Un flash lumineux vient fendre la Grande Salle alors que James est occupé à faire disparaître quelques mets présents sur la table, dans les poches de sa robe de sorcier. Il se fige aussitôt, scrutant les alentours comme un animal apeuré, soucieux que ce jet de lumière n’ait attiré le regard de personne dans leur direction, tandis qu’il donne un léger coup de coude dans les côtes de son meilleur ami. Cessant de fourrer quoi que ce soit dans ses poches, il se tourne simplement vers Adonis en fronçant les sourcils. Celui-ci parait stupéfait de le découvrir ainsi. Toutefois, il ne tarde pas à éclater de rire avant de simplement prendre James en photo, plutôt que de déposer son appareil quelque part et de cesser d’attirer l’attention sur eux. Le poursuiveur, éblouit par le flash de l’appareil, lève alors les yeux au ciel. Il sait pertinemment qu’il ne sert à rien de dire quoi que ce soit au Kepingski. Après tout, c’est à croire que son appareil est collé à ses mains, tellement il ne s’en sépare jamais. Et ce n’est pas à dix-sept ans que cela risque de changer. Surtout que le jeune homme ne s’attire jamais d’ennuis, ainsi, les Carrow ne risquent pas de chercher à lui briser son appareil, dans l’un de leurs grands moments de stupidité. De toute façon, James espère qu’ils ne se laisseront jamais aller à commettre un tel acte de stupidité. Il rentrerait dans une rage folle si quelqu’un osait causer un préjudice aussi grand à son meilleur ami. Après tout, son appareil photo est ce qui semble être le plus précieux pour lui. « Adonis ? » souffle James, désireux de n’attirer l’attention de personne d’autre. « Je vais passer par la salle sur demande avant de rejoindre la salle commune, dire de ramener quelques petites choses à manger à ceux qui ne peuvent pas en sortir. J’espère que ça ne te dérange pas. » Le jeune homme n’attend pourtant pas la réponse de son ami avant de se lever du banc des gryffondor et de rejoindre au pas de course le hall d’entrée, après avoir adressé un dernier signe de tête au Kepingski. Il se mêle aux premiers groupes sortant de la Grande Salle comme s’il en faisait parti, baissant la tête pour ne pas paraître trop grand en comparaison avec le groupe de deuxièmes années dans lequel il s’est glissé. Il ne reste pourtant pas bien longtemps avec ces élèves de serdaigle, se détachant de leur petit groupe dès qu’il atteint le premier escalier de marbre menant aux étages supérieurs. Le but étant de ne pas trop se faire remarquer, il vaut mieux ne pas rester trop longtemps mélangé aux autres élèves. Aussi est-ce après un bref coup d’œil lancé en arrière qu’il quitte finalement le groupe principal se dirigeant vers la tour principale, pour venir se percher sur les marches d’un autre escalier, celui-ci se mettant aussitôt à bouger. Le jeune homme laisse échapper un soupir alors qu’il se trouve contraint d’attendre que l’escalier bouge une nouvelle fois, pour enfin atterrir dans le bon couloir. C’est ainsi qu’il parvient finalement au septième étage, après un quart d’heure d’ascension dans ses escaliers particulièrement déchainés, pour la première fois depuis longtemps. Sur tout le trajet, les poches de James lui paraissent lourdes, et il ne peut s’empêcher de lancer de nombreux regards en arrière, comme s’il craint de voir apparaître quelqu’un qui, d’un simple coup d’œil, serait capable de deviner ce qu’il cache dans ses poches et c’est qu’il s’apprête à faire. Pourtant, il ne tarde pas à pouvoir faire les cent pas dans ce couloir du château qu’il connait si bien, puisqu’il a l’habitude de s’y rendre. Au bout du troisième passage, devant le même endroit, James finit par relever la tête, découvrant une porte s’étant dessinée devant lui. Il prend alors une profonde inspiration avant de décider de s’y engouffrer, non sans avoir vérifié une dernière fois que personne ne se trouve être en mesure de le voir. Une fois à l’intérieur, il retrouve tous ses amis de l’Armée de Dumbledore, dont certains qui semblent ne pas avoir quitté les lieux depuis des semaines. Cela est bien le cas d’ailleurs, ne peut s’empêcher de remarquer James amèrement, peiné pour ses amis. Il ne se défait pourtant pas de son sourire, désireux de donner un peu de joie à ces gens qu’il voit de plus en plus rarement. A vrai dire, il parvient à garder cette expression heureuse peinte sur le visage, jusqu’à ce qu’il sorte finalement de la salle sur demande, les poches vidées de tous leurs mets et le cœur léger qu’accompagne le sentiment du travail bien fait. Mais lorsqu’il sort de la pièce, il ne peut pas s’empêcher de remarquer que quelque chose cloche. Notamment la présence d’une Fleming dans les couloirs. Son sourire semble alors se faner, se transformant en une expression dure, tandis qu’il sert la mâchoire. Sans hésiter une seule seconde, il s’approche de la jeune femme, ses doigts se glissant aussitôt vers le manche de sa baguette, presque inconsciemment. « Qu’est-ce que tu fais là ? Ton dortoir n’est pas au sous-sol ? » demande-t-il, de façon brutale. Il avance alors d’un bas, revêtant une attitude plus menaçante. « Tu es là pour trouver des informations à donner aux Carrow, n’est-ce pas ? Allez, laisse tomber, je sais que j’ai raison. » Victorieux, James laisse un nouveau sourire, sarcastique, prendre place sur son visage. Il savait bien que cette jeune femme ne leur apporterait que des problèmes, que son adhésion à l’Armée de Dumbledore n’était pas désintéressée. Comment pourrait-il en être autrement, pour une sorcière qui deviendra mangemort, comme tout le reste de sa famille ?
Arabella Fleming
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison (anaïs).
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≡ date d'arrivée : 27/03/2013
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≡ ton avatar : sophie turner.
≡ tes crédits : jukebox joints (avatar).
≡ âge du perso : dix-sept ans.
≡ amoureusement : fiancée, contre sa volonté.
≡ son emploi : étudiante, 7ième année à poudlard.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : 7ième année, elle a déjà 7 buses.
≡ sa baguette : bois de noyer. Elle mesure 20,5 cm et contient une plume de phénix.
≡ son patronus : un panda roux.
≡ son amortencia : l'odeur de la cire à polir les balais, de l'herbre fraichement coupée et cette délicieuse odeur qui caractérise la grande salle de poudlard lors des repas.
Sujet: Re: you're gonna lose control tonight. (arabella) Sam 26 Déc - 22:09
Let's make things right, but you'll never let it.
— james chatterton & arabella fleming —
He treats me fine but I could be better. You bring the wine and I read your letter. I'm on my own feeling like a liar. I'm almost home but I'm geting tired. You never could look back. You never would look back. Because, I don't need you and you don't need me. I don't need you; you don't need me. — i don't need you.
Fallait qu’elle quitte ce fichu château. Arabella ne rêvait que de ça ces derniers temps. Tout serait plus simple en dehors des quatre murs de Poudlard. Elle ne serait plus cette fille que tout la moitié semblait mépriser simplement à cause du nom qu’elle portait et que l’autre moitié regardait de haut parce qu’ils savaient qu’elle n’était pas aussi bien qu’eux. Sorciers de sang-purs persuadés qu’ils valaient mieux à cause de leur sang. Elle était une sang-pur certes. Mais elle ne pensait pas de cette façon. Elle s’en fichait bien des statuts de sang elle. Franchement, la philosophie de sa famille avait tendance à la rendre folle. Mais maintenant, elle était fiancée à un Yaxley, alors forcément, on ne pouvait plus lui faire confiance. Forcément, elle était comme tous les autres, soucieuse de conserver la pureté de son sang, quitte à épouser un homme qu’elle n’aimait pas. Elle n’y connaissait pas grand-chose à l’amour, elle n’avait pas franchement enchainé les conquêtes pendant sa scolarité, mais elle savait bien que ce type elle ne l’aimait pas et qu’il ne l’aimait pas non plus. C’était à peine s’ils pouvaient rester dans la même pièce pendant plus de cinq minutes sans avoir l’envie folle de s’étriper. Elle ne voulait pas l’épouser. Elle voulait s’enfuir loin de tout ça, gouté à une liberté dont elle n’avait jamais eu le droit, enchainée à sa famille. Elle voulait retrouver son père et rester avec lui quoi que ça doive lui couter. Parce que là vie dehors, elle était probablement compliquée, mais aussi teintée d’une liberté nouvelle que la rouquine rêvait de pouvoir enfin toucher. Ce n’était qu’un rêve qu’elle faisait si souvent, accoudée à l’une des nombreuses fenêtres du château en fixant l’horizon avec envie. Elle était folle peut-être. Elle qui pouvait tout avoir en claquant des doigts, alors même que la guerre faisait rage. Elle était une Fleming et ce statut pouvait lui offrir de nombreux privilèges. Mais, elle n’en voulait pas. Elle n’en avait jamais voulu. On disait chez elle que porter le nom de Fleming était un véritable honneur, qu’elle devrait en être fière, mais c’était loin d’être le cas. Son nom elle ne donnait à qui le voulu, pourvu qu’il prenne sa famille avec et la condition dans laquelle elle était coincée. Elle n’était qu’une femme après tout. Fiancée, bonne à mariée dans quelques mois et qui pourrait permettre aux Yaxley d’avoir des héritiers au sang-pur. Elle ne voulait pas de ça. Penser à ce mariage et à tout ce qu’il voulait dire, ça lui nouait les tripes à tel point qu’elle avait l’impression qu’on était en train de la torturer. Elle ne voulait pas de cette vie qu’on avait choisie pour elle. La solution pour s’en sortir, c’était la fuite.
Il y avait beaucoup d’élèves qui avaient réussi à quitter le château dernièrement. Et y en avait que ça avait rendu complètement fou, à commencer par le directeur et ses fidèles mangemorts qu’il avait posté aux quatre coins du château. Fermer tous les passages secrets n’allait pas suffire à confiner les élèves à l’intérieur du château. Les membres de l’armée de Dumbledore étaient plus malins que ça. Elle le savait, elle en avait fait partie, avant qu’on apprenne qu’elle était fiancée à un Yaxley et que son oncle tout droit sorti d’Azkaban ne se balade entre les murs du château. L’armée de Dumbledore savait comment quitter le château et c’était tout ce dont elle avait besoin en cet instant. Au pire, s’ils avaient peur qu’elle soit une traitresse, ils n’avaient qu’à la foutre dehors et on en parlerait plus, elle n’aurait pu les moyens de les dénoncer au directeur ou aux Carrow, ils seraient officiellement débarrassés d’elle. Tout le monde serait gagnant. Elle ne voulait de mal à personne. Elle aurait aimé qu’on puisse la croire quand elle disait ça. Mais c’était sûr qu’en voyant un type comme son oncle, ça devenait rapidement compliqué de lui faire confiance. Une chose était sûre, elle ne supportait plus d’être la paria du coin. Elle avait endossé ce rôle pendant trop d’années au sein de sa famille, alors auprès de ses amis, elle aurait voulu que ce soit différent. C’était trop tard pour espérer que ça puisse s’arranger maintenant. Elle savait exactement où trouver l’armée de Dumbledore et pourtant, aucun mangemort ne leur était tombé dessus. Ça aurait dû être la preuve qu’elle n’avait en aucun cas l’intention de les balancer aux autorités du château. Mais si un jour quelqu’un le faisait, elle était prêtre à mettre sa main à couper que ça lui retomberait dans le coin du nez, quand bien même elle n’aurait rien fait. De toute façon, si elle avait voulu leur causer des torts, elle l’aurait fait depuis longtemps. Y avait aucune raison pour qu’elle attende quatre mois avant de trahir tout le monde, alors qu’elle aurait pu le faire dès septembre. Mais bon, avoir une bonne poire sous la main pour encaisser tous les torts, ça semblait être plus facile pour tout le monde. Alors, s’il fallait que ce soit elle, ce serait elle. Ce n’était pas comme si elle avait vraiment le choix. Mais, si elle quittait le château et que d’ici quelques mois les mangemorts trouvaient le repère de l’armée de Dumbledore, au moins, on pourrait être sûre que ce ne serait pas elle la responsable. Vraiment, quitter ce fichu château, ce serait parfait, pour elle, comme pour les autres.
Alors, la rouquine faisait les cent pas devant la salle sur demande, regardant nerveusement dans les couloirs voisins si personne ne venait. Elle n’avait pas franchement envie de se faire prendre ici par l’un des mangemorts du château. Ça ne ferait que renforcer les deux hypothèses complètement opposées qui planaient sur elle. Elle était une traitresse à son sang et surtout à sa famille et elle était une traitresse pour l’armée de Dumbledore. C’était qu’elle en avait du monde à trahir. Il fallait peut-être qu’elle s’organise un agenda de trahison, parce que ça lui faisait du boulot là. Elle soupira. La situation dans laquelle elle se retrouvait était exaspérante. Ça la rendait complètement folle. Elle attendait que quelqu’un sorte de cette salle, mais pas n’importe qui, quelqu’un qui saurait l’écouter sans l’envoyer balader à la première occasion. Elle avait bien quelques personnes en tête, avec qui elle savait qu’elle pouvait tenter sa chance. Mais, la première personne qu’elle vit quitter la salle sur demande, n’était clairement l’une d’entres elles. James Chatterton semblait ne jamais l’avoir portée dans son cœur. Elle ne savait pas ce qu’elle avait pu lui faire, mais elle avait l’impression qu’il était incapable de la voir, ne serait-ce qu’en peinture. Encore quelqu’un qu’elle avait malencontreusement trahi sans s’en rendre compte ? Pourquoi pas ? Il en tombait du ciel des comme ça en ce moment. Elle leva les yeux au ciel sans la moindre discrétion à peine eut-il ouvert la bouche. Il ne fallait pas trop la chercher non plus. Elle était patiente en règles générale, mais là, ça faisait un moment que sa patience était poussée à rude épreuve. « Sérieusement Chatterton ? Peut-être que tu devrais me raccompagner vers ma salle commune. Je suis sûre qu’on pourra trouver un peu de glace pour tes chevilles dans les cuisines du château. » Apparemment, monsieur savait tout. Sauf que là, il se plantait royalement. Elle n’était pas là pour donner des informations à qui que ce soit. D’ailleurs, elle n’était pas là non plus pour se justifier devant James. « Heureusement que la modestie ne fait pas partie des qualités des gryffondors. » Pas du tout même. Ils étaient réputés pour bien des choses les gryffondors, notamment pour leurs prouesses au quidditch ou Harry Potter entre autres, mais la modestie, certainement pas et James en était la preuve en cet instant.
James Chatterton
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≡ tes crédits : nuit parisienne (avatar).
≡ âge du perso : dix-sept ans.
≡ amoureusement : en couple avec hannah abbot, plus par besoin de réconfort que par amour véritable.
≡ statut de sang : sang-mêlé.
≡ sa maison : gryffondor.
≡ niveau d'études : septième année.
≡ sa baguette : bois de houx, ventricule de dragon, trente-et-un centimètres et vingt-deux millimètres.
Subitement, James oublie pourquoi il est venu là. Il ne se souvient plus d’avoir pris de la nourriture durant le repas dans la Grande Salle, d’avoir promis de revenir rapidement dans la salle commune des gryffondor, et d’être déjà venu déposer ces dits aliments dans la salle sur demande. D’un seul coup, le monde se réduit pour ne plus devenir que la personne qu’il a face à lui. Arabella Fleming. Il se rappelle précisément de la première fois qu’il l’a vue dans les rangs de l’Armée de Dumbledore, son étonnement de la savoir acceptée dans ces lieux. Puis les suspicions qui s’en étaient suivi alors qu’elle avait soudainement disparu des réunions de ce club clandestin. Elle avait beau avoir passé plusieurs années dans les rangs de l’Armée de Dumbledore, elle n’en restait pas moins une Fleming. Et la réputation de cette famille n’est plus à faire. Pas étonnant qu’il fasse un blocage sur elle lorsqu’il surprend sa présence dans le couloir menant à la salle sur demande, après ça. Après tout, ce comportement s’avère être très étrange. Le jeune homme se trouve incapable de quitter la Fleming des yeux, lui adressant un regard suspicieux. Comme si celle-ci risquait de se volatiliser d’un instant à l’autre, de partir pour aller faire des choses de mangemort en devenir. James sert la mâchoire, la sondant du regard comme s’il cherche à deviner de cette façon, ce qu’elle peut bien vouloir faire ici. Cependant, il n’est pas legilimens le moins du monde et se montre donc incapable de savoir précisément ce qu’elle peut avoir derrière la tête. Il ne peut qu’imaginer et son esprit fertile ne trouve que de mauvaises raisons à Arabella pour être là. Il ne s’en cache pas, d’ailleurs, et la poufsouffle semble bien l’avoir compris. « Sérieusement Chatterton ? Peut-être que tu devrais me raccompagner vers ma salle commune. Je suis sûre qu’on pourra trouver un peu de glace pour tes chevilles dans les cuisines du château. » lance la jeune femme, visiblement exaspérée par les paroles de James. Pourtant, elle reste là, sans expliquer sa soudaine présence dans un couloir dans laquelle elle n’a rien à faire. Elle ne semble pas être gênée le moins du monde d’être ainsi surprise sur le fait. Par contre, elle se montre bien agacée par la présence du poursuiveur. Pour lui, c’est une preuve de plus de sa mauvaise foi, du fait qu’elle prépare un mauvais coup. Il ne faut pas du tout le lien avec le fait qu’elle puisse être agacée de croiser un type qui ne l’a jamais portée dans son cœur. « Heureusement que la modestie ne fait pas partie des qualités des gryffondors. » Cette attaque envers sa maison ne manque pas d’offusquer James, qui ne laisse pourtant rien paraître de son énervement. Il cherche à adopter une attitude calme et relaxée, comme si tout allait parfaitement bien. Pourtant, il déteste que l’on s’en prenne à sa maison. Surtout lorsque c’est pour faire remarquer qu’il ne lui fait pas honneur. Laissant échapper un long soupir, il cherche à garder son calme, prendre sur lui pour ne pas sortir sa baguette et chasser la jeune sorcière à l’aise de quelques sortilèges. Après tout, il se passe suffisamment de choses à Poudlard pour qu’Arabella vienne en rajouter une couche supplémentaire. Mais à vrai dire, si elle n’est pas là pour causer du tord à l’Armée de Dumbledore, le jeune homme a dû mal à imaginer ce qu’elle peut faire d’autre en ces lieux. Quoi qu’il en soit, elle ne doit pas être au beau milieu d’une promenade de santé. « Okay, vas-y Fleming. Je t'écoute. Pourquoi tu es venue jusqu'ici si ce n'est pas pour causer du tord aux membres de l'AD ? » s'adossant au mur, James désigne l'entrée de la salle sur demande d'un simple mouvement de tête. Et si la porte a déjà disparu, cela n'empêche en rien la jeune femme de comprendre ce dont il veut parler. Après tout, Arabella s'est bien rendue aux réunions de l'Armée de Dumbledore chaque semaine pour suivre les enseignements dispensés par Harry Potter. Tout comme lui. « Et ne me dis pas que c'était pour chercher une escorte pour t'accompagner jusqu'à ta salle commune. Je suis certain que tu connais plein de serpentard prêts à t'aider à descendre un simple escalier. Et puis, il y a ton oncle. » Inutile de préciser que les mots de James ne sont pas choisis au hasard. Jamais la Fleming ne monterait sept étages pour mieux les redescendre ensuite et ainsi pouvoir gagner son dortoir. Sans compter qu'il est ridicule qu'elle vienne chercher du soutien du côté de l'Armée de Dumbledore alors qu'elle a elle-même quitté cette organisation pour élèves de Poudlard désireux de faire changer les choses. Elle a pris une décision, celle de quitter les rangs du club formé par Harry Potter, et cela ne doit sans doute pas être sans raison. Aussi, sa présence dans ce couloir du septième étage ne peut que s'avérer être surprenante, voir complètement anormale. Pas étonnant que James se montre suspicieux. « D’ailleurs, je ne suis pas certain qu’il se montre très heureux de te savoir en train de fréquenter des gens comme nous. » James hausse un sourcil, se décollant finalement du mur pour mieux pouvoir faire face à la jeune femme Est-il en train de la menacer ? Non, pas vraiment. Il ne faut pas être un élève de serdaigle pour comprendre qu’il n’a pas du tout intérêt à aller déranger Moses Fleming, surtout pour parler de l’Armée de Dumbledore. Il cherche simplement à découvrir ce qu’Arabella peut avoir derrière la tête, par tous les moyens possibles.
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Sujet: Re: you're gonna lose control tonight. (arabella) Lun 4 Jan - 18:23
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Cette rentrée avait tout pour mettre les nerfs d’Arabella à vif. Y avait rien qui se déroulait comme elle l’aurait voulu. Y avait Gwayne qui l’agaçait dès qu’elle le croisait dans un couloir et ils se croisaient beaucoup, étant donné qu’ils avaient des cours en commun. C’était fou comme elle ne l’avait quasiment jamais remarqué avant de se retrouver fiancé avec lui. Fallait dire qu’elle savait que c’était le fils de l’autre timbré de Darius, alors ça lui suffisait largement pour choisir de ne surtout pas s’approcher de lui. Maintenant, elle ne pouvait même pas l’ignorer tant sa présence l’ignorait. Et puis, le simple fait que Susan soit amie avec lui, ça la rendait folle. Avant, elle s’en fichait, mais maintenant, elle avait l’impression qu’on la trahissait. Elle était son amie à elle avant tout. Oui, d’après Arabella, c’était le moment de choisir son clan. C’était elle ou lui. Elle avait l’impression que c’était une véritable guerre qu’elle menait avec Gwayne. Ce n’était pas mature, mais elle ne pouvait pas faire autrement. Sinon quoi ? On acceptait ce mariage et on fermait sa gueule ? C’était absolument hors de question. Elle n’était pas d’accord avec cette union et il fallait qu’elle l’exprime de toutes les façons possibles. En lui hurlant dessus au détour d’un couloir, en lui lançant des regards noirs ou en reprochant à Susan d’être trop proche de lui. Elle le trouvait arrogant en plus, fier comme son père. Tout comme son père. C’était qu’elle voyait Darius Rosier dès qu’elle posait le regard sur Gwayne et ça lui donnait envie de vomir. C’était à se demander si c’était contre Gwayne ou contre son père qu’elle avait un problème. Un peu des deux, surtout de Darius. Mais Gwayne c’était son fils, alors c’était du pareil au même. Conclusion hâtive qui n’avait aucun sens dans sa bouche. Elle était bien placée pour savoir qu’on pouvait être complètement différent de ses parents. Elle n’avait rien de sa mère et elle ne supporterait pas qu’on la compare à cette dernière. Alors sans doute que le raccourci qu’elle faisait pour juger Gwayne était complètement absurde. Mais qu’importait, elle ne voulait pas l’épouser alors, ça lui donnait toutes les raisons du monde de lui faire plus de reproche qu’il n’en méritait. Peut-être qu’en voyant qu’ils ne pouvaient pas se supporter, on renoncerait à les marier. C’était probablement impossible, mais y avait pas grand-chose de plus à faire, alors fallait y croire, sinon autant se jeter de la tour d’astronomie, parce que de toute évidence, morte elle n’aurait pas à subir ce mariage bidon.
Maintenant, comme si tout ça ne suffisait pas, elle ne pouvait pas attendre tranquillement devant la salle sur demande sans qu’on vienne lui reprocher d’être alliée avec les Carrow. James ne faisait pas non plus partie de ses coups de cœur de l’école. Elle ne savait pas pourquoi, il n’avait jamais pu la voir. Elle n’avait pourtant pas l’impression d’avoir fait un jour quoi que ce soit qui puisse offenser le jeune homme. Mais, bon, elle n’était plus vraiment à ça prêt de toute façon. Mais bon, quand ce n’était pas Susan qui courrait vers Gwayne, c’était Hannah qui se précipitait vers James. Fallait que ses deux meilleures amies aient décidé de jeter leur dévolu sur les deux mecs de l’école qui la détestait le plus. Peut-être qu’elles lui en voulaient aussi pour se comporter de la sorte. Fallait croire qu’elle était devenue un monstre du jour au lendemain, à cause de son nom, à cause de son oncle. Mais non, elle n’avait pas changé, alors elle ne comprenait pas qu’on puisse ainsi lui tourner le dos. Elle pensait qu’elle serait vraiment mieux loin de Poudlard. Au moins Susan et Hannah pourraient continuer leur vie sans se soucier d’elle, quant à James et Gwayne ils n’auraient plus qu’à se trouver quelqu’un d’autre sur qui cracher à longueur de journée. Vu la capacité qu’ils avaient à l’emmerder elle alors qu’elle n’avait rien fait de mal, ils ne devraient pas avoir trop de difficulté à se trouver quelqu’un d’autre pour lui cracher dessus. Elle, elle serait loin d’ici, elle n’aurait plus besoin de les supporter et tout le monde serait heureux. Où qu’elle se rende, elle serait mieux qu’ici de toute façon. Elle avait pourtant adoré Poudlard ces six dernières années. C’était l’endroit où elle pouvait se réfugier, loin de sa mère, loin de ses frères. Elle pouvait faire sa vie tranquillement sans se soucier de ce qu’ils pouvaient penser d’elle. Jusqu’à présent, Poudlard, ça avait été son havre de paix. Mais ça, c’était terminé à présent. Parce qu’elle ne pouvait pas faire un pas dans ce château sans avoir l’impression d’être la trainée du coin. L’ambiance était horrible dans ce château et puisque même ses meilleures amies semblaient vouloir lui tourner le dos, elle n’aurait pas grand-chose à perdre en quittant les lieux. Elle ne manquerait à personne. Pas même à son oncle, pourtant tout le monde semblait penser qu’ils parcouraient le château bras dessus bras dessous. Avec le temps qu’il avait passé à Azkaban, c’était à peine si elle le connaissait et elle était comme tout le monde, elle se portait mieux quand elle était loin de lui.
Dans le fond, elle ne lui devait rien à James. Pas d’explication, pas de justification. Il pouvait bien aller se faire voir, elle s’en fichait complètement de sa tronche. Elle aurait pu lui tourner le dos et le laisser parler dans le vent. Mais elle n’était pas assez calme ces derniers temps pour prendre sur elle et laisser les autres parler sans les écouter. Pourtant l’ignorer quelqu’un était probablement la meilleure défense, au moins, ça évitait de tomber dans des gamineries de chamaillades. Ce genre de choses qui arrivaient à peu près à chaque fois que Gwayne et elle se trouvaient dans la même pièce. C’était déjà assez avec Gwayne, faudrait pas faire pareil avec James. Mais impossible, elle était trop agacée. « Je suis en train de faire une partie de quidditch, ça se voit bien non ? » Sérieusement, qu’est-ce qu’il croyait qu’elle faisait là au beau milieu du couloir hein ? Y avait même pas un mangemort à qui elle pouvait balancer quoi que ce soit. Si elle avait voulu les balancer, elle serait allée en chercher un pour lui montrer la planque. C’était logique, mais, réfléchir, c’était peut-être pas le fort de James. « J’attends quelqu’un. » Pas lui de toute évidence. Quelqu’un en qui elle pouvait avoir confiance. Quelqu’un à qui elle n’avait pas envie de coller une baffe dans la figure. « J’ai pas besoin d’escorte pour aller jusqu’à ma salle commune. Je peux y aller toute seule comme une grande fille, t’en fais pas pour ça. » Elle soupira avant de croiser les bras sur sa poitrine. Et lui, il avait besoin de l’accompagner jusqu’à la tour gryffondor ? Certainement pas, alors il pouvait tracer son chemin et lui foutre la paix, ce serait plutôt pas mal. « Je crois que l’avis de mon oncle sur ce que je fais m’intéresse autant que le tien. » C'est-à-dire, pas du tout. Il le vit se décoller du mur, qu’est-ce qu’il lui faisait là ? Elle arqua un sourcil, les bras toujours croisés sur sa poitrine. « T’as fini de me regarder comme un abruti ? Je suis sûre que tu as mieux à faire, alors fiche moi la paix. » Qu’il aille vaquer à ses occupations, elle ne demandait pas mieux. Il devait bien avoir autre chose à faire que de l’emmerder. N’importe quoi, aller bosser ses aspics par exemple. Ce serait de toute évidence, beaucoup plus constructif que ce qu’il faisait là bien qu’elle n’était pas sûre de savoir ce qu’il faisait, à part avoir l’air d’un con et lui foutre les nefs à vif.
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≡ sa maison : gryffondor.
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≡ sa baguette : bois de houx, ventricule de dragon, trente-et-un centimètres et vingt-deux millimètres.
≡ son patronus : une chouette.
Sujet: Re: you're gonna lose control tonight. (arabella) Mar 5 Jan - 17:36
C’est plus fort que lui, James n’a jamais pu s’empêcher de se méfier de la jeune femme. A cause de son nom de famille, sans aucun doute. Longtemps, il s’est demandé pourquoi celle-ci n’avait pas fini à serpentard. Tout comme il se demandait pourquoi elle prenait part aux réunions de l’Armée de Dumbledore. Quelques fois, son esprit avait été traversé par l’idée qu’il se trompait du tout au tout à son sujet, qu’elle n’était pas si maléfique qu’il pouvait bien le croire au départ. Mais c’est une idée qui n’est jamais restée longtemps et qui ne risque pas de revenir, surtout depuis que la jeune femme s’est fiancée à Gwayne. Depuis lord, le serdaigle a complètement changé. Il est devenu comme ces sangs purs prétentieux qui méprisent tous ceux ne partageant pas leur pureté. Jamais James n’aurait pu croire que le blond puisse prendre une telle tournure. Et pourtant. Alors, difficile de dire qu’Arabella n’y est pour rien. Pourtant, elle semble camper sur ses positions, trouver qu’il est légitime pour elle d’attendre devant la salle sur demande alors qu’elle n’a plus rien à y faire. Après tout, c’est elle qui a subitement décidé de lâcher le reste des membres de l’Armée de Dumbledore pour on ne sait quelle raison. James ne se souvient pas avoir entendu qui que ce soit prétendre connaître la raison du départ de la rouquine. Ce n’est pas comme si elle était la plus menacée dans cette école de sorcellerie, qui plus est. L’absence de Susan est déjà bien plus compréhensible, par exemple, même si James aimerait pouvoir la recroiser pour tenter de savoir comment elle se porte. Mais là n’est pas le sujet, car Susan ne peut expliquer le comportement étrange d’Arabella. Personne ne le peut. Pas même Hannah. Quoi que James n’a jamais pris le temps de parler de la rouquine avec la blonde. Aussi se contente-t-il simplement d’écouter ce que lui répond la rouquine, luttant contre le dégoût qu’elle lui inspire, pour chercher à comprendre ce qu’elle veut faire là. Mais Arabella ne dit rien, semble incapable de faire autre chose que d’aboyer contre lui, comme un chien enragé, à peu de chose près. Etonnant pour une sang pure, de se comporter de la sorte. Seulement, l’écouter ne l’amuse pas du tout, il trouve abrutissant de la voir ainsi se braquer face à lui alors qu’il cherche à la comprendre. Le gryffondor finit par se redresser, quittant le mur contre lequel il se trouve appuyé depuis qu’il s’est mis à parler à la jeune femme. « T’as fini de me regarder comme un abruti ? Je suis sûre que tu as mieux à faire, alors fiche moi la paix. » finit par dire Arabella. Le couloir redevient soudainement silencieux. A présent qu’elle ne cherche pas à placer une réplique entre chacune de ses paroles, tout paraît trop froid, trop malsain. Et James ne sait décidément pas quoi faire. Il pourrait simplement laisser la poufsouffle là et s’en aller, mais il n’a pas réellement confiance. Mais en même temps, si elle refuse de lui parler, en se braquant ainsi – ce qui est tout à fait compréhensible étant donné la façon dont le poursuiveur s’affronte à elle –, il ne peut pas en tirer grand-chose. Il finit par soupirer, brisant ainsi le silence qui s’est installé dans le couloir, alors qu’il passe une main dans ses cheveux en bataille. Une façon de gagner du temps, rien de plus. « Ecoute, c’est possible qu’on ait pris un mauvais départ mais… » Il s’arrête de parler, prend une profonde inspiration alors qu’il dévisage la rouquine. Il ne parvient pas à croire qu’il se trouve en train de chercher des excuses à la jeune femme, à chercher à la comprendre. C’est la première fois qu’il en vient à faire une telle chose. « Il faut avouer que tu es une personne assez mystérieuse. » complète-t-il. Il la dévisage longuement, attendant de voir à l’expression de son visage ce qu’elle pense de ce qu’il est en train de lui dire. Mais elle ne fait que conserver cet air mauvais qu’elle revêt à chaque fois qu’ils ont l’occasion d’échanger quelques mots. Cela ne laisse présager rien de bon, mais James décide de prendre sur lui. Il reste silencieux durant encore quelques instants, seul le bruit de ses pas est repris en écho, alors qu’il fait les cent pas dans le couloir, juste face à Arabella. Trouver un moyen de faire la paix, de savoir ce qu’elle a derrière la tête. Oui, c’est sûrement une bonne façon de se rapprocher d’elle et de pouvoir savoir ce qu’elle manigance. Peut-être sera-t-il plus facile de comprendre pourquoi Gwayne se comporte ainsi depuis qu’ils sont fiancés, de cette façon. « Ecoute, si tu as besoin de voir quelqu’un qui est à l’intérieur, je peux aller te le chercher. Ca t’évitera d’attendre des heures que cette personne décide de sortir. » finit-il par proposer, sûr de lui, en adressant un sourire se voulant amical à la jeune femme. Il lui paraît dur de se montrer ainsi aimable avec une personne qu’il s’est toujours efforcé de détester. Mais dans les temps qui courent, tout le monde doit faire des efforts. « Alors, tu veux que j’aille te chercher qui ? » insiste-t-il, désirant montrer qu’il est de bonne volonté.
Arabella Fleming
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≡ son emploi : étudiante, 7ième année à poudlard.
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≡ sa baguette : bois de noyer. Elle mesure 20,5 cm et contient une plume de phénix.
≡ son patronus : un panda roux.
≡ son amortencia : l'odeur de la cire à polir les balais, de l'herbre fraichement coupée et cette délicieuse odeur qui caractérise la grande salle de poudlard lors des repas.
Sujet: Re: you're gonna lose control tonight. (arabella) Mer 20 Jan - 21:07
Let's make things right, but you'll never let it.
— james chatterton & arabella fleming —
He treats me fine but I could be better. You bring the wine and I read your letter. I'm on my own feeling like a liar. I'm almost home but I'm geting tired. You never could look back. You never would look back. Because, I don't need you and you don't need me. I don't need you; you don't need me. — i don't need you.
D’ordinaire, Arabella était une fille plutôt patiente. Une qualité qui lui valait certainement sa place parmi les poufsouffle. Mais il fallait admettre que ces derniers temps, c’était compliqué. Plus rien n’allait comme elle le souhaitait dans sa vie, alors elle s’énervait facilement. Elle était complètement à bout de nerfs. Persuadée que tout ça, ce n’était que le début de ses malheurs. Elle n’était pas du côté des sang-purs qui jugeaient que cette situation était idéale. Elle n’était peut-être pas en danger, protégée par son sang et son nom – encore que, elle estimait ne pas être mieux traitée que les autres – mais ça ne la rendait pas heureuse pour autant. Elle ne se réjouissait pas de la guerre et certainement pas de sa situation au milieu de tout ça. Sans doute que la guerre, ça lui avait remis les pieds sur Terre. Elle avait été idiote de penser qu’elle échapperait aux mœurs de sa famille simplement parce qu’elle n’était pas d’accord avec celles-ci. Elle était une Fleming, il fallait qu’elle se marie, qu’elle devienne mère et qu’elle s’occupe de ses enfants pendant que son époux ramènerait de l’argent à la maison. Foutaises. Elle ne voulait pas de cette vie. Elle ne voulait pas épouser Gwayne et devenir la mère de ses enfants. Elle ne voulait pas d’un mariage dans lequel il n’y aurait que du désespoir. Elle voulait vivre sa vie comme elle l’entendait, loin des idées stéréotypées de sa famille. Loin des idées stupides dans lesquelles ils vivaient. Elle voulait mieux que tout ça et à l’heure actuelle, tout paraissait mieux que le sort auquel elle était condamnée. Si elle arrivait à quitter le château et à s’enfuir, y aurait peut-être un moment où elle finirait par regretter cette vie toute tracée qu’on lui avait réservée. Mais pour l’heure, il n’y avait pas de regret à avoir à choisir une vie qui lui convenait, à faire ses propres choix plutôt que de se laisser influencer par sa mère et par l’imbécile qui lui servait d’amant. Loin d’ici, elle n’aurait plus nom plus à subir les idées reçues que les gens pouvaient avoir sur elle. Et dire qu’elle pensait que les gens comme James valaient mieux que les sang-purs avec leurs idées toute faites. Elle s’était peut-être trompée sur ce point. James il avait l’air plutôt à fond sur les idées préconçues. Ou alors, peut-être qu’il n’y avait qu’elle qu’il méprisait sans raison. Ce serait injuste sans doute, définitivement pas justifié, mais qu’est-ce qu’elle y pouvait, elle ?
Elle aurait aimé qu’il lui foute la paix et rapidement. Mais ce serait trop lui demander. C’était peut-être parce qu’elle lui répondait qu’il continuait à lui tourner autour comme une abeille au-dessus d’un pot de miel. Mais, c’était plus fort qu’elle. Il fallait qu’elle réplique. Elle était fatiguée de se taire alors qu’on s’en prenait à elle sans raison apparente. Y avait vraiment personne pour se demander si la situation dans laquelle elle se trouvait lui convenait ? Hannah et Susan, peut-être qu’elles s’étaient posé la question. Mais comme elle ne leur parlait plus beaucoup, persuadée qu’elles l’avaient trahie, elle ne saurait probablement jamais ce qu’elles en pensaient elles de tout ça. Le silence s’était de nouveau installé dans le couloir et s’était mieux comme ça. La rousse ne tarda pas à se retourner, histoire de ne plus voir James. Il était toujours là, elle le savait très bien, mais au moins, elle ne voyait plus sa tronche et ça lui convenait très bien comme ça. Elle aurait voulu qu’il s’en aille. Y avait même eu quelques secondes pendant lesquelles elle avait cru qu’il était parti, tant le silence lui paraissait agréable. Mais, la voix du jeune homme avait fini par tout gâcher. Elle s’était tournée de nouveau vers lui, les bras croisés sur la poitrine et un sourcil arqué, comme si ce qu’il racontait n’avait pas de sens. Elle n’était pas mystérieuse, c’était juste lui qui avait des préjugés sur elle depuis des années et qui ne s’était jamais donné la peine de lui adresser un traitre mot pour savoir s’il avait raison on non. Elle était plutôt ouverte comme fille, extravertie, elle avait toujours un tas de choses à raconter. Mais pas aux gens qui la méprisait sans raison. Eux clairement, elle ne voyait pas l’intérêt de leur adresser la parole. « Je ne suis pas mystérieuse, c’est juste que tu ne t’es jamais donné la peine d’essayer de voir si oui ou non je correspondais au cliché stupide que tu as de moi. » Cette image qu’il avait d’elle, elle était complètement erronée et pourtant, fallait croire qu’il s’y était toujours accroché. Elle, elle n’avait pas jugé que c’était à elle d’aller vers lui pour lui expliquer qu’il se trompait, après tout, ce n’était pas elle qui était en tort dans cette histoire. Elle n’avait pas envie de lutter bêtement contre les idées débiles qu’on pouvait avoir sur elle. C’était une perte de temps et puis ce qui comptait, c’était que ses amis eux, ils savaient qu’elle n’était pas ce que James et les autres comme lui, pouvaient penser qu’elle était.
Elle soupira. Elle se demandait pourquoi est-ce qu’il lui proposait soudainement son aide. Ça n’avait presque aucun sens. De toute façon elle n’était pas sûre qu’il puisse faire quelque chose pour elle. Qui est-ce qu’elle attendait ? Dans le fond, elle ne savait même pas. Elle avait l’impression que tout le monde dans l’armée de Dumbledore avait désormais une bonne raison de lui en vouloir. Elle avait quitté leurs rangs parce qu’elle avait su que c’était la meilleure chose à faire. Avec son oncle dans les couloirs du château, ce serait mieux pour eux si Arabella se tenait loin d’eux et elle avait été certaine qu’on ne lui ferait pas confiance. Elle avait eu raison sur ce point, y en avait plein qui ne lui faisaient désormais plus confiance. Et puis il y avait ceux comme James qui pensaient avoir eu raison sur toute la ligne la concernant. Elle ne savait pas vraiment qui elle attendait. Elle eu une seconde d’hésitation, pendant laquelle elle envisageait sérieusement de l’envoyer balader à nouveau pour ne pas avoir à admettre qu’elle avait l’impression que personne ne lui faisait confiance et qu’elle attendait ici pour rien. C’était sans doute le cas. Elle attendait pour rien. Personne n’accepterait de l’aider et elle ferait mieux de ne demander l’aide de personne, sans quoi elle risquait d’attirer des problèmes à des personnes qui ne le méritaient pas. Mais, elle voulait vraiment quitter ce château. Elle en avait besoin. Elle finit par baisser les yeux vers le sol, réalisant bien tristement qu’elle était idiote d’avoir cru qu’on pourrait l’aider. « Laisse tomber. C’est idiot, je n’aurais jamais dû venir ici. » Si elle voulait quitter le château, ce serait plus sage de se débrouiller toute seule. Son oncle était un fou, il pourrait s’en prendre à n’importe qui juste pour savoir qui avait aidé sa nièce à quitter les lieux. Ou bien il s’en ficherait, après tout, ce n’était pas comme s’ils étaient proches. Mais la famille, c’était tellement important pour les Fleming. Les autres Fleming. Pas pour elle. Elle, elle s’en fichait complètement. Pas de son frère, pas de son père, mais les autres, c’était une autre histoire. « Je veux juste quitter Poudlard et aller m’enterrer quelque part où personne pourra m’obliger à épouser le premier venu et à pondre des gamins pour être une bonne Fleming. » Elle soupira avant d’aller rejoindre un mur pour se laisser glisser contre ce dernier et finir par s’asseoir. « Mais si je demande de l’aide ici, y aura probablement personne pour m’aider. Puis je voudrais pas que mon oncle s’en prenne à n’importe qui à cause de moi. » Il n’avait pas besoin de raison pour s’en prenne aux élèves, alors autant ne pas lui en donner une. Il fallait qu’elle se débrouille toute seule. « J’sais pas comment je ferais, mais jme débrouillerais toute seule. » Elle baissa de nouveau les yeux, attrapant une mèche de cheveux entre ses doigts, elle l’enroulait lentement mais aussi nerveusement autour de son doigt, maintenant, sans doute qu’elle n’avait plus qu’à descendre pour rejoindre sa salle commune. Elle n’avait plus rien à faire ici de toute évidence.
James Chatterton
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Sujet: Re: you're gonna lose control tonight. (arabella) Mar 26 Jan - 12:23
C’est en observant l’air triste peint sur le visage de la jeune femme, que James décide subitement de changer de stratégie. Quel idiot il a bien pu être, à espérer ainsi qu’elle accepte de faire son mea culpa alors qu’il lui rugissait à la figure des paroles l’accablant de ses nombreux crimes. Il lui semble que sa mère lui a un jour dit que les coupables ne faisaient que se braquer de plus en plus, lorsqu’on leur rappelait leurs crimes. Une leçon qu’elle lui avait donnée alors qu’un homme s’était essayé à voler un ouvrage de la boutique Fleury & Bott, une librairie sorcière du chemin de traverse, que celle-ci cogère. Ce fut sans doute la seule bonne leçon que lui donna sa génitrice. Ou alors, les autres lui avaient été données après qu’il ait appris à ne plus l’écouter, elle et ses idées s’apparentant à de la soumission face aux sangs purs. Non, il n’y a pas à dire, sa mère et lui sont aux antipodes l’un de l’autre. Jamais il ne pourrait s’entendre avec elle. Cependant, cela ne l’empêche pas d’écouter ce fameux conseil, se radoucissant face à Arabella alors qu’il lui propose son aide. Ses propres paroles semblent lui brûler le palais alors que les mots passent la frontière de ses lèvres pour s’aventurer jusqu’à la jeune femme. Il se dégoûte lui-même à l’idée de vouloir aider une Fleming, famille dont les membres le rebute. Mais il n’a pas d’autre choix que d’user de ce stratagème. Enfin, ces paroles lui sont venues tellement naturellement qu’il n’est même pas sûr qu’il ait fait exprès d’user d’une telle stratégie. Peut-être était-ce tout simplement sincère ? Dans tous les cas, il ne l’admettra jamais. Et puis, ce n’est pas comme si la poufsouffle semble le croire, loin de là. Cela se voit bien à son air suspicieux et ses sourcils froncés. Elle se rend compte que quelque chose cloche. Elle n’est pas dupe. « Laisse tomber. C’est idiot, je n’aurais jamais dû venir ici. » finit-elle cependant par lâcher, baissant sa garde en même temps qu’elle baisse la tête. Aussitôt, James hausse un sourcil, adoptant un air interrogatif alors qu’il ne peut s’empêcher de fixer la jeune femme. Bien sûr, avec sa nuque courbée, elle ne peut pas remarquer qu’il ne la quitte pas du regard. Mais sûrement le sent-elle, comme il arrive parfois lorsque quelqu’un passe un moment à nous fixer sans jamais dévier le regard. « Je veux juste quitter Poudlard et aller m’enterrer quelque part où personne pourra m’obliger à épouser le premier venu et à pondre des gamins pour être une bonne Fleming. » Là, c’est un choc pour le gryffondor. Lui qui pensait qu’elle prenait un malin plaisir à mener la vie dure à Gwayne ! Pour lui, cela ne faisait aucun doute : c’était de sa faute que le serdaigle était soudainement devenu plus froid, s’éloignant de tous ces sangs impurs qu’il lui arrivait pourtant de côtoyer régulièrement jusque là. Mais les paroles de la jeune femme viennent tout remettre en question. Quoi que, ce qu’elle vient de dire pourrait très bien justifier qu’elle mène la vie dure au Yaxley. Cela ne justifierait simplement pas qu’il semble devenir comme elle. « Mais si je demande de l’aide ici, y aura probablement personne pour m’aider. Puis je voudrais pas que mon oncle s’en prenne à n’importe qui à cause de moi. » Elle ne le regarde toujours pas, semblant fuir son regard. Cela ne manque pas de mettre la puce à l’oreille de James. Lui qui pensait qu’elle était proche de son oncle ! Il espère qu’elle ne cherche pas à le manipuler en le prenant par les sentiments. Sans quoi, il se sentirait bien stupide. « J’sais pas comment je ferais, mais j’me débrouillerais toute seule. » finit-elle par conclure en se laissant glisser contre le mur pour venir s’asseoir sur le sol. James l’observe faire durant quelques instants, avant de s’approcher pour se laisser glisser à côté d’elle. Un gémissement étouffé s’échappe de ses lèvres alors que son postérieur atterri finalement sur le sol gelé. Dur souvenir de l’entrainement de quidditch de la veille, qui n’a pas manqué de lui faire avoir des courbatures un peu partout. « Je ne veux pas paraître intrusif ni rien mais… Tu fais quoi de Gwayne dans tout ça ? Je sais que ces derniers temps, on fonctionne un peu à la technique du chacun pour soi mais il ne faut pas oublier que tu n’es pas seule dans tout ça. » Cela fait bien longtemps que James n’a pas parlé au Yaxley, celui-ci le snobant parfaitement depuis quelques temps. Mais ce n’est pas pour autant qu’il va soudainement faire comme s’il ne le connaissait pas ou comme s’il n’était pas au courant pour ses fiançailles avec Arabella. Il sait tout ça et il se sent dans le devoir de défendre le jeune homme, quand bien même celui-ci ne semble pas se sentir concerné par l’existence de James depuis quelques temps. « Je ne veux pas dire que tu dois faire ta vie avec lui, tu sais, moi en tant que sang mêlé, je ne partage pas vos idées de mariage arrangé et tout ça. Mais je pense que si tu prévois de partir de Poudlard, tu devrais en parler à Gwayne avant. Je me doute que si tu n’aimes pas ce qui se passe, tu ne dois pas te sentir à l’aise ici, mais son père à lui doit être au moins aussi commode que ton oncle, alors il risque de se voir reproché ton départ. Comme s’il t’avait fait fuir, tu vois ? » lui glisse James sur le ton de la confidence, tentant de se confier à elle comme elle-même l’a fait quelques instants auparavant. Peut-être que cela pourra marcher, qu’elle ne se braquera face à lui alors qu’il tente de lui parler de façon calme et rationnelle. Pour une fois. « Alors, au moins, avant de chercher à t’enfuir, préviens-le pour qu’il puisse avoir le temps de trouver une solution. Cela ne prendra pas longtemps et en attendant, tu seras complètement en sécurité dans le château, ce n’est pas comme si tu risquais de te prendre un doloris, surtout avec ton oncle dans les parages. Et dès qu’il aura trouvé comment convaincre son père qu’il n’y est pour rien, alors je – nous – t’aiderai à t’enfuir. » finit par dire James d’une voix qui ne flanche pas un seul instant, avant de redresser la tête pour regarder la rouquine. Il paraitrait sans doute idiot de sa part de faire confiance à un gryffondor qui n’a eu de cesse de se méfier d’elle, mais cette fois, il semble évident que le Chatterton se montre réellement sincère. Non seulement parce qu’un ami est impliqué dans l’histoire, mais aussi parce qu’il ne se porterait que mieux si la Fleming se trouvait loin de Poudlard. Aussi, pourquoi lui demanderait-il de rester plus longtemps si cela n’était pas une nécessité absolue ? Cela serait totalement absurde. Alors Arabella est bien obligée de le croire. Quand bien même elle ne se trouve pas le moins du monde obligée de lui accorder cette faveur. Ce que James comprendrait très bien. Mais en même temps, il doit sans doute représenter sa seule chance de pouvoir fuir de Poudlard, alors elle pourrait très bien se laisser tenter.
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you're gonna lose control tonight. (arabella)
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