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 ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us.

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MessageSujet: ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us.   ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us. Icon_minitimeJeu 8 Mai - 21:06

It's not the moon that divides us


Une soirée mondaine comme il y en avait souvent chez les famille de sang-pur, c'était chez les Knight que la famille Appleby était invitée. Un grand manoir dans la célèbre ville de Peakshire. La bâtard de la famille était venu avec le reste des siens, avec comme ordre, celui de bien se conduire. Une soirée qui s'annonçait particulièrement chiante, c'était souvent comme ça ce genre de soirée. Trop de plats pour un estomacs, trop de discussions lassantes entre mangemorts. Le seigneur des ténèbres, sa victoire et sa puissance était dans toutes les bouches. Enfin, les grands hommes étaient sortis de tables, Louis en avant fait autant s'éloignant de la table pour s'isoler dans le jardin.

C'était le même sentiment qui s'était emparé d'Ambre, pendant ce dîné interminable, elle avait l'impression d'être à une énième réunion de famille . Pourtant ce n'était qu'une invitation chez des amis. Une fois le repas fini, elle ne tarda pas non plus à s'éclipser vers les grands jardins du manoir Knight, Laura Knight, la maitresse de maison, était une sorcière de sang-pur réputée dans le monde de la botanique, on disait que ses jardins étaient les plus beaux d’Écosse, une chose à vérifier pour occuper sa soirée. Là dehors, elle ne tarda pas à voir Louis, seul dans le jardin. Il était temps de mettre fin à cette solitude. Attention, à elle aussi, on lui avait dit, de bien se tenir.

QUELQUES PRÉCISIONS
★ vous êtes au manoir Knight, chez une famille de sang-pur très réputée, dans un monde particulièrement hautain, on s'attend à ce que vous vous comportiez bien, cependant, pimenter le rp peut être intéressant.
★ il est possible de faire intervenir des pnj, de toute évidence, il s'agissait d'un grand festin, il y avait du monde.
★ vous pouvez vous déplacer lors du rp.
★ l'ordre de passage est le suivant : Louis en premier, puis Ambre.
★ si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mp (a).


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MessageSujet: Re: ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us.   ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us. Icon_minitimeVen 9 Mai - 0:08

Il y avait ce murmure incessant.
C'était comme une bruine amère qui collait à ses bras – ils étaient pourtant couverts d'un costume noir que son père l'avait forcé à porter par dessus une chemise blanche et élégante. Ça lui allait très bien – tout allait très bien à Louis, son air juvénile, son air désinvolte et ses cheveux qui piquaient l'air comme s'ils voulaient en déchirer les pourtours.
Pourtant, ce soir, Louis n'était pas désinvolte. Il avait un air sage et doux sur le visage – ses cheveux avait été coiffés proprement et noblement, mais la manie de glisser des doigts sur sa tête l'avait partiellement décoiffé. Son père lui avait lancé un regard décevant, et Louis avait retenu la mimique d'un sourire moqueur.
Il n'avait pas le droit de se moquer, là, tout de suite.
Il avait légèrement baissé la tête et regardé son assiette – il n'avait pas très faim.

Il aurait dû – ces derniers temps, depuis qu'il avait quitté le manoir familial et qu'il refusait d'y revenir, il ne mangeait pas toujours à sa faim. Ça ne le dérangeait pas, il haussait les épaules, allait trouver un ami à qui emprunter un ou deux repas avec un sourire et ça repartait. Il préférait ça aux mille tourments silencieux qui l'attendaient chez lui.
C'était juste invivable – c'était invivable de voir le regard de son père qui lui disait que, oui, lui aussi un jour, il serait jeté au fond d'une prison, ou mieux encore, on lui arracherait son cerveau ou son âme. C'était invivable de voir sa mère avec les paupières gonflées de larmes qui portait toujours ses doigts à sa gorge comme si elle vérifiait qu'elle respirait encore. Louis baissait trop souvent le regard – elle s'inquiétait trop pour lui.
Tout allait bien – tout allait bien, il ne risquait rien.

Non, il ne risquait absolument rien, ici, entouré de gens qui, si ils découvraient la saleté qui glissait dans ses veines, voudraient probablement lui jeter un sortilège impardonnable. Il était là, assis droitement à côté de sa mère, son père, sa sœur, et il souillait ces couverts en argent, salissait cette nourriture qu'il portait à sa bouche, polluait l'air de sa simple présence.
Par instants, Louis sentait grimper en lui le monstre frissonnant de l'inquiétude – et, si ils savaient ? Et si ils savaient ce que j'étais – et si père le leur avait dit. Il déglutissait un peu, échangeait un regard avec sa sœur, sa mère. Elles avaient un regard doux qui le rassurait toujours ; alors il reposait ses couverts et se nettoyait le coin de la bouche avec la serviette de table blanche. Personne ne savait rien.

De toute façon, il était juste là pour faire figuration.
Personne ne lui parlait – il n'y avait autour de lui que cet insupportable murmure de mangemorts, ces propos à le faire vomir mélangés à l'incessant cliquetis des couverts dans les assiettes et des verres que l'on cogne par mégarde. Il n'était là que parce que son père devait montrer que, même avec un bâtard, la famille des Appleby restait unie, et qu'elle était de sang-pur, et qu'il était là, le bâtard, et que si ils voulaient, ils pouvaient s'en servir pour faire perdurer les sang-purs – quelques fiançailles et mariages se racontaient ci-et-là.
Louis ne relevait pas.
De toute façon, il n'avait droit qu'à des regards intrigués, moqueurs, presque dégoûtés – par instants, son père s'en prenait tout autant.

Il voulait tellement leur crier qu'il était différent.
Il en avait si peu le droit.

Lorsque le repas se termina, il attendit un peu, l'angoisse le rendant un peu fébrile, appuya sa joue contre sa main, passa des doigts dans ses cheveux – encore. Finalement, il écarta sa chaise, échangea un regard très poli avec la dame qui se trouvait en face de lui et adressa un signe de tête à ses parents, pour s'excuser.

Et il s'enfuit.
Il ne s'enfuit pas trop loin – bien moins que ce qu'il aurait voulu, mais il ne supportait plus ce murmure la, le murmure du danger qui trottait paresseusement dans la gorge de tous ces nantis.

Aussitôt, l'air frais de la nuit vint lui embrasser le visage et Louis se sentit respirer. Il y avait, bien sûr, d'autres personnes errant ci et là dans les jardins, mais ils étaient loin, et les ombres cachaient presque tout. Il n'entendait que des éclats de conversation – et au loin, les bruits du manoir qui s'agitait toujours.

Louis leva son nez vers le ciel et les étoiles, qu'il avait l'habitude de regarder quand il s'ennuyait dans un de ses nombreux et minuscules studios, et il enfonça ses mains dans ses poches. Personne ne voyait – il avait droit à un peu de relâchement, un peu de naturel.
Il était entouré de bosquets de roses fermées. Il ne connaissait pas trop les fleurs, mais ça, il savait, ce n'était pas trop dur à reconnaître.

Il détestait être là.
Il préférait encore la rue – ça le fit sourire. Parfois, il se disait qu'il était vraiment insensé.

Un bruit de talons pointus se fit entendre derrière lui – il se retourna immédiatement, prêt à accueillir les traits d'une dame qui avait peut-être envie de passer un peu de temps avec un petit bâtard.

Un sourire écorcha son visage – ce n'était pas n'importe qui, ce n'était pas n'importe qui qu'il détestait. C'était Ambre, et Ambre était son amie.
Il se retourna complètement pour lui faire face, reprenant immédiatement l'insolence naturelle qui baignait son sourire.

« Alors comme ça, on n'a pas peur de venir parler au petit bâtard des Appleby ? »

Il laissa échapper un rire – c'était un rire simple et profondément sincère. C'était une délivrance d'enfin croiser un visage amical dans cette marée de monstres. Il fit quelques pas vers elle, nonchalant.

« Fais gaffe, tu pourrais avoir une très mauvaise réputation après. Plus personne ne voudrait t'épouser. »

Il avait l'habitude de rire avec elle – et ça depuis longtemps, même si les évènements récents lui donnaient l'impression qu'une décennie lui avait vieillit les os. Il lui sourit.

« Tu es ravissante ce soir, ceci dit. »


Dernière édition par Louis A. Appleby le Sam 10 Mai - 20:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us.   ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us. Icon_minitimeSam 10 Mai - 1:11

J'aurais pu me raviser. J'aurais pu refuser cette invitation qui ne rimait à rien pour moi, qui avait l'habitude de prôner l'équité entre les nés-moldus, les rejetés, les sangs-mêlés, les rebelles et nous, les Sangs-Purs, parfaits selon ceux qui allaient participer à cette soirée mondaine. Je détestais ce genre de soirée depuis toujours. Ma mère y était souvent invitée, même lorsque mon père était encore à Azkaban, pour faire image, pour continuer de se montrer dans le monde des Mangemorts, dans le monde des pro-Voldemort. Tout ce que je détestais. Si auparavant ils parlaient d'un éventuel retour de leur Seigneur de toujours ou du Régime qui ne leur plaisait pas du tout, désormais, ils parlaient de la victoire du Seigneur des Ténèbres, ouvertement et fièrement, ou encore des nouvelles rafles, des nouveaux fugitifs attrapés, torturés et amenés jusqu'à la prison anglaise ou morts en chemin, par hasard, disaient-ils. Comment avais-je pu être sincèrement invitée à cette soirée ? Je vous l'explique ; mon père qui espérait toujours me caser avec un sorcier de lignée pure, comme notre famille, me faisait inviter à toutes ces soirées en espérant que frappe dans l’œil d'un des jeunes hommes présents, de ma tranche d'âge, si possible. Frapper ? Pas littéralement parlant, hein. Juste plaire à l'un de ces hommes hautains et égocentriques, l'un de ceux qui me verraient tel un trophée plus que telle que la jeune femme que j'étais. « Père... je... » il ne me laissa même pas le temps de finir ma phrase. « Tu iras là-bas et feras de ton mieux pour ramener une bonne nouvelle, tu m'entends, Ambre ? » dit-il aussi sérieusement que froidement. Ma mère le soutenait, me fixant de la même manière. Quelle charmante invitation... « Bien. Je ferai de mon mieux pour honorer la famille Fleming. » dis-je sans trop de conviction. Je n'allais pas me montrer insolente parce qu'au fond j'aimais quand même ma famille mais je ne promettais pas le meilleur non plus. Au fond, j'espérais que Clyde prenne ma place mais faisant partie de la police militaire, elle avait déjà la fierté de nos parents. Et puis, j'étais l'héritière. Quelle chance... « Je vous remercie de me prêter de tels vêtements. J'aurais quand même espéré rester plus longtemps dans le domaine avant de partir. » dis-je sincère. Finalement, je posai un baiser sur la joue de ma mère, pendant une étreinte avant de saluer poliment mon père. Il me souriait mais ne laissait pas le doute quant au fait qu'il n'hésiterait pas à se montrer sévère si je dérapais durant cette soirée qui était lourde de sens pour lui et ma mère. « Bonne soirée, Ambre et courage. » me dit-il alors que ma mère restait en retrait et silencieuse. « À vous aussi, père, mère et remettez mon bonjour à Clyde, surtout. » dis-je avant de tourner les talons.

Habillée d'une longue, très longue robe de couleur fushia, tombant jusqu'à mes pieds, masqués par la traîne par ailleurs. Cette robe était doté d'un corset qui m'empêchait presque de respirer, mais je commençais à avoir l'habitude. Les tailleurs de la famille Fleming aimait beaucoup ce style. Le bas de la robe et la traîne, aussi petite soit-elle, étaient faites de plumes cousues au tissu. Une robe luxueuse, une robe de bon goût, selon mes parents mais surtout plus que gênante quand il s'agissait de se déplacer. Heureusement pour moi, j'étais amenée en voiture jusqu'au domaine de réception. Le domaine des Knight plus précisément. Durant le trajet, j'étais rêveuse, un peu dans les nuages mais souriante. Un sourire quasi omniprésent sur mon visage doux, visage pâle. J'espérais que cette soirée, à la différence des autres, ne durerait pas longtemps mais je savais que j'étais purement utopiste. Elles durent des heures et des heures. Ils discutent de choses concernant le nouveau Régime et de nouveaux plans pendant que je m'ennuyais, me faisant accoster par trop de « prétendants » qui m'ennuyaient la plupart du temps. Soit je détestais leur façon de penser, soit ils ne me voyaient que comme une façon de se faire encore mieux voir par la famille Fleming. Quelle horreur. Beaucoup étaient opportunistes, je le savais bien. Et vu le poste de mon oncle et de ma tante au sein du ministère, ainsi que la réputation de ma famille, je n'avais affaire qu'à ce genre de cas. Désespérant.

Une fois que je fus arrivée à la soirée en question, je me présentai poliment et seule. J'avais le sentiment d'être une cible évidente parmi tous ces ex-Mangemorts et monstres qui allaient me répugner et peut-être me parler comme si j'étais des leurs. Tout cela ne m'enchantait toujours pas. « Bonsoir. Je vous suis reconnaissante de m'avoir invitée à votre soirée et je parle au nom de toute la famille Fleming. » dis-je aux membres de la famille qui jouaient les hôtes ce soir-là. Ce n'était pas vraiment franc mais je devais tenir mon masque le temps de la soirée, le temps que leurs regards se croiseraient au mien. Lorsque nous fûmes invités à nous asseoir autour d'une table immense, je me posai à la première chaise qui se présenta à moi. J'étais aux côtés d'un bellâtre qui m'ennuyait dès le début de notre conversation. « Il paraît que tu étais de Gryffondor. Cela n'a pas été trop dur de supporter tous ces Sangs-de-Bourbe ? Je te trouve extrêmement courageuse, tu sais, d'avoir tenu comme ça. » je hochai simplement la tête, ennuyée et pas franchement intéressée par son histoire. En fait, c'était mieux ainsi. Il parlait presque pour lui-même. Encore un de ceux qui espérait faire partie des personnes bien vues par ma famille. Mon regard, lui, se perdait un peu plus loin ; je venais de remarquer la présence de mon vieil ami, Louis. Alors, lui aussi, il était de corvée pour cette soirée ? Je souris légèrement, amusée de le savoir là, avant de remarquer sa famille autour de lui. Encore surveillé, hein ? Je le plaignais sincèrement. C'est quand il se décida à aller s'isoler dans le jardin immense de la demeure que je me glissai discrètement, m'excusant auprès de mon interlocuteur assez narcissique, prétextant le besoin de souffler un peu dehors. J'espérais qu'il ne me suivrait pas. Je ne voulais pas qu'il vienne nous ennuyer, Louis et moi. D'ailleurs, celui-ci m'accueillit à sa manière, toujours... élégamment. « Il paraît qu'il n'est pas de bonne compagnie. Je venais le tester et me faire mon propre avis à ce sujet. Si, bien évidemment, la présence d'une Fleming, famille de meurtriers, ne l'effraie pas. » dis-je en hochant la tête, tout sourire. Lui et moi nous comprenions si bien. Nous détestions les discussions lors de ce genre de soirées. Voilà pourquoi nous cherchions toujours le moyen de nous isoler même pour peu de temps. « Une mauvaise réputation ? Je ne crois pas. Ils sont trop attirés par la prestigieuse famille fidèle depuis si longtemps au Seigneur des Ténèbres. Ils pourraient me trouver ennuyante qu'ils feraient quand même un effort surhumain. » dis-je en soupirant. « Merci. Tu es très élégant, toi aussi. » dis-je en rougissant légèrement. Des pas s'approchèrent déjà de notre petit coin de paradis. Un regard nous guettait. Qui était-ce ? Sans doute ce crétin. De toute manière, je ne regardais plus que Louis, pour le moment.


tenue de Ambre:
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MessageSujet: Re: ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us.   ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us. Icon_minitimeSam 10 Mai - 23:15


Elle était là, devant lui, dans sa robe de taffetas et il lui semblait que la nuit ne pouvait pas l'atteindre ; il lui semblait qu'elle avançait aux milieu des bosquets comme s'ils étaient un détail de sa tenue, un bracelet, un parfum peut-être, et dans cette nuit où les étoiles étaient fuyantes, elle semblait elle aussi s'échapper du manoir trop dense et trop lugubre.
Louis sourit - il fuyait, lui aussi, et il le savait qu'ils fuyaient sans cesse et qu'il n'avaient jamais aimé l'idéologie de leurs familles respectives.

Ambre était peut-être celle qui en souffrait le plus – Louis était égoïste, mais il était suffisamment intelligent pour comprendre que les choses étaient différentes lorsqu'on appartenait aux Fleming. Que eux, ils étaient bien plus dangereux, que eux, ils étaient bien plus douloureux, et que s'il avait eut la malchance de naître dans les bras d'un Fleming, probablement aurait-il été déclaré mort-né.
Il n'est pas très dur de tuer un nourrisson – quand on n'est pas Voldemort.

Lui, il avait la chance d'avoir un père lâche – un couard, un poltron qui n'avait même pas réussit à plaquer son immense main sur sa bouche et son nez pour faire virer son visage au violet. Il avait un lâche de père incapable de se débarrasser de lui parce qu'il s'était trop impliqué – alors, il était là, protégé, comme intouchable, et pourtant, le moindre faux pas pouvait le jeter dans les geôles.
Peut-être même qu'ils leur tueraient, eux – ils n'étaient pas son père.

Alors Louis se contrôlait – Louis souriait doucement, il courbait une nuque obéissante, il ne disait pas un mot qui n'avait pas été prévu par sa famille, et il sentait toujours fiché dans son cou l’œil noir et sanguin de son père.
Il étouffait – mais elle était là, elle était son amie, et si même la nuit ne pouvait la toucher, il lui semblait qu'aucune idéologie visqueuse ne le pourrait.

C'est avec un immense plaisir – si sincère – qu'il l'écouta répondre à sa provocation avec un sourire sur ses lèvres roses. Il y avait un peu de lumière pour éclairer son visage et luire sur les mille plis de sa robe aérienne. Il continua le jeu, et répondit avec la même impertinence, ses mains enfoncées dans les poches, s'abaissant un peu vers elle.

« Franchement, tu devrais éviter de le fréquenter – il paraît qu'il est trop sérieux et très ennuyant. En plus, il a peur des Fleming, surtout la blonde là – comment elle s'appelle déjà (il attrape faussement son menton entre son pouce et son index), ah oui, Ambre. »

Il lâche un rire, léger – mais son regard bleu, trop sombre dans la nuit, s'est adouci au moment où il prononce non nom.
Quelque part, c'était si vrai – les Fleming étaient dangereux, il le savait, il avait entendu des choses, des murmures roulants sous les pierres. Mais Ambre ne l'était pas – Ambre était différente, depuis toujours, peut-être depuis le jour où elle avait été envoyée à Gryffondor et qu'elle était devenue sa camarade de classe.

Au compliment qu'elle lui fit, il ne pu s'empêcher de rebondir, lui montrant son impeccable costume noir et le désignant de ses deux mains.

« Merci beaucoup – je suis plutôt pas mal hein ? Ça me va bien, les costumes, je n'en met pas souvent. Celui là n'est pas à moi tu te doutes, mon père l'a fait faire pour l'occasion – ça sauve les apparences, les costumes, ironisa-t-il. »
Et puis, comme si une plaisanterie lui montait au visage, ses yeux se mirent à briller. Il était toujours en face d'elle, et il s'approcha un peu plus pour lui dire à mi-voix. « Tu aurais dû voir la tête de mon père quand il est venu me récupérer à Londres, j'avais pas pris ma douche depuis trois jours, c'était une catastrophe. »

Et alors il se mit à rire vraiment, un éclat de rire vrai mais délicat, alors qu'il basculait sa tête en arrière. Oh, oui – ça le faisait rire, intensément, il n'y avait jamais rien eu de plus drôle dans sa vie que de se moquer de son père.
Mais son rire mourut à mi-chemin, se noya dans sa gorge, s'éteignit comme une vague qui se retire sur la grève. Il redevint un peu sérieux – il n'avait plus le droit de rire de ses choses là, pas ici, entouré de tous ces gens. Il passa, gêné, un peu inquiet, une main dans ses cheveux.
Ils étaient blonds – il détestait ça. Son père l'avait forcé à reprendre sa couleur naturelle pour la soirée – ça l'avait fait grincer des dents.

Son père le forçait pour tout.
Mais là, tout de suite, il n'avait plus d'emprise sur sa vie. Il était là, dehors, dans les jardins avec Ambre et ils étaient tous les deux libres de faire ce qu'ils voulaient – dans la limite du respectable, ils étaient quand même chez les Knight, un peu de tenue.
Il regarda le ciel, encore, mais aussitôt son regard revint sur Ambre et cette robe qui sortait de l'ordinaire – elle lui donnait une jolie couleur sur les joues, comme du rose délicat. Il lui sourit.

« Je réitère, tu es vraiment jolie ce soir. »

Il n'avait jamais eu de mal pour les compliments – ça lui venait naturellement, peut-être parce qu'il considérait que c'était important de les confier. Un petit rire l'agita.

« En plus d'avoir une prestigieuse famille, te voilà comblée. »

Mais sa légèreté fut interrompue par un bruissement de feuilles qui se fit entendre, juste là derrière eux, accompagnés de quelques bruits de pas. Louis distingua une silhouette – c'était un jeune homme, plus grand que lui, plutôt bien bâtit, qui s'arrêta dès qu'ils les aperçut ensemble. Louis, jaugeant le voyeur d'un œil méfiant, se pencha encore plus près de Ambre et lui murmura à l'oreille sans se départir de son sourire. Il pouvait sentir son parfum et la chaleur de sa joue.

« Je crois que tu as un fan. »

Puis retenant un rire, il se recula en essayant de reprendre des traits sérieux (ce qui était très dur pour lui qui, naturellement, se laissait aller à l'irrévérence, surtout en présence d'une amie comme Ambre), et d'un geste délicat détacha l'horrible nœud papillon qui lui serrait le cou – accessoire indispensable pour jouer les bons petits Sang-Pur.
Enfin, il respirait.
Il le laissa pendre dénoué autour du col de sa chemise et défit le premier bouton. Puis, il lui tendit son bras comme une invitation à ce qu'elle y passe le sien. Il se racla la gorge deux fois, releva le port de son menton.

« Mademoiselle, accepteriez-vous de m'accompagner pour une promenade nocturne dans les magnifiques jardins de la famille Knight ? » proposa-t-il en haussant la voix, suffisamment fort pour que le nouveau venu entende la demande et comprenne que, oui, mademoiselle Ambre Fleming était actuellement occupée. Il laissa s'échapper un rire complice. « Je vous promets de ne pas avoir peur de vous. Ni de chercher à vous épouser – ce qui devrait vous changer un peu. »


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MessageSujet: Re: ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us.   ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us. Icon_minitimeMar 13 Mai - 23:00

Lorsqu'elle se trouvait à ses côtés, en sa présence, Ambre semblait oublier tous les tracas qui les entouraient au quotidien. D'ailleurs, tout le monde, lors de ces soirées, semblaient vivre dans une bulle, dans leur bulle, à une autre époque. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils festoyaient tranquillement tandis que pendant ce même temps des fugitifs couraient dans tous les sens, dépassant les frontières du pays, ces mêmes fugitifs qui avaient pourtant leurs places dans le monde sorcier avant. C'était ce que comprenait la jeune femme comprenait le moins. Oui, sa perspective du monde sorcier était celui où tout le monde pourrait vivre sereinement. Heureusement qu'il y avait encore des sorciers comme Louis pour la comprendre et la soutenir, l'aider à se changer les idées. Ce n'était pas évident tous les jours ni pour l'un ni pour l'autre. Donc, forcément, être en dehors de ces murs, dans ces jardins immenses et à peine éclairés, juste ce qu'il faut pour qu'ils voient leurs pas, avec ce jeune homme comme compagnon, Ambre pouvait souffler. Même si ce n'était qu'une impression, même si cela ne durait jamais longtemps, la blonde se sentait dans sa propre bulle où il était évidemment le bienvenu. Elle n'avait même pas à le préciser. Il le savait. Oui, le garçon était clairement sa bouffée d'air. Peut-être l'était-elle aussi pour lui ? En tout humilité, la jeune Fleming voulait le croire puisqu'ils étaient toujours au naturel quand ils étaient ensemble. Les masques tombaient à ce moment-là. Même si, d'un côté, la demoiselle ne portait jamais de masques. Elle se montrait sincèrement aimante envers sa famille et elle en faisait de même avec les rejetés, ceux que sa famille refusait. Ce qui expliquait les « punitions ». Pour l'instant, de toute manière, ce n'était pas le sujet principal. Puisqu'elle était avec celui qui la rendait heureuse, elle devait oublier tout ça, le mettre dans un coin enfoui de sa tête. D'ailleurs, il continua sur cette lancée. Le grand blond savait éviter de se prendre au sérieux, il ne le faisait jamais. Comme elle. Encore un point en commun à mettre sur la liste. « Ambre ? Oh, c'est l'aînée, non ? Il paraît qu'elle est ennuyante. Ils sont peut-être faits pour être ensemble. Leurs parents devraient se mettre d'accord pour l'un de ces mariages de convenance. C'est l'habitude des Sangs-Purs, paraît-il. » Elle rigola doucement, délicatement, sans faire trop de bruit. Elle ne pouvait se le permettre dans ces lieux. La tenue, la bonne tenue était de rigueur. Qu'ils peuvent être ennuyants ces hommes et femmes qui se croient supérieurs aux autres. À quoi ça sert d'être aussi pince sans rire si on est tout de même du Régime actuel ? N'étaient-ils que des pète-secs ? Ce devait être ça.

Ils étaient bien les seuls à faire tâches dans ce tableau proche de la perfection selon les ex-Mangemorts, une perfection malsaine si vous voulez l'avis de Ambre. Rien là-dedans ne semblait être naturel, rien à part eux. Pour mieux se moquer d'eux, sans aucun doute, Louis mit un point d'honneur sur sa tenue proche de l'excellence. La tenue que tout homme devait porter dans ce genre de cérémonies. Ce n'était pas sa tenue préférée, la jeune femme le savait parfaitement. Elle le connaissait trop bien pour ne pas douter une seule seconde. Quant à elle, elle ne détestait ni ce genre de costumes, ni le genre de robes qu'elle portait, mais elle ne disait pas non à une tenue plus relaxe en temps normal. C'était ce genre de garde-robes qu'elle n'utilisait que pour des évènements de ce style-là. Et pourtant, ses parents en avaient encore des dizaines ou des vingtaines d'autres dans les placards de leur immense manoir. « Tu devrais être plus souvent invité à ce genre de cérémonies, dans ce cas, non ? Ton père pourrait croire te sauver la mise bien plus souvent. Que d'héroïsme. » dit-elle, elle aussi, sur un ton qui se voulait moqueur mais bon enfant, toujours. Elle était rarement cynique, rarement déplacée. « Pour ce qui est des douches, il devrait t'en acheter une, une de celles itinérantes ou alors t'apprendre un bon sort pour prendre une douche n'importe où et n'importe quand, sur le pouce. » oui, effectivement, Ambre s'imaginait très bien la scène lorsque le père de Louis l'aurait attrapé, parce que c'était bien ça, dans un tel état. Son ego devait en avoir pris un sacré coup. Ce qui la fit sourire à nouveau. Si elle avait pu sembler gênée à cause du compliment qu'avait fait son partenaire, la jeune femme vit qu'elle ne fut pas la seule dans ce cas. Lui, c'était plutôt de cette gêne d'attitude, de remord, alors qu'elle, ça avait été un trop plein d'émotions. Comme toujours. D'ailleurs, il reprit de plus belle. À croire qu'il n'était pas contre l'idée de la chambouler. Un véritable sale gosse, quand il le voulait. « Et je vois que tu n'es à nouveau pas avare de compliments. Si ça pouvait être aussi facile pour tout le monde d'en débiter autant en peu de temps, ce serait mieux, tu ne crois pas ? » dit-elle tout en hochant la tête, bien que toujours rouge d'embarras.

Le compliment suivant fut tout de suite moins glorieux, même si elle ne détestait pas sa famille. Ambre avait toujours espéré que sa famille soit reconnue pour toute autre activité. Cependant, elle ne pouvait rien y changer de sa simple place. Cela ne l'empêchait pas de chercher à rattraper les erreurs de tous ces proches à sa manière, loin des regards. Quelque chose de difficile quand on s'appelle Fleming mais qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? « Un jour, j'espère qu'elle sera prestigieuse dans la médecine, qui sait. » ces mots, cette phrase, tout avait été dit d'un ton beaucoup plus bas. Il lui fallait être discrète quand elle disait ça, même si elle savait que plus d'un connaissait son penchant pour la protection des « rebelles ». Cela ne l'empêchait pas de sourire doucement et sincèrement. Jamais elle n'effaçait ce sourire, d'ailleurs. C'était un peu sa marque de fabrique, si je puis dire. Quelle ne fut pas sa surprise quand, elle aussi attirée par les bruissements de feuilles de buissons à peine plus loin, elle put remarquer la silhouette de celui qui lui avait tenu la jambe durant un bon moment, un moment interminable lors du repas. Frissonnant légèrement au contact du souffle de Louis dans le creux de son oreille. Il se jouait encore de l'improbable situation. « Tu parles d'une aubaine. Tu crois qu'il veut un autographe avec ça ? Peut-être que d'ici quelques jours, j'aurai droit à un message disposé dans un bouquet de fleurs dans mon casier à l'hôpital. » lança-t-elle à la fois agacée et amusée. Heureusement, l'attitude détendue de son ami qui se relâcha encore un peu plus la distrait. Il venait de défaire son nœud papillon et le premier bouton de sa chemise. Cela lui ressemblait tellement plus. C'était le Louis qu'elle connaissait. Ce qu'elle n'avait pas imaginé c'était qu'il l'invite, la seconde d'après, à se promener dans les jardins. Une ruse. Oui, c'était une ruse pour s'évader encore plus loin et éviter le regard épieur de cet homme trop lourd, juste de trop dans ce paysage. « Vu les conditions plutôt alléchantes, je crois que je ne peux pas faire autre chose qu'accepter. » dit-elle en se redressant en enroulant son bras autour de celui que lui tendait le jeune homme. « C'est donc avec plaisir que j'agrée votre invitation, cher Monsieur Appleby. » avant d'ajouter un sourire amusé et pourtant sincère.
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MessageSujet: Re: ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us.   ☆ (louis & ambre) ~ it's not the moon that divides us. Icon_minitimeJeu 15 Mai - 0:48


C'est à l'instant où elle a enroulé son bras autour du sien que la tension dans la poitrine de Louis se délie – comme si, pendant tout ce temps, ses côtes avaient été trop serrées les unes aux autres et que même son effronterie n'avait pas réussi à les défaire.
Louis laissa un sourire écorcher son visage, un coin plus relevé que l'autre, et il était profondément sincère – il n'y avait pas de moquerie, ni d'insolence, de la malice toujours, mais aussi la mesure juste de ses sentiments.

Là, il était bien ; et c'était presque trop brutal pour lui, de passer de l'univers angoissant et étouffant des Sang Pur à celui de la douceur de son amie.
Il remarqua que son bras, autour du sien, était tiède, et que ses bras étaient nus. Il pouvait sentir leur chaleur à travers la manche noire de son costume.

Elle avait dit beaucoup de choses, avec sa voix chantante avant qu'ils ne commencent à s'éloigner du chemin où ils s'étaient rencontrés. Louis appréciait sa voix – elle n'avait pas, comme lui, les inflexions de la désobéissance et de la mascarade, et jamais elle ne se paraît des atours protecteurs de la provocation. Elle était lisse d'aspérités mauvaises ou rancunières, et jamais sa langue ne s'agitait pour dire du mal des autres – même sa propre famille, alors que Louis était le premier à vouloir leur lancer un maléfice au nez.

Ambre était bien trop gentille, et Louis savait qu'il l'était moins.
Il savait aussi que, si il faisait un effort, il aurait beaucoup à apprendre d'elle et qu'elle était aussi bien plus courageuse. Elle, elle était restée une Gryffondor – alors que leurs pas s'enfonçaient dans le jardins, les bosquets comme s'écartant sur leur passage, Louis retint un sourire à cette pensée.

Dans le fond, ça l'inquiétait un peu – il n'avait pas beaucoup de personnes qu'il connaissait depuis longtemps, des gens qu'il pouvait appeler amis, des gens à qui il pouvait tenir.
D'autres personnes que lui-même, en soi – mais Ambre en faisait partie, et Ambre était trop gentille, Ambre aidait tout le monde et ça pouvait l'entraîner vers des ennuis et des blessures.

Louis le savait – lui-même n'était pas sain, et d'un jour à l'autre, il pouvait l'entraîner dans sa chute au moment où il s'écroulerait.
Elle était vraiment trop gentille – les personnes comme elle se perdaient.

Il aurait aimé lui ressembler davantage.

Il marchait galamment à ses côtés, son nœud défait autour de son cou, son dos droit pour maintenant le crochet de son bras. Il repensait à ce qu'elle lui avait dit – toujours avec le sourire, bien sûr – et il ne put s'empêcher de reprendre quelques détails, parce que ça lui arrachait toujours un rire.

« Pour la douche, je sais que tu as raison, mais je crois que j'aime trop embêter mon père pour rentrer sans me faire insulter de tous les noms. »

Il laissa un rire bref s'échapper de ses lèvres.

« En plus, tu sais, j'ai eu trois BUSEs – et pas celle de Sortilège. Je suis presque sûr que je suis trop nul pour réussir un de ces sorts. »

Il lui lança un coup d’œil complice – il savait très bien qu'elle comprenait ce qu'il racontait puisque, quand ils étaient élèves à Poudlard, il la suppliait souvent au dernier moment de l'aider à faire ses devoirs. De toute façon, même avec son aide, son manque d'implication lui entraînait des résultats catastrophiques – ce qui le laissait complètement indifférent, voire même rieur.
De toute façon, ça ne lui aurait servi à rien, les BUSEs ; il se serait retrouvé au même endroit que maintenant.

Craintif, fuyant, alors que le danger ne s'était pas même encore annoncé.

Et puis, comme soudain gêné, il se passa sa main libre à l'arrière de sa tête en prenant une mine coupable – ses joues étaient devenues un peu plus roses, et il lança avec une voix un peu plus nonchalante.

« Je suis désolé pour ce que j'ai dit sur ta famille – je n'aurai pas dû. »

Il s'arrêta soudain, se plaça en face d'elle, un air d'excuse peint sur ses yeux bleus qui étaient trop gris dans la nuit. Il avait lâché son bras et, comme une habitude de repli, avait enfoncé à nouveau ses mains dans ses poches. Il bougeait toujours ses mains.

« Tu sais, c'est l'habitude – tu sais que j'ai toujours eu un problème avec les adultes. »

Il lâche un rire un peu amer, relève ses yeux vers elle – elle est la dernière personne qu'il veut blesser.
Et puis, alors, il lui sourit, encore ; il sourit beaucoup ce soir, beaucoup plus que lorsqu'il était assis autour de la longue table à la nappe blanche.

« Je suis sûr qu'un jour, le nom de Fleming sera synonyme d'une grande noblesse d'âme – et ce sera grâce à toi. »

Alors il s'abaisse un peu, mimant une révérence, sans lâcher son regard – c'était un aveux qu'il sortait du fond de son ventre. Mais comme s'il prévoyait une malice depuis longtemps, ses yeux s'allument, brillants, et il sort sa baguette de sa poche.
Il se redresse, l'air très sérieux et se racle la gorge deux fois.

« Hum, hum. Orchideus. »

Le sortilège qu'il lance fait soudain apparaître une fleur, unique – une tulipe pourpre, un peu petite. Louis l'attrape de son autre main en prenant un air décontenancé – il grimace, puis se met à rire avant de la lui tendre.

« C'est pour toi, pour m'excuser. Et je suis désolé, je voulais faire apparaître un bouquet de roses – un classique, tu sais – mais comme tu le vois, je suis toujours aussi nul en sortilèges. »


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