☆ (ariane & lisea) ~ london sounds like a city of red.
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Sujet: ☆ (ariane & lisea) ~ london sounds like a city of red. Lun 23 Juin - 22:33
London sounds like a city of red
Un inconnu avait été admis à Sainte Mangouste récemment, de nombreuses blessures, une amnésie quasi-complète, ce pauvre homme était incapable de dire quel était son nom. On lui avait sauvé la vie et depuis il était là, enfermé dans une chambre de Sainte-Mangouste à se perdre dans sa propre folie. Ariane avait eu vent de cette histoire, on lui avait parlé de cet homme, on avait parlé de cet homme dans les couloirs de Poudlard lieu où naissait peu à peu les mouvement de résistance. On en faisait uns description qui rapellait à Ariane cet homme avec qui elle avait travaillé un temps au ministère de la magie avant la guerre. Dorian Wolfe. Curieuse elle s'était rendu jusqu'à sa chambre et c'était bien lui son ancien ami du ministère. Malheureusement, à peine quelques minutes après qu'elle ne soit rentrée dans la chambre, une sirène se fit entendre, l'hôpital passait en quarantaine.
Depuis qu'elle travaillait à Sainte-Mangouste, Lisea avait pris l'habitude des quarantaine, qui aurait cru qu'elles seraient aussi nombreuses ? Souvent, on soignait des patients qui étaient recherchés par le ministère de la magie et dès qu'ils en avaient vent, ils débarquaient et fermaient toutes les issues. C'était ce qui venait encore de se passer. Une journée comme une autre pour la jeune femme. Quelque chose la surpris pourtant, la jeune femme dans la chambre de cet inconnu, celui dont elle prenait soin depuis quelques temps déjà. Personne ne le connaissait alors il n'avait pas de visite, si ce n'est elle, qui venait s'occuper de lui régulièrement. Curieuse, elle était entrée dans sa chambre avant d'en savoir plus sur la mystérieuse femme.
QUELQUES PRÉCISIONS ★ vous êtes au départ dans la chambre du dit Dorian Wolfe, l'hôpital est sous quarantaine, vous ne pouvez pas en sortir. ★ Dorian est l'homme recherché, Ariane n'est pas la première personne à le reconnaitre, bien que personne n'ait dévoilé son identité. Vous pouvez décider de son sort ou demander au bout d'un moment, une intervention pnj en me mpottant. ★ l'ordre de passage est le suivant : Ariane puis Lisea. ★ si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mp (a).
Sujet: Re: ☆ (ariane & lisea) ~ london sounds like a city of red. Mer 25 Juin - 21:29
it's time to begin, isn't it
I don't ever wanna leave this town 'Cause after all This city never sleeps at night. It's time to begin, isn't it ? I get a little bit bigger, but then I'll admit I'm just the same as I was. Now don't you understand I'm never changing who I am. So this is where you fell And I am left to sell. The path to heaven runs through miles of clouded hell. Right to the top, Don't look back. Turning the rags and giving the commodities a rain check.
En se rendant dans la chambre du mystérieux patient, Ariane n'avait rien attendu de plus qu'une simple révélation visuelle. Elle aurait dû se douter que rien n'était susceptible de se dérouler comme prévu. Elle avait pourtant essayé d'être discrète, essayant de passer inaperçue mais peine perdue. Elle avait pourtant passé une bonne partie de la matinée à peser le pour et le contre : se rendre à l'hôpital, dans la chambre d'un individu fou, n'avait sûrement pas été la plus riche de ses idées. Poussée par le besoin de se rendre compte par elle-même de la situation, Ariane avait pris la décision de se rendre à Saint-Mangouste, sans prévenir les résistants qu'elle côtoyait. Après tout, ne s'agissait-il pas seulement d'une visite de courtoisie ? Un moment bref, histoire de s'assurer qu'il ne s'agissait pas de son ancien collègue. Son cœur s'était serré à l'idée de reconnaître un visage familier. Elle avait bravement gravi les escaliers et avait préféré longer les murs. Puis Ariane s'était arrêtée devant la chambre. La porte était ouverte et, de loin, elle apercevait un homme recroquevillé dans son lit. Une nouvelle fois, son cœur s'était serré car elle était intimement persuadée de l'avoir reconnu. Elle avait peur de ce qu'elle risquait de voir – après tout, la dernière fois qu'elle avait fréquenté son collègue, ce dernier respirait la bonne santé et rayonnait d'une assurance peu commune. Dorian Wolfe avait été un ami et, même si elle se sentait capable de faire face à la réalité, Ariane craignait de s'effondrer face à l'ombre qu'elle rencontrerait. Elle ne parvenait malheureusement pas à faire le rapprochement entre l'homme qu'avait été Dorian, ou qu'était encore puisqu'elle n'était pas sûre d'elle quant à l'identité du patient, et cet homme qui se terrait sous les couvertures blanches. La jeune femme n'avait jamais supporté les hôpitaux ; tout était blanc, bien trop blanc, et l'odeur qui se dégageait des chambres lui donnait la nausée. Cette ambiance était particulière et, si des personnes y trouvaient leur compte en y travaillant, Ariane n'était pas de ceux qui s'y complaisaient. Bravement, elle franchit le seuil de la chambre et s'y engagea. Le doux bruissement des draps lui fit monter les larmes aux yeux. Jamais elle n'avait songé être aussi sensible face à un homme qu'elle avait perdu de vue quelques mois plus tôt. S'il s'était battu pour la résistance, alors il méritait amplement toute sa compassion. La respiration d'Ariane se fit plus forte alors que les secondes s'égrenaient lentement. Elle devait en avoir le cœur net – sinon elle en perdrait le sommeil, ployant sous le poids de sa propre culpabilité. Poussée par cette certitude, à laquelle elle ne pouvait que se soumettre, Ariane esquissa un pas en avant. Puis un deuxième. Rapidement, elle gravit les derniers centimètres qui la séparaient du patient – postée à côté du lit, Ariane se pencha en avant, curieuse d'en savoir plus. Elle vit son visage tuméfié et porta instantanément ses deux mains à ses lèvres, cherchant à réprimer un petit cri de surprise.
Ariane avait reconnu Dorian Wolfe et cela n'avait pas été chose facile. Des plaies, des cicatrices et des bleus couvraient sa figure pâle. En un instant, elle se rappela les courts moments qu'elle avait passés à ses côtés et regretta cette époque où tout lui semblait infiniment plus facile. Mue par une étrange impulsion, à laquelle elle était incapable de trouver le moindre écho, Ariane saisit le drap et le remonta jusqu'à la gorge de Dorian. Elle le maternait, sans y réfléchir, et elle se dit qu'il était temps de prendre congé. Sa curiosité avait été satisfaite (et à quel prix), peut-être était-ce mieux de ne pas s'éterniser dans un lieu tel que celui-ci. Elle resta toutefois immobile une ou deux minutes, observant de ses yeux brillants le corps fébrile de Dorian recouvert par des draps blancs. Cette vision ne tarderait pas à revenir la hanter, elle le pressentait. Se mordillant la lèvre inférieure, Ariane s'apprêtait à se détourner du lit lorsqu'une alarme se déclencha. Surprise, la jeune femme sursauta et porta immédiatement sa main à sa baguette. Ses doigts entourèrent seulement le manche mais elle ne la sortit pas de la poche intérieure de sa veste. La sorcière se rendit alors compte de sa bêtise : l'hôpital était mis en quarantaine. Un ennemi du gouvernement actuel avait été localisé et, le temps de le trouver et de l'emmener, le bâtiment était clôturé. Si jamais on la trouvait dans la même pièce que Dorian Wolfe, Ariane savait qu'elle passerait assurément un mauvais quart d'heure. Faisant volte-face, la jeune femme s'immobilisa une nouvelle fois lorsqu'elle aperçut une jeune femme – une infirmière, peut-être ? – dans l'encadrement de la porte. Ses mâchoires se serrèrent mais elle fit mine de se détendre, s'efforçant d'esquisser un sourire timide. L'idée de donner un coup de pied dans l'estomac de cette jeune fille lui traversa l'esprit. Dorian Wolfe ne devait pas recevoir beaucoup de visites et pour cause, il avait été incapable de donner son prénom lorsqu'on l'avait retrouvé. La voir dans la chambre d'un sinistre inconnu relevait quelques interrogations auxquelles elle ne pouvait donner pas la moindre réponse. Ariane s'avança d'un pas. L'idée de se débarrasser de cette femme, d'une manière totalement moldue, continua à la tenter durant quelques secondes mais, au dernier moment, Ariane se ravisa. L'hôpital était mis sous quarantaine – même si elle parvenait à sortir de la chambre sans se faire remarquer, elle ne parviendrait pas à s'en sortir sans la moindre égratignure. « Je – j'ai fait une erreur de chambre. Je pensais rendre visite à mon grand-père. Il ne s'agit pas de mon grand-père. » expliqua-t-elle, adoptant malgré elle un ton mécanique. Un ton qui renforçait son accent français. Elle se mordit la lèvre, tordit ses lèvres en un sourire désolé. Ses jambes étaient lourdes. Elle ne parvenait pas à abandonner Dorian Wolfe à son avenir orageux. Que lui arriverait-il ? Elle ne le savait que trop bien, plusieurs possibilités s'ouvraient à lui et aucune d'entre elles n'était radieuse.
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Sujet: Re: ☆ (ariane & lisea) ~ london sounds like a city of red. Ven 22 Aoû - 11:10
london sounds like a city of red
Les rondes sont sûrement ce qu'il y a de plus pénible, depuis que j'ai commencé ma formation à sainte mangouste, l'hôpital des sorciers. Bien sûr, en devenant apprentie guérisseuse, je savais que tout ne serait pas urgences et cas exceptionnels... Ces trucs-là sont réservés à ceux qui sont en dernière année et passent leurs examens pour devenir médicomages titulaire dans les prochains mois, ou aux médicomages eux-même. Je n'ai qu'un an et demi de formation, je ne peux pas me targuer d'avoir l'expérience pour m'occuper des cas complexes. N'empêche que je pensais que ce serait quand même plus drôle. Parfois, les plus sympas de nos supérieurs nous autorisent à venir regarder certaines interventions, où à observer un cas exceptionnel... Mais étant donné que la plupart des titulaires se font un plaisir d'ignorer les petits étudiants que nous sommes... Il est rare que nous ayons quelque chose de vraiment intéressant à nous mettre sous la dent. Nous sommes cantonnés au rondes, et à organiser l'entrée des patients à l'hôpital. C'est nous, les terribles étudiants qui leur posent mille et une questions sur leurs habitudes, sur ce qui leur est arrivé, et qui leur demandent de noter leur douleur sur une échelle de dix. C'est nous, les cobayes qui doivent s'occuper des poivrots, des gens qui pleurent et qui ont peur. C'est nous qui devons estimer si un patient est dangereux ou non. La plupart des sorciers, quand ils ont vraiment mal et sont en colère, ont des réactions magiques inattendues. Tout le monde sait que la magie est sujette aux émotions, et c'est quand elles sont intenses que le sorcier n'a même pas besoin de baguette. Il y a deux jours, mon copain James, apprenti lui aussi, a du être soigné parce qu'un mec bourré et en colère a réussi à faire exploser un vase et à lui mettre un morceau de verre dans l'épaule, tout ça sans baguette. En gros, on est ceux dont l'espérance de vie est mise à rude épreuve. La vie de jeune étudiant en médicomagie, c'est loin d'être le truc beau et enthousiasmant que j'imaginais. Au lieu d'étudier les effets de tel ou tel sortilège, je me retrouve à faire des piqûres, des sutures et à demander aux patients ce qu'ils ont mangé la veille ou la dernière fois qu'ils ont eu un rapport sexuel. C'est l'éclate, je vous jure.
Et puis, il y a deux semaines, l'inconnu est arrivé. Je peux vous dire qu'on s'est battus pour avoir son cas, et je ne sais pas comment, mais j'ai gagné. Peut-être que c'est grâce à Isaac, qui est son guérisseur attitré et à qui j'ai sous-entendu que j'étais intéressée. Ça a rendu tous mes copains fous de jalousie. Depuis quinze jours, c'est moi qui m'occupe de lui, qui vient vérifier ses blessures, ses bandages, et ses variables tous les jours, sans exception. Je ne sais pas, au début je me suis sûrement dit que j'allais être une espionne incroyable et découvrir à moi toute seule l'identité de ce mec balafré et amnésique. Au final, après deux semaines de recherches, je n'ai pas un seul indice sur qui il est, et tous ceux qui ont recherché, comme moi, sont toujours bredouille. Ce n'est pas comme si sa famille, sa femme ou je ne sais qui était venu, ou si quelqu'un s'était inquiété de la disparition d'un homme correspondant à ses critères. Rien, il n'y a absolument rien. On a reçu trois familles depuis son arrivée, trois familles dont un proche a disparu pendant la guerre, ou dont un membre s'est évaporé la nature sans qu'on sache pourquoi ou comment. Mais personne n'a reconnu ce gars-là. Bien sûr, ce n'est pas évident, avec des cicatrices, et tout le toutim... Mais je suis sûre que quelqu'un qui sait qui il est serait totalement capable de le reconnaître. Il n'est pas non plus défiguré, tant mieux pour lui. Alors j'attends. J'attends le miracle, j'attends que quelqu'un débarque et nous dise enfin qui il est. Même si mon espoir s'amenuise à mesure que les jours filent et qu'il se rétablit. Je me suis parfois demandé ce que ça fait, de tout oublier. Et je me suis aussi dit que c'était peut-être pas plus mal. Si ce mec a eu une vie terrible avant son accident... Parfois, c'est un cadeau du destin, de faire table rase et de prendre un nouveau départ, pas vrai? Enfin, je ne suis personne pour dire quelque chose comme ça. Mais mes réflexions m'ont menée loin, et je peux vous dire que je m'en suis fait, des scénarios.
Ce matin est comme tous les autres matins. Les étudiants râlent, les médicomages courent... Alors que j'approche de la chambre de l'inconnu, je soupire. Vivement le week-end. J'ai proposé à Cara que nous allions au zoo, samedi, et je dois dire qu'une perspective ne m'a pas rendue aussi heureuse depuis longtemps. Depuis que j'ai quitté Poudlard en même temps, j'ai laissé le fun de côté. Ma vie se résume à mon petit appartement, mon boulot à sainte mangouste et mes visites à ma mère, qui habite chez des amis moldus, après avoir été victime du projet Live Bait. Pas vraiment ce que j'espérais. Je traîne le pas dans les couloirs et passe la porte de l'inconnu au moment même où l'alarme sonne.Celle de la quarantaine. « Encore? » Je murmure, toute seule, avant de me figer. Il y a quelqu'un, dans la chambre de l'inconnu, quelqu'un que je n'ai jamais vu et qui a l'air sacrément chamboulé. Une jeune femme. « Je – j'ai fait une erreur de chambre. Je pensais rendre visite à mon grand-père. Il ne s'agit pas de mon grand-père. » lança-t-elle alors, d'une voix pressée, comme si elle cherchait à se justifier. Je fronce les sourcils. Elle a un sacré accent français. « D'accord... Quelqu'un vous a autorisé à entrer ici? » Je demande avant d'entendre la porte se refermer derrière nous. « Merde! » Je me retourne, pose la main sur la poignée, et ferme les yeux, c'est trop tard. « Quelle idiote! » Je me retourne vers la jeune femme, qui porte toujours un air étrange sur le visage. « Je suis désolée, vous allez être coincée avec nous deux ici jusqu'à ce que la police magique trouve ce qu'elle cherche. Ils condamnent toutes les portes, c'est du n'importe quoi. » Je pose mon carnet de rondes sur la table à ma droite et me dirige vers le blessé. Je commence à l'ausculter quand je me rends compte que la jeune femme n'a pas bougé un d'un pouce. Je fronce une nouvelle fois les sourcils, et me hasarde à une question peut-être un peu culottée, mais tant pis. « Vous êtes sûre que vous vous êtes trompée de chambre? »
Spoiler:
pardon, pardon, pardon pour ce retard inadmissible et aussi sûrement pour les quelques fautes, j'ai pas le temps de me relire pour le moment, je le fais au plus vite
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