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 People with obsessions were blind to danger. (slevin)

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MessageSujet: People with obsessions were blind to danger. (slevin)   People with obsessions were blind to danger. (slevin) Icon_minitimeMer 8 Oct - 21:39

Clyde était d'une humeur morose. Et cela durait depuis des jours. Depuis ce mariage stupide qui avait tourné au fiasco malgré tout le dispositif de sécurité déployé pour assurer la pérennité de l'événement. Comment avaient-ils pu se laisser berner de la sorte ? Ils avaient été aveuglés par leur excès de confiance, elle ne voyait que ça. Jamais ces Trolls de rebelles n'auraient pu leur infliger pareille humiliation s'ils avaient fait attention. Raison pour laquelle la jeune femme raya définitivement les Appleby de sa liste de familles de confiance. Non, elle gardait définitivement un arrière goût amer dans la bouche. Elle avait vécu cette attaque comme un affront ! C'était à croire que poiroter dans une robe et jouer la potiche n'avaient déjà pas été assez difficile pour elle. Elle s'était battue, bien sûr. Par chance, elle avait été épargnée, récoltant à peine quelques blessures légères. Pourtant, son père avait insisté pour qu'elle retourne au manoir pendant quelques temps. Et elle avait beau avoir refusé, mettant en avant sa place dans la police magique, elle n'avait guère pu y échapper. Au sein du manoir, tous les employés faisaient le maximum pour ne pas croiser le chemin de la cadette des Fleming. Quoi de plus normal, ils craignaient de récolter les foudres assassines de la jeune femme. Elle ne leur avait jamais mené la vie facile et ce séjour forcé au bercail n'allait certainement pas la rendre plus aimable. Mais même s'ils l'avaient voulu, ils auraient eu bien du mal à croiser la sang pur au détour d'un couloir. Clyde passait son temps dans sa chambre, sans même prendre la peine d'en sortir. Sa mère avait pesté. Cette dernière aurait préféré que les dîners se prennent ensemble, tous réunis. Abel Fleming avait pourtant plaidé en faveur de sa fille. Il estimait que sa cadette avait besoin de temps pour digérer l'attaque, qu'il s'agissait là d'une histoire d'orgueil et qu'un peu de calme et d'isolement l'y aideraient. Bregor, son elfe de maison était le seul épargné. On lui avait dès lors délégué le rôle d'apporter les repas à sa maîtresse, ce qu'il s'appliquait à faire. Toutes autres personnes essayant de passer le pas de sa porte se voyaient refuser l'accès assez brutalement et évitaient de retenter l'expérience une nouvelle fois.

Si Clyde n'autorisait l'accès qu'à son elfe de maison, c'était bien pour une seule raison. Il était le gardien de son secret. Tout ce temps où ses parents pensaient qu'elle pansait les plaies de son égo, elle le passait, en réalité, à fureter à des kilomètres du manoir. Elle était bien déterminée à attraper toutes personnes impliquées de près ou de loin à l'assaut mené contre les gens respectables et respectés de la cérémonie de mariage. Et même si elle s'appliquait à se mentir jour après jour, elle ne pouvait plus nier que son attention était portée sur une personne en particulier. Se connaissant, si elle ne mettait pas rapidement la main sur cet individu, cette traque risquait fort de tourner à l'obsession. Mais n'était-il pas déjà trop tard ? Son poing était refermé sur un bout de papier froissé. Mais elle n'avait même plus besoin d'y jeter un œil, elle le connaissait par cœur. Comment aurait-elle pu faire autrement ? Les affiches étaient placardées partout, criant à qui voulait l'entendre qu'une somme serait reversée à quiconque trouveraient ou délivreraient des informations au sujet des rebelles. Mais là encore, elle ne bernait personne. Il n'y avait que l'une de ses affiches qu'elle avait rageusement arrachée des murs, s'amusant tantôt à y mettre le feu, tantôt à les jeter à terre. C'était un exemplaire qu'elle trimbalait partout avec elle. Slevin Rosebury. C'était son nom. Son vrai nom et sa véritable apparence qui s'agitaient sur le papier froissé. Cet homme, un vulgaire sang-de-bourbe l'avait bernée comme une débutante. Si elle avait su, elle l'aurait tué sur place...mais elle s'était faite avoir par la ruse la plus vieille du monde, le polynectar. Il s'était fait passer pour un héritier au sang pur. Elle lui avait parlé, lui avait accordé son attention et même si elle s'écorcherait les lèvres à le dire, elle avait passé un bon moment en sa compagnie. Il avait été la touche de désinvolture et de légèreté dans un long calvaire de faux semblants. Elle avait cru à son baratin alors qu'il s'était moqué d'elle. Riait-il en y repensant ? Se vantait-il auprès de ses alliés ? Plus elle se torturait l'esprit, plus elle avait envie de le retrouver. Il était hors de question qu'il s'en tire à si bon compte. Hors de question que Clyde Fleming, sang pur de haute naissance, ne soit la victime d'un ignoble sang-de-bourbe. Mais le pire dans tout ça, c'était qu'elle ignorait le sort qu'elle lui réservait si elle parvenait à lui mettre la main dessus. En fait, elle ne comprenait pas. Il était tout ce qu'elle exécrait et elle aurait du l'être également. Pourtant, il lui était venu en aide. Après la perte de sa couverture, il aurait pu fuir mais il lui avait prêté mains forte dans l'agitation de l'attaque. Son acte avait défié toute logique. Il aurait du la laisser dans le pétrin, c'est ce qu'elle aurait fait si les cas avaient été inversés. Elle l'aurait abandonné à son triste sort...mais il l'avait aidée et elle ne comprenait pas. Elle était d'autant plus énervée d'être déstabilisée par un acte pareil. Il n'y avait rien de plus idiot ! Il aurait pu se faire attraper ou même mourir.

Rageusement, elle froissa l'avis de recherche. Pour le retrouver, elle explorait des parties de Londres qu'elle préférait éviter en temps normal. Elle était une sorcière ! Une sang pur, et là voilà qui déambulait dans les quartiers moldus de la ville. Cela faisait des jours qu'elle était à sa recherche et elle avait peiné à trouver des informations sur lui. Jusqu'au jour où le patron d'un vieux pub avait fini par le reconnaître ; le sorcier avait créé du grabuge lors d'une nuit bien arrosée, il avait même du le virer de son bar. Rien de très glorieux...mais au final, cet écart lui avait permis de réduire un peu son périmètre de recherche. Elle sillonnait les bars depuis ce jour. Et elle détestait ça. Elle n'appréciait déjà pas la compagnie de ces gens et elle l'appréciait encore moins lorsqu'ils étaient ivres. Elle devait néanmoins mettre ses réticences de côté et ce, même si elle se sentait perdue dans cette partie du monde, même si tous ses repères étaient chamboulés. Pour la troisième fois de la soirée, elle pénétra dans un pub plus ou moins fréquenté et comme chaque fois, elle s'installa au comptoir, laissant traîner ses oreilles afin d'avoir le plus d'informations. Elle devait être particulièrement chanceuse ce soir-là. Deux femmes discutaient avec entrain au sujet d'un homme. Pour une fois, le mauvais caractère de la blonde lui facilita la vie. Les entendre glousser l'exaspérait particulièrement et curieuse de voir l'homme sur lequel elles avaient jeté leur dévolu, Clyde se retourna, fixant le fond de l'établissement. Aucun doute, c'était lui. Elle n'eut pas le temps de l'approcher que déjà l'une des femmes du comptoir l'abordait s'agitant comme une cruche en désespoir d'attention. Mais il était hors de question qu'on lui vole sa proie. Poussée par la colère, Clyde et fonça dans sa direction, attrapant un verre de whisky qui ne lui appartenait pas. « Hé toi ! », lâcha-t-elle contenant difficilement la colère dans sa voix. Elle ne lui laissa pas le temps de réagir et vida le contenu du verre qu'elle avait réquisitionné en plein sur le visage du né moldu niant purement et simplement la potiche qui assistait à la scène, horrifiée. « On a des choses à se dire. » Elle marqua une pause avant de reprendre sur un ton menaçant. « Quant à toi, je t'épargnerai peut-être si tu dégages maintenant. » Elle n'avait pas haussé le ton, sa voix était aussi glaciale que son regard. Ses grands yeux bleus, tranchant et orageux, ne quittaient plus la silhouette du sorcier. « Slevin ne veut pas de toi, de toute façon. », finit-elle en appuyant volontairement, d'une prononciation sifflante, sur le prénom du jeune homme. Elle voulait qu'il sache qu'elle savait.
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People with obsessions were blind to danger. (slevin)

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