Astoria Jewel Greengrass

15 ANS ◊ SANG PUR ◊ HOGWARTS IS OUR HOME

HOGWARTS SCHOOL OF WITCHCRAFT AND WIZARDRY Astoria Greengrass 5e ANNÉE SERPENTARD

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Astoria, sculptée avec soin du bois d'un rosier, d'une finesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que 11 ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour elle : sauvage, envoûtante et égoïste sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en charme et métamorphose. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'une vélane qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : Le Lord noir, le Seigneur des Ténèbres. Dire que je ne le crains pas serait un mensonge. Oui, j'ai peur, peur pour ma vie, peur pour celle de ma soeur, peur pour celle de mes parents. Parce qu'ils ne font pas partie des mangemorts, cela ne veut pas dire qu'ils ne se rallient pas à sa cause. Non, nous sommes une famille de sang-pur traditionnelle et ainsi, nous avons notre avis sur les sangs-de-bourbe. Personnellement, j'avouerais que leur présence dans le château m'insupporte assez. De quel droit avaient-ils à se mêler avec nous, des sorciers de sangs?! Ainsi, j'avoue par la même occasion que je suis de l'avis du Seigneur des Ténèbres. Qu'il faudrait les rayer de la carte. Si ça ne tenait qu'à moi, je m'amuserais bien avec eux, essayer de nouveaux sortilèges, pourquoi pas? Non, je n'adule pas non plus le Seigneur, mais disons juste que je suis de son côté, même s'il me fait peur. Parce que je ne veux pas souffrir, parce que je veux vivre une vie facile, je me mets des côtés des gagnants.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? L'Ordre du Phénix, à quoi sert-elle? Depuis la mort de Dumbledore, ils ne servent plus à rien. Espèrent-ils encore gagner cette guerre? Ce sont des fous, des naïfs, des rêveurs. Car bientôt, ils crèveront tous sous la main du Seigneur. Si j'étais eu, je me cacherais jusqu'à la fin des temps, ou je me rallierais à la cause du Lord. Tous des traîtres à leur sang, des sangs-de-bourbe dans cette organisation qui finira, de toute façon, par s'éteindre. Le plus vite possible? Non, j'espère quand même pouvoir m'amuser un peu avec certains d'entre eux...

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? Une période de trouble, de crainte. Chaque jour, j'ai peur de retrouver une personne qui m'est cher dans la rubrique nécrologie de la Gazette. Car je reste une fille avec un coeur malgré tout. Je ne supporte pas cette période de guerre, mais j'essaie de m'y accoutumer le mieux possible. J'essaie d'oublier aussi, en m'amusant un maximum, tant que je le peux encore. Parce que je sais que je vais bientôt devoir faire mon choix, rester ou partir? Je suis encore bien jeune, mais le Seigneur recrute... Et j'ai peur... Je ne veux pas mourir, même pas pour lui. En fait, sûrement pas pour lui. Je tiens trop à ma vie pour la gaspiller dans une guerre...

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ MIDNIGHT.HEAVEN. TON ÂGE Ҩ 21 ans. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ Barbie Palvin. PERSONNAGE Ҩ de la saga. TON AVIS SUR PI Ҩ . OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ Bazzart. CONNEXION Ҩ 5j/7. UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ .

"AND WHAT DO WE SAY TO DEATH? NOT TODAY!"

J’étais là, sagement assise à la table, mangeant correctement mon repas, seule. J’avais attendu, longtemps, avant d’entamer mon assiette. J’attendais ma soeur, mère et père. Mais personne n’était venu. Pourquoi attendais-je encore ? Je savais pourtant que les repas, je ne les prenais jamais en leur compagnie. Parce que j’étais trop jeune pour dîner avec eux, me répondaient-ils quand je leur posais la question. Mensonge. Parce que je n'étais qu'une cracmol. Oui, à l'âge de 7 ans, ma magie ne s'était toujours pas manifestée... Et j'étais devenue la honte de la famille. J’étais là, à couper ma viande, dans cette salle à manger silencieuse, brisée que par le tintement de mes couverts. Finalement, j’entendis enfin du bruit dans le couloir. Je m’empressais alors de me lever et de me diriger vers eux. Ils venaient de prendre place dans le salon, ils étaient tous là. Je voulais entrer, les rejoindre, mais quelque chose m’en empêchait… La timidité peut-être ? Non, la peur. De quoi ? D’être niée encore une fois. Alors je me cachais dans l’embrassure de la porte et je les regardais. Le tableau qui s’offrait sous mes yeux peignait une famille discutant et riant autour d’une tasse de thé. Ils n’avaient même pas remarqué qu’il leur manquait un enfant, leur fille cadette. Doucement, une perle d’eau roula sur mes joues pour venir mourir sur mes lèvres, une seule et unique et je retournais à ma table, sachant que je n’avais pas ma place en leur sein. Je ne comprenais pas pourquoi ils me laissaient tout le temps toute seule, par moi-même. Même pas un regard de leur part, si ce n’est celui de l’indifférence, même pas un mot échangé pour me convaincre qu’ils m’aimaient quand même. Je crois que même ma gouvernante se montrait plus attentive qu’eux, mais c’était son travail aussi. Pourtant, elle ne jouait pas avec moi. Elle le faisait pourtant avec ma soeur, d’aussi loin que je me souvienne. Au début, je pensais que c’était parce que j’étais sûrement une cracmole. J’ai mal… Regardez-moi, s’il-vous-plait, je suis là, je suis votre fille ! Et je restais là, à terminer mon repas, toute seule, attendant qu’on vienne me chercher pour me conduire dans ma chambre, où j’y serais enfermée jusqu’au lendemain. Mais au moins, là-bas, dans cette chambre sombre et froide, une petite lumière viendra m’éclairer de par sa présence. Madame Coco avait été là depuis le début et elle le restera à jamais, je le savais. Parce que Madame Coco était ma seule amie. Parce que Madame Coco n’est rien de plus qu’un ourson en peluche.



Insomnie. Je n'arrivais pas à fermer l'œil. Une heure, deux, puis trois. Je tournais dans mon lit, espérant que Morphée vienne me chercher. Mais non, mes yeux étaient toujours grands ouverts. Le silence régnait en maître dans le dortoir, brisé seulement par de légers ronflements d'une de mes camarades de chambre. Elle m'ennuyait. Et sur le coup, je n'avais qu'une envie, qu'elle s'endorme pour de bon et ne dérange plus personne. Je me retournais encore une fois, puis une deuxième et enfin finir sur le dos. Mes yeux scrutaient le plafond. Rien, il semblait propre, même pas une petite toile d'araignée. Je soupire encore une fois et finalement, je me relevais. J'en avais marre, je ne parvenais vraiment pas à trouver le sommeil. Mais peut-être qu'une promenade et de l'air frais arrangeront ce léger problème. Je me glissais alors hors de mon lit et en sentant le sol glacé sous mes pieds, je frissonnais. Rapidement, j'enfilais une robe de chambre en soie de couleur blanche, recouvrant toutes les parcelles de ma peau que ma nuisette laissait à l'air libre. Mes ballerines chaussées et ma baguette - l'amour de ma vie - en main, je sortais du dortoir à pas de loup. La salle commune était vide de monde. Pas étonnant, l'horloge sonnait 1h du matin. Je soupirais encore une fois. J'allais avoir des rides... Et sans un regard de plus, je me faufilais en dehors de mes appartements. Je ne devrais pas, je le savais pertinemment, mais j'en avais besoin pour une quelconque raison.

Seul le silence régnait dans les couloirs. Je marchais doucement, lentement et le plus silencieusement possible. On ne sait jamais. Quoique, tout le monde doit déjà être en train de dormir, même les professeurs. Si jamais on m'attrapait, je ne risquerais pas cher de ma peau. À peine cette idée m'avait traversé l'esprit qu'un porte grinça non loin de moi. Je me figeais alors, mes sens aux aguets. Par Merlin, étais-je devenue médium? Ou étais-je tout simplement malchanceuse? J'optais pour la deuxième solution. Puis, une voix. Mon coeur battait à la chamade. Je déglutis alors et sans réfléchir, je me mis à courir. Je ne pensais plus à rien, si ce n'est que je devais fuir pour éviter une retenue. Ce serait mauvais dans mon dossier scolaire. Je courais à en perdre le souffle. Un point de côté. Je n'en tins pas compte, je continue. Une porte close. Zut, un couloir sans issue. Je m'arrête et essaie de reprendre mon souffle. Je tends l'oreille. Des bruits de pas rapide se dirigeaient en ma direction. Plus qu'une seule solution. « Alohomora. » Un déclic se fit entendre et je m'engouffrais dans la pièce sombre. Le dos collé à la porte, une main sur ma bouche, je faisais tout pour rester silencieuse tandis que deux voix distinctes parvenaient à mes oreilles à travers la porte. Et voilà que j'étais coincée ici. Une minute, puis deux. J'avais l'impression qu'une éternité venait de passer avant d'entendre les pas s'éloigner de plus en plus de l'endroit où j'avais trouvé refuge. Et enfin, je me permis de respirer profondément et calmement.

La pièce ne contenait rien de plus qu'un coffre en son centre. Je détournais mes yeux rapidement sauf que mon regard se retrouvait à nouveau sur celui-ci. Je restais là, comme une idiote, à regarder cette grosse boîte qui semblait vieille comme le monde. Et finalement, ma curiosité piquée à vif, je me dirigeais vers l'objet et l'ouvrit à nouveau à l'aide d'Alohomora. Décidément, ce sortilège me servait vraiment ce soir. A peine s'était-il ouvert que je regrettais mon geste. Des flammes, partout, léchant les murs; sa chaleur me brûlait la peau alors qu'elle ne me touchait même pas. Je me sentis alors suffoquer. Je n'osais plus bouger, mes yeux fixés sur ce brasier dansant. Et je me mis à trembler de tout mon corps. Je reculais, effrayée, mais je sentis mon dos me brûler. Je me retournais. J'étais totalement encerclée. Et je me mis à crier à m'en casser la voix tandis que je me recroquevillais sur moi-même, accroupis, encerclée par les flammes. Ma baguette m'avait échappé des mains quand je me pris la tête dans celle-ci. J'avais peur... Je me voyais alors crier à l'aide, pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me voyais à l'âge de 7 ans, au milieu de ces flammes, seule. C'est de là que vient ma peur du feu, un traumatisme d'enfance que rien ne pouvait m'empêcher d'oublier, même pas un sortilège d'oubli. Je n'étais qu'une petite fille et le magasin avait pris feu sans que je ne sache comment. Ma magie s'est réveillée ce jour-là. Je me voyais encore en train de crier, en train de supplier maman et papa de venir me chercher. J'avais peur, peur de mourir, peur d'avoir mal. Puis, tout à coup, plus rien. C'était comme ce jour-là, quand j'ai réussi à éteindre le feu par ma magie, ma première manifestation magique. Je n'étais pas une cracmole. Non, j'étais même une puissante sorcière. Éteindre un feu à l'âge de 7 ans, lors de sa première manifestation magique, ce n'était pas courant...

Je tremblais, mes épaules secouées de sanglots incontrôlables. Je n'entendais pas sa voix. Je suppliais toujours mes parents de venir me chercher, de venir me sauver, même si je savais pertinemment que jamais, ils ne viendraient à mon secours. Puis, des bras m'encerclèrent et je me calmais directement. Un coup d'œil, des lèvres remuèrent. Je n'entendais plus. Et mes paupières se fermèrent. Je venais de perdre connaissance.




« Tais-toi.... Je t'ai dis de te taire! » Le sort fusa à une vitesse phénoménale et un cri de douleur s'échappa de sa bouche. Un sourire illumina alors mon visage. Je me sentais puissante, tellement, face à cette pauvre petite incapable qui ne servait vraiment à rien. Je continuais alors à me déchaîner sur elle, mon elfe de maison. J'étais en colère, terriblement. Parce qu'il n'avait répondu à aucune de mes lettres, parce qu'il n'a pas arrêté de se montrer froid depuis la fin de l'année, après cet échange passionné avant de retourner dans nos domiciles respectifs pour l'été. Rien, rien pendant 2 mois. Même pas une seule lettre. Je le détestais, tellement... Je ne supportais pas le fait qu'il ait une telle emprise sur moi, à me faire sortir de mes gongs pour un rien. J'avais envie de l'étriper, de sentir son cou entre mes mains, de voir partir sa vie un peu plus sous mes doigts. Je le détestais pour avoir fait de moi, une fille avec un coeur.