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NOM : beesbury. PRÉNOM(S) : melwyn, caesar. ÂGE : dix-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 23 février, à Londres, hôpital St Mangouste. STATUT DU SANG : sang-mêlé. MAISON : ancien gryffondor. NIVEAU D’ÉTUDES : il a obtenu cinq BUSEs ainsi que six ASPICs à Poudlard. EMPLOI : il travail dans un petit café dans la partie moldu de Londres. LIEU DE VIE : cela fais peu de temps qu'il est revenu en Angleterre. Avant cela il s'était exilé en France. BAGUETTE : vingt-deux centimètres, bois de chêne et ventricule de dragon. Sa baguette est toujours en sa possession. GROUPE : the wanted. CÉLÉBRITÉ : nico mirallegro. CRÉDITS : tumblr.

A savoir sur ton personnage

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Il vient d'une famille de sang-mêlé, sa mère étant une née-moldue et son père un sang-mêlé. ◊ Il a toujours été plongé dans le monde des moldus par sa mère, il a donc acquis une grande connaissance sur ceux-ci. ◊ Il a passé toute son enfance à Pré-au-lard, aux côtés de ses parents et de sa sœur. ◊ Depuis tout petit, Malwyn ne tient pas en place. ◊ Lorsqu'il rentre à Poudlard, il se fait bien vite une réputation de fanfaron, de clown. Personne ne le prend au sérieux, et cela l'arrange bien. ◊ Il n'est pas excellent élève. A vrai dire, il a fait le minimum syndical pour avoir ses BUSEs et ses ASPICs. Mais sous ses airs d'idiots, il cache une très grande intelligence, il est juste bien trop fainéant pour se mette au travail. ◊ Sa couleur préféré est le vert et il adore l'odeur de l'herbe coupé en été. ◊ Il n'a pas hésité une seule seconde à rejoindre l'armée de Dumbledore lorsque Lord Voldemort est réapparu. ◊ Ses grands-parents paternels sont morts au début de la guerre, mais Malwyn resta jusqu'au bout. En effet, sa grand-mère était connue au sein du ministère comme une fervente adepte du monde moldu, c'est pour cela qu'elle fut l'une des première exécutée. ◊ Sa dernière année à Poudlard ne fut donc pas des plus simple, entre l'emprisonnement de son père à Azkaban et la fuite de sa sœur aîné avec un mangemort. ◊ Il réussi tout de même à s'échapper en France, mais revient quelques temps plus tard, afin de venir en aide à sa sœur. ◊  Il a toujours sa baguette sur lui, ayant réussi à la préserver. ◊ Le danger rode partout autour de lui, en Angleterre, et il est activement recherché par les mangemorts, comme tout ceux qui ont de près ou de loin eu à faire avec l'ordre du phœnix.


TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ?

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Ils m'ont forcé à fuir mon pays, ma famille, tout ceux que j'aimais. Parce que je n'étais pas de leur côté, parce que je disais tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Alors je suis parti, en France, et je les hais pour ça. Les anciens mangemorts, les nouveaux membres du ministère, Voldemort. Mais je suis revenu, en cachette. Et je me tapis dans l'ombre, près à rendre l'appareil. La roue tourne et j'attends simplement le jour où elle tournera en ma faveur. En notre faveur.

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TON PETIT PSEUDO+PRÉNOM : attala, mais vous pouvez m'appeler florian. TON ÂGE : 19 ans, mais j'ai 20 ans demain   . PAYS : france. TU AS TROUVÉ PI PAR : sur bazzart   Mais ça fait un moment qu'il est dans mes favoris. TON AVIS SUR PI ? : MA-GNI-FIQUE. DÉSIREZ-VOUS UN PARRAIN ? : owi   . UN DERNIER MOT : je vous n'aime déjà   .

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« Mummy, what is that ? » Le petit garçon pointait un petit appareil électronique, jetant des regards apeurés sur sa mère. « That, my boy, is a cell-phone. » Elle s'avança près du portable et le prit dans ses mains avant de le montrer au bambin. Bip. Bip. D'un coup sec, l'enfant jeta l'objet par terre et se cacha le visage dans les bras de la femme. « It's nothing... » Elle passe sa main sur le dos du garçon, et commence à chanter. Une berceuse, une chanson pour nous faire sentir mieux. Pour le faire se sentir mieux. Car c'était son travail, au final, de s'occuper de lui, de le chérir, de le protéger. Doucement, il releva la tête, les yeux encore embués par les larmes, et s'installa dans son lit. Il ferma les yeux, et laissa la musique le transporter, loin de tout, dans ses rêves. Dans ce monde où, d'un simple geste il pouvait faire apparaître une glace, un gâteau. Dans ce monde où tout lui était possible.

Je repose doucement la photographie usée par les voyages sur le matelas. Ces moments étaient finis. Je ne les revivrais plus, et petit à petit, je les oublierais. Parce que le temps va passer, la vie va continuer sans retourner sur ces personnes qui ont marqué notre passé. Mon passé. Je m'allonge sur le lit de fortune et fixe le plafond blanc. Plus rien n'était pareil. Tout avait changé, et je devais faire avec. Je n'avais pas le choix, je ne l'avais plus en tout cas. Mes parents. Ceux qui m'ont élevé, ceux qui m'ont tout appris. Perdu. A Azkaban. Probablement entassés comme des rats de laboratoire, attendant d'être coupé en deux. Mais ils ne sont pas morts. Non, ils ne peuvent pas l'être, c'est impossible. Je sens encore leur présence, j'entends encore leur voix. Mais la vie est pleines de surprise. Des bonnes comme des mauvaises. Et il faut savoir les encaisser, parce qu'on ne peut pas rester à terre, on ne peut pas se laisser abattre. Pas dans un monde comme le notre. Si on le fait, c'est la mort. La fin. Et je ne veux pas que ça s'arrête. Il faut se battre, encore et toujours, jusqu'au jour où nos efforts payeront. Jusqu'au jour où nous serons récompensés. Mais en attendant, il faut prendre son mal en patience, se terrer, se cacher. Au final, notre vie n'est pas meilleure qu'à Azkaban. Je ferme les yeux. Pour me laisser porter par mes émotions, pour retrouver mon jardin secret. Ce lieu où tout est possible, même les rêves les plus fous. Et je sourit, car rien n'est perdu, il nous reste simplement tout à faire. Un bruit. Je me redresse, affolé. Sur mes gardes en permanence. Une simple souris. Un animal. Je soupir et me laisse retomber sur le matelas. Un jour peut-être, je n'aurais plus à être sur mes gardes. Un jour peut-être je pourrais tout bonnement vivre, et non essayer de survivre dans un monde où tout semble perdu.

Le jeune homme jouait avec un petit objet pointu, qui pouvait s'apparenter à un couteau suisse. Il l'avait trouvé dans les affaires de sa mère, et le faisait tournoyer dans sa main avec une aisance certaine. La porte grinça, et un homme fit son apparition. « Do your homeworks Malwyn. » Le garçon ne prit même pas la peine de se retourner, ou d'arrêter de jouer avec son petit couteau. Non, il était bien trop fasciné par ce petit objet pour se permettre aucune distraction. Son père s'approcha de sa chaise, et posa sa main sur les épaules de son fils. « Do it, now. » Puis il se saisit de l'objet avant de le ranger dans sa poche. L'adolescent se retourna brusquement, jetant un regard des plus noir sur son paternel. « What if I don't want to ? » Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Il adorait plus que tout au monde jouer avec les nerfs de son père. C'était son passe-temps favoris, et avec le temps, il était devenu très bon. « I'll call your mother. » La vérité était qu'il ne voulait pas faire ses devoirs. Les vacances n'étaient-elles pas faites à la base pour se reposer ? Pour prendre du bon temps ? Alors, quel était l’intérêt de donner aux élèves une pile monstrueuse de chose à faire et à rendre pour le jour de la rentrée ? Non, il n'en voyait pas l'utilité. « So, call her then. » Il continuait son petit jeu, et il voyait bien que ça marchait. Son père commençait à s'impatienter, et lui, il jubilait de l’intérieure. Mais avant que l'homme n'eut le temps de crier le nom de sa femme, Malwyn avait déjà attrapé son stylo, et commençait à répondre aux questions. Parce qu'il avait eu ce qu'il voulait, cela ne servait à rien de continuer la mascarade. Il jeta un coup d’œil à son père. « You can go now. »

J'ouvre les yeux, en sueur. Je me redresse doucement sur le matelas usé. Je suis seul, désormais. Sans mon père, sans ma mère. Sans ma sœur. Je regarde la pluie tomber par la fenêtre, et je peux la voir pleurer. Pleurer alors qu'elle 'avoue ce qu'elle a fait. Qu'elle a dénoncé nos parents, sans état d'âme, par amour pour ce partisan de Voldemort. Pleurer alors que je claque la porte, sans me retourner, la laissant seule à son tour. Se faire trahir de la sorte, je ne pouvais pas le supporter, je ne le pouvais plus. Tout avait changé en une fraction de seconde. Ma vie, ma famille. Rien n'était simple comme au temps de Poudlard. Comme quand je parcourrais les couloirs sans me poser de question. Je me sentais blessé. J'étais revenu pour elle. Je risquais ma vie pour elle. A quoi bon. Pour apprendre sa trahison. Mon regard se perd lentement dans les gouttes d'eau s'étalant sur le pavé froid. Ploc, ploc. J'appuie ma tête contre la vitre, et je pars, encore une fois. Car je suis fatigué. Fatigué de fuir, de ma cacher. De me battre.

Toc, toc, toc. La jeune femme se précipite à la porte. Elle savait qu'il devait venir, il le lui avait dit, par hiboux, et elle l'attendait avec impatience. Il était bien là, attendant patiemment sur le perron. Elle ne put s'empêcher de sauter de joie, et de se jeter sur lui. Il ne put s'empêcher à son tour de lui rendre son étreinte. Cela faisait tellement de temps. Il avait dû s'exiler en France, mais il était de retour dans son pays natal, pour elle. Car elle avait besoin de lui. « Ok careful, you don't wanna hurt my little nephew, don't you ? » Il la repoussa doucement, et se pencha vers son ventre bombé. Il ne pouvait pas retenir sa joie de devenir un oncle. Même si les circonstances n'étaient pas idéales. Même si le père de cet enfant était un connard fini, partisan des ténèbres. Il s'en foutait. Il était simplement là pour elle. Le jeune homme se redressa, et regarda sa sœur. Elle avait sûrement pleuré toute la journée, mais il fit mine de ne rien remarquer. « You look beautiful, Lyanna. » Ce n'était pas vrai. Mais il ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie. Il n'était pas venu pour ça. Elle lui sourit timidement, et l'invita à l’intérieur. « I'm so glad you're here. » Il était heureux, lui aussi. De la revoir, de pouvoir la serrer dans ses bras. Elle, elle faisait les cents pas dans la petite cuisine. Elle portait nerveusement ses doigts à sa bouche. Malwyn la regardait, intrigué. Quelque chose n'allait pas, il le sentait. « What's the matter with you ? » Elle se stoppa, planta son regard dans le sien. Ok, quelque chose n'allait définitivement pas. « I've something to tell you. I can't lie to you anymore, this is too much for me... » Elle baisse le regard, se remet à ronger ses ongles nerveusement. « Ok, tell me. What's going on ? » Elle s'assit, et se met à pleurer. « This is my fault. This my fault if they are in Azkaban... » Il resta bouche bée. Leur parents, envoyés à Azkaban par sa faute, à elle. Elle n'avait pas besoin d'en rajouter plus, il avait très bien compris. Elle les avait vendu, par amour pour son mangemort. « Please... Forgive me... » Mais il ne le pouvait pas. Il ne voulait plus rester ici, en face d'elle. S'en était trop. Trop à assimiler, trop à gérer. Des larmes de rage commençaient à lui monter aux yeux. Il se leva brusquement. Elle fit de même, les larmes coulant toujours sur son visage. « No, please. Don't go... » Il n'écouta pas, il ne l'écoutait plus. Il tourna simplement les talons, et se dirigea vers la porte. Elle le rattrapa, agrippa de toutes ses bras son bras. « I'm begging you, please stay with me... » Il se défit de son étreinte, et claqua la porte derrière lui. Arrivé dans la rue, il ne put retenir sa déception, sa tristesse. Et les larmes coulèrent d'elles-même, sans qu'il puisse les arrêter.

Je décolle ma tête de la vitre glacée. De la buée s'était formée sur le verre humide. J'étais à bout de force, exténué par tout ce qui me tombait dessus. Je me relève, prends ma veste, et claque la porte. L'air était frai, revigorant. La pluie avait cessé de tomber et je déambulais, sans but précis, dans les petites rues pavées. Je n'avais nul part où aller, désormais. Ma famille était déchirée, mes amis étaient partis au quatre coins du monde, et je me retrouvais seul. Seul avec mes idées noires. J'arrive devant le petit établissement. Un café. Et je pousse la porte, affichant mon plus beau sourire. Je portais ce masque en permanence, maintenant. Il me collais à la peau, me protégeais. Je ne pouvais plus faire sans, car je ne devais pas montrer mes sentiments. Je ne le voulais. Je devais juste avancer, encore et toujours. Et peut-être qu'un jour, je verrais la lumière au bout du tunnel. Je sortirais la tête de l'eau.