≡ amoureusement : séparé de son épouse depuis longtemps.
≡ son emploi : directeur du département de justice magique.
≡ statut de sang : sang-mêlé
≡ sa maison : serdaigle.
≡ niveau d'études : études terminées avec huit buses, huits aspics.
≡ sa baguette : merisier, 23,5 cm, ventricule de coeur de dragon.
≡ son patronus : il est incapable de créer un tel sortilège.
≡ son amortencia : plus grand chose à présent, l'amour n'étant probablement plus pour lui.
Sujet: (posy-snow) ☆ tomorrow will be kinder. Lun 31 Mar - 18:21
A brighter day is coming my way.
POSY-SNOW LOWELL & DORALEEN MORIARTY
Black clouds are behind me I now can see ahead Often I wonder why I try Hoping for an end. Sorrow weighs my shoulders down And trouble haunts my mind But I know the present will not last And tomorrow will be kinder. Today I’ve cried a many tear And pain is in my heart Around me lies a somber scene. I don’t know where to start. But I feel warmth on my skin The stars have aligned The wind has blown but now I know That tomorrow will be kinder ~ tomorrow will be kinder.
Depuis qu’elle était rentrée à Londres, Doraleen n’avait pas eu l’occasion de retrouver toutes les personnes qu’elle avait pu connaitre par le passé. La plupart de ses amis, la pensait sans doute encore morte, son parrain également puisqu’elle ne l’avait pas encore retrouvé. Avec la guerre, il était difficile de retrouver les gens, beaucoup avaient fuit, de nombreux étaient morts, certains continuaient encore à se cacher pour échapper à ce gouvernement tyrannique. Il était difficile de renouer avec de vieux contacts, au fond, peut-être qu’il était d’ailleurs plus sage d’éviter de revoir d’anciens amis. Essayer de retrouver quelqu’un, c’était prendre des risques, aussi bien pour soi-même que pour la personne recherchée. Avec le temps Doraleen avait appris à diminuer les risques qu’elle prenait, à tel point que désormais, elle se contentait de se plonger dans le monde des moldus en essayant de continuer sa vie. Doraleen Moriarty n’existait plus. Elle était morte dans cette guerre, à son retour elle avait changé d’identité et elle ne cherchait plus à retrouver les gens qu’elle connaissait, elle se contentait de se rendre au travail tous les matins, de faire sa journée de travail puis de rentrer dans son petit appartement Londonien. Si elle avait retrouvé Rearden, c’était plus dû au hasard qu’à autre chose. Elle pensait qu’il était plus raisonnable de sa part de faire sa vie toute seule en faisant de son continuer sa vie seule. Elle détestait la solitude. Elle se souvenait d’avoir pris la décision de partir en fuite seule quand le ministère de la magie était tombé. Elle se souvenait que la solitude lui avait énormément pesé à tel point que plusieurs fois, elle avait eu l’impression qu’à force de rester toute seule, elle allait devenir folle. Pourtant, ça aurait pu être la meilleure chose à faire, rester seule, fuir seule, ne pas trouver quelqu’un à qui s’attacher, ne pas avoir peur de perdre cette personne, ne pas se retrouver confrontée à l’horreur de la mort. Elle avait connu tout ça pourtant. Elle avait rencontré Dwight, elle s’était attaché à lui à tel point qu’elle l’avait aimé, il avait était la lumière dans les épais ténèbres qui l’entourait et il était mort à présent. Il était mort devant ses yeux, elle l’avait perdu et après ça, elle avait perdu sa motivation à se battre. Elle aurait dû rester seule. Si son chemin n’avait jamais croisé celui de Dwight, sans doute qu’elle serait déjà morte depuis longtemps, il lui avait souvent sauvé la vie et il était mort à cause d’elle. S’ils ne s’étaient jamais rencontré, elle serait morte sans avoir connu la peine de perdre un être aimé et lui il serait encore en vie quelque part, incapable de regretter de l’avoir perdue puisqu’elle n’aurait jamais fait partie de sa vie. Elle avait à présent l’impression qu’elle faisait vraiment mieux de rester toute seule, certes, elle aurait aimé que ses proches sachent qu’elle n’était pas morte, au moins ses plus proches amis et son parrain, mais au fond, ils se portaient tous beaucoup mieux sans elle. Elle détestait ça pourtant et souvent à chaque fois qu’elle restait toute seule enfermée dans son appartement, elle regrettait amèrement le passé. Les moments passés à Poudlard avec ses amis, tous les moments qu’elle avait pu passer auprès du feu dans la salle commune des poufsouffles, elle se souvenait aussi de la maison de son parrain, là où elle avait toujours eu l’impression qu’elle serait en parfaite sécurité. A présent, elle regrettait même de l’entendre râler pour un oui ou pour un non celui là. Elle aurait voulu le revoir tout comme elle aurait aimé revoir Posy-Snow, s’assurer qu’elle allait bien et qu’elle n’avait pas connu la colère de Daley par sa faute, mais elle avait la sensation qu’elle ne pouvait pas aller vers elle. Il y avait cependant quelque chose qu’elle pouvait tenter et depuis qu’elle était rentrée à Londres, l’idée avait doucement germée dans son esprit. Pendant les vacances, souvent elle était allée chez son amie et inversement, elle savait que Posy-Snow connaissait son parrain autant qu’elle connaissait les parents de la jeune femme. Elle savait où trouver les parents de son amie, si jamais le malheur ne s’était pas installé chez eux, ainsi, après avoir longuement hésité, elle avait choisi d’utiliser son jour de congé pour aller leur rendre visite, ainsi elle savait qu’elle pourrait avoir des nouvelles de son amie, voir même peut-être la rencontrer en personne, après tout, peut-être qu’elle vivait encore chez ses parents ; elle ignorait tout de ce qui avait pu arriver dans la vie de jeune femme pendant cette guerre, mais elle espérait qu’elle ait encore l’occasion de vivre tranquillement chez ses parents.
Comme elle ne travaillait pas, elle avait choisi de mettre son temps libre à profit afin de cuisiner un peu. Elle n’avait pas l’intention de se rendre chez les parents de Posy les mains vides, d’autant plus qu’elle connaissait son amie sur le bout des doigts et si elle était là, elle savait pertinemment qu’elle saurait apprécier les cupcakes qu’elle s’était appliquée à cuisiner durant toute la matinée. Toutes les deux, elles avaient passé beaucoup de temps dans les cuisines de Poudlard, elles étaient situées à quelques pas de leur salle commune et elles étaient pleines de merveilles. Les elfes de maison qui y travaillaient étaient des personnages forts sympathiques et toujours très aimables, jamais ils ne refusaient de leur fournir les restes ou même de leur cuisiner quelque chose à la dernière minute. Les cuisines de Poudlard étaient devenues leur paradis au fil des années. Les gâteaux qu’elle venait de préparer étaient certainement moins bons que ceux qu’on pouvait trouver à Poudlard, les elfes de maison faisaient vraiment des merveilles, jamais elle ne leur arriverait à la cheville. Elle devait bien admettre que durant ses trop longs mois de fuite, dans la nombreuse liste des choses qui lui manquait, la cuisine de Poudlard faisait très certainement partie du top cinq, avec ses amis, les douches chaudes et le confort de son lit dans la salle commune. Ses gâteaux fins prés, elle les plaça correctement dans un panier puis elle enfila sa veste et ses chaussures avant de quitter son appartement, son sac à main sur l’épaule et son panier dans les mains. Habituée aux jupes plutôt courtes, elle s’accommoda rapidement au froid de l’hiver, elle avait l’impression d’avoir connu pire durant sa fuite, elle avait passer des nuits dans des toiles de tente ou dans des maisons abandonnées au beau milieu de l’hiver alors forcément, maintenant le froid était une chose qu’elle gérait parfaitement, même si elle continuait de préférer la chaleur de l’été. Elle était née et elle avait grandi dans la ville de Londres, du côté moldu, ainsi, elle avait vite appris à se réparer, encore aujourd’hui, elle marchait d’un pas déterminé vers sa destination, sachant pertinemment où aller, quel métro prendre et où sortir pour être le plus près possible du lieu d’habitation de son amie. C’était certainement un peu risqué, mais elle ne résista pas à l’envie de descendre quelques stations plus tôt pour aller dans le quartier où elle, elle avait vécu avec son parrain pendant de nombreuses années. Elle ne savait pas si son parrain y était retourné et, quand elle s’était retrouvée dedans, elle resta un long moment devant le portail à fixer cette maison si familière. La dernière fois qu’elle y était rentrée, elle avait passé un sale moment en compagnie de Daley, instinctivement, elle frotta sa cuisse, la où il avait déchiré sa peau à plusieurs reprise pour qu’elle lui livre ses camarades en fuite. Elle n’avait pas parlé, elle avait refusé de trahir ses amis et si elle s’en était sortie vivante, c’était uniquement parce qu’elle avait eu beaucoup de chance, chaque fois qu’elle avait croisé la route du mangemort, elle avait eu beaucoup de chance, elle était encore en vie, il ne restait de leur rencontre plus que de nombreuses cicatrices qui se mettaient à lui faire de nouveau mal quand elle y repensait. Sa cuisse semblait la brûler, si bien que dans un soupire elle fit vole face, repartant en direction de la station de métro, chassant ainsi tous les souvenirs qu’elle avait dans cette maison, les mauvais comme les bons. C’était mieux ainsi. Peut-être qu’elle aurait dû frapper à la porte, elle se plaisait à croire que son parrain vivait encore là, même si ce serait particulièrement risqué et que la maison semblait aussi abandonnée que la dernière fois qu’elle était venue. Elle ne tarda pas à arriver enfin à destination, elle avait de nouveau quitté le métro pour se rendre dans le quartier ou vivait son amie. Elle se sentait un peu angoissée à mesure qu’elle avançait vers la maison de la jeune femme empruntant des voies familières qui lui rappelait des bons souvenirs, au point qu’elle se surprit à sourire, chose qui ne lui arrivait pas souvent ces derniers temps. Un peu dans les nuages elle mit du temps avant de réaliser que la chevelure brune qui marchait à quelques mètres devant elle semblait aller exactement au même endroit qu’elle. Elle avait cette silhouette familière, cette démarche qu’elle avait l’impression de connaitre par cœur. Posy-Snow. Ramenée à la réalité, la jeune femme senti les battements de son cœur s’accélérer, il ne fallait pas qu’elle la loupe, elle avait peur qu’elle transplane au dernier moment ou qu’elle s’en aille tout simplement, comme elle, elle venait de le faire devant sa propre maison. Sans vraiment réfléchir, elle se mit à courir en direction de la jeune femme, manquant plusieurs fois de perdre l’équilibre à cause de ses talons hauts qui glissaient sur le verglas. « Snow ! » S’exclama-t-elle dans l’espoir que la jeune femme se retourne et qu’elle n’est plus besoin de courir comme une folle dernière elle.
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Sujet: Re: (posy-snow) ☆ tomorrow will be kinder. Mer 7 Mai - 22:43
Cela faisait plusieurs semaines que Posy-Snow y avait pensé. Elle était arrivée à Paris depuis bientôt un an. Elle avait commencé à construire sa vie dans cette ville. Ca avait été assez long, mais elle avait fini par apprécier Paris et sa vie là-bas. Elle avait trouvé un job qu’elle aimait, vivre avec Hester lui plaisait également. Pourtant, il y avait comme une brèche dans ce début de vie à Paris. Elle avait toujours rêvé de voyager, mais pas comme ça. Quitter son pays sans y être préparée, sans avoir pris le temps de prévoir quoique ce soit, sans pouvoir dire au revoir à ceux qu’elle aime, ce n’est pas ce qu’elle avait voulu. Snow avait toujours été très proche de ses parents, et c’était une chose qu’elle regrettait amèrement, de ne pas avoir eu la chance de les prévenir, de les embrasser avant de partir. C’était pour cette raison, premièrement, qu’elle avait cette envie toujours à l’esprit cette envie de revenir à Londres. Elle était hésitante en ce qui concernait son avenir. La vie qu’elle débutait en France lui plaisait plutôt bien. Il lui arrivait même d’écrire quelques articles pour un magazine de mode moldu qu’elle aimait beaucoup lire. Mais côté personnel, c’était différent. A part Hester, elle n’avait que peu de monde dans son entourage. Tous ses proches étaient restés à Londres, ou y étaient repartis. Elle avait toujours été une amie loyale, qui aimait garder contact avec ceux qu’elle appréciait. Pour le coup, c’était assez difficile. Elle n’avait aucune nouvelle de Londres, si ce n’était les lettres qu’elle et Neville s’envoyaient. Elle avait ce besoin pensant de se sociabiliser de nouveau, de revoir ses amis, sa famille, son pays. C’est pour ça qu’elle avait décidé de se montrer imprudente pour une fois, et d’aller passer quelques heures en Angleterre. Elle avait décidé de ne pas en parler à Hester. Elle ne savait pas si c’était parce qu’elle avait peur que celle-ci tente de la convaincre de ne pas prendre un tel risque, ou parce qu’elle avait peur de lui donner une idée et qu’elle ne voulait pas mettre sa vie en danger. Elle était prête à s’y risquer, mais aurait trop peur pour Hester si elle venait à en faire de même. Alors par pur égoïsme, ou pour ne pas effrayer Hester, elle n’était pas encore sûre, elle avait décidé de ne pas la mettre au courant de sa petite escapade londonienne.
Et voilà, le lendemain, elle était là. Ses talons claquaient contre le bitume alors qu’elle sortait de la station de métro pour retrouver le chemin vers la maison dans laquelle elle avait grandit. Ces rues, elle les avait traversées des centaines de fois, toujours inconsciente de ce qu’elles signifiaient pour elle. Maintenant qu’elle avançait, rue après rue, reconnaissant chaque maison devant laquelle elle passait, elle commençait à se sentir nerveuse. En effet, plus elle s’approchait de sa maison, de sa famille, plus elle avait comme des papillons volant dans tous les sens à l’intérieur de son estomac. Dans quelques minutes, elle frapperait à la porte de chez elle et sa mère lui ouvrirait. Elle savait comment elle allait réagir, elle serait soulagée bien entendu. Mais après, que dirait-elle de l’attitude de sa fille cette dernière année. Elle n’avait jamais ne serait-ce qu’écrit à la maison depuis sa fuite, ayant trop peur des conséquences pour ses parents si les mangemorts en arrivaient à venir leur poser des questions à propos de la fuyarde. Elle ne savait pas si sa mère comprendrait la logique qui s’était imposée à Snow alors qu’elle venait d’échapper aux mangemorts grâce à son professeur à qui il pouvait n’importe quoi par sa faute. Ses pas ralentirent rapidement, jusqu’à s’arrêter complètement. Le doute l’attrapait à la gorge. Le doute et la culpabilité aussi, car elle n’avait jamais réussi à se pardonner d’avoir abandonné son professeur aux mains des mangemorts après tout ce qu’il avait fait pour elle. Elle lança un long regard autour d’elle, en prenant soin de prendre de profondes inspirations. Non, maintenant qu’elle était là, elle ne pouvait pas faire machine arrière. Elle avait besoin de voir ses parents. Elle devait continuer ou elle regretterait de s’être rétractée. Elle souffla, comme pour expulser cette onde de négativité de son corps et fixa le bout de la rue où elle devait tourner. Elle n’était qu’à trois rues de chez elle. La main de la jeune sorcière s’accrocha un peu plus à son sac à main et elle reprit sa marche, un peu plus décidée. Après tout, ça ne pouvait que bien se passer, elle allait revoir ses parents. Elle y serait dans quelques minutes.
Ou pas. Elle n’avait pas fait attention à ses pas rapides et bruyants derrière elle, ni ce qui semblait être le bruit de talons qui glissent sur le sol. Pourtant, elle entendit cette voix qui appela derrière elle. « Snow ! » Une nouvelle fois, ses pas s’arrêtèrent, sans même ralentir cette fois. Elle resta un instant figée, chaque muscle de son corps contracté et le regard toujours fixé sur le bout de ce tournant qu’elle allait prendre. Personne ne savait qu’elle était là. Personne ne l’avait vue depuis des mois et … Cette voix. Ses doigts resserrèrent encore leur étau sur la poignée de son sac. Elle la reconnaissait cette voix mais ça ne pouvait pas être elle. Elle était … La jeune femme se tourna, pour découvrir Doraleen arriver vers elle en s’efforçant de courir malgré la hauteur de ses talons et le verglas qui rendait la tâche d’autant plus délicate. Les yeux de Posy-Snow s’arrondirent sous la surprise alors qu’elle amenait sa main devant sa bouche bée, alors que son sac s’écrasait sur le sol. Son amie était morte l’année dernière. Elle avait entendu son nom à la radio pirate en pleine séance d’entrainement de l’AD dans la salle sur demande. Et pourtant, c’était bien son visage qui s’approchait encore. La respiration de Snow s’accéléra, comme si elle était essoufflée par une longue course. Comme si c’était possible, ses muscles s’étaient crispés d’avantage. C’était impossible. Dora était morte. Elle n’avait même pas encore fini de faire son deuil. Elle lui écrivait toujours. Son cœur semblait sur le point d’exploser. Elle avait l’impression qu’elle allait s’évanouir. « Doraleen ? C’est toi ? C’est toi Dora ? Mais tu es morte ? » S’exclama-t-elle pourtant en murmurant, alors que Doraleen arrivait enfin à sa hauteur. Posy elle, recula d’un pas, le souffle court. « Tu es morte … » répéta-t-elle en essayant de se tenir à son manteau de ses mains tremblantes, alors que ses jambes menaçaient de céder sous son poids.
Lachlan Moriarty
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Sujet: Re: (posy-snow) ☆ tomorrow will be kinder. Dim 10 Aoû - 20:51
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Black clouds are behind me I now can see ahead Often I wonder why I try Hoping for an end. Sorrow weighs my shoulders down And trouble haunts my mind But I know the present will not last And tomorrow will be kinder. Today I’ve cried a many tear And pain is in my heart Around me lies a somber scene. I don’t know where to start. But I feel warmth on my skin The stars have aligned The wind has blown but now I know That tomorrow will be kinder ~ tomorrow will be kinder.
Doraleen Moriarty était morte. C’était une rumeur qui s’était répandue et que la jeune sorcière n’avait pas cherché à faire taire, bien au contraire. Elle l’avait laissée se construire et s’alimenter jusqu’à ce que tout le monde soit au courant. Elle était morte et personne ne chercherait quelqu’un de mort. Cette rumeur qui s’était répandue lui avait permis de s’enfuir, de quitter l’Angleterre et d’avoir l’impression d’être en sécurité quelque part. Ça n’avait pas duré bien longtemps, elle avait croisé un visage familier là-bas dans une rue Parisienne, alors, sans prendre le temps de réfléchir, elle avait récupéré ses affaires pour rentrer en Angleterre. Elle avait pensé de pouvoir paraitre n’être qu’une illusion aux yeux de cet homme qui l’avait aperçue et que bien vite il laisserait tomber ses recherches. Il ne l’aurait jamais retrouvée dans les rues françaises de toute manière. Là en Angleterre, elle était morte alors, même si elle restait prudente au quotidien, elle se disait qu’on ne devrait pas franchement l’embêtée, d’autant plus qu’exilée dans le monde des moldus, elle n’avait pas l’impression de déranger qui que ce soit. Evidemment, ce serait trop beau si jamais on la laissait vraiment vivre sa vie tranquillement, dans son quartier moldu, là où elle avait un travail moldu et où elle se fondait dans la masse à la perfection. Elle savait que tôt où tard, elle finirait par être repérée. Cependant, en attendant ce moment, elle comptait sur sa discrétion moldue pour profiter un minimum de la tranquillité de sa vie. Elle était devenue paranoïaque, c’était certain, mais elle avait un appartement, un boulot, une vie simple, loin de la fuite infinie qui l’avait poussée à passer de nombreuses nuits dehors, loin des qualités précaires d’une vie qu’elle voulait laisser derrière elle. Elle avait peut-être du mal à s’endormir le soir, il lui arrivait souvent de se réveiller en sursaut au beau milieu de la nuit, mais elle était bien plus en sécurité aujourd’hui qu’elle ne l’avait été pendant les nombreux mois de sa fuite. Ça avait quelque chose de légèrement apaisant, ça lui avait redonné un peu d’espoir là où elle avait tout perdu au moment où elle avait perdu Dwight. Elle voulait espérer pouvoir retrouver une vie normale un jour. C’était peut-être encore un peu compliqué aujourd’hui, mais elle continuait à y croire. Un jour viendrait où elle pourrait sortir de chez elle en toute sérénité sans regarder derrière son épaule tous les deux pas. Pour l’instant, elle risquait certainement le torticolis à force de se retourner sans arrêt pour regarder si personne ne la suivait. Elle ne sortait pas énormément de chez elle en dehors de ses horaires de travail, mais il fallait bien se lancer. Doraleen n’avait jamais rien eu d’une grande solitaire, elle avait aimé être entourée, elle avait aimée pouvoir trouver le soutien lorsqu’elle en avait besoin ; ça avait toujours été possible à Poudlard. Elle avait eu de nombreux amis, elle avait eu Posy. Elle ignorait ce qui avait pu arriver à sa meilleure amie au cours de cette guerre, elle aurait voulu qu’elle puisse avoir été épargnée, cependant, les paroles de Daley lui avaient souvent laissée entendre le contraire. Elle avait souffert de la guerre comme tout un chacun, maintenant, elle espérait qu’elle soit en vie quelque part, en sécurité, loin de la folie qui continuait de se répandre sur le monde. Posy était sa meilleure amie depuis des années, elles s’étaient rencontrées dès leur première année à l’école de sorcellerie et elles ne s’étaient jamais lâchées. Elle faisait partie des personnes qui étaient vraiment importantes aux yeux de la jeune Doraleen ; ces personnes qui aujourd’hui lui manquaient énormément. Elle avait beaucoup de souvenirs de Poudlard, que des beaux pour la plupart puisqu’elle n’avait pas connu le château en plein règne des mangemorts. Elle se souvenait tellement bien de la salle commune de poufsouffle, des moments qu’elle avait passés là-bas au coin du feu en compagnie de sa meilleure amie. Elle se souvenait des cuisines dans lesquelles elles avaient passé tellement de temps qu’elles connaissaient parfaitement bien les elfes de maison qui y travaillaient. Elle se souvenait des cours de divination qu’elles avaient manqués en restant au soleil dans le parc de Poudlard. Ce château était plein de souvenirs et quand elle fermait les yeux, elle pouvait presque les revivre. C’était aussi agréable que douloureux. Il y avait des moments où, ces souvenirs laissaient un large sourire illuminer son visage fatigué et d’autres où ils la faisaient fondre en larmes. Là, alors qu’elle approchait de la maison de sa meilleure amie, il lui rendait un sourire qu’elle avait l’impression d’avoir perdu depuis longtemps.
Elle ne pensait ne retrouver que les parents de son amie. Elle voulait leur parler, savoir s’ils avaient eu des nouvelles de la jeune femme, s’ils pouvaient la rassurer quant au sort qu’elle avait pu subir. C’était dans ce but qu’elle avait décidé de venir, son panier de cupcakes entre les mains. Elle s’était promis d’éviter au maximum ses anciennes fréquentations, parce que, de toute évidence, c’était mieux pour eux, elle pourrait vite redevenir une sorcière en fuite, mieux valait éviter qu’ils aient des contacts avec elle. C’était aussi mieux pour elle. Elle en avait l’envie, elle voulait rompre la solitude dans laquelle elle était plongée depuis la mort de Dwight, mais c’était risqué de renouer contact avec des gens qui pouvaient également être recherchés par le ministère de la magie. Il semblait que c’était mieux pour tout le monde, d’autant plus que ses moins de périples en compagnie de Dwight avaient prouvés à quel point elle était un boulet. Il était mort à cause d’elle, elle ne voulait pas que quelqu’un d’autre connaisse le même sort qu’elle, simplement parce qu’elle était complètement nulle pour se défendre toute seule. Nulle, elle l’était déjà beaucoup moins, elle en avait conscience, les expériences qu’elle avait connues l’avaient endurcie. Cependant, elle ne voulait vraiment pas prendre le risque de condamner quelqu’un à subir le même sort que Dwight. Elle le savait d’avance, cette visite qu’elle rendait à la famille de Posy serait une courte visite qui ne se reproduirait sans doute jamais. Elle ne voulait pas les mettre en danger. Elle n’était pas bien sûre que Posy soit encore chez ses parents. Ça lui semblait trop simple et trop beau, deux choses impossibles depuis le début de cette guerre. Pourtant, au loin, elle avait reconnu la silhouette familière de sa meilleure amie, alors, elle s’était précipité derrière elle pour la rattraper. Bien évidemment, elle distingua rapidement la surprise sur les traits de son amie. Elle ne pouvait pas s’attendre à la croiser au beau milieu d’une rue puisqu’on avait officiellement déclaré sa mort quelques mois plus tôt. Evidemment que c’était surprenant de la revoir, elle pouvait bien évidemment comprendre ça. Si les rôles avaient été inversés, elle aurait certainement eu l’impression d’être en train de devenir folle et d’ainsi être sujette à des hallucinations. Cependant, quoi que puisse en penser Posy, elle n’était pas en proie à des hallucinations. Doraleen était bel et bien là devant ses yeux. Vivante et en bonne santé, malgré les cicatrices qui marquaient son corps et les traumatismes qui étaient ancrés dans sa tête, elle là en face d’elle. « Oui, c’est moi. » Elle lui accorda un sourire réconfortant. La situation devait être beaucoup plus compliquée pour Posy qu’elle ne l’était pour elle. « Je ne suis pas morte. » La rouquine fit un pas en avant s’approchant un peu plus de son amie pour aller poser sa main sur son épaule, comme dans une volonté de lui prouver qu’elle était vraiment là. « Je suis vraiment désolée. Ils ont dit que j’étais morte et je les ai laissés faire. » Elle les avait laissé parler sans chercher à les faire taire. Ça l’arrangeait, c’était peut-être égoïste, mais c’était une chance qui s’offrait à elle et elle n’avait pas pu se résoudre à passer à côté, elle avait déjà trop perdu dans cette guerre, elle n’avait plus eu la force de se battre davantage alors elle s’était enfuie en laissant cette rumeur peser sur son nom, assurant ainsi ses arrières. C’était une solution de facilité, elle pouvait l’admettre sans le moindre soucis ; mais qui pourrait vraiment la blâmer pour avoir choisi la facilité après tout ce qu’elle avait vécu depuis le jour où elle avait quitté le foyer de son parrain en ne lui laissant qu’une simple lettre ? En fixant le visage de son amie, elle sentait les larmes monter à ses yeux et déjà ses yeux brillaient à cause des larmes naissant au coin de ses paupières. « Je suis vraiment, vraiment désolée. » Elle ferma les yeux l’espace de quelques secondes, venant ainsi décrocher les larmes du coin de ses yeux pour qu’elles viennes couler sur ses joues, emportant avec elles quelques paillettes de ce maquillage parfait qu’elle s’était efforcée de faire ce matin comme tous les matins, pour masquer les traces de sa fatigues et les cicatrices qui marquaient son visage pâle.
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Sujet: Re: (posy-snow) ☆ tomorrow will be kinder. Lun 15 Sep - 14:51
Posy-Snow semblait ne pas être capable de contrôler sa respiration. Elle ne savait pas non plus si elle était capable de contrôler son cerveau d’ailleurs. Etait-ce réellement Doraleen face à elle ? Etait-ce sa meilleure amie qui était en train de lui dire exactement ce qu’elle avait voulu croire depuis qu’elle avait entendu son prénom sur la radio pirate annonçant sa mort ? La jeune sorcière regarda autour d’elle comme si quelqu’un était en train de lui lancer un sort d’illusion, ou quelque chose de ce genre pour lui faire baisser sa garde et l’attaquer. Mais il n’y avait rien, pas un chat, à part elle-même et Doraleen. Son regard se reporta alors sur sa meilleure amie. Elle était là, face à elle et lui souriait. Comment savoir si c’était elle ? Et si c’était quelqu’un qui avait pris du polynectar pour lui ressembler et s’approcher de Snow plus aisément ? Mais non quelle question. Elle n’était pas un auror célèbre, ou un membre de l’Ordre du Phénix dangereux aux yeux du Magenmagot. Elle n’était qu’une étudiante, membre de l’AD certes, mais une simple étudiante qui avait réussi à s’enfuir. Pourquoi mettrait-on autant de moyens pour l’attraper elle ? Tout en continuant son combat intérieur, la jeune sorcière écoutait Doraleen parler, tout autant quelle la dévisageait. Elle posa sa main sur son épaule, geste que Snow regarda avec autant d’attention qu’elle avait dévisagé sa meilleure amie jusqu’ici. « Je suis vraiment désolée. Ils ont dit que j’étais morte et je les ai laissés faire. » Oui ils l’avaient dit, elle l’avait entendu. Elle s’en souvenait encore comme si c’était hier. C’était dans la salle de demande que son nom avait résonné alors que tout le monde écoutait la radio pirate en espérant ne jamais entendre le nom de l’un des membres de sa famille, ou celui d’un élève ayant déjà quitté l’école. Pourtant, lorsque le nom de Doraleen Moriarty avait été cité, des exclamations de stupeur avaient fait écho tout autour de la demoiselle, et la plupart des yeux s’étaient naturellement tournés vers elle. A part avoir fermé la bouche, qui s’était ouverte sous l’effet de la surprise, elle n’avait eu aucune réaction. Aucune réaction visible en tous les cas. Intérieurement, c’était autre chose. Elle avait eu la même impression que celle qu’elle venait d’avoir en posant les yeux sur Doraleen alors qu’elle la croyait morte. Son cœur avait battu si fort qu’elle avait cru qu’il allait exploser.
Mais entendre la voix de son amie avait eu le don de la calmer un peu. Sa respiration lui obéissait un peu plus, se calmant légèrement. Elle savait que c’était elle. Elle savait que c’était Doraleen. Pourquoi ? Elle n’en savait rien, mais elle voulait tellement y croire. Elle voulait y croire, arrêter d’être prudente, ne serait-ce qu’une minute. « Je suis vraiment, vraiment désolée. » Ses yeux se fermèrent alors que des larmes perlaient sur ses joues. Celles de Snow suivirent le même chemin, sur son propre visage. Elle s’était interdit de pleurer à l’annonce de sa mort, et pourtant depuis, elle n’avait jamais arrêté, dès qu’elle avait été seule et qu’elle avait repensé à son amie, dès qu’elle s’était imaginée sa mort, son corps sans vie aux pieds de Daley. Elle avait appris ça quelques temps après, par les rumeurs qui courraient dans l’école, mais elle savait que c’était lui. Qui d’autre ça aurait pu être. « Ils ont dit que Daley t’avait tué … » dit-elle, sur le point de fondre en larmes, avant de foncer se réfugier dans ses bras, la serrant dans ses bras aussi fort qu’elle le pouvait. C’était bien elle, vivante. Elle lui avait tellement manqué. « Que s’est-il passé ? Comment se fait-il que tout le monde ai cru que Daley t’avait tué ? Comment se fait-il que lui aussi l’ai cru ? » Elle ne comprenait rien. Tout le monde avait tant parlé de Daley, cet enfoiré, qui avait tué Doraleen. Même des mangemorts de l’école avaient parlé le sourire aux lèvres d’un des leurs qui avait tué une élève qui avait déserté, un brin de fierté dans la voix. Jamais Snow n’avait eu envie de lancer un sortilège impardonnable de sa vie. Pourtant, ce jour-là, elle aurait tellement eu envie de le faire, d’en lancer un à ces mangemorts, et à Daley un jour, si elle le revoyait un jour.
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Sujet: Re: (posy-snow) ☆ tomorrow will be kinder. Mar 21 Oct - 17:07
A brighter day is coming my way.
POSY-SNOW LOWELL & DORALEEN MORIARTY
Black clouds are behind me I now can see ahead Often I wonder why I try Hoping for an end. Sorrow weighs my shoulders down And trouble haunts my mind But I know the present will not last And tomorrow will be kinder. Today I’ve cried a many tear And pain is in my heart Around me lies a somber scene. I don’t know where to start. But I feel warmth on my skin The stars have aligned The wind has blown but now I know That tomorrow will be kinder ~ tomorrow will be kinder.
Doraleen n'avait aucune véritable idée de ce que l'annonce de sa prétendue avait pu causer chez ses proches. Elle n'était pas revenue à Londres depuis suffisamment de temps pour avoir vraiment eu l'occasion de se rendre compte de ce que ses proches avaient pu ressentir en apprenant une telle nouvelle. Mais si elle essayait de se mettre à leur place ne serait-ce que quelques seconde, elle pouvait aisément imaginer la chose, ce sentiment brutal qu'elle-même elle avait eu l'occasion de ressentir à la mort de Dwight. Jamais elle n'aurait imaginé être, de façon volontaire, responsable d'un tel sentiment chez ses proches. Si elle était vraiment morte ce jour là, on aurait certainement pu admettre qu'elle n'était pas responsable des maux de ses camarades. Cependant là, elle avait choisi de laisser planer cette rumeur. Elle aurait pu rétablir la vérité, avec la radio-pirate ça aurait été un jeu d'enfant et pourtant elle avait choisi d'assurer ses arrières en restant morte aux yeux du reste du monde. Elle s'était enfuie en France pour essayer de reconstruire sa vie loin de ce pays et de la guerre qui y faisait rage. Elle avait sauvé sa propre vie en oubliant tout le reste. A l'heure actuelle, c'était à peine si elle pouvait dire si ce qu'elle avait fait était une bonne chose ou une mauvaise chose. Le fait été qu'elle n'avait été en sécurité qu'un court instant, l'espace de quelques mois seulement, avant que son enfer recommence à zéro. Pendant ces quelques mois, elle avait oublié la guerre et les conséquences que pourrait avoir la décision qu'elle avait prise. Elle avait profité de ces quelques mois pour essayer d'oublier tout ce qui lui était arrivé pendant la guerre, retrouver enfin une vie à peu près stable. Maintenant qu'elle était de retour sur le sol anglais, elle se retrouvait surtout confronté à ses regrets et aux peurs qu'elle avait laissées derrière elle. En revoyant Posy, elle ne pouvait s'empêcher de culpabiliser pour l'avoir laisser croire qu'elle avait été tuée. C'était lâche d'agir ainsi sans penser à ce que les autres allaient pouvoir subir à cause de cette nouvelle qu'elle avait laissé planer. Cependant, il était clair qu'avec ce qu'elle avait connu durant cette guerre, la torture qu'elle avait subie et qui endolorissait encore ses muscles, les combats qu'elle avait menés, la vie qu'elle avait eu, les personnes qu'elle avait vues mourir, est-ce qu'elle était vraiment à blâmer pour cette fuite qu'elle avait choisi de prendre. Combien de personnes à sa place auraient agit exactement de la même façon qu'elle ? Beaucoup sans doute. Il était difficile, même pour elle de savoir si elle devait pleinement assumer ses choix et chercher mille et unes justifications ou si au contraire, elle devait admettre avoir commis une erreur et plonger dans la culpabilité. La situation était compliquée et elle essayait de ne pas y penser même si, là face à Posy-Snow, toutes les choses qu'elle cherchait à nier depuis qu'elle était rentrée en Angleterre, refaisait surface à tel point qu'elle avait l'impression d'être en train de subir un ouragan de pensées.
Elle était désolée, c'était certain et c'était la seule chose qu'elle arrivait à dire, au milieu des larmes qui coulaient sur son visage. Revoir Posy-Snow restait une véritable joie qui faisait battre son cœur à une vitesse qu'elle jugeait presque improbable. Toutes les deux, elles avaient été inséparables, durant toutes les années qu'elles avaient passées à Poudlard, il avait été rare de ne pas les voir ensemble. Elle était sa meilleure amie, celle avec qui elle avait toujours tout partagé, elle se souvenait à la perfection de tous les moments passés en sa compagnie dans la salle commune de Poufsouffle dans les cuisine, ou même dans le parc alors qu'elles séchaient les cours de divination. Pourtant, elle était incapable de se souvenir, quand était la dernière fois qu'elle l'avait vue. Des mois s'étaient écoulées, un an, deux ans peut-être, la rouquine ne savait plus vraiment. Elle avait simplement l'impression que ça faisait une éternité. D'après son amie, on disait que Daley l'avait tuée, oui c'était ce qui s'était dit, ce qui avait d'ailleurs été sur le point de se produire. Si elle était encore en vie aujourd'hui, c'était surtout parce qu'elle avait eu de la chance. Mine de rien, tout au long de cette guerre, elle avait eu assez de chance pour s'en sortir vivante malgré les problèmes qu'elle avait pu rencontrer. Elle avait souffert, elle avait été torturée, elle avait bien souvent cru que la fin était arrivée pour elle, mais elle avait toujours survécu. Elle enlaça son amie qui s'était jetée dans ses bras. Elle resta quelques secondes à étreindre son amie, comme si la lâcher mettrait fin à ses retrouvailles, comme si elle n'était qu'au beau milieu d'un rêve dont elle voulait pouvoir profiter au maximum. Pourtant, c'était bien vrai, Posy-Snow était là, devant elle et quand elle lâcha la jeune femme, elle était bel et bien là juste face à elle. Elle lui adressa un léger sourire avant de hausser légèrement les épaules. « Daley a clairement de nombreux problèmes, l'un d'eux est commun aux autres mangemorts. Ils ne doutent jamais d'eux. » Trop sûr de l'avoir tuée ou persuadé qu'elle allait lentement mais sûrement – et dans d'affreuses souffrance – succomber à ses blessures, il n'avait pas vraiment fais attention à ce qui restait d'elle une fois qu'il en avait eu fini avec son cas. « Il l'a cru parce parce que ça devait semblait évident. J'ai juste eu de la chance que quelqu'un passe derrière lui. » Quelqu'un était intervenu avant qu'il ne soit trop tard, elle avait eu beaucoup de chance. Cette personne avait été au bon endroit au bon moment d'après elle. Il était clair que sans cette intervention, elle serait morte à la suite de ses blessures, elle se serait vidée de son sang et Daley aurait vraiment eu sa victoire sur elle. Maintenant elle était en vie, même si elle gardait sur elle de nombreuses cicatrices qui venaient témoigner des combats qu'elle avait mené, mais elle avait survécu et elle comptait bien continuer comme ça un long moment.
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(posy-snow) ☆ tomorrow will be kinder.
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