(event, blodwyn) ☆ stop holding your breath.

Ariane venait de quitter Eamonn. Désormais, il savait tout ce qu'il y avait à savoir à propos des projets journaliers de la rébellion. Ses talons claquaient sur le sol et les murs lui renvoyaient l'écho de ses pas. Blodwyn. Son cœur rata un battement et, étouffant un soupir chagriné, la jeune femme porta ses doigts tremblants à ses lèvres. La véritable identité d'Alayne lui avait été révélée, ainsi que l'histoire qu'elle avait eue avec Eamonn. Profondément choquée, Ariane avait tenu bon et avait suggéré à Eamonn d'aller rejoindre les invités dans le jardin des Oswald-Appleby. Pendant qu'elle la cherchait. Évidemment, Ariane ne voulait pas tourmenter une femme à deux doigts d'accoucher et resterait très brève sur ses attentes. La sorcière ne protégeait pas une, mais bien deux personnes – dont une qui était sur le point de voir le jour. Vêtue de sa robe de mariée, Ariane entra dans la cuisine comme une furie. Ses mains relevaient les pans de sa robe qui traînaient sur le sol, pourtant impeccable, de la pièce. Personne. Un curieux gémissement frustré passa ses lèvres. La jeune femme fit volte-face et parcourut de nouveau les couloirs – interpellant certains sorciers, leur demandant s'ils n'avaient pas vu l'objet de sa recherche effrénée. A l'étage, Ariane se précipita vers la fenêtre qui donnait sur le jardin et entraperçut Blodwyn dont les cheveux roux ne laissaient aucun doute sur son identité. Cette dernière, sous les ordres royaux de sa patronne, déposait les plats sur les tables et réalimentait les réserves d'alcool. Un éclair fugace de colère la transcenda. Le visage fermé, dénué de la moindre de sourire, Ariane reprit son pas de course et descendit les escaliers, rejoignant de nouveau la cuisine. Essoufflée, elle attendit le retour d'Alayne en ce lieu, consciente qu'elle devait faire de fréquents allers-retours afin d'approvisionner le banquet gargantuesque de ce mariage idiot. Debout, en plein milieu de la pièce, la sorcière se retourna lorsque la porte grinça, laissant apparaître le ventre proéminent de Blodwyn. Sans attendre, Ariane saisit le poignet de la jeune femme afin de l'attirer à l'intérieur de la cuisine, refermant la porte derrière elle. « Alayne ! » s'exclama-t-elle, heureuse de voir enfin un visage amical. « Je – mais qu'est-ce que - » elle s'immobilisa un moment, considérant l'habit hideux que Blodwyn avait sur le dos. Elle se reprit rapidement. « Je voulais te parler. » signifia-t-elle précipitamment. Du temps, elles manquaient de temps.

≡ ton pseudo : · **≡ date d'arrivée :** 03/03/2013

Rien ne se déroulait comme elle l’avait imaginé. Mais on pouvait dire que les choses se déroulaient bien : parfois, Alayne avait à peine le temps d’arranger un nouveau plateau d’amuse-bouche, qu’on venait l’appeler pour autre chose. Pour aujourd’hui, Mrs Oswald-Appleby lui avaient fait comprendre de limiter son usage de la magie, histoire de ne pas faire jaser certaines mauvaises langues qui pourraient croire que la famille s’était prise d’affection pour une née-moldue et lui apprenait à utiliser des talents qu’elle ne devait légitimement pas avoir. Il fallait donc tout faire à la main, accomplir des kilomètres et des kilomètres ente les jardins du grand domaine, et la cuisine où elle se retrouvait désespérément seule. Généralement, elle s’octroyait le droit de soupirer, souffler un peu, passer une main réflexe sur son ventre qui, depuis le début des hostilités, la tiraillait en tous sens. Depuis le temps que les douleurs se faisaient de plus en plus prononcées, Alayne n’avait pas pris l’occasion de mettre des mots véritables sur ses douleurs : non, elle ne voulait pas s’encombrer de tels détails, et risquer de mettre à mal cette mission. Elle qui avait mis tant de cœur à l’ouvrage, elle qui avait passé une bonne partie de la nuit à tout préparer, tout aligner parfaitement pour que ce jour soit gravé dans bien des mémoires comme une cérémonie exceptionnelle, digne de la grande famille des Oswald-Appleby. Plus encore que cela, elle voulait offrir à Ariane la possibilité de ne se préoccuper de rien d’autre que les possibilités auxquelles elle s’offrait en se mariant de la sorte ; que la jeune femme ait l’esprit léger, et qu’avec le temps, elle finisse par voir ce jour comme l’un des plus heureux de sa vie. Oui. Oui. Espérait-elle bien ardemment, en retournant à toute vitesse vers les cuisines du manoir, passant une nouvelle fois sa main sur son ventre rebondi : le bébé donnait des coups, elle le sentait comme s’il cherchait à lui couper la respiration au moindre de ses mouvements, mais elle n’y fit pas attention au moment de pousser la porte. Plus tard, plus tard, elle aurait le temps de se poser ces questions quand tout sera parfait. Un bras la tira cependant, et de ses songes et de son propre rythme, elle eut à peine le temps de distinguer une chevelure blonde, la porte de la cuisine se refermant et : « Ariane ! Qu- ? » Incrédule, Alayne avait froncé les sourcils un instant, avant d’enfin remarquer la belle robe dans laquelle se trouvait la jeune femme : des tulles, des dentelles, un si beau tissu blanc, ce voile ! Elle ramenait irrémédiablement la rousse à ce qu’elle avait toujours rêvé de vivre avec Daniel : un sourire passa sur son visage, avant qu’elle fasse un geste pour attraper la blonde par les épaules, se retenant au dernier moment, plaquant ses mains sur sa bouche. « T-Vous ne devriez pas être là, c’est sale ! » Et comme pour justifier ses paroles, elle fit quelques pas rapides dans le dos d’Ariane, pour venir ramasser tous les pans de sa robe de contre le sol : il fallait qu’elle soit belle, parfaite. Absolument parfaite. « Par Merlin, c’est si parfait ! » Des étoiles dans les yeux, un grand sourire sur le visage, Alayne ne pouvait s’empêcher de déguster l’instant : elle luttait tant depuis l’heure du levé, avant l’aube même, que voir les choses se concrétiser de la sorte la rendait toute euphorique.

La jeune femme avait relâché les pans de sa robe qui, dorénavant, traînaient sur le sol de la cuisine. La propreté de l'endroit était le cadet de ses soucis et si une ou deux tâches devaient ternir ce blanc si parfait qu'elle portait sur le dos, et bien – force était de constater qu'elle n'en avait cure. A présent, tous ses soucis étaient dirigés sur Alayne. Sur Blodwyn. Peu importait son prénom, au final, car le résultat serait le même si Ariane ne prenait pas le destin de cette dernière en main. Face à l'euphorie de la rousse, la sorcière avait toutefois du mal à signifier ses pensées. Alayne semblait subjuguée par les dentelles blanches qu'elle portait, ramassant les pans de sa robe qui taquinaient le plancher à peine poussiéreux. Face à une telle considération de sa part, la bouche d'Ariane devint sèche ; il lui était difficile d'en placer une et l'idée de couper Alayne dans un tel élan d'émotion la faisait culpabiliser. Une idée l'obsédait toutefois : si Alayne était son amie, si Alayne s'extasiait sur tout ce qu'elle pouvait faire ou dire, si Alayne acclamait avec joie l'union de la descendante des Arenberg avec l'héritier des Oswald-Appleby – qu'en était-il de Blodwyn ? Qu'en était-il de cette femme qui, encore dissimulée dans ce corps, devait haïr cette idiote de française qui se préparait à épouser l'homme qu'elle aimait ? Ariane aimait Alayne, mais elle ne savait pas qui était cette Blodwyn – et elle peinait encore à faire le lien entre ces deux personnes. Que se passerait-il si les étoiles qui brillaient dans les yeux d'Alayne faisaient place à une lueur meurtrière ? Alayne était innocente, douce, attentive. Est-ce que Blodwyn était différente de cette femme qu'Ariane voulait à tout prix protéger ? Cette question la turlupinait, l'obsédait même, et lui donnait envie d'en savoir plus à propos de cette situation que Eamonn avait brièvement esquissée. « Alayne, je t'en prie..., la jeune femme désigna d'un mouvement de menton les pans que sa vis-à-vis tenait entre ses bras, lâche ça. C'est pas important. » Les lèvres pincées, la sorcière tendit ses bras et posa ses mains sur les épaules de son interlocutrice. Ses doigts s'y contractèrent fermement – elle ne souhaitait pas voir Alayne s'esquiver, surtout à un moment tel que celui-ci. Elle faisait fi des interdictions qui planaient au-dessus des relations entre nés-moldus et sorciers. Si elle voulait secouer Alayne comme un prunier pour lui faire prendre conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait, la seule chose qui la retiendrait serait assurément sa grossesse et non pas des lois auxquelles elle ne s'intéressait pas. « Je veux que tu m'écoutes, d'accord ? Oublie tout ça. Oublie ma robe, le mariage, tout - et contente-toi juste de m'écouter. Tu t'en penses capable ? » articula-t-elle, ses prunelles rivées vers celles de la rousse. Son rythme cardiaque s'accéléra sensiblement alors qu'elle essayait de maintenir sa motivation à son paroxysme. Elle ne pouvait pas en dire trop, ni pas assez. Il fallait être claire, précise - en somme, Ariane devait brandir l'étendard d'une rébellion silencieuse.

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Le souffle court, le front couvert par une fine couche de sueur, Alayne tentait de perdre le moins de temps possible : en de telles situations, chaque seconde était aussi précieuse que la précédente, et chaque instant qu’elle perdait à se reposer plus que de mesure, risquait de tout faire basculer dans le chaos. Le chaos, littéralement le chaos en effet, l’Apocalypse, si les choses ne se déroulaient pas comme elle l’avait prévu – comme il le fallait. La rousse avait alors choisi de mettre de côté les douleurs lancinantes que ses entrailles lui envoyaient à intervalles réguliers, ignorant également la fatigue qui tiraillait son dos, la sensibilité qui crispait ses pieds dans ses chaussures, à force de – déjà – avoir fait trop de kilomètres pour une personne de son envergure. Dans une journée telle que celle-ci, Alayne pouvait clairement dire que sa grossesse était un réel handicap, que les Oswald-Appleby pourraient lui reprocher à un moment ou un autre – après tout, la jeune femme avait déjà eu l’occasion de remarquer les regards, mi- dégoutés, mi- circonspects que Mrs Oswald-Appleby avait attardés sur son bébé. Toujours, elle se taisait, tournait sept fois sa langue dans sa bouche, peu désireuse de faire un esclandre : s’il y avait bien une chose qui éveillait à vif la fierté de la rousse, c’était son passé avec Daniel, l’amour véritable qui avait donné vie à cet enfant – et même les sorciers les plus prétentieux n’auraient rien à dire là-dessus. Un souffle avait à peine eu le temps de s’extirper d’entre ses lèvres avant qu’une prise, s’enroulant autour de son bras, ne l’interrompe et mette à sac toutes ses pensées. Pendant une fraction de seconde, les petits fours, les verres d’alcool et les invités s’envolèrent au profit d’une inquiétude froide qui manqua de la faire frissonner : c’était Ariane cependant, et la rousse n’eut aucune gêne à afficher un soulagement certain – certes, les invités n’étaient pas encore assez alcoolisés pour accomplir des actes totalement déraisonnés, mais elle préférait se tenir à l’écart de tout ennui possible. La distraction se poursuivit de plus belle, Alayne laissant longuement errer son regard presque envieux, sur la robe de son interlocutrice : combien de fois, avec Daniel, Alayne avait-elle imaginé son mariage ? C’était loin désormais tout ça, et il était bien dommage de constater à quel point Ariane ne semblait pas saisir la chance qu’elle avait, de réaliser un de ses rêves de vie. « Qu ? Mais bien sûr que c’est important, c’est une superbe journée ! Tout est parfait – bon, je ne dirais pas parfait, mais plutôt bien – je peux faire mieux, c’est sûr, tu devrais être à la fête ! » L’entrain l’avait emportée dans un genre de transe, qui se stoppa aussitôt que les mains blanches de la blonde se posèrent sur ses épaules : son sourire se fanant, son excitation s’envolant, Alayne perdit ses yeux droit dans les prunelles de la sorcière face à elle. Le souffle suspendu aux mots d’Ariane, Alayne hocha la tête comme une jeune demoiselle docile, sans pour autant que ses doigts ne se soient desserrés d’eux-mêmes autour du tissu blanc de la robe de mariée. Mais avant qu’Ariane ait pu en placer une, Alayne leva un doigt entre elles, plaquant une main sur sa bouche. « Je-je vais écouter. Mais d’abord - d’abord, je dois m’occuper de ça. » Et elle plaça les pans de robe dans la main d’Ariane, avant de faire volte-face, passer dans un coin de la pièce pour commencer à s’activer à préparer de nouveaux plateaux repas de tous les côtés.

Est-ce que cette fille s'arrêterait-elle un jour de bouger ? Les mâchoires serrées, Ariane contemplait Alayne – peu importait son véritable nom, elle la connaissait sous cette appellation, pas sous une autre – de son regard le plus sérieux. Mais, ivre d'un bonheur certain, la jeune servante n'écoutait pas sa vis-à-vis et babillait. L'éclat qui brillait dans son regard était adorable et, le cœur gonflé, Ariane peinait encore à faire le lien entre la fameuse Blodwyn et cette frêle née-moldue. Tout était parfait, ou plutôt bien, sous les yeux brillants d'Alayne – elle considérait ce mariage comme s'il s'agissait du sien. Son entrain apparent commençait à lui faire battre d'avantage le cœur. Si seulement elle savait, si seulement – bouche bée, Ariane récupéra les pans de sa robe, les bras chargés de tissu blanc. Sous ses yeux ébahis, Alayne lui avait délibérément tourné le dos, s'occupant d'affaires autrement plus délicates qu'une simple question de vie ou de mort. Mais Ariane avait demandé d'elle un minimum d'attention, chose que la jeune femme semblait incapable d'entreprendre – hormis pour préparer de délicieux plats. Si les choses continuaient à aller en ce sens, la future mariée n'aurait sûrement pas le privilège d'y goûter. Les sourcils froncés, et par esprit de contradiction, Ariane laissa tomber ses pans sur le sol poussiéreux. Elle réduisit en trois grandes enjambées les quelques mètres qui les séparaient, manquant de vaciller sur ses hauts talons. « Je veux que tu écoutes, Alayne, et je veux que tu écoutes maintenant ! » aboya-t-elle, de manière telle qu'on pouvait facilement confondre son brin de voix avec celui de Mrs Oswald-Appleby. Son ton agressif ne manqua pas de l'effrayer mais, forte d'une détermination qui lui était propre, elle posa sa main sur le bras d'Alayne et la força à lui faire face. Aussitôt, elle s'en voulut et recula d'un pas, comme pour faire comprendre à sa vis-à-vis que, non, elle ne lèverait sûrement pas la main sur une femme enceinte. Elle croisa les bras sur sa poitrine et, sans laisser le temps à la rousse de réagir, entama son dur labeur. « Je veux que tu restes à proximité de moi. Toute la soirée. Tu ne t'éloignes pas, compris ? Sinon, Mrs Oswald-Appleby saura que tu as désobéi à – à ses ordres. » Mettre sa future belle-mère sur le devant de la scène n'était pas une si bonne idée que ça, mais Ariane – confortée dans son idée – hocha vigoureusement la tête.

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L’euphorie d’Alayne ne semblait guère se propager aux bonnes personnes : Mrs Oswald-Appleby était dominée par le stress, l’inquiétude, et ne tenait pas du tout compte du sourire niais qui ne lâchait pas les lèvres de la rousse. Ariane y semblait totalement imperméable également, pourtant vêtue de sa belle robe - tout comme n’importe quelle femme en ce jour si spécial, elle aurait dû fondre de plaisir, de contentement à l’idée de franchir un pas si décisif dans sa vie - au combien il pouvait être effrayant. Les préoccupations de la sorcière semblaient être bien différentes : que diable faisait-elle ici, dans cet endroit crasseux qu’était la cuisine ? La servante s’en sentait presque vexée, frustrée, tant elle avait mis un point d’honneur à préserver la blancheur des tissus à chaque fois qu’elle avait dû s’occuper de certains détails autour de la fameuse robe - car contrairement au marié, Alayne avait déjà eu maintes occasions de voir la belle dans sa tenue, sans pour autant s’être acclimatée à sa beauté pure. Ce jour avait été tant attendu dans tout le Manoir, qu’Alayne ne pouvait se permettre de perdre une seconde, de laisser filer l’ordre précis et minuté de chaque action qu’elle commettait : qu’importait si son ventre se faisait capricieux aujourd’hui, si les invités l’ignoraient ou si on venait lui rendre visite, la rousse avait un emploi du temps bien serré à suivre, à la lettre. Loin d’elle cependant l’idée - ou la possibilité - d’envoyer promener la mariée qui passait par ici, aussi tentait-elle de mener les deux combats de front, du moins, jusqu’à ce qu’Ariane vienne fermement lui saisir les épaules, lui décrochant un regard : face à la sévérité de son ton, la jeune femme en oublia presque les petits fours et autres gâteaux qu’elle se devait d’acheminer jusqu’au buffet, observant avec des yeux ronds la belle Ariane ; elle qui avait toujours été douce, compréhensive - le malaise resta palpable pour une seconde, avant que la servante ne force un sourire. « Ce n’est rien, vous êtes sans doute stressée, si... si je peux faire quelque chose, n’hésitez pas. » Lui faire une recette spéciale, un bon thé, lui faire goûter des bons gâteaux pour faire passer l’inquiétude, Alayne acceptait, affrontait la façon dont on lui parlait, toujours. Cependant, la blonde poursuivit sur sa lancée, la laissant circonspecte : la bouche entrouverte dans une hésitation, la jeune femme lança un regard circulaires autour d’elles. « C’est... Madame qui demande ça ? » Ça l’étonnait presque, elle se serait surtout imaginée que celle-ci préférait qu’elle reste dans l’ombre, certainement pas au côté de la femme du jour. « Mais- qu’est-ce que je fais de tout ça ? J’ai encore du travail, moi ! » Elle se reprit, fermant les yeux un instant. « Mais si Madame demande, je-je peux le faire - faire les deux, c’est faisable, non ? » Il lui semblait presque qu’on lui demandait l’impossible là, presque qu’on cherchait à lui faire péter un câble, mais Alayne ne pouvait pas manifester de protestation aussi vive que ses instincts s’éveillant, ainsi, elle se contentait d’attendre l’approbation d’Ariane, sans rien dire, l’air inquiet, prise dans un vrai débat intérieur.