Peter MC. Allistair

26 ANS ◊ SANG PUR ◊ DEATH EATER

THE MINISTRY OF MAGIC, LONDON Peter Mc. Allistair 6 BUSES & 8 ASPICS Travaille au département de la justice magique DEATH EATERS

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Peter, sculptée avec soin du bois d'un chêne rouge, d'une rudesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque Peter n'avait que onze ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour lui : vigoureuse, adaptable et impulsive sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en duels magiques et sortilèges de lévitation. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un dard de billywig qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : Lord Voldemort m'inspire un respect sans condition. Il est impressionnant de puissance et de charisme, d'ambition et de ruse. Il est l'homme le plus fort et le plus aliéné qu'il m'ait été donné de croiser dans ma vie. Et pourtant, je me suis trouvé à ses côtés que de rares et très brèves fois. Rejoindre ses rangs m'est apparu comme une évidence, une certitude. C'était l'unique but d'une vie, l'ultime moyen d'illuminer le regard éteint de mon paternel, de le faire vibrer de fierté. Au diable la raison et le sentimentalisme, j'ai préféré sombrer dans la démence pour enterrer toute once d'humanité et ne pas comettre de stupides erreurs. On m'a apposé la marque alors que je n'avais que seize ans. Je suppose que l'on peut dire que je suis endoctriné, oui. Je pense avoir vieilli et mûri plus vite qu'une majorité de vos sbires. Cela fait longtemps, maintenant, que je me forge à coups de sortilèges mortels et que je fais couler du sang de sorciers traîtres à leur sang. J'ai gagné en méthode et en précision, je suis devenu un parfait petit tueur méticuleux.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? Ce que je ressens à l'égard des membres de l'Ordre? Une révulsion sans borne, cela va sans dire. Je crois que je ne cesserais jamais d'haïr leur hardiesse emplis de bons sentiments, leurs discours, leurs mains tendues, pleines d'hypocrisie, foisonnantes d'illusions tortueuses. Ces faiseurs de belles paroles m'écoeurent. Ils prônent la paix comme solution à tous nos problèmes, moi je les trouve faibles. Affreusement faibles. Ils me font penser à quelques gamins rêveurs et capricieux, qui refusent d'ouvrir les yeux, qui se voilent la face sur l'horreur béante, la vacuité que représente la nature humaine. Sorciers ou moldus, ça n'a pas d'importance ; les hommes ne sont pas faits pour s'entendre, ils ne savent pas vivre ensemble. Ils se font la guerre depuis la nuit des temps, c'est une fatalité, il faut savoir l'accepter. L'important est de survivre, de savoir choisir son camp. Tout n'a toujours été question que de ça. Faire ses propres choix, esquisser un semblant de destin, souhaiter ce qu'il nous semble le mieux, pour nous. Et surtout l'assumer. Assumer d'être soi jusqu'à son dernier souffle.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? Comme tout le monde, je suppose. C'est un bordel apocalyptique quelque soit l'endroit où nous foutons les pieds. J'évite de trop penser, la plupart du temps. Je me crève à la tâche et j'éteins ma culpabilité, comme je le peux, pour quelques instants de répit. Je cherche la rédemption même si je semble me perdre de jour en jour dans la complexité de mon fond. Chaque certitude s'ébranle sous un regard, une parole, une supplique ou une lueur de compassion, et je sens mon coeur chavirer avec trop de facilité. Mais malgré tout je tiens bon, je tiens le coup, puisqu'il ne me reste plus que ça. Puisque j'ai été prédestiné et que, tout repenser, tout reconstruire, aujourd'hui, alors que nous traversons ces temps de trouble fatidiques, je ne pense pas en être capable.

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ You-know-who. Non, plus sérieusement, c'est D. ou Daisy, as you wish little muggles. TON ÂGE Ҩ Trop vieille et trop jeune à la fois, ahah. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ Ian Harding. PERSONNAGE Ҩ Il est le scénario de Lula C. Bilinski (espèrons que cette dernière veuille de moi). TON AVIS SUR PI Ҩ Ce forum est orgasmique de perfection. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ Sur PRD! forcément. CONNEXION Ҩ On va dire tous les deux jours, voire quotidiennement quand je ne suis pas prise par mon semblant de vie sociale. UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ

"A CRACK IN A CASTLE OF GLASS"

Peter courait. Il courait à en perdre haleine, s'essoufflait sur les chemins sinueux qui le ramenaient au commerce familial. Il continuait de gravir les pentes, d'arpenter les ruelles, perdu, interdit, des larmes désespérées coulant le long de ses joues terreuses, le sang encore chaud dégoulinant le long de ses phalanges d'enfant. Il errait, criait, hurlait à qui voulait bien l'entendre le chagrin qui creusait, méticuleux, un gouffre, là, tout au fond de sa poitrine brûlante, se faisant s'écraser son coeur dans les ténèbres les plus douloureuses qu'il n'ait jamais connu. « HEEEELP! Someone help me! » Le petit prince agonisait, chutant parfois sous le sol humide des rues de Londres, insatiable petit vagabond qui goûtait à l'horreur, à la réalité de ce monde « Mummy! She needs help! Please! MY MUMMY NEEDS HELP! » Personne ne semblait vouloir l'entendre, cependant, les gens s'écartant même sur son passage alors qu'il semblait s'engouffrer dans une démence, une folie sans nom. Une tare de fils de mangemort, qui, pour sûr, devait être contagieuse. « She's not dead. She's not dead. » se répétait-il, secoué de spasmes, alors que sa course s'achevait enfin.

Lorsqu'il pénétra, ahuri, dans la petite boutique malfamée de l'allée des Embrumes, et qu'il cessa de hurler, de s'agiter pendant quelques instants, Peter comprit enfin ce qu'il venait de se produire. Les cris, le sang, ses larmes... Il n'avait pas pu les imaginer, il fallait qu'il se rende à l'évidence. Les regards diffamateurs posés sur lui à cet instant le prouvaient. L'enfant resserra alors l'étau de ses poings sur la vieille page jaunie, maculée de terre et de sang, qu'il avait réussi à arracher de sous le corps de sa mère. Il s'y raccrochait comme un naufragé à sa bouée de sauvetage, ses doigts blanchissant sous la force de sa poigne, comme pour se persuader que tant que le papier serait là, tout au creux de sa paume, rien n'était encore perdu. « Peter? What's happening? Where is your mother? » Amorphe. Terré dans son mutisme, comme écrasé sous le poids du traumatisme, le petit garçon pris peur sous la colère grandissante de son père. « Peter?! » Il sursauta alors que celui-ci lui arrachait la feuille des mains, mécontent. « Muggle Poetry... » siffla l'adulte, fielleux. La sentence transcendait l'air, accusatrice, honteuse, arrachant des exclamations consternées aux clients encore présents dans le sombre magasin. « Oh, Peter... What have you done? » Comme il n'avait su émettre qu'un glapissement de bête blessée comme toute réponse, Peter eût la désagréable et douloureuse impression que sa joue incendiait son esprit à mesure que son père la faisait rougir de coups. « Speak to me, boy! And stop crying like a girl. » Une gifle. Puis deux. Mr Mc Allistair pensait que son fils réagirait plus rapidement, de cette manière. C'était simple, dur et efficace. « What have you done? Where have you been? »

« She's bleeding... » un souffle, entre deux coups, entre deux sanglots, « Mudbloods... » reprit le gamin, à bouts et désabusé « They said she was a danger, a death eater's wife you know... and now mother's bleeding, they made her bleed! » Il savait très bien pourquoi il parlait d'elle au présent. Il se refusait à laisser partir sa mère, il se refusait à avouer qu'il l'avait abandonné quelque part dans les rues, et qu'il n'avait pas su intervenir alors que ces sorciers impurs avaient achevé de la torturer. Il avait senti son corps se raidir à côté de lui, sous la puissance du sortilège impardonnable, et ses cris de détresse lui avait troué le coeur de part en part alors que son sang s'écoulait sur les dalles et que ses membres si fragiles se contorsionnaient de douleur. Il était resté faible, stoïque, petit garçon fuyeur, peureux et inutile. Il avait ressenti pour la première fois de sa vie, une honte profonde d'être lui. « All that we ever wanted was to find poetry... just a bit of poetry... » Il s'en voulait et la culpabilité commençait déjà, acide et vicieuse, à le ronger intérieurement. Assailli de regrets, Peter s'écroula au sol, alors que son père, cruel et aliéné par la haine, déchirait le poème sanglant que son incapable de fils avait tenu à ramener avec lui. « You better would have learn to fly on a broom. You, and your stupid poetry, killed your mother. »