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 ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeJeu 13 Sep - 18:21


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

Cette soirée était comme un court instant de liberté dans leurs vies alors que ces derniers temps ils semblaient complètement enfermés. Entre les murs du château, dans leurs propres vies où ils n’avaient pas le droit d’agir comme bon leur semblaient, comme ils le faisaient durant les années précédentes. Aujourd’hui, ils méritaient bien un instant à l’abris des regards, isolés dans un endroit regorgeant de beauté et de magie. Un moment rien qu’à eu où personne ne pourrait venir les juger, personne ne pouvait les séparer pour une stupide histoire de sang, personne ne pouvait se glisser entre eux deux. Ils pouvaient pleinement profiter de leur histoire, même si ce n’était que pendant un court instant et que dès le lendemain, ils devraient se tenir à distance l’un de l’autre. Si elle avait tenu au cours de la journée, c’était sans doute qu’elle l’avait vu le matin même et qu’elle savait qu’elle le verrait le soir. Le lendemain, ça allait être différent, elle risquait de devenir folle à force de devoir rester loin de lui, lutter contre ses envies de l’embrasser, de passer un instant lovée dans ses bras ou tout simplement de lui parler. Il allait être difficile de rester loin de lui durant les prochains jours, maintenant qu’ils étaient de nouveau ensemble, officieusement certes, mais ensemble quand même, elle aurait bien du mal à ne pas aller vers lui. Devoir se cacher pour continuer cette relation, c’était de la folie à ses yeux, mais elle n’avait pas forcément envie de se mettre son mangemort de père à dos. Dans le meilleur des cas, elle aimerait finir cette année scolaire sans s’attirer trop de problèmes. Faire profil bas c’était la meilleure chose à faire ces dernier temps, tout le monde le faisait, au moins dans les couloirs de l’école, mais dans la salle sur demande, c’était bien différent, ils étaient libre de dire ce qu’ils voulaient haut et fort sans avoir les mangemorts sur le dos. Maintenant, dans cette salle de bain, ils étaient aussi libre d’agir comme il le souhaitait et elle comptait bien en profiter. Elle s’était spécialement préparée pour l’occasion même si elle jugeait qu’elle aurait pu faire mieux, Joshua lui, il avait fait un effort vestimentaire au moins, en plus, il lui avait offert un bouquet de fleur. Ce dernier n’était pas très en forme, mais l’intention y était et c’était de loin ce qui importait le plus. Un vase, de l’eau et un sort pour les remettre en forme et voilà qu’elles étaient redevenue plus pu moins resplendissantes. Elle n’avait pas été franchement sûre d’y arriver mais qui ne tente rien n’a rien et finalement c’était assez réussi. Seulement, elle avait réussit à se piquer avec l’une des épines présentes sur les roses. Petite blessure insignifiante pour laquelle Joshua semblait s’en vouloir, pourtant ce n’était pas de sa faute. C’était une erreur d’inattention de la part de Hester. Le genre d’erreur qu’elle faisait souvent comme bien des gens. Joshua n’avait pas à s’en vouloir à chaque fois qu’elle faisait ce genre de petite boulette, sinon, il n’avait pas fini de s’en vouloir, et puis ça n’allait pas la tuer, fort heureusement. Elle s’en remettrait. Elle n’était pas une poupée de porcelaine qui risquait de se briser au moindre bobo. elle aimait le côté protecteur de Joshua, après tout, n’importe quelle femme aurait aimé avoir un homme attentionné à ses côtés, cela dit, elle ne voulait pas qu’il se reproche ne n’avoir su prévoir ce petit incident. Elle avait trouvé un moyen de lui faire comprendre qu’il n’y était pour rien grâce à des histoires de familles un peu stupides qu’il avait fini par admettre, ne cherchant pas à avoir le dernier mot, pour le plus grand plaisir de la jeune femme. Après tout, s’il y avait bien quelque chose à savoir sur la jeune Serdaigle, c’était qu’avoir le dernier mot était pour elle une chose très importante. Têtue comme pas deux, elle aimait qu’on admette qu’elle avait raison, quand on la contredisait ça avait tendance à l’agacer. Elle était comme ça, particulièrement chiante d’après certains. Avis sans aucun doute non partagé par Joshua qui avait tendance à la voir - à tord - comme la femme parfaite. Elle avait bien des défauts malheureusement pour lui.

Finalement, elle avait joué la comédie pour qu’il s’occupe d’elle, un peu comme une gamine exigeante qui aurait demandé à ce qu’on prenne soin d’elle pour une blessure imaginaire. Il n’y avait rien, juste un point de sang insignifiant, elle aurait parfaitement pu laisser son doigt comme ça, le lendemain, elle n’aurait plus rien ressenti. C’était une blessure miniature. Sûre qu’elle connaitrait bien pire au cours de l’année. il lui suffisait de se souvenir des heures de retenues avec le professeur Ombrage pour savoir que cette petite piqûre était insignifiante. Suffisamment insignifiante pour qu’elle puisse garder son doigt attaché à sa main contrairement à ce que disait Joshua. Évidemment ce n’était qu’une blague, tout comme le fait que ce doigt était ce qu’il préférait chez elle et tout comme le fait qu’elle pourrait soudainement être jalouse de ce doigt. Non, elle n’était pas assez folle pour ça. Finalement, son doigt était toujours là, complètement guéri et soulagé de toute douleur par un bisou magique, comme le faisait souvent son père. Voilà qu’ils parlaient d’avenir maintenant. Rêvant d’un monde meilleur où ils pourraient être ensemble au grand jour et fonder une famille. Ils étaient peut-être trop jeunes pour faire des plans sur la comète, mais ça n’avait pas d’importance, de toute façon, la guerre était en train de leur voler leur jeunesse peu à peu, les condamnant à grandir plus vite que prévu, gagner en maturité pour survire à cet enfer. Un jour ça se terminerait et ce jour, ils pourraient vivres ces rêves qu’ils se racontaient en cet instant, y croire était un bon moyen de s’accrocher pour continuer. « Je te fais confiance alors, je n’espère pas, j’admet qu’on aura une famille parfaite et un avenir parfait. » Elle lui adressa un sourire des plus sincère. Elle lui avait déjà fait part de ses doutes le matin même et ils étaient toujours là, quelque part en elle, c’était certain, seulement, être là avec Joshua, ça suffisait à les balayer, au moins momentanément. Ils reviendraient dès qu’il l’aurait laissée pour se rendre dans la salle commune des gryffondor, dès qu’elle serait livrée à elle-même sans même savoir quand est-ce qu’elle pourra enfin le retrouver à nouveau. La distance que cette guerre plaçait entre eux était un peu comme une force vouée à les séparer pour de bon, rendant peu à peu leur avenir incertain dès lors qu’ils étaient loin l’un de l’autre. Pour l’instant, elle pouvait encore espérer. Espérer l’épouser et mettre au monde ses enfants, mais aussi espérer avoir la belle carrière de journaliste dont elle avait toujours rêvé. Mieux que Rita Skeeter c’était sûr. Après de là à dire qu’elle n’était pas folle ce n’était pas sûr. Elle n’état pas timbrée comme Skeeter, c’était un fait, mais elle avait quand même une part de folie et Joshua n’avait pas vraiment besoin de preuve pour l’admettre, contrairement à ce qu’il sous entendait. « Je te le prouverais alors. » Ça ne devrait pas être bien compliqué, et puis elle le lui avait déjà prouvé au cours des années précédentes. Elle n’était pas toujours sérieuse, pas toujours le nez collé dans les bouquins, elle était le genre de personne un peu timbrée qui partait facilement dans des délires bizarre, qui piquait des crises innocence quand elle perdait dans un jeu et qui perdait bien des années d’âge mental quand la neige se mettait à tomber. Elle n’était pas toujours sérieuse, heureusement.

Une fois descendu de la commode il n’hésita pas à la complimenter à nouveau. Encore et toujours des compliments. Elle n’allait pas râler, après tout ça faisait toujours plaisir, ceci dit, il avait sans aucun doute tendance à en faire un peu trop et elle ne partageait pas forcément son avis, après tout, l’uniforme de l’école ne lui allait pas mieux qu’à une autre. « Je pari toujours quand je suis sûre de moi. Ça parait pas comme ça, mais j’ai gagné bien des paris dans ma vie. » Elle était suffisamment maline pour savoir quand parier et quand laisser tomber, quoi que trop têtue pour vraiment laisser tomber. Elle était du genre à relever les défis, n’aimant pas laisser sous entendre aux autres qu’elle était une dégonflée. au cours de sa scolarité elle avait fait bien des conneries pour des paris, il ne fallait pas croire qu’elle était si innocente qu’elle pouvait en avoir l’air. Finalement, elle reprit dans sa lancée, ressortant ce pseudo compliment qu’il lui avait adressé lors du bal de noël quelques années plus tôt. Elle n’avait aucun mal à ce souvenir de cette soirée. C’était cette soirée qui les avait réunis alors jamais elle ne pourrait l’oublier. « C’est ça ouais. Tellement bizarre que tu m’as embrassée sans te soucier de mon gros nase de cavalier. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Heureusement qu’il l’avait embrassée. Ça aurait presque été de la torture de passer toute cette soirée avec le cavalier qu’elle s’était trouvée à la dernière minute. Et puis s’il ne l’avait pas embrassé ce soir là, si ça se trouve ils ne seraient aujourd’hui que des amis, comme ils n’étaient avant ce bal, quoi qu’au fond, elle était tombée amoureuse de lui bien avant qu’il ne l’embrasse. Elle avait juste eu trop de fierté pour l’admettre. « Tu es plus que doué pour les compliments et tu en fais tellement naturellement que de toute évidence, tu ne t’en rends pas compte. Tu m’en fais bien plus que je n’en mérite. » Il fallait bien l’avouer, il n’arrêtait pas de la complimenter dès qu’il en avait l’occasion, alors elle n’avait pas du tout l’impression qu’il ne lui en faisait pas assez, bien au contraire. Un jour, elle finirait par se croire parfaite à force qu’il la complimente. Quoi que son propre égo n’était pas encore assez surdimensionné pour qu’elle finisse par vraiment le penser. Finalement, il l’embrassa à nouveau, un baiser de plus pour la soirée, elle n’avait pas l’intention de s’en lasser, après tout, il fallait bien en profiter puisque bientôt ils n’auraient plus l’occasion d’échanger le moindre baiser. Cette soirée c’était la leur alors il fallait qu’ils en profite un maximum. Pourtant, elle s’écarta de lui pour s’avancer vers l’immense baignoire au centre de la pièce, ouvrant quelques robinets pour laisser l’eau s’écouler pour remplir rapidement la baignoire. Joshua l’avait rejoins au bord de la baignoire, détachant son chemisier avant de le laisser tomber au sol, la laissant en soutien-gorge, légèrement gênée. Pourtant, elle laissa vite sa gène de côté pour plonger son regard dans le sien, le temps de se débarrasser de sa cravate et de sa chemise puis, de lui dire qu’elle l’aimait, avec la plus grande sincérité du monde. Il lui répondit qu’il l’aimait aussi, simple phrase qui fit battre son cœur avec plus d’intensité, laissant naitre en elle une douce chaleur alors qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle le lui répéta, soulignant le fait qu’il devait vraiment s’en souvenir, avant de le pousser à l’eau. Il avait voulu qu’elle lui montre sa folie, là il était servit, il ressortit la tête de l’eau, repoussant quelques mèches de cheveux avant de lui lancer un regard accusateur au quel elle répondit par une mine angélique, digne d’une fille complètement innocente. Malheureusement pour elle, il n’en resta pas là l’attrapant par la cheville pour la faire tomber à l’eau. « Naaaan ! » Crie désespéré bientôt étouffé par l’eau dans laquelle elle chuta. La voilà dans l’eau à son tour. Elle sortir rapidement la tête de l’eau remplaçant plus ou moins ses cheveux qui avaient perdus leurs ondulations qu’elle avait mit du temps à faire. « C’est pas juste ça. » Elle pris un air boudeur vote trahis par le sourire sur ses lèvres. Puis elle imita son geste, se débarrassant de sa jupe pour le poser au bord de la baignoire, restant simplement en sous-vêtements dans l’eau. Elle se rapprocha du jeune homme, plaçant ses mains sur ses épaules, se collant contre son corps et fixant à nouveau son regard, son sourire toujours dessiné sur ses lèvres. « Tu sais que tu es un vilain garçon ? » Elle déposa un baiser sur ses lèvres avant de reprendre. « Tu as plutôt intérêt à donner du tiens pour te faire pardonner maintenant. » Elle lui souris encore. Elle ne lui en voulait absolument pas, encore une fois, elle jouait la comédie, après tout, elle l’avait bien mérité c’était elle qui avait commencé. Elle fini par enfouir son visage dans le creux de son coup, l’étreignant avec force, collée contre son corps. Douce étreinte dont elle ne voulait plus se défaire et pourtant, plus les minutes passée puis elle savait au plus profond d’elle-même qu’ils ne pourraient pas passer la nuit entière dans cette pièce.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeDim 16 Sep - 22:27

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 983554186703001346507731
Le début d’année a été particulièrement difficile et déchirant. Impossible de me conduire avec Hester comme je l’ai fait durant les années précédentes. Avec Papa Panderman présent dans le château, cela aurait relevé du suicide que de continuer à nous afficher en temps que couple aux yeux de tous. Pas que mon père l’aurait forcément détesté en tant que personne, non puisque la blonde est une jeune femme formidable et je me demande même parfois si elle n’a pas été bien au-delà des limites de la perfection, mais son statut de sang l’aurait très certainement dérangé. Car contrairement à moi, il porte une très grande attention sur la généalogie des sangs et sur toutes ces bêtises. Il passerait complètement au dessus du fait que la jeune femme est une personne formidable, pour tout de suite mettre le doigt sur le fait qu’elle est une sang-mêlée. Et seul Dieu sait ce qu’il serait capable de lui faire par la suite. Je secoue la tête pour chasser cette pensée plus que négative, de mon esprit. Pour l’instant, dans cette salle de bain fermée au reste du monde, nous avons plus de deux mois à rattraper et une dispute à effacer de nos pensées. Exercice éreintant ? Je ne pense pas, non. Car rien ne pourrait me faire plus plaisir que de passer du temps avec Hester, rien que tous les deux. A vrai dire, la journée a été bien plus difficile à passer loin d’elle maintenant que je sais qu’elle ne me hait pas, contrairement à ce que je pensais en ce début de matinée. Plus rien d’autre ne m’intéressait que cette soirée que nous avions l’intention de passer ensemble, je souhaitais que le temps se déroule à toute vitesse pour pouvoir y arriver plus vite et comme d’évidence, je n’avais réussi qu’à trouver les secondes encore plus longues qu’à l’accoutumée. Mais maintenant que je suis proche d’elle, que nous sommes seuls dans cette pièce, je ne regrette pas cette longue journée d’attente. Il ne fait aucun doute que la blonde est la femme idéale, la preuve en est que je ne peux plus me passer d’elle. Elle est ma drogue, comme le diraient certainement certains s’ils étaient au courant de notre relation. Ainsi, pour cette soirée si spéciale, la jeune femme a fait de nombreux efforts qui ont du lui prendre un temps fou. Rien que ses cheveux ondulés, la changeant de d’habitude et faisant ressortir une beauté qui a trop tendance à passer inaperçue aux yeux des autres élèves de Poudlard, sont un petit miracle à eux seuls. Et puis, il y a son maquillage et ses ongles élégamment manucurés. A côté d’elle, je fais presque pitié, dans mon costard froissé et avec mes roses qui semblent avoir fait la guerre. Je me sens un peu gêné quand je lui tends, mais elle m’affirme qu’elles sont magnifiques avant de s’appliquer à les remettre en état. Je me sens plus qu’imbécile tandis que je la regarde faire en silence. Cela aurait dût être à moi d’y penser, à moi avant de les lui donner. C’est ridicule, je suis un sorcier qui ne pense jamais à utiliser sa tête, sa baguette et ses sortilèges. Pitoyable vraiment. Et maintenant, je comprends mieux que l’on ne me juge pas comme étant le digne fils de mon père, qui lui, ne jurait que par la magie. A une époque, il était même devenu un vrai pacha, ne se levant même plus du canapé pour faire les choses, à moins que nous recevions de la visite. Entre temps, il s’est corrigé, un peu, mais il n’hésite toujours pas à utiliser la magie même lorsque cela n’est pas nécessaire. Il sort toujours sa baguette à tout bout-de-champ, comme une revendication du fait qu’il soit un sorcier à chaque fois, ce qui m’agace terriblement. Chassant Papa Panderman de mes pensées, je focalise de nouveau toute mon attention sur la blonde. Je la regarde placer les roses dans un vase qu’elle a trouvé dans le coin, se piquant au passage. Mon cœur se sert tandis qu’elle lâche un hoquet de surprise. Je me sens terriblement coupable, c’est moi qui lui ai offert les fleurs, moi aussi qui n’en ai pas retiré les épines lorsque j’avais le sécateur sous la main. Je me mords la lèvre inférieure à sang tandis que j’observe la perle de sang au bout de son index. Elle doit d’ailleurs remarquer assez facilement le sentiment de culpabilité qui m’habite, puisqu’elle me rassure aussitôt, trouvant des excuses invraisemblables qu’elle prétend être des secrets de famille. Le genre de chose que l’on se passe de parent à enfant depuis des générations. Quelque chose de fascinant qui n’aura jamais lieu dans la famille Panderman, puisque chez moi, la seule chose que l’on se passe, c’est la fierté du sang, ainsi que quelques objets faits d’or ou d’argent, mais qui à côté de la fierté de l’arbre généalogique, ne vaut pas grand-chose. En tout cas, je ne sais pas si la famille de la blonde dit vrai à propos des fleurs, mais dans le doute, je ne cherche pas à la contredire. Ainsi, je hausse les épaules en guise d’approbation, ce qui arrache un nouveau sourire à Hester. Elle aime avoir le dernier mot, ce qui n’est pas réellement quelque chose de nouveau, mais c’est quelque chose que je remarque avec amusement à chaque fois. Cela me fait plaisir de la conforter dans ses moments d’envie de suprématie. Après tout, j’aime lui faire plaisir, même si cela m’amène bien souvent à empiéter sur mon amour-propre.

Elle se sert alors de sa coupure au doigt comme prétexte pour que je m’occupe d’elle. Pas qu’elle ai besoin de se faire mal pour que je prenne le temps de prendre soin d’elle, mais il parait qu’il y a des fois où toutes les excuses sont bonnes à prendre pour obtenir ce que l’on souhaite. Et la serdaigle vient de me prouver que c’est quelque chose de tout à fait vrai. Peu importe, j’entre dans son jeu sans protester, ce qui m’amuse réellement. Après tout, elle a raison, la blessure n’est pas encore trop grave et elle ne risque pas d’en mourir. Si je reste aussi tendu face à elle, je risque fort de gâcher toute la soirée alors que nous risquons de ne plus pouvoir en avoir une semblable avant bien longtemps. Aussi, je décide de me détendre un peu et je m’approche d’elle pour me saisir de son doigt et l’examiner un peu, avant de la porter jusqu’à une commode non loin où je la laisse s’asseoir. Me remettant à scruter son index, je lui dis d’un air faussement peiné qu’il va falloir le couper, prétextant une hémorragie. Une blague, rien de plus, comme l’a sûrement déjà deviné la jeune femme. Comme le fait qu’elle a dû deviner que son doigt n’est pas la partie de son corps que je préfère, au même titre que j’ai compris qu’elle ne peut réellement être jalouse de son doigt. Heureusement, sinon je pourrais croire à juste titre qu’elle est complètement tarée, ce qui bien sûr, n’est pas le cas. Alors que j’embrasse son doigt pour finir de soigner son entaille, la blonde se remet à me comparer à son père, comme elle l’a déjà fait ce matin même. Forcément, je prends ça comme un compliment, surtout lorsqu’elle me dit que par conséquent, je serais un mari et un père parfait. Pour moi, Papa Steadworthy est la représentation du père parfait, bien loin de la représentation Panderman de la chose. Protecteur et attentionné, je vois mal le père de la jeune femme l’abandonner sur le quai de la gare de King’s Cross pour des raisons absurdes. Non, son père est un type bien. Membre de l’ordre du phénix, il protège les innocents là où le miens essaye juste de les tuer. A première vue, nos familles sont carrément incompatibles, sauf que nous sommes là entre les deux – Hester et moi –, à nous prendre en pleine figure les coups qui résultent de notre amour qui ne devrait pas exister. Ce n’est pas ce qui nous empêche de nous faire des plans d’avenir cependant. Peut-être que nous sommes trop jeunes pour penser à tout cela, à part pour l’orientation professionnelle que nous aurons de toute manière besoin de choisir en fin d’année scolaire, il parait bizarre de parler d’enfants alors que nous sommes nous-mêmes encore considérés comme des adolescents par beaucoup. Mais peut-on réellement encore nous compter comme des adolescents ? Avec la guerre qui nous fait prendre de la maturité beaucoup plus rapidement que prévu, je ne le pense pas. « Je te fais confiance alors, je n’espère pas, j’admet qu’on aura une famille parfaite et un avenir parfait. » Elle m’adresse alors un sourire sincère auquel je répond. Je suis heureux de la voir comme ça, alors que ce matin même, elle en était encore à douter beaucoup plus ardemment de ces convictions que j’avais. Et je dois reconnaître qu’il est honorable de sa part de m’accorder une confiance aveugle. Après tout, malgré nos retrouvailles de ce matin, on ne peut pas dire que la douleur que je lui ai fais subir en début d’année se soit retrouvée balayer instantanément. C’est impossible. Moi-même, cela me laisse encore une plaie béante en plein milieu du cœur. Plaie que j’ai moi-même ouverte – avec la très charmante aide de mon père –, alors je n’ose imaginer l’état dans lequel se trouve Hester au plus profond d’elle-même. Elle ne laisse transparaitre aucune douleur, elle est bien plus forte que moi. « Merci de me faire confiance. » je lui souffle avant de me mettre à caresser tendrement sa joue, plus amoureux que jamais. C’est tellement bon d’enfin la retrouver, de l’avoir ici pour moi tout seul. La savoir à mes côtés, c’était quelque chose qui m’avait terriblement manqué depuis plus de deux mois. En fait, elle m’avait atrocement manqué tout court. Rien que l’idée de l’imaginer encore une fois loin de moi, de devoir encore une fois faire semblant de la détester – chose pour laquelle je ne tiens absolument pas la route –, c’est insupportable. «  Tu verras, tu ne seras pas déçue. » Avec ces paroles, je me tire moi-même de mes pensées, me faisant retourner les pieds sur terre. Il faut que je prenne pleinement confiance de l’incroyable moment que je suis en train de passer, bien que pour l’instant j’ai plus l’impression de me trouver dans un rêve qu’autre chose. Car il est bien connu qu’il n’y a qu’en rêve que la femme parfaite existe et c’est dans les rêves les plus fous seulement qu’on peut s’imaginer qu’elle nous aime. Aussi, il me semble évident que je suis en train de vivre un rêve éveillé, puisqu’il ne fait aucun doute que la blonde est la femme parfaite. Et ce, même si elle prétexte une folie que seule elle semble capable de percevoir. Enfin, je ne dis pas ça pour dire qu’elle est toujours sérieuse non plus, loin de là, elle sait s’amuser aussi et elle l’a déjà pas mal montré. Mais nous étions en train de parler de la folie de Rita Skeeter et on ne peut pas dire que les deux femmes sont comparables. Non, car la serdaigle n’est pas une vieille peste aigrie, loin de là même. « Je te le prouverais alors. » Elle affiche un sourire narquois auquel je réponds par un léger rire, avant de lui donner une petite tape sur la joue à l’aide de mon index, d’une façon taquine. Après quoi, je descends de la commode sur laquelle je suis ici pour me tenir debout face à elle. « J’attends de voir ça. » je lui réponds avec une moue aussi narquoise que la sienne, avant de lui tendre les bras pour qu’elle puisse descendre.

Elle descend de la commode en s’appuyant sur mes épaules, tout en grommelant qu’elle aurait dû faire un effort vestimentaire. Je m’empresse de lui dire que l’uniforme lui va très bien mais elle ne semble pas partager mon avis. Pire, elle semble penser tout à fait autre chose. D’accord, il est vrai que comme elle le dit, ses propres robes lui vont très bien, mais de là à dire qu’elle est affreuse en uniforme, il y a un fossé énorme. Elle me soutient tout de même être prête à parier que l’une de ses robes lui va mieux que l’uniforme. Ce n’est pas quelque chose dont je doute, mais ce qui m’étonne plus, c’est qu’elle soit prête à parier. Je ne l’avais jamais vu comme une parieuse accomplie et je dois avouer que cela me fait un léger choc, même si cela m’amuse également un peu. Après tout, la blonde est une grande vie et n’a pas besoin de moi pour savoir comment gérer sa vie. Si elle a envie de parier, c’est son droit et je n’ai rien à dire. « Je pari toujours quand je suis sûre de moi. Ça parait pas comme ça, mais j’ai gagné bien des paris dans ma vie. » Je laisse s’échapper un léger rire. Pas que je me moque d’elle, non, mais plus des gens qui ont osé parier contre elle. Il est bien connue qu’Hester est une jeune femme très maligne, avec un esprit d’observation particulièrement développé. Et si elle se lance dans un pari, il ne fait aucun doute que c’est parce qu’elle est sûre de le remporter. Il ne suffit que de la connaitre un minimum pour s’en douter. Moi-même qui n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse faire un pari, j’en suis dès à présent persuadé qu’elle ne fait pas les choses à la légère. Après tout, elle déteste qu’on la contredise ou perdre quelque chose, aussi est-il évident qu’il faut se méfier lorsqu’elle entre dans un jeu où seul celui qui détiendra la vérité ou qui sera assez courageux pour relever le défi, pourra gagner. « Ah ouais ? J’aimerais bien savoir lesquels. » Je lui adresse un sourire en coin avant qu’elle ne reparte dans sa lancée, carrément instoppable. Comme toujours, elle aime avoir le dernier mot même quand celui-ci lui a déjà été accordé. Encore une caractéristique amusante chez elle, de laquelle je ne me lasse pas et dont je ne me lasserais sans doute jamais. Ainsi, elle me ressort le pseudo-compliment que je lui ai adressé le soir du bal de noël, il y a trois ans de cela, alors que notre amitié passait peu à peu au stade supérieur. Cela me fait plaisir qu’elle se souvienne de ce moment que nous avons passé ensemble, qui pour moi est inoubliable, juste le début de notre relation amoureuse quoi. Le seul dommage, c’est qu’elle ait retenu mes phrases mots pour mots, en particulier celle-ci, qui n’est pas la plus brillante que j’ai put lui sortir. Aussi, je trouve une excuse particulièrement débile pour contrecarrer son commentaire. Sauf qu’à ce jeu là, elle est bien plus forte que moi. « C’est ça ouais. Tellement bizarre que tu m’as embrassée sans te soucier de mon gros nase de cavalier. » Elle m’adresse un sourire auquel je réponds, avant de baisser la tête vers mes pieds. Plaçant mes mains derrière mon dos, je commence à me dandiner d’un pied sur l’autre, comme un enfant honteux d’avoir fait une bêtise. D’accord, j’ai très certainement l’air ridicule, mais que voulez-vous, ce n’est pas de ma faute, je ne suis pas aussi doué que la jeune femme pour jouer la comédie. « Il y a des pulsions auxquelles on ne peut résister. » je lui réponds en relevant la tête, prenant un regard de martyr. Un peu un dans le même genre que celui que prenait parfois Pattenrond, le chat de Granger lorsqu’il faisait le tour des gryffondors présents dans la salle commune pour essayer d’avoir à manger. Ce genre de regard horrible que vous donne envie de céder instantanément. Après, pas sûr que l’effet soit réussi, surtout sur moi. Dire que même ce gros chat roux a plus de talent que moi pour jouer la comédie, ça me dégoute. « Pourquoi ? Tu regrettes de m’avoir laisser faire ? » Je fronce légèrement les sourcils tandis que je lui pose cette question. Bien sûr, je ne suis pas énervé contre elle, j’essaye juste d’en donner l’impression. Mais le sourire qui s’étire bien vite sur mon visage, laisse se détendre mes traits. Il m’est impossible de lui faire la tête bien longtemps, même si cela est pour de faux et surtout le jour de nos retrouvailles. Je suis en fait un être faible… Ou presque. En tout cas, j’espère bien qu’elle ne regrette pas de m’avoir laissé faire. Disons juste que cela mettrait bien en péril notre soirée si c’était le cas. « Tu es plus que doué pour les compliments et tu en fais tellement naturellement que de toute évidence, tu ne t’en rends pas compte. Tu m’en fais bien plus que je n’en mérite. » Je ris légèrement, peu convaincu par ce qu’elle vient de me dire. Elle peut prétendre ce qu’elle veut, je trouverais toujours que je lui fais trop peu de compliments par rapport à combien elle en mérite. Après tout, on ne complimente jamais assez la femme parfaite, puisqu’elle est justement trop parfaite pour que l’on arrive à placer de véritables mots dessus. Par conséquent, il est impossible de trop la complimenter, puisque l’on ne pourra jamais placer nos vrais impressions dessus. Ce qu’il fallait démontrer. « Qui te dit que je ne me force pas ? » je lui demande pour la taquiner, tout en lui adressant un sourire. Bien sûr, je n’ai aucun besoin de me forcer pour la complimenter, le tout vient assez naturellement. Je n’ai pas besoin de réfléchir pour lui trouver des qualités et des choses à complimenter. C’est l’avantage avec elle, je l’aime tellement et j’ai une telle pensée positive sur elle, qui ne m’est pas dur de la complimenter sans arrêt. Si l’on me demandait de louer les mérites de mon père en revanche, se serait une autre paire de manches. « Non, je ris. Bien sûr. » Je lui adresse alors un grand sourire, avant de venir me frotter la tempe d’un air gêné. Je ne peux pas me limiter au fait de lui dire ça, c’est impossible à vrai dire, ce serait la conforter dans l’idée que je lui fais trop de compliments alors que c’est totalement faux. Aussi, au bout d’un moment, je relève la tête, me mordillant légèrement la lèvre inférieure. « Mais surtout, rappelle toi que je ne t’en ferais jamais assez, d’accord ? » Je l’embrasse alors sur ses lèvres. Un baiser de plus pour certains, un à part entière et se distinguant totalement des autres pour moi.

Elle s’éloigne pour aller allumer quelques robinets et je la regarde faire patiemment, relevant au passage qu’elle doit être pas mal habituée de cette salle de bain pour choisir en deux temps trois mouvements quels robinets ouvrir parmi la centaine présente. Elle se retourne vers moi pour me faire signe de la rejoindre, ce que je ne me fais pas prier pour faire, bien évidemment. Arrivé près d’elle, je me mets à déboutonner son chemisier avant de le laisser tomber au sol. Je la contemple alors que le haut de son cœur est simplement vêtu de son soutien-gorge. Mais cela semble provoquer une légère gêne chez elle, aussi je détourne rapidement le regard. Elle se rapproche elle-même un peu plus de moi pour venir finir de dénouer ma cravate et se mettre à enlever ma chemise, passant ses mains sur mon torse par la même occasion, m’arrachant un frémissement. Pendant tout le temps qu’elle passe à déboutonner ma chemise, elle laisse son regard plongé dans le miens et je me laisse envouter par ses yeux bleu-vert. Elle me dit alors qu’elle m’aime et je lui souris, lui répondant que moi aussi. Elle me le répète alors, me disant de m’en souvenir avant de me pousser dans l’eau. Je tombe en faisant un placage et lorsque je reviens en surface, je m’ébroue un peu avant d’écarter les mèches de cheveux collées à mon visage pour pouvoir adresser un regard faussement accusateur à la blonde. Elle adopte alors un air angélique et innocent qui m’arrache un sourire, ce qui ne m’empêche pas pour venir jusqu’à elle pour la tirer par la cheville jusque dans la baignoire. « Naaaan ! » crie-t-elle dans sa chute. Lorsqu’elle ressort la tête de l’eau, ses cheveux sont trempés et j'aurais été bien incapable de dire qu'elle avait fait un effort pour ce soir, si je ne l'avais pas vu quelques instants plus tôt avec ses cheveux ondulés. Je la fixe durant un instant avec un regard amusé, avant de hausser les épaules dans une attitude je-m'en-foutiste qui ne me colle pas du tout à la peau en temps normal. Encore une fois, je tente de jouer un rôle, comme elle le fait elle même depuis que nous nous sommes retrouvés. En fait, on ne peut pas vraiment dire que nous jouons réellement un rôle, puisque cela voudrait dire que nous n'avons pas été nous-même pendant un seul instant depuis le début de la soirée. De toute évidence, nous sommes juste deux grands gamins, quoi que l'on puisse prétendre sur la guerre et la maturité qu'elle est censée nous apporter. « Oups, trop tard. » je lui dis en adoptant un air faussement embarassé. Dans un effort désespéré, elle tente de remettre ses cheveux en place, ce qui est plutôt risible maintenant qu'ils sont mouillés et qu'ils lui collent au visage. Moi, cela m'attendri plus qu'autre chose. Même dans l'eau et trempée jusqu'aux os, elle tente de faire un effort là où encore une fois, je n'en fais aucun. Je lui lance un regard admiratif tandis que je le adresse un immense sourire de gamin épanoui et heureux. « C'est pas juste ça. » Elle prend un air boudeur et je fais de même, comme un vrai gamin toujours. Je croise mes bras sur mon torse, avant de baisser la tête, l'air renfrogné. J'ai pourtant conscience d'être un bien piètre acteur puisque je n'arrive pas à me défaire du sourire qui reste coller sur mes lèvres, tandis que je joue la comédie. Aussi, je me lasse bien vite de ce rôle qui ne me convient pas et je dénoue mes bras pour les laisser retomber dans l'eau. Levant les yeux au ciel pour éviter de continuer à être hypnotisé par la jeune femme, je lui souffle : « Qui a parlé de justice ? » Je baisse alors de nouveau les yeux sur elle, admirant son visage tandis qu'elle laisse peu à peu s'effacer sa mine boudeuse pour adopter un nouveau sourire. Je laisse moi-même mon sourire s'agrandir légèrement sur mes lèvres, comme en réponse au siens. Je m'éloigne alors d'elle tout en restant près du bord de la baignoire. Je commence alors à défaire maladroitement la boucle de ma ceinture pour pouvoir retirer mon pantalon. Je dois même m'y reprendre à deux fois pour y parvenir et bon dieu, qu'est-ce que je dois avoir l'air idiot. « C'est la loi du plus fort. Et moi, grand méchant loup affamé, je ne ferais qu'une seule bouchée, de la brebis égarée que tu es. » Je lance un regard surpris dans sa direction, tandis que je me rends compte de la rime que je viens de faire. Complètement pourrie et très bas de gamme, il n'en reste pas moins que je ne l'ai pas fait exprès, ce qui est le plus étonnant d'ailleurs. Et oui, ce n'est pas la rime en elle-même qui me surprend, mais plutôt le fait de l'avoir fait naturellement. Comme quoi, tout peut arrivé, même pour moi qui ne pensais pas être très doué en poésie, vers et autres classiques du genre. Peut-être qu'un jour je pourrais concurrencer Shakespeare. La bonne blague. Je concurrence déjà l'histoire d'amour qu'il a créé entre Roméo et Juliette grâce à ma relation amoureuse avec Hester, je ne peux pas tout faire non plus. Je secoue la tête, j'ai vraiment des idées absurdes quand je m'y mets. Je focalise de nouveau mon attention sur le bord de la baignoire, me détournant une nouvelle fois de la jeune femme tandis que je tente de reprendre mes esprits. Moi un poète ? La bonne blague. « Après tout, tu es irrésistible lorsque tu es mouillée. » Je baisse la tête pour finir de retirer mon pantalon et le placer un peu plus loin sur le sol, non loin du bord de la baignoire, afin qu'il puisse sécher. C'est alors que je me rends compte de la débilité de mes propos et que, agacé, je plaque la paume de ma main sur mon front avant de me tourner de nouveau vers la blonde. Je laisse glisser ma main le long de mon visage tandis que je lui renvois un regard désolé. C'est fou ce que je me sens idiot là maintenant. Comme une bonne majorité du temps d'ailleurs. Mais bon dieu ce que c'est difficile de trouver les mots juste ! Je devrais réfléchir un peu avant d'ouvrir la bouche pour parler. « Enfin... Euh... Pas que lorsque tu es mouillée en fait. » je bredouille à son attention, l'air toujours aussi gêné. Sauf que contrairement à moi, elle ne semble pas gênée du tout. Par rapport à tout à l'heure, les rôles se sont totalement inversés. Fini la Hester timide, elle m'imite et se met donc à retirer sa jupe pour la poser sur le bord de la baignoire et la faire sécher. Elle se retrouve ainsi uniquement en sous-vêtements et le sourire malicieux étendu sur son visage, laisse penser qu'elle a laissé sa pudeur de côté. De toute façon, c'est comme-ci elle est en maillot de bain, rien de plus. Elle se rapproche alors de moi et place ses mains sur mes épaules, venant coller son corps au miens. Elle plante alors une nouvelle fois son regard dans le miens et il me semble impossible de m'en défaire. « Tu sais que tu es vilain garçon ? » me demande-t-elle sur un ton faussement accusateur, un sourire aguicheur flottant sur ses lèvres. Rapprochant son visage du miens, elle laisse sa bouche trouver la mienne pour déposer un tendre baiser sur mes lèvres avant de reprendre : « Tu as plutôt intérêt à donner du tiens pour te faire pardonner maintenant. » Le sourire collé à ses lèvres contraste grandement avec le ton sévère qu'a pris sa voix. Je rigole légèrement face à ses réactions. J'ai bien trop d'idées de choses à faire pour pouvoir être pardonner, que je ne sais pas par où commencer. A vrai dire, je ne sais jamais par où commencer tant que la blonde ne me donne pas le point de départ en fait. Elle a toujours été la personne dominante de notre duo, ce n'est pas ma faute. « Et qu'est-ce que tu attends de moi ? » Je lui demande avec un sourire avant qu'elle n'enfouisse son visage dans mon cou, réchauffant ma peau à l'aide de son souffle chaud. C'est ce qui m'arrache un frisson tandis que je place mes mains derrière son dos, me mettant à la caresser au creux des reins. Approchant mes lèvres de son oreille, je lui murmure alors : « Allez, à partir de maintenant et pour le reste de la soirée, je serais ton esclave. Obligé à faire tout ce que tu me demandes. » Je laisse échapper un léger rire tandis que je me mets à me demander ce que la serdaigle pourrait bien me demander. Après tout, il se pourrait bien que je sois étonné. Un peu plus tôt dans la soirée, je n'étais pas encore au courant qu'elle avait l'habitude de se lancer dans les paris alors tout est effectivement possible. Et puis, je reste persuadé que je ne connais pas encore toutes les facettes de sa personnalité et les secrets qu'elle dissimule. Après tout, elle est trop complexe pour être connue à la perfection et ce même après un peu plus de six ans d'amitié et deux ans d'amour. Je la fait se décoller légèrement de moi tandis que je rajoute : « Et tout ça avec le sourire aux lèvres bien sûr. » Le coin des mes lèvres s'étirent alors avant que je ne me mette à me déplacer vers le centre de la baignoire, la jeune femme toujours serrée dans mes bras et en faisant attention qu'elle ne boit pas un peu de l'eau du bain au passage, à cause de mon côté maladroit.




Dernière édition par Joshua L. Panderman le Mer 19 Sep - 6:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeMar 18 Sep - 15:27


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

Cette journée avait changé bien des choses dans la vie de Hester. Un retournement plutôt positif. Il restait des zones d’ombre dans cette relations qu’ils venaient de récupérer, mais c’était un peu mieux que précédemment. Mieux que ces jours passés à ne pas comprendre ce qui avait pu arriver dans la vie du jeune homme pour qu’il change autant en si peu de temps, mieux que tout ce temps durant lequel elle s’était sentie complètement abandonnée. Seule, livrée à elle-même dans un monde qu’elle trouvait bien trop compliqué. C’était cette guerre qui l’avait plongée dans cette incompréhension et Joshua qui avait décidé que couper les ponts avec elle était la meilleure chose à faire pour la protéger. Elle doutait encore qu’il ait prit la bonne décision en faisant ça. La meilleure chose aurait sans doute été de lui expliquer la situation dès le départ, ainsi, il l’aurait protégée de son père mais aussi de la douleur que pouvait représenter un cœur brisé. Ce dernier avait plus ou moins réussi à se reconstruire depuis ce matin où il lui avait enfin tout expliquer, ceci-dit, il restait bien des fissures sur son pauvre cœur. Plaies invisibles liées à une certaine rancœur qu’elle avait enfouie au plus profond d’elle-même, elle avait ainsi terrer une partie de sa fierté, persuadée qu’il était plus sage de ne laisser place qu’à la Hester follement amoureuse. Ils n’avaient de toute évidence pas assez de temps à passer tous les deux pour qu’elle se permette de laisser exprimer sa rancœur et ainsi créer des disputes entre deux. Les couples dans lesquels il n’existait pas la moindre tension, c’était impossible aux yeux de Hester, même ses parents qui représentaient de loin le couple parfait à ses yeux, il leur arriver de se disputer sans que ça n’ait d’importance. Ceci dit là, ce n’était pas le moment, il y avait assez de cette guerre pour se glisser entre deux, autant ne pas en rajouter une couche. De plus, cette sensation qu’elle gardait au fond d’elle-même, elle finirait par disparaitre d’elle-même, elle ne représentait qu’une faible étincelle au milieu des émotions positives qui étaient en elle. Il était plus sage de profiter pleinement de ce moment et de toute façon, tout ce temps qu’elle avait passé à appréhender cette soirée, elle n’avait pas ressentie l’envie de lui rappeler qu’elle aurait préféré qu’il agisse autrement. Elle voulait juste le retrouver, l’embrasser, le serrer comme elle et passer une belle soirée en sa compagnie, le reste elle s’en fichant. En plus, ce qui était fait était fait, impossible de revenir là-dessus, ainsi, la meilleure chose à faire, c’était d’aller de l’avant plutôt que de rester focaliser sur le passé. Elle avait donc laissé tout ça de côté, toute la journée et tout le temps qu’elle avait passé à se faire plus ou moins belle pour célébrer leurs retrouvailles, et puis une fois en présence du jeune homme, elle s’était de toute évidence retrouvée incapable de lui reprocher quoi que ce soit. Gâcher cette ambiance sereine et romantique, c’était inenvisageable. Il était trop adorable pour qu’elle aille ne serait-ce que l’infime envie de lui dire qu’il aurait mieux fait de ne pas la quitter sans rien lui expliquer. Il faisait tout comme le parfait gentleman, le costume, les roses, sa façon de s’occuper d’elle, forcément dans une telle situation, elle n’avait plus rien à lui reprocher. Même sa fierté - qui pourtant était relativement grande - ne pouvait plus s’exprimer clairement, trop brouillée par la Hester complètement amoureuse, sur son petit nuage où tout est beau tout est parfait. Elle lui avait même cherché des excuses alors qu’il se reprocher d’être responsable de la petite coupure qu’elle s’était faite au doigt avec les roses. Il faut dire aussi que ce n’était vraiment rien et qu’elle ne le tenait pas responsable pour ça. Enfin bref, elle avait sorti des excuses sûrement bidon qui venaient tout droit de la famille Steadworthy et finalement il n’insista pas d’avantage, préférant sans doute s’occuper de son doigt dont il referma rapidement la plaie après avoir plaisanté sur l’état de ce dernier.

La blessure guérie, ils partirent dans une longue discussion sur un avenir auquel ils rêvaient. Ensemble loin de cette maudite guerre. Des rêves dans doute trop précoces pour les gamins qu’ils étaient encore en cet instant. Ils avaient la vie devant eux, ou du moins, ils semblaient l’avoir, ils n’avaient même pas vingt ans, même pas terminés leurs études qu’ils planifiés une vie de famille, des choses dont-ils auraient du avoir tout le temps de se préoccuper. Pourtant, rien n’aurait plus sûr quant au futur du monde lui-même. Ils pouvaient difficilement imaginer que tout irait bon train une fois qu’ils seraient sortis de Poudlard. Nul ne savait comment cette guerre allait évoluer, alors peut-être que grandir plus vite que prévu n’était pas une si mauvaise chose à faire. Une partie d’elle avait bien du mal à imaginer que l’avenir puisse être beau, alors qu’une autre voulait s’accrocher à ses rêves avec fermeté. Joshua avait le don pour faire revenir à la surface cette facette d’elle-même, bien plus optimiste que l’autre. Elle lui adressa un sourire alors qu’il la remercier pour la confiance qu’elle plaçait en lui. Un sourire qui resta gravé sur ses joues alors qu’il caressait tendrement sa joue, légère caresse douce et chaleureuse, si agréable. « Je l’espère. » Elle n’avait de toute évidence pas envie d’être déçue de l’avenir qu’elle pourrait avoir, de cette confiance qu’elle voulait placer en ses paroles quand il disait que ses rêves finiraient pas se réaliser qu’elle aurait ce qu’elle voulait, y comprit une belle carrière de journaliste, bien différente de celle de Rita Skeeter. Heureusement, elle ne voulait pas ressemblait à cette grande malade. Elle serait bien plus brillante qu’elle, plus sincère dans ses écrits. Elle n’était pas comme elle. Ça n’empêchait pas qu’elle ait en elle une légère folie, cachée derrière la facette de femme sérieuse et droite qu’elle pouvait rejeter, quand elle ne passait pas pour une parfaite hystérique, ce qui en soit n’était pas très rare. Joshua ne semblait pas imaginer qu’elle puisse ne pas être complètement parfaite. Quand on dit que l’amour rend aveugle, il en était sûrement la preuve. « Parfait, tiens-toi prêt alors. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Elle était plutôt imprévisible comme fille alors si elle devait lui prouver qu’elle pouvait être un peu tarée sur les bords, ça pouvait arriver à n’importe quel instant.

Elle descendit le la commode sur laquelle elle était assise, s’appuyant sur ses épaules avant de se retrouver face à lui, qui ne pu s’empêcher de la complimenter et qui apparemment ne la croyait pas du genre parieuse. Elle n’avait sans doute jamais rien parier avec lui et pourtant, elle avait fait de nombreux paris dans sa vies. Ceci-dit, elle n’était pas assez folle pour risquer de parier sans être sûre de gagner. De toute façon, elle était trop mauvaise perdante pour se laisser avoir bêtement sur un pari. Elle leva les yeux au ciel suite à sa question, réfléchissant à ce qu’elle pourrait lui répondre. Elle ne tenait pas une liste des paris qu’elle avait pu faire. Elle reposa son regard sur lui avant de hausser les épaules. « hm, la liste est longue. Il ya ce garçon chez les serdaigles, Priam. Il parle jamais à personne. Un autre type à parier cinq gallions que même moi je n’arriverais pas à le faire parler. Et bien il m’a parlé. » Certes, il ne lui avait pas parlé pendant des heures, il lui avait juste balancer une phrase rapide pour lui faire comprendre que ses amis étaient complètement stupides, ce qui en soit, n’était pas faux, mais elle ne les classaient pas non plus dans ces amis, juste des serdaigles avec qui elle pouvait envisager de passer un peu de temps, mais pas trop non plus parce que oui, ils étaient un peu stupides sur les bords, de vrais commères qui se mêlaient de ce qui ne les regardaient pas et qui jasaient sans savoir. Il n’empêche qu’elle avait gagné cinq gallions sans faire beaucoup d’effort. Elle revint ensuite sur le bal de noël, le fameux bal qui les avait réunis. Elle laissa échapper un léger rire suite à sa réplique. « Je vois ça. Si les tiennes consistent à m’embrasser, n’essaient pas de lutter contre elles. Pas ce soir en tous cas. » Ouais, une fois que cette soirée serait terminée il faudrait résister à ces dites pulsions, mais en attendant, ce n’était pas nécessaire, il pouvait l’embrasser autant de fois qu’il le voulait. « La seule chose que je regrette de cette soirée c’est d’y être allée avec un gros nase plutôt qu’avec toi. » La soirée aurait forcément été mieux s’ils l’avaient passée ensemble dans son intégralité. Enfin, elle avait quand même était parfaite sur bien des aspects. Elle prit un air faussement choquée suite à sa réplique suivante. « T’es trop vilain avec moi en fait. » Il rigolait, elle le savait et il l’indiqua comme pour se justifier, même si elle s’en doutait bien. « J’espère bien que tu rigoles. Sinon, je boude. » Elle pinça les lèvres dans une moue enfantine, même si son sourire revint rapidement sur ses lèvres. « J’essaierai de m’en rappeler alors. » Il l’embrassa encore. Nouveau baiser qu’elle savoura, comme tous les autres, ne voulant presque plus lâcher ses lèvres, pourtant, elle le fit, un peu à contrecœur bien qu’elle savait que ce ne serait pas le dernier baiser de la soirée.

Elle s’était éloignée pour s’occuper de la baignoire, profiter un peu de cette salle de main ne semblait pas être une mauvaise idée. Rapidement ils se retrouvèrent tous les deux un peu dévêtus. Elle le poussa dans le baignoire, il lui avait demandait une preuve de sa folie, là voilà. Malheureusement pour elle, il ne tarda pas à la tirer dans l’eau pour qu’elle le rejoigne. Son crie ne suffit de toute évidence pas à le retenir. Elle termina dans l’eau, son brushing complètement défait, son maquillage pas forcément en meilleur état. Tant d’efforts réduit à néant en si peu de temps. Tant pis de toute façon, elle avait prévu de finir tôt où tard dans cette baignoire. Elle leva les yeux aux ciel, ironiquement, face au oups de son compagnon avant de l’accuser d’injustice. « Moi j’en parle. » Elle pinça les lèvres avant de hausser les épaules l’air innocent. Elle ne pu retenir un léger rire suite à sa répliquer. « C’est ça ouais. Fais gaffe, c’est moi qui vais te bouffer. » Elle lui adressa un regard dur qui perdait toute sa valeur face au sourire naissant aux coins de ses lèvres. Elle aurait pu lui sauter dessus et le mordre pour appuyer ses dires, mais elle n’en fit rien, sans doute assez raisonnable pour ne pas passer définitivement pour une grande malade. Elle lui sourit encore avant de lever légèrement les yeux au ciel. « Tu parles. J’ose même pas imaginer à quoi je ressemble. » Elle glissa ses doigts dans ses cheveux pour tenter de les recoiffer, mais c’était peine perdue de toute façon. « Tu devrais me voir au réveil, tu verrais à quel point c’est faux. » Elle lui adressa un énième sourire avant de retirer sa jupe pour la poser au bord de la baignoire espérant qu’elle sèche, qu’on qu’un simple sortilège devrait sans doute faciliter les choses, l’avantage de la magie. Elle se rapprocha ensuite de lui, se serrant contre son corps, plongeant ses yeux dans les siens. Au fond, il n’avait sans doute rien à faire pour être pardonné, elle ne lui en voulait pas de l’avoir poussée à l’eau après tout, elle l’avait mérité. La tête enfouie dans le creux de son cou, elle écouta ses paroles, le sourire accroché aux lèvres. Elle releva finalement la tête pour le regarder alors qu’il s’était déplacé vers le centre de la baignoire, la jeune femme toujours dans les bras. « Je pourrais être méchante et de demander de faire des pompes ou quelque chose dans le genre, mais je crois que je préfère que tu restes dans cette baignoire avec moi et surtout, que tu ne me lâche pas. J’ignore combien de temps on a encore et combien de temps il faudra attendre pour avoir de nouveau le droit à une soirée comme celle là, alors, je veux en profiter. » Sur ses mots elle l’embrassa à nouveau, un baiser sur ses lèvres, un tendre baiser, plein d’amour et de passion, elle n’avait plus envie de le lâcher, elle ne voulait pas que cette soirée se termine et ce même si elle savait que ça ne pourrait pas durer éternellement, même si elle en avait envie. Elle lâcha quand même ses lèvres - ne serait-ce que pour respirer - mais, elle resta proche de lui, collant son front contre le sien. « En fait si, je sais ce que je peux te demander. Aime moi comme s’il n’y avait pas cette fichue guerre dehors, comme si on n’avait tout notre temps, comme si jamais rien ne pourra se glisser entre nous, comme si rien ne pourra jamais nous séparer. Je veux oublier cet enfer, dans tes bras, au moins le temps de cette soirée. » Elle reposa ses lèvres contre les siennes, l’embrassant à nouveau, les bras entourant sa nuque dans une étreinte dont elle ne voulait pas se défaire et dont elle ne voudrait sans doute pas se défaire au moment fatidique où il seraient obligés de se séparer sans même savoir quand est-ce qu’ils pourraient enfin se retrouver, quand est-ce qu’ils pourraient à nouveau se laisser aller à s’aimer de tout leur être.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeDim 23 Sep - 16:00

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 983554186703001346507731
L’avenir est quelque chose d’assez incertain. Personne ne peut prédire comment les choses vont tourner et ce qu’il va s’y passer. Le seigneur des ténèbres lui-même semble assez perplexe quand à la façon dont va se terminer cette guerre. Car s’il avait été plus sûr de lui, il n’aurait pas déployé autant de puissance pour chercher après Potter. Il n’aurait pas eu besoin d’une armée de mangemorts derrière lui pour se rassurer. Car il a besoin d’être rassuré, c’est évident. Il a peur de quelqu’un qui fait moins du tiers de son âge. Un gamin comparé à lui. Un sang-mêlé alors que lui-même proclame la suprématie des sangs-purs – chose étrange lorsque l’on sait qu’il a du sang moldu dans les veines. Quelque part, Lord Voldemort n’a jamais été rien d’autre qu’un lâche. Par peur de mourir face à un autre, il a emporté le monde à sa suite. Il a peur de la mort, lui-même qui se présente comme en étant son voleur, comme le laisse sous-entendre son nom d’empreint. Et par le doute qu’a immiscer en lui une simple prophétie, qu’il a très certainement découvert par le plus grand des hasards, il a fait éclater une guerre dans laquelle nous avons tous été plongés malgré nous. Quelque part, avec lui, cela a toujours été ainsi. Lorsqu’il s’est proclamé mage noir et qu’il a commencé à en vouloir au monde moldu entier ainsi qu’à tous sorciers n’étant pas de sangs-purs. Il peut dire ce qu’il veut, il n’était qu’en quête d’identité. Identité qui était loin d’être la sienne d’ailleurs. Car il n’est pas ce qu’il proclame être la puissance absolue. Il est l’imposteur de sa propre histoire, mais peu importe, c’est son problème s’il ne s’en rend pas compte. Le véritable problème, c’est qu’il entraine des innocents avec lui, des personnes qui n’ont rien demandé. Et peut-être que cela est sans importance à ses yeux, mais cela fait souffrir des gens. La douleur est devenue le quotidien de nombreuses personnes. De ces fugitifs qui voient leurs vies défilées devant leurs yeux à chaque fois qu’ils entendent une brindille craquée dans leurs dos, de ces nés-moldus qui sont obligés de se cacher en permanence, de ces sangs-mêlés qui se retrouvent contraints d’ignorer une partie de leurs familles. Et de tous les autres qui se trouvent pris au piège malgré eux. Ce sont des personnes qui souffrent même si elles ne le montrent pas et qu’elles essayent de se le cacher parfois à elle-même pour se donner la force de continuer à vivre dans ces conditions. Mais peut-on vraiment faire abstraction de la douleur et s’y habituer ? Oui, je me suis bien habitué à la douleur qu’a causée le rejet de mon père envers moi à partir de ma première année à Poudlard. Mais il y a toujours des exceptions. Et le cas d’Hester en est bien une. Jamais je ne pourrais m’habituer à la douleur de la savoir loin de moi malgré notre amour réciproque, tandis que nous serons contraints de nous éviter dans les couloirs. Dans l’impossibilité de nous étreindre, de nous embrasser ou même de nous lancer un sourire quand bon nous semble. Une véritable torture comparable au sortilège doloris à mes yeux. Quoi que, la douleur ne serait pas la même. A mes yeux, la torture morale a toujours été plus douloureuse que la torture physique. Car à côté des coups qu’il arrivait à mon père de me donner, ses mots faisaient bien plus mal même si la blessure ne se voyait pas forcément en surface. Et la plus grande torture mentale qui soit, est d’imaginer la blonde me détestant. Comme cela était le cas un peu plus tôt dans l’année, ce matin même encore. Je crois que je n’aurais pas supporté cette situation quelques jours de plus de cette façon. Si nos retrouvailles de ce matin s’étaient mal passées, j’aurais très certainement craqué avec ce soir. Et même-là, si la perspective de la voir en catimini de temps à autre ne me retenait pas, j’aurais du mal à faire semblant de la haïr face au reste du monde et à Papa Panderman. Car contrairement à moi, elle joue parfaitement bien la comédie. A tel point que malgré ce qu’il s’est passé ce matin, lorsque je l’ai recroisé dans la journée, j’ai failli croire plus d’une fois qu’elle me haïssait véritablement. Triste et pénible devoir que de faire semblant de détester la personne aimée. Tout cela à cause de mon idiot de père. De toute façon, tous les malheurs qui sont dans ma vie sont liés d’une manière ou d’une autre à lui. Pour le retour de Lord Voldemort et cette atroce guerre qu’il traine derrière lui, mon père en fait activement parti puisqu’il est l’un de ses mangemorts. Le rejet de ma famille envers moi, c’est une nouvelle fois lui qui l’a manigancé en se moquant ouvertement de moi à chaque rencontre. Les moqueries en sortant du Poudlard Express chaque année au moment des vacances d’été, bien sûr encore une fois calculées par lui et son irrésistible envie de me laisser rentrer soit en magicobus soit avec l’aide de notre elfe de maison, faisant totalement abstraction du fait qu’il pourrait me récupérer lui-même puisqu’il est déjà sur place pour reprendre avec lui tous les autres enfants Panderman. Et cette année, son envie incompréhensible de devenir professeur à Poudlard m’empêche désormais de continuer à vivre normalement aux côtés de celle qui est ma raison d’être. Tout ça parce qu’il n’approuverait pas que je sois éperdument amoureux d’une sang-mêlée, n’étant pas à serpentard de surcroît. Ce qui est sûrement la plus grande difficulté de notre palmarès. Et pourtant, toutes ses difficultés que nous rencontrons, ne m’empêchent pas de penser à un avenir meilleur, dans lequel nous pourrions être réunis sans aucun problème. Un destin peuplé d’enfants taillés à notre effigie, reprenant tous les meilleures parties de l’un et l’autre. Des enfants qui tireraient leur perfection de la jeune femme, très certainement. Pourtant, elle semble moins convaincue que moi quand à la possibilité de cette avenir et je m’empresse de la prier de me faire confiance. Ce qu’elle accepte de faire juste avant que je ne l’en remercie, lui promettant qu’elle ne serait pas déçue. « Je l’espère. » Le sourire déjà étendu sur mes lèvres s’agrandit alors légèrement à ses dires. L’espoir est un premier pas vers l’acceptation d’une possible meilleure vie future. Un moyen de montrer que l’on n’est pas encore totalement abattu. Et il est certainement le seul moyen de lutter que nous possédons tous deux, face à cette guerre qui nous torture. Ainsi que face à mon père qui ne fait que remuer le couteau dans la plaie. Le pire, c’est qu’il ne peut même pas se rendre compte de son sadisme alors qu’il nous fait déjà souffrir à un point indescriptible. Je préfère ne même pas savoir à quoi ressembleraient les souffrances qu’il nous ferait endurer s’il était amené à apprendre les choses qui se passent derrière son dos et sans qu’il en ait la moindre connaissance. Le pire serait de savoir ce qu’il réserverait à Hester dans ce cas là. Ce pourquoi je ne veux absolument pas en parler. Rien que le fait d’imaginer de façon flou les atrocités qu’il serait capable de lui faire endurer, me retourne l’estomac. Alors inutile d’en rajouter une couche en imaginant des choses précises. Cela dépasserait la limite de l’entendement ainsi que celle du supportable. Je secoue la tête, essayant de penser à autre chose. Nous abordons alors un autre thème d’avenir, autre que celui de la famille. Un point qu’elle pourra suivre même si elle est un jour amenée à devoir continuer sa route sans moi. Perspective qui m’arrache le cœur rien que d’y penser mais qu’il ne faut tout de même pas négliger. Et il ne fait aucun doute que le métier de journaliste à un jour était spécialement conçu pour elle, dans l’attente qu’elle puisse un jour l’exercer. Un métier conçu spécialement pour elle, sur mesure, loin du métier que je récolterais sûrement au dernier moment, plus par dépit que par choix. En bref, sa perfection se voit partout dans sa façon d’être, contrairement à la folie qu’elle s’attribue injustement. Elle est loin d’être folle. Pas comme cette stupide Rita Skeeter de laquelle est partie ce cruel débat en tout cas. C’est d’ailleurs ce qu’elle a décidé de me prouver. « Parfait, tiens-toi prêt alors. » La blonde m’adresse un nouveau sourire tandis que je soulève un sourcil, amusé par la situation. Je sais que contrairement à ce qu’il me semble parfois, elle est une fille complètement imprévisible. J’ai hâte de savoir quel coup fourré elle me prépare. Si elle est réellement capable d’en faire un tout du moins. Ce dont je doute tout de même très légèrement, bien que je n’aime pas du tout l’idée de remettre sa parole en question. En même temps, un couple est censé être basé sur la confiance et la connaissance de l’autre, alors comment ne pas se sentir envahi par le remord lorsque l’on se trouve contraint de faire pareille chose pour apprendre à connaître quelqu’un que l’on connait techniquement depuis plus de six ans ? Je secoue légèrement la tête tout en lâchant un léger rire. Nous allons nous retrouver contraints à jouer aux gamins, comme au bon vieux temps. Cela en efface presque le fait que nous nous trouvons dans cette salle de bain uniquement pour ne pas avoir à supporter le regard des autres sur nous alors que nous sommes censés nous aimer en cachette. « J’attends impatiemment de voir ça. » Je relève la tête vers elle, laissant un sourire narquois s’afficher sur mon visage tandis que je hausse les épaules d’un air résigné. Je l’attends au tournant maintenant, quoi que j’espère tout de même ne pas devenir assez paranoïaque pour prendre chacun de ses faits et gestes pour un acte de folie. Mais après réflexion, cela me semble carrément inenvisageable. Après tout, c’est Hester que j’ai face à moi et non pas une folle alliée. La femme parfaite ne peut pas être comparée à une folle de ce type. Tout comme elle ne peut pas être comparée à Rita Skeeter.

Elle retire sa cape avant de descendre de la commode sur laquelle elle est assise depuis un petit moment maintenant, s’appuyant ainsi sur mes épaules. Elle se retrouve ainsi face à moi, elle-même à même le sol. Je la surplombe ainsi de nouveau, comme cela est le cas en temps normal, lorsqu’elle ne se situe pas en hauteur, installée sur un meuble en fait. La contemplant de haut en bas, je lui dis qu’elle est très belle, vêtue de son uniforme, malgré le fait qu’elle affirme n’avoir fait aucun effort vestimentaire. En fait, le problème est que lorsque, comme elle, on entre si bien dans tous types de vêtements, on n’a aucun besoin de faire d’efforts à ce niveau là. Aussi, je m’empresse de lui faire savoir mon point de vue, mais elle adopte aussitôt une mine bougonne tandis qu’elle m’affirme qu’elle serait tout de même mieux dans l’une de ses propres robes – ce dont je ne doute pas. Alors sans que je rajoute la moindre chose, elle conclut qu’elle serait même prête à parier que ses robes lui iraient mieux que son uniforme. Je lève un sourcil, intrigué. Je n’ai aucun doute quand à la nature du pari, elle a raison, ce qui m’intrigue le plus, c’est le fait qu’elle le pari. Je n’ai jamais imaginé la jeune femme comme une parieuse à vrai dire et je ne m’embête pas pour lui faire remarquer. Elle me dit alors qu’elle a fait de nombreux paris dans sa vie et, intéressé par le fait d’en apprendre toujours plus sur elle, je lui demande lesquels. « Hm, la liste est longue. Il y a ce garçon chez les serdaigles, Priam. Il parle jamais à personne. Un autre type à parier cinq gallions que même moi je n’arriverais pas à le faire parler. Et bien il m’a parlé. » Pinçant les lèvres, j’essaye de me remémorer qui peut bien être ce Priam, pour évaluer la difficulté du pari. Son visage met un instant à me revenir, mais lorsque j’arrive à percevoir plus ou moins ses traits dans mon esprit, je me mets à hocher la tête, impressionné. Il est vrai que ce type ne parle pas à grand monde. Il semble plus solitaire que n’importe qui sur cette planète. Pas étonnant que son visage ait mis du temps à me revenir, je ne le croise pas souvent et je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de lui parler. En même temps, il faut dire que contrairement à la blonde, je n’ai aucune facilité à parler aux autres. Souvent, je me perds et mets des siècles à faire passer une idée simple. Ce qui est frustrant un peu en soit. Mais bon, je laisse volontiers le travail de réhabilitation à l’amitié pour Hester. De toute façon, avec mon père qui me surveille de près, mieux vaut être ami avec elle qu’avec moi. « En même temps, impossible de rester la langue liée devant toi. Tu es tellement bavarde que les gens éprouvent le besoin irrépressible de te demander de te taire. » je lui lance alors, taquin. Je n’ai pas put me résoudre à retenir cette réplique et puis, après tout, c’est elle qui m’a tendu la perche d’une certaine manière si je puis dire. Mais bien vite, je me sens mal de lui avoir dit cela. C’est de la méchanceté gratuite dont je ne suis pas fier. Je baisse les yeux, me mordillant légèrement la lèvre inférieure. Lorsque je relève la tête dans sa direction, je n’ai aucun mal à imaginer mon regard brillant. Pourquoi est-ce que j’ai dit ça mon dieu ? C’est cruel. Cruauté que la serdaigle ne mérite pas de subir, c’est certain. « Une nouvelle fois, je ris. » je me sens dans l’obligation de préciser. Je passe ma langue sur mes lèvres d’un air nerveux tandis que j’essaye une nouvelle fois d’imaginer la scène derrière mes paupières fermées. Elle a du avoir un peu de mal à lui délier la langue, mais d’un autre côté, elle était la mieux placée pour le faire. Car si elle ne réussissait pas à le faire parler, alors personne d’autre n’y arriverait, jamais. C’est une certitude, une évidence. La blonde a toujours été la seule à qui je parvienne réellement à me confier, si l’on écarte Pansy de laquelle je me suis légèrement rapproché ses derniers temps. La serpentarde est elle aussi victime de problèmes avec son couple, à cause de la guerre et de tout ce qui l’entoure. Comme moi, elle est un maillon de la chaîne qui ne peut se défaire de l’emprise des choses. Je ne sais plus comment le sujet de nos couples respectifs a été amené sur le tapis, mais elle s’est avérée être un très bon soutien et est rapidement devenue l’une de mes meilleures amies. Enfin, si ce n’est la meilleure. Chose d’autant plus étonnante qu’elle se trouve chez les serpents alors que j’ai beaucoup de mal avec cette maison. Mais bref, elle ne remplacera tout de même pas Hester, à qui j’ai fait bien plus de confidences que je n’en ferais sans doute jamais à la brune. « Je suis sûr que tu as usé de tes charmes pour le faire parler. » Un sourire s’étend sur mes lèvres, faisant disparaitre immédiatement la mine anxieuse qui monopolisait jusqu’alors mon visage. En même temps, elle est irrésistible et j’imagine bien que je ne dois pas être le seul sensible à ses charmes. Rien que pour le bal de noël qui a eu lieu en quatrième année, j’étais moi-même venu accompagner d’une cavalière, mais lorsque celle-ci s’était éloignée pour aller chercher je-ne-sais-trop quoi, j’avais fait l’erreur de laisser mon regard se posait sur la blonde. Elle dansait tranquillement avec son cavalier minable et alors que je la contemplais, mon cœur avait raté un battement. Sans réfléchir, je m’étais alors approché d’elle pour la tirer par le bras, sans me soucier du regard scandalisé que m’envoyait l’autre abrutit. Après lui avoir attribué quelques compliments particulièrement minables et dont je suis encore peu fier aujourd’hui, une pulsion m’avait dicté de l’embrasser. Pulsion à laquelle je n’avais sût résister et à laquelle je ne regrette toujours pas d’avoir céder. « Je vois ça. Si les tiennes consistent à m’embrasser, n’essaient pas de lutter contre elles. Pas ce soir en tous cas. » dit-elle en lâchant un léger rire. Je laisse un nouveau sourire s’étendre sur mon visage, aux anges. Je rapproche alors mes lèvres des siennes pour l’embrasser une nouvelle fois, essayant de faire passer le plus de passion possible dans ce simple baiser. Je ne décolle mon visage du siens que lorsque je me trouve hors d’haleine, pour pouvoir respirer. Et ce, même si je suis obligé de le faire à contrecœur. « Je te rassure, je n’attendais pas ton accord pour commencer à y céder. » je lui murmure d’une voix tendre. Les yeux semi-clos, je profite de la saveur de ses lèvres, encore présente sur les miennes. Lorsque je rouvre enfin complètement les paupières, c’est pour l’embrasser du regard. Car de toute façon, je serais capable de l’embrasser de toutes les manières possibles, tant que je peux continuer de le faire. Du moins, je suis obligé de la dévorer des yeux en attendant de reprendre mon souffle. « La seule chose que je regrette de cette soirée c’est d’y être allée avec un gros nase plutôt qu’avec toi. » Je laisse un large sourire s’étendre sur mes lèvres à cette annonce qui me fait chaud au cœur. Je ne sais pas pourquoi cela me réjouis autant. En fait si, un peu tout de même. Bref, je me comprends. Inutile de préciser que j’ai longtemps été jaloux du dis cavalier d’Hester, surtout après qu’elle m’ait annoncé qu’elle avait déjà un cavalier, tout comme moi je lui avais annoncé avoir une cavalière alors que ce n’était pas le cas. Je m’étais toujours demandé si elle m’avait dit cela pour ne pas avoir l’air bête à m’annoncer n’avoir personne pour l’accompagner au bal ou si elle en avait vraiment déjà un. J’avais donc nourris une jalousie sans égale plusieurs jours durant et avait été particulièrement frustré de voir le dit cavalier lors du bal de noël. Mais à présent, cela n’a plus d’importance. La seule chose qui compte, c’est la blonde. « Et moi d’avoir été trop idiot et trop fier pour t’inviter. » je lui dis en me mordillant légèrement la lèvre inférieure. Il est sûr que cette soirée aurait été beaucoup mieux si je l’avais passée intégralement aux côtés de la serdaigle, mais je crois tout de même pouvoir affirmer que ce soir là fut l’un de plus beaux de ma vie et qu’il est maintenant mon plus beau souvenir. Alors que je lui affirme que je fais beaucoup d’efforts pour lui faire des compliments, elle adopte un air faussement choqué. « T’es trop vilain avec moi en fait. » Je lui adresse alors un léger sourire tandis que je lui indique que bien évidemment, j’ai dis cela pour rire. Chose qu’elle a l’air de bien avoir compris vu l’éclat de malice qui brille dans son regard. « J’espère bien que tu rigoles. Sinon, je boude. » Elle pince les lèvres pour adopter une moue enfantine et c’est à mon tour de me sentir frustré. Je me mords précipitamment la lèvre inférieure tandis que je commence à me sentir particulièrement idiot. Si elle se tient vraiment à ce qu’elle est en train de dire, ce sera l’apocalypse. « Ah non, tu ne peux pas me bouder ! Je suis plus rien sans toi moi. » je lui affirme, les yeux brillants tandis que je la prends dans mes bras pour l’étreindre dans un geste tendre. Lorsque je défais cette accolade, je remarque que son sourire a repris place sur ses lèvres, à sa place légitime. Aussi, un sourire s’étend également sur mes lèvres, en réponse au siens. « J’essaierai de m’en rappeler alors. » Mon sourire s’étend encore un peu plus sur mon visage tandis que je viens coller mon visage près du siens, laissant nos nez s’effleurait, ce qui m’arrache un nouveau frisson. « Parfait. » je lui murmure alors avant d’approcher encore un peu plus mon visage du siens pour venir déposer un nouveau baiser sur ses lèvres.

Elle profite alors pour aller s’occuper d’ouvrir quelques robinets, remplissant peu à peu la baignoire gigantesque de la salle de bain des préfets. Elle prétexte qu’il serait dommage de ne pas s’en servir, puisque nous l’avons à disposition et je ne peux que partager son opinion. Nous nous dévêtissions alors mutuellement, assez rapidement à vrai dire. Et alors qu’elle m’embrasse, me signifiant de ne pas l’oublier, je prends un regard intrigué. Elle n’en attend pas plus pour me pousser à l’eau, sans que je m’y attende. Après avoir réapparu à la surface, je l’attrape alors par la cheville pour l’entrainer à ma suite et ce n’est pas son cri de détresse qui m’en empêche. Elle n’a eu aucun scrupule à le faire avec moi alors ce n’est pas moi qui vais en avoir. Alors qu’elle revient elle-même à la surface de l’eau, je fais semblant de ne pas avoir fait exprès de l’entrainer avec moi, ce qui a pour effet de lui faire lever les yeux au ciel avant qu’elle ne clame après l’injustice. C’est ce qui m’arrache un sourire narquois au coin des lèvres. « Moi j’en parle. » rétorque-t-elle du tac au tac, adoptant un air innocent tandis qu’elle hausse les épaules. Je laisse échapper un léger rire face à ses répliques et à ses actions enfantines. En fait, elle a raison, elle est un peu folle sur les bords. « Oui mais tu fais ça uniquement pour me contredire. » je lui répond en affichant un nouveau sourire, relevant ainsi l’évidence. Elle lâche à son tour un léger rire tandis que je lui dis que je vais la manger. En même temps, elle est tellement belle qu’il serait difficile de ne pas lui signifier cela au moins une fois au court de sa vie. Et cette soirée s’est justement montrée assez opportune pour me laisser le loisir de lui dire. « C’est ça ouais. Fais gaffe, c’est moi qui vais te bouffer. » Elle adopte un regard dur qui me fait hausser les sourcils tandis qu’un sourire nait au coin de ses lèvres. Aussi, je lui souris à mon tour, laissant mon regard surpris s’évaporer de la surface de mon visage. « Impossible, moi j’suis pas comestible. » je lui réponds alors en me mettant à rire légèrement. Comme en écho à son propre rire. Je lui fais alors des compliments sur son apparence, me fichant bien du fait qu’elle soit trempée, elle est belle tout de même. Quoi qu’elle fasse, elle sera toujours magnifique à mes yeux. De plus, la voir ainsi mouillée n’est pas quelque chose d’habituel. Cela change de l’image de petite fille sage qu’elle affiche lorsqu’elle part en vadrouilles dans les couloirs du château, à la vue de tous. Elle m’adresse un léger sourire avant de lever les yeux au ciel, l’air guère convaincue par mes affirmations. « Tu parles. J’ose même pas imaginer à quoi je ressemble. » Je secoue la tête, lui montrant ainsi que je ne partage pas son avis, même si elle ne fait que le sous-entendre. Après tout, ce n’est pas parce qu’elle est mouillée jusqu’aux os qu’elle en sera moins belle, moins resplendissante et tout ce qu’il s’en suit. D’accord, ses cheveux ont perdu leur ondulation à cause de l’eau et son maquillage a légèrement coulé par endroit mais je sais bien que cela n’est pas de sa faute. Plutôt de la mienne puisque c’est moi qui l’ai attrapé par la cheville pour l’emmener à ma suite dans la baignoire, alors qu’elle venait de me pousser dans l’eau. « A la déesse Aphrodite, tu es resplendissante. En fait, tu l’es tellement qu’il faudrait te vouer un culte à part entière. » Je hoche la tête pour appuyer mes propos avant de déposer une nouveau baiser sur ses lèvres. Lorsque je m’éloigne enfin d’elle, je ne peux me résoudre à le faire entièrement, aussi je laisse mon front coller contre le siens tandis que je ferme les yeux. Cela fait du bien de la savoir auprès de moi, à tel point que je me demande s’il me sera un jour possible de me détacher d’elle. J’aimerais que cette soirée ne finisse jamais. En même temps, qui voudrait qu’une soirée aux côtés de la femme parfaite se termine ? On se comprend. « Tu es une nouvelle déesse. La plus merveilleuse de toutes. » je rajoute finalement pour appuyer mes dires, avant de porter ma main jusqu’à son visage pour la caresser tendrement. Au bout d’un moment, elle se recule finalement pour passer ses doigts dans ses cheveux, comme-ci elle essaye de les recoiffer. Elle doit sûrement déjà être au courant que cela est peine perdue, aussi je ne le relève pas. Puisque ce n’est pas nécessaire. « Tu devrais me voir au réveil, tu verrais à quel point c’est faux. » lâche-t-elle avant d’enlever sa jupe et la mettre sur le côté de la baignoire. Le prétexte doit être le même que le miens lorsque j’ai retiré mon pantalon, à savoir pour le faire sécher. A croire que des fois, nous en oublions notre appartenance au monde magique ainsi que les avantages que cela accompagne. Comme le fait de pouvoir lancer des sortilèges pour faire sécher les vêtements, premier exemple me venant à l’esprit. « Je suis sûr que je ne partagerais pas cet avis. » je lui lance alors qu’elle revient vers moi. Elle se sert alors contre moi, passant ses bras autour de ma taille pour m’enlacer et se presser un peu plus contre moi, tandis que je me mets à lui caresser doucement le bas du dos. Son regard reste plongé dans le miens quelques instants, desquels je profite pour le dévorer des yeux. Ainsi, je suis en train de me perdre dans la contemplation de ses yeux bleus-verts lorsqu’elle détourne finalement la tête pour pouvoir enfouir son visage dans mon cou. Je lui souffle alors au creux de l’oreille que je serais capable de faire tout ce qu’elle souhaite pour me faire pardonner de l’avoir entrainé à ma suite dans la baignoire. Elle redresse alors la tête, un sourire flottant sur son visage. « Je pourrais être méchante et te demander de faire des pompes ou quelque chose dans le genre, mais je crois que je préfère que tu restes dans cette baignoire avec moi et surtout, que tu ne me lâches pas. J’ignore combien de temps on a encore et combien de temps il faudra attendre pour avoir de nouveau le droit à une soirée comme celle là, alors, je veux en profiter. » Un sourire sincère s’affiche également sur mes lèvres, face aux paroles de la jeune femme. Il est vrai qu’il vaut mieux en profiter et que je préfère rester accrocher à elle plutôt que de sortir de l’eau pour aller faire un quelconque effort physique. Ce serait bien trop dur, puisque que comme elle le dit si bien, je ne sais pas quand je pourrais profiter de l’avoir ainsi pour moi seul, la prochaine fois. C’est douloureux de se l’avouer, mais c’est la vérité et il faut vivre avec. « De toute façon, tu aurais été déçue. Comme tu l’as si bien dit, je ne suis pas taillé comme un dieu grec. Et je n’en ai pas les capacités non plus. » Je lâche un léger rire, tandis que je me rappelle ce matin et les mots durs que m’avaient envoyée Hester alors que nous étions censés travailler ensemble en cours de potion. Elle ne savait pas encore ce qui m’avait amené à me détacher d’elle et me détestait alors de tout son être. A vrai dire, il est difficile de voir à quelle vitesse les choses ont évolué et dans mon cas, il est beaucoup plus facile de faire abstraction du fait que la blonde m’a haïe plutôt que de l’amour qu’elle semble porter à mon égard. Et ce, que ce soit ce matin assis derrière un buisson ou ce soir, dans la salle de bain des préfets. « Je me serais sûrement écrouler au bout de la dixième pompe. » Ou comment casser le mythe Joshua, s’il y en a eu un, un jour. Ce dont je doute en fait. Mais bon, cela n’a pas d’importance et je crois tout de même pouvoir tenir durant plus de dix pompes. Enfin, cela reste à voir mais je ne ferais pas le test de mes capacités sportives maintenant de toute manière. « Mais bon, encore faudrait-il que je me résolve à me détacher de toi et inutile de préciser que c’est clairement inenvisageable. » je lui souffle tandis que je me mets à lui caresser les cheveux et que je dépose un nouveau baiser sur ses lèvres, essayant d’y faire transparaitre le plus de passion possible. Lorsque je me détache enfin d’elle, les yeux clos, un sourire béat dessiné sur les lèvres et frémissant de bonheur, je rajoute alors d’un ton heureux : « Impossible même. » Je rouvre alors les yeux pour pouvoir l’embrasser du regard, mon sourire toujours dessinée sur mes lèvres. Je suis heureux. Très heureux même et cela, grâce à Hester, c’est évident.

Approchant alors son visage du miens, elle dépose un nouveau baiser sur mes lèvres. Tendre baiser passionné que je ne cherche pas à m’empêcher de lui rendre, me laissant aller à mes pulsions, comme elle me l’a suggéré de le faire un peu plus tôt dans la soirée. La respiration haletante et le souffle court, nous décollons un peu nos visages l’un de l’autre, avant que la serdaigle ne vienne poser son front contre le miens. « En fait si, je sais ce que je peux te demander. Aime moi comme s’il n’y avait pas cette fichue guerre dehors, comme si on n’avait tout notre temps, comme si jamais rien ne pourra se glisser entre nous, comme si rien ne pourra jamais nous séparer. Je veux oublier cet enfer, dans tes bras, au moins le temps de cette soirée. » Décollant son front du miens, elle vient alors une nouvelle fois coller ses lèvres au miennes, tandis qu’elle place ses bras derrière ma nuque. Son étreinte déclenche l’envolée d’un bon millier de papillons dans mon ventre et cette fois, c’est moi qui suis obligé de mettre un terme à ce nouveau baiser. A la place, je lui embrasse alors la joue avant de venir coller mon visage au siens. Je ferme alors les yeux, essayant de graver dans mon esprit ce flot de sentiments qui me submerge, tentant de faire le plein pour les jours à venir. Dans le même temps, je me prépare à accéder à sa demande. Enfin, j’espère l’avoir bien comprise tout du moins. « Je t’aime déjà comme un fou. » je lui souffle au creux de l’oreille tandis que ma joue reste collée à la sienne. Levant mon bras gauche, je viens le placer derrière sa nuque pour soutenir sa tête, dans un geste qui se veut tendre. L’eau chaude du bain coule rapidement de mon bras, le laissant seul en proie à la fraicheur de la pièce. Mais aussi bizarre que cela puisse paraitre, je n’ai pas froid le moins du monde. La présence de la jeune femme auprès de moi fait naitre dans mon organisme une douce chaleur qui me réchauffe tout entier. Sauf que cela n’a pas d’importance. Je pourrais me trouver seul aux mains d’une brise digne de celle présentent dans l’ère glaciaire, que cela n’aurait pas plus d’importance d’ailleurs. La seule chose qui me préoccuperait dans ce cas là, serait de m’assurer qu’Hester n’ai pas trop froid. Parce que seul son bien-être possède une réelle importance. « Le matin, je me lève après avoir rêvé de toi et le soir, c’est ton visage que je vois graver derrière mes paupières closes. » C’est la vérité. Je suis incapable de faire dériver mes pensées de sa personne plus d’une heure entière. Le fait se savoir mon esprit auprès d’elle, c’est comme ma perfusion, celle dont j’ai besoin pour survivre au quotidien. Si l’on me débranche de ce rêve – pourtant bien réel – qu’est Hester, je crois bien que j’en mourrais. Mort qui sera accompagnée de son lot inévitable de souffrance. Après avoir goûté à la perfection, on ne peut pas retourner à une vie normale sans quelques séquelles. Malheureusement, ces séquelles sont la plupart du temps irréversibles. Enfin, j’imagine puisqu’à ma connaissance, il n’y a pas de personnes parfaites sur Terre, hormis Hester bien évidemment. Personne d’autre à qui me référer par conséquent. Après, je ne sais pas si d’autres que moi ont ressenti ce genre de choses pour – et à cause – d’elle, mais c’est vraiment comme cela que je vois les choses. Pour eux je ne sais pas. Et à vrai dire, je ne suis pas sûr de vouloir le servir car je risquerais de devenir particulièrement jaloux, même si cela ne me ressemble pas en temps normal. « Tu es la femme parfaite. » je lui murmure alors tandis que je replace l’une de ses mèches de cheveux humides derrière son oreille. Un sourire est toujours accroché à mon visage alors que je lui caresse la joue du bout des doigts. J’essaye de faire passer dans ce simple geste tous les sentiments que je ressens pour elle et toute la tendresse de laquelle j’ai envie de faire preuve à son égard. C’est dur car la représentation physique des sentiments et moi, nous n’avons jamais formé une paire très soudée. Bien au contraire, je me suis toujours débrouillé comme un troll pour cela. Chose de laquelle la jeune femme a déjà du s’en rendre compte au cours des années. Rien quand ce bal de noël en quatrième année, je m’étais montré complètement incapable de lui témoigner le fait que je la trouvais magnifique autrement que par un piteux compliment vraiment peu digne d’elle en fin de compte. « Ta vie rythme la mienne. Je vis pour tes battements de cils qui m’arrachent des frissons et pour ton regard dans lequel je me perdrais bien des jours entiers. » Je laisse doucement retomber mon bras dans l’eau, rompant le contact de son visage contre le dos de ma main. Je m’empresse alors de replacer mon bras dans son dos, l’étreignant un peu plus vivement tandis que je me rends compte encore un peu plus, que je ne souhaite pas être séparé d’elle le moins du monde. Je plonge alors mon regard dans les siens, mes yeux bruns rencontrant les siens, bleu-verts. Je me retrouve instantanément envouter par eux, ne pouvant plus déviés mes yeux de cette porte sur son arme. Je finis tout de même par détourner la tête, après un effort qui me parait être surhumain, par peur de la mettre mal à l’aise avec une attention trop présente sur elle. Car je sais bien qu’elle ne me le dirait pas forcément si je la rendais trop mal à l’aise. Au contraire, elle me trouverait des excuses pour l’avoir mise dans cet état. Quelque chose que je ne peux pas supporter puisque je peux tout de même apprendre à assumer mes actes et mes erreurs. Je n’ai pas besoin qu’elle me materne, bien au contraire, j’ai plutôt l’impression que c’est elle qu’il faut protéger. Elle semble si fragile que le moindre coup de vent pourrait la briser en deux comme une allumette. Pourtant, au fond, je sais bien que cela n’est pas vrai. La blonde a déjà prouvé être quelqu’un de fort et n’ayant pas besoin des autres pour se sortir d’affaires et survivre. Mais que voulez-vous, quand cela la concerne, c’est plus fort que moi, j’ai besoin de m’assurer qu’elle se porte bien en toutes circonstances. Car dans le cas contraire, j’aurais du mal à m’en remettre, surtout si cela est à cause de moi. Comme en ce début d’année où j’ai eu du mal à ne pas me jeter à ses pieds en la croisant dans les couloirs pour lui demander pardon de toutes les atrocités que je lui faisais subir. Mais je n’avais put m’y résoudre à cause de mon père qui me suivait comme mon ombre. Heureusement, il s’est un peu calmé depuis et me laisse un peu plus tranquille. Maintenant, il se porte bien à condition de me voir au moins une fois par jour. Alors je lui donne ce qu’il souhaite pour en être débarrassé le plus tôt possible. Comme ça, je peux faire autre chose, un peu comme ce soir où j’ai rejoint Hester après m’être défait de ma corvée quotidienne. « Je vis pour pouvoir sentir ton cœur s’affoler auprès du miens lors de nos étreintes, pour pouvoir les sentir battre à l’unisson. » je reprends alors, collant de nouveau mon front contre le siens. Baissant les yeux vers sa poitrine, j’y porte alors une main que je pose délicatement contre sa peau. Un sourire ravi se dessine sur mon visage tandis que je sens son rythme cardiaque régulier sous mes doigts. L’attrapant alors par le poignet de ma main libre, je porte la paume de sa main jusqu’à mon torse de façon à ce qu’elle puisse elle-même sentir les battements de mon cœur tandis que je continue à profiter du fait de sentir les siens. Mon cœur fait quelques ratés tandis que je sens ses doigts se posaient sur ma peau, suite au geste que je lui fais faire. Je décolle alors mon front du siens tandis que je laisse nos deux bras retombés. Quand à moi, je laisse ma main dessinait une caresse sur le ventre de la jeune femme tandis que je la laisse retomber dans l’eau. Je redresse alors la tête pour plonger une nouvelle fois mon regard dans le siens. « Tu es ma raison de vivre. Je ne vis que pour l’espoir de te croiser au détour d’un couloir. Tu es ce pour quoi je me lève chaque matin. » Mon sourire s’étend un peu plus sur mon visage tandis que je prononce ses paroles. Je ne peux que me rappeler des nombreuses fois où mon cœur s’est emballé alors que je la voyais surgir derrière un coin de mur. Jouer l’indifférent devenait alors un véritable périple, d’une torture sans nom, alors que pour elle, il lui avait semblé si simple de me haïr. Mais il est toujours plus simple de reprocher les choses lorsque l’on ne connait pas toute l’histoire. Ce qui n’empêche qu’elle avait du bien m’en vouloir et qu’elle me veut certainement encore de la torture que je lui ai fait subir en ce début d’année. Car mine de rien, s’il lui avait été possible de me haïr – ou du moins d’en donner l’impression – c’est justement qu’étant écartée de l’histoire et des faits, elle avait vécu cela comme un véritable coup dur qu’elle n’avait tout simplement pas vu venir. Pas autant que ses regards noirs emplis d’éclairs avaient semblés plus percutants que la marque d’indifférence que j’avais essayé de laisser percevoir dans mes expressions de visage. J’avais été un bien piètre acteur. Heureusement qu’elle faisait tout le travail d’elle-même. Encore une fois, elle m’avait sauvé la mise sans même le savoir. « A mes yeux, tu es plus magique que le monde magique lui-même. Tu éclaires ma vie d’une telle façon qu’une simple humaine ne pourrait le faire… » Je marque une pause, ne trouvant plus mes mots. Nerveusement, je passe rapidement ma langue sur mes lèvres tandis que j’essaye de reprendre le fil de mes pensées. Chose particulièrement difficile en fait. Comme précédemment, la perfection de la jeune femme se montre trop présente pour placer de véritables mots dessus. Comme l’on se trouve souvent à court de descriptions lorsque l’on parle d’une entité. D’une divinité même. Reposant mes yeux sur elle, je laisse un nouveau sourire apparaître sur mon visage. Voilà, j’ai repris le fil sans problème à présent, ce n’était qu’un simple moment d’égarement en fin de compte, rien de plus. Il est toujours dur de trouver ses mots lorsque l’on chercher à ce qu’ils soient le plus juste possibles et que l’on souhaite à ce qu’ils retranscrivent de manière exacte quelque chose qui ne peut pas être mis sous forme orale en fin de compte. On est toujours un peu déçu de sa façon de l’exprimer, mais d’une certaine manière, il y a toujours moyen de s’en approcher. Et même si l’on n’est pas pleinement satisfait de la façon dont on l’a retranscrit, on peut ainsi faire passer l’idée. « Tu es donc très certainement une déesse. C’est la seule chose qui me parait plausible. » Je fais une petite moue, signifiant que je confirme mes pensées, même si cela est fait légèrement à contrecœur je dois dire. Levant les yeux au ciel, je réfléchis alors encore un instant avant de reprendre la suite de façon moins hachée. Car le reste du message que je veux faire passer est on-ne-peut-plus-clair. « Une déesse dont je suis amoureux. Bien plus que n’importe quel autre fidèle. » Je hoche la tête. On peut dire que le croyant de n’importe quelle autre religion porte un amour particulier à son dieu. Mais quel que soit le temps que celui-ci passe à prier son dieu, il n’en restera pas moins que l’amour qu’il porte à son dieu n’est rien comparé à celui que je porte à Hester. A vrai dire, ce n’est même pas comparable puisque je pense vraiment à la blonde à longueurs de journées. Elle est ma raison de vivre et ne peut être vue autrement, c’est tout. Je passe la totalité de mes journées à penser à elle, ne pouvant passer plus que quelques courts instants à penser à autre chose qu’à elle. Peut-être que dit comme ça, je peux prétendre au rôle de psychopathe vicieux, mais c’est un rôle que j’accepterais sans équivoque de porter, du moment que l’on me laisse continuer à penser à elle lorsque bon me semble. C’est tout ce que je demande. « Et à vrai dire, je t’aime tellement que mon amour pourrait être suffisant pour t’aimer plusieurs vies durant. » C’est la pure est simple vérité. Je l’aime à la folie et à tel point que je me demande comment cela est possible d’aimer autant quelqu’un. Cela fait trop d’amour à contenir pour une personne telle que moi. Cependant, pour la serdaigle, je serais prêt à faire bien plus que de contenir un surplein d’amour. Aussi, j’accepte mon rôle sans broncher. Je l’aime et je n’ai pas à m’en cacher – du moins, pas en ce moment-même, pas ici – et je compte bien en profiter. Autant pour le lui faire comprendre que pour profiter d’elle, de sa présence et de cet instant tout simplement. « De toute façon, il me parait impossible d’en aimer une autre. Que ce soit dans cette vie ou dans les dix ou cent autres qui suivront. » Voir même dans toutes les vies possibles jusqu’à la fin de l’éternité à vrai dire. Mais c’est un détail que j’ai peur de rajouter, pour je ne sais quelle raison. Je crois que je ne voudrais pas que la blonde pense que j’en fais trop juste pour la flatter ou quelque chose du genre alors que je ne fais que dire ce que je pense réellement au plus profond de moi, mais bon. Mieux vaut prendre ses précautions. Surtout que c’est la première fois que je fais ce genre de déclaration d’amour à rallonge. Il faut dire aussi que je n’avais personne d’autre que la jeune femme à qui le dire auparavant, mais aussi que je n’avais pas ressenti le besoin de le faire avant aujourd’hui. Sauf que dans cette salle de bain magnifique, je me sens dans le besoin de jouer cartes sur table et de me livre totalement à elle. De me mettre à nu comme diraient certains. Bref, de lui faire savoir ce que je ressens réellement pour elle quoi. « Tu es ma bouée de sauvetage, celle de laquelle j’ai besoin pour ne pas me laisser submerger par la vie et son lot d’imprévus… » Je laisse ma phrase en suspens, plongeant mon regard dans celui d’Hester. J’ai soudainement peur d’en avoir trop fait et je fais à présent un blocage, incapable de rajouter quoi que ce soit d’autre. C’est dommage d’un certain côté puisque j’ai encore de nombreuses choses à dire que je n’ai même pas encore pris le temps d’aborder. Mais le but n’est pas d’importuner la jeune femme avec ma déclaration d’amour à rallonge, loin de là. Aussi, je me rends compte que j’ai peut-être fait une erreur en me laissant aller aussi loin dans mes réflexions. Il y a des choses sur lesquelles il ne vaut mieux pas placer de mots des fois. Et l’amour que je porte à la blonde est un bon exemple de ce genre de choses. « En fait, j’ai tellement de choses à dire qu’il serait impossible de tout dire. Je m’égare et je crains de commencer à te faire peur. Et te faire faire fuir est réellement la dernière chose que je souhaite. » je soupire avant de baisser les yeux vers la surface de l’eau. Dans un geste nerveux, je commence à retrousser ma lèvre inférieure pour venir la mordiller avec mes incisives. J’ai vraiment peur de lui avoir fait changer d’avis à propos de moi et qu’elle n’a plus envie de finir de passer cette soirée à mes côtés. Après tout, je crois que c’est la première fois que je lui avoue mes sentiments pour elle de cette façon et de manière aussi profonde. Lorsque je relève finalement les yeux, je l’interroge du regard, l’air toujours gêné.

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeMar 25 Sep - 16:33


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

La guerre qui faisait rage dehors avait rendu ce début l’année plus que difficile aux yeux de Hester. C’était toutes ses habitudes qui s’envolaient en fumée depuis quelques mois déjà e pourtant, il fallait bien qu’elle s’en accommode. Il en allait de sa propre survie d’après les dire de Joshua. Le matin même, il lui avait bien expliqué que la relation qu’ils entretenaient serait très mal vue par son père s’il venait à l’apprendre. Ainsi, il s’en prendrait à elle, l’utilisant comme un outil pour atteindre son fils. Il ne pourrait pas tolérer une relation entre son fils, un sang pur et elle, une sang-mêlé. Le patriarche Panderman semblait attaché au statut de sang bien plus qu’il ne le devrait, comme le seigneur des ténèbres et les autres de ses mangemorts de toute évidence. De plus, il ne serait pas longtemps sans savoir qu’elle était la fille d’un couple de sorciers appartenant à l’ordre du phénix. Il y avait donc trop de différences entre leurs origines pour qu’il puisse accepter une telle relation, n’en déplaise aux deux jeunes gens qui se fichaient bien de ces histoires de sang. Au fond Joshua l’avait dit en ce début d’année scolaire, ils n’étaient pas du même monde. C’était un fait qui techniquement était indéniable. Leurs familles jouaient dans deux camps complètement opposés. Tout deux se retrouvaient donc coincés entre deux feux, ce qui compliquait considérablement leur relation. Ils ne pouvaient pas continuer leur histoire comme ils le voulaient, ils étaient contraints de s’adapter à des règles sans être vraiment établies dictaient et rythmaient la vie des élèves de Poudlard. Ils ne pouvaient pas se détacher de ses règles, ils ne pouvaient pas franchir la frontière entre leurs deux mondes, cette dernière étant trop dangereuse surtout pour la blondinette qui ne ferait pas long feu entre les griffes de papa Panderman. La seule façon qu’ils avaient de contourner ces règles, c’était de se cacher, de se retrouver sur cette fichue frontière à l’abris des regards indiscrets. Ainsi, pendant une durée indéterminée, ils devraient se retrouver en cachette comme ils le faisaient ce soir dans la salle de bain des préfets, comme ils le referaient sans aucun doute plus tard, un autre soir, un autre jour, dans un autre endroit. Le plus vite possible serait le mieux, aux yeux de la jeune femme comme à ceux de son compagnon, elle l’espérait du moins. Elle ne saurait pas se passer du jeune homme trop longtemps, ces deux moins de vacances ainsi que les deux mois écoulés depuis la rentrée avaient été déjà bien trop dur à supporter, ainsi elle ne voulait pas avoir à revivre ça. Elle en était de toute façon tout bonnement incapable. Si elle ne le voyait pas rapidement, il serait trop dur de ne pas céder à la tentation de lui tomber dans les bras au beau milieu d’un couloir, plein d’élèves, de professeur et dans lequel Panderman lui-même serait peut-être présent. Ce serait sans aucun doute une grave erreur de sa part mais elle savait qu’elle pourrait facilement la commettre. Elle avait beau être une bonne comédienne, son pseudo talent avant des limites, dont le besoin et le manque par exemple. Elle avait besoin de Joshua de la même façon qu’elle avait besoin d’oxygène pour respirer, pour exister. Elle le savait, il allait lui manquer à la minute même où elle se séparerait de lui, avec cette idée déplaisante de ne savoir quand elle pourrait de nouveau le retrouver. Tenir dans ces conditions, garder le secret de leur relation tout autant que la distance entre eux deux serait à l’avenir une chose relativement difficile et douloureuse. Ceci dit, pour l’heure, elle était avec lui, dans cette salle de bain, à ses côtés pour un temps limité, alors elle voulait en profiter, essayer d’oublier le reste du monde pendant ces quelques heures qu’ils pourraient passer ensemble. Quelques heures, là où elle aurait envie de passer l’éternité à ses côtés. C’était plus qu’un court instant qu’elle voulait avec lui. Elle voulait un futur, elle voulait une vie complète à ses côtés. Elle était sans doute une gamine exigeante qui voulait bien plus que ce qu’on pouvait lui accorder. Tant pis. Elle s’en fichait. Ses exigences lui permettait d’avoir des rêves, qui certes, manquaient légèrement d’espoir - quoi de plus normal en ces sombres temps ? - cependant, Joshua était là pour le lui rendre, lui promettant que ce dont elle rêvait finirait par arriver, qu’ils auraient un avenir ensemble, des enfants et tout ce qui va avec. Grace à lui, elle pouvait s’accrocher à ses espoirs et garder le sourire aux lèvres, ne pas laisser la guerre lui prendre ça aussi. Alors oui, comme elle le lui avait dit, elle espérait que tout ça aurait bien lui, dans un avenir plus ou moins proche. Ils avaient le temps pour ce genre de projets, ils pourraient faire tout ça plus tard, quand cette maudite guerre sera enfin terminée. Tout comme, à l’avenir, elle aurait bien des fois l’occasion de lui prouver qu’elle avait en elle un côté de folie. Il le verrait, il pourrait en être aussi sûr que deux et deux font quatre. D’après ces propres paroles, il attendait impatiemment de voir ça. Elle lui adressa un nouveau sourire, suivit d’un léger haussement d’épaule, un air mutin se dessinant sur son visage sans qu’elle n’ajoute le moindre mot. Elle n’était pas toujours aussi sérieuse qu’elle voulait bien le montrer. Certes, elle se donnait beaucoup de mal pour réussir ses études, mais à côté de ça, elle savait parfaitement s’amuser et elle était assez joueuse alors aucun doute, elle prouverait au jeune homme de quoi elle était capable.

Elle était de toute évidence assez joueuse pour se lancer dans des paris, bien sûr, elle n’était pas non plus du genre à prendre trop de risques, mais elle était suffisamment têtue que quand elle était sûre d’avoir raison, il fallait qu’elle le prouve. La personne avec qui elle pariait le plus était sans nulle doute son père, sans doute parce qu’il était encore plus têtu qu’elle. C’était génétique ce truc. Bref, elle avait donc expliquer à Joshua l’un des paris qu’elle avait fait et qu’elle avait remporté. La réponse du jeune homme fit se dessiner une mine faussement vexée sur le visage de la jeune femme. Heureusement, il précisa qu’il rigolait. Heureusement. Elle s’en était douté, il n’était pas du genre à lui faire des réflexions de ce genre, bien au contraire. « J’espère bien, sinon je me serais mise à te parler jusqu’à t’achever tiens. » Il était vrai qu’elle avait parfois, souvent même, tendance à beaucoup parler et la plupart du temps pour dire des trucs dont tout le monde se fichait et il y avait bien des gens qui lui avait demandé de se taire mais ce n’était pas le genre de Joshua de lui dire ça. À croire que lui, il pourrait bien l’écouter raconter sa vie pendant des heures. Quoi qu’un bout d’un certain temps, il finirait surement par s’endormir tant ce qu’elle raconterait serait chiant. Elle ne pu s’empêcher de rire suite à la réplique suivante du jeune homme. Elle n’avait certainement pas usé de ses charmes pour faire parler ce garçon. Elle était juste allée vers lui pour lui dire qu’il fallait que d’autres gens ne cessaient de jaser sur lui et que leur nouveau délire était de savoir si quelqu’un finirait par lui faire décrocher un mot et il lui avait simplement répondu que les gens avec qui elle trainait était un peu limités. Ce qui était pas un grand discours mais qui était quand même quelques mots. « Bien-sûr, je me suis amusée à le draguer, chemise légèrement déboutonnée et grand battement de cils, c’est imparable. » Elle pinça légèrement les lèvres avant de battre des cils comme pour appuyer ses propos, le sourire dessiné sur ses lèvres prouvait sans aucun doute qu’elle plaisantait. Elle n’était pas encore réduite à aller draguer n’importe qui pour gagner cinq gallions, on commence comme ça et on fini par faire le tapin, très peu pour elle (comme beaucoup d’autre, après tout faire le tapin ne doit pas être une vocation dans la vie de beaucoup de gens). De toute façon, elle n’usait pas ses charmes sur les autres garçon, à quoi bon ? Joshua lui suffisamment amplement, il était parfait à ses yeux - à quels que détails près du genre le fait qu’il l’ait plaquée au début de l’année - alors elle n’avait aucune raison de draguer qui que ce soit d’elle. Elle avait mit du temps avant de réaliser ce qu’elle ressentait pour lui et elle pouvait remercier ce bal de noël et Joshua lui-même, de lui avoir ouvert les yeux en suivant ce qu’il appelait des pulsions, l’ayant conduit à l’embrasser ce soir là, baiser qu’elle ne regrettait absolument pas. « Tant mieux, alors, fait toi plaisir et cède autant de fois que tu veux puisque je n’ai pas mon mot à dire. » Et quand bien même il lui aurait demandé son accord, il l’aurait eu. Elle lui sourit avant qu’il ne l’embrasse à nouveau. Court baiser qui semblait encore plus agréable que les précédents et certainement moins que les prochains. Elle lui avoua ensuite regretter de ne pas avoir passer l’intégralité du bal avec lui. C’était vrai, elle aurait mieux fait de simplement lui dire qu’elle n’avait pas de cavalier quand il le lui avait demandé, peut-être qu’ainsi il l’aurait invitée, quoi qu’il avait sûrement trouvé la sienne avant cette conversation qu’ils avaient eu puisqu’il lui avait dit avoir quelqu’un. Elle n’avait jamais cherché à savoir, ça n’avait pas vraiment d’importance. Il n’empêche que sa fierté avait été complètement débile à ce moment là. « On est trop idiots tous les deux je crois, je t’ai menti quand tu m’as demandé si j’avais quelqu’un. J’avais personne à ce moment là. » Elle pinça les lèvres légèrement gênée. Elle ne lui avait jamais dit ça. Parce qu’une fois le bal passé, ça n’avait plus d’importance, maintenant, le temps avait passé et ça en avait encore moins mais bon, elle l’avait quand même signalé. Elle l’avait ensuite menacé de bouder parce qu’il était vilain avec elle, elle n’en pensait pas un mot, elle se contentait de se comporter comme une gamine, rien de plus. Il lui affirma n’être rien sans elle après lui avoir demandé de ne pas bouder. Il l’a pris ensuite dans ses bras, douce et agréable étreinte, geste qui lui avait vraiment manqué ses dernier temps. « Je ne te boude pas alors. Moi non plus je ne suis plus rien sans toi. » Elle aurait pu rester encore longtemps dans ses bras, avec cette impression d’être vraiment à l’écart du monde, c’était tellement appréciable. Pourtant, il la lâcha, elle lui adressa un sourire auquel il répondit avant de l’embrasser une nouvelle fois.

Ils étaient dans une salle de bain alors à quoi bon ne pas en profité ? Après avoir retirer quelques un de leurs vêtement, ils se retrouvèrent à l’eau, parce qu’elle l’avait poussé et que lui avait dévidé de la faire également tomber à l’eau, malgré la négation qu’elle avait presque hurlé quand il l’avait attrapée. Ainsi, elle s’était retrouvée dans l’eau encore vêtue de sa jupe, son brushing complètement défait. « C’est possible oui. » Elle haussa les sourcils et pinça les lèvres l’air taquin, évidemment qu’elle ne faisait que le contredire, surtout qu’au final, c’était parfaitement juste, elle l’avait poussé, il s’était venger, c’était dans l’ordre des choses, elle aurait du s’en douter et être suffisamment prudente pour s’écarter du bord. Elle ne l’avait pas fait alors elle ne récoltait que ce qu’elle avait semé. Elle laissa échapper un rire légèrement ironique suite à sa réplique. « C’est ça ouais. Tu veux qu’on test ? » Elle haussa les sourcils pour appuyer sa question, le sourire toujours imprimer sur ses lèvres. Finalement, elle risquait bien de finir par le mordre s’il doutait trop de sa parole. Elle en était capable, comme elle l’avait souligné plus tôt, elle était parfaitement capable de montrer la folie sommeillant en elle. Elle doutait bien sûr de son apparence physique en cet instant, convaincue qu’elle ne ressemblait pas à grand-chose et pourtant, le jeune homme ne pu s’empêcher de la contredire comme il le faisait si bien elle ne répondit pas tout de suite, coupée dans son élan par le baiser qu‘il déposa à nouveau sur ses lèvres, une fois qu‘il les eue lâchée, elle ne se priva cependant pas pour répliquer à ses histoires de déesse. « N’importe quoi. Si j’étais une déesse ça se saurait. » Elle leva légèrement les yeux au ciel, reposant bien vite son regard sur le jeune homme qui lui caressait chaleureusement la joue. Elle souligna le fait que le matin au réveil elle ne ressemblait vraiment à rien et forcément il répliqua qu’il ne partagerait pas cet avis. « Je m’en doutais. J’aimerai pouvoir faire en sorte que tu puisses voir ça rapidement. J’ai vraiment envie de partager mon lit avec toi. » Elle voulait vraiment partager son lit avec lui, sans arrières pensées, quoi que, un peu, peut-être. Ceci dit, juste en tout bien tout honneur, partager son lit avec Joshua serait sans doute une chose formidable, après tout, il y avait bien assez de place pour deux dans son lit, que ce soit à Poudlard ou chez elle. Elle donnerait cher pour pouvoir s’endormir à ses côtés et se réveiller dans ses bras, seulement, il y avait encore et toujours cette maudite guerre pour les empêcher de passer ne serait-ce qu’une nuit l’un aux côtés de l’autre. Il y a un tas de choses qu’elle aurait pu lui demander pour qu’il se fasse pardonner pour l’avoir poussé dans l’eau, quand bien même il aurait réellement eu besoin de se faire pardonner, mais des pompes, ou juste le fait de les mentionner n’était pas une brillante idée. Il lui rappela ce qu’elle lui avait dit le matin même. Elle était énervée, vexée et ainsi, elle avait dit n’importe quoi, maintenant, forcément elle s’en voulait. Elle pinça les lèvres, légèrement mal à l’aise avant de baiser les yeux. « Je suis désolée. J’aurais pas du dire ça. Je le pense même pas, j‘étais juste très énervée et quand je m’énerve je dis n‘importe quoi. Tu es parfait comme tu es. » Elle releva les yeux vers lui esquissant un léger sourire, les joues légèrement rougies par la gène. « Reste auprès moi alors, je suis sûre que si tu quittais cette baignoire l’eau deviendrait soudainement glacée. » Il y avait peu de chance pour ça. Elle était chaude, mais la présence de Joshua apportait une autre chaleur dont elle n’avait pas envie de se passer, une chaleur trop agréable pour qu’elle envisage de s’en séparer.

Ils s’embrassèrent à nouveau, long baiser qu’elle ne lâcha qu’au moment de reprendre son souffle si bien que si ça n’avait pas été nécessaire elle serait volontiers restée collée à ses lèvres. Elle lui demanda finalement de rester avec elle et de l’aimer comme si la guerre n’était rien, comme si le monde allait aussi bien, puis elle l’embrassa à nouveau. Il mit un terme à ce baiser, l’embrassant sur le joue avant de collé son visage au sien pour murmurer à son oreille. Sa première phrase lui arracha un sourire, un sourire qui ne quitta pas ses lèvres au fil de ses douces paroles. Elle n’était pas forcément d’accord avec ce qu’il lui disait, elle n’était pas parfaite, pas plus qu’elle n’était une déesse ou bien qu’elle était sa seule raison de vivre, il devait bien y en avoir d’autre. Pourtant elle ne le coupa pas, chose étrange quand on sait qu’elle est du genre à toujours dire ce qu’elle a en tête, surtout quand c’est pour contredire quelqu’un. Cependant elle ne pipa mot pendant le laïus de son compagnon, sans doute trop émue pour répliquer. Elle se contenta de soutenir son regard tout en souriant, laissant ses sourcils se plisser légèrement sous l’émotion, alors qu’elle sentait les battement de son cœur s’accélérer, comme pris d’une soudaine légèreté. Elle le vit baisser la tête, légèrement gêné et elle attendit qu’il la relève pour placer sa main sur sa joue et enfin répliquer. « Je suis une bien piètre romantique comparée à toi. Je ne sais même pas quoi répondre à tout ça hormis que je t’aime de tout mon être et que si tu ne peux pas en aimer une autre ça m’arrange parce que j’ai pas l’intention de te laisser filer, je t’aime trop pour ça. Je veux qu’on soit ensemble jusqu’à ce que la mort nous sépare, plus longtemps encore s’il y a quelque chose après. » Si elle était du genre bavarde, elle n’était pas douée pour les long discours romantique. Faire concis, c’était plus simple que de se laisser aller dans des paroles longues et qui deviendraient forcément incohérentes. La situation était très simple de toute façon, elle l’aimait d’un amour des plus sincère, elle l’aimait comme elle ne serait jamais capable d’aimer quelqu’un d’autre ainsi, elle voulait passer sa vie avec elle, parce que si elle ne le faisait pas si elle se retrouvait avec quelqu’un son couple manquerait forcément de sincérité, il y aurait toujours l’ombre de Joshua entre elle et ce type. Elle préférait ne pas imaginer qu’ils soient séparés de toute façon. C’est avec Joshua qu’elle passerait le reste de sa vie, ça ne pourrait pas être autrement. Elle fixa son regard encore un instant avant de l’embrasser a nouveau, énième baiser de la soirée qui ne perdait pas pour autant sa saveur. Elle laissa glisser sa main le long de son torse alors que sa seconde était toujours agrippée à son épaule. C’était encore un baiser qu’elle n’avait pas envie de voir se terminer, parce qu’elle l’aimait et que les lèvres du jeune homme était presque une drogue dont il fallait absolument qu’elle abuse ce soir, ne sachant pas quand elle aurait de nouveau l’occasion d’en profiter.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeDim 30 Sep - 2:21

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 983554186703001346507731
Mon cœur saigne à cause d’une blessure inguérissable, une blessure qui entrainera forcément la mort. Celle de mon père, très certainement. Seul obstacle à mon amour pour Hester, il me tue, s’amuse à titiller mon cœur blessé et semble s’en amuser. Plus que jamais, j’ai l’impression qu’il m’écartèle et prend plaisir à le faire. A mort l’idée du père auquel le fils veut à tout prix ressembler, je refuse de devenir mon propre bourreau. Et plus que tout, il est hors de question de porter un regard négatif sur la blonde. Ce n’est même plus question de refuser de toute manière, je n’y peux plus rien, il est déjà trop tard. Je suis complètement envoûté par elle, ne peut plus me passer du fait de la voir. C’est une véritable torture que de la croiser dans les couloirs sans être permis de m’approcher d’elle pour pouvoir l’étreindre, l’embrasser et la caresser. Seule l’envie de la protéger me retient de commettre l’irréparable et fait naitre en moi l’envie de voir périr mon paternel. Car je vois à quel point ce qu’il nous impose, sans même forcément s’en rendre compte, fait souffrir la serdaigle. Cela se voit à son regard torturé qui me rend nerveux et c’est pour cela que j’aimerais voir disparaitre mon père qui lui fait tant de mal. Je sais pourtant que si le voir mort est quelque chose qui me parait envisageable et même préférable à tout le reste, en ce moment-même, je serais tout de même triste si cela était véritablement amené à arriver. Contrairement à lui, je me retrouve incapable de tirer un trait sur l’un des membres de ma famille. Car là où il se trouve capable de m’abandonner de façon lâche, je me retrouve à devenir nerveux dès que je sais qu’il peut lui être arrivée quelque chose. Je crois que j’ai bien trop de mal à faire une croix sur la bonté qu’il a put montrer durant mon enfance, pour passer à autre chose et me dire qu’il ne compte plus. Je suis de toute façon bien trop naïf pour croire qu’il me déteste réellement. Mais à choisir entre Papa Panderman et Hester, la réponse ne fait aucun doute, je choisis la blonde sans hésiter. Car elle ne m’a jamais déçu et que je suis sûr de l’aimer, là où le doute planera toujours au niveau de mon paternel qui, lui, n’a fait que me rabaisser et m’enfoncer, me montrer à quel point il me déteste prétendument et bon nombre d’autres choses assez dégradantes. Et à la vérité, contrairement à bon nombre de personnes, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire passer sa famille avant tout. Après tout, il y a Hester qui elle, est bien plus importante que n’importe qui d’autre présent dans l’arbre généalogique des Panderman. Arbre duquel elle fera d’ailleurs partie, si un jour elle accepte que je lui passe la bague au doigt. Chose que j’espère par-dessus tout puisque sans elle, je ne suis plus rien. Vraiment plus rien du tout même. Elle est rapidement devenue ma raison de vivre et même lorsque je ne la considérais que comme une amie – voir une meilleure amie, dépendant de la période –, je ne pouvais me passer d’elle pour exister. Car chaque journée passée sans la croiser ou échanger un regard, était comme une journée incomplète, dans le genre qui sonne creux, vide et sans réel intérêt. Qu’importe ce qui ai put se passer dans cette dite journée, quel match de quidditch nous avions bien put gagner avec l’équipe de quidditch de gryffondor ou les bonnes notes m’étant attribuées alors que je n’y croyais pas ; sans la présence d’Hester auprès de moi, la journée ne valait rien. Aussi, plusieurs personnes diront très certainement que l’amour que je lui porte ne date pas d’hier, mais c’est tout simplement qu’ils ne comprennent pas. Car pendant longtemps, je ne l’ai vu que comme une bonne amie, une confidente et presque comme une sœur. Mais ce dernier sentiment s’est retrouvé rapidement chamboulé lorsque je me suis rendu compte qu’elle était devenue ma raison de vivre. Et que ses lèvres m’attiraient beaucoup trop pour qu’elle ne représente qu’une simple sœur à mes yeux. Pourtant, j’ai mis du temps à me rendre compte de l’évidence, même si je ne parviens toujours pas réellement à déterminer pourquoi. Certainement parce que j’avais peur de faire une bêtise, comme ci éprouvait des sentiments à l’égard de la serdaigle, était le plus grand blasphème de tous les temps. Peur qu’elle me rejette aussi sûrement. Mais surtout, peur de grandir trop vite, je le pense bien. Ou bien, le pire restant la peur de devoir dépendre de quelqu’un. Peur qui s’est aujourd’hui dissipée, fort heureusement puisque la blonde représente bien plus qu’une drogue à mes yeux. Elle est devenue indispensable à ma survie. Et je ne sais que trop bien à quel point il va être difficile de pouvoir la voir seulement quelques heures, là où je voudrais pouvoir passer l’éternité à ses côtés et lui proposer un avenir infini, à deux. Sauf que cela est impossible dans les temps qui courent. Encore une fois, ce serait trop risqué et je ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose à cause de moi. Pour une fois, je vais devoir me rendre à l’évidence et me contenter des rêves d’avenir, emplis d’espoir. Espoir que j’essaye de partager tant bien que mal avec la jeune femme, malgré le fait qu’elle semble si peu convaincue. Cependant, elle finit par me dire qu’elle me fait confiance et qu’elle va essayer d’y croire. Aussitôt, nos images d’avenir me reviennent en tête. Un avenir à deux, avec des enfants, une belle maison située à Pré-au-Lard et surtout un métier qui nous conviendra à tous les deux. Hester fera bien évidemment une journaliste de renom, reconnue pour ses articles passionnants et extrêmement bien rédigés. Les gens connaitront un envoutement pour ses textes, bien plus grand que celui suscité par cette imbécile de Rita Skeeter. Pourtant, la blonde prétend être folle lorsque je lui parle de l’autre aliénée. Bien sûr, je me doute qu’elle ne veut pas parler du même genre de folie, mais quand bien même je ne la vois pas uniquement comme une jeune femme studieuse au possible, je sais qu’elle sait s’amuser. Mais le terme de la folie ne convient pas à cet amusement. Elle est trop parfaite pour montrer quelconque signe de folie de toute manière. Et ce malgré le fait qu’elle prétende pouvoir – et vouloir – me montrer qu’elle en est dotée.

La plus grande nouveauté du jour est sans doute d’apprendre qu’Hester est une parieuse. D’accord, elle ne doit pas faire partie de ces personnes qui parient de manière compulsive, même lorsqu’elles savent qu’elles ont des chances quasi-nulles de l’emporter, mais tout de même. A vrai dire, si c’était le cas, ce serait même la chose la plus étonnante que j’aurais appris au sujet de la blonde. Mais en parfaite serdaigle, elle prend certainement bien le temps de réfléchir avant de se lancer dans le premier pari venu. Il faut qu’elle sache qu’elle a plus de chances de l’emporter que de perdre, sinon, elle ne s’y risquera pas. Son sens de la compétition a toujours été bien trop développé pour qu’il en soit autrement. Elle aime avoir raison et se savoir gagnante. Quelque part, il n’est pas si étonnant que ça qu’elle fasse des paris. Cela lui permet de se rassurer dans sa quête d’être la meilleure. Heureusement, ce n’est pas non plus une obsession à ses yeux. Du moins, je ne le pense pas. Alors qu’elle m’explique l’un de ses paris, me précisant au passage qu’elle l’a relevé avec brio, je me mets à la taquiner. Elle fait aussitôt apparaître une moue faussement vexée sur son visage, je le reconnais aux coins de ses lèvres qui tentent quand même de se s’étirer en un sourire. Je me sens tout de même un peu mal de la taquiner de cette façon, c’est clairement de la méchanceté gratuite. Aussi, je m’empresse de lui préciser que je ne fais que dire cela pour rire, de peur qu’elle se méprenne sur mes intentions. « J’espère bien, sinon je me serais mise à te parler jusqu’à t’achever tiens. » Je lève un sourcil avant de me mettre à rire légèrement. Je ne verrais aucun inconvénient à ce qu’elle fasse quelque chose pareil, après tout, j’en serais même plutôt content. Comme un cadeau de noël en avance. Quelque chose dont je me réjouirais comme un gamin apercevant ses jouets disposés au pied du sapin, le matin de noël. J’imagine bien en ce moment même, mes yeux qui pétillent d’envie. En effet, je pourrais rester des heures à l’écouter sans en éprouver une seule pointe d’ennui. Comme un cadeau duquel on ne se lasserait jamais. Je serais même plutôt heureux qu’elle me parle d’elle, qu’elle se confie à moi. Cela prouverait mieux que tout le reste qu’elle me fait confiance. Assez pour me raconter de nombreuses choses sur elle. Et même si ce n’est pas pour me parler d’elle mais juste d’un sujet comme ça, je serais content. Parce que rien n’est vraiment un sujet comme ça finalement. Si on en parle, c’est que cela nous importe forcément un minimum, sinon on en parlerait pas, question de logique. « Ne te gêne pas. Ce sera sûrement la plus belle mort possible. » je lui souffle en levant un sourcil, affichant un grand sourire sur mon visage. Après quoi, soucieux de ne pas rester trop longtemps sur un commentaire négatif, je recommence à la charrier légèrement, lui disant qu’elle a forcément du user de son charme pour parvenir à faire parler Priam. Evidemment, je n’en pense pas un mot. Elle possède une bouille d’ange irrésistible qui donne envie de faire plus ample connaissance avec elle. Et je me doute bien que je na suis pas le seul à qui son visage fait cet effet là, n’essayez pas de me mentir à ce sujet là. « Bien-sûr, je me suis amusée à le draguer, chemise légèrement déboutonnée et grand battement de cils, c’est imparable. » Elle appuie ses propos en se mettant à battre légèrement des cils tandis qu’elle pince les lèvres. Sans réfléchir, je me mets alors à croiser mes bras sur mon torse, adoptant une moue faussement boudeuse, comme un gamin. Je sais bien que je n’ai pas besoin d’être jaloux du serdaigle, c’est le sourire étendu sur le visage d’Hester qui me le laisse entendre. Et puis même sans ce sourire, je n’aurais pas eu mon mot à dire. Après tout, c’est moi qui lui disait ce matin même qu’elle ferait mieux de se trouver quelqu’un d’autre que moi, que cela serait préférable si elle souhaitait vivre une vie heureuse. Mais elle m’avait assuré vouloir rester auprès de moi, aussi je profitais de cet avantage qu’elle m’accordait. Et même si je n’aime pas particulièrement jouer au possessif, je dois avouer que certaines fois, il est drôle de faire semblant. « Je vais me sentir obliger d’être jaloux jusqu’à la fin de ma vie à cause de ce Priam alors. » je lui dis, un sourire aux lèvres tandis que je laisse retomber mes bras, lui signifiant ainsi que je n’en pense pas un mot. Car après tout, que sont quelques paroles échangées face à des promesses d’avenir et de tendres baisers ? Rien, absolument rien. Je n’essaye pas de m’en convaincre, c’est juste une évidence. Heureusement, la blonde sait que je ne suis pas réellement jaloux de toute manière. Je ne l’ai jamais vraiment été, à part peut-être ce soir du bal de noël où j’avais passé mon temps à maudire son gros nase de cavalier, le fusillant du regard tandis que je dansais moi-même avec ma grosse pouffe de cavalière. Je ne sais même plus de qui il s’agit pour tout dire, preuve que cela ne m’a pas marqué plus que ça. Ou tout de moins, que ce qu’il s’est passé après à effacer tout le reste. Après tout, c’est ce soir là que j’ai embrassé pour la première fois la serdaigle et je ne sais même plus comment j’en suis arrivé là. C’est comme-ci tout n’avait été qu’évidence. « Tant mieux, alors, fait toi plaisir et cède autant de fois que tu veux puisque je n’ai pas mon mot à dire. » Elle m’adresse alors un sourire auquel je réponds, avant d’approcher ma tête de la sienne pour poser une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes. Court baiser durant lequel je ferme les yeux pour en profiter un maximum, je crois pouvoir dire qu’il est tout aussi agréable que les autres. Si ce n’est plus, puisqu’il constitue le moment présent. Seule chose à laquelle je peux me raccrocher pour me dire que tout cela n’est pas qu’un simple rêve, puisque la sensation du contact avec ses lèvres chaudes, accompagne sans mal l’armée de papillons qui s’agite à l’intérieur de mon ventre. Je recule lentement ma tête, mettant un instant avant de rouvrir les yeux, voulant à tout prix graver l’arôme des lèvres de la jeune femme dans mon esprit avant d’être propulsé à nouveau dans le monde réel. « J’y compte bien. » je souffle finalement tout en relevant doucement les paupières, me retrouvant aussitôt assailli par la lumière tamisée que projettent les torches accrochées un peu partout dans la salle de bain. Forcément, avec les souvenirs du premier baiser, revient forcément le souvenir de nos cavaliers et surtout de nos mensonges. Car il ne fait aucun doute que nous avons tous deux mentis lorsque nous avons eu notre discussion sur le bal, quelques semaines auparavant. Après tout, Hester aurait sut trouver beaucoup moins nase comme cavalier si elle s’y était prise avant. Quoi que quelque part, cela n’aurait pas été forcément une chose pour moi si ce prétendu cavalier s’était révélé être quelqu’un d’intéressant, mais bref. Mais le pire, c’est que si elle m’avait annoncé ne pas avoir de cavalier à ce moment-là, j’aurais put choisir de l’inviter. Sauf qu’à la place, trop fier moi aussi pour avouer que j’étais encore seul pour le bal, je lui avais menti moi aussi. « On est trop idiots tous les deux je crois, je t’ai menti quand tu m’as demandé si j’avais quelqu’un. J’avais personne à ce moment là. » Je la regarde tandis qu’elle se met à pincer les lèvres, adoptant une attitude visiblement gênée. Sans réfléchir, je lui attrape alors le menton pour l’obliger à relever la tête et me regarder. Je plonge alors mon regard dans le siens, hésitant entre le fait d’être heureux qu’elle me fasse conscience pour me parler de ce vieux mensonge ou me sentir bête d’avoir fait de même. Je soupire finalement avant de lâcher son menton pour laisser retomber mon bras le long de mon buste, tandis que je baisse les yeux vers le seul, adoptant un air penaud. « Puisqu’on est dans les révélations, j’aimerais te dire que moi aussi je t’ai menti. Je n’avais pas de cavalière quand on en a parlé. Et je suis heureux de te le dire, parce que je n’aime vraiment pas te cacher des choses. » Je me mords légèrement la lèvre inférieure avant de relever la tête vers elle, lui adressant un sourire désolé. Lui mentir peut se résumer à lui faire du mal et je déteste tout ce qui peut être caractéristique du fait de la faire souffrir. Je ne peux pas me passer d’elle à vrai dire et l’idée d’y être contraint par ma propre faute n’est pas quelque chose d’enviable. Aussi, lorsqu’elle me menace de me bouder, je m’empresse de la supplier de ne pas le faire. Je lui fais remarquer que je ne suis plus rien sans elle, ce qui pourrait passer comme une forme de chantage aux yeux de certains. Mais ce ne l’est pas du tout, je l’ai dis sans y penser, juste parce que cela me tenait à cœur qu’elle le sache j’imagine. En fait, j’ai du mal à décrypter moi-même mes paroles, alors je n’ose même pas imaginer à quel point elle doit avoir du mal elle aussi. Sans réfléchir, je la prends alors dans mes bras, l’étreignant comme je ne l’ai pas fait depuis longtemps et m’accrochant à elle comme un naufragé le ferait à sa bouée de sauvetage. Je crois que dire que je ne suis plus rien sans elle, n’est qu’un euphémisme. Il n’y a pas de mot pour décrire ce que son absence me ferait devenir. Pire que rien, ça n’existe pas en théorie. Mais il suffirait que la blonde s’en aille et me laisse seul pour en assurer la pratique. « Je ne te boude pas alors. Moi non plus je ne suis plus rien sans toi. » Un immense sourire s’étend alors sur mes lèvres. Je défais mon étreinte et l’embrasse alors du regard, savourant ses mots avec une joie non-dissimulée. Elle ne peut pas savoir à quel point cela me fait plaisir de l’entendre dire cela. Moi qui ce matin même croyait encore qu’elle me détestait au point de me vouloir mourir par je ne sais quelle atrocité du monde sorcier, moldu ou même extra-terrestre. Mais bref. Elle répond alors à mon sourire et mon cœur fait un raté dans ma poitrine. Me penchant une nouvelle fois vers elle, je l’embrasse à nouveau.

Suite à la suggestion d’Hester d’utiliser cette salle de bain comme il se doit, la baignoire se retrouve rapidement remplie, l’eau s’arrêtant de couler par influence magique. Après nous être retirés mutuellement quelques uns de nos vêtements, nous nous retrouvons tout deux à l’eau. Moi le premier, puisque la serdaigle m’y a poussé, n’en éprouvant apparemment aucun scrupule. M’étant approché d’elle, je l’avais alors attrapé par la cheville pour l’entrainer à ma suite dans l’eau du bain. Elle s’était alors retrouvée à l’eau au même titre que moi, le brushing défait, son maquillage légèrement coulant et toujours vêtue de sa jupe d’uniforme. M’adressant un regard boudeur, elle me dit alors que ce que je viens de faire est injuste. C’est ce qui m’arrache un sourire narquois, tandis que je lui précise que personne n’a parlé de justice. Bien sûr, elle s’empresse d’ajouter qu’elle, elle parle d’injustice, juste pour me contredire, j’en suis sûr. « C’est possible oui. » Elle hausse les sourcils tout en se mettant à pincer les lèvres, adoptant alors un air particulièrement taquin qui me fait sourire. Je me doute bien qu’elle ne dit ça que pour m’embêter, car après tout, même si je ne suis pas le plus rancunier sur cette planète, il m’avait parut utile de me venger du fait qu’elle m’ai poussé dans l’eau. Ce n’était pas pour être méchant. En plus, sa cheville nue à quelques centimètres du bord de la baignoire, était disposée comme une offrande, destinée à être saisie pour l’emmener à l’eau. Je n’avais fait que répondre à l’appel du destin finalement, ce n’était même pas de ma faute. Donc non, personne ne pouvait parler de justice de toute manière. C’est un fait comme un autre. « Je m’en doutais bien. » je lui réponds avec un léger rire avant de lui dire qu’elle est tellement belle, même mouillée, que je pourrais facilement avoir envie de la manger. Et comme apparemment, son esprit de contradiction est particulièrement développé ce soir, elle me répond que c’est elle qui va me manger. Entrant dans son jeu, je décide de lui dire que de toute façon, cela est tout à fait impossible puisque je ne suis pas comestible, un sourire triomphant étendu sur les lèvres. C’est sûrement ce qui lui arrache un rire tout à fait empreint d’ironie. Enfin, il faut dire aussi que si ce n’est pas pour ça qu’elle rigole, c’est qu’elle rigole sans raison, ce qui serait légèrement plus embêtant. Car même si je la considère comme la perfection faite femme, je ne peux me résoudre à l’imaginer avec des défaillances mentales, que cela fasse partie de sa perfection ou non. « C’est ça ouais. Tu veux qu’on test ? » me demande-t-elle, un sourire étendu sur les lèvres tandis qu’elle hausse les épaules, adoptant une nouvelle fois un air taquin. Je secoue la tête tout en riant légèrement, ce n’est pas comme-ci elle allait soudainement décider de me sauter dessus pour me mordre après tout. Du moins, je ne le pense pas. Elle n’est pas assez folle pour ça, puisque de toute façon, elle n’est pas folle du tout. Je refuse d’admettre quelque chose que je sais être faux, c’est tout. « T’oserais pas… » je lui dis, adoptant un air perplexe tandis que le doute continue de planer sur cette affirmation. Je décide donc de la laisser en suspens, lui signifiant ainsi que je ne peux pas vraiment en être sûr. Après tout, je crois bien qu’elle s’est mise au défi de me prouver l’existence d’une certaine folie chez elle. Mais enfin bref, si l’existence d’une possible folie reste toujours un doute, ce qui est plus évident par contre, c’est la beauté qui semble l’habiter à chaque instant. Comme une sorte de faculté magique. Parce que de toute façon, Hester est plus magique que n’importe qui dans le monde de la sorcellerie, cela se voit à sa façon d’éclairer mes journées. Ainsi que dans le fait qu’elle éclaire mes nuits dans le simple fait de sa présence dans mes rêves. Une véritable déesse en puissance. La déesse moldue lui rapprochant le plus est d’ailleurs Aphrodite, dans la mythologie grecque. Mais elle reste tout de même bien loin de ce que la serdaigle peut être et de cet aura particulier qu’elle dégage. Et pour une fois, je ne veux pas qu’elle me contredise face à cette évidence, parce que je n’ai jamais été aussi sûr de ce que j’ai bien put lui dire. Aussi je m’empresse de l’embrasser pour lui empêcher d’en placer une. Mais il faut lui admettre que c’est une jeune femme tenace. Aussi, à peine ai-je lâché ses lèvres qu’elle se met à répliquer : « N’importe quoi. Si j’étais une déesse ça se saurait. » Elle lève les yeux tandis que je secoue légèrement la tête, adoptant une moue quelque peu boudeuse. Je ne suis pas d’accord pour qu’elle me contredise, pas sur cela tout du moins. Après tout, c’est bien la seule chose à propos de laquelle je suis sûr de ne pas me tromper, alors elle peut essayer d’insinuer tous les doutes possibles en moi, c’est peine perdue. D’ailleurs, elle aussi devrait se rendre à l’évidence du fait que j’ai raison cette fois. « Mais tu es bien la seule à ne pas le savoir. » j’insiste alors tout en portant une main jusqu’à sa joue pour la caresser. Elle baisse alors de nouveau les yeux vers moi, essayant une nouvelle fois de me faire changer d’avis en mettant en avant le fait qu’elle ne ressemblerait prétendument à rien le matin. Je secoue légèrement la tête de manière négative tout en lâchant un léger rire. Elle dit n’importe quoi, elle est magnifique en toutes circonstances de toute manière. « Je m’en doutais. J’aimerai pouvoir faire en sorte que tu puisses voir ça rapidement. J’ai vraiment envie de partager mon lit avec toi. » Je lui lance un regard surpris. Je sais bien qu’elle n’a pas glissé de sous entendus derrière ces mots, après tout, elle est trop innocente pour insinuer de telles choses ; mais c’est plutôt le contenu en lui-même de sa réponse qui m’étonne. J’avoue ne m’être jamais autoriser à penser à une chose pareille. Pouvoir la voir durant la journée me semble déjà être un sacré privilège, à tel point que je n’ai jamais pensé que ce privilège puisse s’étendre jusqu’à la nuit. Une nuit entière. Peut-être même vingt-quatre heures de pur bonheur, passées à ses côtés. Le paradis, purement et simplement. Et après, elle ose prétendre ne pas être une déesse. « Et ce serait un honneur de pouvoir te donner satisfaction. Chose que je ferais avec grand plaisir à vrai dire. Ce serait même un bonheur pur et simple. » je lui réponds, un sourire flottant sur mes lèvres. Je l’imagine en train de s’endormir dans mes bras et me réveiller en voyant son visage assoupi le matin. Il parait que les gens paraissent encore plus beau lorsqu’ils dorment, donc forcément, ce n’est pas la meilleure idée qu’elle ai eu pour me contredire. Sans compter le fait que le matin représente le côté le plus naturel de la personne. Et je ne peux croire au fait qu’elle ne soit pas déjà magnifique au naturel. Après tout, c’est elle la femme parfaite. Aussi, je lui propose qu’elle puisse me demander ce qu’elle souhaite pour que je me fasse pardonner à ses yeux pour le fait de lui avoir pousser dans l’eau. Elle commence alors à me parler de faire des pompes et je m’empresse de lui ressortir ses propres paroles de ce matin même pour dévier cette séance de torture. Mais je crois qu’il aurait mieux valut éviter de le faire, vu la mine coupable qu’elle adopte. « Je suis désolée. J’aurais pas du dire ça. Je le pense même pas, j‘étais juste très énervée et quand je m’énerve je dis n‘importe quoi. Tu es parfait comme tu es. » Je ne retiens qu’à grande peine un léger rire, soucieux de ne pas la gêner plus alors qu’elle a déjà les joues rougies et qu’elle se semble visiblement mal. Elle relève tout de même les yeux pour m’adresser un léger sourire, auquel je réponds. Elle n’a pas à se sentir mal pour ce qu’elle a dit, je crois que j’aurais fait la même chose dans la situation inverse. Ou peut-être pas finalement. Mais je n’en sais rien de toute façon, puisque la situation inverse n’existe pas. « Franchement, sans regrets. Je sais bien que je ne suis pas le mieux taillé de Poudlard. » je lui réponds en laissant mon sourire s’agrandir. Après tout, autant ne pas nier l’évidence et reconnaître la vérité, je ne suis pas le meilleur modèle de l’école de sorcellerie. Hester aurait put trouver bien mieux niveau physique. Niveau intelligence aussi d’ailleurs. Bref, elle aurait put trouver mieux quoi. Aussi, je m’estime heureux qu’elle m’ai choisi moi et pas un autre. Peu importe ce qu’elle ai put dire, je m’en accommode parfaitement puisque cela n’est que la pure vérité de toute manière. « Reste auprès moi alors, je suis sûre que si tu quittais cette baignoire l’eau deviendrait soudainement glacée. » Je hoche la tête en silence, comprenant bien assez ce qu’elle veut dire par là pour m’arrêter à la simple réflexion du fait qu’elle puisse dire n’importe quoi, en raison de l’eau bien chaude présente dans la baignoire. Impossible de m’arrêter à une réflexion aussi banale de toute manière, depuis que nous sommes entrés dans cette salle de bain, c’est mon cœur affolé qui me dicte ce qu’il faut faire. Et lui ne peut que trop bien comprendre les sentiments de la blonde. « Et moi je serais certainement en manque de ces papillons qui s’agitent dans mon ventre en ta présence. » je lui souffle avant de la serrer un peu plus contre moi en fermant les yeux, profitant de l'agitation de ces dits papillons. Enfin, agitation, le mot est faible. Ils sont tout simplement en train de s'affoler comme jamais ils ne l'ont fait à vrai dire.

Nous nous embrassons de nouveau. Baiser plus longs que bien des autres échangés au cours de la soirée. En effet, nous nous quittons l’un l’autre uniquement parce que nous sommes à bout de souffle, obligés de regonfler nos poumons en manque d’air, malgré nous. Alors que notre respiration se calme enfin un peu à tous les deux, elle me demande de rester auprès d’elle et de l’aimer comme jamais je ne l’avais aimée, comme ci cette maudite guerre ne nous entravait plus. Un sourire aux lèvres, je décide d’accéder à sa demande, déposant un nouveau baiser sur ses lèvres. Je rompt cet énième baiser au bout d’à peine quelques instants, avant de l’embrasser sur la joue pour finalement coller mon visage au siens pour murmurer quelques mots à son oreille. Pas n’importe quels mots, non. Car c’est la première fois que je fais une telle déclaration. Une déclaration d’amour où j’essaye de lui décrypter tous mes sentiments à son égard, essayant de replacer des mots là où il est normalement impossible d’en mettre. Je le suis d’ailleurs reconnaissant de ne pas chercher à me couper durant tout le temps où je lui parle. C’est rare qu’elle n’intervienne pas d’ailleurs, mais cette fois, je lui suis reconnaissant de me laisser finir sans interruption. Au fil de mes paroles, je décolle peu à peu mon visage du siens pour pouvoir la regarder. Elle soutient mon regard tandis que je remarque que ses sourcils se plissent un peu, certainement à cause de l’émotion, tandis que je continue de déverser mon flot de paroles. Finalement, lorsque j’ai fini de parler, je baisse la tête, légèrement gêner. J’ai peur de l’avoir rendue craintive à cause de tout ce que je lui ai dit. Après tout, bon nombre de personnes ont peur des sentiments, aussi je crains que la blonde fasse parti de ce genre de personnes. Et si c’est le cas, je ne le saurais que ce soir, puisque je ne lui ai jamais rien dit de tel auparavant. Mais elle ne dit rien et je finis par relever la tête. Elle ne perd pas une seconde pour placer sa main sur ma joue, m’arrachant un frisson qui me parcourt l’échine, avant de répliquer : « Je suis une bien piètre romantique comparée à toi. Je ne sais même pas quoi répondre à tout ça hormis que je t’aime de tout mon être et que si tu ne peux pas en aimer une autre ça m’arrange parce que j’ai pas l’intention de te laisser filer, je t’aime trop pour ça. Je veux qu’on soit ensemble jusqu’à ce que la mort nous sépare, plus longtemps encore s’il y a quelque chose après. » Mon cœur se met à tambouriner de plus en plus fort contre ma poitrine, comme ci il tente d’en traverser la paroi pour rejoindre la serdaigle. Chose complètement impossible, mais c’est vraiment l’impression que j’en retiens. Un immense sourire s’affiche sur mes lèvres. Elle aurait put se contenter de se dire qu’elle m’aimait, cela aurait été amplement suffisant. Aurait suffit à mon bonheur jusqu’à la fin de ma vie au moins. Mais non, elle avait choisi de continuer et de creuser les choses un peu plus loin, me faisait frémir par l’émotion. Nous restons un instant le regard plongé dans celui l’un de l’autre avant qu’elle ne vienne m’embrasser. Toujours agrippée à moi, elle laisse cependant une main glissée le long de mon torse, m’arrachant un nouveau sourire tandis que je continue de l’embrasser. Les deux mains passées derrière la nuque d’Hester, je laisse ma main droite se rapprocher de sa joue pour la caresser tandis que je laisse ma main gauche former un chemin de feu sur sa peau, tandis qu’elle rejoint le bas de son dos et que je l’enlace par les hanches, la serrant toujours un peu plus contre moi. Entre deux baisers je lui souffle finalement : « C’est la plus belle chose que tu m’aies jamais dites. » Après quoi, j’enfouis mon nez dans son cou, y déposant quelques baisers furtifs. Je remonte alors vers son visage, continuant à déposer des baisers sur ma route, le long de sa mâchoire. J’embrasse finalement une nouvelle fois ses lèvres avant de reculer légèrement mon visage du siens. Geste contrasté par le fait que j’en profite pour la serrer un peu plus tout contre moi. Je ferme les yeux et déglutis tandis que toutes les images des instants partagés avec la préfète, se mettent à défiler derrière mes paupières closes. Je ne crois pas en l’existence du destin, mais tout porte à croire que tous les instants que nous avons passés ensemble n’avaient pour but que de nous amener ici. Sinon nous ne trouverions pas dans cette salle de bain, n’est-ce pas ? Je pressens qu’aujourd’hui est un jour particulier. Un jour de renouveau. En effet, j’ai renoué avec Hester ce matin même, alors c’est comme prendre un nouveau départ. Enfin non, plutôt comme repartir sur de bonnes bases puisqu’il n’y a aucun nouveau départ à prendre. Bref, je me comprends. Je viens déposer un baiser sur son front avant d’appuyer ma tête contre la sienne, m’imprégnant un instant de son parfum. « Tu m’avais manqué. » je lui souffle alors avant de me reculer de nouveau, pour l’embrasser du regard, plongeant de nouveau mes yeux dans les siens. Je crois que mon cœur a perdu l’habitude d’aimer autant et de se savoir aimer en retour et que par conséquent, cela le stimule à aimer toujours plus. C’est sûrement pour cela qu’il se met à battre avec autant de vigueur à présent.

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeSam 13 Oct - 16:20


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

Hester avait beaucoup de rêves et d'ambition pour sa vie future, depuis des années elle rêvait à tout un tas de chose, du métier qu'elle exercera en passant par le mariage parfait pour arriver aux enfants et à tout ce qui va avec. Elle était une grande rêveuse, sans doute une gamine quelque peu insouciante qui faisait des plans sur la comète et qui n'envisageait pas une seule seconde que quelque chose puisse venir briser ses rêves. Au fond, elle était sans doute un peu naïve sur les bords. Pendant toutes ses années elle avait élaboré des rêves et des projets, elle avait un côté perfectionniste qui voulait que tout se déroule comme elle le souhaite et que personne ne cherche à la contredire et pourtant, ce début de l'année lui avait prouvé qu'elle faisait définitivement fausse route. Elle s'était heurté à un mur, ça avait été douloureux. Joshua l'avait laissée tomber, brisant son cœur et effritant un peu ses rêves jusqu'à les faire tomber en un tas de cendres devant ses yeux embués par les larmes. Elle était tombée de haut ce jour là et même si aujourd'hui tout était rentré dans l'ordre, elle n'avait plus le droit de replonger dans sa naïveté et son perfectionnisme comme une idiote. Elle devait se rendre compte que même si Joshua n'avait pas pensé chacun des mots qui avaient brisé son cœur quelques mois plus tôt, certains les pensaient, c'est ce qui avait fait éclater cette guerre. La guerre, elle était là, dehors comme à l’intérieur du château, elle brisait les gens et leurs habitudes, elle détruisait des vies et des espoirs. Elle avait un impact certain sur la vie des gens, un impact qui commençait à se marquer en Hester, telle une marque au fer chaud sur sa peau. Elle continuait de rêver et d’espérer, mais elle ne pouvait pas juste se persuader que jamais rien ne viendrait se mettre en travers de sa route, parce que c'était trop tard. Il y avait la guerre, les mangemorts et surtout papa Panderman. Suffisamment d’éléments pour la faire douter du futur parfait qu'elle avait tant de fois imaginé dans ses songes. Plus rien ne pouvait être comme avant. Elle avait parfois envie de baisser les bras, de cesser de garder espoir alors que tout semblait perdu d'avance, parce qu'avoir trop d'espoir, c'était le meilleur moyen de se retrouvé déçu. Forcément, espérer que tout allait s'arranger un jour et voir le monde se dégrader de jour en jour, c'était assez décevant, assez déprimant et l'optimisme de la jeune femme en prenait forcément un coup. Pourtant, s'il y avait une personne en qui elle voulait réellement croire, c'était Joshua. Elle croyait en lui bien plus qu'elle ne croyait en Harry Potter, le gamin de son âge censé sauvé le monde, mais aussi, bien plus qu'elle ne croyait en ses propres parents et pour cause, ils lui avaient dit que tout irait bien et finalement elle n'avait plus de nouvelles d'eux depuis un moment déjà. Il ne restait plus que Joshua en qui elle pouvait croire, alors elle croyait en lui aussi dur que ça puisse être et malgré ses espoirs brisés, s'il lui disait que tout ce qu'elle voulait, elle l'aurait, elle souriait en acquiesçant. C'était ce qu'elle avait fait durant cette soirée magique qu'ils avaient choisis de partager ensemble dans la salle de bain des préfets. Être avec Joshua, c'était vraiment ce dont la jeune femme avait besoin pour ne pas complètement dépérir, se noyer dans ses trop nombreuses déceptions. Il avait le don de la rassurer, de lui permettre de s'évader, c'était comme s'ils étaient tous les deux enfermés dans une bulle magique, complètement close au monde extérieurs, libérée des conditions externes, éloignée de la guerre. Un havre de paix qui avait pourtant tout pour être éphémère. Qu'importait, elle voulait profiter de cet instant, se comporter encore comme une gamine insouciante, profitant de ce qui lui restait d'adolescence, état éphémère que la guerre était en train de lui voler peu à peu. Elle laisserait s'exprimer sa folie, comme elle l'avait promit à Joshua, elle lui montrerait cette gamine qui était encore au fond d'elle, peut-être presque dissoute mais toujours là.

Parier était déjà une preuve d'immaturité au fond. Les gens vraiment matures n'étaient pas censés prendre le risque de parier, jouer, gagner ou perdre, c'était un jeu d'enfant. Un risque que les gens les plus matures ne pourraient pas prendre. Pourtant, Hester le prenait. Pas forcément quotidiennement, mais elle le prenait des fois. S'assurant cependant de sa victoire certaine. Mauvaise perdante, elle ne prenait pas le risque de se retrouver déçue et énervée. Ceci dit elle était aussi très bornée alors quand elle pensait avoir raison, elle était prête à tout pour le prouver, même se lancer dans des paris, parfois même des paris stupides comme celui d'arracher quelques mots à un camarade ne semblant pas à même de vouloir communiquer avec autrui. Chose qui d'après Joshua n'avait pas due être compliquée. Il ajouta pour plaisanter qu'elle pouvait faire parler n’importe qui puisque que n'importe qui devrait être assez las de l'écouter pour lui demander de se taire. Elle laissa échapper un léger rire suite à la réplique du jeune homme, elle avait prétendu pouvoir l'achever en parlant et lui, il prétendait que ce serait une belle façon de mourir, elle n'en était pas vraiment sûre, consciente que parfois ce qu'elle disait pouvait être chiant voir même agaçant. Elle était bavarde, trop bavarde sans doute. « Je n'en suis pas si sûre. Écouter l'histoire de la vie d'Hester Isla-Rose Steadworthy en long en large et en travers, ça doit vite être l'enfer. » Elle lui adressa un nouveau sourire avant d’acquiescer légèrement la tête dans un léger soupire, comme pour appuyer ses dires. Il fallait bien avouer que l'entendre raconter sa vie depuis le jour de sa naissance jusqu'à aujourd'hui en se perdant dans le récit de détails insignifiants manquant complètement d'intérêt, ça devait être très chiant, et puis sans les détails insignifiants ce serait très court parce qu'au fond, sa vie n'avait pas grand chose de palpitant, au contraire, elle était plutôt banale et au fond, ça lui convenait parfaitement. Ceci dit, il fallait avouer qu'il n'y avait clairement pas de quoi faire une biographie d'elle. Son sourire resta gravé sur ses lèvres alors que le jeune homme disait être à présent obligé d'être jaloux d'un garçon qu'elle avait soit disant dragué. C'était une plaisanterie, elle n'avait absolument pas draguer ce garçon et Joshua lui même devait en avoir conscience, il n'y avait qu'à voir l'air taquin dessiné sur le visage de la blondinette pour le deviner. « Soit jaloux alors, ça me donnera de bonnes raisons de te prouver encore et encore que c'est toi que j'aime. » Sur ses mots elle se rapprocha de lui pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. Il n’avait de toute façon aucune raison d’être jaloux. Elle l’aimait lui et depuis longtemps et sans doute pour toujours. Elle ne regrettait pas ce baiser qui les avaient réunis durant le bal de noël. Ce n’était sans doute pas avec la bonne personne que tout deux s’étaient rendus à ce bal, c’était un fait, pourtant hormis le temps passé avec l’imbécile qui lui avait servit de cavalier, elle ne regrettait pas cette soirée, ce baiser et cette pulsion que Joshua avait eu, jamais elle ne regretterait ce genre de pulsions venant de lui. « C’est parfait alors. » Il pouvait bien l’embrasser autant de fois qu’il le voulait, profiter de cet instant où ils n’étaient que tous les deux, à l’abris des regards extérieurs pour la couvrir de baiser, elle ne demandait que ça. Il fallait bien qu’ils en profitent après tout personne ne saurait dire quand est-ce qu’ils auraient l’occasion de se revoir à nouveau. Maintenant qu’ils parlaient de la soirée de noël qui les avaient réunis, la jeune femme pensa bon de lui avouer une vérité pas vraiment importante qu’elle avait gardé en elle toutes ses années. Un air légèrement gêné imprimé sur le visage, oui elle n’avait pas de cavalier au moment où il lui avait demandé si elle en avait un et peut-être que si elle avait été sincère, ils auraient pu y aller ensemble, mais elle avait été trop fière pour ça. Fichue fierté qui ne la quittait jamais. Il lui releva le menton, la forçant à le regarder dans les yeux alors qu’il lui annonçait que lui non plus il n’avait personne au moment de cette fameuse discussion. Elle ne pu s’empêcher de rigoler. Finalement, ils ne valaient pas mieux l’un que l’autre. « On a été nuls sur le coup je crois. Mais c’est pas grave, on s’est bien rattrapés je trouve. » Il était vrai qu’après cette fameuse soirée, ils avaient bien rebondit, elle était contente de ce qu’ils étaient devenus, même si aujourd’hui ils ne pouvaient pas vraiment être eux même quand ils le voulaient. Elle l’aimait et le bouder comme elle avait sous entendu qu’elle pourrait le faire était en vérité une chose impossible, dès qu’elle se retrouva dans ses bras, elle se retrouva incapable d’imaginer ce qu’elle deviendrait sans lui. Elle avait déjà eu bien du mal à s’en rendre compte quand il l’avait plaquée, espérant à chaque fois qu’elle se réveillait que leur rupture n’était qu’un simple cauchemar. Elle avait du mal à imaginer sa vie sans lui et elle ne se priva pas de le lui dire. C’était vrai, au plus profond d’elle-même elle avait se besoin de lui qui ne cessait de s’exprimer et qui ne demandait qu’à être comblé jour après jour. Elle ne pouvait définitivement pas vivre sans lui et si c’était vrai aujourd’hui, ce besoin était tellement encré dans ses tripes, qu’elle avait la sensation qu’elle serait là jusqu’à la fin de son existence. Besoin qui allait être difficilement supportable jusqu’à ce que les choses rentrent dans l’ordre, ils allaient être séparés encore une fois, malheureusement.

Evidemment, il aurait été idiot d’être dans la salle de bain des préfets sans en profiter. Ni l’un ni l’autre n’avait vraiment prévu de se retrouver dans l’eau de cette manière, elle l’avait poussé, il l’avait tirée dans l’eau. Le fait est que maintenant ils étaient, leurs sous-vêtements comme seuls maillots de bains. La réplique du jeune homme la fit hausser les épaules. « J’ai être en contradiction avec le reste du monde. » Ce n’était pas faux, au contraire. Elle avait un esprit de contradiction très poussé alors dès qu’elle avait l’occasion de rentrer en opposition avec quelqu’un elle n’hésitait pas, même si c’était légèrement stupide. Elle aimait aussi qu’on lui fasse confiance, dans le sens où même si ces propos semblait incohérent, on ne cherche pas à la contredire - notez qu’elle aime contredire les gens mais qu’elle n’aime pas qu’on la contredise, un peu chiante sur les bords quand même - alors forcément, Joshua prétendant qu’elle n’oserait pas se jeter sur lui pour le manger - ou du moins le mordre, restons rationnels - ça lui donnait d’autant plus envie de le faire. Un sourire taquin sur les lèvres, elle haussa les sourcils d’une façon qui voulait dire qu’il avait tord. Bien sûr qu’elle allait oser. Toute provocation quelque qu’elle soit requiert une réponse adaptée. Ainsi, la réponse adaptée en ce moment fut de lui mordre l’épaule à pleine mâchoire histoire au moins de lui laisser la marque de ses dents quelques temps, comme un souvenir, une preuve qu’il était peut-être plus sage de ne pas la mettre au défi. « J’espère que j’ai pas mordu trop fort, mais au pire, ça te laissera un souvenir de moi. Comme ça, même quand on sera séparé, tu pourras penser à moi. Y a plus romantique, genre échange de bijoux mais une morsure, c’est plus original. » Elle s’enfonçait légèrement. Beaucoup même. Il était clair qu’il y avait plus romantique, surtout qu’au final, la trace de morsure s’estomperait rapidement, le lendemain il n’en resterait sans doute plus rien. Si elle voulait qu’il garde un souvenir d’elle - matériel, elle était sûre qu’il ne l’oublierait pas dès qu’ils se seraient séparés en quittant la pièce - elle allait devoir faire mieux. « Je pense que je peux faire mieux. Attends. » Sur ces mots, Hester lâcha son compagnon quelques instant, le temps de retirer la gourmette qu’elle avait autour du poignet, la serrant entre ses dents le temps d’attraper le poignet de Joshua. Elle attacha rapidement la dite gourmette - fine chaine en or liée à une plaque sur laquelle était gravé son prénom - autour du poignet du jeune homme. « C’est mieux non ? » Elle leva les yeux vers Joshua lui adressant un large sourire. Aucun doute, c’était mieux. De toute façon, ce n’était pas bien difficile de faire mieux qu’une morsure comme souvenir. Quoi que, ça aurait certainement suffit au jeune homme, lui qui avait tendance à idéaliser la jeune femme, il aurait vu ça comme le plus beau de tous les présents. Voilà qu’il la voyait comme une déesse maintenant. Elle secoua légèrement la tête de droite à gauche, les yeux levés au ciel d’un air qui voulait clairement dire qu’à ses yeux ce qu’il disait c’était n’importe quoi. « Mouais, on va dire ça. » Elle était ironique bien-sûr, elle n’en croyait pas un mieux, elle ne voulait pas dire qu’elle était une déesse, c’était relativement prétentieux et elle n’avait pas du tout l’impression que ce soit justifié, bien au contraire. Joshua était vraiment du genre à l’idéaliser, alors qu’elle, sans doute comme beaucoup d’autres femmes avait tendance à se dévaloriser. Elle n’avait pas l’impression d’être particulièrement belle et oui, elle faisait peu au réveil selon elle. Évidement, Joshua était persuadé du contraire. Elle lui indiqua qu’elle aimerait bien lui prouver le contraire en partageant son lit avec lui. Une phrase imbibé d’une arrière pensée flagrante qu’il lui avait effleuré l’esprit sans le moindre doute, mais ce n’était qu’une arrière pensée, sa phrase restait à prendre au premier degré. La réponse de Joshua la fit sourire. « Vivement que tout ça soit terminé alors. » Elle ne savait pas vraiment si ‘tout ça’ désignait la guerre ou simplement Poudlard, elle ne savait tout bonnement, pas ce qui adviendrait d’eux deux une fois qu’ils quitteraient l’école de sorcellerie, tout était incertain, la fin de l’année tout comme la journée suivante. Difficile de prédire quoi que ce soit dans de telles circonstances. Le matin même, elle n’avait pas été à même d’imaginer de se retrouver dans la baignoire de la salle de bain des préfets dans les bras de Joshua. Elle lui en voulait encore énormément le matin même, suffisamment pour se montrer méchante envers lui, agressive et pleine de haine. Elle avait dit des choses qu’elle ne pensait absolument pas et maintenant elle s’en voulait. Elle lui adressa un petit sourire, toujours légèrement gênée par la situation. « Ça n’a pas d’importance. Je t’aime comme tu es. Après tout, je ne suis pas son plus la fille la mieux fournie de Poudlard. » Elle se redressa légèrement bombant le torse pour mettre sa poitrine en avant, il n’y avait pas grand-chose à mettre en avant au final, il était clair qu’il y avait bien des filles dans l’écoles qui avaient plus de poitrine qu’elle. Elle finit par hausser les épaules avant de récupérer sa position précédente. Elles n’avaient pas besoin du mec le plus musclé de Poudlard, tout comme il n’avait pas besoin - elle l’espérait - de la fille la mieux golée de l’école. Il n’avait pas besoin d’aller faire des pompes, de toute façon, tout comme elle le souligna, elle n’avait pas envie qu’il quitte la baignoire, qu’il s’éloigne d’elle, elle était trop bien dans l’eau, entourée de ses bras. Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres. « Laissons ces papillons là où ils sont alors. » Elle sentit l’étreinte de Joshua se resserrer un peu plus autour d’elle laissant ses propres papillons, cette étrange et agréable sensation qui naissait au creux de son ventre pour se rependre partout dans son corps, se faire de plus en plus puissants.

Un nouveau baiser unis leurs lèvres dans une sensation toujours plus agréable. Ils prirent le temps de respirer avant qu’il ne l’embrasse à nouveau, baiser rapide mais tout aussi agréable. Il déposa ensuite un baiser sur sa joue, laissant un large sourire étirer ses lèvres. Elle écouta ces mots, toutes ses paroles romantiques qu’il avait décidé de lui adresser et face auxquelles elle ne savait pas quoi ajouter. Elle pouvait facilement parler pendant des heures pour dire des choses complètement inutiles mais quand il s’agissait d’exprimer avec clarté ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même, c’était plus compliqué. Ce qu’elle répondit n’était pas à la hauteur des paroles du jeune homme, bien au contraire, comparé à ce qu’il lui avait dit, son petit discours ne valait rien. Le baiser qu’elle déposa sur ses lèvres lui sembla être bien plus efficace que les piètres mots qu’elle lui avait adressé, les mains du jeune homme sur son corps laissa un frisson parcourir son corps et ce malgré la chaleur de l’eau. « Tu idéalises même mes paroles je suis sûre. » Elle lui adressa un large sourire, elle n’avait pas l’impression que ce soit particulièrement beau, surtout en comparaison à ce que lui il avait dit, mais de toute évidence, ils n’étaient pas là pour faire le concours de de celui qui avait les plus belles paroles. Il déposa quelques baiser dans son cou, la faisait de nouveau frissonner. Tant de baiser qui éveillaient en elle des pulsions à la limite du contrôlable, rien qu’elle ne puisse vraiment se reprocher, c’était humain après tout et aux dernières nouvelles, elle était humaine. Il la serra d’avantage dans ses bras, réduisant la légère distance entre leurs corps à néant. « Toi aussi, tu m’a manqué. C’est une bonne raison pour rendre ces retrouvailles inoubliables. » Elle plongea son regard dans le sien, laissant un sourire plein de sous entendus se dessiner sur ses lèvres. Son cœur battait à la chamades, tout autant que celui de Joshua qu’elle pourrait presque entendre sans faire d’effort, mais qu’elle se contentait de sentit sous sa main qu’elle avait posé sur son torse.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeDim 21 Oct - 16:28

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 983554186703001346507731
Hester a beau s’entêter à soutenir qu’elle est une jeune femme immature, j’ai réellement du mal à me l’imaginer autrement que comme la femme parfaite qui ne fait aucun faux pas. Mais disons que comme elle est la définition de la perfection, on peut aisément dire que l’immaturité est donc signe de perfection. Car si cela rentre effectivement dans la définition que la blonde fait d’elle-même, c’est inévitable. Ainsi, de nombreuses personnes font un pas supplémentaire vers la perfection, même s’ils ne se doutent pas qu’il leur sera à jamais impossible de l’attendre. Car cette place de personne parfaite ne peut être atteinte que par une seule personne et l’actuelle occupante de ce poste se trouve en face de moi. Seule sa mort pourrait justifier son remplacement, et encore, je doute qu’elle puisse être remplacée après ça, tellement son degré de perfection est élevé. En admettant qu’il y ait des degrés de perfection bien sûr. Et puis même, si jamais elle était amenée à mourir, je préférerais déjà être mort auparavant, car sa perte serait quelque chose de trop dur à supporter. J’ai bien conscience que cela a quelque chose d’égoïste de penser de cette façon, mais que voulez-vous. Bref, mieux vaut-il ne pas penser à cela finalement. Je me re-concentre donc sur Hester et ses paris, surtout sur celui qu’elle m’explique concernant Priam, un autre élève de Poudlard. Sans réfléchir, je lui lance que cela n’a pas du être bien difficile à réaliser, étant donné que quiconque étant obligé de supporter ses paroles, ne pouvait tarder à lui demander de se taire. D’humeur visiblement aussi taquine que moi, elle me souffle alors de faire attention puisqu’elle pourrait m’achever en me parlant. Ce à quoi je réponds que ce serait par conséquent la meilleure mort possible, de toute évidence. Ma réponse la fait rire, ce qui m’arrache un nouveau sourire. « Je n'en suis pas si sûre. Écouter l'histoire de la vie d'Hester Isla-Rose Steadworthy en long en large et en travers, ça doit vite être l'enfer. » dit-elle avec un léger sourire, hochant un peu la tête de haut en bas comme une façon d’appuyer ses dires. Un peu comme-ci elle essaye de me faire rentrer ses paroles dans le crâne avec ce signe de tête, exercé de la même façon qu’un coup de marteau. Mais ce n’est pas ce qui me préoccupe. En effet, je ne peux m’empêcher d’avoir un certain moment d’absence à l’entente de son nom complet. Nom magnifique, il n’y a pas à dire. A chaque fois qu’elle le précise, je ne peux m’empêcher de retourner quelques années en arrière, lors de notre rencontre dans le Poudlard Express. Je secoue finalement la tête, comme pour tenter de me sortir de mes pensées, laissant alors mes lèvres s’étendre en un nouveau sourire tandis que je repose mon regard sur la blonde. « Je ne sais pas, vraiment. Tout dépend le point de vue je pense. Cela peut aussi être comparable au paradis, selon certaines personnes. » Je ne peux m’empêcher de le souligner. Et c’est pour ne pas juste dire que cela m’intéresserait moi. De toute façon, il est souvent plus simple de faire une généralité là où il n’y a pas lieu d’en savoir. Surtout que la jeune femme a très certainement compris de qui je peux bien parler. De la même personne que je prétends pouvoir devenir jalouse du Priam duquel nous parlions un peu plus tôt, ce qu’elle n’a pas du louper. Ma réplique sur le garçon solitaire et ma soi-disant jalousie, la fait sourire de nouveau. Je sais bien qu’elle se doute que je ne suis pas vraiment jaloux. De toute façon, je ne crois pas avoir de raisons de l’être, n’espère pas avoir de raisons de l’être tout du moins. En fait, nous rentrons tous les deux dans le jeu l’un de l’autre, nous taquinons mutuellement. « Soit jaloux alors, ça me donnera de bonnes raisons de te prouver encore et encore que c'est toi que j'aime. » Elle s’approche alors de moi afin de déposer un nouveau baiser sur mes lèvres, m’arrachant un sourire alors que je me laisse faire bien volontiers. Le fait qu’elle puisse répondre à mes dites pulsions par d’autres pulsions me fait assez plaisir finalement. Cela veut dire qu’elle n’est vraiment pas contre leur existence, puisqu’elle laisse se réveiller l’existence de ses propres pulsions. « C’est sûr que, dit comme ça, je ne vais pas me gêner pour l’être – jaloux. » je lui réponds alors, un sourire taquin dessiné sur les lèvres. Je sais pourtant que je n’ai aucune raison d’être jaloux. Du moins, c’est ce que me laisse croire l’expression peinte sur le visage d’Hester. Surtout si comme moi, elle se sent incapable de pouvoir aimer quelqu’un d’autre. Et c’est ce que me laisse croire son regard pétillant, mais peut-être suis-je en train de me faire des films. Je suis dans l’impossibilité totale de lire dans ses pensées de toute façon. Et tant mieux dans un certain sens, je préfère baser notre relation sur la confiance mutuelle. Et ce même si je ne suis pas forcément le mieux placer pour dire cela étant donné ce qu’il s’est passé en ce début d’année scolaire. Mais j’essaye tout du moins de me rattraper, comme en lui avouant mes dites pulsions consistant à avoir envie de l’embrasser. Ces pulsions qui avaient commencé à me prendre le jour du bal de noël lors de notre quatrième année. « C’est parfait alors. » Je lui souris une nouvelle fois. Elle a beau dire aimer mes pulsions, je me doute bien qu’elle ne les verrait pas de la même façon si elles étaient d’un tout autre genre. Du moins, je le pense fortement. Aussi vais-je me contenter des baisers pour l’instant. Ce qui, quelque part, est déjà un cadeau énorme de la part de la jeune femme, puisque je pourrais tout aussi bien ne rien recevoir d’elle. N’être qu’un parfait inconnu à ses yeux. Je me réjouis donc réellement du fait que ce ne soit pas le cas et que je représente vraiment quelque chose pour elle. Du moins, j’imagine qu’elle ne se serait jamais donné la peine de me haïr de cette façon durant tout le début de l’année si je n’avais pas représenté quelque chose à ses yeux à un moment ou à un autre. J’imagine de la même façon qu’elle n’aurait pas parut si ravie de notre réconciliation ou de ce baiser échangé lors du bal de noël si ce n’était pas le cas. Tiens, voilà que la discussion dévie vers le dit bal justement. Elle pense bon de m’avouer qu’elle n’avait pas de cavaliers au moment où elle m’a dit en avoir un. Je me sens contraint de lui avouer la même chose, question de confiance. Il est vrai que quelque part, nous avons été idiots tous les deux de nous mentir. Nous aurions peut-être put y aller ensemble dès le début. Mais finalement, mieux vaut-il ne pas regretter. Tout d’abord parce qu’à l’époque, nous ne nous rendions pas encore compte des sentiments que nous avions l’un pour l’autre, ou du moins, nous ne voulions pas nous en rendre compte, préférant nous voiler la face. Et puis, les choses ce seraient peut-être passées différemment. Nous aurions put nous repousser, ne pas être aidé par mes pulsions déjà. En bref, nous pourrions très bien ne pas nous retrouvons ensemble dans cette pièce aujourd’hui si les choses s’étaient passées autrement. Je crois que dans le monde moldu, cela à un nom. L’effet papillon, je pense bien. Chose qui colle bien au fait que j’ai des papillons qui peuplent mon ventre en ce moment-même. « On a été nuls sur le coup je crois. Mais c’est pas grave, on s’est bien rattrapés je trouve. » Je lui adresse un sourire. Il est clair que je partage le ressenti, je ne m’en cache pas d’ailleurs. Cela ne sert à rien en fait. J’aime la blonde, n’ai donc aucune raison de lui cacher ce que je ressens face à tout cela. Aussi, je fronce un instant les sourcils tandis que je réfléchis un peu, avant de laisser se détendre mes traits et de lui souffler : « Finalement, je crois même que nous avons bien fait de nous mentir aux premiers abords. » Toujours cette idée du fait que les choses auraient put finir différemment. Après tout, même si l’on ne peut pas s’aimer au grand jour, nous nous aimons quand même. Je ne peux m’imaginer sans mon amour pour Hester et celui qu’elle me rend en retour, quand bien même dans un monde parallèle où les choses se seraient passées différemment, je n’aurais jamais put goûter à cette joie ultime que de savoir la jeune femme rien que pour moi – ou presque. Cela me semble trop dur maintenant que je sais l’effet que cela fait et le bonheur que cela me laisse. Rien que le petit aperçu que je m’inflige en devant l’ignorer dans les couloirs et n’importe où quiconque pourrait nous voir, me parait trop compliqué. Une véritable souffrance. Et c’est sans parler de ce début d’année aux airs de torture. Pourtant, je sais bien que dès que nous quitterons la salle de bain des préfets, nous serons de nouveau séparer pendant un temps indéfini. C’est même une certitude pour tout dire. Certainement le serons-nous – séparer – encore de nombreuses autre fois, car chaque retrouvailles seront soldés par une séparation. Et ce, jusqu’à la fin. De cette guerre, de nos études. Peu importe. Car quelque soit la durée, le temps me paraitra indéfiniment long, loin de la femme que j’aime.

Evidemment, il arrive ce qu’il devait arriver. En effet, dans la salle de bain des préfets, il serait dommage de ne pas profiter de la gigantesque baignoire située en son centre. On ne peut pas pour autant dire que l’entrée dans l’eau se soit faite en douceur, bien au contraire. Hester m’a poussé dans l’eau et moi, je l’ai tirée à ma suite. Nous nous retrouvons à présent dans la baignoire, vêtus de nos seuls sous-vêtements. L’envie de me contredire la prend alors et je lui fais remarquer que je suis persuadé qu’elle fait cela uniquement dans le but de m’embêter. Chose qu’elle ne cherche pas à nier d’ailleurs, bien au contraire. « J’aime être en contradiction avec le reste du monde. » Je hausse un sourcil, tandis qu’un léger sourire mutin se dessine sur mes lèvres. Je sais bien qu’elle aime avoir le dernier mot, être celle qui a raison dans l’histoire. Bref, se distinguer des autres par je ne sais quelle manière. Tout est bon pour y arriver j’imagine. Et d’un côté, c’est sûrement normal. Elle est la meilleure dans beaucoup de choses et excelle à bien des niveaux. Aussi, avec le départ de Granger, il devient logique qu’elle prenne rapidement sa place et ce, même si elle va sûrement avoir besoin de se frayer un chemin pour devenir la nouvelle élève la plus connue pour ses capacités dans l’enceinte de l’école de sorcellerie. Et même pour cela, elle ne devrait pas avoir trop de problèmes, étant donné qu’elle talonnait déjà Hermione lorsque celle-ci était présente. « C’est ce que j’avais cru comprendre, effectivement. » je lui lance d’un air absent. En fait, après réflexion, je la considérais peut-être même déjà comme étant la meilleure élève de Poudlard avant le départ de la gryffondor. Elles étaient tellement proche l’une de l’autre niveau scolaire, qu’il était dur pour bon nombre de différencier les choses et de déterminer laquelle surpasser l’autre. Mais finalement, cela n’a pas de réelle importance. Car même si Granger avait de meilleures notes qu’Hester, cela ne changeraient pas le fait que ce soit la blonde que j’apprécie. Celle que j’aime même. Pourtant, j’ai beau l’apprécier d’une façon infinie, je doute vraiment lorsqu’elle me parle de folie et surtout du fait qu’elle pourrait me sauter dessus pour me manger. Ce n’est pas vraiment la vision dominante que j’ai d’elle. Je commence tout de même à me poser des questions tandis qu’un sourire taquin s’affiche sur ses lèvres et qu’elle se met à hausser les sourcils d’une façon assez indicatrice du fait qu’elle pense que j’ai tord. Elle s’approche un peu plus de moi pour venir me mordre l’épaule de manière plutôt brutale. D’un air choqué, j’ouvre la bouche, ne me retenant que de justesse de lâcher un cri de surprise. Je crois tout de même pouvoir avouer que je ne pensais qu’à de belles paroles, mais pas vraiment à quelque chose d’aussi concret. Elle se recule alors et je pince les lèvres, adoptant un regard étonné dans sa direction. « J’espère que j’ai pas mordu trop fort, mais au pire, ça te laissera un souvenir de moi. Comme ça, même quand on sera séparé, tu pourras penser à moi. Y a plus romantique, genre échange de bijoux mais une morsure, c’est plus original. » Je ne peux m’empêcher de rire légèrement. Elle a l’air tout de même assez convaincue par ses idées, les défendant jusqu’au bout. Mais je ne me moque pas d’elle pourtant, juste de ses paroles qui sont risibles au possible. Quoi que non, il y a pire tout de même. Mais bon, cela fait toujours bizarre quand quelqu’un vous parle d’une morsure comme d’un cadeau original. Quoi que, je doute tout de même que bon nombre de personne ai à recevoir ce genre de cadeau. Le principe de l’originalité en fait. Bref, je lui adresse un sourire pour qu’elle cesse d’adopter cet air légèrement coupable, désormais peint sur son visage. « Effectivement, je crois que niveau originalité, tu remportes la palme. » je lui de façon ironique, rigolant légèrement tandis que je me mets à scruter mon épaule à l’endroit où elle m’a mordu. A la vérité, je ne saigne pas, il n’a rien d’autre qu’une trace de morsure assez profonde, pas assez pour faire de réels dégâts cependant. Peut-être que je garderais une marque pendant quelques jours tout au plus, mais certainement pas de cicatrice permanente. C’est le genre de cadeau qui ne fonctionne qu’à court terme. Peut-être est-ce une promesse du fait que nous allons devoir nous revoir ? Le prétexte serrant de renouveler cette morsure. Le principe semble un peu masochiste à première vue, mais toutes les excuses pour voir Hester, sont bonnes à prendre. Aussi bizarre qu’elles puissent paraître, peu importe. « Je pense que je peux faire mieux. Attends. » Elle se décale alors un peu de moi et je hausse un sourcil tandis qu’elle s’empare de son poignet pour retirer la gourmette qui y est accrochée. Elle la place alors entre ses dents avant de venir attraper mon propre poignet. D’un geste appliqué et assez rapide, elle vient alors y attacher la gourmette. Je la regarde faire en silence, simplement ému du fait qu’elle s’apprête à m’offrir – si ce n’est déjà fait – un objet que je considère à présent comme une partie intégrante d’elle-même. C’est pour moi, comme-ci elle s’offre ainsi à moi, au moins un peu, d’une certaine manière. La blonde relâche alors mon poignet et je relève les yeux vers elle, encore incapable d’émettre le moindre mot, tandis qu’un sourire apparaît sur son visage. Sourire que j’essaye de lui rendre tant bien que mal, un peu perdu par ce qu’il vient de se passer. « C’est mieux non ? » me souffle-t-elle tandis que ses lèvres s’étirent un peu plus. Je hoche la tête, laissant un sourire apparaître sur mes propres lèvres, avant de baisser la tête vers le poignet auquel elle a attaché sa gourmette. Je la contemple un instant. C’est tout de même assez bizarre de la voir là, de sentir la froideur du métal contre ma peau et tout ça. Mon sourire s’étend alors un peu plus tandis qu’un léger rire de joie s’échappe d’entre mes lèvres entrouvertes. Alors que je continue de contempler la fine chaîne d’or rattachée à une plaque sur laquelle est gravé le prénom d’Hester, un second éclat doré attire mon attention. Je cesse alors de contempler la gourmette, me rappelant de ce qui est passé à mon doigt. Je me saisis alors de la chevalière en or aux armoiries des Panderman, la faisant glisser le long de mon index. Je la contemple un court instant, la tournant entre mes doigts. Ce que je m’apprête à faire me semble assez bizarre, étant donné que Papa Panderman est la source de tous nos malheurs – ou du moins, d’une bonne partie – et que, dorénavant, je ne porte cette chevalière que pour lui faire plaisir, ne portant pas spécialement ma famille dans mon cœur. Mais je la portais déjà lors de ma rencontre avec Hester dans le Poudlard Express, aussi fait-elle sûrement partie de moi au même titre que la gourmette fait partie intégrante de la jeune femme. « Je suis désolé. Ce n’est pas l’idéal mais je n’ai pas mieux sur moi. » je lui glisse tandis que je remonte mon regard dans sa direction. Me saisissant de sa main, je lui passe alors la chevalière sur l’index. Je remarque au passage à quel point offrir quelque chose se rapportant d’aussi près à une bague, peut sembler un peu trop solennel pour des personnes de notre âge. Je lui adresse un nouveau sourire tandis que je relâche sa main pour la lui rendre. Il n’y a pas à dire, cela ne vaut pas sa gourmette ni l’originalité de sa morsure à vrai dire. Ainsi, elle prouve encore une fois son statut de femme parfaite par ses cadeaux. Mais elle ne semble pas partager cet avis que j’ai d’elle, vu sa façon d’hocher négativement la tête de droite à gauche et ses yeux levés au ciel. « Mouais, on va dire ça. » soupire-t-elle sans même tenter de dissimuler le ton ironique de sa voix. Je laisse échapper un nouveau léger rire tandis que je hausse les épaules, un air taquin peint sur le visage. Nous ne sommes pas obligés de toujours être d’accord, c’est sûr. Et j’avoue qu’Hester serait passé comme légèrement narcissique si elle avait acquiescé directement. Mais à présent qu’elle a un peu rechigné sa nature de femme parfaite, elle peut donc maintenant avouer que je dis la vérité. Cela ne lui coûtera rien, nous sommes entre nous. Mais bien sûr, elle ne l’avouera jamais. Elle se rabaisse trop souvent pour cela. « Tu devrais le croire pourtant. C’est dommage de se voiler la face. » je lui dis avant de me mordiller légèrement la lèvre inférieure, un peu honteux de lui faire des reproches. Mais après tout, c’est la vérité. Elle est belle et intelligente, ce qui n’est pas normal. Généralement, les deux ne sont pas liés. La serdaigle est en fait la seule exception que je connaisse à cela, preuve qu’elle a tout de même quelque chose d’inhumain, voir de divin. Aussi, quand elle me dit ne pas faire d’effort particulier au réveil, j’ai juste envie de dire qu’elle ne peut-être qu’une déesse pour ainsi paraître plus belle que la moyenne en faisant moins d’efforts que les autres. Elle doit donc être tout à fait merveilleuse au naturel, au réveil même. Forcément, je me retrouve dans l’obligation de lui dire que je ne suis pas d’accord. Aussitôt, elle m’avance le fait qu’elle aimerait bien m’inviter à partager son lit pour me prouver le contraire. Je ne peux pas passer à côté de l’énorme sous entendus placer dans sa phrase. Mais cela m’étonne tellement d’elle que j’essaye de ne pas mettre en avant cette arrière pensée qui m’a traversé l’esprit. Je décide donc de prendre ses paroles au premier degré, préférant me mettre à dos un esprit particulièrement pervers que de me dire que c’est la blonde qui me fait des avances. Elle se met à sourire tandis que je lui réponds. « Vivement que tout ça soit terminé alors. » Je hoche la tête. Pas seulement parce que l’idée de passer une nuit à partager son lit me tente bien, mais tout simplement pour le fait de pouvoir de nouveau la voir après que tout cela soit terminé. Peu importe que ce soit la fin des études à Poudlard ou la fin de la guerre, du moment que l’on puisse enfin recommencer à nous voir sans éprouver le besoin de nous cacher. En effet, dans toutes les fins possibles, nous n’aurons plus Papa Panderman sur le dos, ce qui nous facilitera immanquablement les choses. « Je te le fais pas dire. Je meurs d’envie de pouvoir te retrouver sans avoir à me cacher des sentiments qui titillent mon cœur à chaque fois que je pense à toi. Donc tout le temps en fait. » je conclus en levant les yeux au ciel, comme-ci je cherchais à retrouver une information cachée au fin fond de ma boite crânienne. Je baisse alors de nouveau les yeux sur Hester, l’embrassant du regard. Au fond de moi, je ne peux cependant m’empêcher de penser que toutes ces paroles sont utopiques, quand bien même c’est moi qui ai dit à la blonde qu’il ne fallait pas qu’elle perde espoir. Mais il faut se rendre à l’évidence que nous sommes dans un monde tout à fait faussé par les choses. Le matin même, nous étions encore séparés et la jeune femme ne savait pas encore pourquoi nous avions été contraints de nous quitter en début d’année. Pourquoi j’avais été contraint de la quitter, sans même lui en parler avant. Ce matin même, elle me haïssait encore, me détestait sûrement comme jamais elle n’avait détesté quelqu’un auparavant. Jamais l’un de nous n’aurait put croire que nous allions nous retrouver dans les bras l’un de l’autre le soir même. Ce qu’elle m’a dit est donc parfaitement normal et je ne lui en veux pas du tout, bien au contraire. « Ça n’a pas d’importance. Je t’aime comme tu es. Après tout, je ne suis pas non plus la fille la mieux fournie de Poudlard. » Je porte ma main jusque son visage, me mettant à lui caresser la joue d’une façon qui, je l’espère, est réconfortante. Je ne veux pas qu’elle s’en veuille ou qu’elle culpabilise à cause de ça. En plus, elle n’a pas eu tord de le dire. Je ne suis clairement pas l’élève le mieux fait de Poudlard, je le reconnais bien volontiers. Je la regarde faire tandis qu’elle se redresse pour bomber légèrement le torse et mettre sa poitrine en avant, alors qu’elle fait mine de l’examiner. Elle hausse finalement les épaules avant de reprendre sa position initiale, revenant se coller tout contre moi. « Peu importe, je t’aime comme tu es. » je lui souffle alors au creux l’oreille, tandis que je replace l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Je dépose ensuite un rapide et léger baiser sur ses lèvres, avant d’ajouter : « Et puis, toi au moins, tu es belle et intelligente. On ne peut pas forcément en dire autant de celles qui ont la poitrine gonflée à l’hélium. » Juste une petite précision que j’ai clairement besoin de souligner en l’instant présent. Elle me dit alors que je ne suis pas obligée de quitter la baignoire pour aller faire des pompes comme elle me l’avait d’abord demandé. Je l’en remercie grandement et ma réponse lui arrache un sourire sincère. « Laissons ces papillons là où ils sont alors. » Je lui adresse un large sourire tandis que je ressers un peu plus mon étreinte autour de sa taille. Les papillons présents dans mon ventre, me semblent alors se transformer en une armée de guêpes tueuses tellement l’étrange sensation se fait de plus en plus présente. Je ne m’en plains pas cependant, puisque la sensation pourrait difficilement me paraitre plus agréable.

Hester parait émue tandis que j’essaye de lui retranscrire les sentiments que j’éprouve pour elle. Je n’ai pas l’impression d’y parvenir à la perfection pourtant. Sauf que cela semble tout de même la satisfaire. Mais elle ne peut certainement pas se trouver aussi ravie que je le sois face aux paroles qu’elle m’adresse en retour. Les dires de la jeune femme, qui me sont adressés, me comblent de joie. En fait, aucun de nous deux n’a jamais réellement essayé de placer des mots sur ce qu’il ressentait afin de faire passer l’idée à l’autre. Aussi est-ce un exercice nouveau pour chacun d’entre nous. Quoi qu’il en soit, je ne suis pas d’accord avec la blonde lorsqu’elle prétend ne pas être à la hauteur de mes propres paroles. De toute façon, nous ne sommes pas là pour chercher qui dira le mieux les choses. Nous ne pensons peut-être pas pareil et le simple fait d’être ensemble, parait amplement suffisant. Se rapprochant un peu plus de moi, elle vient déposer un nouveau baiser sur mes lèvres. Sans réfléchir, je porte immédiatement mes mains à son visage pour le soutenir. Lentement, je laisse alors glisser l’une de mes mains le long de son dos pour venir la porter au niveau du creux de ses reins. « Tu idéalises même mes paroles je suis sûre. » me lance-t-elle alors, laissant un large sourire apparaître sur son visage. Je secoue alors négativement la tête tout en riant moi-même légèrement. Je n’idéalise rien du tout et quelque part, je suis sûr qu’elle s’en rend compte. Il serait tout de même dommage qu’elle passe à côté de ses propres paroles, vu à quel point elles sont magnifiques. Et ce, même si elle est dans l’impossibilité de s’entendre parler, elle doit bien se douter que la spontanéité de ses paroles ne fait que les embellir. C’est d’ailleurs lorsqu’elle se laisser aller à dire ce qui lui passe derrière la tête, que ses paroles paraissent être les plus véritables et donc les plus belles. Chose normale lorsque l’on y repense. « Non, c’est toi qui les dévalorises. » Cette fois, je ne prends pas la faute sur moi. Au contraire, je la rejette sur Hester, ce qui est une chose assez rare venant de moi, je l’avoue. Cependant, le sourire taquin que j’affiche m’aide à ne pas trop culpabiliser. Voir même pas du tout culpabiliser en fait. Après tout, la blonde me rejette bien la faute dessus sans sembler avoir de quelconques scrupules. Je ne fais que prendre exemple sur elle, rien de plus. « Pourquoi ce serait moi qui exagérerais au fait ? » je lui demande, un léger air boudeur peint sur le visage. Expression de visage qui se dissipe bien assez rapidement tandis que je plonge ma tête dans son cou pour la couvrir de baisers. Cela lui arrache un frisson et, surpris, je redresse la tête tandis qu’un nouveau sourire s’étend sur mes lèvres. Je suis moi-même parcouru d’un frisson, comme-ci celui ayant fait frissonner la blonde, s’était ensuite répandu dans mon propre corps. Comme-ci nous avions partagé quelque chose sans même chercher à le faire. Idée plutôt plaisante lorsque l’on y repense. Je la sers d’avantage dans mes bras, finissant de consumer la légère distance entre nos deux corps, par la même occasion. « Toi aussi, tu m’a manqué. C’est une bonne raison pour rendre ces retrouvailles inoubliables. » me souffle-t-elle en plongeant son regard dans le miens. Je ne peux que remarquer le sourire empli de sous entendus qu’elle m’adresse alors. Je ne peux m’empêcher de me demander si cela n’est pas dû au fruit de mon imagination. Après tout, cela m’étonne quelque peu de la blonde. Sauf qu’il faut se rendre à l’évidence que depuis tout à l’heure, c’est la deuxième fois qu’elle glisse un sous entendu du genre, même si le premier semblait tout de même assez involontaire. Mon cœur se met à battre de plus en plus fort sous sa main placée sur mon torse, s’autorisant même quelques ratés. « Tu penses ? » je lui demande alors, me contentant de placer la majeure partie de ma question dans mon regard et mes sourcils légèrement arqués. Je laisse alors se détendre l’expression de mon visage, préférant afficher un sourire sur mes lèvres à la place. La serrant toujours contre moi, je laisse alors remonter mes mains dans son dos, jusqu’à sentir la présence de l’un des rares tissus encore présents sur son corps. Lentement, je défais l’agrafe de son soutien-gorge tandis que je continue de l’interroger du regard. Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer doucement tandis que je glisse mes mains jusque ses épaules pour en retirer délicatement les bretelles, les laissant glisser sur sa peau. Je découvre avec une admiration non-dissimulée la peau nue de sa poitrine tandis que son soutien-gorge coule lentement vers le fond de la baignoire.

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeDim 4 Nov - 14:24


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

Aucun doute, la vie d’Hester n’avait rien de très passionnant, jusqu’à présent, elle pouvait s’estimer heureuse d’avoir eu une vie particulièrement calme et agréable. Si la guerre n’avait pas éclater, elle aurait même pu continuer de penser que tout allait pour le mieux dans son monde, elle aurait pu continuer à avancer sans se plaindre, profiter du quotidien comme elle l’avait si souvent fait. Malheureusement, la guerre lui donnait bien des raisons de se plaindre, que se soit de la peur qui triturait ses tripes à chaque souffle qu’elle prenait, l’inquiétude de ne savoir ce qui advenait de sa famille qui lui donnait envie de pleurer continuellement ou de ce fossé qui se creusait entre elle et Joshua et qu’elle devait affronter tant bien que mal en espérant finir par tomber sur un fragile pont pour le retrouver quelques instant. Sa vie avait bien changée. Trop changée. Et, si cet instant en compagnie de Joshua lui permettait d’oublier tous les problèmes du monde, ça ne les effaçait pas. Pour l’instant ils étaient dissimulés quelques part en elle, derrière une bonne humeur flagrante, un sourire sincère, mais ça ne durerait pas éternellement. Ce sourire qui semblait gravé sur ses lèvres finirait par disparaître. « J’en doute fort. Une histoire peu palpitante, racontée par mes soins, ça aurait vite ni queue ni tête, je crois vraiment que ce serait horrible. » Elle passait si facilement du coq à l’âne, tout comme elle aimait s’emmêler les pinceaux en s’embarquant dans des détails inutiles. L’écouter raconter quelque chose devait sans doute ressembler à un véritable supplice pour bien des gens. Ainsi il était sans doute plus sage qu’elle laisser l’autobiographie de côté. Elle s’en sortirait bien mieux avec les simples articles de journaux qui se voulaient relativement succincts. La réplique de Joshua arracha un léger rire à Hester. En règle générale, la jalousie avait tendance à poser de nombreux problèmes au sein des couples, alors il aurait été étrange que le leur puisse passer outre ça autrement que pour plaisanter. Après tout, Hester serait bien capable d’aller cogner la première fille s’approchant trop de Joshua à son gout, ce qui forcément pourrait peut-être poser quelques soucis. « Très bien, soit jaloux alors. Défend ta propriété. » Elle était sa propriété. Dit comme ça, ça manquait clairement de romantique, mais c’était un fait. Il était la seule personne qu’elle aimait, ainsi, on pouvait presque dire qu’elle lui appartenait et ce depuis le fameux bal de noël qui les avait unis et qui aujourd’hui les poussait à se faire quelques révélations, mettant en avant leur propre fierté. Cela dit, peut-être que Joshua n’avait pas tord. Peut-être que c’était mieux ainsi. Après tout, personne ne savait comment leur histoire aurait pu débuté s’ils avaient décidé d’aller à ce bal en amis, de simples amis, décidés à s’amuser et n’osant pas faire le premier pas l’un vers l’autre. Peut-être que c’était le fait de la voir avec un autre garçon qui avait poussé Joshua à faire le premier pas vers elle. Ainsi, Hester ne pouvait pas vraiment se plaindre du déroulement de cette soirée. Finalement, à bien y réfléchir, on ne pouvait pas douter de sa perfection. « C’est vrai. On ne sait pas ce qui se serait passé si on n’y avait été ensemble. Je ne changerais cette soirée pour rien au monde du coup. » Elle lui adressa un nouveau sourire, tout aussi sincère et radieux que les précédents. Même si la situation entre eux deux étaient particulièrement compliquée à cause des évènements récents, elle l’aimait trop pour vouloir que les choses se soient passées autrement. Peut-être que cela serait plus simple s’ils n’étaient encore que des amis, peut-être qu’ils n’auraient pas besoin de se cacher pour se parler, elle n’en savait rien et au fond, ça n’avait pas d’importance. Elle ne voulait pas le savoir. Même si c’était vraiment compliqué, dur à supporter, elle ne voulait pas imaginer les choses autrement, du moins, pas du point de vu du lien qui les unissait, car bien sûr, elle aurait aimé pouvoir changer le fait qu’ils soient obligés de se cacher, mais le reste non. Elle aimait trop Joshua pour pouvoir s’imaginer être autre chose que sa petite amie, c’était sans doute pour ça que le début de l’année lui avait paru particulièrement douloureux.

Heureusement, tout était rentré dans l’ordre entre eux deux. Si bien qu’ils étaient à présent dans la baignoire de la salle de bain de préfets, un rendez vous des plus intimes, à l’abris des regards indiscrets. Une soirée rien que pour eux, durant laquelle personne ne pourrait les emmerder. Hester était le genre de personne qui aimait avoir raison, qui aimait contredire les gens, on aurait sans doute pu la considérer comme une chieuse de première pour cette raison, une chose pour elle, Joshua s’était accommodé de cette partie de sa personnalité. « C’est ce qui me rend unique. » C’était sans doute vrai, avec un esprit de contradiction pareil, elle se démarquait facilement des autres. Elle était plutôt original comme fille au final, légèrement imprévisible. Elle n’aimait pas qu’on puisse douter de sa parole, bornée comme pas deux, avoir raison était important pour elle, ainsi, s’il fallait qu’elle prouve quelque chose à quelqu’un, elle le faisait sans hésiter et ce même si la preuve revenait à se jeter sur Joshua pour lui mordre l’épaule. Elle était sans nulle doute un peu folle. Complètement tarée d’après son père, mais il avait tendance à exagérer bien des choses celui-là. « J’aime bien remporter des palmes je crois. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Remporter quelque chose en général, elle aimait ça. La preuve étant qu’elle était plutôt fière d’avoir remporter la potion récompense le matin-même. Elle devait sans doute sa victoire à l’absence de Granger, mais ça n’enlevait rien au fait qu’elle se sentait plutôt fière. Elle reprit cependant un air sérieux, jugeant qu’une morsure en guise de souvenir, ce n’était pas vraiment le top. C’est pourquoi elle décida de lui passer sa gourmette autour du poignet, ça faisait des années qu’elle l’avait, un bijou qu’elle ne retirait que très peu et pourtant, elle l’avait attachée au poignet de Joshua. Comme pour répondre à son geste, il retira sa chevalière pour la passer au doigt de la jeune femme. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Elle observa la chevalières quelques secondes avant de déposer un baiser sur ses lèvres. « C’est parfait. Après tout, j’espère bien faire partie de la famille Panderman un jour. » Pas forcément qu’elle puisse d’une façon ou d’une autre finir par apprécier la dite famille, après tout, eux ne l’aimait pas simplement parce qu’elle était une sang-mêlé, alors elle n’avait pas l’intention de faire des pieds et des mains pour qu’ils changent d’avis sur elle, de toute façon, quoi qu’elle fasse, son sang sera toujours ce qu’il est. Cependant, porter un jour le nom de Panderman, ça voudra dire qu’elle aura épouser Joshua et rien ne pourrait lui faire plus plaisir, même si ça la faisait entrer dans cette drôle de famille. La réflexion suivante du jeune homme lui fit légèrement lever les yeux au ciel. Elle lui sourit ensuite avant de hausser les épaules. « N’oublie pas que d’une façon générale, j’aime être en contradiction, alors je ne suis pas d’accord avec toi. » En effet, si on lui disait noir, elle disait blanc, quand on lui disait blanc, elle disait noir. Elle était incorrigible. De plus, quand elle avait une idée dans le crâne difficile de la lui faire oublier, elle n’était pas du genre à lâcher la faire, que ça plaise ou non aux gens l’entourant. Elle déposa encore un baiser sur les lèvres du jeune homme suite à sa réplique. Elle voulait aussi que tout se termine pour qu’ils puissent être ensemble sans se cacher, partager tout ensemble au lieu de faire comme s’ils n’étaient plus rien l’un pour l’autre. « Oh oui. Cette année scolaire va être vraiment dure. » Elle n’était pas commencée depuis très longtemps qu’elle paraissait déjà considérablement difficile et elle était encore longue, de nombreux mois étaient encore à passer, de nombreux mois pendant lesquels ils n’auraient que de très brefs instants ensemble, c’était mieux que rien, mais ça restait difficile. Les choses étaient déjà plus faciles que ce matin même, à cet instant où elle pensait encore qu’il avait rompu avec elle parce qu’elle n’était pas une sang-pure, quand elle s’était sentie effroyablement trahie. Elle avait dit des choses qu’elle regrettait d’ailleurs le matin même. Elle aimait vraiment Joshua, il était parfait à ses yeux, même s’ils n’était pas taillé comme un champion d’haltérophilie, fort heureusement d’ailleurs. Un sourire se dessina sur ses lèvres avant qu’un rire ne s’échappe de sa gorge. « C’est gentil. J’espère aussi être plus naturelle qu’elles. » Logiquement, elle l’était. Elle n’était pas refaite et jamais elle n’envisagerait une telle option. D’était un truc de moldue ça. Hester n’avait rien les moldus, disons seulement qu’il y avait quelques uns de leurs principes qu’elle avait du mal à comprendre. Aucun d’eux n’avait finalement besoin de changer quoi que ce soit, par conséquent, Joshua n’avait aucune raison de sortir de la baignoire et de toute façon, elle le souligna, elle ne voulait pas qu’il parte, emportant avec lui les sensations en elle comme en lui. Ensemble dans cette baignoire, tout semblait parfait.

Parler avec sincérité des sentiments qu’elle éprouvait, ce n’était pas le fort de Hester, elle préférait parler de choses légères, sans importance, en s’emmêlant les pinceaux dans ses propres mots. Ouvrir son cœur, c’était déjà plus difficile, si bien que ces mots n’étaient pas forcément idéals, loin d’être parfait et ce qu’importait ce que Joshua pouvait en penser. Elle rigola légèrement avant de hausser les épaules suite aux paroles du jeune homme. « J’en sais rien. Parce que je l’ai décidé sûrement. » Elle lui adressa un nouveau sourire. Il était peut-être temps qu’elle arrête de tout décider, mais il lui était difficile de ne pas faire preuve de modestie, après tout la modestie était toujours plus valorisante que le narcissisme. Le sourire toujours accroché aux lèvres, elle s’était lancée dans un sous entendu relativement clair. Comme toute réponse au jeune homme elle hocha la tête, un sourire significatif gravé sur son visage. Le regard de Joshua était tout aussi explicatif que celui de la jeune femme. Leurs regards restèrent plongés l’un dans l’autre alors qu’il retirait délicatement son soutien-gorge, laissant nue sa poitrine. Un léger frisson parcourue la jeune femme en sentant l’eau du bain directement contre sa peau. Elle rapprocha son visage du sien pour l’embrasser à nouveau avec passion, serrée contre lui, enlaçant avec force, intime rapprochement entre leurs deux peau, éveillant renforçant toutes les sensations présentes elle depuis un moment déjà.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeLun 12 Nov - 0:16

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 983554186703001346507731
La guerre fait bien des ravages depuis qu’elle existe. Impossible d’y échapper, elle entrave tous ceux qu’elle croise sur son passage, les amenant presque à regretter d’être venus au monde aux alentours de cette période peu prospère à l’espoir d’avoir une vie paisible. Pouvoir profiter des jours qui passent sans avoir à s’occuper de ce qu’il passe à l’extérieur est devenu quelque chose d’inhabituel. Loin de pouvoir apprécier à ce juste titre ces moments hors du temps où tout semble si léger, nous sommes tellement sur nos gardes face à l’un de ces moments devenus inespérés, que nous ne nous rendons pas compte d’à quel point nous passons à côté de quelque chose, à ainsi nous méfier de tout. Bien heureusement, je n’ai pas ce problème lorsque je me trouve avec Hester. Je pourrais très bien être méfiant, me dire qu’elle va me faire regretter de l’avoir ainsi rejetée en début d’année, mais ce n’est pas le cas. J’ai confiance en elle et je sais que je ne pourrais jamais regretter cette confiance que je lui accorde. On pourrait très bien me dire que dans les temps qui courent, on ne peut faire confiance à personne et qu’il faut être fou pour accorder aveuglement sa confiance, car l’on ne peut croire personne. Mais dans ce cas, oui je l’avoue, je suis fou. Complètement fou amoureux d’elle. Et voir le sourire qui s’étend sur ses lèvres, me fait sourire à mon tour. Sa joie de vivre est communicative, tout comme l’était sa haine envers moi le matin même, qui m’obligeait à me haïr pour ce que j’ai bien pût lui faire. « J’en doute fort. Une histoire peu palpitante, racontée par mes soins, ça aurait vite ni queue ni tête, je crois vraiment que ce serait horrible. » Je ris légèrement. Souvent, elle se perd dans de nombreux détails, s’emmêlant entre quelques radotages ajoutés par-ci par-là au milieu de ses histoires. Mais contrairement à ce qu’elle peut bien le dire, cela n’a rien d’horrible. Cela peut même paraitre risible, sans vouloir être méchant, bien entendu. Après tout, la voir ainsi se perdre, en voulant tout raconter en même temps, pour finir par faire une petite grimace embarrassée lorsqu’elle s’en rend finalement compte, c’est tout de même quelque chose d’assez mignon à voir, en soit. « Pourtant, ça te donnerait une bonne excuse pour t’entrainer à raconter des choses. » je lui dis avec un petit sourire taquin. Après tout, c’est vrai, pour une journaliste en devenir, ce serait dommage de ne pas aimer ce que l’on peut raconter. D’accord, cela n’a rien à voir entre raconter les choses de vive voix et les écrire, mais il y a différentes façon de raconter une même histoire et souvent, l’une complète l’autre. Il serait tout de même dommage qu’elle n’aime pas raconter les choses alors qu’elle va en faire son métier. Et pour le moment, la chose dont elle est le plus informée est bien sa propre vie. Elle pourrait donc me faire une autobiographie, me raconter absolument tout sur elle, que cela ne me dérangerait pas. Bien au contraire, je meurs d’envie de pouvoir la connaitre par cœur. Je ne pense pas que cela pourrait installer une certaine routine comme de laquelle parlent certains vieux couples, de toute façon, il est impossible d’installer quoi que ce soit avec la guerre et Papa Panderman derrière nous. Par contre, je me dis que cela pourrait renforcer notre complicité, qui s’est quelque peu effritée ces derniers temps. J’ai besoin de pouvoir la considérer de nouveau comme une partie de moi-même, ce que je ne m’autorise plus réellement à faire ces derniers temps. Car l’on ne peut être assez masochiste pour se faire ce que j’ai put faire à Hester en début d’année, à soi-même. « Très bien, soit jaloux alors. Défend ta propriété. » Je hausse un sourcil. Cela m’étonne d’elle de la voir se qualifier ainsi. Après tout, elle à beau passer à mes yeux comme une fille sage et studieuse, je la vois aussi comme une personne légèrement inaccessible. Sûrement encore un symbole de la perfection que je lui prête. Car après tout, la perfection n’est pas accessible à tout le monde, elle est plutôt restreinte à un unique groupe de personne qui, pour le moment, est uniquement constitué de Hester. Je finis par laisser se rabaisser mon sourcil, laissant mes lèvres s’étendre en un sourire un peu plus large à la place. « Ma propriété ? Cela me plait bien. » je lui souffle du bout des lèvres avant déposer un tendre baiser sur ses propres lèvres. Après tout, j’ai toujours considéré comme une priorité de la garder avec moi depuis ce fameux bal de noël. Je crois même pouvoir dire que le premier baiser que nous avons échangé, porté plus sur le coup d’une impulsion dû à la jalousie, à déterrer en moins des sentiments que je gardais enfoui. Impossible de me détacher d’elle après ça. Je ne pourrais pas m’en éloigner, je suis devenu comme aimanté à elle au fil des années. « C’est vrai. On ne sait pas ce qui se serait passé si on n’y avait été ensemble. Je ne changerais cette soirée pour rien au monde du coup. » Je lui adresse un sourire, heureux de savoir que nous pensons la même chose à ce sujet, tandis qu’un sourire radieux apparait également sur le visage de la jeune femme. Mon cœur se met aussitôt à tambouriner un peu plus fort contre ma poitrine et je suis incapable de faire quelque chose contre ça. De toute façon, je ne veux rien faire contre ça, puisque je sais que mon cœur bat pour elle et que c’est bien là le principal. Car depuis que nous sommes ensemble, je me suis rendu compte d’à quel point elle est devenue rapidement ma raison de vivre et ce, même avant le bal de noël. Je me rappelle encore de tous les après-midi d’été, passés à penser à elle, maudissant intérieurement mon père de nous séparé pour son inspection habituelle du courrier qu’il prenait plaisir à faire chaque matin. La moindre lettre envoyée à la blonde ou reçue de sa part, ne pouvait passer inaperçu. Pas que cela me dérangerait particulièrement, mais cette fréquentation n’aurait sans aucun doute, pas été au goût de mon père, encore une fois. Finalement, Papa Panderman nous oppresse certainement bien plus que Lord Voldemort lui-même, en ces temps obscurs. « Je comprends. En fait, si j’étais réglo, je devrais même aller remercier ton cavalier d’avoir semblé être de si mauvaise compagnie. Je crois que si tu avais eu l’air de t’amuser un minimum, je ne serais pas venu te déranger. Quoi que, je ne sais même pas en fait. » Mes paroles d’abord prononcées distinctement, finissent par sortir de ma bouche en étant bafouillées. Je crois que je me suis emmêlé les pinceaux et que j’aurais mieux fais de garder le silence finalement. Car d’aussi loin que remonte cette fameuse soirée, je n’ai jamais vraiment pris la peine de décrypter ce pourquoi j’avais agis de la sorte. Et le faire de façon spontanée, sans même m’en rendre compte, devant Hester elle-même, n’est pas forcément la meilleure idée qui me soit venue à l’esprit.

Bien loin de cette rencontre au bal de noël ou même de cette séparation qui remonte au début d'année, nous nous retrouvons aujourd'hui dans la baignoire de la salle de bain des préfets. Aucun de nous deux n'aurait pût se douter le matin même que nous allions finir là à l'issue de cette longue - et encore, c'est un euphémisme - journée, dans les bras l'un de l'autre. Nous nous cachons pour pouvoir continuer de nous voir, alternative à laquelle je n'ai jamais pensé au début de l'année, au moment de faire un choix sur comment je pourrais protéger la blonde. En vrai imbécile, j'ai choisi la facilité et donc la première option qui s'offrait à moi, à savoir, la repousser de la façon la plus horrible que j'ai trouvé, pour qu'elle ne cherche pas à venir me retrouver. Je le regrette sans doute un peu aujourd'hui, en pensant avec amertume le nombre de fois où nous aurions pût nous voir en cachette, depuis le début du mois de septembre. Aussi, je dois lui admettre qu'une nouvelle fois, j'aurais peut-être dû lui en parler avant de prendre une décision. Puisqu'une fois n'est pas coutume, c'est elle qui a trouvé la meilleure solution. Ce qui doit sans doute la réjouir, étant donné qu'elle adore avoir le dernier mot mais surtout que les gens reconnaissent qu'elle puisse avoir raison. « C’est ce qui me rend unique. » Je hoche la tête, montrant ainsi que je suis tout à fait d'accord avec elle. Enfin presque, puisque le fait qu'elle soit unique réside surtout dans sa totalité, dans toutes les facettes de sa personnalité. Ce qui, en soit, ramène à dire que tout le monde est unique puisqu'il est impossible d'apprécier exactement les mêmes choses que quelqu'un, il y a toujours un avis qui diverge quelque part. Mais Hester est différente de tous ces cas uniques, elle est juste exceptionnelle. Face à elle, seulement une poignée de filles pourraient prétendre à mordre quelqu'un juste pour prouver qu'elles en sont capables. Et encore, peut-être pas avec cette même facilité d'action et encore moins avec le même regard farouche. « Exceptionnelle. » je corrige doucement, trouvant réellement le mot bien plus approprié. Et je le fais de la même façon que je pourrais corriger ce à quoi elle pense certainement à cet instant même, comme-ci elle voulait que je le sache sans pour autant qu'elle ait à faire l'effort d'ouvrir la bouche, basant ainsi les faits sur des non-dits. Ainsi, on ne peut pas réellement prétendre que cela témoignes d'un quelconque acte de folie. C'est plutôt une marque d'originalité sans égale mais aussi d'un côté sauvage qui, sans doute enfoui au plus profond d'elle-même depuis un certain temps, semble se réveiller aujourd'hui pour rappeler son existence au bon vouloir du monde. « J'aime bien remporter des palmes je crois. » me glisse-t-elle, en accompagnant ses paroles d'un nouveau sourire auquel je ne peux m'empêcher de répondre. Cela ne m'étonne même pas d'elle. Gagner, remporter des victoires et avoir le dernier mot, ce sont ses trucs à elle. Difficile de l'imaginer sans son esprit de compétition bien développé, ce serait presque comme imaginer le Seigneur des Ténèbres sans Nagini ou encore un être vivant sans son ombre qui l'accompagne. Les rêves de victoire et d'ambition sont sans aucun doute ceux qui motivent le plus la jeune femme. Ce que je ne peux lui reprocher étant donné qu'elle a tout à fait la charisme et la motivation nécessaires pour réussir tout ce qu'elle entreprend. Même sa morsure à des airs de cadeau de marque, rien que parce que cela vient d'elle. Mais évidemment, elle n'en ai pas satisfaite, comme regrettant subitement son innovation, ce qui est bien dommage. A la place, elle détache sa gourmette qui, à ma connaissance, ne l'a jamais quitté, pour venir l'attacher à mon poignet. En échange, je retire moi-même ma chevalière pour la lui passer au doigt, ne prenant pas garde à l'aspect peut-être un peu trop symbolique que cela peut donner à la chose. Visiblement contente de mon geste, la blonde laisse un sourire épanoui s'étendre sur ses lèvres tandis qu'elle admire l'objet en or, décoré de l'écusson des Panderman. Elle relève finalement les yeux dans ma direction et dépose un baiser sur mes lèvres avant de me souffler : « C'est parfait. Après tout, j'espère bien faire partie de la famille Panderman un jour. » J'esquisse moi même un sourire à l'entente de ces mots. Je me doute bien que si elle souhaite entrer dans la famille, ce n'est pas parce qu'elle apprécie particulièrement mes parents, frères, sœurs ou bien même cousins, mais parce que j'y suis - du moins, j'imagine que ce n'est pas me voiler la face que d'en venir à cette conclusion. Par conséquent, porter le même nom de famille que le miens reviendrait à dire que nous nous serions mariés. Rien que l'idée me fait être parcouru de part et d'autre par une vague de frissons. « Cela arrivera sans aucun doute. » je lui réponds. Et dans ses yeux, je peux presque voir le reflet de mon propre regard tellement celui-ci pétille. Entendre dire la jeune femme les choses auxquelles je pense depuis un certain temps déjà, c'est comme faire un pas supplémentaire vers la concrétisation d'un rêve. Cela pourrait même être qualifié comme étant plus magique que la magie elle-même tellement cela semble inhabituel. Mais peu importe, car si les rêves devenaient habituels, c'est là qu'ils deviendraient trop banals pour que nous y portions une réelle attention. Seulement, ce genre de rêve mérite une attention toute particulière, tellement la chose semble magnifique lorsqu'elle se concrétise pour de bon. « N'oublie pas que d'une façon générale, j'aime être en contradiction, alors je ne suis pas d'accord avec toi. » Je lève un instant les yeux au ciel avant de les reposer sur Hester. En même temps, si jamais elle perdait un jour cet esprit de contradiction tout de même assez développé, on pourrait fortement douter que ce soit vraiment elle en face de nous. Car cette particularité est tellement encrée en elle à présent, qu'il en devient inimaginable ne serait-ce que de songer à dissocier cette part de sa personnalité. Alors que je lui fais part de mon envie de voir se terminer l'année scolaire au plus vite pour enfin pouvoir partir vivre ma vie avec elle, la jeune femme dépose une nouvelle fois un doux baiser sur mes lèvres. « Oh oui. Cette année scolaire va être vraiment dure. » J'acquiesce d'un hochement de tête. Et encore, le qualificatif me semble être un euphémisme tellement l'idée de passer le restant de cette année scolaire si loin et si proche à la fois de Hester me paraît insurmontable. Après tout, on ne m'a jamais appris à me séparer d'elle et on ne m'a jamais expliqué non plus à quel point l'amour est capable de faire des ravages. Aujourd'hui, je me retrouve donc au pied du mur, ayant comme l'impression d'avoir été trahi par je ne sais quelle entité au nom me restant inconnu, comme hors d'atteinte. « Tu sais, j'y ai bien réfléchi aujourd'hui et je dois avouer que si tes parents ne t'avaient pas demandé le contraire, l'idée de fuir à l'autre bout de la terre à tes côtés ne me dérangerait pas. » L'idée paraît même plutôt alléchante pour ainsi dire. Loin de Poudlard, des Carrow et surtout de Papa Panderman, les choses paraîtraient bien plus faciles. Être à ses côtés sans avoir le besoin de se cacher, tout simplement. Malheureusement, je ne peux pas l'entraîner dans ce sens. Pas alors que ses parents l'ont prié de rester à Poudlard quoi qu'il arrive et je ne peux pas me résoudre à la faire désobéir alors qu'elle n'est même pas en mesure de savoir s'ils sont encore en vie ou non. Ce serait vraiment ingrat de ma part et je ne peux me résoudre à faire un coup aussi bas à des personnes que je ne connais pourtant que de vue. Mais ce sont les parents de Hester, alors ils ne peuvent qu'être de bons parents et des personnes formidables, ainsi je ne peux me résoudre à mettre en doute leurs paroles et leurs souhaits, ils méritent tout mon respect. Prenant soudainement conscience du terrain glissant dans lequel je me suis enfoncé en me rappelant la réaction de la blonde datant de ce matin même à ce sujet, je m'empresse de dévier la conversation. La jeune femme esquisse alors un sourire avant de glousser légèrement tandis que je ne pars pas forcément non plus dans le meilleur sujet qui soit. Heureusement, elle se retient de se mettre à se moquer de moi ouvertement. « C'est gentil. J'espère aussi être plus naturelle qu'elles. » Mes joues se teintent d'une couleur pourpre tandis que je baisse précipitamment la tête vers le sol, ne sachant plus réellement où me mettre. Remarquer l'absurdité de mes propos n'a pas été bien compliqué, le plus dire va être d'assumer leur débilité, ce que je ne suis pas forcément capable de faire. Nerveux, je me mordille légèrement la lèvre inférieure. « Je suis vraiment désolé. Il y avait mieux comme comparaison. » je dis finalement après m'être éclairci quelque peu la gorge. Je redresse finalement la tête, plantant mon regard dans le siens tout en lui adressant un sourire sincèrement désolé.

Contrairement à ce que peut bien dire la jeune femme, je trouve ses paroles magnifiques. Spontanées, elles ne peuvent que sonner vrai, loin des déclarations en carton que peuvent se faire certains couples. Par ailleurs, je vois bien dans son regard qu’elle ne ment pas en prononçant ces mots, qu’elle les pense vraiment. C’est son regard pétillant qui me le laisse croire, peu importe ce qu’elle peut en dire, elle ne voit pas son regard de la même façon que moi je le vois. Elle n’a pas ce recul nécessaire pour pouvoir dire à quel point de par ses yeux, on peut lire la profondeur de ses paroles et ce qu’elles peuvent bien représenter. C’est un système relativement bizarre pour se rendre compte des choses mais je l’assume. Après tout, on dit bien que les yeux sont les portes de l’âme. « J’en sais rien. Parce que je l’ai décidé sûrement. » Elle m’adresse un nouveau sourire auquel je ne peux m’empêcher de répondre. J’admire cette envie de toujours avoir le dernier mot alors que d’un autre côté, elle joue sur le plan de la modestie. C’est quelque chose d’assez paradoxale finalement. Encore l’une des particularités de sa prétendue folie, comme elle pourrait elle-même le dire. Je baisse la tête, riant légèrement avant de lever vers elle un regard empli d’une taquinerie non-dissimulée. « Dans ce cas-là, tu dois sans aucun doute avoir raison. J’imagine que ton intuition féminine ne peut pas te tromper. » je lui souffle du bout des lèvres tout en laissant échapper un nouveau rire. Elle-même garde son sourire accroché aux lèvres tandis qu’elle m’adresse un sous-entendu on ne peut plus clair. Interloqué par ses paroles, je ne peux m’empêcher de lui poser la question. Sûrement va-t-elle me prendre pour un attardé à lui demander ainsi confirmation. Mais finalement, elle se contente de hocher légèrement la tête tout en continuant à m’adresser un sourire, un peu plus significatif et provocateur à chaque instant. Mon regard brûle du feu ardent que stimule le désir et je peux remarquer en plantant mon regard dans le siens, que cette flamme est partagée. Passé tout le désir et l’envie, je la vois, elle et sa façon de me regarder. Plus qu’un simple regard, ses yeux font passer toute la vérité sur notre couple. Tout cela est bien plus que la banale romance que génère l’adolescence et ses amourettes de passage. C’est plutôt comme un amour véritable. C’est parfait. Je profite de ce regard échangé, de nos yeux plongés les uns dans les autres, je laisse mes mains remonter de la manière la plus douce possible le long de son dos pour venir dégrafer son soutien-gorge. Celui-ci tombe ouvert au fond de la baignoire et ma bouche ne tarde pas à faire de même, s’ouvrant sur un hébétement admiratif tandis que je contemple sa peau nue. Je me reprends bien vite, sortant de ma rêverie par le frisson qui semble parcourir de part et d’autre la jeune femme, se répercutant en moi par nos corps étroitement enlacés. Je plante de nouveau mes yeux dans les siens, admirant son visage qui se rapproche peu à peu du miens. La blonde pose alors délicatement ses mains sur mes joues, venant déposer ses lèvres sur les miennes pour venir m’embrasser avec passion ; comme elle ne l’a jamais fais, comme personne ne l’a jamais fais auparavant. Doucement, elle commence à mettre de petits coups de langues, comme-ci elle cherche à entrer sans attendre de permission quelconque, variant de temps à autre avec quelques mordillements administrés du bout des dents. Finalement, j’entrouvre les lèvres et laisse entrer sa langue, mêlant la mienne à la sienne, tandis qu’elles partent toutes deux dans un ballet éperdu de tendresse. Je n’ai plus aucune notion du temps, si bien que je deviens incapable de savoir s’il faut compter le temps en secondes, en minutes ou en heures. Et à vrai dire, je me fiche éperdument du temps qui s’égrène. Cela pourrait durer une éternité que ça ne me dérangerait pas ; du moment que je peux rester avec Hester, rien ne me dérangera jamais plus. Je me recule légèrement pour reprendre mon souffle, profitant de la sensation de douceur de ses lèvres contre les miennes, encore bien présente. Nos visages ne sont qu’à quelques millimètres l’un de l’autre, aussi lorsque je ferme les yeux pour un peu mieux reprendre ma respiration, je ne peux que senti son propre souffle qui frôle mes lèvres à la manière d’une caresse. Les yeux toujours fermés, je laisse mon visage se rapprocher un peu plus d’elle, mon nez finissant par frôler le siens. Puis, tendrement, je laisse mes lèvres se poser sur les siennes, de la manière la plus délicate possible. Hésitant, je me recule alors légèrement et me mordille la lèvre inférieure. N’y tenant finalement plus, je laisse ma tête replonger vers la sienne, tout en prenant bien garde à ne pas me cogner à elle et lui offrir à mon tour un baiser langoureux, empli de passion, auquel elle ne tarde pas à répondre. Le nouveau baiser se trouve être plus marqué par la tendresse et plus lent que tous nos baisers précédemment échangés. Sans que je m’en rende compte réellement, l’appui que je maintiens dans son dos se défait peu à peu et aussitôt, je sens ses mains glisser vers ma nuque pour m’agripper. Je prends cela comme une chance de presser un peu plus mes lèvres contre les siennes, mettant plus d’intensité dans mon baiser. Nos respirations commencent à se faire saccadées tandis que nous nous rapprochons encore un peu plus intimement, sa poitrine finissant par entrer en contact avec mon torse, ce qui m’arrache un frisson. Doucement, je me laisse glisser vers son cou, embrassant la courbe de sa mâchoire au passage. M’arrêtant dans son cou, je recommence à l’embrasser comme je l’ai déjà fait un peu plus tôt dans la soirée. Seulement, cette fois je remonte jusqu’à son oreille pour murmurer quelque chose de la manière la plus sensuelle possible – enfin, façon moi. « Je te veux, Hester Isla-Rose Steadworthy. Je te veux mienne. » Après quoi, je me laisse redescendre, laissant mes lèvres frôler sont cou tandis que je parcours peu à peu le chemin me séparant de sa poitrine. Enfonçant mon visage entre ses seins, j’y dépose quelques baisers avant de bouger peu à peu ma tête vers l’un de ses tétons, que je prends plaisir à titiller du bout de la langue tandis que l’une de mes mains remonte pour s’occuper de l’autre. A bout de souffle, je laisse finalement ma tête appuyée un instant contre sa poitrine avant de redresser le visage pour planter mes yeux dans les siens. L’interrogeant du regard, je commence alors à descendre ma main, tirant sur l’élastique de sa culotte avant de commencer à la faire descendre lentement le long de ses jambes, de façon à ce qu’elle puisse m’arrêter si jamais elle change d’avis.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeSam 24 Nov - 14:53


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬

S’entrainer à écrire, ce ne serait pas une si mauvaise idée, après tout, elle voulait devenir journaliste. Elle allait devoir apprendre à classer les informations, ne pas se perdre dans de trop nombreux détails dénués d’intérêts, comme elle le fesait si souvent. Elle était plutôt douée pour parler sans rien dire de vraiment intéressant, trop douée sans doute d’après certaines personnes, celles qu’elle devait lasser avec tous ses blabla inutiles. De plus, elle avait la fâcheuse habitude de passer du coq à l’âne sans faire le moindre lien logique, bien souvent il n’y avait qu’elle qui se comprenait. Ceci dit, s’entrainer à écrire sur sa propre vie, elle avait quand même quelques doutes sur l’efficacité et l’intérêt de la chose. Elle haussa les épaules d’un air décontracté, un léger sourire toujours gravé sur les lèvres. « Mouais, je crois qu’il faudrait quand même que je trouve un sujet d’entraînement un peu plus palpitant. Moi-même je m’ennuierai en l’écrivant, alors imagine un peu la torture pour ceux qui devront le lire… » Elle avait de toute façon bien du mal à imaginer que quelqu’un puisse avoir envie de lire un tel ouvrage de toute façon, à part peut-être quelqu’un n’ayant rien de mieux à faire de sa vie, ou alors Joshua qui lui, semblait beaucoup s’intéresser à sa vie, même aux détails les plus futiles. Un genre d’admiration si peu justifiée aux yeux de Hester. Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme quand Joshua y déposa un doux baiser. « Oui, ta propriété…Je ne suis rien qu’à toi. » C’était un fait qu’elle ne pouvait pas nier, l’idée d’appartenance était peut-être un peu forte, Hester elle-même avait un côté féministe qui voulait que d’une façon ou d’une autre elle n’appartenait à personne. Ceci dit il fallait bien avouer qu’elle était à lui d’une certaine façon, dans le sens qu’elle était amoureuse de lui et qu’elle n’avait pas la moindre envie d’aller voir vers quelqu’un d’autre que lui. Elle était sa petite amie, à lui et à personne d’autre, alors oui, dans un sens, depuis le bal de noël lors de leur quatrième année, elle lui appartenait un peu. Le bal de noël qu’elle ne regrettait absolument pas, sans doute la plus belle soirée de sa vie finalement. Elle n’avait pas très bien commencé, elle n’y était pas allée avec la bonne personne. C’était un cavalier de secours, quelqu’un qui lui avait demandé à la dernière minute et qu’elle n’affectionnait pas forcément. Elle avait accepté parce qu’elle n’avait pas vraiment d’autre choix et qu’il lui fallait un cavalier bref, malgré ça, cette soirée serait gravée dans sa mémoire comme une soirée exceptionnelle. Son sourire était toujours là, gravé sur ses lèvres. Elle haussait un sourcil, alors que son dit sourire s’élargissait. « Finalement, on ne saura jamais comment tu aurais réagi si mon cavalier n’avait pas été un blaireau… » Et puis ce n’était pas plus mal ainsi au final. Elle était bien contente de la façon dont les choses s’étaient déroulées le soir de ce bal et, pour rien au monde, elle ne les changerait. C’était ce bal et ses évènements qui les avaient conduits à une relation amoureuse, dépassant grandement leur amitié sincère, qu’ils entretenaient avant ce fameux soir. Leur amitié avait déjà était parfaite et elle ne la rejetait absolument pas. Au contraire, depuis toujours, elle avait apprécié les moments passés avec le jeune homme mais, forcément aujourd’hui c’était plus fort que ça. Plus fort que tout. Elle l’aimait, il l’aimait et même si c’était compliqué entre eux à cause de la guerre et de Papa Panderman, tout restait parfait.

C’était dans la salle de bain des préfets qu’ils s’étaient retrouvés ce soir. Ils étaient là au beau milieu de l’immense baignoire présente dans la pièce. Il l’avait cru incapable de se jeter sur lui pour le mordre, il avait eu tord. Elle l’avait mordu, lui laissant une légère marque sur la peau, elle justifia cette morsure comme un souvenir qu’elle lui laisserait d’elle. Un cadeau original, qui la rendait unique d’après elle, extraordinaire d’après Joshua. Elle lui adressa un léger sourire, qui s’élargit à sa réplique suivante, elle aimait remporter des palmes c’était un fait qu’elle avouait naturellement. Ce serait idiot de le nier de toute façon. Malgré l’originalité de ce cadeau elle lui offrit quand même quelque chose de plus soft, sa gourmette. En retour il lui passa au doigt la chevalière Panderman, un magnifique cadeau selon elle. Suite à sa réplique, elle déposa un baiser sur ses lèvres. L’idée d’épouser un jour Joshua ne pouvait que la réjouir. Elle l’aimait, elle voulait rester avec lui pour le rester de ses jours, alors elle voulait devenir sa femme un jour. « J’ai hâte que ça puisse être possible. » Elle lui adressa un nouveau sourire avant de se lancer dans son habituelle contradiction, d’après elle c’était à cause de son esprit de contradiction qu’elle ne pouvait pas être d’accord avec Joshua quant à sa pseudo perfection. Elle n’était pas parfaite et il n’y avait que Joshua pour ne pas s’en rendre compte. Il leva les yeux au ciel, elle prit un air outré face à ce regard avant de levé les yeux au ciel à son tour. Elle reposa les yeux sur lui, l’embrassa avant d’admettre que l’année allait être particulièrement dure. C’était un fait. Elle avait commencé difficilement et même si elle le retrouvait désormais plus ou moins, ça n’enlevait pas la peine qu’elle ressentait de ne plus pouvoir vivre son amour comme autrefois. Elle fronça légèrement les sourcils suit à la proposition de Joshua, s’enfuir loin de Poudlard. La seule chose qui retenait Joshua c’était, apparemment, les parents de Hester. Ils avaient conduit la blondinette à la gare à la rentrée, lui promettant que tout irait bien pour elle à condition qu’elle reste à Poudlard. A ses yeux, ils s’étaient trompés, elle ne se sentait pas mieux à Poudlard que si elle était dehors. A l’intérieur même du château, ça grouillait de mangemorts, ainsi on ne pouvait pas dire que l’endroit était plus sûr que n’importe où ailleurs. A Poudlard, ils ne pouvaient même pas fuir les mangemorts, alors qu’à l’extérieur c’était possible. Elle n’était vraiment plus sûre des paroles de ses parents, surtout aujourd’hui qu’elle n’avait plus la moindre nouvelle d’eux, c’était d’autant plus difficile de les croire et de rester les bras croisés alors qu’elle ignorait où ils étaient et ce qui avait bien pu leur arriver pour qu’ils décident de se terrer dans un tel silence. « On n’est pas obligé de les écouter… c’est la guerre, les règles ont changées… ce qu’ils ont dit, ils l’ont dit sans savoir ce qu’allait devenir Poudlard… Ils ont dit que je serais en sécurité… » Elle laissa un léger rire imbibé d’ironie tout en levant les yeux au ciel, comme pour appuyer avec plus d’ampleur l’ironie de la situation. « Regarde nous, on est obligés de se cacher, pas seulement à cause de ton père, mais à cause des mangemorts qui rôdent dans les couloirs et qui cherchent la moindre erreur de notre part pour nous punir de la pire façon possible ! Tu parles d’une sécurité… » Tout ça était tellement contradictoire que ça avait tendance à agacer la jeune serdaigle. Elle laissa cependant échapper un long soupir tout en fermant les paupières un court instant avant de les rouvrir, comme pour se calmer, passer à autre chose. Finalement parler des pseudos défauts qu’ils pouvaient avoir, l’un et l’autre était bien moins énervant. Un sourire étira ses traits auparavant légèrement tendus. Elle déposa sa main sur la joue du jeune homme, plongeant son regard dans le sien. « C’est pas grave, arrête de t’excuser pour rien… Tu sais bien que je ne t’en veux pas en plus. » C’était un fait elle aurait du mal à lui en vouloir pour une raison aussi futile que celle-là. Si elle avait un peu de mal à complètement digérer leur pseudo rupture du début d’année, elle n’avait pas envie de trouver des prétextes débiles pour lui en vouloir davantage. Elle n’avait pas l’intention de compliquer les choses entre eux de toute façon. Elle préférait largement profiter de leurs retrouvailles qu’elle avait tant désiré depuis le début de l’année.

Les grandes paroles romantiques ce n’était pas son truc, bien au contraire, pourtant elle s’était lancée. Elle avait parlé sans vraiment faire attention à ce qu’elle disait, sans vraiment en être satisfaite. Forcément, Joshua lui ne partageait pas son avis, il exagérait à ses yeux. Toujours à la survaloriser, elle avait décidé que c’était lui qui exagérait, comme elle le souligna, le sourire aux lèvres. « C’est exactement ça. J’ai raison et puis c’est comme ça et pas autrement. » Elle lui adressa un petit sourire mutin, elle ne pensait pas avoir raison et ne pas pouvoir être contredite. C’était plus une plaisanterie. Un sourire entendu les ramena dans le sérieux de la situation. Des regards échangés plus que significatifs et, rapidement elle sentit son soutien-gorge quitter sa peau ; ce dernier termina au fond de la baignoire. Elle laissa rapidement de côté les frissons s’étant emparés de son corps suite à cette soudaine nudité, pour se rapprocher de Joshua et l’embrasser avec passion, leurs lèvres ne se quittèrent que l’espace de quelques instants, le temps qu’ils puissent respirer avant de s’embrasser à nouveau avec plus d’intensité et de passion. Le baiser de Joshua dévia sur le cou de la jeune fille, emplissant tout son être d’une agréable sensation de chaleur et de plaisir, qu’elle exprima par un léger soupire. Un sourire se dessina sur ses lèvres suite à son murmure, plaçant ses deux mains sur ses joues, elle le força à la regarder dans les yeux avant de coller son front au sien. « Ne te prive pas alors, je suis toute à toi. » Elle laissa ses mains redescendre vers ses épaules, les agrippant légèrement alors que les lèvres du jeune homme avaient rejoins sa poitrine, laissant un nouveau frisson parcourir son corps. Son sang semblait bouillonner dans ses veines alors et transmettre à chaque cellule de son corps une tonne d’hormones éveillant en elle bien des sensations qu’elle n’était plus en mesure de contrôler. Elle laissa ses bains se balader dans les cheveux du jeune homme, laissant un nouveau soupire de plaisir franchir le seuil de ses lèvres. Le jeune homme releva la tête pour fixer son regard alors que ses mains descendaient vers le dernier bout de tissu encore collé à sa peau. Elle l’embrassa comme pour approuver son geste, il était de toute évidence trop tard pour reculer et aucune des cellules de son corps n’avait envie de s’arrêter là.
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeMer 5 Déc - 7:29

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 983554186703001346507731
Hester sera une bonne journaliste, peu importe qu’elle s’entraine pour cela ou non avant de se lancer, cela ne fait aucun doute. Elle mettra le temps qu’il faudra afin de mettre au point ses articles et ils seront alors aussi parfaits qu’elle. Les gens attendront simplement le moment propice pour voir à quel point elle mène à bien ce qu’elle entreprend ; et les imbéciles ayant pu jusqu’alors la critiquer sur ses articles, s’en mordront les doigts. Pour sûr, ils passeront forcément pour des imbéciles à avoir ainsi négliger son talent, pourtant visible à des kilomètres à la ronde. Car il est impossible de se méprendre sur la façon de rayonner naturelle de la blonde, hormis sa perfection qui reste cachée et complètement à l’abri des regards, la serdaigle possède un talent très certainement instinctif, repérable entre mille. Aussi, pour que la population ne se méprenne pas sur ses véritables qualités, sûrement devrait-elle s’entrainer à écrire un peu. Et à défaut d’un sujet d’actualité parlant d’autre chose que de la guerre en cours, elle pourrait tout à fait écrire sur elle-même. Comme un texte autobiographique. Cela serait déjà nettement plus intéressant, sans compter que je suis à peu près certain qu’elle doit avoir de nombreuses choses à dire. Et puis, elle doit pouvoir, sans complexe, montrer au monde pourquoi elle est si parfaite, quand bien même elle ne s’en rend pas compte elle-même. Bref, peut-être trouver un moyen d’éradiquer le fameux la perfection n’existe pas qui se trouve être totalement faux, puisqu’Hester existe. « Mouais, je crois qu’il faudrait quand même que je trouve un sujet d’entraînement un peu plus palpitant. Moi-même je m’ennuierai en l’écrivant, alors imagine un peu la torture pour ceux qui devront le lire… » dit-elle comme-ci le fait qu’un ouvrage sur sa vie ne sera, de toute façon, guère apprécier du publique ; comme une évidence. Ce qui n’est évidemment pas le cas, malgré ce que son léger sourire veut laisser croire. J’affiche une légère moue boudeuse tandis que je hausse les épaules. Je ne partage pas son avis, car quand bien même il est sûrement déjà arrivé que je la surestime un peu trop – mais pas en matière de perfection car là, je suis sûr d’avoir raison, ce qui n’est pas négociable – tandis qu’elle, bien au contraire, se sous-estime énormément, ce qui est bien dommage. Elle ne mérite pas de se faire rabaisser ainsi, même par elle-même. Je dirais que cela est encore plus grave que le fait de se faire rabaisser par quelqu’un d’autre d’ailleurs. Et si chaque être sur cette terre, semble envahir par un semblant de narcissisme à un moment ou à un autre, Hester semble en être totalement dépourvue. « Si les gens ne veulent pas le lire, ils n’ont cas pas le faire. Tu n’es pas obligée de priver le reste de la population à cause d’eux. » je lui souffle tout en secouant la tête. Car contrairement à ce qu’elle doit se dire, des personnes doivent avoir envie de lire un ouvrage sur sa vie. Et puisque je ne peux citer aucun nom avec certitude, je vais me contenter d’affirmer que moi, j’aimerais bien pouvoir le faire. Cela doit sûrement paraître un peu égoïste dis comme ça, puisque je ne peux donner que moi en exemple, mais je n’en ai pas grand-chose à faire. J’ai toujours ce besoin d’en savoir un peu plus sur la jeune femme, quoi que je dois tout de même avouer que je préfère lorsqu’elle me parle d’elle de vive voix. Après tout, je suis toujours passionné par ses histoires, quand bien même elle ne parle pas d’elle. Car si elle trouve cela important d’en parler, c’est que cela l’intéresse un minimum, en toute logique. Je rigole légèrement avant de laisser un sourire apparaître sur mes lèvres. Je dépose alors un baiser sur ses propres lèvres, les sentant s’étirer sous les miennes. « Oui, ta propriété… Je ne suis rien qu’à toi. » Je ne peux m’empêcher de laisser un sourire un peu plus large apparaître sur mes lèvres, à ses dires. Je sais pourtant que la blonde n’est pas vraiment pour le principe du macho qui voit sa petite amie comme un objet pouvant légitimement lui appartenir. Bien sûr, je sais que ce n’est pas ce qu’elle veut dire par là. Du moins, je crois être en mesure de comprendre ce qu’elle entend réellement dans ses propos. Donc quelque part, je lui appartiens un peu, moi aussi. Et ce même si un jour, nous étions amenés à ne plus être ensemble - ce que je ne souhaite absolument pas par ailleurs -, puisqu’elle est très certainement devenue la seule femme qu’il me soit possible d’aimer depuis ce fameux bal de noël, lors de notre quatrième année d’études à Pouldard. En fait, le simple fait de pouvoir l’aimer est devenu une évidence à partir du moment où je l’ai vu dans les bras de ce cavalier, faisant très certainement parti des plus repoussants qui existent - autant par son mental que par son physique. En fait, je m’étais déjà légèrement douté du fait que j’aimais déjà lorsque nous parlions tous deux de nos propres cavaliers pour ce fameux bal et qu’elle m’avait affirmer en avoir déjà un. J’avoue tout de même ne pas avoir analyser que la chaleur dans mon ventre et ma gorge nouée à cet instant là, pouvait être causés par de la jalousie. Je ne m’en étais rendu compte que lorsque le dit cavalier - quoi qu’elle m’ait avoué ne pas en avoir eu un, au moment où elle l’avait annoncé - l’avait serré tout contre lui, passant ses mains dans son dos. Mes poings s’étaient alors serrés d’eux même et j’avais été contraint de prendre en compte des sentiments que j’avais jusque là, passés sous silence, tentant de les ignorer du mieux que je le pouvais. Sûrement trop imbécile pour les comprendre à ce moment-là. En même temps, c’était la première fois que je tombais amoureux, je ne pouvais pas réellement me douter de ce à quoi cela se rapportait. Et en fin de compte, je ne regrette absolument rien, ce bal de noël restant l’un des moments inoubliables de ma vie. Le genre de moment qu’il me faudra raconter sans aucun doute à mes - nos ? - enfants, lorsqu’ils seront là. « Finalement, on ne saura jamais comment tu aurais réagi si mon cavalier n’avait pas été un blaireau… » me dit Hester en haussant un sourcil, son sourire s’élargissant sur son visage. Je me contente moi-même de hausser les épaules. Finalement, je pense même qu’il vaut mieux ne pas savoir. Déjà par le simple fait que les choses ne se seraient pas forcément passées de la même façon au final, mais aussi que par conséquent, je me serais très certainement trouvé avec le cœur brisé. Rien que le fait d’imaginer la blonde s’amusant, alors que moi-même je m’ennuyais comme par permis, me parait insupportable, même si cela peut semblant étrangement égoïste. Sinon, j’imagine que si elle s’amusait avec son cavalier, je ne serais jamais venu la voir ou alors peut-être m’aurait-elle repoussé. Je n’en sais rien finalement, mais la simple idée que les choses puissent s’être passées d’une manière différente, me fait bien regretter d’y penser. « Certainement ne vaut-il mieux pas le savoir. » je lui souffle avant de baisser la tête, tout en me mordant la lèvre inférieure de façon gênée. Et puis, il ne sert à rien de s’imaginer une autre alternative puisqu’il nous est impossible de revenir en arrière et donc de changer ce qu’il s’est déjà passé. Je relève alors la tête, laissant un large sourire apparaître sur mes lèvres tandis que je l’embrasse du regard. De toute façon, rien ne sert de changer les choses puisque tout est déjà parfait, malgré quelques divers obstacles, nous empêchant de nous voir en coup de vent dans un couloir. Car à partir de maintenant, il faut faire attention de ne pas être vu pour pouvoir se voir.

Pour le coup, nous avons finalement décidé de nous retrouver dans cette pièce magnifique qu’est la salle de bain des préfets. D’ailleurs, nous n’avons pas tardé à finir au milieu de l’immense baignoire présente au centre de la pièce. Et après avoir parlé de tout et de rien, je me trouve amener à conclure qu’elle ne serait jamais capable de me mordre. Manque de chance, la blonde a pris mes paroles au pied de la lettre et s’est finalement trouvée à se jeter sur moi afin de me mordre, me laissant ainsi une petite marque sur la peau. Ce qu’elle conclut comme étant un cadeau pour le moins original, ce que je ne pus m’empêcher d’approuver avec une légère pointe de sarcasme, ce qui la fis sourire encore un peu plus. Après quoi elle défait l’attache de sa gourmette pour venir l’accrocher autour de mon poignet. J’admire un instant cet objet que je considère comme faisant totalement partie d’elle, avant de moi-même lui passer la chevalière Panderman en retour, lui passant au doigt. Suite à mes paroles, elle dépose finalement un baiser sur mes lèvres. J’imagine donc qu’elle n’est pas contre l’idée de m’épouser un jour, ce qui ne peut que me réjouir, je dois bien l’avouer. Après tout, cela ne fait aucun doute que je considère Hester comme étant la femme de ma vie. C’est la seule qu’il m’est été donné d’aimer de cette façon et je ne le regrette absolument pas. Bien au contraire, j’ai de la chance d’être tombée sur la femme parfaite, et du premier coup en plus. Aussi, je sais que s’il m’est un jour donné de pouvoir avoir une assurance de rester avec elle le plus longtemps possible, je la saisirais sans hésitation. Et je crois que le fait qu’elle puisse devenir ma femme, est l’une de ces opportunités que je recherche. « J’ai hâte que ça puisse être possible. » Elle m’adresse un nouveau sourire, que je m’empresse de lui rendre. Je suis heureux de l’entendre dire cela, après tout, cela alimente mes nouveaux rêves d’avenir. Légèrement différents de ceux que j’avais pu avoir avant le début de la guerre, ceux-ci semblent tout aussi magnifiques puisqu’ils comportent toujours la jeune femme en leurs seins. Le seul élément un peu moins réjouissant, est le fait que je ne sais pas combien de temps il va me falloir pour attendre que ces nouveaux rêves deviennent possibles. En effet, avec la guerre, les choses sont devenues assez incertaines, et à défaut d'avoir une idée plus précise de la période à laquelle les choses seront possibles, nous pourrons probablement déjà nous estimer heureux qu'elles se réalisent un jour. Après tout, cela peut paraître assez pessimiste, mais personne n'est à l'abris d'une mort inopinée et avouons que les histoires de mariage sont quelque peu vouées à l'échec lorsque l'une des moitié du couple se trouve ne plus être vivant. Car même si la personne décédée revient sous forme de fantôme, les choses se révèlent assez compromises. « Le plus vite possible, je l'espère. » Je lui caresse doucement la joue d'un revers de main, tout en lui adressant un sourire. C'est un paradoxe, que j'arrive à lui sourire alors que je viens de penser à la mort. Mais disons juste que mon cœur, bien plus emballé par la perspective d'un avenir heureux aux côtés d'Hester, m'aide à voir ce bon côté du dénouement de la guerre plutôt que le côté pessimiste de celui-ci. En fait, cet optimisme de la chose me donne même envie de précipiter le tout et de m'enfuir avec elle, comme elle a pu me le demander ce matin même. Sauf qu'il serait assez irrespectueux envers elle de changer d'avis après la scène que je lui ai fais, comme quoi il fallait absolument qu'elle reste dans l'enceinte du château, conformément aux souhaits de ses parents. Cependant, elle n'a toujours pas l'air convaincu elle-même qu'il faut suivre les conseils de ses parents. Comme ce matin, elle esquisse une légère moue boudeuse tandis qu'elle semble se mettre à réfléchir. Peut-être pense-t-elle que le fait qu'elle n'ai plus aucune nouvelle de l'un ou l'autre de ses deux parents, lui donne le droit d'oublier la promesse qu'elle leur a faite. Mais contrairement à elle, je pense que si, justement, il leur est arrivé quelque chose, il serait bon de se tenir à ce qu'ils ont demandé, pour l'honneur de la mémoire. « On n'est pas obligé de les écouter... C'est la guerre, les règles ont changées... Ce qu'ils ont dit, ils l'ont dit sans savoir ce qu'allait devenir Poudlard... Ils ont dit que je serais en sécurité... » Un rire empreint d'ironie s'échappe alors d'entre ses lèvres tandis qu'elle marque une pause dans ses paroles. Elle lève même un instant les yeux au ciel, comme pour bien marquer ses paroles et les ancrer dans la situation du mieux possible. Je remarque alors qu'elle marque tout de même un point. Ses parents ne pouvaient pas savoir comment se déroulaient les choses à l'intérieur du Poudlard, mais d'autre part, je me doute qu'ils sont loin d'être idiots et que par conséquent, ils n'ont pas demandé cela à Hester sans y réfléchir sérieusement au préalable. Sans compter qu'avec leurs positions respectives dans la guerre, ils ont du passer maîtres dans l'art du camouflage et du fait de se faire oublier. La jeune femme reprend alors son sérieux, avant d'ajouter : « Regarde nous, on est obligés de se cacher, pas seulement à cause de ton père, mais à cause des mangemorts qui rôdent dans les couloirs et qui cherchent la moindre erreur de notre part pour nous punir de la pire façon possible ! Tu parles d'une sécurité... » Je baisse la tête et me passe rapidement la langue sur les lèvres, légèrement gêné par la situation. Une nouvelle fois, elle marque un point. Cependant, je ne peux m'empêcher de penser que tout est tout de même bien pire au dehors. Poudlard nous confère quand même une sécurité relative. Enfin, c'est surtout la serdaigle que cela concerne, puisque je suis à peu près sûr qu'avec Papa Panderman dans les parages, on n'osera rien me faire de particulier et ce même si l'on a pris l'habitude de se moquer de moi à cause de ma maison. C'est surtout pour Hester que je m'inquiète. Logique en même temps, puisque si la jeune femme venait à disparaître, c'est toute ma vie qui partirait en fumée avec elle. Bien plus qu'une petite amie, la blonde représente aujourd'hui ma plus grande passion, en quelque sorte. « Sauf que l'on a aucun moyen de voir comment c'est dehors. C'est peut-être bien pire... » je souffle craintivement en relevant la tête. Juste à temps pour voir la jeune femme pousser un long soupir tout en fermant ses paupières, comme particulièrement énervée par ce sujet de conversation. Et voilà, je savais qu'il valait mieux éviter le sujet et que j'aurais mieux fait de garder mes pensées pour moi. Aussi, je m'en veux un peu. Beaucoup même. J'ai l'impression d'avoir le chic pour casser les bons moments et les belles choses. D'une certaine manière, je suis un peu comme Papa Panderman, je fais du mal aux gens. Et dans le cas présent, à la personne que j'aime le plus sur cette terre, comme le ferait un abruti de la pire espèce. « C'est pas grave, arrête de t'excuser pour rien... Tu sais bien que je ne t'en veux pas en plus. » me souffle-t-elle, laissant un léger sourire apparaître sur ses lèvres. Je lui adresser un signe de tête reconnaissant, laissant moi-même un sourire s'afficher sur mon visage. Pourtant, contrairement à ce qu'elle dit, je ne pensais pas au fait qu'elle ne m'en voulait pas. Au contraire, je pensais qu'elle pouvait m'en vouloir pour avoir fais des comparaisons assez horribles au final, alors que nous sommes en quelques sortes, en train de fêter nos retrouvailles. J'admire donc sa capacité à tout me pardonner, car si je sais que je serais capable de tout lui pardonner de mon côté, je sais très bien aussi qu'elle doit avoir plus de mal que moi pour pardonner. Parce que contrairement à elle, je ne m'assimile pas à la perfection.

La jeune femme a beau ne pas avoir de facilités particulières pour parler de ce qu’elle ressent, contrairement à ce que l’on pourrait croire vu le nombre de choses qu’elle est capable de dire en temps normal, elle s’est très bien débrouillée pour faire passer ses idées cette fois-ci. C’est ce que je lui souligne mais bien sûr, elle ne partage pas mon avis, se dévalorisant une nouvelle fois, malgré le sourire toujours coller à ses lèvres. « C’est exactement ça. J’ai raison et puis c’est comme ça et pas autrement. » dit-elle avant de m’adresser un nouveau sourire. Je hoche donc la tête en signe d’acceptation, je n’ai pas envie de la contredire de toute façon. Je n’en vois pas l’utilité, quoi que je ne partage pas forcément son avis, mais cela, c’est une autre histoire. Nous échangeons un nouveau sourire, bien plus entendu cette fois. Je m’autorise alors à défaire l’agrafe de son soutien-gorge pour laisser celui-ci couler au fond de l’eau et venir se poser sur le sol de la baignoire. Presque aussitôt, un frisson s’empare de la jeune femme, se répercutant en moi par nos deux corps serrés l’un contre l’autre. Hester finit tout de même par se rapprocher un peu plus de moi, collant son corps un peu plus contre le mien. Nous nous embrassons alors avec passion, nos lèvres ne se quittant que le temps de reprendre nos respirations respectives, avant de se coller de nouveau ensemble, pour un baiser toujours plus empli de passion, bien plus intense aussi. Je finis par décoller mes lèvres des siennes, sans cesser de l’embrasser pourtant, les faisant passer sur la courbe de sa mâchoire pour les porter jusqu’à son cou. Alors que je remontre vers son oreille, je l’entends pousser un léger soupir de plaisir, ce qui me fait sourire. Je lui souffle alors quelques mots à l’oreille et la blonde pose alors ses mains des deux côtés de mon visage, m’obligeant doucement à reculer ma tête pour pouvoir la fixer dans les yeux. Elle colle ensuite son front contre le mien tandis que je ne me prive pas pour la dévorer du regard. Elle est tellement belle, magnifique même. « Ne te prive pas alors, je suis toute à toi. » Je ne peux m’empêcher de laisser un sourire satisfait venir prendre place sur mes lèvres tandis que je laisse mes lèvres descendre vers sa poitrine. Je sens alors ses mains revenir vers mes épaules, les agrippant légèrement tandis que je m’amuse à titiller les parties les plus sensibles de sa poitrine, les mordillant du bout des dents. Je sens alors un nouveau frisson parcourir son corps tandis que je ne parviens pas à empêcher un grognement de plaisir, à s’échapper d’entre mes lèvres. Une étrange sensation de chaleur s'élève alors à l'intérieur de moi, partant de mon bas ventre, tandis que la jeune femme passe ses mains dans mes cheveux, les y baladant sans retenue. Je relève alors lentement la tête, frôlant une nouvelle fois son cou du bout de mes lèvres, avant de m'écarter légèrement pour planter mes yeux dans les siens. Je lui lance un regard interrogateur tandis que je laisse mes mains descendre, caressant son ventre, avant de venir attraper le bord de sa culotte, tirant légèrement sur l'élastique. Je ne m'autorise pas tout de suite à aller plus loin, attendant d'abord son autorisation, sait-on jamais qu'elle ne se sente pas prête. Par respect pour elle justement. Je ne veux pas la forcer à faire quelque chose dont elle n'a pas envie ; lui laissant ainsi la possibilité de m'arrêter dans mon mouvement, si elle le souhaite. Mais bien loin d'empêcher la suite de mon geste, elle se contente de capturer mes lèvres avec les siennes, comme pour m'inciter à aller plus loin. Et cette sorte d'invitation, incite mon cœur à battre encore un peu plus fort contre ma poitrine, comme emporté par l'excitation et l'adrénaline. Je porte alors ma deuxième main vers son dernier vêtement, et glissant mes doigts sur le côté, je le fais lentement glisser le long des cuisses de la jeune femme. Elle finit elle-même de l'enlever à l'aide de ses pieds, l'envoyant rejoindre son soutien-gorge au fond de la baignoire. Je presse alors une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes et tandis que je l'embrasse, je me mets à sourire, sentant les doigts de la jeune femme venir retirer doucement mon boxer, l'envoyant rejoindre ses propres vêtements sur le sol de la baignoire. Je viens alors embrasser son lobe d'oreille ainsi que derrière son oreille, tandis que je laisse ma main descendre pour venir la toucher entre les cuisses pour la toute première fois. Doucement, je glisse un doigt en elle, le crochetant légèrement tandis qu'il passe ses lèvres humides. Je la sens se cambrer un peu tandis que j'ajoute un deuxième doigt, glissant doucement d'avant en arrière, dans un mouvement de courbe. A plusieurs reprises, mes doigts frôlent son clitoris, du moins, c'est ce que j'imagine en la voyant se mettre à respirer de plus en plus fort, tandis qu'elle se met à souffler des mots incompréhensibles et à gémir de temps à autre. Je retire finalement mes doigts et, la soulevant, je me positionne à mon tour correctement avant de poser mon front contre le sien. Je la regarde un instant dans les yeux. Bon dieu, elle n'a décidément aucune idée d'à quel point j'ai envie d'elle ! Elle enroule finalement ses jambes autour de mon bassin alors que j'entre en elle. C'est une sensation vraiment exceptionnelle, inoubliable même, je dirais. Je la regarde ouvrir la bouche, se retenant visiblement de gémir ou de crier de douleur. Je la sens se contracter autour de moi, comme-ci son corps entier cherchait à lutter contre l'intrusion que je représente. Je me stoppe instantanément, incapable de continuer alors que je vois son visage se tordre de douleur. « Ça va aller ? » je lui demande alors, un peu désemparé et ne sachant trop que dire d'autre. Elle hoche alors légèrement la tête, gardant cependant les yeux fermés. Je fais une petite moue attristée avant de venir lui souffler doucement à l'oreille : « Je t'aime. » Je recule alors de nouveau mon visage du sien, la regardant attentivement, me demandant quelle attitude je peux bien adopter pour l'aider. Mais au bout d'un moment, elle rouvre les yeux d'elle-même et porte ses lèvres sur les miennes pour commencer à m'embrasser de façon langoureuse et passionnée. Au bout d'un instant, je décide de prendre cela comme une invitation à continuer, aussi je me mets à donner des impulsions avec mes hanches, de manière plus instinctive qu'autre chose pour tout dire. Je l'entends alors lancer un nouveau gémissement de douleur. Presque aussitôt, je me mets à recouvrir de nouveau ses lèvres à l'aide des miennes afin de lui offrir un baiser passionné qui, je l'espère, va faire s'éclipser le sentiment d'inconfort et la douleur. Au final, cela nous prend un certain moment, mais nous parvenons tout de même à construire un rythme qui nous convient à tous les deux - du moins, c'est ce dont j'ai l'impression, tandis que mes coups de bassin se font un peu plus réguliers. Peau contre peau. Lèvres contre lèvres. Le bonheur à l'état le plus peur qui soit, au final. Hester commence alors à bouger ses hanches tandis que je continue à donner des coups de rein, nos corps commençant à se fondre en un seul. Tout commence alors à être amplifier ; le toucher, le goût, l'odeur. Nos mouvements commencent à devenir de plus en plus rapides et nous nous accrochons alors l'un à l'autre comme jamais. Mes doigts griffes ses épaules de façon désespérée. Nous ne sommes plus que chaleur et tendresse, cependant que nous continuons de bouger nos corps l'un contre l'autre, dans un travail d'équipe parfait. Je laisse mon regard se planter dans le sien tandis que j'accélère toujours un peu plus mes mouvements. Elle bascule finalement sa tête en arrière et j'en profite pour venir embrasser son cou. A chaque fois que j'approche l'apogée du plaisir, je sens que Hester ralentit le mouvement, torturant ainsi mon corps de la manière la plus agréable possible. Tout le reste n'a plus d'importance, il n'y a plus que nous et l'instant présent. Au final, il est impossible de dire celui qui est venu le premier. Je sais seulement que lorsque cela m'arrive, mon corps explose dans une sorte d'euphorie grandissante que je n'ai jamais connu auparavant. Comme ci je m'étais mis à voler ou comme ci j'avais pris cette chose que les moldus appellent drogue. A la vérité, c'était de la drogue. Je prends Hester dans mes bras, l'enlaçant légèrement avant de finalement me retirer, tout en continuant à la serrer contre moi. Je dépose alors un baiser sur son front avant de planter mon regard dans le sien à nouveau. « Je t'aime. Vraiment. Je ne te laisserais plus jamais. » je lui souffle. Je laisse mon regard dans le sien, la regardant alors en silence, souriant et profitant de cette récente et toute nouvelle connexion entre nous deux. Les premières fois ne sont pas parfaites ; elles sont composées de douleur, de maladresse et de test. Et cette fois n'a pas fais exception. Ce n'était pas parfait à proprement parler, mais c'était de l'euphorie et c'était la notre ; donc dans un certain sens, ça l'était, parfait.



Dernière édition par Joshua L. Panderman le Dim 30 Déc - 20:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeDim 30 Déc - 17:52


“ in the shadow of your heart ”
joshua panderman & hester steadworthy♪♫♬


Un récit sur la vie d’Hester ne serait pas une chose bien passionnante. Au contraire. Jusque là, sa vie avait été d’une simplicité à couper le souffle. C’était très bien ainsi, elle aurait aimé que cela continue. Une année scolaire normale en compagnie de Joshua, aucun besoin de se cacher du regard du reste du monde. Des vacances simples en compagnie de ses parents., heureux et en bonne santé. Aujourd’hui, elle ne savait plus ce qui avait bien pu leur arriver. Elle savait d’ores et déjà que l’absence de réponse de leur part était mauvais signe et s’ils ne répondaient pas, il y avait de fortes chances pour qu’elle reste à Poudlard même pour noël, sans doute enfermée dans la salle commune des serdaigles à se répéter encore et sans cesse à quel point elle détestait cette guerre. Ce passage de sa vie qui changeait, peut-être le seul passage de sa vie qui puisse intéresser un quelconque public, seulement, elle ne pouvait pas l’écrire puisqu’elle n’en connaissait pas encore la fin. Elle avait hâte ceci dit, que toute cette histoire se termine enfin. La pression de la guerre, la peur de perdre ceux qui lui étaient chers, cette impression de commettre un crime quand elle voyait Joshua, c’était bien difficile à supporter. Il n’y avait sans doute que ceux qui se battaient aux côtés du seigneur des ténèbres qui ne regrettaient pas le temps d’avant. Celui qui était à présent révolu. Elle laissa un énième sourire se dessiner sur ses lèvres, à croire que cette soirée allait finir par lui filer des crampes au visages tellement elle ne cessait de sourire. « J’ai bien peur Joshua que la population dont tu parles ne soit qu’un cercle très restreint de personnes. Toi, sûrement mes parents et peut-être deux ou trois admirateurs secret que je pourrais potentiellement avoir. »Elle pinça légèrement les lèvres suite à sa réplique. Elle n’était pas sûr d’avoir des admirateurs secrets, mais sait-on jamais. Tout ça pour dire que ses possibles lecteurs était relativement limités. En même temps, elle n’était personne en particulier. Juste Hester, une étudiante à Poudlard que le reste du monde ne connaissait pas. Un jour peut-être qu’elle deviendrait une grande journaliste et que son nom ne sera plus inconnu de tout un chacun, mais ça, elle ne peut pas le dire aujourd’hui. Seul l’avenir répondra à cette question, si tant est qu’il y en ait un. Pour l’heure n’être pas connue lui allait parfaitement. Elle n’avait personne sur son dos, si ce n’est ses parents - quoi qu’en ce moment ils étaient plutôt discrets - et n’appartenait - comme elle le souligna - qu’à Joshua. C’était très bien ainsi. Parfait peut-être. Elle ne demandait rien autre. Elle aimait Joshua de tout son cœur, même si ça avait été un peu compliqué de l’admettre. Il était son meilleur ami à l’origine. Le genre de garçon pour lequel elle n’était pas censé ressentir quelque chose d’aussi fort et surtout, elle avait longtemps été persuadée que lui, il ne ressentait pas ce genre de sentiments pour elle. Elle avait cru qu’il ne la voyait que comme une amie, sa meilleure amie. Alors forcément, le bal de noël en quatrième année arrivant à grands pas, elle n’avait pas pu s’empêcher de lui faire croire qu’elle avait un cavalier. Question d’égo. Elle en avait trouvé un à la dernière minutes et franchement pas le meilleur qu’elle aurait pu trouver. Pas qu’il soit forcément méchant comme garçon, seulement - d’après elle - légèrement limité. Finalement, Joshua était venue la secourir ce soir là et avait mit un termes aux doutes qu’elle pouvait avoir quant à leurs sentiments l’un envers l’autre. Une soirée gravée dans sa mémoire à jamais et qu’elle ne changerait pour rien au monde. « En effet. En plus, aux dernières nouvelles, j’ai pas de machine à voyager dans le temps pour aller voir ce qui aurait pu se passer si les choses avaient été différentes et je doute que tu en es une. Je crois donc qu’on est coincés avec cette histoire qui finalement n’a absolument pas besoin d’être changée. » Elle haussa les épaules en doute simplicité, un sourire gravé sur ses lèvres. C’était une bonne conclusion de la situation. Ils ne pouvaient rien faire pour changer les choses et quand bien même ils auraient pu, ni l’un ni l’autre n’en aurait vu l’intérêt. Leur histoire avait commencé ce soir là, grâce à ses circonstance, et elle était parfaite, alors à quoi bon vouloir la changer ?

La salle de bain des préfets était sans doute le lieu le mieux trouver pour ce genre de rendez-vous. La grande baignoire dans laquelle ils étaient plongés avait tout pour être romantique, même si ce n’était pas son but à l’origine. Sans doute qu’ils n’étaient pas le premier couple à se retrouver dans cette pièce et sans doute qu’ils auraient des problème si on apprenait qu’ils y était venus ensemble, pas à cause des mangemorts ou de papa Panderman, simplement parce que même sans connaitre le règlement de l’école par cœur, Hester avait bien l’impression que leur rendez vous contrait au moins deux règles de l’école. Pas d’élève en dehors de leur dortoir après une certaine heure et sans doute interdiction de partager la salle de bain des préfets avec quelqu’un, surtout quelqu’un n’étant pas censé avoir le mot de passe de la dite pièce, comme c’était le cas pour Joshua. Tant pis, elle s’en fichait bien d’enfreindre les règles. Elle avait beau être préfète en chef, ce n’était ni la première, ni la dernière fois qu’elle agissait de la sorte. Elle s’en fichait des règles, elle était plutôt du genre à aimer faire ce dont elle avait envie et en cet instant, ce dont elle avait envie c’était être avec son petit ami. Lui offrir sa gourmette comme un gage d’amour ou encore parler de mariage avec lui, c’était mieux que tout ce qu’elle aurait pu faire toute seule au sommet de la tour des Serdaigles. « Je l’espère aussi. » Le jour où ils pourraient enfin se marier, sera sans doute le jour où la guerre sera terminée. Le jour où ils n’auront plus besoin de se cacher pour s’aimer. Comme si à chaque fois qu’ils se voyaient c’était pour commettre un crime. C’était le cas sans doute aux yeux de la famille de Joshua, une union entre eux deux viendrait souiller le sang des Panderman, parce qu’Hester n’était pas issue d’une famille de sang-pur, son père l’était, mais pas sa mère et ça n’avait pas d’importance à ses yeux à elle. Malheureusement trop de monde ne pensait pas comme elle, sinon, le monde n’en serait jamais arrivé là. Ils étaient coincé là, dans le château à vivre leur histoire comme s’il s’agissait d’un pécher, une erreur qui ne devait pas être vue par les autres. À l’extérieur de Poudlard, ce serait différent. Ils pourraient être ensemble, peut-être serait-ce un peu plus simple. C’est ce qu’elle se plaisait à imaginer, sans doute pour se dire qu’il y avait encore moyen d’améliorer la situation avant que la guerre ne prenne fin. Aussi, parce qu’elle était las de rester à l’intérieur du château, coupée du reste du monde, sans nouvelles de ses parents. Ainsi, quitter le château, ça lui permettrait de trouver des réponses aux trop nombreuses questions qu’elle se posait sans cesse. Ses parents lui avaient dit de rester à Poudlard avant de disparaitre de sa vie, c’était compliqué de rester là à tout ignorer. Et puis, niveau sécurité, elle avait connu bien mieux. « Pire qu’ici ? On nous oblige à nous lancer des sortilèges en cours ‘d’initiation à la magie à la magie noire’ si on refuse on nous achève à coup de doloris ou que sais-je d’autre ! On est pris au piège ici. Dehors, le monde est vaste bien plus que le monde entre les murs du château. » Les murs du château de Poudlard avaient longtemps représentés aux yeux de la jeune serdaigle l’endroit le plus beau du monde. Certes, ils n’étaient pas à l’abris de quelques dangers et ces dernières années, elle l’avait bien remarqué, mais le fait était que le château restait son endroit préféré au monde, avant que les mangemorts ne s’y installent et ne fassent leurs règles, avant qu’on la sépare de Joshua, qu’on la coupe du monde extérieur et qu’on la menace au quotidien sans vraiment le dire. Poudlard n’était plus ce qu’il était et il n’était pas plus protégé de la guerre que n’importe quel autre lieu à présent.

Au fil des années, elle lui avait sans doute toujours offert ce qu’elle avait de plus précieux, à commencer par une amitié des plus sincère puis, un amour sans limite. En cette soirée, comme pour fêter leurs retrouvailles, elle avait décidé de lui offrir son corps. Ainsi alors qu’ils étaient là dans cette baignoire, à l’abris des regards, seuls, isolés du reste du monde ils laissèrent leurs deux corps d’unirent de la façon la plus intime possible. C’était une sensation nouvelle qui naissait dans le creux de ses reins pour se rependre dans tout son corps, une sensation aussi agréable que douloureuse et pourtant si plaisante. Elle aurait sans doute voulu que ça dur des heures, profiter de cette passion jusqu’au bout de la nuit. C’était impossible, si bien que bien plus vite qu’elle ne l’avait imaginer, alors qu’elle avait l’impression d’être arrivée au septième ciel, le jeune homme se retira, déliant leurs deux corps sans pour autant défaire son étreinte autour d’elle. « Je t’aime aussi. » Elle laissa son regard croisé le sien avant de glisser ses mains dans son dos pour se serrer contre lui, posant son front contre le torse du jeune homme, laissant sa respiration haletante frôler sa peau. Là enlacée tout contre lui, après cet instant magique, elle avait l’impression d’être au paradis, dans un endroit tranquille ou rien ne pourrait jamais lui arriver, une véritable bulle de bonheur là, tout autour d’elle.

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MessageSujet: Re: ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\   ❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 Icon_minitimeSam 5 Jan - 13:16

❝ in the shadow of your heart (joshua&hester) /!\ - Page 1 983554186703001346507731
Contrairement à ce que peut bien affirmer la blonde, je suppose que si elle se mettait à écrire une autobiographie, beaucoup de personnes pourraient être intéressées. Pas seulement parce qu’elle s’appelle Hester Isla-Rose Steadworthy et qu’elle a un corps et un visage magnifiques, non, de toute manière, ça je ne le souhaite pas vraiment. Mais rien que parce qu’elle est une élève de Poudlard, l’une des plus prestigieuses écoles de sorcellerie, qu’elle était là à l’époque de la mort du professeur Dumbeldore et qu’elle a dû vivre l’arrivée d’une petite armée de mangemorts dans le château ; il devient alors beaucoup plus intéressant d’avoir son point de vue, surtout en tant que sang-mêlée. Après tout, elle est l’une des personnes que l’on porte comme responsable du métissage du sang-pur sorcier, par le simple fait d’être née. Alors sûrement cela ne sera pas lu par de nombreuses personnes dans la période actuelle, mais dès que la guerre sera finie et que l’Ordre du Phénix la remportera avec Potter à sa tête, les gens se jetteront dessus. Peut-être même que sa vision des choses pourra être étudiée dans Poudlard même, dans les cours d’histoire de la magie. Aussi est-il possible qu’elle soit lue par de nombreuses personnes, contrairement à ce qu’elle peut bien dire. Et si le mage noir gagne cette deuxième guerre du monde sorcier, les opposants au régime qui resteront, pourront toujours lire l’ouvrage de la serdaigle pour se rappeler qu’à l’époque, il y avait déjà des résistants et ce même dans les élèves de Poudlard. Comme quoi tout le monde pouvait être mobilisé. Enfin, arrêtons tout de même les pensées pessimistes. Je préfère me dire que Potter – ce gamin prétentieux – va nous aider à remporter cette guerre, après quoi je ne serais plus obligé de me cacher pour voir ma bien aimée. « J’ai bien peur Joshua que la population dont tu parles ne soit qu’un cercle très restreint de personnes. Toi, sûrement mes parents et peut-être deux ou trois admirateurs secrets que je pourrais potentiellement avoir. » réplique-t-elle comme pour contredire mes pensées. Comme quoi, sans même le faire exprès, nous sommes capables d’être en désaccord. Heureusement que l’on ne fait pas exprès quelque part, étant donné que cela serait tout de même assez bizarre comme concept au final. Elle pince les lèvres tandis qu’elle parle de potentiels admirateurs. Je hausse moi-même un sourcil, adoptant un air interrogateur tandis que je la dévisage longuement. Je finis par lâcher un léger rire tandis que je mets à secouer légèrement la tête. « Des admirateurs secrets ? Ah bon ? Moi je crois pas. Ou du moins n’auraient-ils pas le temps de lire grand-chose. » je lui dis en roulant des yeux, avant de lui adresser un clin d’œil. Je ne me montre pas particulièrement jaloux en temps normal, mais je dois avouer que lorsqu’elle me parle d’admirateurs secrets, je ne trouve pas anormal de ne pas en être enchanté. Aussi, je crois que si je venais à apprendre l’existence de véritables admirateurs secrets, il se pourrait fort bien que je tente de leur faire passer leur envie de loucher sur Hester. Car après tout, elle n’est peut-être pas officiellement en couple, mais j’existe tout de même. Les gens auraient certainement dû s’en rendre compte depuis ce fameux bal de noël lors de notre quatrième année, nous ayant réuni. Pourtant, les choses ne furent pas si évidentes que cela au départ. Après tout, nous étions trop occupés à nous voiler la face l’un l’autre, sans compter nos égos respectifs rentrant alors en jeux. Sûrement nous sommes nous conduits comme deux véritables gamins, mais tant pis, je n’ai aucune envie de changer ce qu’il s’est passé à cette époque là. Surtout qu’à quatorze ans, l’on n’est pas forcément très mature. « En effet. En plus, aux dernières nouvelles, j’ai pas de machine à voyager dans le temps pour aller voir ce qui aurait pu se passer si les choses avaient été différentes et je doute que tu en es une. Je crois donc qu’on est coincés avec cette histoire qui finalement n’a absolument pas besoin d’être changée. » Elle hausse alors les épaules, un sourire toujours présent sur ses lèvres. Elle n’a pas tord en même temps. Nous sommes un peu idiots de parler du changement de quelque chose qui nous convient à tous les deux au final. Mais bon, nous n’avons jamais été d’une logique admirable tous les deux, donc il est compréhensible que l’on débatte sur quelque chose dont on n’a pas vraiment besoin de parler pour finir. Aussi a-t-elle raison de sourire. Coincés avec la meilleure histoire possible ? Personnellement, cela me va parfaitement et j’ai comme l’impression que cela convient aussi à Hester. Donc tout va bien. Je lui adresse donc moi aussi un large sourire, gravant cette conclusion dans ma mémoire. Nous sommes coincés ainsi et nous nous aimons, c’est le plus important.

L’atmosphère chaleureuse de la pièce est idéale pour ce genre de rendez-vous romantique, sans compter sur la grande baignoire à côté de laquelle est placée une centaine de robinets, qui à elle seule, consiste en une bonne part du romantisme contenu par la pièce. Et ce même si ce n’était pas son but premier. Après tout, la salle de bain des préfètes n’était faite pour accueillir qu’une personne à la fois normalement – et c’est ce pourquoi la taille de sa baignoire en est quelque peu dérisoire, lorsque l’on remarque que l’on pourrait aisément y faire quelques longueurs, comme dans une piscine. Enfin bref, là n’est pas la question. C’est un bon contexte tout de même pour parler avenir et comme je ne vois pas l’avenir sans Hester, parler mariage par conséquent. Ce ne sera pas possible avant que la guerre ne se termine, c’est quelque chose de certain. Et encore faut-il que ce soit l’Ordre qui la remporte. Mais je refuse de perdre espoir, je veux croire en un avenir heureux aux côtés de la personne que j’aime le plus au monde. Personne ne peut briser mon espoir à ce sujet d’ailleurs. Je suis convaincu que cela sera un jour possible. Il ne me reste plus qu’à espérer que cela soit le plus rapidement possible. « Je l’espère aussi. » finit par lâcher la serdaigle, m’arrachant alors un nouveau sourire. Le plus important, c’est qu’elle soit d’accord avec moi. Après tout, je ne peux pas la forcer à se marier avec moi et essuyer un échec au moment d’une demande en mariage, n’est pas ce dont j’ai le plus hâte. Enfin, j’espère tout de même que cela n’arrivera jamais, parce que cela me briserait le cœur et ensuite, je n’imagine pas ma vie sans la blonde. Sans elle, je serais un peu perdu. En fait, c’est simple, c’est un peu comme-ci j’ai besoin d’elle pour survivre. C’est pourquoi, si jamais elle décidait de partir en cavale, je serais obligé de la suivre même si cela ne m’enchante guère. Et puis, après tout, ses parents lui ont demandé de rester à Poudlard. Elle ne sait pas s’ils sont encore vivants alors la moindre des choses serait de respecter leur vœu. Enfin, la jeune femme ne semble pas partager cet avis. D’accord, on a connu mieux niveau sécurité dans l’enceinte du château, mais qu’est-ce qui nous dis que ce ne sera pas pire dehors ? Manquer d’être envoyé à Azkaban à chaque instant, ce n’est pas forcément le meilleur chemin à suivre. Enfin, nous ne sommes pas des nés-moldus et nous ne serons dont certainement pas offerts en pâture aux détraqueurs, mais qui sait quel genre de malheur pourrait nous arriver ? Au moins, dans Poudlard, nous sommes à peu près sûrs de pouvoir sortir vivants. A l’extérieur, le monde semble tout de même plus hostile, moins apte à nous accueillir. Je ne reste guère convaincu que cela soit une bonne idée de fuir. « Pire qu’ici ? On nous oblige à nous lancer des sortilèges en cours ‘d’initiation à la magie à la magie noire’ si on refuse on nous achève à coup de doloris ou que sais-je d’autre ! On est pris au piège ici. Dehors, le monde est vaste bien plus que le monde entre les murs du château. » Je hausse les épaules, peut-être n’a-t-elle pas tord finalement. Les mangemorts se concentrent surtout sur l’Angleterre ces derniers temps, comme-ci le monde ne tournait qu’autour de cette île bercée par l’océan Atlantique et la mer du Nord. Mais c’est aussi le pays de naissance et d’habitation de nombreux grands sorciers. Pas forcément des sorciers supers bénéfiques pour le pays ceci-dit, lorsque l’on sait que le seigneur des ténèbres réside au Royaume-Uni, mais de grands sorciers tout de même. Peut-être que si l’on partait dans un pays à l’autre bout du monde, nous pourrions être définitivement tranquilles.

Quoi qu’il en soit, cette journée de retrouvailles s’annonçait plutôt bien à la base, mais je n’aurais peut-être pas imaginé qu’elle se termine ainsi. Hester avait beau avoir enchainé les sous-entendus lorsque nous étions dans la cour intérieure de Poudlard et lorsque nous étions au bord de la baignoire, mais j’ai tout de même dû attendre d’être dans l’eau, mon corps collé contre le sien, pour comprendre l’ampleur de ses paroles. Ce n’était pas que des mots en l’air, elle était sérieuse. Elle m’avait déjà tout offert dans sa vie, aujourd’hui elle m’offrait son corps. « Je t’aime aussi. » me glisse-t-elle tandis que je ressers mon étreinte autour d’elle. Nos regards se croisent un instant avant qu’elle ne pose sa tête sur mon torse. Son souffle frôle ma peau nue, m’arrachant un nouveau frisson. Doucement, je glisse l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille avant de déposer un baiser sur son front. Je pense pouvoir dire qu’elle est ma vie entière. Elle est la vie, même.




RP TERMINÉ.

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