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 burning in the skies. (hester)

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MessageSujet: burning in the skies. (hester)   burning in the skies. (hester) Icon_minitimeVen 29 Mar - 23:27





we were made to be apart
« we held our breath when the clouds began to form
but you were lost in the beating of the storm. »


♪♫♬


Le murmure du vent se mêlait à la fraîcheur hivernale. L’atmosphère boisée était teintée d’une rare mélancolie. Les premiers rayons lumineux perçaient à travers d’épais nuages blancs, caressant les arbres d’une aura quasiment spectrale. Une dernière fois, Abraham embrassa le paysage enchanteur du regard. L’inquiétude meurtrissait son cœur de manière telle que l’ombre menaçante de ses craintes se reflétait sur les traits tirés de son visage. Pas même la forêt de Dean, qu’il connaissait sur le bout des doigts à force de l’avoir parcourue, ne lui apportait un semblant d’apaisement. Abraham Steadworthy avait l’étrange impression de suffoquer, continuellement anéanti par la peur de perdre les êtres qui lui étaient les plus chers. Depuis le moment où il avait malencontreusement perdu Lyra de vue, l’espoir de retrouver un jour une vie normale – dans la mesure du possible, évidemment – s’était considérablement amoindri. La présence de sa femme à ses côtés l’avait toujours réconforté et lui avait apporté une force non-négligeable lors des moments les plus périlleux de son existence. Elle lui manquait et, malgré ce fait indéniable, les recherches qu’il orchestrait afin de la retrouver s’avéraient infructueuses. Il se sentait fautif, incapable de garder sa famille intacte, soudée, en sécurité. Par le passé, Abraham ne s’était pas illustré comme étant le plus réfléchi des sorciers de son âge ; jeunesse faisant, il n’avait vu la première guerre qu’à travers le prisme de la vengeance. A présent, marié et père de famille, il ne pouvait plus assouvir les élans fougueux de sa témérité. Il avait la certitude de pouvoir faire plus de mal que de bien ; s’il ne s’agissait que de sa vie, sûrement n’aurait-il pas hésité bien longtemps avant de prendre véritablement part à la guerre. Seulement, le moindre de ses actes aurait eu des répercussions effroyables sur tout ce en quoi il avait foi. En cavale, Abraham s’estimait toutefois chanceux de ne pas avoir à déplorer le moindre décès parmi ses proches. Il connaissait cette bassesse relative aux mangemorts, l’ayant déjà goûtée auparavant ; elle avait laissé une saveur amère, désagréable, sur ses lèvres. L’auror savait qu’ils prenaient plaisir à jouer sur les points faibles de leurs pairs, les forçant ainsi à se dévoiler en une ultime pulsion de désespoir. Les sentiments, qu’Abraham pensait bienfaiteurs – mais là n’était pas la question, les menaient tous, les uns après les autres, à leur perte. Le principal intéressé n’était pas encore prêt à rendre les armes, sans doute ne le serait-il jamais, mais il savait où l’amour (que ce soit pour sa femme, sa fille, ses frères et sœurs) était susceptible de le mener. Son épouse s’était mystérieusement évaporée dans la nature, suite à une altercation avec des rafleurs, et Hester était confortablement installée à Poudlard. Cette pensée lui arracha un léger grognement guttural, vaguement conscient qu’elle devait sûrement subir mille maux dans cette école – il ne préférait pas y penser, ayant suivi l’avis de sa femme en ce qui concernait le bien-être de leur enfant. Ne pas lui envoyer une seule lettre, pas même une brève missive. Malgré ses nombreuses réticences, Abraham avait docilement suivi les directives de Lyra, sachant pertinemment que ses paroles étaient sages. Quant à lui, il ne prenait pas suffisamment de recul sur la situation pour pouvoir se permettre de revendiquer le moindre effleurement de réflexion. Lentement, le sorcier réajusta le veston de son costume trois-pièces (sans se soucier du fait que son accoutrement tranchait violemment avec l’environnement verdoyant) et, sans se départir de son expression blasée, transplana.

Un claquement sec retentit lorsqu’Abraham apparut dans une petite ruelle londonienne, non loin de son domicile. Se redressant, et sans se donner le temps d’appréhender le moment où il franchirait le seuil de son foyer, l’auror quitta son repaire provisoire et s’élança dans le cœur de la ville. Les moldus n’avaient cure de ceux qui les entouraient ; ils fendaient la foule avec dextérité, bousculant sans la moindre gêne les personnes qui les importunaient. Il aurait été difficile, même pour un œil particulièrement avisé, de remarquer Abraham au milieu de tous ces badauds. Il était cependant , une lanière de sac-à-dos négligemment glissée sur son épaule droite. Alors qu’il marchait, ses doigts tapotaient machinalement la baguette qui reposait dans l’une de ses poches. Ses avant-bras s’étaient couverts de chair de poule et son échine fut brièvement traversée par un douloureux frisson d’effroi. Son regard, fixe et imperturbable, était rivé sur un point invisible que lui seul voyait. Après quelques minutes de marche, il s’élança dans un quartier résidentiel. Il espérait la revoir ici ; il avait épuisé toutes les possibilités, tous les lieux où Lyra aurait pu se cacher. Jamais il n’avait sérieusement songé à aller vérifier à Londres et pour cause, leur maison pouvait éventuellement être surveillée – si tel n’était pas le cas, alors les mangemorts brillaient essentiellement par leur stupidité et non pas par leur sens aigu du raisonnement. S’arrêtant devant un petit jardinet, les prunelles vives d’Abraham scrutèrent rapidement les fenêtres des autres pavillons ; rien ne sembla frémir. Aucune silhouette ne parut se détacher de l’environnement serein qu’impliquait inévitablement ce lieu. Le trouble d’Abraham ne fut pas totalement apaisé mais il fut satisfait de constater qu’il avait eu raison de se déplacer, l’idiotie des sbires de Voldemort ayant visiblement atteint leur paroxysme des années auparavant. Il pivota vers la façade de son habitat et son regard fut irrésistiblement attiré par la fenêtre du salon. Il pouvait clairement percevoir une lumière diffuse, tranquille. A cet instant, ce fut l’instinct qui parla et guida ses gestes. Il retrouvait ses vieux démons et, timidement, il se risqua à apprécier leur contact. Peut-être était-ce sa femme qui attendait, peut-être était-ce un mangemort qui avait décidé d’investir les lieux. L’espoir vain de retrouver son épouse saine et sauve l’intima à baisser sa garde et à la rejoindre. Se refusant à se montrer aussi naïf, baguette en main, Abraham s’approcha de la porte. Il en pointa le bout vers la serrure et, lorsqu’un petit déclic taquina ses oreilles, il posa sa paume sur la poignée qu’il ne tarda pas à tourner. Il se fichait du boucan qu’il pouvait faire ; une chose était sûre, s’il tombait face à un mangemort (ou à un squatteur), il ne répondrait certainement plus de ses actes. Il claqua la battant boisé dans son encadrement et, d’un pas aventureux, s’aventura dans le salon. Aussitôt, en remarquant qui il menaçait de son arme, il sentit sa mâchoire inférieure s’affaisser légèrement. Les yeux écarquillés, il abaissa maladroitement sa baguette. Hester. Incapable de briser le silence, de peur de voir sa fille disparaître comme s’il ne s’agissait que d’un songe, Abraham arqua un sourcil intrigué en voyant le sapin de noël qui trônait non loin d’eux, dans un coin de la pièce. Il n’était décoré qu’à moitié et, face à cette vision qu’il jugeait poignante, il sut qu’Hester avait souhaité recréer un semblant d’univers familial. « Il est beau, ton sapin. » remarqua-t-il en guise de salut, le regard toujours rivé vers l’objet de son attention. Il s’en détacha finalement et, après avoir rangé sa baguette dans sa poche, esquissa un pas prudent vers sa fille. Si elle réagissait comme sa mère avant elle avait pu réagir en découvrant que son fiancé n’était pas mort, Abraham devait se préparer à des retrouvailles « musclées ». Il leva les bras, comme s’il désirait accoler sa fille – ce qu’il avait bien l’attention de faire et ce, même si elle prenait l’initiative de se débattre. « Hester, ma chérie, viens ici. » Aplanir la situation, il devait aplanir la situation. Il se racla la gorge et s’efforça d’esquisser un sourire rassurant ; peine perdue, la commissure de ses lèvres ne s’étira qu’à peine.
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MessageSujet: Re: burning in the skies. (hester)   burning in the skies. (hester) Icon_minitimeMar 9 Avr - 10:56


“ burning in the skies ”
To be right where you are.
I'm not afraid anymore.
Abraham and Hester
--------------------------------------------
Joshua était revenu quelques jours plus tôt, mettant fins à la solitude de Hester. Elle était rentrée chez ses parents pour les vacances de noël, elle pensait les retrouver et passer un noël comme elle avait l'habitude d'en connaître depuis qu'elle était toute petite. Cependant, c'était une maison vide qu'elle avait trouvé en revenant à Londres. Ses parents étaient partis depuis longtemps déjà. Peut-être qu'ils n'avaient même pas remis les pieds dans cette maison après avoir accompagné la jeune femme sur le quai du Poudlard Express. Elle n'en savait rien puisque depuis le moment où elle était montée dans le train, elle n'avait pas reçu la moindre nouvelle de ses parents. Pas la moindre lettre, pas la moindre réponse à tous les messages qu'elle leur avait envoyé. Elle avait été désespérée pour décider de quitter Poudlard sans même savoir à quoi s'attendre quand elle mettrait un pied en dehors du château. Elle s'était bêtement accrochée à l'espoir de revoir ses parents, en oubliant presque la guerre et leur position dans cette dernière. Évidemment qu'ils n'étaient plus là. Elle aurait du le savoir, si seulement elle s'était donné la peine de réfléchir un peu, elle aurait su qu'ils ne seraient plus chez eux. Ils avaient fuient, parce qu'elle était née-moldue, parce que jamais il ne l'aurait laissée tombée, mais aussi parce que tout deux étaient membre de l'ordre du phénix. Aujourd'hui, ils devaient se cacher quelque part ou bien lutter, autant qu'ils le pouvaient, contre l’oppression des mangemorts. Les parents Steadworthy étaient des héros. Envers et contre tout, c'était de cette façon qu'elle les voyait et ce bien avant la guerre, elle les avait toujours vu comme des héros, ses héros. Elle avait d'ailleurs bien du mal à les imaginer quelque part en train de lutter pour aider les autres en la laissant seule dans son coin. C'était sans doute de la jalousie, avec une pointe d'égoïsme, elle se détestait pour penser ainsi mais plus l'absence de ses parents se faisaient ressentir, moins elle arrivait à effacer cette penser de son esprit. Tout comme l'option qu'ils soient d'ores et déjà morts ne cessait de s'imposer à elle, ô combien elle cherchait à les éviter. Elle ne voulait pas penser que ses parents puissent-être mort, mais leur silence qui devenait plus pesant de jour en jour finissait inexorablement par la pousser vers cette pensée dérangeante. Elle voulait tellement effacer cette pensée de son cerveau qu'elle finissait par arrêter de réfléchir, ignorant ainsi les évidence. Heureusement que Joshua avait passé un peu de temps avec elle avant noël et heureusement qu'il était revenu quelques jours plus tôt, la solitude commençait à se faire pesante mais elle n'avait pas la moindre envie de retourner à Poudlard. Elle était las de fréquenter les couloirs hostile du château. Elle détestait les mangemorts et elle préférait de loin passer les fêtes de fin d'années toute seule plutôt qu'avec eux. Au moins, toute seule dans la maison de ses parents, elle ne risquait pas de se faire punir parce qu'elle aurait donné trop fort son avis sur quelque chose. Elle était une grande fille à présent, elle pouvait facilement se gérer toute seule, elle n'avait pas forcément besoin que ses parents soient là (même si elle en aurait eu très envie). Elle pouvait rester seule et s'occuper d'elle même. C'est ce qu'elle faisait depuis le début des vacances et elle avait la conviction qu'elle s'en sortait relativement bien. La preuve étant qu'elle n'était pas encore morte, que la maison tenait encore debout et que tout semblait aller parfaitement bien. Ses parents seraient sans doute les premiers surpris de la voir s'en sortir aussi bien. Surtout son père qui la voyait encore comme une petite fille incapable (c'est du moins ce qu'il disait, sans doute pour l'embêter ou parce qu'il se refusait à voir son bébé grandir).

Ce matin, elle s'était éclipsée de bonne heure, laissant Joshua seul dans son lit. Elle était partie faire quelques courses afin de remplir un peu le frigo. Une chance pour elle, ses parents avaient laissé de l'argent moldu dans la maison et elle savait parfaitement s'en servir, pour ça, elle pouvait remercier sa mère. Elle lui avait appris beaucoup de choses sur le monde des moldus, des choses qui pouvaient toujours être utiles. Après avoir passé quelques longues minutes dans une supérette non loin de la maison familiale, Hester était rentrée, rangeant rapidement ce qu'elle avait rapporté avant de se laisser tomber sur le canapé avec les quelques devoirs qu'il lui restait à faire. Hester avait toujours était une jeune femme sérieuse et très assidue dans ses devoirs, ce n'était pas parce que c'était la guerre, qu'elle allait changer ses habitudes (quoi qu'elle qui n'avait jamais séché de cours, elle évitait avec soin ceux d'initiation à la magie noire et ce sans la moindre culpabilité). Elle avait des devoirs à faire, alors elle les ferait avant la rentrée, de toute façon, elle n'avait rien de mieux à faire. Elle n'avait pas l'intention de réveiller Joshua dans le seul but de ne plus être seule dans le salon. Il pouvait dormir aussi longtemps qu'il le voulait, après tout, c'était les vacances autant qu'il en profite. Dans son propre cas, son angoisse habituelle l'empêchait de connaître des nuits complètes. Elle était trop souvent prises d'insomnie, que ce soit ici et Poudlard. Il y avait des nuits qu'elle avait l'impression de passer complètement éveillée, près du feu dans la salle commune des serdaigles. Elle ne comptait plus les nuits qu'elle avait ainsi loupées, ça n'avait pas d'importance de toute façon, elle survivait parfaitement bien et c'était l'essentiel. Un déclic au niveau de la porte d'entrée attira son attention, la faisait lâcher sa plume sur son morceau de parchemin dans un sursaut. La porte d'entrée venait de s'ouvrir. Elle se releva lentement, sa baguette en main, prête à accueillir la personne qui venait d'entrer, comme il le fallait. Elle imaginait déjà qu'elle allait se retrouver en face d'un mangemort. Elle ne voyait pas qui d'autre ça pouvait être puisque ses parents avaient quitté le navire depuis fort longtemps. La porte avait claqué avec force, faisant à nouveau sursauter la jeune femme. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre de situation et elle n'était pas franchement très courageuse. Si ça avait été le cas, peut-être qu'on l'aurait envoyée à Gryffondor, mais non, c'était bien chez les Serdaigles qu'on l'avait envoyée. Elle tenait fermement sa baguette, pointée en direction du hall, prête à attaquer si besoin. Pourtant c'est la silhouette de de son père qui se dessina devant elle, une vision des plus surprenantes. Elle fronça les sourcils, pas sûre de n'être pas en train d'être victime d'une hallucination. Elle abaissa sa baguette, la déposant sur la table basse, d'un geste presque tremblant. Elle jeta un coup d’œil vers le sapin dont il venait de parler. « Ah. Merci. Moins que ceux que fait maman. » Il fallait dire que sa mère mettait toujours tout son cœur dans la décoration du sapin noël, Hester elle, avait été à bout de nerfs quand elle s'en était occupée et puis ça n'avait pas d'importance puisqu'elle avait pensé que personne d'autre que Joshua ne verrait ce sapin. Quand son père l'invita à venir vers lui, elle ne se fit pas prier se jetant dans ses bras comme si elle ne l'avait pas vu depuis des années. C'était l'impression qu'elle avait, même si ça ne faisait que quelques mois. « Je commençais à désespérer. J'avais pas de nouvelles et quand je suis arrivée ici y avait personne. » Elle sentait les larmes lui monter aux yeux alors qu'elle se retrouvait enfin dans les bras de son père, après avoir passé tant de temps à s’inquiéter pour lui. Elle se dégagea légèrement des bras de son père, sans pour autant s'éloigner de lui. « Où est maman ? » Elle n'était pas là de toute évidence. Il n'y avait qu'eux deux. Ou pas, rapidement, le souvenir de Joshua encore dans sont lit s'imposa à elle. Elle ne savait pas comment elle allait parler de lui à son père et surtout comment réagir quand il descendrait pour la rejoindre, ignorant la présence de son père dans la maison.
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