"UNE CITATION ICI"
PREMIÈRE ANNÉE ; VOIE 9¾ ; LONDRES ▲ uc
QUATRIÈME ANNÉE ; QUELQUES SEMAINES AVANT LE BAL DE NOËL ▲ «
Alors, tu as quelqu’un pour le bal ? » La jeune femme haussa les épaules comme toute réponse avant de fixer subitement ses pieds. «
Oui, j’ai quelqu’un et toi ? » Elle n’avait personne, mais Joshua était son meilleur ami depuis leur première rentrée. Ils s’étaient rencontrés dans le Poudlard-express et même s’ils n’étaient pas dans la même maison, cette amitié rapidement tissée était restée et s’était renforcée au fil des années. Elle n’avait pas envie de montrer à son meilleur ami qu’elle était une pauvre fille incapable de se trouver un cavalier pour un bal, il allait encore se foutre de sa gueule sinon. «
Ouais, j’ai quelqu’un, bien-sûr. » Elle releva la tête. Lui adressant un léger sourire.
Bien-sûr sonnait faux dans cette phrase. Ils n’étaient que deux imbéciles incapables d’admettre qu’ils étaient seuls et surtout incapables de faire le premier pas l’un vers l’autre, alors qu’autour d’eux, tout le monde voyait qu’ils étaient plus que des amis, tout le monde le savait, sauf eux deux. «
Bha c’est cool alors. » Elle pinça légèrement les lèvres tout en haussant les épaules. Elle avait plutôt intérêt de se trouver un cavalier et vite, le bal approchait à grand pas et elle était toujours toute seule, elle avait beau prétendre le contraire, c’était un fait, elle était seule. «
Ouais c’est cool. Bon, je dois y aller, j’ai cours de métamorphose, Mcgonagall va encore râler si j’arrive en retard. » Elle lui souris avant de descendre d’un bond du muret sur lequel elle était installée. «
Ouaip. Moi aussi j’ai cours. On se voit plus tard ? » Il acquiesça avant de se diriger vers la salle de métamorphose. Elle soupira le regardant s’éloigner. Il était bien le seul avec qui elle avait envie d’aller à se fichu bal, enfin, elle était trop fière pour l’admettre.
QUATRIÈME ANNÉE ; BAL DE NOËL ▲ «
Hester ! » Elle sentit quelqu’un s’emparer de son poignet, elle se laissa faire, laissant en plan son cavalier pour venir se cacher derrière une colonne avec la personne qui venait de s’emparer de son poignet. «
Joshua ? Qu’est-ce qui te prend ? » Elle arqua un sourcil, surprise de s’être faite écartée du bal par son meilleur ami. Il prit le temps de la regarder de la tête aux pieds avec soin, ce qui avait quelque chose de vraiment gênant. «
T’es vraiment pas mal ce soir. »
Vraiment pas mal ? V’la le compliment, après tous les efforts qu’elle avait fait ce soir, elle aurait mérité mieux. Elle soupira, il ne savait définitivement pas s’adresser aux filles celui là, enfin, relever était inutile, elle le connaissait, si elle commençait à lui faire un reproche il allait lui en faire aussi, pour rire bien sûr, mais en général il avait le dernier mot et elle détestait ça. «
Toi non plus. » Elle croisa les bras sur sa poitrine, observant le jeune homme de la même façon qu’il l’avait fait avec elle. «
Ton cavalier à l’air d’un gros nase. » Elle ouvrit la bouche l’air choqué avant de lui coller une tape sur l’épaule. «
Ta cavalière à l’air d’une grosse pouf. » Il rigola légèrement. «
Elle n’a pas juste l’air crois moi. » Elle se mit à rire à son tour. Décidément, ils étaient mal accompagnés ce soir. «
Le mien non plus, il n’a pas juste l’air d’être un gros nase. » Elle laissa échapper un soupire las. Il fallait bien l’admettre, son cavalier était très lourd, en même temps, c’était bien fait pour elle, si elle s’y était prise plus tôt, elle aurait pu trouver mieux. «
J’ai pas demandé à la bonne personne de m’accompagner, c’est un fait. » Elle arqua un sourcil. «
Ha oui ? » Il lui adressa un sourire avant de se pencher vers elle et de déposer un long baiser sur ses lèvres. Finalement le bal de noël qui avait très mal commencé pour eux semblait s’arranger à la perfection. Ce baiser marqua le début de leur couple pour la fin de l’année celle qui suivit.
SEPTIÈME ANNÉE ; JOUR DE LA RENTRÉE ▲ «
Joshua ? » Il l’ignora, serrant la mâchoire et les poings, il feinta de ne pas l’avoir entendue, continuant sa route. Il ne fallait pas qu’elle s’approche de lui, pas cette année. Pas avec son père qui trainait dans les couloirs. Elle n’était pas du genre à abandonner, il le savait, si bien qu’il ne fut pas surpris de sentir sa main attraper la sienne. Il ne pouvait pas la laisser faire. Il la repoussa brutalement contre le mur. «
lâche moi Steadworthy ! » Elle fronça les sourcil, dans l’incompréhension la plus totale déjà, il l’appelait par son nom de famille et en plus il l’a repoussait. Aux dernières nouvelles, ils étaient encore ensemble pourtant. «
Qu’est-ce qui te prend ? » Il l’observa quelques secondes, tentant de rester le plus stoïque possible. «
Toi et moi c’est fini, on n’est pas du même monde. » Cette réplique sonnait définitivement faux dans sa bouche pourtant elle était prononcée avec tout le sérieux du monde. Il était bon comédien, difficile de voir qu’il ne pensait pas ce qu’il disait, difficile de discerner cette lueur dans ses yeux qui prouvait que ses paroles lui faisaient du mal à lui-même. «
Qu’est-ce que … » Il haussa les épaules avant d’enfouir ses mains dans ses poches. «
fout moi la paix. » Il commença à s’éloigner pour ne pas rester à regarder les larmes perler sur ses joues sans rien pouvoir faire pour la rassurer. «
Je ne te pensais pas comme ça ! Finalement tu n’es pas différents de ta famille de monstres ! » Si, il l’était. Mais il ne pouvait pas le montrer. Si son père apprenait qu’il était amoureux d’une sang-mêlé, une fille dont les parents étaient des nés-moldus qui appartenaient à l’ordre du phénix, il s’en prendrait à elle. Il le savait pertinemment. Torturer les élèves était au gout du jour dans cette nouvelle ère et il ne voulait pas qu’on lui fasse du mal. Il soupira avant de continuer son chemin, cette dernière phrase qu’elle avait prononcé avec tant de déception et de haine raisonnant encore dans ses pensées.