Caïn FawleyMEMBER ❖ mischief managed≡ ton pseudo : citizens (jennifer)
≡ hiboux envoyés : 297
≡ date d'arrivée : 02/01/2016
≡ tes points : 470 points.
≡ ta disponibilité rp : disponible
≡ ton avatar : cillian murphy
≡ tes crédits : mélopée
≡ âge du perso : c'est par une nuit d'orage, il y a vingt sept années de cela, que le deuxième né de la noble famille Fawley a pour la première fois vu le jour.
≡ amoureusement : l'homme volage ne peut se restreindre à la conquête d'un seul corps, d'une seule femme, d'une seule âme. il aime ce vice, sûrement trop.
≡ son emploi : l'élève appliqué est devenu guérisseur réputé, au service d'empoisonnement par potions et plantes de l'hôpital ste mangouste. vocation certes bien que loin d'être désintéressée, l'homme semble se délecter davantage des effets que produisent ces nectars qui l'obnubilent que des soins qu'il prodigue.
≡ statut de sang : c'est un sang des plus purs qui coule dans ses veines. il en est fier, bien que l'homme semble davantage croire en la suprématie de l'être qu'en celle des atouts de naissance.
≡ sa maison : il a effectué une scolarité discrète et studieuse dans la maison serpentard, frisant toujours l'excellence.
≡ son patronus : il n'a jamais réussi à créer plus qu'une vague fumée bleuâtre.
| Sujet: made my suspicions real. Dim 24 Jan - 15:11 | |
| Un léger coup de baguette pour déverrouiller une porte qui l'était à peine. D'ailleurs, il se demandait souvent, chaque fois qu'il passait le seuil de la pièce pour dire vrai, pourquoi il continuait à claustrer ses vieilles affaires dans cette chambre qui l'était tout autant. Vieux réflexe certainement, bien que totalement inutile, puisqu'il n'y avait définitivement rien à cacher au sein de ce qui était, à l'époque, son antre. Celle-là même où il ne mettait que si rarement les pieds, n'en voyait de toute manière l'utilité, excepté pour venir chercher quelques manuels qu'il avait par le passé entassé ici, lorsqu'il n'était encore qu'un simple étudiant. Toutefois entassé demeurait certainement un bien grand mot, car chaque centimètre carré de l'endroit semblait être rangé au millimètre, pensé, organisé. En effet, Caïn n'avait jamais été de ces gens désordonnés, avait même fini par se demander s'il n'était pas atteint d'un quelconque trouble de la personnalité tant le foutoir était quelque chose qui l'agaçait. Le vide aussi l'ennuyait, sûrement était-ce la raison pour laquelle cette pièce contenait encore bien des objets. D'ailleurs, des objets dénués de toute trace de poussière, à son étonnement, le même qu'il ressentait chaque fois qu'il pénétrait dans sa vieille chambre d'enfant. Rien ne bougeait, mais tout semblait immaculé, vide de toute trace d'existence certes, mais telle qu'il l'avait laissé bien des années en arrière. Sur les murs, les quelques visages au sein des cadres accrochés le fixait toujours avec la même sympathie, et les dizaines d'ouvrages qui jonchaient les quelques étagères collées aux murs n'avaient bougés, jaunis, ou ne montrait quelconque signe de vieillesse ou fatigue. Non, chaque fois qu'il venait ici, l'impression de n'avoir quitté l'endroit que la veille le submergeait. Pourtant si un brin de nostalgie le hantait, tout cela ne lui manquait. Pas vraiment, peut-être le temps aidant. Ou certainement avait-il simplement appris à aimer autre chose, à aimer le nouveau lui, le différent, celui qui n'avait plus rien à voir avec cette chambre, ou presque. Il fallait avouer qu'il n'était homme à ressasser le passé, moins encore à le regretter. Ainsi il se contentait d'un regard bienveillant sur les chemins qu'il avait emprunté lorsqu'il se laissait aller à songer aux actes achevés, puis refixait son entière attention sur le présent, certes un pied dans le futur peut-être, mais jamais en arrière. En toute situation, en tout temps. Il était ainsi, ne regrettait que rarement.
Il rangeait l'objet de sa visite dans la poche intérieure de sa cape, celle qu'il n'avait pris la peine d'enlever, sachant son séjour en ce lieu bref. Toutefois, bien qu'il n'y aurait dû avoir personne à cette heure, il haussait un sourcil comme par réflexe alors qu'à ses oreilles le bruit d'une porte qui se fermait parvenait. S'arrêtant un bref instant dans l'escalier comme pour pouvoir mieux tendre l'oreille, il reprenait toutefois rapidement sa décente, incapable d'entendre un moindre autre bruit. Fruit de son imagination, géniteur rentré plus tôt ou employés s'annonçant au contraire bien trop tard, il ne tardait pas à découvrir que ses maintes suppositions étaient toutes fausses. « Smith. » écartant légèrement les bras presque tel une preuve de sympathie, ses pieds touchaient finalement la terre ferme, ou plutôt ce parquet si noble que marcher dessus semblait proche de l'affront. « Je n'ai pas eu le plaisir de croiser ma petite-sœur entre ces murs, pourtant ne devriez-vous pas rester dans son ombre ? » un léger rictus aux lèvres, il jetait un coup d'œil à sa montre comme pour vérifier qu'il avait le temps d'échanger quelques banalités avec celui qui demeurait toujours bien trop muet. Un temps qu'il n'avait pas, mais qu'il ne pouvait se refuser de prendre lorsqu'une pareille occasion d'assouvir l'un de ses vices se présentait. |
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