≡ amoureusement : célibataire, aux dernières nouvelles, elle échappe au mariage forcé.
≡ son emploi : elle était encore vaguement assistante au département des jeux et sports magiques au ministère de la magie. avant de devenir une fugitive.
≡ statut de sang : sang-pur, famille récemment tombée en disgrace à cause de son oncle.
≡ sa maison : ancienne serpentarde, ambitieuse et déterminée, ça lui ressemble bien.
≡ sa baguette : bois de cornouiller, plume de phénix, spécialité en sortilèges, une baguette très capricieuse qui n'en fait parfois qu'à sa tête.
Sujet: (naerys, rp rapide), untangle our hands unravel ourselves Mer 29 Oct - 17:53
mountains blow in the wind like leaves
— NAERYS-JEYNE OSWALD & AEMON GEDWYR —
Home, it's where the heart is, so just let me breathe again, make me young again and we'll go where we are free again. This is not the end, we'll be young again. So we'll say goodbye girl and watch as the world burns. This is exile, we're in exile. So just let the heads roll and we'll stand on this world alone, we're in exile. Home, it's where the heart is, where we'll never leave again suffer or bleed again. When we go, the vultures will feed on them and fire will come around.
L’effervescence l’avait emporté sur tout le reste ; les événements du mariage étaient encore confus pour nombre de sorciers dans la rébellion - mais dans les couloirs de Poudlard, tout le monde ne parlait plus que de ça. Revenir à l’école de magie qu’il avait quitté très jeune, représentait un dépaysement déplaisant pour Aemon, et plus il passait de temps dans ces endroits, moins il se plaisait à penser à un passé bel et bien révolu. Peut-être bien qu’il aurait parfaitement pu trouver sa place au sein de la maison Gryffondor ; pour l’unique année où il y était allé, il était difficile pour le sorcier de se faire la moindre idée. Beaucoup de gens parmi ses compatriotes sorciers de la rébellion, connaissaient les couloirs du château par coeur, mais Gedwyr, lui, avait trop souvent tendance à se paumer. Il se souvenait de Poudlard comme d’un endroit tortueux où il était aussi aisément possible de se trouver au milieu d’une foule que seul en un clignement d’oeil - ce dont il se souvenait bien, c’était du chemin vers la volière qu’il avait, paradoxalement, souvent emprunté pour envoyer du courrier à ses parents. A Durmstrang, ça avait été une toute autre histoire, et si les punitions générales ne se limitaient pas à une interdiction de courrier de l’extérieur, Aemon était généralement le seul de tous ses camarades à ne jamais rien recevoir de la part des siens. Si ce n’est Wayne, mais les deux avaient réussi à passer par des chemins illégaux et aventureux pour communiquer par courrier, ce qui avait été, somme toute, bien plus palpitant que les distributions de courrier quotidiennes - au moins, personne ne lisait ses lettres, à lui. Parfois, s’éloigner de Poudlard au profit des planques au coeur de Londres était préférable à l’avis d’Aemon, ce qui tendait à le pousser en dehors du reste du groupe - heureusement pour lui, ses exploits au mariage des sang-pur lui permettait d’être informé de tous les éléments importants ; quelques temps plus tôt, il avait demandé à trouver la liste des prisonniers du Ministère. Et il avait fallu qu’un nom attire son attention. Comme un couperet tombant, comme conséquence de ses actes ; conséquence au fait qu’il ait laissé Naerys s’éloigner de lui alors qu’il l’avait mise en garde. Conséquence au fait qu’il ait choisi la rébellion plutôt que la protéger - n’était-ce pas ce qu’il lui avait fait comprendre ? Après tout, elle avait agi en toute connaissance de cause ; ces songes avaient filtré à l’esprit du sorcier en certains instants alors que, songeur, il se plongeait dans des plans pour sortir ses compatriotes rebelles des griffes des ennemis. Mais personne ne se préoccuperait de Naerys ; personne n’avait relevé son nom, si ce n’est Aemon, dans un coin silencieux de son esprit. Ils avaient, certes, mieux à faire, des éléments plus importants à libérer qu’une jeune sang-pur impétueuse et imprévisible. Si seulement. Si seulement il avait pu la chasser de son esprit comme ça, dans un calcul de statistiques et de potentiel pour la rébellion.
Devait-il donc agir seul ? Aemon avait mis la main sur quelques camarades sur lesquels il estimait pouvoir compter ; qui sait, avec un peu de chance, Naerys était enfermée avec d’autres membres de la rébellion. Sinon, Gedwyr pourrait toujours prétendre s’être trompé. Dans les ténèbres d’une nuit sans étoile, il observait, silencieux, les allées et venues autour de la petite cabane écossaise : elle ne payait pas de mine, et pourtant, à voir les sorciers qui venaient frapper à la porte, cet endroit était bel et bien un quartier général où étaient retenus prisonniers certains éléments rebelles. Dont Naerys. Même si elle n’était pas une rebelle à part entière ; elle restait Naerys, qui finissait suspectée de trahison parce qu’elle recherchait sa fille. Alors que la nuit s’épaississait, les allé et venu s’interrompirent, et Aemon finit par faire signe à ses deux camarades de le suivre : trois, c’était bien peu pour attaquer un endroit pareil - au fond, ils ne savaient pas combien ils étaient là dedans, mais Aemon ne se départit pas de sa volonté. En quelques longues enjambées, il rejoignit les alentours de la cabane, quelques enchantements marmonnés faisant s’envoler en éclat les protections autour de la zone - trouver cet endroit avait déjà pris des jours, paumés qu’ils étaient, ils n’avaient pas vraiment pris garde aux sorts qu’ils dressaient en protection. Dans le silence de la nuit, un sortilège fit éclater la porte en mille morceaux, et les sortilèges commencèrent à ricocher dans tous les sens ; et si Aemon n’avait pas usé de la magie pendant un certain temps avant de revenir en Angleterre, il avait retrouvé toute sa dextérité à présent - en des éclats rouges et verts, les quelques rafleurs présents se retrouvèrent bien vite au sol. Certains tués, d’autres gravement blessés. Alors qu’un autre surveillait les victimes, que le deuxième fouillait les papiers, Aemon partit dans les couloirs pour faire les pièces une par une. Deux, trois, quatre. Toujours aucune trace de la présence de qui que ce soit d’autre, si ce n’est un sorcier, qui avait opté pour l’idée de lui sauter dessus, avant de se retrouver assommé contre le mur. Il ouvrit une nouvelle porte, sur une pièce plus sombre que les autres ; hantée par une odeur bien désagréable. Dans une grimace, Aemon agita sa baguette pour éclairer la pièce d’un fin faisceau lumineux ; Naerys était là - dans un bien piteux état, recroquevillée dans un coin de la pièce, remarqua-t-il d’une première oeillade. Il reconnut l’éclat laiteux de ses cheveux, sa frêle silhouette - dans un grondement incontrôlé, il la rejoignit pour s’accroupir devant elle. La jeune femme semblait être dans un semi-état, naviguant entre conscience et inconscience ; Aemon marmonna quelques incantations pour faire disparaître les plaies superficielles, quand bien même celles-ci se refermaient bien lentement. Si petite par rapport à lui, il n’eut aucun mal à la relever, pour la prendre dans ses bras, et s’engager vers la sortie à pas rapides. Sur son sillage, Aemon sentit le regard de ses alliés l’observer comme s’il était fou ; tous les deux savaient que Naerys ne faisait nullement partie de la rébellion, et pourtant, il la sauvait - ce qui, au fond, n’était pas dans ses habitudes. A l’extérieur, il fit quelques pas encore, avant de déposer la jeune femme au sol ; elle était si faible qu’elle vacilla sur ses pieds, et il dut à nouveau s’accroupir au sol pour passer ses mains froides sur le visage enfiévré de la jeune femme, et tenter de la ramener à la conscience.
Maeron Rosier
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
≡ hiboux envoyés : 14042
≡ date d'arrivée : 04/04/2012
≡ tes points : 125 points.
≡ ta disponibilité rp : free.
≡ ton avatar : aidan turner.
≡ tes crédits : jukebox joints (avatar).
≡ âge du perso : 30 ans.
≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
Sujet: Re: (naerys, rp rapide), untangle our hands unravel ourselves Jeu 30 Oct - 14:33
I was home When I looked into your eyes
S-W. AEMON GEDWYR & NAERYS-JEYNE OSWALD
I bear far more cracks Than the human eye can see. Is it fair to be perplexed And try explain what’s underneath With my success Cause there’s nothing’s left. I am tortured by myself. I am haunted by The fear of someone else I am fading, I’m a ghost Disconnected from the ones I love the most.You’ve seen my best Turn to the worst I’ve dragged you Right down with me. Want to confess But with the stress I’m scared you’d leave me. I want you to know But you can’t take it on your own.~ Take me away.
Elle ne savait rien sur cette maudite rébellion. Elle n’avait rien a donné à ces timbrés du gouvernement qui essayait de lui soutirer des informations. Ils pouvaient la torturer durant des heures, ce qu’ils avaient fait, ça ne changerait rien. Elle ne savait rien sur cette rébellion, ce n’était qu’une coïncidence si elle avait été vue avec l’un d’eux pendant le mariage. Dans le fond, non, si elle se donnait la peine de réfléchir, elle pouvait aisément comprendre que ce n’était pas qu’une coïncidence. Aemon ne l’avait jamais dit haut et fort, mais de toute évidence, elle n’avait pas l’intention de leur donner son nom. Ce n’était pas lui qu’ils avaient vu ce soir là avec elle. C’était un type Russe dont elle ignorait tout et c’était la seule chose qu’elle avait dit, la seule chose qu’elle pouvait dire. Jamais le nom d’Aemon n’aurait franchit le seuil de ses lèvres, parce qu’il était son ami certainement, mais aussi parce que dans le fond, elle se savait rien, absolument rien de ce qu’était cette rébellion, alors ça ne servait à rien d’insister. Evidemment, son frère ainé avait été dans l’ordre du phénix, l’autre avait déserté le ministère de la magie sans crier gare, alors forcément elle avait le profil de la fille de la rébellion, même sans tout ce qu’elle avait pu faire pour retrouver sa fille et ça encore, ça n’avait rien avoir avec la rébellion, alors qu’on lui foute la paix avec ça. Si on estimait qu’elle n’était qu’une traitresse, alors qu’on la laisse pourrir à Azkaban, mais qu’on ne cherche pas à lui soutirer des informations qu’elle ne possédait pas. Ils perdaient leur temps avec elle, est-ce qu’ils étaient complètement idiot pour continuer d’insister là où il était clair qu’elle n’avait rien à leur dire ? Au fond de la pièce où elle était enfermée, elle arrivait presque à oublier Daeryssa, elle ne reverrait certainement pas sa fille, elle allait mourir pour une rébellion dont elle ne savait rien et qui se fichait probablement de son sort. Recroquevillée dans son coin, elle avait presque commencé à espéré mourir rapidement, pour que cet enfer se termine enfin. Daeryssa avait été la force qui l’avait aidé à tenir déjà plusieurs semaines, mais à présent, même ça, ça s’était envolé. Elle ne comprit même pas ce qui lui arrivait, quand son corps quitta le sol gelé sur lequel elle était assise depuis trop longtemps maintenant. Elle sentie finalement ses pieds toucher le sol, puis le souffle du vent sur son visage, depuis combien de temps elle n’avait pas senti ça ? Elle ne savait même plus. Elle ne resta pas bien longtemps sur ses jambes, trop faible pour rester début bien longtemps. Elle se senti retomber dans les ténèbres qui l’entourait depuis trop longtemps quand elle senti une main froide se poser sur son visage. Qu’est-ce qu’on lui voulait encore ? Les paupières closes, elle pouvait deviner qu’elle était dehors, c’était peut-être sa seule et unique chance de s’échapper. Puisant dans ses dernières forces, elle repoussa les mains sur son visage avant de tenter de se révéler pour reculer légèrement puis retomber sur les fesses, les paupières finalement relevées elle pu reconnaitre les traits d’Aemon. Il ne pouvait pas être là. Elle attrapa la première pierre lui passant par la main, s’il fallait qu’elle frappe pour pouvoir s’enfuir, elle le ferait, elle était vraiment dehors, c’était sa seule chose de s’échapper et la soudaine adrénaline qui coulait dans ses veines, lui permettait de regrouper ses dernières forces. « Est-ce que c’est encore un stupide piège ? » Si tel était le cas, ça ne marcherait pas. Elle n’avait rien à dire de toute façon, alors ils pouvaient bien utiliser des millions de ruses, ça ne changerait absolument rien, elle ne parlerait pas.
≡ amoureusement : célibataire, aux dernières nouvelles, elle échappe au mariage forcé.
≡ son emploi : elle était encore vaguement assistante au département des jeux et sports magiques au ministère de la magie. avant de devenir une fugitive.
≡ statut de sang : sang-pur, famille récemment tombée en disgrace à cause de son oncle.
≡ sa maison : ancienne serpentarde, ambitieuse et déterminée, ça lui ressemble bien.
≡ sa baguette : bois de cornouiller, plume de phénix, spécialité en sortilèges, une baguette très capricieuse qui n'en fait parfois qu'à sa tête.
Sujet: Re: (naerys, rp rapide), untangle our hands unravel ourselves Jeu 6 Nov - 5:30
mountains blow in the wind like leaves
— NAERYS-JEYNE OSWALD & AEMON GEDWYR —
Home, it's where the heart is, so just let me breathe again, make me young again and we'll go where we are free again. This is not the end, we'll be young again. So we'll say goodbye girl and watch as the world burns. This is exile, we're in exile. So just let the heads roll and we'll stand on this world alone, we're in exile. Home, it's where the heart is, where we'll never leave again suffer or bleed again. When we go, the vultures will feed on them and fire will come around.
Le vent caressait silencieusement le visage de Naerys ; elle semblait épuisée, à la faible lumière qui se diffusait depuis la cabane d’où il venait de la sortir. La jeune femme avait dû éprouver beaucoup, pour une rébellion de laquelle elle ne connaissait rien. Ce n’était pas faute pourtant, de l’avoir prévenue : le Ministère n’avait pas cherché à savoir si elle menait une vendetta solitaire et dans quel but - si elle avait attaqué des officiels, ils avaient sans doute conclu qu’elle faisait partie de la rébellion, et que l’interroger était la meilleure chose à faire. Heureusement. Sans quoi, elle n’aurait sans doute jamais plus recouvré la liberté : elle aurait pourri dans une cellule à Azkaban, ou pire encore, six pieds sous terre. Les tortures et autres méthodes d’interrogation qu’elle avait dû subir l’avaient épuisée, manifestement, sans doute traumatisée également ; ça passerait, avec le temps. Il n’en doutait pas ; car lui après tout, avait bien appris malgré lui, malgré les circonstances, à faire avec sa part monstrueuse. Sans lutter, Aemon laissa la jeune femme se redresser d’un air furibond, optant pour le choix de ne pas se mettre en travers de son chemin : si elle devait courir dans les bois pour s’échapper, elle n’irait pas bien loin avant de tomber inconsciente et il la retrouverait alors. Même cette pierre, qu’elle menaçait alors de lui balancer dans la figure, n’avait pas grand chose de menaçant pour quelqu’un comme lui ; se redressant à son tour, le sorcier attrapa le poignet de Naerys. D’une prise ferme, mais également douce, laissant entrevoir qu’il ne lui voulait pas de mal ; qu’il était bel et bien là, et qu’il n’était ni une hallucination, ni une traitrise du camp adverse. « C’est pas un piège. » Marmonna-t-il avait de venir glisser ses doigts au niveau de la main de la jeune femme pour lui prendre la pierre.
« Me force pas à t’assommer pour t’emmener. » Rajouta-t-il, comme s’il désirait remuer le couteau dans la plaie ; la rébellion n’avait rien à gagner à s’attarder ici pour une fille neutre comme Naerys Oswald - et aussitôt qu’ils l’auraient compris, Aemon aurait de sacrés problèmes - sortir Naerys d’ici avant que cela n’arrive, était une priorité. Il dévisagea la blonde, la sonda d’une oeillade critique avant d’ouvrir la bouche à nouveau. « Je t’avais dit que tu aurais des problèmes si tu restais. » Comme si lui dire ça allait servir à quelque chose - mais il tenait malgré tout à le faire, soulignant un certain mécontentement dans un regard noir. Sans autre forme de procès, il revint vers la jeune femme, la prenant dans ses bras à nouveau, tant elle était vacillante. « Un portoloin nous attend un peu plus loin, tu ne peux pas transplaner de toute manière. » Ça semblait être la logique la plus imprenable : au fond, il se demandait presque comment Naerys pouvait espérer se sauver toute seule s’il s’avérait qu’il était bel et bien une hallucination. A voir sa faiblesse, son état délirant, elle n’irait pas bien loin sans se paumer, et éventuellement crever. Il espérait, en tout cas, qu’elle ne lui donnerait pas plus de fil à retordre.
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(naerys, rp rapide), untangle our hands unravel ourselves
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