≡ amoureusement : Célibataire, en proie à certains sentiments naissant qu'elle essaye de refouler.
≡ son emploi : Elle est couturière dans une petite boutique qui ne paye pas de mine. Un travail très éloigné de ses ambitions premières, dont elle n'a aucun souvenir.
≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
≡ sa maison : Ancienne Poufsouffle, ce que personne ne parvenait à comprendre quand elle était encore à Poudlard.
≡ sa baguette : Bois d'aubépine, ventricule de dragon, parfaite pour les sortilèges.
≡ son patronus : Elle n'en possède pas, ses anciennes ambitions étouffant toute possibilité de créer un tel sortilège.
Heaven denied us it's kingdom, tell me where we've gone wrong
Isaure était assise sur sa chaise, les sourcils froncés, concentrée sur son ouvrage. Ses doigts filaient sur le tissu, et son aiguille ne cessait d’apparaître et de disparaître sous ses yeux à mesure qu’elle cousait ses points. Depuis ce matin, elle n’avait pas bougé de sa place, travaillant sans relâche à cette robe qu’une sorcière devait venir chercher le soir même, et qu’elle était loin d’avoir terminée. Les clients se faisaient rares ces derniers temps, et cette cliente là, malgré ses exigences extravagantes et ses délais très serrés, était une des dernières que la patronne avait réussi à trouver. Isaure n’avait qu’une peur : que les clients se raréfient au point qu’elle soit licenciée, et qu’elle doive retourner à l’appartement les mains vides, sans salaire ni occupation. Elle ne le supporterait pas. Travailler ici, même si ce n’était pas la chose la plus passionnante ni la plus gratifiante qui soit, lui donnait une place dans cette société, et c’était déjà énorme pour elle. Isaure ne voulait pas redevenir un boulet pour Ennis, à vivre à son crochet sans rien lui apporter … Et elle ne voulait pas non plus être l’âme en peine qui passait de la cuisine au salon, du salon à la cuisine, sans autre occupation que de regarder jouer les enfants en bas de l’immeuble, sous prétexte qu’il n’était pas prudent pour elle de trop se montrer. Elle aurait adoré pouvoir se balader au Chemin de Traverse, faire du lèche-vitrine ou tout simplement flâner au milieu des passants, mais elle devait éviter au maximum les endroits fréquentés par les Mangemorts et le Ministère. Ce n’était pas son idée, bien sûr, mais celle d'Ennis. Elle, elle n’aurait jamais songé qu’il y avait certains endroits à éviter. Mais elle n’aurait pas pu imaginer non plus que les sorciers se faisaient arrêter n’importe où, et qu’ils devaient pouvoir prouver leur identité et la pureté de leur sang. Elle, elle n’avait aucun moyen de prouver quoi que ce soit. Jusqu’à maintenant, elle était restée loin des contrôles du Ministère, personne n’avait débarqué chez eux pour lui demander des comptes, mais c’était uniquement grâce à la prudence d'Ennis. C’était lui qui lui avait trouvé ce boulot de couturière, chez une femme qui ne lui demandait rien et qui n’était pas assez connue dans le Londres sorcier pour que sa nouvelle petite employée fasse jaser. Non, personne ne s’intéressait à la couturière rousse qui s’affairait à son ouvrage, et c’était très bien comme ça. Isaure souhaitait que ça dure toujours – ou au moins, jusqu’à ce qu’elle retrouve sa famille et sa mémoire, idéalement.
Isaure ne savait pas quoi attendre de sa potentielle famille. A chaque fois qu’elle y songeait, elle était prise d’une fébrilité anxieuse. Il y avait tellement de possibilités ! Elle pouvait être une née-moldue, issue d’une famille que personne ne connaissait, et qui serait donc très difficile à retrouver. Si elle n’était pas issue du monde magique, ça rendait sa tâche si ardue que ça la décourageait d’avance. Et elle ne savait pas trop si elle avait envie de venir d’une famille de moldus. Elle les aimait bien, ses voisins étaient tous moldus et elle s’entendait bien avec eux, mais ça lui faisait un peu peur. Techniquement, si elle était née-moldue, elle n’aurait plus le droit de vivre dans le monde sorcier, c’était la loi. Même si Ennis lui assurait que si c’était le cas, il s’arrangerait pour qu’elle ait une nouvelle identité ou pour restée cachée du Ministère, elle ne savait pas quoi en penser. Elle préférait imaginer qu’elle venait d’une famille de vrais sorciers, mais là aussi, ce n’était pas si simple … Des vrais sorciers, il y en avait plein qui se faisaient tuer, par les temps qui couraient. Comme le frère d'Ennis. Comme tous les anonymes dont sa patronne parlait avec une mine défaite, chaque matin, quand elle jetait un coup d’œil au journal. Finalement, Isaure n’était même pas certaine de pouvoir retrouver sa famille un jour, dans cette guerre qui déchirait tout le pays. Les moldus se faisaient tuer juste parce qu’ils étaient moldus, les sorciers se faisaient tuer parce qu’ils défendaient les moldus, des gens fuyaient, disparaissaient, se cachaient … Et elle, comment était-elle censée trouver quoi que ce soit au milieu de ce chaos ? Elle n’en avait aucune idée. Peut-être même qu’on lui avait effacé la mémoire pour la protéger de la guerre, à moins que ce soit justement parce qu’elle s’était impliquée dans la guerre qu’on l’avait attaquée et qu’on lui avait fait subir cette perte de mémoire … C’était frustrant au possible, de ne rien savoir et de ne rien se souvenir.
Isaure poussa un petit cri quand son aiguille lui piqua le doigt, et elle le porta à ses lèvres pour sucer la petite goutte de sang qui en perla. Elle soupira. Coudre, c’était bien beau pour l’occuper et lui faire gagner un peu d’argent, mais ça ne la distrayait pas du tout de ses pensées négatives. Il ne se passait pas un jour sans qu’elle ne ressasse tout ça, et elle ne voyait jamais d’issue à tous ses problèmes. Elle soupira, et reprit son travail en prenant garde à ne pas tacher la robe avec son doigt abimé. Il ne manquerait plus que ça, qu’elle salisse le beau tissu … Même si, à la réflexion, elle pourrait utiliser un sortilège pour effacer tout ça. Souvent elle se surprenait à oublier qu’il existait tout un tas de sortilèges fort utiles pour améliorer le quotidien, tandis qu’elle se contentait de travailler avec ses mains. Peut-être était vraiment fille de moldus, après tout … Plongée dans sa réflexion, elle sursauta quand la porte de la boutique s’ouvrit dans un petit tintement de clochette. Immédiatement, elle bondit de sa chaise pour accueillir le client. « Bonjour Monsieur ! Que puis-je faire pour vous ? » Ce n’était pas souvent qu’elle avait l’occasion de parler directement aux clients, mais comme sa patronne était sortie, elle allait faire de son mieux pour qu’il reste et passe une commande. Elle se planta donc devant lui et attendit en lui offrant son plus beau sourire.
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Dernière édition par Isaure Moriarty le Dim 3 Jan - 22:14, édité 2 fois
Lachlan Moriarty
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison (anaïs).
≡ hiboux envoyés : 1895
≡ date d'arrivée : 14/10/2013
≡ tes points : 135 points.
≡ ta disponibilité rp : disponibles 2/3.
≡ ton avatar : david tennant
≡ tes crédits : tearsflight (avatar).
≡ âge du perso : quarante-cinq ans.
≡ amoureusement : séparé de son épouse depuis longtemps.
≡ son emploi : directeur du département de justice magique.
≡ statut de sang : sang-mêlé
≡ sa maison : serdaigle.
≡ niveau d'études : études terminées avec huit buses, huits aspics.
≡ sa baguette : merisier, 23,5 cm, ventricule de coeur de dragon.
≡ son patronus : il est incapable de créer un tel sortilège.
≡ son amortencia : plus grand chose à présent, l'amour n'étant probablement plus pour lui.
Don't run our hearts around, Don't hit 'em to the ground. Let's find a better place, And quit this whole damn race. I've planned our great escape, Through lens and wire. I'm fast but you are quick. Don't run our hearts around. What they said, What they said you could become. Hit the lights, You're the chosen one. What they said you could become. — Don't run our hearts around.
Lentement, ses ongles cognaient contre le bois du bureau. Lachlan n’était pas un homme réputé pour sa patience et c’était une mission simple qu’il avait confiée à quelques rafleurs qui bossaient pour lui. Il voulait retrouver sa fille et à première vue ça ne semblait pas être si compliqué que ça. Le ministère de la magie avait un tas de dossiers et surveillaient la plupart des sorciers de Grande-Bretagne. Ça ne devait pas être si compliqué que ça de trouver une gamine de vingt-trois ans quand on était un peu malin, mais non, ils étaient incapables de faire de faire les choses correctement. Fallait croire qu’il fallait tout faire par soi-même par ici. Alors, il allait se débrouiller tout seul pour retrouver sa fille puisqu’il y avait bien que ça qui marchait. Le nez plongé dans ses dossiers, Lachlan laissa échapper un long soupire. Devait bien y avoir quelque chose d’utile au fin fond de tous ces dossiers qu’on avait bien ou lui apporter depuis qu’il avait demandé qu’on lui retrouve sa fille. Des dossiers, comme si c’était à lui de s’occuper de ça. Il avait payé pour qu’on lui retrouve sa fille, pas des dossiers qu’il aurait très bien pu aller chercher lui-même dans un coin du ministère de la magie. Mais comme il fallait croire qu’ils n’avaient rien compris à ce qu’il avait demandé, alors très bien. Il allait certainement leur faire payer leur stupidité quand il aurait le temps. Pour l’instant, ce qui comptait c’était sa fille. Il devait bien y avoir un de ses enfants qui n’avait pas été embobiné par les stupidités de l’ordre du phénix. Il comptait sur Isaure pour relever un peu le niveau, parce que son frère avait été une sacrée déception. Il jouait les héros sans même être fichu d’aller jusqu’au bout de ses idées, il défendait ceux-là même qui avaient réduits leur famille à néant. Peut-être qu’il se croyait brave et juste ou une connerie de ce type-là. Mais il était juste stupide et incroyablement naïf. Il n’était même pas assez ancré dans ses convictions pour attaquer convenablement un adversaire. Jamais il n’oserait tuer quelqu’un et pourtant c’était probablement la seule solution pour gagner une guerre. Mais non, il était trop bon pour ça. Il était comme sa mère, un bon à rien. Il le tuerait de ses mains si c’était nécessaire. C’était sa mère qu’il voulait, mais si le gamin se dressait sur son chemin, il n’hésiterait pas à s’en débarrasser aussi. De toute façon, y avait plus rien à en tirer de celui-là. Mais avec un peu de chance, il n’en était pas de même avec sa cadette.
Il continua a feuilleté les dossiers jusqu’à trouver quelques trucs intéressants, des pistes à aller vérifier, des personnes à interroger. Il avait de quoi s’occuper pour te reste de la matinée. Il serait mieux qu’ici en train de gérer des dossiers dont il se fichait complètement. Il trouverait bien quelqu’un pour s’en occuper à sa place. N’importe quel type qui savait lire ferait largement l’affaire. Alors, il se leva de son bureau, réajusta sa cravate avant d’attraper les dossiers qu’il avait à traiter le plus rapidement possible et de sortir de la pièce. Il les déposa sur le bureau du secrétaire. « Il faut que ce soit fait pour ce soir. » Sans ajouter un mot, il quitta la pièce. Il n’avait pas besoin d’en dire plus, après tout c’était bien son boulot de s’occuper des dossiers qu’il n’avait pas envie de traiter. Il était directeur du département, c’était lui qui décidait à qui refiler le sale boulot. C’était un poste qui lui plaisait, il était bien mieux que celui qu’il avait occupé avant de finir à Azkaban. Cette guerre était vraiment la meilleure chose qui puisse lui arriver. Sans elle, il serait encore en train de moisir au fond de sa cellule, entouré par les détraqueurs qui rendaient l’épreuve encore plus dure qu’elle ne l’était. S’il avait perdu les pédales quand ses enfants étaient morts, ce n’était rien en comparaison de la folie qui s’était emparée de lui après les trop nombreuses années qu’il avait passé derrière les barreaux de sa cellule à Azkaban. La prison des sorciers pouvait rende fou n’importe quel homme, alors forcément, elle faisait des ravages sur les esprits déjà dérangés. Cette guerre l’avait sorti de cet enfer et elle lui avait offert bien plus de pouvoir qu’il n’aurait pu l’imaginer une vingtaine plus tôt quand il n’avait été qu’un simple employé du ministère de la magie dont on ne se souvenait que trop rarement du nom. Maintenant, il n’y avait plus personne pour l’oublier ce nom, sans quoi, il se ferait un plaisir de rafraichir la mémoire de l’imbécile qui l’oublierait. En dehors du ministère de la magie, il avait suivit ses quelques pistes, aussi maigres soient-elle, il avait interrogé des gens, une poignée de personne qui n’osait même pas le regardait dans les yeux tant ce qu’il était inspirait la crainte des sorciers qui s’efforçaient de continuer paisiblement leur vie malgré la chute du ministère de la magie, finalement, y avait une dame qui était venue se joindre à une conversation à laquelle elle n’avait pas été invitée. Il était à deux doigts de l’envoyer balader à coup de doloris, mais elle évoqua une boutique de couture, dans laquelle travaillait une jeune femme rousse d’une vingtaine d’années. Un maigre indice supplémentaire, mais il n’avait rien de mieux et pas grand-chose à perdre à se rendre jusqu’à cette boutique.
Il avait transplané non loin de l’entrée de cette fameuse boutique. Il haussa les sourcils en regardant la devanture. Si sa fille travaillait vraiment là-dedans, Merlin seul savait ce qui l’avait poussée à faire un tel choix. Si ça n’avait pas été pour vérifier si oui ou non sa fille y travaillait, il n’y serait jamais entré. Pourtant il passa le seuil de la boutique, soupirant alors que la clochette retentissait bruyamment au dessus de sa tête. Il se fit violence pour ne pas l’arracher nerveusement. Il continua sa route dans la boutique, passant à côté des rayons dans lesquels on vendrait des vêtements cousus mains – très laids d’après Lachlan – et tout un tas de matériel pour la couture. Finalement, il arriva devant la caisse, là où une jeune femme rousse d’une vingtaine d’année se tenait devant lui. Quinze ans à Azkaban n’avait pas suffit à lui effacer la mémoire, il se souvenait d’Isaure à la perfection, cette gamine qu’il avait si souvent serré dans ses bras. Oublier son visage lui était impossible et de la même façon qu’il avait reconnu Tristan en un clin d’œil, il pouvait à présent reconnaitre Isaure. C’était bien elle juste là en face d’elle. Cette vieille sorcière ne lui avait pas menti et elle avait été la seule à lui offrir un indice qui en valait la peine. Il retournerait la voir pour lui offrir la bourse pleine de galions qu’il avait promis aux imbéciles qui travaillaient pour lui s’ils lui retrouvaient sa fille. De toute évidence, cette vieille sorcière méritait la récompense bien plus que ces pauvres types. « Isaure. Je suis à ta recherche depuis tellement de temps. » Depuis qu’il était sorti d’Azkaban, il recherchait sa famille et c’était sur Tristan qu’il était tombé en premier, cette déception dont il avait du mal à se remettre. Il adressa un large sourire à la jeune femme. « Tu es vraiment superbe. » Sa longue chevelure rousse rappelait les cheveux de sa mère, mais Isaure était bien plus resplendissante que la sang-de-bourbe qui lui servait de mère. Au moins, Isaure n’était que couturière dans une boutique minable, pas auror comme son frère aîné, c’était plutôt bon signe.
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Sujet: Re: our worlds collide ≡ lachlan & isaure Dim 3 Jan - 22:13
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Isaure n’avait pas souvent l’occasion d’accueillir les clients dans la boutique. Sa patronne insistait toujours pour le faire à sa place, et il fallait avouer que c’était bien mieux comme ça : les quelques fois où Isaure avait essayé de s’en occuper n’avaient pas été très concluantes, elle faisait plus souvent fuir les clients qu’autre chose. Elle n’était pas bien douée pour ça. En fait, elle n’était pas non plus particulièrement douée pour la couture, mais elle s’en sortait correctement et c‘était tout ce que sa patronne lui demandait. Isaure aurait bien voulu savoir dans quoi est-ce qu’elle était douée, réellement douée. Peut-être qu’elle n’avait aucun talent particulier, mais elle devait bien avoir une passion, ou un rêve, quelque chose qui la fasse avancer ! Elle ne croyait pas une seconde que la couture soit son but dans la vie. Elle ne ferait certainement pas ça jusqu’à sa retraite ! C’était juste un boulot d’appoint, pour se dépanner. Ennis avait essayé de lui faire découvrir des choses différentes dans l’espoir qu’elle ait le coup de cœur et qu’elle puisse déclarer que c’était ça, la grande passion de sa vie, mais rien de ce qu’il lui avait présenté n’avait fait boum dans son petit cœur. Et pourtant, lui n’en manquait pas, de passions dévorantes ! Mais à côté de lui, elle se trouvait bien terne et sans intérêt, puisqu’elle n’avait même pas de plan pour son futur … Alors elle se trouvait ici, dans cette boutique qui ne payait pas de mine, à remuer toutes ses pensées déprimantes à longueur de journée parce qu’elle ne savait pas quoi faire d’autre de sa vie. Elle voulait quand même faire les choses correctement : elle mettait tout son cœur dans ses travaux d’aiguille, et elle faisait vraiment de son mieux pour accueillir les clients … Elle allait essayer une nouvelle fois de recueillir une commande, sans faire fuir l’homme qui venait d’entrer. C’était sa chance ! Elle s’était levée pour aller jusqu’à lui, et elle le regarda traverser la boutique en jetant des regards clairement peu avenants autour de lui. Son expression trahissait le peu de plaisir qu’il avait à se trouver ici, et Isaure sentit son enthousiasme fondre comme neige au soleil. Elle ne voyait pas trop comment elle pourrait le convaincre d’acheter quoi que ce soit, si par avance il semblait prêt à faire demi-tour dare-dare … Mais peut-être qu’il était là pour faire les commissions de sa femme, ce qui justifierait son visage fermé et son regard noir. Monsieur n’aimait sans doute pas perdre son temps ici, elle devrait faire en sorte de se dépêcher pour le servir.
Le regard de l’homme s’éclaira quand il posa son regard sur elle, et bien qu’il ait toujours cette aura qui le rendait si intimidant – et un peu effrayant – il sembla un peu moins en colère, d’un coup. Cela rassura Isaure, qui se dit qu’elle allait peut-être pouvoir faire les choses bien, pour une fois. S’il suffisait qu’elle lui sourie pour qu’il perde de sa mauvaise humeur, elle avait déjà gagné un peu cette partie ! Elle en était là dans ses réflexions, sans espérer rien d’autre que de faire une vente et de le voir ensuite partir, quand il lui parla. Et ce ne fut pas pour passer la commande de sa femme. « Isaure. Je suis à ta recherche depuis tellement de temps. » Elle le regarda sans comprendre, ses yeux s’arrondissant sous l’effet de la surprise. Cet homme venait de l’appeler par son prénom. Il la connaissait, et il la recherchait. Elle sentit son cœur se mettre à battre la chamade dans sa poitrine sous l’effet de l’excitation, et elle le dévisagea de plus belle, sans se cacher cette fois. Elle ne reconnaissait pas ses traits, qui étaient durs et marqués, mais cela aurait été sans doute trop beau qu’elle retrouve d’un coup la mémoire simplement parce qu’un homme l’appelait par son prénom. « Tu es vraiment superbe. » Elle fut un peu prise de court par ce compliment. « Heu, merci. » Elle trouvait ça un peu étrange que la première chose qu’il fasse soit de la complimenter sur son physique. Quel genre de relations avait-elle pu avoir avec lui ? Une vague d’appréhension la saisit quand elle se souvint des paroles d’Ennis : il était possible qu’elle soit recherchée par ceux qui lui avaient effacé la mémoire. Et il était possible qu’ils ne lui veuillent pas que du bien. S’il la recherchait, ce n’était pas forcément pour une bonne raison, peut-être voulait-il juste la tuer, ou l’enfermer à Azkaban parce qu’elle était issue d’une famille de moldus, ou, ou … Elle n’en savait rien ! Et il fallait qu’elle réagisse au lieu de le fixer sans rien dire. Pour l’instant, il ne l’avait pas tuée ni menacée, elle pouvait donc chercher à savoir ce qu’il lui voulait – et qui il était. Elle retourna vers son comptoir, pour se rapprocher de sa baguette si elle devait s’en servir – tout en ignorant parfaitement ce qu’elle pourrait faire contre lui s’il attaquait. Ennis lui avait appris quelques sorts défensifs, mais elle se voyait mal les utiliser sur cet homme. « Et bien, j’étais là pendant tout ce temps, vous voyez ! » Plaisanta-t-elle en désignant la boutique d’un geste vague. Elle eut un petit sourire d’excuse pour cette boutade un peu déplacée. « Pardon, je ne pense pas qu’on ait été présentés. Pourquoi est-ce que vous me cherchiez ? » Elle tripota un coin de sa robe, mal à l’aise sous le regard perçant de l’homme, qui ne cessait de la détailler. Il était très impressionnant, elle n’avait pas l’habitude d’avoir des clients de cette prestance. « Vous n’êtes pas venus pour la boutique, j’imagine ? » Demanda-t-elle quand même, pour être sûre. Elle ne voulait plus qu’il soit un client. Elle ne voulait pas non plus qu’il soit un Mangemort venu l’arrêter, elle voulait qu’il l’éclaire sur qui elle était. Il pouvait faire ça, non ?
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Lachlan avait passé de nombreuses années en prison. Trop nombreuses peut-être. Mais il n’avait pas l’impression d’avoir tant changé que ça physiquement. Il avait perdu de la couleur, du poids, là-bas à Azkaban, mais il se portait bien. Il pensait qu’on le reconnaitrait facilement. D’autant plus que c’était une photo récente de lui qu’on avait publié un an plus tôt lorsqu’il s’était évadé d’Azkaban. Tristan l’avait reconnu en une fraction de seconde. Il pensait que ce serait la même chose avec Isaure. Il ne voyait pas pourquoi on ne le reconnaitrait pas. Malgré le temps qui s’était écoulé, l’idée ne lui avait même pas traversé l’esprit. Pourtant, il avait l’impression d’y avoir passé l’éternité au fond de sa cellule. Les jours avaient été horriblement longs et pénibles et les détraqueurs avaient rendus le calvaire encore plus abominable. Y avait eu que les pires moments de sa vie pour se répéter en boucle dans son cerveau. Cet incendie qui avait ravagé la grange, les flammes contre son corps alors qu’il était entré à l’intérieur afin de sauver ses enfants et les corps calcinés qu’il avait réussi à extirper des flammes. La pire journée de sa vie, celle qui avait réveillé une haine sans nom à l’égard de ces stupides moldus. Et c’était ça qu’il avait revécu, encore et encore au fin fond de sa cellule. Pas étonnant qu’il soit devenu fou. Quiconque le serait aussi à sa place. Azkaban, ce n’était pas simplement une prison, c’était le pire endroit sur Terre. Ce n’était pas l’emprisonnement le pire, c’était les détraqueur, c’était la torture qui ne s’arrêtait pas. C’était qui les pires dans l’histoire ? Les prisonniers où ceux qui s’occupaient de la prison ? C’était une question intéressante qu’il envisageait de poser un jour à ces types du ministère de la magie qui étaient à présent à sa place. Peut-être qu’ils regrettaient maintenant d’avoir enfermé des gens là-dedans. Y avait rien de supportable là-dedans. Ni le froid, ni l’humidité et certainement l’impact des détraqueurs. Il avait passé trop de temps dans cette cellule. Tellement longtemps que sa haine s’était amplifiée et que sa raison s’était définitivement envolée à tel point que torturer son propre fils ne lui avait posé aucun soucis. Pourtant, il était celui que la perte de ses enfants avait traumatisé. Mais à présent, ce n’était plus une histoire de vengeance, une colère envers ceux qui lui avait pris son fils et sa fille. C’était une rage sans fin mêlée à la folie. Il savait par contre, qu’il n’avait pas passé assez de temps derrière les barreaux pour qu’on l’oublie.
Pourtant, dans le regard d’Isaure, il avait l’impression d’être un inconnu. Peut-être qu’elle feintait. Qu’elle mimait l’innocente ayant aucune idée de qui était l’homme se dressant devant elle. Oh, ce serait simple, tellement simple de jouer cette carte pour le voir partir. Mais il ne mordait pas à l’hameçon. Il n’allait pas s’en allait parce qu’elle faisait comme si ce temps si long, avait réussi à l’effacer de sa mémoire. Mais il la fixait et dans son regard il ne lisait aucune supercherie, pas même la crainte de se retrouver accueillie à l’aide d’un sortilège de doloris. Pourtant, son frère avait dû la prévenir. Il avait dû lui dire qu’ils s’étaient croisés et qu’il s’était retrouvé au sol comme un misérable insecte à se tordre de douleur. Alors, elle aurait dû avoir un moment d’hésitation, la peur de subir le même sort. Mais y avait rien qui trahissait ça chez elle. C’était comme si elle ne se souvenait pas de lui, comme si on ne l’avait même pas prévenue qu’il était dans le coin et particulièrement dangereux. Pourtant son frère avait l’air d’un chevalier en armure, prêt à défendre la veuve et l’orphelin, alors logiquement, il aurait fait de son mieux pour prévenir sa sœur du danger qui pouvait planer sur elle. Grand dieu, qu’est-ce qui était arrivé à cette famille durant son absence ? Est-ce que Tristan était prêt à mourir pour sauver la vie de Jo le clodo du coin, mais qu’il se fichait éperdument de sa sœur ? Ou bien, elle ne savait vraiment rien. Ni qui il était, ni qu’il était revenu et surtout pas de quoi est-ce qu’il était capable. Comment était-ce possible ? Il se pencha vers elle comme pour l’observer de plus près, avant de se reculer un peu et de rigoler comme si on venait de lui faire une bonne blague. « Tu n’as vraiment aucune idée de qui je suis ? » Non, ça n’avait rien d’amusant, mais c’était le genre de rire qu’il ne contrôlait pas et qui prouvait une nouvelle fois à quel point il était fou. » Est-ce que tu sais qui tu es ? » Parce que de son point de vu à lui, c’était assez difficile de savoir qui elle était sans savoir qui était son père. Devait y avoir un trou quelque part dans son histoire. Est-ce qu’on l’avait effacé de sa mémoire pour rendre les choses plus simples ? Diane en aurait été capable. Mais elle aurait fait de même avec Tristan, pourtant lui, il savait très bien qui il était et maintenant, y avait peu de chance pour qu’il oublie.
Il grimaça légèrement avant de tirer légèrement sur une étoffe qui trainait à côté de lui. « Évidemment que je ne suis pas venu pour la boutique. » Du bout des doigts, il tenait le vêtement qu’il venait de tirer devant lui. C’était vraiment moche, il était mieux habillé que ça. Un costume élégant, une belle cravate, c’était quand même mieux que ça. « Y a vraiment des gens qui portent ça ? » Il balança l’objet derrière lui, après un haussement de sourcils dubitatif. Le vêtement tomba sur le sol à quelques centimètre derrière lui et il se fichait éperdument du fait que ce soit très mal poli. Lachlan, il était un peu chez lui partout, Azkaban lui avait fait perdre la notion des règles de conduite de toute évidence. « Si ça tenait qu’à moi, je la ferais raser cette boutique. » Un grand sourire sur le visage il prit appuie sur le comptoir et croisa les bras dessus. « Je ferais construire une confiserie à la place. J’adore les Fizwizbis. » Une confiserie ce serait forcément mieux que ce taudis dans lequel de toute évidence, il n’y avait pas une foule de clients. Alors, qu’il y avait toujours du monde dans les confiseries, même en temps de guerre. Fallait bien arrêter de se battre trente secondes pour aller faire le plein de sucre. Il se redressa avant de taper su bout des doigts sur le comptoir. « Roh, allez, Isaure. Arrête de prétendre que tu ne me connais pas. » Elle ne prétendait rien, il en était presque certain et de toute façon, il n’avait pas l’intention de lui laisser le temps de répondre. Il avait porté sa main à sa bouche pour mimer le son d’une voix sous un casque. « Je suis ton père. » Puis il rigola tout seul quelques secondes avant de reprendre son sérieux. « L’empire contre attaque, 1980 ! Dernier film que j’ai vu avant Azkaban. Ces imbéciles de moldus, ils savent quand même faire des trucs intéressants. » Il soupira légèrement. Ce n’était pas tous les jours qu’il donnait autant de crédit aux moldus. Mais, le cinéma, c’était quand même pas mal. C’était Diane qui lui avait fait découvrir ça. « Nan, sérieusement. Je suis ton père. » Et sérieux, il l’était vraiment redevenu, faisant abstraction de toutes les conneries qu’il avait pu sortir juste avant. Fallait qu’elle se souvienne de lui. Sinon, il trouverait bien un moyen de lui rafraichir la mémoire. Il avait plongé son regard dans celui de la jeune femme et cette fois, y avait plus de sourire, plus de folie, juste, l’air le plus sérieux du monde.
≡ amoureusement : Célibataire, en proie à certains sentiments naissant qu'elle essaye de refouler.
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≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
≡ sa maison : Ancienne Poufsouffle, ce que personne ne parvenait à comprendre quand elle était encore à Poudlard.
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≡ son patronus : Elle n'en possède pas, ses anciennes ambitions étouffant toute possibilité de créer un tel sortilège.
Sujet: Re: our worlds collide ≡ lachlan & isaure Dim 10 Jan - 16:59
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Isaure était tiraillée entre l’envie de savoir qui était cet homme, et la peur de le découvrir. Il la connaissait. Il devait savoir plus de choses sur elle qu’elle n’en connaissait elle-même, même s’il n’était qu’un ancien collègue ou un ami éloigné de sa famille. Il devait savoir au moins son nom de famille, et peut-être aussi son ascendance. Deux points cruciaux qu’elle ignorait, et qu’elle recherchait désespérément depuis des mois. Elle espérait juste qu’il n’ait pas de mauvaises intentions, qu’il ne soit pas un Mangemort venu pour la tuer. Mais s’il voulait la tuer, il n’aurait pas commencé à discuter avec elle, hein ? Il se mit à rire quand elle s’excusa de ne pas le connaître et qu’elle lui demanda ce qu’il lui voulait, d’un rire qui lui fit froid dans le dos. Ce n’était pas du tout le genre de rire amical et léger auquel elle était habitué avec les gens qu’elle côtoyait, c’était plutôt … Elle ne savait pas comment le décrire. C’était bizarre, comme si elle venait de plonger la tête dans une bassine d’eau glacée. Il lui inspirait une sensation de froid. « Tu n’as vraiment aucune idée de qui je suis ? » Elle secoua la tête négativement. Et bien non, elle ne savait pas qui il était, même si cela lui semblait inconcevable. Au moins, il ne devait pas être celui qui lui avait fait perdre la mémoire … C’était à peine rassurant. « Est-ce que tu sais qui tu es ? » Ah. Question difficile. Elle n’avait pas envie de révéler au premier quidam venu qu’elle était amnésique, même si ce quidam savait qui elle était et qu’elle l’ignorait parfaitement. Enfin, en vérité elle avait très envie de lui dire qu’elle ne savait rien d’elle, pas même son nom de famille, et qu’elle n’était qu’à peu près sûre de son prénom – même s’il venait de le lui confirmer – mais Ennis lui avait répété des dizaines et des dizaines de fois qu’elle devait être prudente par les temps qui couraient, alors elle ravalait cette envie. Il cherchait peut-être juste à la piéger … Ou peut-être pas. « Oui, je le sais. Pourquoi cette question ? » Répondit-elle prudemment. Bon sang, elle ne savait pas du tout comment se comporter. Pourquoi ne lui disait-il pas qui il était, qu’elle soit enfin fixée ?
Elle le regarda attraper un bout de tissu et y jeter un coup d’œil empli de mépris. « Évidemment que je ne suis pas venu pour la boutique. » Il était donc venu pour elle. Malgré toutes les mises en gardes d’Ennis, elle sentit son cœur se mettre à battre plus fort, poussé par un espoir un peu fou. Elle attendait des réponses depuis si longtemps ! Qui que cet homme soit, et aussi désagréable qu’il semble être, s’il pouvait lui dire qui elle était, ce serait une bonne chose. Oui, une très bonne chose. « Y a vraiment des gens qui portent ça ? » Il avait décidemment l’air dégoûté par ce qu’il voyait. Il n’était pas du genre à porter les vêtements qu’ils vendaient ici, mais ils n’avaient rien de si horribles. « Bien sûr. C’est très à la mode, vous savez. La mode sorcière. » Ajouta-t-elle sans pouvoir s’en empêcher, sur un ton un peu acide. Il avait piqué son orgueil, à critiquer ce qu’elle participait à créer. « Si ça tenait qu’à moi, je la ferais raser cette boutique. Je ferais construire une confiserie à la place. J’adore les Fizwizbis. » Choquée, Isaure fronça les sourcils. De quel droit est-ce qu’il parlait ainsi ? « Une chance que ça ne tienne pas qu’à vous, alors. » Rétorqua-t-elle vivement. « Plutôt que de venir critiquer les boutiques qui ne vous plaisent pas, allez donc vous gaver de sucreries sur le Chemin de Traverse. » Elle aurait sans doute du tenir sa langue, mais elle ne regretta pas ses paroles. Cet homme lui déplaisait fortement, avec ses grands airs et ses remarques débiles. Elle doutait de plus en plus qu’il puisse lui apporter quoi que ce soit, et elle avait surtout envie qu’il déguerpisse de sa boutique, à présent. Chacun de ses gestes soulignait à quel point il détestait être ici, et jusque là il ne lui avait pas donné le moindre indice sur qui il était, ou plus important encore, qui elle était. Il était peut-être juste venu pour la narguer … « Roh, allez, Isaure. Arrête de prétendre que tu ne me connais pas. » Elle allait une nouvelle fois lui assurer qu’elle ne le connaissait pas, et ajouter aussi qu’il ferait mieux de se dévoiler au lieu de lui faire perdre son temps ainsi, quand il mit sa main sur son visage et qu’il reprit la parole, de la façon la plus étrange qui soit. « Je suis ton père. » Elle le fixa avec de grands yeux ébahis. Quoi ? Quoi ? Son père ? Ou juste une mauvaise imitation d’un de ces films qu’Ennis adorait ? Isaure était perdue. Elle ne comprenait pas comment cet homme si guindé pouvait lui avoir sorti ce genre de réplique, comme ça, sans prévenir, alors qu’il menaçait de tout raser quelques secondes plus tôt. Isaure se serait bien mise à rire si elle avait été certaine qu’il plaisantait, mais vu son comportement jusque là, elle n’était sûre de rien, et elle ne trouvait pas ça drôle. Du tout. « L’empire contre attaque, 1980 ! Dernier film que j’ai vu avant Azkaban. Ces imbéciles de moldus, ils savent quand même faire des trucs intéressants. » Encore une fois, sa réplique pétrifia Isaure. Comment pouvait-il évoquer un film culte moldu, puis parler de son emprisonnement à Azkaban, et enfin dénigrer ces mêmes moldus, tout ça dans la même phrase et avec un air tout à fait sérieux ? Mais qui était ce type, par Merlin ?!? « Nan, sérieusement. Je suis ton père. » Immédiatement, elle secoua la tête comme pour refuser ce qu’il lui annonçait. Pas de Dark Vador cette fois, juste son visage presque aussi effrayant que celui du méchant de Star Wars, et Isaure n’était pas du tout prête à accepter ça. « Vous n’êtes pas mon père. » Elle ne savait pas d’où elle tirait ça, mais elle voulait s’en persuader elle-même. « Vous êtes un Mangemort. » Déclara-t-elle soudain comme si cela pouvait tout expliquer. S’il était allé à Azkaban, c’est qu’il était un Mangemort. Les Mangemorts n’avaient pas d’enfant, pas possible, ils n’avaient pas d’âme. Ou alors seulement des enfants complètement monstrueux qui n’avaient pas d’âme eux non plus, n’est-ce pas ? Elle, elle avait une âme, elle en était certaine. Alors, elle n’était pas sa fille. C’était logique et brillamment démontré. « Vous êtes dingue. Je ne sais pas ce que vous faites ici, si ça vous fait plaisir de venir voir les gens pour leur dire des … trucs pareils … vous devriez vous faire soigner. » Oups, elle n’aurait pas du dire ça à un Mangemort. Elle écarquilla les yeux, la panique la submergeant peu à peu, mais elle carra les épaules et resta ferme face à lui. « Sortez d’ici. » Lui intima-t-elle en sortant sa baguette de sous le comptoir. C’était ridicule. Elle ne pouvait strictement rien faire face à un Mangemort, mais avec un peu de chance, il s’en irait sans tirer sa propre baguette …
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Lachlan Moriarty
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison (anaïs).
≡ hiboux envoyés : 1895
≡ date d'arrivée : 14/10/2013
≡ tes points : 135 points.
≡ ta disponibilité rp : disponibles 2/3.
≡ ton avatar : david tennant
≡ tes crédits : tearsflight (avatar).
≡ âge du perso : quarante-cinq ans.
≡ amoureusement : séparé de son épouse depuis longtemps.
≡ son emploi : directeur du département de justice magique.
≡ statut de sang : sang-mêlé
≡ sa maison : serdaigle.
≡ niveau d'études : études terminées avec huit buses, huits aspics.
≡ sa baguette : merisier, 23,5 cm, ventricule de coeur de dragon.
≡ son patronus : il est incapable de créer un tel sortilège.
≡ son amortencia : plus grand chose à présent, l'amour n'étant probablement plus pour lui.
Sujet: Re: our worlds collide ≡ lachlan & isaure Mer 20 Jan - 21:14
Let's find a better place.
— isaure moriarty & lachlan moriarty —
Don't run our hearts around, Don't hit 'em to the ground. Let's find a better place, And quit this whole damn race. I've planned our great escape, Through lens and wire. I'm fast but you are quick. Don't run our hearts around. What they said, What they said you could become. Hit the lights, You're the chosen one. What they said you could become. — Don't run our hearts around.
Lachlan ne s’était certainement pas imaginé que sa fille pourrait l’avoir oublié. Certes, le temps avait passé depuis son enfermement à Azkaban, mais quand même. On avait dû parler de lui pendant toutes ces années. Il savait combien les gamins de Poudlard pouvaient parfois être impitoyable, alors y en avaient combien qui lui avaient reprochée d’être la fille d’un criminel ? Il était difficile, à moins de vivre dans une grotte d’ignorer qui était son père. Tristan lui, il se souvenait très bien. Il savait parfaitement qui il était alors, le mangemort avait du mal à croire que sa fille, elle l’ignorait complètement sans qu’il n’y ait aucune raison derrière tout ça. De quoi est-ce qu’il s’agissait ? Un sortilège d’amnésie probablement, mais de quel type ? De ceux complètement maitrisés qui avait permis ne n’effacer que sa présence de sa vie, ou bien de ceux qui avaient effacés un peu plus que prévu. Le sortilège d’amnésie était très difficile à maitriser, il n’était pas rare de retirer plus que prévu de la mémoire de ceux sur qui on l’utilisait. D’après ces dires en tout cas, Isaure savait qui elle était et pourtant, elle ignorait tout de lui. Il ne serait pas vraiment surpris d’apprendre que Diane ou Tristan lui-même ait pu juger bon de retirer son existence de la mémoire de la jeune femme. Histoire de la protéger sans doute. Comme si un sortilège d’amnésie, ça pouvait vraiment protéger quelqu’un. Les souvenirs étaient précieux. Les bons comme les mauvais, ils étaient toute une partie de vie qui avaient leur importance. C’était injuste de les supprimer. Inutile également dans le cas d’Isaure, parce que lui il se souvenait très bien d’elle. Sans doute que pour la protéger, le mieux aurait été de lui effacer la mémoire à lui. Mais ce n’était pas Tristan qui y parviendrait. Il était trop lent, trop prévisible. Tellement décevant. Diane, il n’avait pas eu l’occasion de la revoir depuis sa sortie d’Azkaban, mais elle, elle serait morte bien avant de pouvoir tenter un sortilège d’amnésie pour lui. Peut-être que c’était ça, qu’ils avaient choisi d’effacer la mémoire d’Isaure plutôt que la sienne. Ou peut-être que ce n’était aucun d’eux. Peut-être qu’il y avait quelqu’un d’autre dans la vie de la jeune femme qui avait jugé bon de lui faire subir un lavage de cerveau. Mauvaise idée de son point de vu à lui. Un jour, elle se souviendrait et elle serait probablement bien énervée après cette personne pour lui avoir ainsi retiré des souvenirs.
Il aimait la façon avec laquelle la rouquine lui répondait. Franche, directe. Forte. C’était un caractère qui lui plaisait. Quelque chose qu’il avait vu aussi en Tristan, mais lui, c’était un nabot. Un imbécile qui avait cru trouver toute les réponses dans la justice bidon de ce monde. Un chevalier en armure blanche qui pensait que défendre les plus démunis allait faire de lui un héros. Pathétique. Les moldus, les nés-moldus, y avait aucune raison de les défendre. Ils n’étaient que de la vermine. Ils ne valaient rien. Peut-être qu’il faudrait leur rappeler à ces deux-là ce qui était arrivé à leur frère et à leur sœur. Les moldus, les avait tués. Maudits moldus. Ils ne méritaient pas qu’on les défende. Ils n’étaient pas innocents. Ils pouvaient cramer des enfants sans raison. Par crainte, d’après Diane, parce qu’ils avaient pris peur à cause de la magie. Une grosse connerie. A cette époque encore, Lachlan n’aurait probablement pas fait de mal à une mouche. C’étaient eux qui avaient fait de lui ce qu’il était aujourd’hui, eux qui avait créé le monstre qu’il était devenu. Ils n’y avait rien à défendre dans leur condition de misérables insectes. Ils pensaient qu’ils devaient craindre la magie, alors il la leur ferait craindre. Il se l’était promis et la peur dans leurs yeux quand il avait lancé le premier avada kedavra sur l’un de ceux ayant causé l’incendie de la grange avait été vraiment un pur moment de bonheur pour lui. Tristan ne pouvait pas comprendre ça. Mais Isaure, si elle avait tout oublié, alors elle était aussi blanche que neige, intouchée par les philosophies qui déchiraient actuellement le monde de la magie. C’était peut-être une chance qu’il devait saisir, l’occasion parfaite de faire d’elle ce qu’il voulait. Il était son père et même si elle ne se souvenait pas de lui, c’était quelque chose dont elle pouvait être sûre. Après tout, contrairement à ce qu’elle pouvait croire, il avait mieux à faire que de dire ça à n’importe qui. Il avait passé du temps à essayer de la retrouver, ce n’était pas juste pour faire une blague à la première venue. Il avait quand même mieux à faire de ces journées. Peut-être qu’il avait l’air d’un fond, tout juste bon à enfermé à Sainte Mangouste, mais sa folie avait quand même quelques limites et il finirait bien par prouver à Isaure qu’il était bel et bien son père.
« Désolé trésor. Je suis vraiment ton père. Lachlan Moriarty de mon petit nom. » Si au moins elle se souvenait de son nom à elle, elle pourrait certainement faire le rapprochement ou bien se lancer dans quelques recherches si elle le désirait. Ça aurait au moins le mérite de lui rafraîchir la mémoire ce dont elle avait, de toute évidence bien besoin. « Et oui, je suis un mangemort, mais y a pas de raison pour que les deux ne soient pas compatibles. » Il haussa les épaules. Il pouvait être son père tout en étant un mangemort, mais ça n’avait pas toujours été le cas. A une époque très ancienne maintenant, il avait été un homme bien. Un homme droit. Un mari attentif, un père aimant. Puis on avait détruit toute une partie de sa vie, il ne s’en était jamais remis. « Je suis dingue et tu es amnésique. La belle paire. » Il ricana légèrement avant de reprendre un sérieux presque glacial en voyant qu’elle avait sorti sa baguette. « Si j’étais toi, je ne prendrais pas ce risque. Tu devrais demander à ton frère comment ça s’est passé quand il a cru qu’il pourrait m’avoir avec sa brindille. » Il en avait rapidement subit les conséquences. Trop lent, trop faible, il s’était retrouvé recroqueviller au sol à endurer l’horreur d’un sortilège d’endoloris. D’un geste lent, il sorti sa propre baguette et commença à tapoter le comptoir du bout de son arme. « Peut-être que tu es plus rapide que lui cela dit. J’pourrais peut-être être surpris de voir ce dont tu es capable. » Il ne craignait pourtant pas grand-chose venant d’Isaure, il avait peut-être un peu trop confiance en lui, mais il n’y avait probablement que les mangemorts pour oser frapper fort. Utiliser des sortilèges interdits, tellement mauvais, tellement noirs. Les autres sorciers, ils étaient trop bons pour ça bien entendu. Trop noble comme Tristan. Trop faible en somme. « Est-ce que tu te souviens au moins comment on s’en sert ? Si ce n’est pas le cas, ne menace jamais quelqu’un avec ça. Surtout pas un mangemort. » Parce qu’elle était sa fille et puisqu’elle semblait ne pas avoir les mêmes motivations absurdes que son frère, il ne tenterait rien contre elle du moment qu’elle n’attaquait pas. Mais tous les mangemorts ne réagiraient pas de la même façon. S’il n’avait pas été son père, sans doute qu’il aurait lancé un sortilège d’endoloris au moment même où elle avait sorti sa baguette, pour lui prouver que c’était une très mauvaise idée.
≡ amoureusement : Célibataire, en proie à certains sentiments naissant qu'elle essaye de refouler.
≡ son emploi : Elle est couturière dans une petite boutique qui ne paye pas de mine. Un travail très éloigné de ses ambitions premières, dont elle n'a aucun souvenir.
≡ statut de sang : Sang-mêlé, rien de transcendant ni de particulièrement honteux.
≡ sa maison : Ancienne Poufsouffle, ce que personne ne parvenait à comprendre quand elle était encore à Poudlard.
≡ sa baguette : Bois d'aubépine, ventricule de dragon, parfaite pour les sortilèges.
≡ son patronus : Elle n'en possède pas, ses anciennes ambitions étouffant toute possibilité de créer un tel sortilège.
Sujet: Re: our worlds collide ≡ lachlan & isaure Ven 22 Jan - 21:09
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Isaure n’avait pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds par un parfait inconnu qui venait critiquer son travail et jeter des regards dégoûtés autour de lui, même si cet inconnu connaissait son prénom et sans doute beaucoup d’autres choses sur elle. Elle était désespérée et voulait connaître son passé, mais elle n’était pas encline à courber l’échine devant lui malgré tout. Pour qui est-ce qu’il se prenait, hein ? Il n’était pas le propriétaire. Elle n’aimait pas les sorciers qui se croyaient supérieurs aux autres sous prétexte qu’ils avaient plus d’argent, ou tout simplement plus d’allure. Cet homme-là ressemblait en tous points aux sorciers exécrables dont Ennis lui avaient parlé : des sangs-purs qui s’imaginaient être au-dessus des autres car aucun sang moldu n’était venu se mélanger au leur. Comme si cela avait une quelconque importance ! Et Isaure était persuadé que cet homme était un sang-pur, il n’y avait que ça pour justifier son comportement … Mais entre un simple sang-pur et un véritable Mangemort, il y avait de la marge. Et entre un inconnu un peu désagréable et quelqu’un qui se prétendait être son père, il y avait encore plus de marge … Isaure n’en revenait pas. Elle ne voulait pas y croire, tout simplement. Elle ne pouvait imaginer que cet homme puisse être son père, qu’il l’ait un jour serrée contre lui, qu’il lui ait donné à manger, qu’il lui ait offert des cadeaux … Elle songea avec horreur qu’elle avait du avoir une enfance terriblement malheureuse sous son toit, et que finalement, l’amnésie était sans doute un cadeau. Peut-être qu’elle s’était jeté le sortilège elle-même pour l’oublier … ? Non, impossible. Elle n’aurait jamais fait ça. Même si son passé était horrible, même si l’homme en face d’elle qui la fixait avec ses yeux dépourvus d’humanité était réellement son père et qu’il lui avait fait subir le pire, elle était plus forte que ça. Elle pouvait supporter de vivre avec des souvenirs désagréables sans utiliser la solution de facilité, qui consistait à tout jeter aux oubliettes – sans mauvais jeu de mot. Quelqu’un d’autre l’avait ensorcelée, et ce n’était visiblement pas lui. Il semblait surpris qu’elle ne se souvienne pas de lui, elle pouvait au moins en déduire qu’il ne l’avait pas agressée, pas comme ça en tout cas.
« Désolé trésor. Je suis vraiment ton père. Lachlan Moriarty de mon petit nom. » En dehors du petit surnom affectueux (qu’elle décida de voir comme une marque ironique et non comme une vraie démonstration de tendresse paternelle), qu’elle ignora de son mieux, il venait de lui donner une information précieuse. Si elle était sa fille, ce qui semblait de plus en plus probable malheureusement, alors elle connaissait désormais son nom de famille. En une seconde, il venait de résoudre tous les questionnements qu’elle avait eus pendant des mois ! Elle ne put empêcher une expression de soulagement de se peindre brièvement sur son visage, avant de se reprendre et de hausser les épaules comme si cela ne l’intéressait vraiment pas. « Jamais entendu parler. » Ce qui était vrai. Elle ne connaissait pas de Moriarty. Mais elle ne connaissait pas grand monde, donc ce n’était pas une grande avancée. Mais cet homme était si désagréable qu’elle ne voulait pas faire le moindre effort avec lui. « Et oui, je suis un mangemort, mais y a pas de raison pour que les deux ne soient pas compatibles. » Elle le regarda avec un mélange d’horreur et d’incompréhension. Il annonçait son allégeance avec une telle nonchalance ! Comme si ce n’était qu’un job comme un autre … Isaure avait envie de vomir, dégoûtée par l’idée d’avoir un tel géniteur. « Je suis dingue et tu es amnésique. La belle paire. » Elle serra les poings. « On ne forme pas une paire. Je n’ai rien à voir avec vous. » Lâcha-t-elle entre ses dents, bien décidée à creuser le fossé entre eux. S’il était son père, cela ne signifiait pas qu’elle devait se rapprocher de lui, passer du temps avec lui ou quoi que ce soit de ce genre. Elle ignorait ce qu’il attendait d’elle, mais elle n’avait pas la moindre envie de le suivre dans sa famille, ou de vivre avec lui. S’il voulait la forcer … Elle ne se laisserait pas faire. Elle ne savait pas trop ce qu’elle pouvait faire contre lui, mais elle se défendrait de son mieux. « Si j’étais toi, je ne prendrais pas ce risque. Tu devrais demander à ton frère comment ça s’est passé quand il a cru qu’il pourrait m’avoir avec sa brindille. » Son frère ! Elle avait donc un frère ! Cette donnée occulta un peu ce que Lachlan venait de dire, sur le fait qu’il s’était apparemment battu en duel avec son frère et que cela s’était mal passé pour ce dernier. Elle avait un frère ! Elle avait espéré qu’elle n’était pas fille unique et que quelque part, elle avait des frères et sœurs avec qui elle avait partagé une enfance, des rires, des souvenirs. Si son frère s’était battu contre Moriarty, il était peut-être moins horrible que lui. Il était même normal, peut-être ! « Peut-être que tu es plus rapide que lui cela dit. J’pourrais peut-être être surpris de voir ce dont tu es capable. » Il avait lui-même sorti sa propre baguette, et elle saisit très bien la menace dans son geste, et dans ses paroles. Loin de baisser sa baguette, elle la tint bravement devant elle, plus pour intimider le Mangemort que dans la réelle intention de s’en servir. « Est-ce que tu te souviens au moins comment on s’en sert ? Si ce n’est pas le cas, ne menace jamais quelqu’un avec ça. Surtout pas un mangemort. » Elle plissa les lèvres dans une moue agacée. « Je ne suis pas complètement débile. Je sais très bien m’en servir. » Ce n’était pas un mensonge, mais elle connaissait surtout des sortilèges basiques. Si elle avait connu quoi que ce soit capable de combattre un Mangemort, elle ne s’en souvenait pas. « Pourquoi est-ce que vous me donnez des conseils ? Vous concourrez pour le père de l’année ? J’ai pas l’impression que vous soyez un modèle, franchement. » Après tout, il s’était battu contre son frère. Et il était Mangemort, par Merlin ! Rien que ça, c’était une raison criante pour ne pas être un bon père. Un bon père n’était pas Mangemort. Mais il ne voulait pas l’attaquer, sinon il l’aurait déjà fait. Il n’aurait pas perdu de temps à discuter avec elle, à lui conseiller de ne pas menacer un Mangemort de sa baguette. Elle se sentit un peu plus forte à cette idée, et elle essaya d’y puiser du courage. Elle lui montra la porte d’un geste de sa baguette. « J’étais très sérieuse, tout à l’heure. Sortez d’ici. Je ne sais pas pourquoi vous êtes venu me voir, mais je ne vous suivrais nulle part. Je ne veux pas être la fille d’un Mangemort qui s’en prend à ses enfants et qui se moque de les voir souffrir. »
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