daley caelan ò donnell

25 ANS ◊ SANG MÊLÉ

THE MINISTRY OF MAGIC, LONDON daley ò donnell 7 BUSES & 6 ASPICS PROFESSEUR DES FORCES DU MAL A POUDLARD DEATH EATERS

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Daley, sculptée avec soin du bois d'un lierre, d'une finesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que 11 ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour lui/elle : complexité, précision et adresse sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en métamorphose. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un/une plume de phénix qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT :Le retour de Voldemort a été pour lui le début de son cauchemar, la perte de son identité, le commencement de sa mort lente et douloureuse. Il le déteste quand il fait semblant de l'adorer, il le méprise quand il feint de le servir, il voudrait le tuer lorsqu'il assassine de sang-froid pour son plaisir. Voldemort est un homme à abattre, un être méprisable de son point de vue pour la simple et bonne raison qu'il a l'impression d'être amené à lui ressembler, à suivre ses traces. Il se déteste autant qu'il méprise ce sorcier. Il reconnaît sa toute puissance quand il souhaiterait le voir mort. Il lui est pourtant dédié dans son entier, il ne l'a jamais trahi et ne le fera jamais. Il le suit mais il guette l'instant où il pourra trouver sa liberté, il rêve de pouvoir s'enfuir mais ne le fait pas, il attend la chute de cet homme pour mettre sa fille en sûreté et pouvoir enfin quitter ce monde en paix.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? Courageux, Daley souhaiterait plus que tout pouvoir avoir ce courage de se démarquer, de combattre et de se révolter mais il n'est qu'un lâche. Bien qu'il les trouve également inconscients, Voldemort tient le monde des sorciers par le bout du nez, il ne semble pas raisonnable de se révolter. Daley a l'impression que ses hommes et ses femmes se battent pour leurs convictions mais le font de façon suicidaire. S'il était seul, si la vie ne l'avait pas mené là où il se trouve à présent, il aurait pu lui aussi faire partie de ces utopistes mais aujourd'hui il s'en moque, il les méprise, il feint de les détester quand il les admire. Daley est pleins de contradictions, il se déteste pour ce qu'il est mais déteste ceux qui parviennent à s'en sortir et à affirmer leurs valeurs, leurs idées.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? La vie ne lui a pas fait de cadeaux et aujourd'hui encore, chaque nouvelle journée qui s'élève est une torture. Supporter ce qu'il fait sans broncher, se laisser dicter sa conduite, devoir tuer quand il était destiné à devenir un grand joueur de quidditch. Il a toujours adoré ce sport et avait même trouvé une place dans une équipe d'Irlande, son pays natal mais tout a changé brusquement. Et maintenant, depuis le retour de Voldemort, il vit en enfer, dans la peur perpétuelle que sa fille lui soit retirée, la seule qui parvienne encore à faire battre son cœur à présent éteint. Il est devenu sans pitié. La seule chose qui le réconforte, c'est l'aide qu'il apporte aujourd'hui aux élèves à qui il enseigne ce qui avait été autrefois la défense contre les forces du mal. Il avait toujours brillé dans cette matière et être aujourd'hui proche des élèves lui fait un bien fou. C'est la seule raison qui lui fait accepter cette situation dans laquelle il vit tous les jours, cette épée qui lui pèse au dessus de la tête. Il s'éveille chaque matin avec l’appréhension de devoir tuer mais le fait sans même broncher. Excellent duelliste et très bon sur une balai, il est souvent envoyé pour capturer les sang-de-bourbe en cavales.

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ J. TON ÂGE Ҩ 22 ans. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ joseph morgan. PERSONNAGE Ҩ inventé TON AVIS SUR PI Ҩ toujours aussi génial OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ c'était y a longtemps, me souviens plus CONNEXION Ҩ 7j/7 UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ écrire ici.

"Aimer savoir est humain, savoir aimer est divin. "

Mon très cher Daley,
Dans ma vie, j’ai fait des erreurs, certaines auraient pu être évitées, d’autres ne me laissaient aucun choix. J’ai fait l’erreur de dire oui Daley, de me soumettre aux désirs de mon père qui voulait que j’épouse un homme de sang pur qui nous assurait une belle vie dans ce monde en perdition. A l’époque, c’était le chaos, je n’avais pas le choix, nos origines moldues pouvaient être oubliées, nous pouvions mener une belle vie. J’ai fermé les yeux, chaque jour, lorsque je voyais ton père partir à la recherche de son ancien maître, j’ai été aveugle de ne pas voir combien il était cruel avec toi mais comprends moi mon fils, ma vie n’a été qu’un désastre à partir de l’instant où j’ai dit oui, où j’ai décidé que ma vie était une fatalité. Si j’écris aujourd’hui ces mots, c’est parce que je ne supporte plus cette vie, je t’ai aimé Daley, plus que ma propre vie mais je n’y arrive plus, je ne parviens plus à retrouver mon souffle. Il faut que tu fasses tes propres choix mon fils, tu l’auras toujours, ta vie n’est menée que par tes propres décisions, prends les bonnes, Daley, mènes une vie heureuse, je t’aimerai même dans la mort, ta mère.



La main de Daley se referma sur cette lettre froissée des milliers de fois, comme à chaque fois qu’il la relisait. Appuyé sur la cheminée de la maison de son père, il attendait, vêtu de sa robe de sorcier, l’arrivée de ce dernier. « Papa ! » Daley sentit son cœur tambouriner dans sa poitrine et il se retourna à temps pour attraper la petite fusée qui lui arrivait dessus. Il se baissa à sa hauteur et la serra si fort, à l’en étouffer, glissant la main dans les cheveux de sa fille, de son sang pour respirer l’odeur qui se dégageait d’elle. Manquée, elle lui avait tant manqué. « Liadan ! » « Tu m’as manqué papa, grand-père dit que tu es très occupé à ton école, tu apprends aux autres élèves à se battre ! » Le jeune père qu’il était sourit avant de d’écarter son visage de celui de sa fille pour observer les traits si semblables aux siens, à ceux de sa défunte mère. « Tu m’as manqué aussi ma puce, grand-père m’a dit que tu avais un nouveau balai-jouet, tu montes me le chercher que je le vois ? » La petite enfant poussa un petit cri d’excitation et du haut de ses sept ans, elle partit au courant. Laissant à Daley cinq minutes avec l’homme qui n’avait pas quitté l’embrasure de la porte depuis que la petite était entrée. « Père ! » « Daley, toujours aussi démonstratif, tu ne devrais pas la laisser te sauter dessus de cette manière, tu dois lui faire comprendre qu’elle… » « Épargnez moi vos leçons pour élever ma fille, je ne suis pas là pour ça. » « Qu’en est-il donc de la mission que tu as mené la semaine dernière ? » « Vous le savez très bien, vos espions vous auront déjà fait un rapport sinon je n’aurais jamais pu pénétrer l’enceinte de cette demeure ! » Irrité, il fit face au regard de son père, conscient que son expulsion ne tenait qu’à sa seule parole et il se ravisa aussitôt. « Elle a été accomplie avec succès, les sorciers cachaient effectivement une famille de nés moldus chez eux… ils ont été jugés et exécutés. » Le sourire sadique et empli de triomphe de son géniteur lui donna simplement envie de vomir mais son expression restait neutre. « Tu as donc gagné deux heures avec ta fille, fais en bon usage ! » Le jeune homme hocha la tête d’un air entendu pendant que sa petite princesse pénétrait dans le salon et s’empressait de lui montrer son nouveau jouet.


deux heures et demi plus tard

Daley avait sa baguette en main, cette main même qui avait caressé les cheveux de sa fille aussi tendrement qu'il le pouvait deux heures plus tôt. Il avait un rictus méprisant sur les lèvres, celles-là mêmes qu'il avait déposé avec tendresse sur la joue de la petite princesse qu'il aimait tant. Mais tout cela, il le faisait pour elle, pour qu'elle vive heureuse et sans cruauté, qu'elle soit protégée. « Par Merlin ! » « Vous pouvez simplement m’appeler Daley ! » Déclara-t-il dans un sourire cruel, sans émotion aucune pour faire trembler sa main pointée vers ce né-moldu. « Tu as déshonoré les sorciers par tes actions, tu veux une rébellion ? Il n’y en aura pas ! » Une seconde plus tard, la baguette de Daley s’éclairait d’un vert trop cruel pour qu’on s’y habitue. Et pourtant, il s’agissait là de son quotidien à présent, de sa vie. « Allez O ‘ Donnell, t’as un cours dans deux heures, faudrait pas être en retard ! » Le mangemort se détourna du cadavre et transplana aussitôt à pré-au-lard sans même éprouver une once de remord.

après les cours

Ma très chère mère,

Voilà sept ans que vous nous avez quitté, je n’ai jamais répondu à votre lettre, je le fais aujourd’hui. Le choix, je pensais aussi qu’on l’avait, vous m’avez fait espérer, vous m’avez fait croire qu’on pouvait choisir mais je n’ai pas l’impression qu’il m’ait un jour été donné. Je n’ai pas choisi de naître, d’être le fils de Lachlan O ‘ Donnell, ce si cher sang-pur venu d’Irlande pour épouser une anglaise. Je n’ai pas choisi l’éducation que vous m’avez donné, l’amour que vous m’avez porté, la haine qu’il me dédiait. Je n’ai pas choisi les coups qu’il m’a porté, les cicatrices qu’il m’a infligé. Je n’ai pas choisi la maison dans laquelle j’irais une fois entré à Poudlard ni les nombreuses punitions qui ont suivi mon adhésion chez les corbeaux. Je n’ai pas choisi d’être assez intelligent pour cette maison mais pas assez rusé pour les verts et argent. Je n’ai pas choisi que mon père vous accuse de cette naïveté que vous m’aviez offerte. Naïf, je pense ne jamais l’avoir été. Je n’ai pas plus choisi d’être bon au quidditch ni la fierté de mon père à ma nomination comme capitaine. Tout cela, l’ai-je seulement décidé ? J’ai subi, toujours comme vous, toujours plus chaque jour.

J’ai essayé mère, j’ai essayé de partir, de m’enfuir mais le destin m’a rattrapé. Père m’a piégé, cette fille que je croyais aimer aussi, elle était si gentille, si douce mais tellement cupide en réalité. Je l’aimais, elle est tombée enceinte, elle voulait faire pression sur moi, que je l’épouse, elle, une autre sang-pur. J’ai refusé, de toutes mes forces j’ai tenté de faire ce choix mère, j’ai refusé cette option cruelle, ce destin injuste. Elle est morte à l’accouchement, elle n’a pas supporté, tout comme la seconde petite fille qui grandissait dans son ventre. Et lorsque j’ai pu voir ma fille, mon enfant, ma chair et mon sang, je n’ai pu me résoudre à l’abandonner. Il me l’a pris, ne m’a pas donné le choix, a décidé de l’élever dans ce manoir que j’ai méprisé toute ma vie. Je n’ai plus le choix, je suis un mangemort, tout ce qui vous avez toujours détesté et je perds mon âme dans cette guerre interminable. J’ai perdu mon cœur, il n’ait destiné qu’à ma petite fille, je ne veux plus aimer, je souhaite qu’elle grandisse et connaisse la paix alors j’irais jusqu’au bout, je n’abandonnerai pas comme vous m’avez abandonné mère, je ferais ce qu’il faut pour, même si je dois y perdre mon identité, mon âme ou la vie. Je vous déteste pour votre lâcheté,
Votre fils, Daley.

« Professeur O’Donnell ? » « Oui miss ? » « J’aurais une question au sujet du cours d’aujourd’hui, je n’ai pas compris le … » « Venez à mon bureau ce soir avec votre livre et d’autres élèves qui n’auraient pas compris le cours ! » C’était bref et sans aucune émotion, il n’avait même pas relevé la tête de sa lettre pour le dire. Daley O’Donnell, le professeur des forces du mal du collège Poudlard. Une place de choix pour un mangemort, une planque dont il aurait dû profiter mais il n’avait pas le droit à la paix. Il devrait bientôt partir pour mener une énième mission avant de revenir, les mains pleines d’un sang trop souvent écoulé pour donner des cours particuliers dans une matière qu’il méprisait lui-même. Mais pas question de se rebeller, sa place était parmi les mangemorts et ce dégoût de lui-même ne l’empêchait pas de ne ressentir aucune émotion lorsqu’il tuait. Il ne tressaillait jamais, ne clignait jamais des yeux, sa main ne tremblait à aucun moment. Froid, calculateur, il était devenu une machine à tuer pourtant prévenant avec ses élèves, bien qu’il reste distant et inexpressif.



tard dans la nuit

« Est-ce que tu m’aimeras un jour ? » Figé tandis qu’il enfilait son pantalon de sorcier en toute hâte pour sortir de cette chambre le plus rapidement possible, Daley se retourna vers la femme encore nue allongée sur le lit et partit dans un fou rire aussi glacial que cruel. « Tu rêves ! C’est pour ça que tu réponds toujours présente quand je t’envoie un hibou ? Pour que je t’aime ? Tu veux que je t’épouse Maëlle ? Que je te fasse une ribambelle de gosses qui deviendront des mangemorts ? » La belle blonde se redressa, fière dans sa nudité pour s’agenouillait sur le lit, à hauteur de Daley, caressant du bout de ses doigts la marque des ténèbres qui noircirait sa peau. « Je me fiche de ce que tu es Daley, je veux juste … » La main libre du mangemort attrapa froidement et durement le cou fragile de Maëlle. « Tais-toi, si tu prononces encore un mot, tu ne me reverras jamais ou peut-être serais-ce moi qui ne te reverrais jamais, les accidents sont si vites arrivés… » Chuchota-t-il au creux de son oreille avant de la relâcher pour qu’elle bascule d’un geste violent en arrière. Il finit de s’habiller et claqua la porte pour transplaner le plus vite possible.




quelques semaines plus tard

Du haut de la tour d'astronomie Daley O ' Donnell regarde le vide si tentant, si attirant sans jamais bouger, toutes ses pensées tournées vers sa fille. Il observe la lune, sachant que chaque soir, elle fait la même chose à sa demande pour qu'ils soient plus proches l'un de l'autre. Il pense à ses erreurs, ses remords, ses choix qui l'ont conduit là et à sa vie depuis quelques moi, depuis que tout bascule dans son quotidien, depuis qu'il se perd dans cette guerre, depuis qu'il réapprend à aimer. Alors qu'il est assez fou pour accepter d'aider une élève à s'entraîner, rien ne peut le préparer à ce qu'il va ressentir par la suite mais aussi à ce que son père veut l'obliger à faire. A se marier, avec une femme qu'il respecte sans jamais l'aimer. Lui à qui le coeur appartient à une autre désormais va se voir pris dans un étau, la baguette pointée vers lui, cette épée de Damoclès suspendue au dessus de sa tête, il va devoir se battre, changer, vivre autrement, se sacrifier peut-être pour espérer survivre aux épreuves qui l'attendent. Daley se détourne rapidement du vide de cette tour, la mort ne serait pas une délivrance, il a encore des choix à faire, des actions à accomplir, pas question pour lui de devenir plus lâche qu'il ne l'est déjà, il doit affronter sa destinée, quoiqu'il lui en coûte.