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 One day we'll reveal the truth ◊ Raziel & Cephei

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MessageSujet: One day we'll reveal the truth ◊ Raziel & Cephei   One day we'll reveal the truth ◊ Raziel & Cephei Icon_minitimeDim 24 Fév - 13:56


« And if you're still bleeding, you're the lucky ones. 'Cause most of our feelings, they are dead and they are gone »
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Raziel ne savait pas pourquoi elle n'avait pas parlé de cette sortie à Leontis. Ce n'était qu'un simple verre avec un ami, elle n'avait rien à se reprocher. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'en rejoignant Cephei au Chaudron Baveur ce soir-là, d'une manière ou d'une autre elle trahissait son fiancé. Arrêtes tu réfléchis trop encore une fois. Pensa-t-elle, exaspérée par cette habitude qu'elle avait de toujours décortiquer chaque aspect de sa vie. Elle enfila sa cape de couleur pourpre et transplana dans une ruelle près du Chaudron Baveur. La journée à Sainte Mangouste avait été longue et épuisante, depuis le début de la guerre on lui demandait de travailler deux fois plus, elle ignorait si c'était la faute des Mangemorts ou de l'Ordre du Phénix, toujours étant qu'entre la préparation de potions et les patients capricieux elle ne savait plus ou donner de la tête. Et s'il n'y avait que ça ? Leontis commençait à lui faire peur, ses idées devenaient de plus en plus radicales et son attitude changeait du tout au tout. Raziel était persuadé que c'était de la faute de son père, le vieil homme avait toujours eu une mauvaise influence sur son fils. Déjà quand ils étaient adolescents, il profitait de la dévotion que lui consacrait son fils en l'entraînant dans les combines plus ou moins claires du ministère. Elle n'en avait encore parlé à personne, qui l'écouterait ? Qui ne la prendrait pas pour une folle ? Elle ne pouvait pas risquer de dire à un membre de l'Ordre du Phénix qu'elle fréquentait des Mangemorts comme elle ne pouvait pas risquer de dire qu'elle partageait les idées de l'Ordre, à un potentiel suivant du seigneur des ténèbres. Elle était piégée, seule. Si seulement son frère avait été là, Azrael savait comment faire pour la réconforter, il savait trouver les mots pour lui faire croire que tout allait bien se passer. C'était ce qui lui manquait le plus depuis sa mort, ces discussions qu'ils avaient le soir au coin du feu. Azrael lui manquait.
Pourquoi c'était elle tournée vers Cephei en cette période de doute plutôt que vers quelqu'un d'autre ? Elle ne savait pas vraiment. Raziel supposait que malgré tout elle partageait quelque chose avec lui, il n'avait pas seulement été le garçon qui visitait son lit quand l'envie lui prenait, il avait fini par devenir un véritable ami sur qui elle pouvait compter, un ami qu'elle avait laissé partir quand il avait dû épouser une étrangère. Elle s'en voulait de l'avoir abandonné sans explication, mais elle avait trop souffert de le voir avec une autre femme. Elle avait assisté à la cérémonie, elle avait rencontré Cameron et sa haine c'était en quelque sorte évaporée, elle n'avait pas ce qu'il fallait pour être une briseuse de ménage et puis elle avait fini par comprendre que de toute façon Cephei ne l'aimait pas, alors à quoi bon s'acharner. Et mis à part ces dernières semaines, elle était heureuse avec Leontis, ils s'aimaient.
La ruelle était calme, sombre et humide, un sans-abris ronflait timidement, coincé entre le mur et une grande poubelle en ferraille. De l'autre côté, les lumières de la ville tournoyaient, elle entendait les bruits des klaxons résonner et les moldus parler entre eux au loin. Raziel avait l'impression d'observer un autre monde à travers la vitre d'une fenêtre, ces derniers temps, sa vie ressemblait bien plus à cette ruelle sale qu'à la ville éblouissante, mais ignorante des dangers qui la guettaient. Balayant ses idées noires, la jeune femme de dirigea précautionneusement vers la rue éclairée en prenant garde de ne pas réveiller le sans-abris. En retenant sa respiration, elle plongea dans ce monde qu'elle connaissait à peine, jusqu'à ce qu'elle arrive saine et sauve devant la porte du Chaudron Baveur. Elle poussa doucement la porte et pénétra à l'intérieur. L'ambiance lourde et enfumée était agréablement familière, les odeurs de jus de citrouille et de bière au beurre lui donnèrent l'eau à la bouche et elle se remémora lors d'un instant les sorties organisées à Pré-au-Lard quand elle était encore élève à Poudlard. Elle regrettait à présent de ne pas en avoir assez profité, c'est fou comme on considère que tout nous est acquis, que rien ne risque de se dissiper comme un ruban de fumer entre nos doigts. « Un jus de citrouille s'il vous plaît. » Cephei n'était pas encore arrivé et Raziel se refusait de boire de l'alcool, seule dans une taverne, elle n'était pas si pathétique. Elle s'installa à une table isolée, si elle avait le courage d'aborder le sujet ''Leontis'' elle voulait être certaine qu'aucunes oreilles indiscrètes viendraient l'écouter. Une bonne femme blonde, un peu ronde, ne tarda pas à lui apporter son jus et Raziel sirota pour patienter pendant quelques minutes en réfléchissant à comment elle pouvait amener le sujet sans que ça semble trop suspect. Et si Cephei me prenait pour une mangemorte qui essaye de voir s'il n'appartiendrait pas à l'Ordre ? Et si lui est un mangemort ? C'était une mauvaise idée d'être venu ici, elle aurait dû rentrer directement à la maison comme elle le faisait tous les soirs. Elle ne risquait rien là-bas, ici c'était dangereux. Elle observa l'unique autre client du Chaudron Baveur, un vieil homme à l'air fatigué qui dormait à moitié, le menton posé sur sa main gauche. Elle se leva brusquement, prête à partir, quand la clochette de la porte d'entrée carillonna. Cephei venait d'arriver, trop tard. Elle se rassit et lui fit un petit signe de la main. La confusion devait se lire sur son visage et elle-même ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait, elle était platoniquement heureuse de le voir, satisfaite qu'il accepte de la rencontrer au dernier moment. Il était bel et bien mon ami. Mais maintenant qu'il avait fait le déplacement elle ne pouvait plus se défiler, il devait savait qu'elle ne se serait pas donnée du mal pour le contacter si ce qu'elle avait à dire n'était pas important, elle ne pouvait pas faire semblant. D'étranges souvenirs refirent surfaces, des souvenirs que Raziel aurait aimé enfouir bien profondément dans sa mémoire pour ne jamais les revoir. Elle reprit le contrôle de son esprit et adressa le sourire le plus amical qu'elle avait en stock à ce moment-là, c'est-à-dire une mimique timide mi-inquiète mi-soulagé qui ne devait pas ressembler à grand-chose. Quand il fut assez proche elle se leva pour véritablement se saluer, Raziel hésita plusieurs fois entre la poignée de mains et l'accolade, après quelques secondes embarrassantes ils finirent par se donner une étrange tape dans le dos. « Merci d'être venu, je suis... contente de te voir. » Débarrassée des salamalecs d'usages, elle l'invita à s'asseoir. Remarquant son verre vide posé sur la table elle fit un signe à la femme qui l'avait servi tout à l'heure pour qu'elle vienne leur donner à boire. « Alors, hum, comment tu vas ? » Raziel aurait voulu se cacher sous la table, après plus de cinq ans, elle était toujours aussi mal à l'aise quand elle se retrouvait seule avec Cephei.
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MessageSujet: Re: One day we'll reveal the truth ◊ Raziel & Cephei   One day we'll reveal the truth ◊ Raziel & Cephei Icon_minitimeMar 5 Mar - 8:08

• • IL Y A ONZE ANS.

« Je pourrais l’épouser, » songea Cephei, alors qu’il observait la silhouette endormie de Raziel, respirant doucement sur l’oreiller, ses cheveux blonds éparpillés autour de sa tête. « Je ne l’aime pas, mais c’est ma meilleure amie. Je pourrais apprendre à l’aimer. Je suis sur que je pourrais être heureux avec elle. » Le jeune homme observa le corps nu de Raziel que l’on pouvait deviner en dessous des fines couvertures en lin. Revêtant le boxer dont il s’était séparé dans sa hâte de se déshabiller, quelques heures auparavant, il alla se rallonger près d’elle, passant son bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui. Un frisson secoua Raziel de la tête au pied, alors il remonta tendrement les couvertures au dessus d’eux et murmura un discret « Calidum Aerem », sentant l’air se réchauffer autour de leur deux corps entremêlés. C’était une sang-pur de bonne famille, ils avaient une très bonne alchimie sexuelle, ils s’entendaient comme les deux doigts de la main. Un mariage avec elle serait sans doute plus préférable qu’avec cette américaine dont il ne connaissait que le nom. Raziel et lui avait commencé leur arrangement il y a deux mois. Sans contrefaçons, elle s’était offerte à lui, le regard brillant d’innocence et d’espoir. Cephei, d’ordinaire incorrigible Don Juan et célèbre pour ses nombreuses frasques sexuelles dans l’enceinte de Poudlard, s’en voulait de lui avoir pris sa première fois dans une vieille salle de classe qui sentait les livres anciens, l’encre séché et le moisi. Elle aurait mérité des pétales de roses et des bougies parfumées suspendues autour d’un lit confortable. Quelqu’un qui l’aimerait et la chérirait quoi qu’il advienne. Par respect pour elle, il avait arrêté de coucher à droite à gauche (à quoi bon, quand il pouvait rendre visite à Razz chaque fois qu’il en avait envie). Chacun y trouvait son compte, et il n’y avait pas de sentiments. Du moins, pas de sentiments amoureux. Raziel poussa un long soupir satisfait, et commença à étirer ses bras, clignant des yeux, l’esprit encore embrumé par les vapeurs du sommeil. « Cephei ? » marmonna t-elle, endormie, avant de se frotter les paupières. Il rit doucement et enfouit son nez dans ses cheveux pour sentir l’odeur musquée et vanillée de la jolie blonde. « Bien dormi, princesse ? » demanda t-il, chatouillant ses côtes, taquin. Elle gesticula en gloussant, le suppliant d’arrêter (ce qu’il ne fit bien évidemment pas). Elle finit par lui assener un coup violent sur la tête, stoppant définitivement Cephei, qui lui fit une moue boudeuse « Décidément, tu n’es pas de bonne humeur ce matin. Peut-être qu’on n’a pas assez baisé, hier soir. ». Ses yeux fixés sur le mur, il ne vit pas le bref regard blessé que la jeune femme lui envoya, et il continua avec regret, déjà perdu dans ses pensées « Dommage que je me marie dans neuf mois. Ça va me manquer, j’espère qu’elle sera aussi douée que toi. ». Sans plus tarder, il retourna toute son attention sur elle pour l’embrasser furieusement, la laissant momentanément surprise avant qu’elle ne réponde au baiser avec le même entrain.

• • AUJOURD’HUI

Cela faisait six ans. Six ans que lui et Raziel étaient devenus des étrangers, ne se parlant plus que pour échanger des banalités, se croisant parfois dans les couloirs du ministère ou dans ceux du manoir, quand la jeune femme visitait Cameron. Cephei se demandait ce qui les avait éloigné ainsi. Était-ce la vie et les obligations ? Il ne comprenait pas. Pourtant, ce n’était pas par manque d’efforts de sa part. Il avait envoyé de nombreuses lettres, à laquelle elle avait répondue de manière vague, cherchant à terminer la conversation plutôt qu’à la nourrir. Au bout d’un certain temps, il avait abandonné. Si elle n’avait plus envie d’être sa meilleure amie, qu’y pouvait-il ? Il avait ses responsabilités, une femme, et un héritage dont il devait se soucier. Il ne pouvait pas l’obliger à rester en contact si elle était déterminée à éviter toute discussion avec lui. Au jour d’aujourd’hui, il ignorait encore ce qu’il avait fait pour l’offenser, ou la convaincre qu’il n’en valait pas la peine. Peut-être que son cousin avait exigé qu’elle abandonne toute amitié avec lui ? Mais en dépit des années qui avaient passé sans elle, elle était restée son amie.
C’est pour cela que lorsqu’il reçut une lettre lui demandant de la rejoindre au Chaudron Baveur, il s’empressa de répondre que oui, il serait bien là, espérant que rien de grave n’était arrivé pour l’obliger à fixer ce rendez vous (et ne comprenant pas pourquoi elle n’avait pas demandé à Cameron de venir, puisque toutes deux étaient très proches.). À dix-sept heures tapante, il arriva dans la salle d’apparitions du chaudron baveur, entendant dans le lointain les bruits mondains de la circulation londonienne. Regardant aux alentours, il aperçut à travers la vitre Raziel assise à une table isolée, sirotant un jus de citrouille. Il sourit affectueusement. Elle avait peu changé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu, si ce n’est les cernes qui ornaient son visage, et les lignes d’inquiétude sur son front. Elle se leva brusquement au moment où il passa la porte d’entrée, et il vit la panique dans ses yeux alors qu’elle reprenait place sur sa chaise et lui faisait un petit signe de la main. Il lui sourit gentiment et s’approcha d’elle, maladroit et tâtonnant, ne sachant pas vraiment comment la saluer ni quoi dire. Finalement, ils se donnèrent une étreinte gauche et empotée, se tapotant le dos sans trop savoir quoi faire. « Merci d'être venu, je suis... contente de te voir. » dit-elle alors qu’ils s’asseyaient tous deux. « Ce n’est rien, tu sais que je serai toujours là pour toi. » dit-il en tentant de cacher son désarroi. « Je prendrais une bierrobeurre » demanda t-il à la serveuse qui hocha la tête et s’empressa de lui servir une chope. « Alors, hum, comment tu vas ? » balbutia t-elle. Cephei, qui avait levé la chope pour la porter à ses lèvres, la reposa bruyamment et non sans agacement, éclaboussant la table de mousse blanche. « Peut-être que tu saurais comment j’allais si tu n’avais pas coupé les ponts il y a six ans. » claqua t-il sèchement avant d’ajouter « Et ne tournes pas autour du pot. Tu n’es pas intéressée par mon bien-être. Je te connais. Si tu es ici c’est que tu as des ennuis, alors dis moi et ne fais pas mine que tu te soucies de moi, tu m’as montré il y a quelques années que ce n’était pas le cas. ». Il avala une gorgée de bière, accueillant avec soulagement la boisson dans sa gorge desséchée. Cephei avait toujours été franche, et ce accompagné d’une tendance à se mettre en colère facilement, il n’était pas toujours aisé de bien s’entendre avec lui.
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