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 ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)

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Maeron Rosier
Maeron Rosier
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
≡ hiboux envoyés : 14042
≡ date d'arrivée : 04/04/2012
≡ tes points : 125 points.
≡ ta disponibilité rp : free.
≡ ton avatar : aidan turner.
≡ tes crédits : jukebox joints (avatar).
❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Tumblr_o01g62qHtf1uc6peyo5_250
≡ âge du perso : 30 ans.
≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeLun 13 Aoû - 15:14


“ i don't want to be here no more ”
Daley Ó Donnell & Doraleen Moriarty♪♫♬

Londres. Cela faisait un bout de temps que Doraleen n’avait pas mit les pieds dans cette ville. Depuis qu’elle s’était enfuie, elle préférait largement éviter la ville. Elle était le siège du ministère de la magie, ministère qui était à l’heure actuelle aux mains des mangemorts. Sorciers qui n’avaient de toute évidence rien de mieux à faire de leurs pitoyables vies que de servir le seigneur des ténèbres, réalisant ses sombres desseins à commencer par nettoyer le monde des sorciers de gens comme elle. Philosophie stupide qui voulait que les sorciers nés moldus ne soient pas des vrais sorciers. Des arnaqueurs, voleurs de baguette. Pourtant, on avait du leur dire une fois dans leur vie que ce n’était pas le sorcier qui choisissait sa baguette mais bel et bien la baguette qui choisissait le sorcier. Une personne qui utilise une baguette ne l’ayant pas choisi ne peut pas maitriser la magie. Alors si les gens comme elle n’étaient que des moldus ayant volé une baguette, comment était-ce possible qu’ils puissent utiliser la magie ? Sans vouloir se vanter, elle était elle-même assez douée en sortilèges, ce qui ne serait sans doute le cas si elle n’était qu’une simple moldue dépourvue de tout pouvoir magique. Le conception du monde selon Lord Voldemort et ses acolytes était définitivement bien difficile à concevoir. Quoi qu’il en soit, il fallait qu’elle vienne à Londres pour se ressourcer. Elle connaissait bien les commerces Londoniens, et l’avantage qu’avait cette fille, c’était sa taille. Elle était grande et peuplée. Se fondre dans la masse n’était pas bien compliqué, surtout aux heures de pointes. Elle n’était pas stupide, elle n’était pas venue à un moment où la ville était calme et posée. Elle avait au contraire choisi un moment où les gens trainaient dans les rues. Aucun sorcier sain d’esprit n’oserait utiliser la magie devant tant de monde. Surtout les mangemorts. Eux qui méprisaient tant les moldus, ils ne voudraient certainement pas les mettre au courant de l’existence de ce monde dans lequel ils n’avaient pas leur place. Elle profita donc de l’agitation de la ville de Londres pour se comporter comme n’importe quelle autre personne vivant ici. Passant de boutiques en boutiques pour acheter ce dont elle avait besoin à commencer par de la nourriture et des médicaments. Les trucs les plus importants quand on est en cavale, qu’on est obligé de vivre planqué au fin fond des bois et qu’il arrive qu’on se fasse attaquer par un groupe de rafleurs. Ce n’était pas évident comme vie, au contraire, c’était plutôt contraignant. Elle n’avait pas l’habitude de ce mode de vie, certains aimaient peut-être le camping et compagnie, elle ce n’était pas son truc. Elle regrettait amèrement les somptueux dinés servis à Poudlard ainsi que son lit douillet dans le dortoir des poufsouffle. Elle avait l’impression que ça faisait des années qu’elle n’avait pas remit les pieds au château. Pourtant, c’était il y a seulement quelques mois, quand sa sixième année d’étude avait pris fin.

Son sac désormais plein sur l’épaule, elle s’appétait à traverser la ville jusqu’à trouvé un coin dans lequel elle pourrait transplaner tranquillement sans qu’aucun moldu ne puisse l’apercevoir quand la pluie se mis à tomber sur la ville. Ce n’était pas bien rare, la Grande-Bretagne était réputée pour sa météo pas forcément très agréable. La foule s’agitait, les gens se mettaient à courir pour fuir la pluies, les parapluie s’entrechoquaient tout autant que les gens se bousculaient. Tous ayant désormais envie de rentrer au chaud chez eux le plus rapidement possible. Ils n’avaient pas tord. Elle, elle n’avait aucun chez elle dans lequel rentrer pour être au chaud et en sécurité. La dernière fois qu’elle avait prit le risque de remettre les pieds dans sa maison, elle en avait payé les conséquences. Comme par reflexe, elle porta l’une de ses mains à sa cuisse, là où, sous son jean, la cicatrice d’une entaille récente se faisait encore sentir, tout comme celle, bien moins marquée de sa joue. Elle n’aurait sans doute pas du retourner chez elle ce jour là, elle avait été stupide de penser qu’elle pourrait aider son parrain en faisant ça. Au final, c’était lui qui était venu à sa rescousse. La sortant des griffes du mangemort qui s’en était pris à elle dans un excès d’orgueil. Elle s’était enfuie, comme une lâche pour sauver sa vie qu’elle avait senti sur le point de lui filer entre les doigts ou par seule volonté d’obéir enfin à son parrain. Maintenant, ils étaient à nouveau séparés et elle ignorait s’il s’en était sorti. Elle ne doutait cependant pas de ses compétences à combattre un mangemort. Il était un auror expérimenté après tout. Elle soupira. Ça ne servait à rien de repenser à tout ça et de se poser mille et une questions dont toute évidence, elle ne trouverait pas les réponses par magie. Tout comme ces gens qui ne cessaient de s’agiter devant ses yeux, il fallait qu’elle trouve un endroit pour s’abriter. Ce n’était certainement pas le moment d’attraper froid. Son train de vie actuel était déjà suffisamment compliqué en ce moment pour ne pas qu’une maladie vienne s’ajouter à la longue liste des choses chiantes qu’elle devait supporter. Rapidement, elle repéra un bar non loin de l’endroit où elle se trouvait. Un bar, c’était l’endroit idéal pour s’abriter sans craindre les mangemorts. Après tout les bars étaient généralement des lieux très fréquentés par les moldus. Elle se dépêcha de traverser le rideau de pluie pour atteindre le dit bar. Évidemment, même si elle avait couru jusqu’à la porte, une fois rentrée, elle était mouillée. Elle soupira avant de se diriger vers le comptoir pour passer une commande. Accoudée au comptoir elle ne pu s’empêcher de regarder tout autour d’elle, comme pour s’assurer qu’elle était bel et bien en sécurité. Chose qu’elle faisait systématiquement ces dernier temps. C’était essentiel si elle voulait survivre à tout ça. Son verres dans les mains, sa paille entre les dents, elle continuait d’observer les alentours quand son regard se posa sur un homme en particulier. Elle avait la poisse. Son sang se glaça et tout son corps se figea. Daley dans un bar moldu. C’était bien sa veine. Sa respiration s’accéléra, prise d’un soudain stress. Il fallait qu’elle quitte cet endroit au plus vite. Elle déposa son verre sur le comptoir sans prendre le temps de le finir et déposa de quoi payer l’addition avant de réajuster son sac sur son épaule. Elle voulait juste s’enfuir. À pas rapides et aussi discret que possible, elle s’éloignait du comptoir dans le but de quitter le bar sans qu’il ne la remarque.


Dernière édition par Doraleen P. Moriarty le Sam 8 Sep - 16:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeSam 8 Sep - 10:12

“doraleen & daley„

La vie de Daley commençait à tourner au désastre et il ne savait absolument plus comment s’en sortir. En quelques mois, il avait radicalement senti un changement opérant en lui, quelque chose qui le transformait petit à petit, pas forcément de manière positive. Il y a encore quelques semaines, il n’était qu’un mangemort impitoyable, faisant équipe avec une blonde qui acceptait de partager quelques parties de jambes en l’air avec lui, sans engagement, sans sentiment, seulement du plaisir à l’état pur. Il y a encore quelques semaines, il était un mangemort sans pitié qui tuait sans se soucier des conséquences, qui pensait le faire pour sa petite fille, qui pensait que rien ne pourrait plus jamais l’atteindre, que seule la vie de sa fille lui importait, que son cœur ne battait que pour elle. Qu’il avait été naïf de se croire à l’abri d’un sentiment qui touche tout le monde un jour. Qu’il avait été naïf de croire que son père le laisserait en paix jusqu’à ce qu’il ait accompli pour lui tout ce qu’il voudrait. Il avait fallu qu’il s’entiche d’une étudiante, il avait fallu que son père le force à se marier, malgré tous ses efforts pour le convaincre que cette idée était ridicule. Il avait refusé et refusait toujours cette option terrifiante mais il ignorait combien de temps il allait pouvoir tenir ainsi, à tenir tête à un homme qui détenait la vie de son enfant entre ses doigts. Il avait parfois l’impression que toutes ses tuiles qui lui tombaient dessus étaient le résultat de sa cruauté, il s’agissait forcément de ce que les moldus appelleraient le karma, il ne pouvait en être autrement. Il était damné et en payait aujourd’hui les conséquences. Et cet étau qui se resserrait autour de lui, le privant de l’infime liberté qu’il lui restait l’étouffait, il avait besoin d’évacuer, de se défouler, de faire quelque chose pour arrêter d’y penser. Et le seul et unique moment durant lequel Daley parvenait à ne rien ressentir depuis des années était lorsqu’il torturait quelqu’un à mort.

Il avait alors fait quelque chose qu’il faisait rarement, jamais en réalité. Il était allé voir son père pour qu’il lui confie une mission, n’importe quelle mission qu’il pourrait exécuter avec toute la froideur qu’il faudrait et il ne fut pas déçu. Ravi qu’il s’implique plus dans sa mission de mangemort, son père ne s’était pas fait prier pour lui donner un tuyau sur un bar moldu qui devait abriter, en plein centre de Londres, une réunion clandestine de membres de l’opposition. Des sorciers au sang « impur » qui avaient fui leur procès pour échapper à la prison. Il devait s’y rendre et faire le ménage sans trop se faire remarquer évidemment. Un jeu d’enfant en réalité et il se délectait d’avance du carnage qu’il allait occasionner. Si à une époque il aurait envisagé de prévenir Pandora pour qu’elle l’accompagne, il préférait éviter la présence de la superbe blonde pour l’instant et surtout pour sa tranquillité d’esprit. Il ne lui avait toujours pas pardonné le petit tour qu’elle s’était amusée à lui jouer il y a quelques jours seulement. Il avait donc décidé de mener sa quête tout seul et il était sûr de s’en sortir avec brio.

Mais évidemment, arrivé sur place, rien ne se passa exactement comme il l’avait tant espéré. Le bar était plein mais aucune trace des sorciers qu’il devait arrêter. Il était assis au bar depuis plusieurs heures sans que rien ne se passe et il envisagea rapidement de s’en aller avant de mourir d’un ennui mortel. Il s’apprêtait à se lever quand une chevelure blonde attira immédiatement son attention. La jeune femme à qui appartenait ces cheveux fendait la foule comme si le diable était à ses trousses et ne constatant la présence d’aucun autre danger que lui dans le coin, un sourire de satisfaction déforma ses traits en sentant presque l’odeur de sa peur venir jusqu’à lui. Elle l’avait vu et elle tentait de s’enfuir, encore une fois. Sauf que Daley n’était pas dans un bon jour, sa mission avait échouée et cette blonde avait des comptes à lui rendre. Voilà deux fois qu’elle lui échappait et il commençait sincèrement à en avoir assez. Pas question de la laisser filer. Il se leva rapidement et réussit, en accélérant l’allure à gagner la porte du bar en même temps qu’elle. De dos, il pouvait presque voir son air de soulagement à l’idée d’avoir atteint son but mais évidemment, il se plaça derrière elle et au moment où elle ouvrit la porte, il posa sa main sur le battant, poussant et profitant de l’effet de surprise pour claquer la porte qu’elle tentait d’ouvrir. Il se pencha alors vers elle, parfaitement conscient qu’ils étaient dans un bar moldu et que son champ d’action était plutôt limité pour l’instant. Ne souhaitant pas attirer l’attention sur lui, il posa sa bouche près de son oreille pour se faire entendre d’elle uniquement. « On essaie de m’échapper ma belle ? » Ce petit surnom qu’il avait adopté pour elle à leur première rencontre lui était resté. Bien sûr qu’elle tentait de lui échapper, la dernière fois, il l’avait torturé avant de la menacer de mort lorsque son parrain était intervenu. Un moment humiliant que Daley n’était absolument pas prêt d’oublier. Et la jolie blonde allait en faire une nouvelle fois les frais. Se sentant d’humeur impitoyable, il lui laissa tout le temps de se rendre compte qu’elle était prise au piège ainsi dans ses filets. Toujours proche de son oreille, il poursuivit sur le même ton. « N’essayes même pas de t’enfuir ou de chercher de l’aide dans ce bar, je n’hésiterai pas à tuer un de ces moldus dans la plus grande discrétion, je suis sûre qu’avec ton âme brave et héroïque, tu ne me laisseras jamais faire ça. » Son ton était un murmure, sa voix une caresse trompeuse contre sa peau, comme un amant qui murmure des mots d’amour.

Il était impératif pour lui de la garder proche, de la torturer un peu mais cette fois-ci, il avait envie de jouer sur son mental, l’idée qu’il puisse tuer sans pitié quelqu’un au milieu de cette foule en disait long sur ses intentions. Elle ne partirait pas et ne crierait pas pour qu’on lui vienne en aide. Elle était, une nouvelle fois et pour son plus grand plaisir, totalement à sa merci. Il la laissa se retourner, lui donnant tout le temps pour rassembler son courage et un sourire vint immédiatement se peindre sur ses lèvres. Il n’avait aucune idée de ce qu’il allait faire d’elle dans la mesure où ils étaient dans un bar public, il ne pouvait la traîner de force dehors sans attirer l’attention et elle ne le suivrait pas de son plein gré. Il finit par ajouter. « Je suis ravi que le hasard nous remette en face l’un de l’autre… Je suppose que tu n’accepteras pas une petite discussion en privé… je te propose donc de t’offrir un verre ! » Voilà une proposition inattendue mais son but était simple, il avait bien l’intention de la laisser dans la peur de ce qu’il pouvait faire à tout moment. Il lui tendit sa main, un sourire empli de sadisme et d’autorité sur le visage, la mettant au défi de se défiler, de refuser et de s’enfuir en courant, en sachant qu’il serait sur ses talons tout de suite. « Je ne te résumerai pas tes options, elles sont plutôt réduites et je ne suis pas assez cruel pour retourner le couteau dans la plaie... » Il n’avait pas besoin de lui dire qu’elle n’avait finalement pas vraiment le choix, elle allait devoir accepter sa proposition qu’il savait fort peu alléchante. Et il n'avait pas besoin de préciser qu'il était évidemment qu'il était assez cruel pour faire n'importe quoi avec elle, notamment jouer sur son mental pour la torturer davantage, ils savaient tous les deux qu'il avait ce genre de cruauté en lui, mangemort sans pitié qui n'avait qu'une envie: se défouler pour oublier combien sa vie était compliquée depuis quelques temps.

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Maeron Rosier
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeSam 8 Sep - 16:13


“ i don't want to be here no more ”
Daley Ó Donnell & Doraleen Moriarty♪♫♬

Doraleen n’était pas la fille la plus chanceuse du monde. Elle avait toujours été maladroite, le genre de fille qui se retrouve souvent dans des situations farfelue. Malheureusement, elle n’avait jamais pensé que cette poisse qui la suivait depuis toujours deviendrait un véritable problème pendant cette vie en fuite. Elle n’était pas douée, c’était un fait, mais d’ici à systématiquement tomber sur la mauvaise personne, c’était le sort qui s’acharnait contre elle. Elle avait simplement voulu échappé au mauvais temps en se réfugiant dans un bar moldu. Un bar de moldus comme il y en avait tant d’autres dans la ville de Londres, suffisamment pour que, normalement, elle ne croise pas le seul mangemort décidé à se balader dans ce genre d’endroit. Persuadés de la faiblesses des moldus, ils n’étaient pas du genre à fréquenter ce genre d’endroit. Évidemment, il fallait qu’elle se soit mit à dos le seul qui de toute évidence faisait la tournée des bars moldus. Il était là, à quelques pas d’elle et l’envie de fuir était devenue insoutenable. Elle aurait pu aller s’enfermer dans les toilettes suffisamment longtemps pour qu’il parte sans l’avoir vu, ou bien elle aurait pu transplaner depuis les toilettes, ça n’aurait pas été complètement idiot, au contraire, elle s’en serait mieux sortie si elle avait eu une idée pareille. Malheureusement pour elle, l’angoisse l’avait empêché de réfléchir posément. Elle avait donc décidé de s’enfuir, quitter le bar le plus rapidement possible en nourrissant l’espoir qu’il ne la voit pas. Mais évidemment comme elle avait la poisse jusqu’au bout des ongles, très vite elle sentit une présence dans son dos, la porte qu’elle tentait d’ouvrir se referma bien vite. Son cœur battait la chamade, sa respiration s’était accélérée, elle avait l’impression de sentir son sang se glacer dans ses veines. Elle n’avait pas la moindre envie de se retrouver une nouvelle fois face à lui. Bizarrement, la douleur à sa cuisse se fit soudainement plus forte, cicatrice brûlante qui lui rappelait leur dernière rencontre. Une vive douleur qui se réveillait comme pour lui dire qu’elle devait à tout prix éviter de rester là. Évidemment qu’elle essayait de lui échapper. Elle ne prit pas le temps de répondre à cette question qui avait tout pour être rhétorique. Il aurait fallu qu’elle soit folle ou masochiste pour ne pas avoir envie de lui échapper. Elle retira sa main de la poignet de la porte. Il ne la laisserait pas partir, il le lui fit bien comprendre. Saisir sa liberté, ce serait mettre en péril la vie de quelqu’un dans ce bar. Elle ne pouvait pas s’y résoudre. Elle ne les connaissait pas, mais ça n’avait pas d’importance, personne dans ce bar ne méritait de mourir pour elle. Elle ferma les paupière un court instant, laissant échapper un long soupire, comme cherchant à se ressaisir. Rester droite et fière malgré la peur qui faisait battre son cœur à la chamade. Elle ne s’enfuirait pas, elle ne crierait pas à l’aide, il ne pouvait pas la tuer ici. Ce serait risquer de révéler au monde moldu un secret dans le gouvernement de la magie avait toujours voulu protéger, aussi bien avant l’avènement du seigneur des ténèbres qu’aujourd’hui. Un petit lot de moldus, ça n’avait pas d’importance, un sortilège d’oubliette et le problème était réglé mais là, le bar était bien trop rempli.

Elle se retourna vers lui, sa peur dissimulée derrière un visage aussi neutre que possible, elle était bonne comédienne, mais elle avait été trop prise au dépourvu pour réussir à maitrisé parfaitement cette peur qui ne cessait de faire battre son cœur bien trop fort, tellement qu’elle avait l’impression qu’il n’allait pas tarder à sortir de sa poitrine. Elle arqua un sourcil face au sourire malsain du mangemort. Elle croisa les bras sur sa poitrine, ne pouvait s’empêcher de laisser un rire ironique sortir de sa gorge suite à la réplique du mangemort. « J’étais sûre que j’allais vous manquer. Bizarrement, je préférerais mourir de soif plutôt que de boire un vers avec vous. » Boire un vers avec lui ne faisait pas du tout parti de la liste des choses qu’elle avait envie de faire. Au contraire, pour l’instant, la seule chose dont elle avait envie, c’était de disparaitre d’ici. S’enfuir le plus loin possible, se foutre de la pluie qui tombait sur la ville, juste être loin de ce monstre. Son parrain ne viendrait pas la sauver une seconde fois, elle ignorait encore où il était passé à l’heure actuelle, mais elle avait qu’il fallait qu’elle arrêter de compter sur lui pour venir la sortir des situation délicate. Cette fois, il n’y avait qu’elle et Daley, entouré de tout un tas de moldus, personnes innocentes qui représentaient son salut à l’heure actuelle. Elle laissa échapper un nouveau soupire avant de hausser les épaules. Évidement, elle n’avait pas beaucoup d’options en cet instant, alors il était inutile de les résumer. Elle laissa un sourire, aussi ironique que son précédant rire, se dessiner sur ses lèvres. « Quelle gentillesse, je suis bluffée. » Réajustant son sac sur son épaule, elle avança d’un pas pour se retrouver aux côtés du mangemort. « Puisque que je n’ai pas vraiment le choix, j’accepte que vous m’offriez un verre. Je vais essayer de considérer ça comme une véritable chance, après tout ça ne doit pas être souvent que vous proposez un verre à une fille comme moi. » Elle haussa à nouveau les épaules se dirigeant calmement vers le bar où elle le savait, il ne tarderait pas à la rejoindre. Il était donc inutile qu’elle essai de se barrer en courant, elle l’avait bien comprit. Elle était coincée avec lui dans ce bar et elle ne savait pas ce qui pourrait la sauver pour le coup. Le bar allait finir par fermer et elle n’avait pas envie de se retrouver seule avec lui quand un coin de Londres. Cette fois, elle avait sa baguette, ce qui au moins, pourrait l’aider à se défendre, à le distraire quelques secondes, le temps de transplaner très loin de lui comme elle l’avait fait la première fois qu’ils s’étaient rencontrés. Il serait sans doute bien plus vigilant que cette fois là. Elle avait réussit à échapper à ses griffes deux fois, elle avait du mal à imaginer qu’elle puisse y arriver une troisième fois. Cci dit, elle n’avait pas survécu si longtemps, elle ne lui avait pas résister alors qu’il prenait un certain plaisir à la torturer, qu’il avait été à deux doigt de la tuer, pour baisser les bras si facilement. Elle préférait de loin essayer d’envisager qu’elle s’en sortirait encore cette fois et que bien vite elle serait de nouveau dans la nature à fuir pour rester en vie.
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeJeu 20 Sep - 13:38

“doraleen & daley„

Daley, s’il était honnête envers lui-même et honnête envers le monde, aurait pu reconnaître deux choses lorsque la jeune Doraleen se retourna pour lui faire face, avec cette tentative ancestrale de cacher sa peur derrière un masque de neutralité. Il était le premier à l’utiliser et ainsi pas le dernier à le reconnaître lorsqu’il le voyait. En revanche, ce qu’il pouvait avouer en premier lieu, c’était la malchance de la pauvre Doraleen. Pas simplement parce qu’elle tombait sans cesse sur lui, pas uniquement parce qu’elle avait énervé un mangemort et en payait aujourd’hui le prix. Mais simplement parce qu’elle ne croisait Daley que dans des moments où toute porte de sortir restait fermée à elle. Parce que le mangemort avait beau être cruel, il lui arrivait, lorsqu’il venait de retrouver sa fille ou de passer un agréable moment avec Eden, de devenir plus sympathique, presque humain aux yeux de tous ceux qui le perçoivent comme un monstre sans cœur. S’il avait vu sa fille le matin, peut-être n’aurait-il même pas fait attention à la jeune femme, même si elle avait blessé son orgueil, il aurait pu la laisser filer sans même faire le moindre geste pour la rattraper. Là où la malchance de la jeune femme la poursuivait, c’était parce que Daley était en mode mangemort, un état d’esprit qu’il s’appropriait dans ses mauvais jours, quand il avait besoin d’extérioriser sa rage, sa colère face à la vie qu’il menait. Et visiblement, son punching-ball attitré semblait être Doraleen, pauvre fille de moldus qui n’avait pas demandé grand-chose. La seconde chose qu’il pouvait reconnaître, c’était son aplomb et sa façon de gérer la situation. La dernière fois, elle l’avait agacé par ses idées bien arrêtées mais il s’était amusé de son répondant et il devait reconnaître que tomber sur une victime qui ne s’aplatissait pas par terre pour demander grâce était agréable. Elle ne l’implorerait jamais, ne le supplierait pas, elle ne l’avait pas fait la dernière fois et c’était ce qui la rendait si intéressante à ses yeux finalement. La difficulté, voir la fierté dans son regard alors qu’elle savait que c’était inutile, futile puisqu’il maîtrisait à nouveau la situation. Mais derrière cette attitude distante, il voyait sa peur et pouvait presque entendre les battements irréguliers de son cœur, elle ne pouvait nier être effrayée et il en était satisfait, comme le bon mangemort qu’il était. Il voulait qu’elle le craigne même si elle avait réussi à lui échapper deux fois, surtout si elle avait réussi à lui échapper deux fois pour tout dire. Elle devait le craindre parce qu’elle l’avait mis en colère, parce qu’elle l’avait humilié et qu’il n’était jamais bon de blesser un homme dans sa fierté, encore moins un mangemort muni d’une baguette et de quelques centaines de sortilèges pour faire du mal. Elle croisa les bras et il s’amusa de ce geste avant de relever la tête à son rire ironique, laissant son sourire en coin s’étendre sur les lèvres, comme s’ils étaient deux amis qui partageaient une anecdote. « J’étais sûre que j’allais vous manquer. Bizarrement, je préférerais mourir de soif plutôt que de boire un vers avec vous. » Il hocha la tête, inclinant la tête vers le bas pour approuver ses paroles, ne lâchant pas ce sourire qui le caractérisait à présent lorsqu’il se retrouvait en présence de Doraleen. « Je n’en suis pas surpris, mais si tu ne tiens pas à boire un verre avec moi, peut-être pourrions-nous aller nous promener en tête à tête ? » Il savait que la proposition était saugrenue à cause de la pluie qui tombait mais ce n’était pas le but de la proposition. Non, il faisait en sorte de lui rappeler subtilement que sa seule option était de rester dans ce bar et comme il ne la lâcherait pas et que se retrouver tous les deux debout ainsi en plein milieu de la foule pouvait devenir bizarre, elle n’avait pas le choix que d’accepter ce qu’il lui offrait. A savoir un simple verre quand il l’avait torturé la dernière fois, il se trouvait indulgent pour cette fois. Mais torturer l’esprit de quelqu’un pouvait avoir autant d’impact que torturer son physique, comme il s’y était amusé. Elle semblait décidée à ne pas accepter l’offre mais elle devait aussi réfléchir à ses options qui étaient on ne pouvait plus minces. Il s’amusa donc de savoir ce qu’elle allait décider de faire sans pour autant lui faire remarquer son manque de choix, comme il aurait pu le faire simplement pour le plaisir. « Quelle gentillesse, je suis bluffée. » L’ironique aurait pu le frapper en plein visage s’il ne s’y était pas attendu et il lui adressa un sourire ravi, comme réellement flatté par le compliment.

« Puisque que je n’ai pas vraiment le choix, j’accepte que vous m’offriez un verre. Je vais essayer de considérer ça comme une véritable chance, après tout ça ne doit pas être souvent que vous proposez un verre à une fille comme moi. » Son sourire s’agrandit tandis qu’elle le dépassait pour rejoindre le bar et s’y installer, s’attendant à ce qu’il la rejoigne. Pendant quelques instants, il observa les alentours, pour s’assurer que sa mission avait bel et bien échouée mais surtout qu’aucun mangemort ne se trouvait dans le bar ou même aucun sorcier. Si une âme charitable venait à se rendre compte que Doraleen était en danger, il ne voulait pas être pris par surprise. Il étudia le regard de chaque personne présente mais aucun ne semblait observer le manège qui venait de se jouer entre lui et la jeune blonde, personne n’avait l’air de vouloir lui sauter à la gorge et aucun homme ne s’était manifesté pour voler au secours de Doraleen. Elle était donc normalement seule mais il préférait être vigilant. Après son tour d’inspection, c’est plein de bonne humeur qu’il emboîta le pas de la jeune sorcière pour pouvoir s’asseoir à côté d’elle au bar. Il se glissa sur le tabouret, non sans laisser son bras traîner le long du sien, juste pour savoir si elle réagirait ou non à ce contact. Plein de sadisme et de mauvaises intentions, il rapprocha son tabouret pour laisser croire aux personnes présentes à une certaine proximité entre eux mais aussi pour qu’elle se sente coincée, parce qu’il n’avait pas l’intention de simplement la laisser boire un verre. Il attendit que le serveur se pointe pour commander une bière et se tourner vers la jeune femme pour savoir ce qu’elle prenait. Une fois le serveur reparti pour les servir, il se tourna vers elle, pivotant sur son tabouret pour se retrouver en face d’elle, tout sourire aux lèvres. « Alors, qu’est-ce que ça veut dire « une fille comme toi » ? Une gamine arrogante qui se croit suffisamment forte parce qu’elle a cumulé plus de coup de chance que n’importe qui ici réunis ? Dans ce cas, je le reconnais, ça ne m’arrive pas souvent. Mais si tu veux dire plutôt une petite blonde écervelée suffisamment stupide pour me tenir tête et croire qu’elle va s’en sortir cette fois, je dois dire que tu n’es guère la première. » Il espérait être clair. Elle n’était pas la première à tomber dans ses filets de mangemort, seulement la première à le défier et s’en être sortie. Que cela lui serve donc d’avertissement, il n’y aurait pas de troisième fois avec lui, qu’elle se le tienne pour dit. Il attendit patiemment que le serveur qui revenait déjà vers eux place leurs boissons sur le bar et qu’il reparte pour poursuivre, tout en portant sa bière à ses lèvres pour la goûter. Il la reposa doucement pour reprendre la parole. « Alors comme ça, les fugitives dans ton genre viennent aussi passer du bon temps dans les bars moldus pendant leur cavale ? Entre nous, qu’est-ce que tu fiches encore en Angleterre, si j’étais toi, je serais déjà partie m’installer au fond de l’Italie ou même en Australie. » Il sourit, comme sur le ton d’une véritable conversation. Quand il la torturait quelques semaines plus tôt pour savoir pourquoi elle n’était plus à Poudlard et qui d’autre se cachait encore en Angleterre, il était véritablement curieux de savoir ce qui la retenait ici quand la guerre était sur le point de finir et Voldemort à une baguette de gagner.


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Maeron Rosier
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ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
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≡ date d'arrivée : 04/04/2012
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≡ ton avatar : aidan turner.
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❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Tumblr_o01g62qHtf1uc6peyo5_250
≡ âge du perso : 30 ans.
≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeDim 23 Sep - 22:09


“ i don't want to be here no more ”
Daley Ó Donnell & Doraleen Moriarty♪♫♬

Doraleen ne savait pas comment elle allait s’en tirer cette fois, la dernière fois qu’elle avait croisé la route de Daley, elle avait eu l’impression d’être vraiment dans la merde, trop profondément pour s’en tirer et pourtant, contre toute attente, elle était encore en vie aujourd’hui. Seulement, le schéma se reproduisait encore aujourd’hui. La voilà de nouveau plongée dans cette même merde, encore plus profond sans doute parce qu’il n’y avait aucune chance que son parrain vienne encore à sa rescousse. Cette fois, il ignorait qu’elle était coincée entre les mains du mangemort, il ignorait sans doute même qu’elle se trouvait à Londres. Elle avait été idiote de vouloir s’abriter dans un bar en attendant que la pluie cesse, elle aurait mieux fait de tracer pour aller retrouver son compagnon de route, ignorant l’éventualité d’attraper froid. Il aurait été plus sain pour elle qu’elle soit juste malade plutôt que condamné à partager un tête à tête avec un mangemort. Pas n’importe lequel, évidement. Un qui la détestait sans doute vraiment parce qu’elle avait eu le malheur de le blesser dans sa fierté. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’elle avait pu faire de mal, dans cette vie ou bien dans une autre - quoi qu’elle ne croit pas aux vies antérieurs, on ne vit qu’une seule fois à ses yeux - pour mériter que le destin s’acharne autant sur elle. Il y avait beaucoup de bars à Londres et la probabilité pour qu’elle rentre dans celui où était Daley était trop mince pour que ce soit le hasard qui l’ait poussée à choisir celui là plutôt qu’un autre. Non, il y avait forcément autre chose, elle commençait définitivement à croire en des choses improbables telle que le destin ou le sort. Enfin bref. Maintenant elle était là dans ce bar moldu, sans aucune chance de pouvoir s’échapper, avec un Dwight quelque part qui l’attendait pas qui, n’avait aucune raison de venir voir si elle ne se trouvait pas quelque part au fond d’un bar. Il se contenterait sans doute de râler un long moment en ne voyant pas la jeune femme se pointer au lieu de rendez-vous. Elle l’imaginait très bien bougonner dans sa barbe tout seul dans son coin alors qu’elle était littéralement coincée et qu’elle aurait vraiment aimer pouvoir le rejoindre plutôt que d’être là avec ce Daley. Elle espérait qu’il finisse quand même à s’inquiéter pour elle, c’était sa seule chance de survie, ceci dit, la retrouver serait compliqué, il finirait par abandonner ou croire qu’elle l’avait laissé tomber. C’était bien sa veine. La seule personne qui la savait dans un coin de Londres n’était pas vraiment le genre preux chevalier à venir sauver la princesse en détresse. Il l’avait aidée une fois, parce qu’il était tombée sur elle par hasard. Là, s’il venait dans ce bar pas hasard, ce ne serait même plus du hasard. Elle n’avait donc techniquement aucun moyen de s’en sortir vivante. Ceci dit, elle préférait mettre cette idée dans un coin de sa tête, ne pas partir complètement défaitiste représentait déjà un espoir, très petit certes, mais c’était déjà ça de gagné. Elle fit de son mieux pour être neutre et impassible, comme si elle prenait tout ça de façon relativement posée et pourtant, ses battement de cœur la trahissait sans aucun doute. Forcément, derrière cette allure de fille droite et fière, elle était terrorisée. Chose qu’elle essayait d’enfouir, elle l’avait décidé il y avait bien longtemps, quitte à mourir autant mourir en gardant sa dignité. Peut-être que c’était une erreur, peut-être que se mettre à genoux et le supplier de le laisser partir aurait pu lui sauver la vie, mais elle ne pouvait définitivement pas se résoudre à agir ainsi. Ce n’était pas ainsi qu’elle avait été élevée, bien au contraire, son parrain lui avait toujours appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Ainsi, elle préférait tenir tête au mangemort plutôt que de passer pour une misérable et pathétique fille désespérée. Elle leva les yeux au ciel suite à sa seconde proposition. Elle n’était pas si stupide ici. Dans ce bar, il y avait du monde, ainsi, elle avait devant elle quelques heures de vie supplémentaire, ce qui était peut-être suffisant pour un retournement de situation, alors que dehors elle n’avait aucune chance. S’ils mettaient les pieds dehors, il pourrait la tuer en même pas deux minutes. « Non, la pluie risquerait d’abimer mon brushing. » Ironie encore une fois. Elle avait déjà passé un certain temps sous la pluie alors si jamais le matin en se levant elle avait pris un certain temps pour se faire un brushing - ce qui n’était pas le cas - la pluie l’aurait déjà réduit à néant, et puis, même sans ça, sa coiffure était loin d’être sa priorité.

Finalement, elle avait accepté la proposition du mangemort, à contrecœur bien entendu. Elle s’était dirigée vers le bar où, il l’avait rejoint rapidement, ne voulant pas lui laisser l’occasion de disparaitre. Et de toute façon, elle ne pouvait pas transplaner devant tous ses moldus. Le serveur s’adressa à eux, il commanda une bière et elle l’imita. Choisissant une boisson relativement peu alcoolisée bien que l’idée de se bourrer la gueule à en oublier la présence du mangemort lui avait traversé l’esprit. Un léger frisson lui parcouru l’échine alors qu’elle sentit le bras du mangemort frôler le sien. Proximité qui n’avait rien de très réjouissant, bien au contraire. Elle serra la mâchoire et resta de marbre malgré toutes les pensées qui tournoyaient dans son esprit et cette envie de courir rapidement vers dieu seul savait où qui ne cessait de résonner dans sa tête. Elle tourna la tête vers lui alors qu’il tâcha de le faire face. Elle commença par lui répondre d’un simple haussement d’épaules avant de pencher très légèrement la tête vers lui, pour rester dans la confidence, les gens autour n’avaient pas à écouter ce qu’ils disaient et quand bien même ils entendraient leurs paroles, ils ne comprendraient pas tout. « Non, en réalité, je pensais plutôt à une née-moldue ayant fuit Poudlard à une époque où vous autres mangemorts prennent un certain plaisir à nous envoyer pourrir dans des camps. C’est un peu comme si un nazi payait un verre à une juive en 1940. » Elle haussa les épaules pour conclure sa phrase. La comparaison entre les mangemorts et les nazis était, selon la blondinette, parfaite. Elle adressa un léger sourire au serveur qui était venu leur apporter leur boisson. Fixant quelques instant droit devant elle comme pour oublier qu’il était là juste à ses côtés, bien trop proche d’elle à son gout. Elle baissa les yeux vers son verre avant de laisser échapper un bref soupire. « Je suis venue pour éviter la pluie. J’aurais pas due être là, je n’ai pas l’habitude de faire la tournée des bars moldus. J’ai envisagé de quitter le Royaume-Unis, mais j’aurais l’impression d’être une lâche. De rester quelque part en sécurité en attendant que d’autres règlent la situation. Une bataille éclatera, c’est presque certain. Je veux en être. » Evidemment, elle se garda bien de lui dire qu’elle s’était fait un ami récemment et que pour le peu de temps qu’ils avaient passé ensemble, elle s’était attachée à lui bien qu’il soit quelque peu antipathique quelques fois. Disons que Dwight était quelqu’un de particulier, quelqu’un dont elle ne parlerait pas - il était quelque part, pas loin de Londres à l’heure actuelle, hors de question qu’elle n’indique au mangemort qu’il pouvait trouver un autre né moldu dans le coin - mais qui était aussi une des raisons qu’elle avait trouvé pour rester en Angleterre, elle ne lui avait livré aucun de ses camarades sous la torture la fois précédente, ce n’était pas pour le faire comme ça au beau milieu d’un bar. Elle était sans doute plus attachée à Dwight qu’elle ne voulait pas l’admettre alors si elle devait mourir ici, qu’il en soit ainsi, mais lui, il n’avait aucune raison d’y rester avec elle.
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeJeu 4 Oct - 21:38

“doraleen & daley„

« Non, la pluie risquerait d’abimer mon brushing. » Spontanément et comme s’il ne l’avait pas fait depuis des années, Daley eut un rire sincère devant l’humour de la jeune femme. Il n’était pas rare qu’il s’amuse de ses victimes avant de les achever, ironique et sadique à souhait mais il riait rarement avec sincérité en présence d’une personne qu’il avait de nouveau l’intention de torturer et pourquoi pas finir par la tuer. Il était définitivement de meilleure humeur que depuis qu’il avait pénétré dans ce bar maintenant qu’il savait qu’il allait pouvoir se défouler et assouvir sa soif de sadisme quotidienne. Il était définitivement enjoué, comme la dernière fois qu’il avait réussi à l’attraper, parce qu’il était à nouveau sûr d’avoir une parfaite maîtrise de la situation. Ce qui lui avait porté tort deux fois consécutives et la raison pour laquelle même s’il paraissait détendu, il restait sur ses gardes et gardait les yeux partout en cas d’attaque surprise. Dans un geste qui pouvait paraître tendre aux personnes extérieures, Daley tendit la main et rabattit les cheveux de Doraleen derrière son oreille, feignant une affection qui ne collait pas avec les mots qu’il prononça, un grand sourire malgré tout sur le visage. « C’est bien, tu ne perds pas ton sens de l’humour, j’espère que tu es consciente que la chance ne va pas te sourire indéfiniment. » Il reprit sa main pour la laisser retomber le long de son corps tout en l’invitant à boire un verre. Il savait que le moindre contact physique avec lui pouvait dégoûter la jeune femme, elle devait considérer qu’être touchée par un mangemort était comme être touchée par un pestiféré, ou porteur d’une mauvaise maladie contagieuse. Ou simplement considérait-elle qu’il avait les mains sales, ce qui n’était pas tout à fait faux dans le fond. Ou peut-être était-ce tout simplement le fait qu’il soit plus vieux, foncièrement mauvais ou la simple possibilité qu’il la tue avant la fin de la nuit. En réalité, il s’en fichait pas mal, le but pour lui étant de la mettre aussi mal à l’aise que possible et lui montrer qu’il était le dominant pour l’instant et qu’il avait l’intention de s’amuser avec elle aussi longtemps qu’il en avait envie.

Il pouvait sentir cette proximité non désirée quand il continua son petit manège une fois installé au bar, comme un gamin à qui on offrait son premier cadeau de noël, Daley traînait un sourire et une bonne humeur qui pouvait laisser penser combien il était heureux en présence de la blonde. En réalité, pour un mangemort, attraper un élève en fuite, née-moldue de surcroit était un peu comme une grosse sucrerie en cadeau dans une pochette surprise. Et la perspective d’une récompense à sa capture ou à sa mort. Parce que Daley ne savait pas encore ce qu’il allait faire de la jeune femme. S’il avait envie de la tuer pour l’avoir défié tant de fois ou s’il avait envie d’une nouvelle séance de torture en sa compagnie ou s’il voulait tout simplement la tuer, rapidement et sans sentiment pour être enfin débarrassé de cette petite insolente qui avait le culot de faire de l’humour en sa présence et de lui répondre comme si elle ne ressentait aucune peur. Ce qu’il savait être faux, à en croire sa position légèrement raidie et sa mâchoire serrée. Elle n’était pas aussi à l’aise qu’elle voudrait le faire croire et il pouvait aisément le voir, ce qui le satisfaisait suffisamment pour la laisser vivre quelques instants supplémentaires. Elle se pencha pour discuter avec lui et il tendit l’oreille, attentif à ce qu’elle avait à répondre. « Non, en réalité, je pensais plutôt à une née-moldue ayant fuit Poudlard à une époque où vous autres mangemorts prennent un certain plaisir à nous envoyer pourrir dans des camps. C’est un peu comme si un nazi payait un verre à une juive en 1940. » Daley pencha légèrement la tête sur le côté, le sourire au coin des lèvres et l’air pensif, il réfléchit à sa comparaison et elle n’avait pas tout à fait tort. Contrairement aux mangemorts qui ne prenaient pas la peine de lire quoique ce soit sur l’histoire des moldus, Daley savait exactement de quoi elle parlait. En tant que sang-mêlé, ses grands-parents avaient assisté à cette guerre et évidemment, il en avait entendu des histoires sordides. Alors pour lui, elle avait raison et il finit par redresser et hocher légèrement la tête, comme pour montrer son accord, puisqu’il n’avait pas l’intention de la contredire. « Sauf que dans ton cas, je n’ai pas encore décidé de ce que j’allais faire de toi. Ce qui est sûr, c’est que tu ne pourriras pas dans un camp quand j’aurais pris ma décision. J’y réfléchis encore, ce qui te laisse quelques heures de répit avant de savoir ce que je te réserve. A mon avis, un nazi n’aurait pas été aussi conciliant. » Il arqua un sourcil plein d’arrogance, comme fier de lui faire une telle fleur en pleine guerre et il l’était évidemment. Mais il savait aussi que l’incertitude pouvait être une torture hautement plus percutante que n’importe quel sortilège doloris, parce qu’elle ne savait pas où elle serait avant la fin de la nuit. Elle espérait sans doute être loin de lui mais il n’avait aucunement l’intention de la laisser filer pour l’instant. Ni jamais d’ailleurs, il ne ferait pas cette erreur une nouvelle fois. Il but une nouvelle gorgée de sa bière en écoutant sa réponse, non sans avoir noté son soupire, signe que la conversation serait plus pénible pour elle que pour lui. « Je suis venue pour éviter la pluie. J’aurais pas due être là, je n’ai pas l’habitude de faire la tournée des bars moldus. J’ai envisagé de quitter le Royaume-Unis, mais j’aurais l’impression d’être une lâche. De rester quelque part en sécurité en attendant que d’autres règlent la situation. Une bataille éclatera, c’est presque certain. Je veux en être. » Il but une plus longue gorgée, toujours en pleine réflexion. C’était étrange comme il avait l’impression d’être tout à coup tout à fait normal, engageant une conversation banale avec une femme autour d’un verre dans un bar. Personne à l’extérieur ne pouvait se douter que cette même jeune femme était en danger de mort et c’était ce qu’il y avait de plus grisant pour Daley et c’était la raison pour laquelle il paraissait à cet instant aussi détendu. Parfaitement certain de maîtriser la conversation et la situation, il reposa en douceur et avec une lenteur exaspérante sa bière sur le bar avant de regarder Doraleen de nouveau. « J’avais oublié ton courage et ta bravoure, ce n’est pas lâche de vouloir survivre, c’est l’instinct de conservation mais tu m’as déjà prouvé que tu en étais dépourvu. » Il lui adressa un petit sourire en coin, parce qu’il savait parfaitement de quoi il parlait. Elle avait préféré mourir sous sa baguette plutôt que lui avouer quoique ce soit sur ses camarades de Poudlard en fuite et pourtant, il savait qu’elle avait ce genre de renseignement, il n’était pas tout à fait idiot. Mais elle était plus loyale qu’il ne l’aurait pensé et comme il le lui avait fait remarquer, cette loyauté serait sa perte quand n’importe qui serait capable de la vendre pour sa survie. L’homme pense à lui avant tout, c’est un instinct, non un manque de courage à ses yeux. On tente de sauver sa peau jusqu’à la toute dernière minute. « Mais je dois avouer que ça m’arrange, cela nous permet de passer un autre agréable moment tous les deux, sans trop de casse cette fois-ci, la dernière fois c’était légèrement moins plaisant j’imagine ! » Il se moquait, il ne lui demandait pas, il connaissait la réponse. Cela faisait si peu de temps qu’il était sûr qu’elle avait encore quelques cicatrices bien visibles.

Il sirotait sa bière comme n’importe quel moldu de ce bar, affublé d’un simple jean et d’une chemise blanche, comme un être humain normal, dépourvu de pouvoirs et pourtant sa baguette n’était pas bien loin. Dans ses vêtements, il se sentait toujours étrange, il ouvrait les trois premiers boutons du col pour ne pas avoir l’impression d’étouffer mais il ne pouvait relever ses manches, sa marque sur son bras ne pourrait pas passer inaperçu et même dans un bar moldu, on se serait retourné devant ce tatouage horrible et morbide. Mais il se sentait comme un étranger, comme s’il était dans la peau de quelqu’un d’autre. « Je suppose que te demander si tu as récemment croiser des petits copains fugueurs ne sert à rien, ça ne fonctionnait déjà pas sous la torture, j’imagine que j’ai encore moins de chance maintenant. Tu as de nouveau fui la sécurité que pouvait t’offrir ton parrain ? Je l’ai gardé à l’œil quelques jours suivant notre petite réunion privée mais tu n’es pas retourné le voir. Le pauvre homme s’est fait un sang d’encre pendant qu’on le retenait et tu le laisse sans nouvelle ? Moi qui croyais que tu avais un cœur… » Il faisait semblant de compatir mais il n’en n’était rien, il s’en fichait royalement de ce qu’elle faisait subir à son parrain, ce qui l’intéressait en revanche, c’est ce qu’elle avait à répondre. C’était toujours au détour d’une conversation banale, lorsqu’on baissait la garde qu’on pouvait faire une erreur. Endormir le sentiment d’insécurité de Doraleen était son but même s’il doutait de son efficacité, il n’avait rien de mieux à tenter pour l’instant. Il lâcha sa bière quelques instants pour faire un tour de bar des yeux pour s’assurer que rien ni personne ne le menaçait pour l’instant. Doraleen pouvait avoir trouvé de la compagnie au cours de son périple et il ne souhaitait pas être à nouveau pris par surprise.
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeSam 13 Oct - 16:29


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Daley Ó Donnell & Doraleen Moriarty♪♫♬

Elle n’avait pas l’impression de réellement faire de l’humour en cet instant, elle se contentait d’utiliser l’ironie comme arme, même si c’était complètement inutile. Disons que c’était une façon de résister face au mangemort, parce qu’elle n’était pas du genre à implorer la pitié de qui que ce soit, encore moins d’un mangemort qui de toute façon n’en n’aurait rien à faire. Les bras croisés sur la poitrine, elle haussa les sourcils face au rire du mangemort. Il n’avait pas l’air ironique lui. Il s’amusait vraiment de la situation. Au fond, ça n’avait pas grand-chose de surprenant, si bien que Doraleen leva légèrement les yeux au ciel. Il s’amusait de la situation, c’était exactement ça. Il devait être content d’avoir une nouvelle fois la maitrise de la situation. Elle était entre ses griffes encore ce soir et elle savait pertinemment que ces chances de s’enfuir étaient très maigres, si ce n’est en risquant la vie de quelqu’un dans le bar ce qu’elle ne pouvait se résoudre à faire. Elle n’avait beau ne connaitre personne ici, elle aurait l’impression d’être sacrément lâche si elle s’enfuyait sans se soucier de la vie des personnes présentes dans cette pièce. Elle allait rester et elle verrait bien par la suite, elle pouvait encore prier pour avoir une nouvelle fois de la chance ou bien elle pouvait utiliser le temps qu’elle avait devant elle pour réfléchir posément à une façon de s’échapper, ce qui était de toute évidence plus raisonnable que d’espérer qu’un coup de chance lui sauve la vie. Elle déglutit en sentant la main du mangemort dans ses cheveux, restant droite elle fixa du coin de l’œil ce qu’elle pouvait voir de son poignet, comme le surveillant avec une certaine attention. « Ce serait dommage de renoncer à mon humour même sur le chemin de la mort. Je me plaie à croire que la chance sera encore de mon côté, mais je n’espère pas trop pour le moment. » Elle haussa les épaules avec une certaine décontraction pourtant ce qu’elle venait de dire aurait peut-être mérité qu’elle panique ou qu’elle fonde en larmes, mais certainement pas qu’elle fasse comme si ça n’avait pas d’importance. C’était faux. Ce n’était qu’une apparence. Au fin fond d’elle-même, elle avait peu, son cœur battait la chamade et son sang semblait se glacer un peu plus dans ses veines à chaque geste du mangemort. Il laissa retomber son bras, ainsi la blondinette passa ses propres doigts dans ses mèches blondes, faisait retomber les cheveux qu’il venait de glisser derrière ses oreilles. Geste sans doute stupide qui s’était avérait être plus un réflexe qu’autre chose. Simple volonté inconsciente que la dernière personne ayant glissé ses doigts dans ses cheveux ne soit pas cet homme. Réaction vraiment stupide.

Acceptant la proposition de Daley, la jeune sorcière se retrouva bien vite au bar à ses côté, proximité qu’elle aurait préféré éviter. Elle n’aurait de toute évidence jamais pu imaginer qu’il puisse un jour lui offrir un verre, même si ça n’avait absolument rien de convivial ou d’amical, c’était surprenant. Une situation inattendue à laquelle elle devait cependant s’adapter rapidement pour rester forte et fière jusqu’au bout. Après tout, si elle en venait à ne plus canaliser ses émotions pour se contrôler, elle pourrait parfaitement se mettre à pleurer comme une idiote. Elle était épuisée, à bout de force et à bout de nerf, encore mouillée par la pluie qui s’était abattue sur elle et en plus il fallait qu’elle soit coincée avec un mangemort qui n’allait pas hésiter à la tuer, qui en avait sans doute très envie après qu’elle ait réussit à lui échapper deux fois de suite. La situation avait tout de désespérant, ainsi, elle aurait bien des raisons de fondre en larmes, mais elle ne voulait pas. Assise au bar, elle pris une grande inspiration comme pour se donner d’avantage le courage d’affronter tout ça, sans baisser les bras. Elle n’était pas à l’aise, c’était un fait qui ne devait sans doute même pas tromper le mangemort, en même temps elle n’était pas suicidaire alors forcément il lui était difficile de prendre la situation avec une réelle décontraction. Elle compara les mangemorts aux nazis pendant la seconde guerre mondiale, après tout, la comparaison était relativement bonne. Tous comme les nazis ils pensaient à l’existence d’une race supérieure et d’une race inférieure. Les sangs-purs et les nés-moldus. Un nouveau sourire ironique traversa les lèvres de la jeune femme suite à la réponse su mangemort. « Je suis vraiment chanceuse alors. Si j’avais été juive à cette époque, on m’aurait enfermée dans un train plein à craqué, avant de m’envoyer me faire tuer dans un camps, alors que là, j’ai le droit à un verre et un peu de répit. Quel honneur. Merci beaucoup. » Toujours cette même ironie timbrant sa voix, elle n’avait pas l’intention de le remercier de lui laissait un petit instant de vie supplémentaire ou de lui offrir un verre, luxe que les juifs n’avaient pas. Même s’il n’était pas encore sûr de ce qu’il allait faire d’elle, il y avait une très grande probabilité pour qu’il la tue, elle n’avait pas la moindre envie de remercier avant sincérité l’homme qui lui prendrait la vie. Cela dit, il avait raison, elle aurait pu être loin, en train de se dorer la pilule sur une île des caraïbes ou sur une plage au Mexique si elle en avait eu envie, pourtant, elle était ici, en Angleterre, là où la guerre faisait rage plutôt que planquée ailleurs. Il avait entièrement raison, son instinct de conservation aurait du la pousser à fuir. Elle était peut-être idiote d’être rester. Elle laissa échapper un léger soupire avant d’avaler une gorgée de sa bière. Elle tourna ensuite légèrement la tête vers le mangemort avant de hausser les épaules. « On ne peut pas tout avoir. J’ai eu le courage alors tant pis pour l’instinct de conservation. Dommage pour moi. » Elle pinça légèrement les lèvres les yeux à nouveau rivés sur son verre, sn visage trahissant une légèrement mélancolie, le regret d’être là, plutôt qu’à l’autre bout de la planète. C’était trop tard pour regretter quoi que ce soit de toute façon. Elle ferma les paupières quelques secondes laissant à nouveau échapper un long soupire avant de retourner la tête vers le mangemort. « Oui, on est tellement mieux ici autour d’un verre. Merveilleuse soirée. » Sa phrase terminée, elle attrapa son verre pour avaler une nouvelle gorgée de son contenu. Elle le reposa rapidement sur le bar, après tout, c’était la seule chose vraiment agréable de cette soirée alors autant le savourer et en profiter le plus longtemps possible.

Elle adressa un nouveau regard en coin à son interlocuteur. « Vous supposez bien. » Il était clair que si elle n’avait livré aucun de ses camarades pendant qu’il la torturait, elle n’allait pas le faire maintenant. Même s’il venait de lui offrir une bière, ils n’étaient pas encore assez intime pour qu’elle en vienne à lui balancer ses camardes, elle était bien trop loyale pour ça. C’était sans doute pour ça qu’elle avait été envoyée chez les poufsouffle lors de la cérémonie de répartition à Poudlard au début de sa première année. « J’ignore où il est parti après qu’il m’ait sauvée. Je n’avais aucun moyen de le retrouver et quand bien même j’aurais pu, je ne serais pas retourner vers lui. Il m’a sauvée, je lui en serais éternellement reconnaissante et pas seulement pour ça. C’est la guerre. Il a bien mieux à faire que de s’occuper de moi, c’est tout. Rester avec lui, ça me donnerait l’impression de lui mettre des bâtons dans les roues, d’être un boulet accroché à sa cheville. Il a beaucoup plus de s’en sortir si je ne suis pas à ses côtés. » C’était la raison pour laquelle elle avait décidé de fuir un beau matin en ne lui laissant qu’une lettre. Ce n’était pas parce qu’il lui avait sauvé la vie que les choses avaient changées. Bien au contraire. Cette situation avait prouvé qu’il s’était mis en danger à cause d’elle. Elle ne voulait pas causer sa perte et elle savait qu’il était prêt à tous les sacrifices possibles pour elle. Le fuir tout autant qu’elle fuyait les mangemorts, c’était la seule façon qu’elle avait trouvé pour le protéger de la poisse qu’elle trainait avec elle. « J’ai un cœur. On en a tous un. Biologiquement parlant, c’est évident, mais même sans ça, je crois qu’il y a du bon en chacun. Je pense que même vous, vous avez un cœur. Sans doute perdu dans bien trop de noirceur, mais il est là quelque part non ? » Elle haussa légèrement les épaules. Elle le pensait vraiment, personne ne pouvait juste être régit par l’envie de faire le mal juste comme ça. Il y avait quelque part en chaque personne des sentiments positifs qui ne s’exprimaient pas forcément, mais ils étaient là. Elle se tourna à nouveau vers sa bière pour en avaler une nouvelle gorgée. « Et je ne dis pas ça pour terminer en disant ‘comme vous avez un cœur, laissez moi partir, faites une bonne action, vous verrez vous vous sentirez mieux et blablabla’ je le dis parce que je le pense, mais je n’ai pas l’intention d’aller chercher votre pitié. » Elle lui adressa un très léger sourire, tout aussi sincère que ses paroles. Il s’effaça rapidement alors qu’elle se refocalisait sur ce qu’il y avait devant elle à savoir son verre. Elle n’avait clairement pas l’intention de se perdre dans ses discours sur la bonté se cachant en lui, elle ne voulait pas transformer la situation en scène stupide sortie tout droit du dernier film à la mode, ça n’aurait aucun intérêt, ce genre de truc ne marchait que dans les films et les livres et puis elle était plutôt nulle pour les beau discours.
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeVen 19 Oct - 14:13

“doraleen & daley„

Dire que Daley s’amusait de la situation était bien au-delà de la réalité, il savourait pleinement le moment et était comme un gamin le jour de noël à qui on venait d’offrir un énorme cadeau, celui de ses rêves. Doraleen n’était certes pas le cadeau de ses rêves mais un excellent bonus dans une soirée qui aurait pu le faire mourir d’ennui. Sa mission tombait à l’eau et voilà qu’elle apparaissait pour son plus grand bonheur, il était certain qu’il n’allait pas s’en plaindre, bien au contraire, il se délectait littéralement de la façon qu’elle avait de déglutir, de chercher à éviter son contact et de lui répondre en cachant sa peur derrière une façade ironique. « Ce serait dommage de renoncer à mon humour même sur le chemin de la mort. Je me plaie à croire que la chance sera encore de mon côté, mais je n’espère pas trop pour le moment. » Daley sourit en coin, parce que lui restait en revanche persuadé qu’elle n’aurait pas la même chance que les autres fois, il était hors de question qu’elle file sans que ce soit lui qui le décide ou sans qu’il ne mette fin à ses jours. Il s’amusa de son geste une fois qu’il l’eut relâché, elle remit ses cheveux en place, comme si une bestiole s’était glissée dedans et qu’elle l’en avait chassé, elle s’assurait à présent qu’elle ne s’y trouvait plus. Mais il comprenait son besoin de défaire ce qu’il faisait, après tout, il n’avait aucun droit de la toucher de la sorte et il n’en éprouvait qu’un seul plaisir : celui de la voir mal à l’aise. Il pencha légèrement la tête sur le côté tout en gardant cette fois une distance entre eux avant de finalement regarder autour de lui et de baisser le ton pour dire. « Et tu crois que la chance va venir de qui cette fois ? D’un de ces pauvres moldus ? Ou alors tu penses peut-être pouvoir me prendre par surprise une seconde fois ? Ce n’est plus de l’espoir à ce niveau, ça relève du rêve ! » Il anéantissait ses espoirs même s’il savait qu’il lui fallait rester prudent. Oui, elle l’avait pris par surprise la première fois et elle avait bénéficié d’une aide la seconde mais il était préparé à ses deux éventualités. Il guettait l’air de rien les poches et les mains de la demoiselle mais aussi les alentours. Il savait que cette fois, elle était armée et peut-être pas seule, il était aux aguets et ne quittait pas Doraleen du regard que quelques secondes, pas assez pour qu’elle puisse amorcer un geste qu’il ne pourrait pas voir. Il était concentré et non distrait, confiant mais suffisamment prudent alors à cet instant, il se demandait ce qui pourrait bien sauver la jeune femme de sa cruauté et surtout de sa rancœur par rapport à tout ce qui s’était passé. Son orgueil en gardait un souvenir amer et il se devait de rétablir sa fierté au plus vite pour lui faire perdre son insolence.

Lui offrir un verre relevait plus de la torture et il le savait. Il pouvait sentir son malaise de là où il se trouvait, il n’avait nullement besoin de la toucher ou de s’approcher davantage. Pourtant et pour l’instant, il n’avait rien fait de menaçant, il lui avait même confié ne pas savoir quoi faire d’elle. Il l’avait déjà torturé, il s’était déjà plu à la voir souffrir physiquement, maigre vengeance de sa fierté blessée. Maintenant, il voulait la voir souffrir autrement, faire monter la peur en elle, comme un venin qui coule dans nos veines et s’infiltre au plus profond de nous jusqu’à nous tuer. Peut-être voulait-il la voir craquer, la voir fondre en larmes ou simplement continuer de la voir forte et battante, sans jamais se laisser abattre. Peut-être serait-ce au moment fatidique où elle abandonnerait son ironie et sa force de caractère qu’il se déciderait à la tuer. Il ne voulait pas d’une pleurnicharde, il s’amusait de son ironie comme il s’en agaçait parce qu’il signifiait qu’elle n’avait pas encore assez peur de lui. Daley avait ce genre d’auto-défense aussi, cacher sa peur derrière l’humour, derrière l’impassibilité mais voilà longtemps qu’il n’avait plus vraiment peur pour quoique ce soit. Alors la survie de Doraleen dépendait sûrement de la carapace derrière laquelle elle se cachait pour ne pas craquer devant lui. Mais il n’allait certainement pas le lui dire. « Je suis vraiment chanceuse alors. Si j’avais été juive à cette époque, on m’aurait enfermée dans un train plein à craqué, avant de m’envoyer me faire tuer dans un camps, alors que là, j’ai le droit à un verre et un peu de répit. Quel honneur. Merci beaucoup. » Il sourit en coin, prit sa bière tandis qu’elle prenait la sienne à son tour et l’approcha, comme pour trinquer avec elle, la regardant dans les yeux, le même enthousiasme sadique au fond du regard. « Mais je t’en prie, je peux bien faire ça et si tu es une gentille fille, tu auras peut-être une mort rapide qui sait ? J’ai l’impression d’être dans un bon jour ! » Il acceptait ses remerciements qu’ils savaient hypocrites comme s’ils étaient sincères par simple moquerie, il ignorait l’ironie pour le prendre avec gratitude, ce qui ne manquerait certainement pas d’agacer la jeune femme qui ne voudrait absolument pas le remercier de lui promettre la mort. Et une mort sans souffrance, il était décidemment d’une générosité sans faille aujourd’hui. Mais comme il le lui avait déjà dit, il n’était pas question pour lui pour l’instant de la tuer, il n’avait pas décidé de ce qu’il voudrait faire d’elle. En revanche, savoir pourquoi elle était encore en ville quand la plupart des fuyards devaient avoir trouvé refuge loin de l’Angleterre l’intriguait profondément. Elle n’avait pas décidé de rester pour son parrain puisqu’elle restait loin de lui. Il ignorait donc la raison avant qu’elle ne le lui dise. « On ne peut pas tout avoir. J’ai eu le courage alors tant pis pour l’instinct de conservation. Dommage pour moi. » Malgré ses belles paroles, il ne loupa pas son expression et son instant d’absence et il se retint de froncer les sourcils. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, elle semblait déjà regretter d’être restée et s’il était réellement dans un bon jour, il aurait pu compatir. Mais malheureusement, la compassion ne faisait pas partie de son état d’esprit ce soir. Il avait besoin de sang, d’action, il n’allait pas se mettre à lui tapoter l’épaule en la plaignant, ce n’était définitivement pas son style. « C’est en effet assez dommage, mourir si jeune, quel gâchis ! Tu n’as même pas eu l’occasion de te battre comme tu le souhaitais. » Il avait l’air fataliste mais n’était pas désolé pour elle pour un sous. Elle avait la stupidité de croire qu’elle pouvait faire cette guerre sans s’y perdre et elle se trompait. Il n’y avait rien de bon à tirer de ses combats, il n’y avait rien de saint à y participer simplement pour prouver qu’on avait le courage de le faire. Elle allait mourir sans même avoir combattue, il fallait avouer que c’était bien stupide.

Il but une gorgée de sa bière quand elle lui confirma qu’elle ne lui dirait rien sur les autres élèves en cavale qu’elle aurait pu croiser. Il s’en doutait et ce ne fut donc pas une surprise pour lui, il ne réagit même pas et ne prit pas la peine de répondre, se contentant de boire une nouvelle gorgée en attendant de savoir ce qu’elle avait à lui apprendre sur son parrain et pourquoi elle ne restait pas dans ses jupons au lieu de vouloir à tout prix s’éloigner et jouer les courageuses. Il l’écouta attentivement lui raconter la raison de son éloignement et il but toujours aussi tranquillement, sans même sourciller. Il savait que si un jour sa fille s’en aller simplement pour ne pas être un boulet à son pied, il retournerait ciel et terre pour la retrouver et la ramener à la maison vitesse grand V. Mais heureusement pour lui, Liadan n’était au courant de rien et certainement pas en âge de prendre des décisions aussi stupides. « J’ai un cœur. On en a tous un. Biologiquement parlant, c’est évident, mais même sans ça, je crois qu’il y a du bon en chacun. Je pense que même vous, vous avez un cœur. Sans doute perdu dans bien trop de noirceur, mais il est là quelque part non ? » Daley arqua un sourcil. Il s’apprêtait à lui dire une nouvelle fois combien elle était stupide de fuir la sécurité que lui offrait son parent et elle se lançait dans un discours sur la bonté. Il en resta perplexe quelques instants, reposant sa bière sur le comptoir, il ouvrit la bouche pour répondre mais elle n’avait visiblement pas terminé. « Et je ne dis pas ça pour terminer en disant ‘comme vous avez un cœur, laissez moi partir, faites une bonne action, vous verrez vous vous sentirez mieux et blablabla’ je le dis parce que je le pense, mais je n’ai pas l’intention d’aller chercher votre pitié. » Il eut une nouvelle fois un sourire amusé, elle était très perspicace si elle était consciente qu’aller chercher dans sa bonté intérieure était inutile et particulièrement stupide. C’était le genre de discours qui le mettait en rogne. Il savait qu’il avait cette part de bonté qui lui gâchait la vie, il aimait sa fille plus que de raison et pourrait s’immoler par le feu pour elle, il avait repris confiance en l’amour grâce à Eden, une adolescente à peine plus âgée que Doraleen, il avait découvert l’amitié même au sein des mangemorts, il avait des liens, des amis, il savait être aimant et protecteur et pourtant avec Doraleen, une jeune fille qui semblait aussi douce qu’intelligente, il était d’une cruauté sans pareil. Pourquoi ? Lui-même avait fini par se le demander mais il n’avait pas l’intention d’écouter son discours moralisateur, il n’avait certainement pas l’intention de la laisser toucher sa pitié comme elle le disait si bien. Il s’avança vers elle, profitant qu’elle soit tournée pour atteindre son oreille sans difficulté, il chuchota directement, au plus près d’elle. « On voit ma belle que tu n’as pas fréquenté Bellatrix Lestrange ou Greyback au quotidien. Quand tu as la chance ou la malchance de les voir en pleine action, tu peux trouver stupide ce genre de discours sur la bonté qu’il y a en chacun de nous. Tu as raison de ne pas chercher ma pitié parce qu’il est hors de question que je te l’accorde, je pourrais avoir deux cœurs que ça ne changerait rien à mon envie de continuer mes petits jeux avec toi. » Il s’éloigna légèrement, cherchant à présent son regard et parlant à nouveau normalement, même si sa voix restait basse pour éviter que qui que ce soit entende son discours.

« D’ailleurs, ça me donne tout un tas d’idées, tu n’as visiblement pas l’intention de quitter l’Angleterre puisque ta bravoure t’en empêche, peut-être que je pourrais te laisser partir… pour mieux pouvoir te traquer encore et encore. Je t’attrape, je te torture à volonté puis je te laisse repartir sans te tuer, avoues que c’est plutôt sympa de ma part. Et toi pendant ce temps-là, tu pourras vivre dans la peur, toujours un œil au-dessus de ton épaule pour vérifier que je ne m’y trouve pas. A ton avis, il s’agit-là de la bonté qui sommeille en moi ou d’autre chose ? » Il arqua un sourcil dans sa direction. Il saurait la retrouver n’importe où, même si cela devait lui prendre deux mois, cinq ou un an, il pourrait la retrouver régulièrement, assouvir sa soif de cruauté pour mieux la laisser repartir et simplement savoir qu’elle vit dans la peur quotidiennement. Il attrapa à nouveau sa bière, fier de son idée et absolument certain qu’elle allait revoir son jugement sur la bonté intérieure des gens. Pour avoir fréquenté Bellatrix et Greyback, même Voldemort lui-même, il savait à présent qu’il existait des gens dont la cruauté et le sadisme étaient les seuls moteurs. Aucun point faible, pas la moindre pitié, pas un seul point positif, une noirceur d’âme à faire peur. Et cela se voyait, se sentait lorsqu’on s’approchait d’eux. Il finit par achever, particulièrement excité par sa nouvelle idée. « Et si tu acceptes qu’on s’isole une heure ou deux tout de suite, tu pourrais être repartie avant que la pluie ne cesse de tomber ! » Il savait que cet ultimatum était particulièrement sadique. Rester avec lui sans savoir ce qu’il ferait d’elle si elle refusait son offre ou accepter d’être torturée une heure ou deux pour avoir la vie sauve mais aussi savoir qu’il serait toujours à ses trousses, sans relâche et sans la moindre pitié. Plutôt fier de lui, il attrapa une son verre pour terminer sa bière et attendit de voir ce qu’elle avait à lui répondre.

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Maeron Rosier
Maeron Rosier
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≡ âge du perso : 30 ans.
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≡ son emploi : rafleur.
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≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeDim 4 Nov - 14:20


“ i don't want to be here no more ”
Daley Ó Donnell & Doraleen Moriarty♪♫♬
Doraleen était prise au piège, c’était un fait. Elle était la prisonnière de Daley, il pouvait s’amuser avec elle comme un gamin le ferait avec son nouveau jouet. C’était la triste réalité qui s’affichait à l’esprit de le jeune sorcière alors que le mangemort semblait ravi de détruire les espoirs stupides qu’elle pouvait garder en elle. Certes, depuis qu’elle l’avait aperçu dans un coin du bar, elle avait senti qu’elle allait encore se retrouver dans une situation délicate, désespérée même. Cela dit, jusqu’à présent, elle avait toujours eu beaucoup de chance à croire que le destin avait décidé de l’épargner encore un peu. Finalement, peut-être que le destin était lassé de lui laisser des secondes chances pour qu’elle ne fasse que les gâcher de la sorte et ainsi, ce soir, il l’abandonnait. Elle était là, seule face à lui, il n’y avait que des moldus dans ce bar et la seule personne qui pouvait lui venir en aider ignorer qu’elle était dans un bar moldue. Elle espérait que Dwight aurait plus de chance qu’elle, qu’il survivrait à cette guerre et surtout, qu’il ne perdrait pas trop de temps à essayer de la retrouver. De toute évidence, après cette soirée, il ne resterait d’elle sûrement qu’un cadavre. Elle avait beau espérer, le mangemort s’était lui-même chargé de la ramener dur terre, lui présenter la difficile vérité, là, juste devant ses yeux. Elle serra la mâchoire avec force comme pour se forcer à rester fidèle à elle-même, ne pas montrer qu’elle était désespérée, c’était son objectif en cet instant. Elle avait beau être une jeune femme d’apparence fragile, elle ne l’était pas, elle était suffisamment forte pour ne pas fondre en larmes devant le mangemort qui causerait probablement sa perte. La chance qu’elle avait eu jusqu’à présent, elle l’avait eue parce qu’elle avait su se montrer forte jusqu’au bout et ce même si la situation paraissait aussi désespérée qu’en cet instant. Peut-être qu’en restant forte, sa chance pourrait lui sourire à nouveau et ce même si le mangemort prétendait le contraire. C’était une façon de penser naïve et très optimiste, trop sans doute, mais c’était plus raisonnable que de désespérer complètement. Elle haussa finalement les épaules avant de se décontracter un peu. « On verra bien. De toute façon, je ne vais pas me mettre à m’apitoyer sur mon sort, ce serait idiot. » c’était comme si elle avait pensé à haute voix, c’était exactement ce qu’elle n’arrêtait pas de se répéter dans son fort intérieur. Une simple phrase qui ne cessait de se répéter, comme pour qu’elle finisse par y croire elle-même. La vérité étant que finalement, elle aimerait bien juste se mettre à pleurer comme une désespérée, si jamais elle s’en sortait vivante, elle finirait par les laisser couler les larmes qu’elle enfouissait en elle, ça ne faisait aucun doute, pour l’heure, elle se contentait de les retenir en gardant un pseudo espoir.

Se faire offrir un verre par un mangemort, c’était peu commun, elle savait bien que ce n’était pas par gentillesse qui le lui offrait, c’était juste pour la garder entre ses griffes, l’avoir à sa portée pour mieux lui faire du mal. Ce n’était pas un verre entre amis comme pouvait le penser bien des gens autour d’eux. Ça n’avait rien à voir. Ils étaient des ennemis, même si ce n’était pas flagrant. Il était de ceux qui voulait l’éliminer à cause d’un statut de sang. Ce serait fou aux yeux des moldus qu’il décide d’assassiner une simple adolescente. Ils ne pouvaient pas comprendre. Ce n’était pas le même monde. Pourtant ils étaient égaux, des Hommes quoi qu’on en dise. Ainsi elle en tant que née moldue elle n’était pas bien différente d’un sorcier de sang pur, c’était un fait. Pourtant quelqu’un en avait décidé autrement et voilà que les gens comme elle étaient traqués par des gens comme Daley. La jeune femme arqua un sourcil voyant Daley voulant trinquer avec elle. Un soupire ironique s’échappa de ses lèvres alors qu’elle attrapait sa bière pour trinquer avec lui. La situation était définitivement ironique de toute façon. Elle avala une gorgée de la bière qu’elle tenait en main avant de la reposer sur le comptoir, laissant ses yeux rouler dans leur orbites, affichant ainsi un air complètement dépité. « Quel bon jour. Merci beaucoup. Je suis une femme comblée. » Ironie encore. Elle n’était pas comblée du tout. Au contraire, elle aurait été comblée si elle avait été dehors, loin d’ici plus ou moins en sécurité, quelque part avec son nouveau compagnon de route. Il prit soin de souligner le fait qu’elle aurait pu fuir l’Angleterre, se cacher loin d’ici et ainsi être bien plus en sécurité qu’ici. Ce n’était pas son style, elle était chez elle sur le territoire de Grande-Bretagne, et elle ne voulait pas fuir, elle voulait se battre, elle voulait assister au retournement de situation, alors elle avait décidé de rester. Il était de toute façon trop tard pour regretter d’être restée. « J’aurais au moins eu l’occasion de résister, c’est déjà ça. » Elle haussa les épaules avant de détourner le regard. Elle aurait quand même préféré mourir autrement, il fallait bien l’avouer. Enfin, elle était déjà bien contente d’avoir survécu jusque là après tout. Elle aurait pu être morte depuis bien longtemps. Au fond, c’était assez horrible d’être obligée de penser ainsi, il fallait bien l’admettre, mieux valait rester sur l’idée précédente et naïve que peut-être elle avait encore une chance alors mieux valait garder espoir.

Doraleen était peut-être naïve de penser que chaque être humain pouvait être bon quelque part, au final, à ses yeux c’était leurs actions, leurs décisions qui les rendait mauvais. Daley avait sans doute fait de mauvais choix au court de sa vie pour en arriver là, pour les autres mangemorts, qu’elle ne connaissait pas, c’était sans doute pareil, ou peut-être était-ce une question d’éducation. « Peut-être, où alors ils sont juste nés dans des familles les conditionnant à être mauvais. Les monstres ont tendance à créer des monstres. Ravie de représenter un jeu pour vous … » Elle laissa échapper un léger soupire. En réalité, elle aurait pu être vexée d’être un jeu pour quelqu’un, il s’amusait à lui faire du mal, c’était digne d’un mangemort. Elle ne méritait pourtant pas ça. Malheureusement, elle ne pouvait rien faire d’autre que soupirer face à cette idée.

La réplique qui suivit la fit arquer un sourcil. C’était plutôt horrible ce qu’il lui disait. Peut-être mieux pour sa propre survie, mais pas forcément pour sa santé mentale. La torturer, la laisser partir la traquer et recommencer. C’était horriblement sadique. « Oh quoi et quelle bonté. » Ses paroles relevait de la folie, et elle aurait sans doute été folle de lui dire que ça lui convenait parfaitement. Ou pas. Finalement, elle pouvait très bien accepter son pseudo marché et puis quitter finalement le pays. À l’autre bout du monde, il aurait bien du mal à la retrouver. L’idée était de toute façon stupide, elle n’avait pas la moindre envie de satisfaire sa cruauté en se laissant torturer, il aurait fallu qu’elle soit complètement folle pour le laisser la torturer, sans doute carrément masochiste, mais elle ne l’était pas. « Est-ce que c’est une proposition rhétorique ? Dans le cas contraire, je préfère autant partir quand la pluie aura cessée. » Elle n’était pas sérieuse. Elle n’avait pas envie qu’il s’amuser à la torturer, que ça lui permette de partir sous la pluie ou non. Elle avait juste envie qu’il la laisse partir, qu’un heureux hasard fasse qu’il doive rapidement quitter les lieux. Ce serait parfait. Malheureusement pour elle, ça ne semblait pas être prévu.
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeMar 4 Déc - 16:05

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« On verra bien. De toute façon, je ne vais pas me mettre à m’apitoyer sur mon sort, ce serait idiot. » Oh oui, véritablement idiot, se mit tout de suite à penser Daley en esquissant un petit sourire en coin qu’il adressa à sa captive de la soirée. Un sourire qui reflétait toute sa pensée d’ailleurs, il refusait de la voir se mettre à pleurnicher, à supplier, demander à l’aide et se dire qu’elle était foutue, même si pour lui, c’était bel et bien le cas. Elle n’avait nulle part où aller et c’est lui qui tenait les cartes de son destin, celui qui mettrait fin à sa vie ou la prolongerait encore quelques instants, il n’avait encore décidé de rien. Mais qu’elle lui tienne tête lui plaisait beaucoup et il ne savait pas vraiment si elle s’en rendait compte, si elle le faisait exprès pour garder son intérêt ou si elle n’avait aucune idée que si elle était encore en vie, c’était parce qu’elle ne s’était pas encore plainte une seule fois et qu’elle n’avait jamais cessé d’ironiser la situation qui semblait désastreuse, de son point de vue à elle. Parce qu’il ne fallait pas être un legilimens pour deviner que derrière cet aspect fier et provocateur, se cachait une petite fille apeurée par le grand méchant loup et qu’elle dissimulait son angoisse par ses sourires ironiques. Même si son but était de la torturer, rien n’était plus jouissif que de la voir ainsi, refusant de craquer par tous les moyens. Et il était d’autant plus excitant de la savoir terrorisée intérieurement, bien plus satisfait que si elle se mettait à pleurnicher comme une enfant. Il se contenta de hocher la tête, comme pour lui signifier qu’il était totalement et parfaitement d’accord.

Et c’est avec cette même bonne humeur qui continuait de le caractériser aujourd’hui qu’il s’amusa à trinquer avec elle, comme le ferait un homme un peu insistant pour séduire une jolie fille. Et Doraleen était sans conteste une très jolie jeune femme, même s’il s’était découvert une passion depuis peu pour les brunes. Elle était très belle mais malheureusement pour elle, ce n’était absolument pas ce qui la sauverait. Il savait qu’autour d’eux, les gens devaient simplement penser qu’ils passaient un agréable moment, peut-être même que Daley se faisait un peu dragueur mais ce qui l’étonnait le plus, c’est que personne n’intervenait pour sortir Doraleen de ses griffes, même si elle donnait bien le change quand il s’agissait de faire semblant d’être comblée. Mais elle ne donnait pas l’impression d’avoir plus de dix-huit ans, tout juste la majorité dans le monde moldu quand lui faisait bien ses vingt-six ans et savait qu’il pouvait prétendre en avoir trente, la guerre l’avait vieilli, l’avait usé mais le fait d’être père aussi. Et pourtant, personne autour d’eux ne semblait s’offusquer de ce simple constat, ce qui ne manquait pas de le surprendre. S’il se mettait à l’embrasser et à agir comme un amant attentionné, les gens se révolteraient-ils ou le monde moldu était plus tolérant que celui des sorciers ? Ou était-ce lui qui était devenu paranoïaque à force de séduire une élève de son cours ? Peu importe, il fallait qu’il chasse ses pensées parce que penser à Eden revenait à faire réapparaître un homme qu’il ne pouvait pas se permettre d’être en compagnie de Doraleen, il fallait qu’il garde son masque de mangemort puissant et sans pitié, juste pour le plaisir de la torturer à sa guise. « Quel bon jour. Merci beaucoup. Je suis une femme comblée. » Il lui adressa un magnifique sourire alors qu’elle trinquait de bon cœur avec lui. Quoique « de bon cœur »n’était peut-être pas la formule appropriée, contrainte et forcée correspondait nettement mieux, de son point de vue mais il s’en fichait, tant qu’elle répondait à ses attentes. « Tu peux être aussi ironique que tu le voudras, tu finiras bien par admettre que c’est bien plus que ce que n’importe quel autre mangemort aurait fait pour toi ! » Et il n’avait pas tort, même s’il n’avait pas encore réellement prévu de la tuer, lui accorder une mort rapide était un cadeau tombé du ciel dans un monde de tortures et de souffrances, elle le savait aussi bien que lui. Alors s’il décidait de la frapper du sortilège qui mettrait fin à ses jours sans autre forme de procès, elle pourrait presque le remercier de ne pas l’avoir dénoncé, de ne pas l’avoir remise aux autres mangemorts. C’est pourquoi il ajouta, un sourire en coin. « Maintenant, si ma compagnie t’es trop insupportable, je peux te ramener chez des mangemorts qui sauront traiter une née-moldue en cavale ! » Il ne le ferait pas mais son regard ne l’indiquait pas, conservant tout son sérieux et la froideur de sa menace. Elle jouait d’ironie mais elle avait plutôt de la chance de tomber sur lui quand il se contentait de lui offrir un verre et de papoter tranquillement avec elle plutôt que d’entrer dans le vif du sujet et de la torturer et la tuer tout de suite. La petite chanceuse ne se rendait même pas compte des faveurs qu’il lui offrait, quelle ingratitude ! Il avala une nouvelle gorgée de sa bière comme s’il ne l’avait pas menacé d’un sort pire que celui qu’il lui réservait et continua de lui sourire comme si de rien n’était. Sans même se rendre compte que machinalement, il avait dit « né-moldue » plutôt que lui préférer son insulte courante « sang-de-bourbe », il savait que chez n’importe qui, cela ne faisait pas de différence, chez un mangemort, cela pouvait signifier beaucoup. Il se fichait de son statut de sang comme de sa première chaussette. En revanche, ce qui l’amenait à la menacer, c’est qu’il pouvait s’amuser de son ironie comme il parvenait à s’en agacer, il faudrait qu’il la fasse taire assez rapidement avant de réellement s’énerver. « J’aurais au moins eu l’occasion de résister, c’est déjà ça. » Elle ne semblait même pas en être attristée. Il arqua légèrement un sourcil en sa direction avant d’esquisser un sourire en coin pour répondre. « Déjà aussi fataliste à tout juste dix-sept ans ? Quelle tristesse ! » Il se moquait d’elle évidemment, il ne pensait pas un mot de ce qu’il disait, quoique dans le fond, c’était bel et bien triste qu’elle se sente condamnée par la fatalité et qu’elle en accepte les conséquences sans se rebeller plus que cela, sans aucun regret en plus de cela.

La question de savoir s’il y avait de la bonté en chacun, Daley la connaissait depuis longtemps, il savait que c’était totalement faux, il savait que certains étaient foncièrement mauvais, ils n’y pouvaient rien, il s’agissait de leur nature, de la façon dont ils avaient évolué et d’une façon ou d’une autre, ils s’étaient débarassés de leur humanité trop encombrante. Mais Doraleen semblait penser le contraire, il était alors ravi de pouvoir la contrer. Il avait rencontré le mal dans les yeux, impossible de faire semblant d’y voir de bonnes choses. « Peut-être, où alors ils sont juste nés dans des familles les conditionnant à être mauvais. Les monstres ont tendance à créer des monstres. Ravie de représenter un jeu pour vous … » Il leva les yeux au plafond, semblant être en pleine réflexion avant de finalement secouer doucement la tête. « Ce qui ne change rien au fait qu’il n’y a plus une once de bonté en eux. Et tu m’en vois ravi à mon tour, ça me ferait de la peine que tu aies peur de ce que cela signifie. » Il appuyait exactement où il savait faire mouche. Il savait qu’elle avait peur, le pourquoi de son ironie, il jouait au même jeu qu’elle, sauf que pour une fois, c’était lui qui détenait toutes les cartes, en tout cas, c’est ce qu’il voulait bien croire. C’est pourquoi il lui fit sa petite proposition ô combien sadique et dénuée de sentiments. « Oh quoi et quelle bonté. » Digne d’un mangemort mal belle, à quoi s’attendait-elle exactement ? Il n’allait pas la traiter comme une fleur délicate, il avait une question d’orgueil à régler avec elle, il n’allait pas se laisser doubler cette fois-ci et continuer de lui montrer l’étendue de son sadisme. « Est-ce que c’est une proposition rhétorique ? Dans le cas contraire, je préfère autant partir quand la pluie aura cessée. » Un petit sourire en coin, particulièrement cruel éclaira son visage. « On peut faire durer le plaisir jusqu’à ce que la pluie cesse si tu y tiens ! » Il savait que ce n’était pas sa question évidemment mais il n’allait certainement pas partir dans son sens. Il prit sa bière et se tourna complètement sur son tabouret pour lui faire pleinement face. « Donc tu préfères rester avec moi tout de suite, sachant que ce bar finira par fermer et que tu vas devoir en sortir, moi sur tes talons évidemment, sans savoir ce que je te réserve une fois que je t’aurais attraper plutôt que prendre sur toi quelques heures de torture pour partir l’esprit plus ou moins tranquille ? Tes choix sont toujours intéressants, pas forcément judicieux mais au moins intéressants. Tu veux une autre bière ? » Finit-il par demander, innocemment en désignant leurs bières presque vides à présent.
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Maeron Rosier
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≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeJeu 6 Déc - 12:35


“ i don't want to be here no more ”
Daley Ó Donnell & Doraleen Moriarty♪♫♬
Doraleen faisait preuve de bien plus de courage que ne l’aurait fait certains autres jeunes sorciers dans une telle situation. Une chose était sûre, la jeune femme ne faisait pas preuve de pusillanime, bien au contraire. Elle avait été élevée par un auror, quelqu’un qui avait beaucoup de courage alors forcément, une petite partie de son parrain avait finie par déteindre sur elle. Ça ne faisait pas d’elle une sorcière de sa trempe, elle, elle n’avait pas les moyens de lutter contre Daley comme lui avait pu le faire à leur dernière rencontre. Même s’il n’y avait eu personne dans ce bar, elle aurait eu pas mal de difficultés à brandir sa baguette et à se lancer dans un duel avec le sorcier. Elle pouvait lui tenir tête sans trembler, mais réellement se battre contre un mangemort, ça paraissait compliqué. Elle avait bien réussi une fois, rapidement, juste le temps de le déstabiliser pour s’enfuir en courant. Elle ne l’aurait pas deux fois de la même façon. Elle ne savait pas comment se terminerait cette soirée et prétendre le contraire serait digne d’un savantasse, ou d’une personne doté du troisième œil sans doute. Elle ne pouvait rien faire d’autre que d’attendre l’issue de cette soirée avec une certaine appréhension, qu’elle s’efforçait d’enfouir au plus profond d’elle-même, histoire de rester forte et fière jusqu’au bout. Elle ne pouvait pas se résoudre à agir autrement, toute sa vie durant elle s’était comporté de la sorte, elle n’avait jamais été du genre à fondre en larmes au premier problème ou à la première complication, alors si elle devait mourir ce soir, elle préférait que ce soit en restant fidèle à ces principes. Un léger soupire s’extirpa de ses lèvres face au mouvement du mangemort, ce dernier venant d’acquiescer ses paroles. Elle n’en attendait pas moins de sa part de toute évidence.

L’ironie de la situation voulait qu’il la conduise au bar pour partager un verre avec elle, trinquant avec une pseudo joie avec elle. C’était tout à fait incohérent comme situation, mais il n’y avait sans doute qu’eux deux en cet instant pour en avoir conscience. Tout deux savait que le lien qui les unissait n’était pas celui que les moldus présent dans le bar pouvait s’imaginer. Aucun d’eux ne savait qu’il ne voulait que la faire souffrir, la tuer même, parce qu’elle avait eu le malheur de lui tenir tête bien trop souvent et qu’en plus de ça, elle était une née moldue, une sang-de-bourbe comme le soulignait souvent les sorciers rangés du côté de Voldemort. Elle n’y était pour rien dans le choix de sa généalogie et pourtant on semblait le lui reprocher. Stupide guerre, stupides idéaux. Les sourires de Daley semblaient presque vrai, si bien que personne à part Doraleen ne pouvait douter de sa sincérité et de ses bonnes intentions envers la jeune femme. De toute façon, elle le savait elle était seule contre lui, rien ni personne ne pouvait l’aider en cet instant. Pour comprendre le vrai sens de la situation actuelle, les moldus présent auraient sans doute besoin d’une prolégomènes plus que consistante, seulement, personne n’en avait encore rédigé. De toute façon, ce n’était pas un moldu qui pourrait l’aider, pas qu’elle soit du genre à les considérer comme de la merde, comme le faisait les mangemorts ou les partisans du seigneur des ténèbres, seulement qu’elle avait conscience que Daley n’aurait pas la moindre difficulté a exécuter un moldu qui se mettrait entre lui et sa proie, à savoir elle. Elle haussa finalement les épaules. Au fond, il n’avait pas tord. Elle ne connaissait pas beaucoup de mangemorts qui lui aurait payé un verre avant de l’assassiner. C’était tout à fait original. « C’est vrai, je l’admet. Je doute que payer un dernier verre à une future victime soit très habituel chez les mangemorts. » Daley était même sans doute le premier mangemort à agir de la sorte. Quelqu’un d’autre n’aurait pas cherché à comprendre, moldu ou pas moldu il l’aurait tuée sans le moindre scrupule. Peut-être qu’elle devrait lui en être reconnaissante, même si, d’une façon ou d’une autre l’issue de cette conversation autour d’un verre serait la même que si elle était tombée sur un autre mangemort, moins clément, si tant est qu’on puisse qualifier son comportement de clément. « Serait-ce assez satisfaisant pour vous de laisser votre victoire à d’autres mangemorts ? » Elle soutenu quelques secondes son regard avant de le détourner, fixant devant elle la mâchoire légèrement crispée. Certains mangemorts seraient capable de l’envoyer pourrir à Azkaban au milieu des détraqueurs et en toute sincérité, elle préférait périr sous la baguette de Daley plutôt que de passer ne serait-ce qu’une seule journée entre les murs d’Azkaban. Toutes les souffrances du monde seraient sans doute plus supportables que la froideur de cette prison et le sort que réservait les détraqueurs à ses prisonniers. Elle ferma les paupières quelques secondes pour effacer cette idée de ses pensées. Elle attrapa sa bière en avalant rapidement la fin avant de tourner à nouveau la tête vers le mangemort tentant de retrouver sa précédente assurance malgré son teint légèrement blêmi. Elle pinça légèrement les lèvres dans un haussement d’épaules. « Est-ce que j’ai vraiment le choix ? Si j’étais un tant soit peu optimiste, je serais déçue depuis bien longtemps. Mieux vaut être pessimiste au risque d’être agréablement surpris. » Avant la guerre, elle était bien plus optimiste, elle avait même su le rester assez longtemps, seulement là, elle aurait été naïve de penser s’en sortir indemne, certes, elle n’était pas complètement résignée sinon elle aurait cassé sa chope de bière contre le bar pour s’ouvrir la carotide à l’aide d’un morceau de verre. Mais elle savait qu’il ne la laisserait pas partir sans s’amuser avec elle et donc sans la faire souffrir alors il lui été impossible de rester complètement optimiste.

Le bien ou le mal, c’était une question commune qui était à l’origine de bien des soliloques de la part des philosophes moldus. Personne ne s’entendait sur la question, chacun avait son propre avis et celui de Doraleen était qu’au fond, chaque personne naissait avec de la bonté en lui, après ce qu’il en faisait n’était qu’une question de choix et d’éducation. On pouvait disserter des heures entières sur le sujets, remplir bien des phylactères sur un sujet pareil - si seulement le fait de mettre le problème en bande dessiné le rendez un tant soit peu moins barbant - ça ne résoudrait jamais la question et a en juger la réaction du mangemort, il ne partageait absolument pas son avis. « Peut-être est-elle seulement trop petite et trop bien enfouie pour qu’on puisse envisager son existence. Peur ? Mais qui aurait peur de mourir ou de se faire torturer pardi ? » Elle leva les yeux au ciel de façon ironique. Elle était ironique encore une fois. Il le savait, elle le savait, elle avait peur, bien évidemment. Il aurait sans doute fallu être sado-maso ou suicidaire pour se réjouir des règles du jeu du mangemort et elle n’était aucun des deux. Son jeu ne consistait pas à crapahuter dans les bois en faisait un colin-maillard ou en cherchant des champignons omphalomyces, mais bel et bien en un jeu de chat et de souris où le chat se plaisait à torturer la souris. Comme pour montrer d’avantage son sadisme, le mangemort lui proposa de jouer continuellement à ce jeu, il l’attrapait, il la torturait puis il la laissait partir pour mieux recommencer. Elle était assez mal à l’aise mais continuait de se comporter de la même façon, sans doute que l’étonnement et le choc d’entendre une telle proposition l’avait considérablement aidé à ne pas laisser tomber sa force. Elle serra cependant la mâchoire face à sa réplique, essayant de contrôler sa respiration devenue légèrement plus rapide. « J’éviterai au moins d’attraper un rhume ainsi. Avoir le nez rouge façon Rodolphe, le renne enrhumé du père noël, c’est pas très glamour. » Sa voix manquait cette fois d’assurance, c’était facilement audible, en même temps c’était assez difficile de rester de marbre face à ce genre de proposition. Son ironie était toujours présente, ma le son de sa voix, plus faible et plus tremblant. Fuyant à présent le regard du mangemort elle laissa échapper un léger rire ironique, tout aussi tremblant que sa voix lors de sa réplique précédente. « L’esprit tranquille, la souffrance soit être chose commune chez les mangemorts pour que vous puissiez parler d’esprit tranquille. Ou alors vous ne vous rendez pas compte de ce que la situation représente du point de vu de la victime. » L’utilisation d’un genre d’épanadiplose dans sa phrase semblait appuyer ses propos. L’esprit tranquille. C’était de la folie. Elle laissa échapper un long soupire avant de reprendre. « Je veux bien une autre bière, ou quelque chose de plus fort, au moins bourrée j’accepterai peut-être votre proposition et la gueule de bois me permettra d’oublier cette soirée. » Ce n’était plus qu’à moitié ironique à présent. À présent il y avait une certaine fureur clairement audible dans le timbre de sa voix, comme si elle commençait à ne plus contrôler tout ce qui naissait en elle. Elle laissa échapper un nouveau soupire, comme essayant d’évacuer les sentiments en elle dont elle ne pouvait pas se débarrasser. Elle était humaine après tout et elle voulait entendre les cloches de Londres tintinnabuler le lendemain quand le jour se lèverait, elle ne voulait pas mourir tout comme elle ne voulait pas être torturée. Daley était bien un monstre; pire que le hans trapp - personnage tiré de légendes moldus européenne, apparaissant peut-être dans quelques palimpseste - venu punir dans la douleur ceux qui d’après lui le méritait. Est-ce qu’elle le méritait ? Elle en doutait fortement, après tout Doraleen n’était qu’une pauvre adolescente parmi tant d’autre. Cette guerre relevait vraiment d’une folie pure. Tout ceux qui n’en avaient pas confiance souffrait d’une cécité qu’ils n’admettait pas, une véritable anosognosie.
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeJeu 6 Déc - 22:46

« C’est vrai, je l’admet. Je doute que payer un dernier verre à une future victime soit très habituel chez les mangemorts. » Il s’agissait probablement des premières paroles que Doraleen prononçait sans une trace d’ironie et avec un fond de vérité et surtout, de sincérité. Quand depuis le début, elle n’allait dans son sens qu’en usant d’humour et d’artifice, elle reconnaissait enfin qu’il pouvait avoir raison sur un point en particulier. En soit, il n'aurait pas dû y prêter attention mais ce détail l’interpella. Il n’agissait certainement pas comme un mangemort normal mais son but était toujours de torturer la jeune femme, il n’avait absolument pas changé. Mais il se trouvait dans un bar rempli de moldus, Doraleen ne risquait pas de mettre le nez dehors en sachant qu’il la suivrait comme son ombre et l’attraperait bien avant qu’elle ait le temps de transplaner. Il ne pouvait pas se permettre de tuer toutes les personnes présentes dans la pièce sous peine de mettre en danger le monde des sorciers mais aussi parce qu’il répugnait à tuer des moldus. Si torturer et exécuter des né-moldus et des traîtres ne lui posait aucun souci de conscience, le monde des moldus n’avait finalement rien demandé et il trouvait dommage de les mêler à une guerre qui n’était pas la leur. Mais dans toute bataille, il y avait des dommages collatéraux, il n’y pouvait rien et s’il devait en assassiner un ou deux pour atteindre la blonde à ses côtés, il n’hésiterait pas un instant. Mais il se garda évidemment de lui dire, même s’il ne souhaitait rien lui épargner, il ne voulait pas qu’elle sache quoique ce soit de ses méthodes ou de ce qu’il envisageait de faire d’elle. Il n’en avait déjà aucune idée lui-même. « Non, mais c’est un peu comme accorder une dernière volonté à un condamné à mort, tout le monde devrait avoir droit à une dernière bière avant de mourir ! » S’exclama-t-il, particulièrement enjoué, comme s’il n’était pas en train de dire à Doraleen qu’il allait la tuer une fois que sa bière serait terminée. Mais Daley agissait souvent de la sorte, il pouvait dire les pires atrocités, il pouvait être capable des pires sévices tout en ayant l’air toujours gai et particulièrement heureux de le faire. Et le pire, quand on y réfléchissait, c’est qu’il l’était réellement. Il aimait cette petite conversation qu’il entretenait avec la jeune femme même s’il n’avait pas une seule seconde l’intention de l’épargner et de la laisser repartir indemne. Il appréciait la situation et son sourire et ses manières en témoignaient. Il était véritablement heureux quand Doraleen devait être effrayée, voilà qui sonnait mangemort. « Serait-ce assez satisfaisant pour vous de laisser votre victoire à d’autres mangemorts ? » Il soutint son regard, un nouveau sourire au coin des lèvres. Pas le genre de sourire franchement sincère qu’on peut adresser à une amie que l’on retrouve après plusieurs années d’absence, pas non plus ce sourire qu’on peut voir sur le visage d’un père attendri par sa fille. Non, plutôt celui qu’on pouvait apercevoir sur le visage d’un mangemort qui aurait attrapé sa proie dans un coin et prendrait un malin plaisir à l’acculer davantage pour lire la peur au plus profond de son regard. Elle était très perspicace, elle avait compris que Daley avait fait de Doraleen une histoire particulièrement personnelle et qu’il ne laisserait à personne et pour rien au monde le plaisir de lever sa baguette sur elle. Il avait, selon lui, gagné ce droit depuis la première fois qu’elle lui avait échappé. Et pas question qu’elle s’en sorte une troisième fois, il s’en était fait un défi personnel. Mais il n’allait certainement pas aller dans son sens, il était bien plus simple de la démentir pour pouvoir lui faire un peu plus peur. Surtout qu’il put voir dans ses yeux, sans qu’il ne puisse savoir à quoi elle avait songé, qu’elle n’était plus aussi fière, qu’elle commençait à perdre de sa fausse assurance. Elle avait légèrement pâli à l’évocation qu’il avait faite d’autres mangemorts et il n’avait pas l’intention une selon seconde de la rassurer. « Ils me laisseront probablement quelques heures avec toi mais je sais que je finirais par me lasser alors peut-être qu’au lieu de te tuer, je pourrais passer la main, tu sembles douter de ma bonté, il faut donc que je te prouve qu’il existe des sorts pire que celui que je te réserve. » Et il avait dit ça avec un tel aplomb, sans même douter une seule seconde des paroles qu’il prononçait. Il voulait qu’elle cesse son ironie et y parviendrait une seconde fois.

« Est-ce que j’ai vraiment le choix ? Si j’étais un tant soit peu optimiste, je serais déçue depuis bien longtemps. Mieux vaut être pessimiste au risque d’être agréablement surpris. » Il fit une pause, comme si les paroles de la jeune femme lui avaient donné matière à réflexion mais en réalité, elle n’avait pas totalement tort, pas qu’il soit prêt à avouer une chose pareille devant elle. « Donc si tu es une éternelle pessimiste, tu as donc prévu que tu me reverrais un jour et tu as finalement été très agréablement surprise de me revoir ? » Il tournait ses paroles à son avantage et surtout en dérision. Elle savait qu’il traînait à Londres et traquait les élèves en fuite, elle devait craindre de le revoir un jour et pourtant, son pessimisme ne l’avait pas gâté et n’avait donc servi à rien. Suivant son raisonnement, elle aurait mieux fait d’être optimiste, le résultat était finalement le même, elle était déçue. Mais il n’allait pas philosopher sur ses points avec elle, il avait bien mieux à faire, souhaitant l’effrayer et prévoir un peu ce qu’ils allaient faire par la suite. « Peut-être est-elle seulement trop petite et trop bien enfouie pour qu’on puisse envisager son existence. Peur ? Mais qui aurait peur de mourir ou de se faire torturer pardi ? » Ironie, encore et toujours et elle maintenait que la bonté était en chacun quand il ne cessait de lui montrer qu’il pouvait se faire particulièrement cruel. Lui savait que cette bonté était présente en lui, il ne s’était pas encore perdu comme ceux qu’il avait nommé comme meilleurs exemples mais il savait que cette bonté dont elle parlait avait disparu depuis longtemps de l’âme de certains. « Tu es encore bien trop naïve. » Décréta-t-il sans même laisser le champ possible à une argumentation autre. Oh elle pouvait bien sûr argumenter autant qu’elle voudrait, il venait simplement de déclarer ce qu’il avait sous les yeux, ce qu’il constatait des résultats de ses paroles. Mais qui pouvait le lui reprocher ? Elle avait dix-sept ans et n’avait pas encore vu la guerre dans le blanc des yeux, elle pouvait encore se le permettre et il enviait cette naïveté parce qu’il avait l’impression d’avoir vu tellement d’horreurs que son âme en était tâchée, si tant est qu’elle fût encore là.

Mais malgré ses beaux discours, il pouvait voir chaque changement chez Doraleen à force de la fixer comme il le faisait. Il entendait chaque tressaillement dans sa voix, il constatait chaque mouvement trop lent de ses paupières, une lèvre qui tremble, une respiration plus rapide, il parvenait enfin à lui faire lâcher prise, elle finirait bien par craquer complètement. « J’éviterai au moins d’attraper un rhume ainsi. Avoir le nez rouge façon Rodolphe, le renne enrhumé du père noël, c’est pas très glamour. » Elle avait radicalement changé et il ne tiqua même pas sur la référence moldue tant son changement le fascinait et le comblait. Il en oublia même de répondre, simplement pour la voir continuer, pour voir et sentir la peur transparaître par tous les pores de sa peau. Et comble de tout, elle fuit son regard, geste qui eut don d’amener un nouveau sourire aux lèvres de Daley. « L’esprit tranquille, la souffrance soit être chose commune chez les mangemorts pour que vous puissiez parler d’esprit tranquille. Ou alors vous ne vous rendez pas compte de ce que la situation représente du point de vu de la victime. » Oh que si, elle n’avait pas idée, elle ne pouvait pas se douter une seule seconde d’à quel point il savait ce qu’être une victime signifiait et c’est pourquoi aujourd’hui, il aimait être le prédateur. « Je veux bien une autre bière, ou quelque chose de plus fort, au moins bourrée j’accepterai peut-être votre proposition et la gueule de bois me permettra d’oublier cette soirée. » Il acquiesça et fit signe au serveur pour qu’elle puisse demander autre chose, il en profita pour lui souffler. « Prends ce qui te fera plaisir, je t’ai déjà parlé du dernier verre du condamné ? » Il sourit, parfaitement conscient de l’avoir fait évidemment et demanda une autre bière après qu’elle ai passé commande. Le serveur s’éloigna et Daley se tourna à nouveau vers Doraleen, observant un nouveau soupire de sa part. Il pencha légèrement la tête sur le côté, intrigué, comme complètement fasciné avec ce même air qu’un malade mental arborerait pour se délecter d’une scène d’horreur. Il se pencha vers elle et leva la main doucement pour effleurer la joue de Doraleen du bout de ses doigts, comme pour analyser sa réaction à ce contact. « Bon sang, tu es complètement terrifiée. » Il le fit remarquer sur un ton concerné, les sourcils tout à coup froncés, comme s’il venait tout juste de se rendre compte de la comédie qu’il lui jouait, comme s’il comprenait qu’il allait trop loin. Il semblait tout à coup concerné et pétrifié par son propre comportement, la caresse sur sa joue se faisant plus délicate, comme s’il cherchait à la rassurer. Doucement, il chercha à installer une certaine confiance entre eux et ouvrit la bouche, comme s’il s’apprêtait à s’excuser. Mais au lieu de prononcer de lourds remords, sa bouche se tordit tout de suite en un rictus malfaisant, déjouant la comédie qu’il était en train de se payait, ne pouvant pas maintenir l’illusion plus longtemps. Il retira sa main aussi abruptement qu’il le put et hocha la tête. « Tu m’en vois ravi parce qu’on ne va pas tarder à arrêter définitivement de jouer. Profites de ton dernier verre, car il s’agit bien du dernier et après, tu pourras prendre une décision sans trop te précipiter cette fois. Mais je ne vais certainement pas attendre que tu sois bourrée alors je réitère mon offre, je te laisse partir d’ici une heure si tu acceptes de t’isoler avec moi et tu peux être sûre que nous nous reverrons. Si tu refuses, j’attendrais gentiment la fermeture de ce bar à l’entrée pour que tu t’isoles et je te tuerais sans plus attendre. » Il sembla réfléchir un instant avant de lever l’index, comme pour ajouter un point. « Et comme tu as eu l’air de te moquer de ma générosité, j’ajoute à cela qu’à chaque heure qui passera dans ce foutu bar en attendant la fermeture, un de ces charmants moldu ici présent qui mettra le nez dehors sera foudroyé d’un sort mortel. J'ai été assez clair ? » Demanda-t-il de façon tout à fait rhétorique. Voilà qui semblait bien plus dans les cordes du mangemort qu’il était définitivement et finalement, il ne lui laissait pas vraiment le choix. Mais il était curieux de voir ce qu’elle allait choisir à présent que les conditions étaient bien plus claires.
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≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeLun 24 Déc - 15:04


“ i don't want to be here no more ”
Daley Ó Donnell & Doraleen Moriarty♪♫♬
Doraleen voulait bien admettre que n’importe quel autre mangemort l’aurait tuée sur place au lieu de lui offrir un verre, c’était un fait indéniable. Après, elle n’était pas sûre que ce soit une bonne chose de s’en réjouir. Elle avait gagné quelques minutes grâce à un verre, mais après ? Ce n’était sans doute pas ça qui allait la sauver. À moins que Daley ne boive trop et la loupe lorsqu’il lui lancerait le sortilège de la mort. Mais c’était une possibilité qui, selon elle, était parfaitement improbable. Le sort qui lui réservait serait le même avec ou sans le verre. Peut-être que Daley avait juste l’âme plus généreuse qu’un autre mangemort, au moins ce soir. Elle ne savait pas ce qui le poussait à agir ainsi, et elle ne le saurait sans doute jamais. Une chose était sûre, ce n’était pas un véritable acte de bonté, sans doute plutôt une façon de laisser un suspens quant à l’heure exact de sa mort, ou de ses souffrances, à venir. Ça le réjouissait lui, à en juger cette expression sur son visage, cet air un peu trop enjoué pour être parfaitement adapté à la situation actuelle. Elle, elle n’était pas sûr de pouvoir voir le potron-minet du lendemain et lui, il semblait presque heureux. Un mangemort dans toute sa splendeur. Elle avait l’impression d’être en face d’une véritable dichotomie, d’un côté il y avait le mangemort qui l’avait torturer peu de temps auparavant, celui à cause de qui elle ressentait encore aujourd’hui une douleur à la cuisse. De l’autre côté, il y avait cet homme souriant qui lui offrait un verre. Ça rendait la situation d’autant plus angoissante. « Personnellement, je ne suis pas sûre que si on m’avait offert la possibilité d’obtenir une dernière volonté, j’aurais choisi une dernière bière. » Elle haussa légèrement les épaules avant de reprendre le court de sa phrase. « Mais je suppose que c’est déjà pas mal. » Ce n’était pas totalement faux en soit. Même s’il y avait toujours en face de cette occasion la mort imminente ou dieu seul savait quel sort le mangemort lui réservait à la suite de cette bière. Un sort qui ne s’annonçait pas bon de toute évidence. Elle avait beau se montrer droite et fière face au mangemort, parce qu’elle était ainsi, elle avait été élevée de cette façon et elle avait appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds quand elle était à Poudlard, ignorant les insultes qu’on lui adressait à cause de son statut de sang, avec le plus d’honneur qu’elle le pouvait. Elle était faite ainsi, une solide coquille entourant une fille fragile. Daley avait sans le moindre doute réussi à percer cette coquille. Ces paroles suffisaient à faire froid dans le dos de Doraleen et forcément, elle devenait à même d’imaginer le pire et le mangemort devait prendre un certain plaisir à enfoncer le clou pour la briser définitivement. Le teint de la blondinette avait pâli, son assurance venait de diminuer et le mangemort ne serait pas dupe et ce malgré les efforts qu’elle pourrait fournir pour se montrer le plus convaincante possible. « Votre orgueil semble donc avoir des limites. Moi qui pensait que les mangemorts étaient le genre de personne à vouloir obtenir la palme du plus mauvais comme si ça les rapprochait un peu plus de leur maitre. » Être le meilleur mangemort, ça se résumait sans doute à être le pire humain, alors Daley prétendait que d’autres mangemorts pourraient se montrer bien plus cruels avec elle, sans doute qu’ils méritaient plus que son interlocuteur la palme du meilleur mangemort.

Elle ne pu retenir un léger rire ironique suite aux paroles du mangemort. Elle leva rapidement les yeux au ciel. Elle ne partageait pas son avis et rien qu’à en juger sa réaction corporelle c’était parfaitement compréhensible. « Pas du tout. Je me porte tellement mieux quand nos routes ne sont pas amenés à se croiser. » Niveau sincérité, elle pourrait difficilement faire mieux. Évidemment, même si elle était du genre à ne pas garder trop d’espoir elle avait encore assez de jugeote pour espérer ne jamais retomber sur Daley et pour ne surtout pas se réjouir de recroiser son chemin. Elle n’était pas complètement folle. Quoi qu’on puisse parfois en douter vu sa façon de voir les choses. Naïve, d’après Daley. C’était sans doute vrai. Après tout, elle n’était encore qu’une gamine, ça n’avait rien de vraiment surprenant. Elle haussa les épaules. « Sûrement. » Pour une fois, elle ne voyait aucun avantage à essayer de le contredire. C’était une perte de temps et finalement, du temps elle n’en avait peut-être plus beaucoup. Le dernier jour de sa vie était peut-être sur le point de se conclure, alors elle préférait ne pas passer ses dernières minutes à philosopher avec son bourreau. D’autant plus qu’il n’y avait rien à contredire. Elle était naïve, c’était un fait. Plus jeune elle avait une peur bleu des tyrannosaures-rex après avoir lu un stupide bouquin dessus. Elle s’était montrée particulièrement sûre de leur existence, alors oui, elle était naïve et ce, depuis toujours, même si aujourd’hui elle avait compris qu’aucun dinosaure n’allait sortir de nulle part pour la manger. Aujourd’hui il n’y avait que des mangemorts et des rafleurs dont elle se devait d’avoir réellement peur. Des araignées aussi, mais ça, ça relevait plus qu’une phobie sans explication un peu comme quelqu’un victime plangonophobie aurait une peur irrationnelle des poupées. Les mangemorts et les rafleurs, ça c’était rationnel. Daley en face d’elle en était la preuve.

Oui, elle avait peur de Daley et le contraire aurait sans doute était un signe de pure folie ou de masochisme poussé. Elle sentait les battements de son cœur s’accélérer à chaque mot qu’elle prononçait, sa respiration se faisait plus rapide et son sang semblait s’être glacé dans ses veines. Il s’agissait de réaction physiologique à la peur et elle ne pouvait lutter contre ça, elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait, dire ce qu’elle voulait, les réactions physiologique de son corps, elle ne les contrôlait pas. Tout comme n’importe quel être humain il était aussi impossible pour l’être de cacher la peur que de lutter contre le rythme nycthéméral de sa vie. L’être humain était pas définition plein de faille et Doraleen ne pouvait pas les cacher au mangemort. Elle jugea bon de continuer à fuir son regard, comme si ça pouvait la rendre un tant soit peu crédible, ce qui était d’ailleurs absolument faux. « Oui, vous l’avez déjà fait. » Répondre était sans doute inutile, mais elle jugeait bon de lui indiquait qu’il commençait légèrement à radoter. Le serveur arrivant devant eux, elle décida de commander une Margarita. Derrière boisson du condamné comme il disait, elle pouvait bien se faire plaisir. Elle eu un léger mouvement de recule alors qu’il effleurait sa joue du bout des doigts. Elle fronça les sourcils avant de croiser son regard, l’air peu rassurée. Complètement terrifiée. Évidemment qu’elle l’était. Il s’attendait à quoi ? Qu’elle se comporte comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes ? Si c’était le cas, lui aussi il était effroyablement naïf. Elle avait l’impression de voir sa vie défiler devant ses yeux, chaque étape de sa vie qui s’affichait à elle. Du moment où elle avait appris à faire du vélo en passant pas l’instant où on lui avait dit que le petit papa noël n’existait pas, pas plus que les lutins du père noël d’ailleurs. L’enfance une belle période qu’elle ne pouvait que regretter à présent. Elle revoyait sa première lettre pour Poudlard, le choixpeau l’envoyant dans la maison des poufsouffles, ses match de quidditch, ses amis, le château, son parrain, sa rencontre avec Dwight. Pauvre Dwight, elle espérait qu’il ne passerait pas trop de temps à la rechercher, qu’il quittera vite fait Londres et qu’il s’en sortira vivant. Elle aurait aimé connaitre un hiver de plus, pouvoir dresser le sapin de noël dans le salon - sans son parrain parce qu’il avait un assez mauvais sens de la déco - faire des batailles de boules de neige et même des bonhommes de neige, comme une véritable gamine, ce qu’elle était toujours, bien qu’elle ait presque dix-huit ans. Elle aurait aussi voulu préparer le repas de noël - chose qu’elle ne laissait pas son parrain faire, parce que ce n’était pas son fort - se régaler avec du saumon fumé ou autre plat qui représentait à merveille l’esprit de noël au moins chez les moldus, chose qu’elle restait un peu malgré elle et raison pour laquelle elle allait sûrement mourir ce soir. Elle aimait beaucoup l’hiver et les fêtes de fin d’années. Peut-être une de ses périodes préférées. Enfin, il était sans doute superfétatoire de repenser à tout ça à présent. Il retira enfin la main de sa joue, elle s’empressa alors de fuir son regard. Fixant le verre que le barman venait de poser devant elle. Elle n’osait plus tourner la tête vers le mangemort. Ses paroles la fit déglutir difficilement. Elle jeta un regard autour d’elle observant les moldus se trouvant dans le bar. Chacun d’entre eux avait sa vie entre ses mains à elle. Si elle laissait Daley les tuer, ce serait sans doute comme si elle les tuer elle-même. À ces yeux en tous cas. Elle était stupide, trop empathique peut-être. Son regard se posa sur un homme ventripotent, elle ne le connaissait pas, elle devrait s’en foutre de son sort et pourtant, elle ne voulait pas que cet inconnu ou un autre perde la vie à cause d’elle. Elle détourna le regard, le posant sur un homme ayant l’air d’un parfait foutriquet, même ce genre de personne ne méritait pas de mourir ce soir, pas plus que la gourgandine qui semblait draguer chaque mec qui entrait dans le bar depuis un long moment déjà. Elle reposa son regard droit devant elle, n’osant rien dire de peur de s’exprimer avec trop d'acrimonie tant elle se sentait énervée et elle savait que ça n’arrangerait pas son affaire et si tant est qu’elle arrive à prononcer le moindre mot elle se perdrait vite dans un amphigouri tant ses pensées étaient troublées en cet instant. C’était comme s’il lui demandé de signer un contrat synallagmatique dans lequel il admettait avoir l’obligation de lui laisser la vie sauve à condition qu’elle lui offre trois nuits par semaine durant lesquelles il pourrait la torturer. Il avait raison au début de leur entrevue. Elle aurait définitivement mieux fait de s’en aller. De quitter l’Angleterre pour aller Dieu seul savait où. Elle aurait très bien pu partir cuniculiculture en Italie, ou bien observer les ziggourats dans les vestiges de la Mésopotamie ou encore aller étudier les cucurbitacées et les amélanchiers en Amérique du Nord, pourquoi pas même les ornithorynques en Australie. Activités débiles en tout genre qui lui auraient au moins permis d’échapper aux griffes de Daley. Il fallait qu’elle prenne une décision et vite sinon elle ne sauverait que les accessits sortant du bar, voir même les derniers. Parle Doraleen ou quelqu’un finira par mourir. Une petite voix qui se répétait dans sa tête sans qu’elle ne puisse pour autant réagir. Et puis qu’est-ce qu’elle pouvait dire maintenant ? ‘désolée pour l’attente, c’est une question difficile, il fallait poser le pour et le contre’ ou encore ‘j’ai demandé à la lune et elle est plutôt d’accord pour qu’on fasse comme ça’. Aucune réponse, ne pouvait sonner correcte dans cette situation. Elle était perturbée, comme si le monde était en train de s’effondrer sur elle. Elle n’arrivait pas à sortir de ses pensées un pauvre type qui serait juste sortit de chez lui pour acheter des croquettes pour chat et qui comme elle se serait réfugié dans le bar pour éviter la pluie et qui n’en ressortirait pas vivant simplement parce qu’elle aurait refusé de se faire torturer. Ça aurait été normal de refuser après tout. Humain sans doute mais finalement, l’empathie prenait le pas sur l’égoïsme. Elle avait définitivement envie de pleurer et le son se voix qui s’échappa enfin de sa bouche sembla en témoigner, il n’aurait pas pu être plus casser. « C’est de la folie. Faites donc de moi ce que vous voulez, mais ne faite pas payer des innocents. » Une façon détournée de lui dire qu’elle acceptait sa proposition sans vraiment le dire. En même temps ‘allez-y, torturez moi’ ce n’était pas le genre de phrase facile à prononcer. Elle fixait toujours son verre ses doigts en triturant le pied avec nervosité. Elle avait toujours pensé qu’être une sorcière c’était extraordinaire. En allant à Poudlard elle étudiait des choses bien plus intéressantes que les parallélépipèdes et leurs six faces de parallélogramme ou bien que le cubitus était l’os le plus gros du corps. Avec Poudlard elle avait éviter l'étude des diacritiques mais elle avait gagné un enfer qui finirait par avoir raison d’elle. Daley était devenu un gaz méphitique pour elle et lentement mais surement, il aurait raison d’elle. Peut-être aurait-il mieux valu qu’elle ne soit qu’une simple moldue, comme ses parents.
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeMer 2 Jan - 15:22

    « Personnellement, je ne suis pas sûre que si on m’avait offert la possibilité d’obtenir une dernière volonté, j’aurais choisi une dernière bière. » Daley ne pouvait pas vraiment lui donner tort mais il n’avait pas grand-chose de plus à lui offrir dans l’immédiat, s’ils s’étaient rencontrés dans un restaurent, il aurait pu lui offrir un bon repas, s’ils s’étaient retrouvés dans un magasin, pourquoi pas un cadeau, mais pour ce qu’elle en ferait une fois morte, il n’en voyait soudain pas l’intérêt. [color=indianred]« Mais je suppose que c’est déjà pas mal. » Quand même un peu de reconnaissance ! Bien sûr que le mangemort pensait le méritait, après tout, il se trouvait généreux et patient avec elle, même si ce n’était que pour la torturer un peu plus, pour la laisser s’angoisser doucement, pour voir la peur apparaître au fond de ses yeux à mesure que le temps passait et qu’elle s’imaginait bien que son manège ne durerait pas toute la nuit. Il avait des arguments qu’elle ne possèderait jamais. Tuer toutes les personnes présentes dans le bar dans une explosion pour cacher la magie aux yeux du monde s’il venait à la tuer en public ne le dérangeait pas le moins du monde, il savait qu’elle revanche ne pouvait pas dire la même chose. Il était une fois de plus roi de cette situation et s’en délectait à mesure. Mais un vent de curiosité souffla jusqu’à lui et dans un petit sourire en coin, il demanda. « Qu’est-ce que tu aurais bien pu demander ? A part le cliché « Épargnez-moi », qu’est-ce que tu aurais voulu comme dernière volonté ? » La question était sérieuse, du moins, il était curieux de connaître sa réponse et pourquoi pas voir s’il pouvait la lui accorder, après tout, il était déjà fort généreux, pourquoi ne pas continuer ? Il espérait simplement qu’elle ne lui sortirait pas les pathétiques « accordez-moi quelques semaines de plus » ou alors « jurez de ne jamais me tuer », quelque chose dans ce goût-là. S’il parlait de dernière volonté, c’est bien qu’il n’avait aucunement l’intention de l’épargner, ce serait la dernière chose qu’il pourrait lui offrir, pas question ainsi de la laisser filer. De toute manière, la question était purement informative, il n’avait pas du tout l’intention de lui accorder, sauf si elle n’était pas trop extravagante. Mais il était curieux d’en savoir un peu plus sur elle et sa façon de fonctionner, il savait déjà qu’elle était naïve et qu’elle voulait participer à la grande guerre, courageuse ou stupide, il n’avait pas encore délibéré sur ce point mais elle était au moins franche et tentait de cacher sa peur par tous les moyens derrière l’ironie. La plupart des psycho-mages pourraient dire que connaître sa victime serait le meilleur moyen pour arrêter la main des pires meurtriers mais Daley ne comprenait pas ce qui pourrait le stopper, il apprenait à connaître Doraleen et pourtant, son désir de la tuer ne disparaissait pas avec la personnalité de la jeune fille, au contraire, il s’en délectait un peu plus à chaque instant. Voilà une contradiction façon Daley. Mais il savait qu’il commençait à avoir de l’impact sur la jeune femme, il savait que ses mots pouvaient la choquer et qu’il n’était pas loin de la faire craquer et si sa belle assurance était agréable à voir, sa peur l’était d’autant plus. « Votre orgueil semble donc avoir des limites. Moi qui pensait que les mangemorts étaient le genre de personne à vouloir obtenir la palme du plus mauvais comme si ça les rapprochait un peu plus de leur maitre. » Daley retint de justesse une grimace face à ses paroles mais parvint à rester neutre. Elle ignorait sûrement, c’était même une certitude, que Daley n’en avait pas grand-chose à faire de Voldemort et d’obtenir la palme du plus grand meurtrier. Mais cela, elle ne pouvait que l’ignorer, s’il venait d’ailleurs à lui avouer qu’il avait une fille qu’il aimait plus que tout, pour sûr qu’elle en tomberait à la renverse. Mais il n’avait pas l’intention de lui dire quoique ce soit et il fit alors mine de réfléchir à ses paroles, vaguement intéressé par son raisonnement. « Mais notre vie ne se résume pas à cela, et il y a bien des manières d’être cruel, pas besoin d’être le plus mauvais pour être craint. » Il afficha un petit sourire qui confirmait tout cela. Avec ce sourire sadique parfaitement calculé, il savait qu’il affichait sans complexe toute sa cruauté et oui, Daley était un mangemort craint dans le monde des moldus et des traîtres, il n’avait pas la réputation de Bellatrix ou de la fratrie Carrow mais on le craignait, parce qu’il n’avait pas l’habitude d’afficher la bonté dont il était capable avec sa fille. Si Doraleen avait été une élève à Poudlard, elle aurait même pu dire qu’il n’était pas si terrible comme mangemort mais elle avait décidé de fuir, une erreur pour lui. Il se rapprocha légèrement d’elle pour chuchoter. « Et je sais que tu me crains et que tu as peur de moi, j’arrive à me contenter de cela. » Il se délectait de sa frayeur, de sa panique, il n’avait pas besoin d’une palme ou d’un trophée pour le récompenser, il ne l’aurait certainement pas porté comme un triomphe et l’aurait très probablement donné à Pandora mais voir la peur dans les yeux de ses victimes le contentait suffisamment. C’était à lui sa part de cruauté.

    « Pas du tout. Je me porte tellement mieux quand nos routes ne sont pas amenés à se croiser. » Daley eut un nouveau sourire parce que pour une fois, il la savait totalement sincère. Quoiqu’à force de jouer d’ironie, il aurait presque pu croire qu’elle voulait dire le contraire mais il n’était naïf, il savait qu’elle disait la vérité cette fois et qu’elle aurait préféré passer les trente prochaines années sans jamais le revoir. Lui en revanche en aurait été déçu, il avait eu la chance de la croiser une troisième fois sans même le faire exprès. « Tu m’en vois désolé, je suis tellement heureux de te revoir pour ma part, j’aurais voulu que tu partages mon euphorie. » Bon, euphorie était probablement fort exagérée mais il le faisait évidemment exprès pour contraster avec ses paroles à elle. Il était bien content de la revoir, il pouvait prendre sa revanche sur elle et cela lui plaisait mais il savait que ce n’était pas la même chose pour elle et ça le réjouissait également. Elle avait beau être arrogante et vouloir lui faire croire qu’il ne lui faisait pas peur, elle savait que ce n’était qu’une vague façade qu’elle dressait autour d’elle pour se protéger. « Sûrement. » Elle ne le contredisait même pas. De son point de vue, « naïf » était une insulte, il ne pouvait pas concevoir qu’on accepte d’être traité ainsi sans sourciller mais Doraleen lui avait prouvé qu’elle l’était, c’était un défaut, surtout dans le monde dans lequel ils évoluaient, c’était une erreur de penser que tout irait mieux dans le meilleur des mondes. Mais elle acceptait l’adjectif pour la qualifier sans chercher à le contester et il resta silencieux, il n’y avait pas grand-chose à ajouter de toute manière.

    Ils avaient fini leurs verres et il savait qu’il était sur le point de gagner la guerre psychologique contre Doraleen, elle craquait et c’est ce qui commençait à l’ennuyer, la raison pour laquelle il lui offrit un verre sans lui indiquer tout de suite qu’il s’agissait de son dernier. « Oui, vous l’avez déjà fait. » Il eut un sourire sans relever, il savait qu’il l’avait déjà dit et il savait pourquoi, mais surtout, il savait qu’elle parlait pour cacher sa peur et pour une fois, il ne répondit pas et la laissa commander ce qu’elle voulait. Une Margarita. Daley ne connaissait pas suffisamment le monde des moldus pour savoir de quoi il s’agissait et il ne commenta pas son choix, si cela lui faisait plaisir, il n’y voyait rien à redire. En revanche, il s’amusa avec elle par la suite, croisant son regard terrifié, touchant du bout des doigts son mouvement de recul à son geste qu’il voulait faussement réconfortant. Il jouait de ses réactions et s’amusait de sa peur mais cela avait une date d’expiration et elle venait de passer. Il était lassé, comme il l’avait annoncé de cette petite guerre verbale, il voulait de l’action. Il devait se venger de ses deux fuites successives et lui faire payer toute sa frustration qu’il accumulait depuis des jours. Doraleen tombait toujours mal, elle n’avait pas de chance mais ce n’était pas pour ça qu’il allait faire demi-tour. Il la vit réfléchir, fuir son regard pour regarder la salle autour d’elle, il pouvait presque voir son cerveau en action, ses neurones se cogner les unes aux autres pour se sortir de ce casse-tête, il voyait dans ses yeux la peur, l’indécision, la tourmente qu’il avait insufflé à son esprit et il en était fier. Il lui laissa tout le temps qu’il lui fallait, avec la patience d’un saint, il ne la pressa pas, ne se racla pas la gorge pour l’inciter à parler, il ne fit pas de mouvement trop brusque, se contentant de siroter sa bière d’un air paisible et tranquille tandis qu’elle se torturait à prendre une décision. « C’est de la folie. Faites donc de moi ce que vous voulez, mais ne faite pas payer des innocents. » Il suspendit son geste alors qu’il s’apprêtait à prendre une autre gorgée de son breuvage et l’observa tandis qu’elle jouait avec le pied de son verre. Un homme dépourvu de la capacité de contrôler ses réactions en serait resté bouche-bée mais Daley se contentait d’avoir l’air vaguement intéressé. Il ne perdit pas la moindre seconde, il se leva brusquement et attrapa le bras de Doraleen pour la forcer à se tourner vers la salle dans laquelle ils se trouvaient. Il savait qu’il était brusque dans ses gestes mais s’en fichait. Il se pencha à son oreille et lui chuchota. « J’aurais pu comprendre quand tu as refusé de me vendre tes petits amis pour ta survie mais regardes-les ma belle, lequel de ces hommes ou femmes serait capable de se lever et prendre ta place si je le leur demandais ? Aucun et tu sais pourquoi ? Parce que ce ne sont pas des innocents, sorciers et moldus sont semblables, tous des lâches prêts à vendre son voisin pour survivre. Lequel d’entre eux n’a jamais commis d’acte impardonnable ? Tu parles d’innocents mais aucun ne l’est et aucun ne mérite que tu sacrifies ta vie pour la leur. » C’était sa vision de la race humaine, chacun pour soi, la solidarité n’existait pas quand il s’agissait de mort, pas quand on faisait face aux inconnus. Il savait qu’il pourrait se sacrifier pour sa fille, pour Alex, même pour Pandora, Eden également mais pour quelqu’un qu’il ne connaissait pas ? Hors de question qu’il risque sa vie pour un inconnu et c’était là l’essence de l’être humain, moldu, sorcier, aucun différence mais Doraleen bousculait cette idée en se sacrifiant pour les autres et il trouvait cela stupide, même si cela le contentait. Il ne lâcha pas son bras et la força à se lever, il attrapa sa margarita par la même occasion, il lui avait promis son dernier verre et déposa de l’argent sur le comptoir. Lorsqu’il était en mission dans le monde moldu, il se devait d’avoir de l’argent pour ne pas éveiller les soupçons. Il la fit passer devant lui sans la lâcher pour traverser le bar, en la guidant vers le fond du bar et non vers la sortie. Il s’approcha d’un barman et l’interpella. « Vous avez des chambres de disponible ? » L’homme le toisa un instant avant de regarder Doraleen et Daley exerça une légère pression sur son bras pour qu’elle ne paraisse pas complètement effrayée, la rappelant à l’ordre pour qu’elle paraisse convaincante. Le barman hocha finalement la tête et lui lança une clé. Le mangemort le remercia et lui sourit. Daley guida Doraleen jusqu’à un couloir sombre et lui chuchota doucement « N’oublie pas que tu m’as donné l’autorisation de faire de toi tout ce que je voudrais, et j’ai quelques nouvelles idées à présent. » Tout cela était calculé évidemment et maintenant qu’ils étaient seuls dans le couloir, il sortit sa baguette. Il voulait la terrifier encore plus en insinuant qu’il avait pris une chambre pour pouvoir se servir du lit même s’il n’en avait aucunement l’intention. Il n’était pas ce genre de mangemort mais Doraleen n’en savait rien. Il avait déjà, lors de leur dernière rencontre, fait une insinuation à ce sujet mais elle n'y avait pas cru, ne l'avait pas pris au sérieux et la situation ne s'était pas prêté à ce genre de choses puisqu'il avait déjà l'occasion de la torturer à l'époque. Son but était de la voir se défendre un peu, il ne voulait pas avoir à faire à une poupée de chiffon qu’il allait pouvoir torturer à volonté, il voulait voir un peu de son courage. Pour appuyer ses propos déplacés et la faire réagir, il laissa sa main courir le long de son bras dans une caresse tout en pointant sa baguette dans son dos pour lui montrer qu’il l’avait sorti. Il allait enfin pouvoir voir si la peur allait prendre le dessus sur son courage ou l’inverse.

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Maeron Rosier
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≡ âge du perso : 30 ans.
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeJeu 3 Jan - 17:14


“ i don't want to be here no more ”
Daley Ó Donnell & Doraleen Moriarty♪♫♬

Une dernière volonté. C’était tragique d’être réellement obligé de songer à quel serait votre dernière volonté si vous deviez mourir dans un futur proche, très proche sans doute aux yeux de Doraleen. Il y aurait un tas de chose qu’elle aurait pu vouloir avant de mourir, elle avait des rêve ancrés au plus profond d’elle-même qu’elle aurait aimé voir se réaliser. Ce n’était plus possible à présent. Aussi généreux soit-il, le mangemort n’aurait jamais l’occasion de lui montrer les choses qu’elle aurait voulu voir avant de mourir. Si elle voulait qu’il l’épargne ? C’était certain. Est-ce qu’elle oserait seulement lui demander ça ? Non. Certainement pas. Si elle devait mourir ce soir, à cause de cette maudite guerre. Ainsi soit-il. Elle avait compris que sa vie serait continuellement en danger, au moment même où elle avait franchi le seuil de la porte de sa maison. Elle avait au moins eu la chance d’avoir conscience du danger qui l’entourait, elle avait eu la chance de pouvoir lutter pour sa survie, certains ne l’avait pas eu. Elle pensait tout particulièrement à Cedric Diggory, l’un de ses amis, ce poufsouffle mort, parce qu’il s’était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Sans conteste la première victime de cette guerre qui avait repris au moment précis où lord Voldemort était revenu à la vie. Lui, il ne pensait pas qu’en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il allait mourir. Il n’avait pas eu le droit à une dernière volonté et elle revoyait encore son père se précipiter sur le corps inerte de son fils en cette dernière soirée du tournoi des trois sorcier. Cette scène dans son esprit lui rappela sans doute ce qui était le plus important, bien plus que n’importe quel rêve ancré dans son cœur. Elle pensait à son parrain, à Posy qu’elle avait laissé à Poudlard, à Dwight qui devait sûrement l’attendre quelque part. sans doute que c’étaient eux les plus importants dans l’histoire. Eux à qui elle tenait et qui tenaient à elle en retour. Ceux qu’elle laisserait derrière sans avoir le temps de leur dire adieu. « Je voudrais pouvoir faire savoir à mes proches que je suis désolée. M’assurer que mon parrain sache que ce n’est pas de sa faute ce qui m’est arrivé et qu’il n’a pas à s’en vouloir. Dire à Posy-Jane, ma meilleure amie que les instants passés à Poudlard avec elle sont resté gravés dans ma mémoire jusqu’au bout. Et à Dwight … » Un léger soupire s’échappa de ses lèvres en pensant au jeune homme, sans doute qu’elle ne savait pas comment définir ce qu’était Dwight pour elle à présent. « Lui dire de continuer, de se battre jusqu’au bout et d’apprécier ce que deviendra le monde quand il redeviendra ce qu’il était avant cette guerre. » Si elle n’avait pas l’occasion de voir un futur un tant soit peu meilleur elle espérait au moins que Dwight le voit. Que son éternelle fuite finisse enfin et qu’il puisse avoir la vie dont il rêvait. Elle ne pouvait pas souhaiter mieux à son compagnon de route, celui qu’elle ne reverrai jamais. Daley semblait décidé à lui prouver que les mangemorts n’étaient pas forcément comme elle pouvait se l’imaginer. Il pouvait bien dire ce qu’il voulait, ça n’effacerait pas les préjugés qu’elle avait sur ces derniers, de plus elle avait la sensation en elle, que ça ne servait plus à rien de s’étendre dans de longs discours sans fin. Sans doute qu’elle finissait par être lassée de cette angoisse en elle, celle là même qui naissait du fait qu’elle ignorait ce qui allait advenir d’elle. Peut-être qu’elle voulait en finir vite. Que toute cette angoisse, cette peur en elle puisse enfin disparaitre. Qu’elle n’ait plus besoin de s’ériger des barrières aussi invisibles qu’éphémère, qui étaient vouées à s’effondrer de toute façon. Évidemment, quand il se rapprocha d’elle se décala légèrement pour laisser de la distance entre eux tant elle ne supporter pas cette proximité. Elle lui lança un regard en coin, pas de ceux plein d’ironie quand elle avait pu le faire auparavant, mais qui laissait sous entendre tout le mépris qu’elle avait pour lui. « Il serait bien stupide de ma part de pas avoir peur. » Il faudrait sans doute être fou pour ne pas avoir peur en cet instant. N’importe qui, sachant qu’il était en danger aurait peur. C’était normal. Plus tôt, il avait parlé d’instinct de survie, qu’elle en manquait. La peur qu’elle ressentait était cependant la preuve qu’elle en avait un, car l’évolution avait offert la peur à l’Homme pour sa survie, pour lui apprendre à éviter certaines situations et sans doute que si Doraleen avait la chance de quitter cet endroit en vie, elle ne remettrait plus les pieds dans ce genre de bar.

Si elle avait pu ne pas le croiser cette fois ci, elle s’en serait évidemment bien passé. Cette rencontre avec le mangemort n’était pas dans la liste des choses dont elle avait particulièrement envie, bien au contraire. Elle le détestait de tout son être. Il ne l’appréciait sûrement pas plus. Elle avait eu le malheur de lui échapper une fois, puis deux et voilà qu’elle en payait les conséquences. Ne jamais blesser un mangemort dans son égo, c’était une règle qu’elle aurait du connaitre. En même temps qu’aurait-elle pu faire d’autre ? Elle avait saisi l’opportunité de s’enfuir, de rester en vie. C’était normal. Cette fois encore, si une faille se dessinait dans le plan du mangemort, elle la saisirait. Comme toute réponse à les paroles, elle se contenter de hausser rapidement les yeux au ciel dans un fin soupire. Sans doute que si elle avait répondu quelque chose, elle aurait souligné le fait qu’elle n’était pas assez stupide pour partager la pseudo euphorie du mangemort. Finalement son geste aussi rapide fut-il était parfaitement bien penser pour exprimer ce qu’elle ressentait. Elle appuyait le fait qu’elle était naïve, mais quand même sa naïveté avait des limites.

Un dernier verre. Il remettait ça sur le tapis. Sans doute sa façon d’enfoncer un peu plus le clou. Ça ne devrait sans doute même pas étonner la jeune femme, après tout elle avait bien compris que le mangemort était sadique. Il lui avait accordé un dernier verre, alors elle commanda une Margarita, sans doute que même si ça ne lui permettait pas d’être complètement bourrée, ça aurait peut-être au moins l’avantage de lui rendre les idées un peu moins claire, soulageant ainsi la douleur causée par cette horrible rencontre. Bien vite, il lui lança l’ultimatum qui donna à la jeune femme définitivement l’envie de pleurer et aucun doute, si elle avait été un peu plus fragile, elle n’aurait pas résister à la tentation. Elle ou les gens de ce bar. Ces gens qu’elle ne connaissait absolument pas mais qui ne méritait pas d’être sacrifiés pour elle. Peut-être était-elle idiote, mais elle annonça qu’elle préférait qu’il la torture plutôt qu’il ne tue ces gens. Ils n’avaient rien fait, pas plus qu’elle après tout, mais elle ne pourrait pas vivre avec la culpabilité d’avoir laisser le mangemort tuer des innocents à cause d’elle. Rapidement après qu’elle ait donné sa réponse le mangemort lui attrapa le bras avec force, elle fut surprise de cette réaction. Elle fronça les sourcils alors qu’il murmurait à son oreille. Peut-être qu’il avait raison. Aucun d’entre eux ne se serait sacrifié pour elle, mais sans doute aussi qu’aucun d’entre eux n’aurait compris la situation. Ils n’étaient que des moldus, innocents qui ne voyaient pas la guerre se dressant pourtant devant leurs yeux, mais ils n’étaient pas impliqués dans ce conflit, alors il était plus sage de les laisser en dehors. De plus, elle ne pouvait décemment pas accepter que quelqu’un paie à sa place. Elle ne répondit rien, se contentant de regarder la salle en laissant échapper un simple soupire. Elle n’allait pas changer d’avis et le mangemort ne la laisserait pas faire de toute façon. Rapidement, il la força à se lever, attrapa son verre posé sur le verre avant de se diriger vers le fond du bar pour demander une chambre. Une chambre, il y avait des endroits moins étrange pour torturer les gens, cela dit elle ne rétorqua pas. Trop surprise sans doute pour même paraitre apeurée qui la détailla quelques instants, elle senti la main du mangemort faire d’avantage pression sur son bras. Tenta d’esquisser un sourire et finalement l’homme hocha la tête avant de confier une clé au sorcier. La jeune femme suivit son bourreau dans le couloir, son cœur battant à la chamade à présent. Quelques nouvelles idées ? Une chambre ? Elle ne pu s’empêcher de froncer les sourcils, une peur nouvelle se dessinant sur ses traits. Elle sentit la baguette du mangemort dans son dos, elle pensa également à sortir la sienne, tenter une ruse ultime, mais à quoi bon, il lui faudrait plus de temps pour agir qu’à lui pour ne prononcer ‘avada kedavra’ . Elle n’avait aucune chose de s’en sortir c’était un fait, mais comme la dernière fois qu’elle s’était retrouvée dans cette situation elle ferait de son mieux pour rester forte et fière et s’il l’a laissait vraiment partir au bout de quelques heures, là, elle pourrait enfin se laisser aller à pleurer comme une gamine brisée, ce qu’elle serait de toute évidence.
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MessageSujet: Re: ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen)   ❝ i don't want to be here no more. (daley&doraleen) Icon_minitimeVen 4 Jan - 23:45

Daley, véritablement curieux et intéressé, restait patient en attendant la réponse de la jeune femme. Lui-même n’avait jamais eu à se poser cette question existentielle et sûrement ne serait-il jamais amené à y songer. Les aurors, les membres de l’Ordre n’étaient pas du genre à demander à leurs victimes ce que pourraient être leurs derniers souhaits, leurs dernières attentes. Et s’il venait à trahir les siens, ce qui signerait son arrêt de mort, jamais son père ne lui laisserait le temps d’y réfléchir. Ainsi, il n’aurait jamais à y penser et pourtant, il se mit à imaginer que la dernière chose qu’il voudrait faire sur cette terre, se serait de s’assurer que sa fille vivrait. Qu’elle pourrait être en sécurité et vivre une longue vie heureuse, sans savoir quel père effroyable il avait été. Peut-être serait-il capable de supplier, de quémander cela, la seule personne capable de mettre Daley à genoux restait sa fille. Il était capable des meilleures choses, mais aussi des pires. C’était pour elle qu’il était devenu mangemort, pour elle qu’il faisait ce qu’il faisait aujourd’hui, c’était pour elle qu’une part de son âme avait noirci dans cette guerre, sali par la laideur du mal qui y vivait. Et si Daley devait penser à une personne au moment de mourir, ce serait à elle et uniquement à elle, personne ne pourrait jamais trouver une place assez grande dans son cœur pour la remplacer ou pour devenir son égale et quoi de plus normal ? Elle restait sa fille et c’était un peu à cause d’elle qu’il était comme il était avec Doraleen. Il avait développé une véritable cruauté lorsqu’il s’agissait de torturer et uniquement pour le plaisir, parce qu’il y avait des moments où il oubliait qu’il était un père, des moments où son esprit se déconnectait pour accomplir les pires atrocités et c’était toujours dans ses moments de folie qu’il croisait Doraleen, l’insolente qui l’avait défié par deux fois et qui mettait son orgueil à rude épreuve, qui piétinait sa fierté en s’en moquant. Ainsi, il n’eut aucune pitié à la voir se demander quel pourrait être son dernier désir sur terre. « Je voudrais pouvoir faire savoir à mes proches que je suis désolée. M’assurer que mon parrain sache que ce n’est pas de sa faute ce qui m’est arrivé et qu’il n’a pas à s’en vouloir. Dire à Posy-Jane, ma meilleure amie que les instants passés à Poudlard avec elle sont resté gravés dans ma mémoire jusqu’au bout. Et à Dwight … » Il nota son hésitation et la présence d’un prénom masculin lui tira la puce à l’oreille et il attendit la suite avec impatience. ]« Lui dire de continuer, de se battre jusqu’au bout et d’apprécier ce que deviendra le monde quand il redeviendra ce qu’il était avant cette guerre. » Là, elle redevenait tout simplement la fille naïve qu’il l’avait accusé d’être à de nombreuses reprises et il ne risquait pas de se répéter. Elle ne pensait qu’à ses proches, elle aurait juste voulu leur parler une dernière fois et au fond, ce n’était pas une si mauvaise idée que ça. Pouvoir leur dire adieux, leur laisser l’esprit libre, ne pas les faire culpabiliser de sa disparition, rien de tout cela n’était de leur faute, il en était pleinement le responsable. Il était celui qui allait arracher à ses proches une jeune femme à qui ils tenaient très certainement mais là encore, ce n’était pas ce qui allait le faire culpabiliser. Il n’était pas plus touché de savoir qu’elle avait eu une meilleure amie mais nota le prénom de cette dernière dans un coin de sa tête, si elle était encore à Poudlard, il la retrouverait, si elle n’y était plus, il la retrouverait aussi. Il ne savait pas ce qu’il comptait faire de cette information mais si elle était sa meilleure amie, une poufsouffle de septième année ne devait pas être difficile à retrouver, surtout que le prénom lui était vaguement familier. Il pouvait s’estimer heureux qu’elle n’ait pas prononcé celui d’Eden, il aurait très probablement cessé toute activité, ce qui n’aurait pas été très bon pour sa réputation. Il hocha finalement la tête, sans perdre le prénom du garçon qu’elle avait évoqué et finit par reprendre la parole. « Si j’avais un parchemin, j’aurais presque pu te laisser mettre ça sur écrit mais si tu préfères, je peux aller voir ton parrain pour lui transmettre tes paroles, même ton petit-ami si tu les souhaites ! » Il esquissa un sourire en coin, parce qu’il imaginait bien que c’était la dernière chose qu’elle pourrait souhaiter. Qu’il se pointe chez l’un ou l’autre pour lui chercher querelle juste parce qu’ils avaient fréquenté la jeune femme. Mais aller torturer l’homme qui lui servait de parrain n’était pas une si mauvaise idée que ça et il pourrait toujours le faire. Et si un jour il capturait un adolescent du nom de Dwight, il ne se priverait pas de se vanter de ce qu’il aurait bien pu faire à sa petite-amie. « Il serait bien stupide de ma part de pas avoir peur. » Ainsi donc, elle était naïve mais pas stupide et cela le fit sourire davantage, même s’il le savait déjà. Qu’elle l’avoue l’excitait d’autant plus et lui plaisait bien plus que ses réactions physiques et ses mouvements de recul. Il savait qu’elle avait peur mais qu’elle l’accepte et mieux, qu’elle le dise à haute voix était une sorte de capitulation tout à fait délicieuse à entendre. Ainsi, il n’ajouta rien et se contenta de lui sourire, de reculer, de la mettre face à son destin en lui posant un ultimatum.

Et il désapprouva son nouvel acte de bravoure mais aussi de stupidité, ce à quoi elle ne répondit rien. Dommage pour elle, il aurait peut-être été d’humeur à philosopher un peu plus autour d’un verre pour lui montrer qu’elle était bien bête de croire que le monde était empli de bonté et qu’elle avait raison de faire ce qu’elle faisait. Mais il n’en avait plus envie et il la força à se lever, sa baguette le démangeait et il était plus que temps de passer à l’action, il avait suffisamment perdu de temps en bavardages et avait obtenu sa reddition bien plus vite qu’il n’aurait pu l’espérer. Il attrapa son verre, la força à marcher vers le fond du magasin, demanda les clés d’une chambre au gérant tout en profitant du moment pour lui glisser quelques mots à l’oreille parce que malgré sa soif de torture et de vengeance sur cette belle effrontée, il n’en oubliait pas une chose essentielle. Il continua son chemin dans le couloir, sentant à sa démarche que la jeune femme était gagnée par la peur mais aussi, qu’elle était résolue à subir, sans se défendre. Il sourit légèrement, elle ne le contenterait visiblement pas à ce niveau. Il s’approcha un peu plus d’elle et passa son bras devant son corps pour la fouiller sans pour autant balader ses mains plus que nécessaire. Il continua d’avancer et parvint finalement devant une porte qu’il ouvrit pour la faire entrer au moment où il dénichait sa baguette magique. Il sourit en refermant la porte derrière eux, négligeant la clé pour verrouiller la porte d’un sortilège. Il obligea Doraleen à lui faire face tandis qu’il rangeait la baguette de la jeune femme dans sa robe de sorcier. « Tu permets ? Je suppose que tu n’en auras pas besoin. Tu veux t’asseoir ? Te mettre à l’aise ? Non, ça non plus tu n’en auras pas besoin ! » Il sourit légèrement avant de donner un petit coup de baguette et fermer les rideaux pour éviter les voisins trop curieux. Il s’approcha de Doraleen et lui tendit le verre de margarita qu’il avait emmené avec lui. « Je t’avais promis un dernier verre. Si tu pouvais le boire cul-sec, ça serait plus rapide. » Il se délectait de cette situation, il retardait ce moment où il allait frapper, la maintenant dans une pression supplémentaire. Elle redoutait la douleur qui n’arrivait pas et grâce aux sortilèges informulés qu’il employait, il était évident qu’elle ne la sentirait pas arriver. Il lui tourna légèrement autour en souriant, attendant de voir si elle finirait son verre ou non et finalement, reprit la parole.

« Est-ce que tu arrives à trouver un sens à tout ceci ? Pourquoi je fais ça, ce qui m’y pousse ? Tu veux une motivation pour supporter la douleur et ne pas crier trop fort pour ne pas trop me contenter ? Je t’ai proposé la dernière fois de te donner un but avant de mourir, tu n’as qu’à te dire que je te repose les mêmes questions, je te propose de me livrer tes petits camarades et comme c’est dommage, tu ne veux pas. » C’est à ce moment qu’il frappa, il venait de se remettre devant elle et fit une petite moue boudeuse pour accompagner ses propos, sans lui donner la moindre chance de répondre. Pour ménager son petit effet, il ne lança pas tout de suite un impardonnable et se contenta d’un léger coup de baguette pour lui entailler la jambe, à l’endroit exact où il l’avait fait la dernière fois, pour lui montrer qu’il n’avait en rien oublié leur dernière entrevue. « Au final, c’est peut-être à moi qu’il faut une motivation ? Non, c’est vrai que je n’en ai pas besoin, tu m’as défié deux fois de suite, ça mérite bien quelques punitions. Endoloris ! » Il n’était plus question de s’amuser, Daley était parcouru de ce frisson typique qui engourdissait son bras quand il torturait mais pas pour l’inciter à fléchir non, plutôt pour le pousser à continuer, à recommencer. Comme une maladie qui se répand peu à peu dans ses veines, le mal commençait à drôlement l’influencer. C’est pourquoi il enchaîna tout de suite avec un deuxième, puis un troisième sortilège avant de faire une pause pour laisser Doraleen souffler. Il connaissait comme personne les effets de ce sort, il les avait subi et encaissé de nombreuses fois et il était toujours vivant, probablement pas totalement saint d’esprit mais entier et il savait la limite à ne pas dépasser. Il voulait continuer à jouer avec Doraleen, pas la briser entièrement tout de suite. « Tu pourras peut-être me dire si après tout ça, cela valait la peine de prendre la place de l’ivrogne de la ville ou de celui qui vient de sortir de prison pour avoir roué sa femme de coups. Mais c’était ton choix après tout. N’essayes pas de répondre, je suis sûre que tu n’as pas retrouvé ton souffle. » Il compta mentalement dans sa tête jusqu’à trois pour s’approcher d’elle et laisser sa baguette courir le long de son bras, entaillant la peau à travers sa robe encore humide d’avoir couru sous la pluie. Il s’arrêta au niveau de l’épaule et se pencha davantage pour lui chuchoter à l’oreille. « Tu crois qu’il pleut encore ? » Il rit légèrement avant de se redresser, fier de sa blague. Il n’aurait su dire combien d’autre doloris il lui lança quand un son l’interrompit. Deux, peut-être même trois avant de s'interrompre et recommencer une nouvelle fois, il avait insonorisé la pièce depuis son arrivée et il tourna la tête vers la porte quand il entendit deux coups sur le battant. Il fronça les sourcils et une voix lui parvint. « Excusez-moi de vous déranger, ce que vous m’avez demandé vient juste d’avoir lieu. » Les mots exacts qu’il lui avait demandé de prononcer. Daley jura intérieurement, et il fut fort possible qu’il laissa même un juron franchir ses lèvres avant d’observer Doraleen. Voilà que son petit amusement prenait fin, il n’avait même pas eu le temps de terminer la première partie de son idée. Il soupira et s’avança vers la jeune fille pour la prendre à nouveau par le bras, peu attentif à sa douleur et à ses courbatures. « C’est ton jour de chance, pour ne pas changer. Mais je suis loin, très loin d’en avoir fini avec toi, malheureusement, le devoir avant tout. Il déverrouilla la porte et fit un pas dans le couloir pour s’assurer qu’il était désert. Il fit ensuite sortir Doraleen de la pièce et lui indiqua le fond du couloir. « Tu trouveras une porte de sortie, on va éviter de créer la panique en te faisant passer par devant, tu as une sale mine. Tu disparais mais tu n’oublies pas cela, c’est que je te retrouverai toujours, où que tu ailles et peut-être même que la prochaine fois, c’est toi qui me retrouveras. » Il lui adressa un dernier sourire avant de la pousser vers la sortie. Il la laissait seule, blessée et sûrement faible dans les rues de Londres, voilà qui le laissait finalement satisfait, elle aurait du mal à transplaner avant quelques heures, cela le contentait pour l’instant, jusqu’à ce qu’il la retrouve. Cependant contrarié, il retourna dans le bar pour mener la mission pour laquelle on l’avait envoyé dans ce bar, il allait pouvoir passer ses nerfs sur l’homme qu’il attendait au moins, la nuit avait été bien meilleure que ce qu’il s’y était attendu. Il franchit la porte, un immense sourire aux lèvres en rangeant sa baguette, tout proche de celle de Doraleen…
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