lula c. bilinski

17 ANS ◊ NÉE MOLDU ◊
HOGWARTS IS OUR HOME

HOGWARTS SCHOOL OF WITCHCRAFT AND WIZARDRY lula cali bilinski 7e ANNÉE RAVENCLAW

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Lula, sculptée avec soin du bois d'un chêne blanc, d'une finesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que 11 ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour elle : la délicatesse, la précision et la discrétion sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en sortilèges. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un crin de licorne qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : Si vous m'aviez posé cette question il y a quelques années, j'aurais répondu sans hésitations que je m'en fichais pas mal, de ce "Lord Voldemort", que je l'attendrais si jamais il pointait le bout de son "nez" (ce n'est qu'une expression, puisque, techniquement parlant, il n'en a pas) devant la née-moldue que j'étais... à l'époque, je ne pensais pas qu'il existait réellement, ou tout du moins qu'il existait toujours. Désormais, je n'ose plus même prononcer son nom, et c'est vrai, j'en suis effrayée, après tout, je suis en danger, encore plus que ne le sont les autres sachant que je suis née moldue.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? Très sincèrement, il m'est difficile d'établir un véritable "avis" à leur sujet... je dirais qu'ils sont à la fois suicidaires, kamikazes... et héroïques. Peut-on seulement imaginer le courage exigé par un tel acte ? Se lever, dire non, résister, se battre... C'est quelque chose que j'aimerais particulièrement faire si jamais j'en avais le réel courage et les capacités, mais au lieu de ça, je me terre à Poudlard, je me cache. En réalité, je pense que ceux qui constituent cet ordre ont certainement chacun une motivation bien particulière, peut-être une simple vengeance à effectuer... je ne sais pas, je ne pense pas que l'on entre dans la résistance par simple pulsion, par un simple désir de bonne action.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? Comment je le vis ? C'est très simple, je ne le vis pas. N'ayant nulle part ailleurs où aller, je me suis terrée à Poudlard depuis que tout ceci a débuté, et que pouvais-je bien faire d'autre ? Je suis effrayée, tétanisée, je suis une proie, une née-moldue, je me sens en permanence comme babe le petit cochon au milieu d'un couscous-kebab... Autant dire que ce n'est pas la joie, et que ma vie est bien loin d'être rassurante. Connaissez-vous cette sensation ? Celle qui nous glace les os, ce frisson qui glisse doucement le long de ma colonne vertébrale à chaque fois que quelqu'un m'observe ? C'est la peur.

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ evilcrack, ou pitch, ou juste... mégane. TON ÂGE Ҩ 18 ans dans deux mois, yay ! CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ lucy sexy hale. PERSONNAGE Ҩ totalement inventé. TON AVIS SUR PI Ҩ sincèrement, je suis tombée amoureuse du design, et du contexte, mais alors totalement. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ boh j'ai vu la pub sur bazzart. CONNEXION Ҩ je suis généralement très présente, je me connecte tous les jours, et je réponds régulièrement aux rps. UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ ... avada kedavra ?

"WELCOME TO MY LIFE"

Nous sommes le trente-et-un octobre, il est minuit pile, tic, tac, l'aiguille s'avance, une fois, une toute petite fois, dans un fracas silencieux et insupportablement régulier, une seconde de plus, et voilà que les cris de Lula résonnent dans la pièce. Lula, Lula... pauvre petite Lula, à peine sortie de ces neuf mois de calvaire et déjà couverte du sang de sa mère. Ce ne sera pas la dernière fois, certes, mais c'était bien la première fois. Malgré la terrible douleur, le sourire sur les lèvres de sa maternelle, Irina Bilinski, valait tout l'or du monde, elle qui s'était battue, elle qui avait tout fait, elle qui était passée de la Pologne à l'Angleterre pour garantir un avenir des plus parfaits à sa petite fille. Et d'ailleurs, la jolie petite fille aux cheveux d'ébène obtint ce futur de rêve : issue de la liaison de deux moldus ignorant tout du monde sorcier, elle alla comme tout enfant de son âge à l'école, où elle fût d'ailleurs des plus brillantes, excellant dans la plupart des matières malgré son petit caractère déjà bien forgé. Ce petit bout de femme ne se laissait pas faire, loin de là, et gare à celui qui oserait lui piquer ses feutres. Extrêmement exigeante avec elle-même dès l'enfance et ceci malgré ses parents on ne peut plus adorables et compréhensifs, elle fit toujours de son mieux, elle donna toujours le meilleur d'elle-même, se refusant le moindre échec par simple manque de volonté ou d'acharnement, en vérité, peut-être se refusait-elle plus simplement tout échec en général. D'ailleurs, dès ses neuf ans, elle sût parler aussi bien le polonais, langue maternelle de sa mère, que l'anglais, qui était non seulement sa langue natale, mais également celle de son père. Combien d'enfants de neuf ans étaient capables de parler couramment deux langues, simultanément ? Très peu, probablement. Peut-être était-elle différente, peut-être était-elle destinée à l'être : tout visait à soutenir cette hypothèse. De nombreuses choses on ne peut plus étranges se produisirent : il arriva à plusieurs reprises que la jeune femme brise quelques ampoules par sa forte concentration d'énergie lorsqu'elle était réellement sur les nerfs,et bien d'autres anecdotes de ce type l'amenèrent à penser qu'elle n'était pas si "normale" que ça.


Lula avait alors dix ans lorsque ses pouvoirs se manifestèrent réellement pour la première fois. Bien que caractérielle, le temps avait rendu la petite brune assez craintive, chétive. Alors qu'installée dans un parc bien sagement, elle était plongée et passionnée par la lecture de son livre, quelques garçons mal intentionnés, et en particulier un jeune homme nommé Gregory, munis d'un terrible ballon de foot envisagea de le lancer sur la petite fille. Les ayant entendu arriver, elle porta bien évidemment aussitôt son regard sur eux, elle savait ce qu'ils allaient faire, et il était bien trop tard pour courir : elle allait se recevoir ce fichu ballon dans la figure, c'était inévitable. Alors elle l'observa courir en direction du ballon, posant un pied après l'autre et écrasant lourdement l'herbe par les quelques bonds qu'il réalisait sans la moindre légèreté, sans la moindre douceur. Finalement, alors qu'il s'apprêtait à shooter dans cette fameuse balle, il s'étala de tout son long sur l'herbe du parc, visiblement désormais incapable de contrôler ses propres membres. Que lui arrivait-il ? Lula n'en avait aucune idée, mais elle avait souhaité que ceci arrive tellement fort qu'elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle en était la cause. Pour la première fois de sa vie et sans même le savoir, la petite fille aux cheveux d'ébène venait de lancer un maléfice de jambencoton sur le petit insolent qui avait voulu la blesser.

Après ceci, tout s'enchaîna assez vite, elle comprit bien évidemment qu'elle n'était pas franchement "normale" et bien que sa mère en fût d'abord effrayée, son père ne tarda pas à la rassurer. Lui voyait les dons de sa petite fille comme une véritable bénédiction, elle était différente, certes, mais c'était probablement parce qu'elle était vouée à faire de grandes choses. Très vite, à l'âge de 11 ans, sa lettre d'admission à Poudlard lui parvint et c'est avec un certain entrain qu'elle reçut sa baguette ainsi qu'une jolie chouette hulotte qu'elle prénomma Lilou.


Et quelques années plus tard, tout se dégradait à l'école : Lord Voldemort était de retour et les nés-moldus avait tout intérêt à fuir s'ils ne voulaient pas finir en pâté à serpent. Comme la plupart des élèves qui, comme elle, étaient issus de parents moldus, la jolie brune s'empressa de retourner chez elle où, auprès de ses parents, elle pensait pouvoir trouver une certaine protection. Cependant, sachant que c'était probablement le premier endroit où les mange-morts viendraient la chercher, cette idée n'était-elle pas stupide ? N'était-ce pas la meilleure façon de se faire prendre ? D'un pas faussement assuré, la jeune Bilinski se risqua à entrer chez elle, et passa doucement la porte. Calme, c'était calme, ça l'était même beaucoup trop pour une maison telle que celle-ci qui avait toujours été extrêmement vivante, chaleureuse, conviviale et accueillante... où étaient passés ses parents ? Ils ne pouvaient pas travailler, nous étions dimanche... « Maman ? Papa ? » Aucune réponse ne se fit entendre si ce n'est un très léger clapotis, un bruit très fin, et très particulier, ce genre de bruit que l'on reconnaîtrait parmi mille, celui qui nous laissait à penser que nous avions mal fermé le robinet, ou bien qu'il pleuvait. Quelque chose s'écoulait, et cette fameuse goutte venait de s'écraser avec lourdeur et lenteur sur l'épaule de la jeune femme. Alors, elle détourna le regard, de façon à analyser ce qui venait de se passer, et elle remarqua la fine goutte rouge qui venait de laisser une trace plutôt visible de son passage sur son petit pull en cachemire blanc. Comme par réflexe, elle releva la tête, et la vision qu'elle en eût la figea complètement : sa mère était collée au plafond, les yeux quasiment ressortis de leurs orbites, le souffle coupé, vidée de toute vie, de toute humanité, de toute âme, le teint horriblement pâle, presque gris, seule sa poitrine se gonflait faiblement à quelques reprises, elle essayait de respirer, elle essayait d'aspirer le précieux gaz qui lui sauvrait la vie, qui lui permettrait de dire quelques dernières paroles à sa fille, mais seules quelques gouttelettes de sang supplémentaires s'échappèrent d'entre ses lèvres désormais gercées. Face à ce spectacle d'horreur totale, Lula bloqua sa respiration elle aussi, ne pouvant qu'observer, horrifiée, ce qui se déroulait sous ses yeux sans même être capable de prononcer le moindre mot, de sortir le moindre cri, de faire le moindre geste. La vue de sa mère dans une telle douleur la glaça et ceci jusqu'à la pointe de ses cheveux, pour la première fois dans sa vie, elle se retrouva totalement impuissante, choquée, brisée, anéantie, vidée de toute humanité mais aussi seulement hantée par cette terrible et indescriptible douleur.

Alors que ces quelques secondes lui parurent durer une éternité, un léger craquement se fit entendre dans la pièce voisine. « C... cou... c... c... » En l'espace d'un centième de secondes seulement, le regard de la jolie brune valsa entre la porte menant à la pièce voisine et le visage de sa mère qui, meurtrie, peinait à dire à sa petite fille de fuir. Que pouvait-elle bien faire ? Partir, sans sa mère ? Sans même savoir où était son père ? Tenter de se battre tout en sachant qu'elle n'avait probablement aucune chance ? « Cours ! » Suite à ce dernier cri de détresse dans lequel sa maternelle avait concentré toutes ses forces, la jeune Lula se retourna vers la sortie, plus effrayée que jamais. Et alors elle commença à courir, courir, et courir encore. Il fallait qu'elle retourne se cacher à Poudlard de suite, c'était le seul endroit où elle pouvait éventuellement trouver un minimum de sécurité, de toute façon, où pouvait-elle bien aller sinon ? Elle n'avait pas d'autres choix. Cours aussi vite que tu le peux, Lula, cours pour ta vie.