hermione jean granger

17 ANS ◊ NÉE MOLDU ◊ LES ROUGES

HOGWARTS SCHOOL OF WITCHCRAFT AND WIZARDRY hermione granger 7e ANNÉE GRYFFONDOR

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Hermione, sculptée avec soin du bois d'un arbre duquel la baguette est issue, d'une finesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi sa propriétaire, à cette époque elle n'avait que 11 ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour elle : application, astuce et détermination sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en métamorphose. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un ventricule de cœur de dragon qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : Lord Voldemort est de retour et plus personne ne peut le nier. Est-ce que votre personnage en a peur et pense que c'est fini, il va gagner et c'est la cata, ou pense-t-il qu'il n'est pas imbattable, ou alors est-ce qu'il est de son côté, bref, tout ce qu'il peut penser du seigneur des ténèbres. Rédigez ça en un minimum de cinq lignes.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? L'Ordre du Phénix est une organisation créée par Albus Dumbledore pour lutter contre Lord Voldemort et ses Mangemorts et il est de retour. Que pense votre personnage des sorciers qui viennent grossir les rangs de la résistance ? Sont-ils des pions du regretté Dumbledore, des fous suicidaires ou des héros que vous rêvez d'égaler ? Rédigez ça en un minimum de cinq lignes.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? La guerre, la crainte constante de se faire attaquer par des Mangemorts pour une quelconque raison. C'est la période que traverse le monde magique en ce moment, placée sous le joug de plus en plus puissant de Lord Voldemort. Partout, beaucoup de gens parlent, qu'est ce que pense votre personnage de tout ça ? A-t-il peur ou est-il excité à l'idée de marquer son nom dans l'histoire de la magie ? Rédigez ça en un minimum de cinq lignes.

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ devine. TON ÂGE Ҩ compte. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ tu dois la connaître. PERSONNAGE Ҩ à ton avis. TON AVIS SUR PI Ҩ lis dans ma tête. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ par malheur. CONNEXION Ҩ jamais, of course. UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ lèche mes pieds.

"UNE CITATION ICI"

OUBLIETTES. C’était un souffle qui avait brisé le silence ; fracassé l’instant en une multitude de souvenirs dont les éclats faisaient brûler les yeux de la jeune sorcière. Baguette levée, dans sa main tremblante, il n’y avait qu’une détermination de fer, glaciale, impartiale qui bourdonnait dans sa tête, descendant le long de son bras dont chaque parcelle était crispée. Si douloureusement, si violemment, et seule la moiteur de ses mains la trahissait. C’était l’histoire de sa vie, les événements tout destinés qui l’avaient pourchassée depuis des années déjà, qui la rattrapaient enfin, nimbant d’un voile sombre les jours passés dont elle gardait des images trop nettes. Trop prenantes, tandis que d’un sort, elle les avait délités dans l’oubli. Pour elle, pour ses parents, pour Harry, cette cause stupide et viscérale à la fois, un instinct de survie, un besoin, un devoir.

« Vous n’auriez pas vu un crapaud ? Un garçon nommé Neville a perdu le sien. » Une phrase bénigne, qui avait pourtant tout commencé ; un gamin à lunettes, un rouquin qu’elle n’avait que trop dédaigné au premier coup d’œil… et un enchaînement de causes et de conséquences dont chaque sinueux travers lui échappait, bien trop souvent. Elle qui détestait ça ; c’était tout un paradoxe qui se dressait sur le chemin de sa vie à présent. Et elle l’avait senti venir, dans ses instincts, à chaque nouvel événement, chaque nouvelle mésaventure qui tordait ses boyaux dans des stress incontrôlables. L’un comme l’autre, à chaque nouvelle journée, chaque nouvelle année, ils avaient sans cesse menacé de disparaître, de lui échapper et faire tomber les apparences dans lesquelles, enfants, ils s’étaient plus à se croire en sécurité. Et puis Cedric était mort, scellant l’existence de tous d’un alliage d’encres noires ; le chaos était tombé. Diggory, Sirius… et puis Dumbledore. Tout le Ministère, l’ombre avait grandi, gagné en puissance, elle avait tout avalé ; ces illusions dans lesquelles elle avait découvert sa nouvelle nature. Sa véritable appartenance, celle vers laquelle elle s’était tournée, sans réfléchir, peut-être bien. Ou au contraire, en y ayant tristement sans cesse pensé, pesant le pour et le contre avec toute la gravité des circonstances. Il n’y avait rien eu d’autre à faire, elle le savait, elle l’avait senti à l’instant même où le choix s’était fait

« Tu comptes pas partir tout seul quand même ? On vient avec toi. » C’était la fin de Poudlard, et face à la grande tombe blanche du directeur de la grande école, tout avait été d’une logique limpide, comme un enchaînement de situations chaotiques défilant sous ses yeux. Sous les yeux de Harry également, et peut-être bien sous ceux de Ron, alors qu’à l’unisson d’une même voix, ils avaient pris, l’un comme l’autre, leur décision. C’était leur devoir, depuis sept longues années déjà, un sempiternel choix à faire, qui avait été jusque-là si facile, baigné d’une certaine aisance, d’une immaturité folle. Qui l’avait subitement quittée, désarçonnée le jour où elle avait abandonné sa famille au profit d’une autre, nourrissant bêtement le fol espoir qu’un jour, les choses pourraient être différentes. Harry avait besoin d’elle ; d’eux, avec Ron. Tous les trois, ils en étaient capables, et cette pensée elle la nourrissait à chaque journée qui passait, à chaque nouvelle qui venait vriller ses tympans, chaque once de noirceur qui gagnait le monde. C’était sans espoir parfois, souvent même, dans l’indicible de leurs lourds silences. Elle y croyait pourtant. Tout autant qu'à beaucoup d'autres choses stupides. Tout autant qu'elle avait cru les paroles de sa mère lui promettant l'avenir brillant d'une jeune fille brillante, fière et droite. C'était ainsi ; un doux rêve duquel elle aimait se repaitre.
Un craquement indiscret la poussa à abandonner ses rêveries ; ce qu’elle fit sans la moindre difficulté, sens en éveil, instincts piqués au vif par la brusquerie du silence rompu. C’était ainsi qu’était faite sa vie à présent, faite de méfiances constantes, de nuits dans la forêt, d’enchantements soigneusement murmurés dans l’épaisseur de la cime des arbres pour se rendre invisible à des vues indiscrètes, disparaître là où le monde entier semblait la chercher. Les chercher. Harry et elle. Alors que son regard sombre brillait aux quelques lueurs d’une braise mourante, l’amère pensée qui lui vint lui crispa la gorge. Ron était parti. Depuis quelques jours… d’interminables jours. Trop longtemps. Et il n’y avait que la rancœur qu’elle parvenait à distinguer dans le flot indicible des pensées qui étaient siennes. Il fallait continuer malgré tout. Pour Harry. Pour ceux qui espéraient encore. A tâtons, elle trouva sa baguette, autour de laquelle ses doigts se resserrèrent discrètement, comme un rempart qui l’empêchait de sombrer dans le gouffre glacial que la réalité avait ouvert juste sous ses pieds. Les échappées à la réalité étaient bien rares, entrecoupées de risques toujours plus grands, de traques toujours plus dangereuses. Si ses parents l’avaient vue, si elle avait su. Elle ne voulait pas croire qu’elle aurait agi différemment, au combien elle se trouvait au côté d’êtres bien plus braves qu’elle ne soupçonnait l’être. Foulant les feuilles mortes de ses pieds, respiration ralentie par toute la concentration qu’elle mettait à se faire discrète, son regard scruta le silence de la forêt endormie. Personne ne passait par ici, elle le savait, et pourtant chaque frisson de vent entre les branches ne faisait que pousser plus encore une paranoïa grandissante. Il n’y avait pas de répit, pas de repos. Juste quelques errances. Loin, si loin de Poudlard.