I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Samaël en a bavé durant tout l'été mais c'est aujourd'hui qu'il prend le plus sur lui. Humilié, voilà ce qu'il est. Les mangemorts l'ont emprisonné et beaucoup ont réclamé sa tête pour sa trahison, pour ses agissements et autant auraient été ravis de lui porter le sort fatal mais Samaël est un sang-pur et on ne gâche pas le sang de cette manière, il faut le préserver, aujourd'hui plus que jamais alors sa mort a été remise à plus tard, le laissant croupir à Askaban. Pourtant, il a fini par être libéré, il a accepté la Marque et fait aujourd'hui partie du groupe des Exécuteurs du ministère. On l'y a forcé mais Samaël aurait accepté pour retrouver sa liberté et être encore capable de veiller sur les gens qu'il aime. Il affronte sa situation avec toute la dignité et le courage que lui ont apporté les caractéristiques de sa maison, il ignore donc les remarques, les insultes, il passe au travers des regard haineux et de l’humiliation quotidienne qui fait de sa vie un enfer sur cette terre. Il est surveillé de très près, il est fliqué, il le sent tous les jours. Il doit éviter avec habileté les sorts qu'on lui envoie quand il a le dos tourné, les nombreuses tentatives de le blesser en faisant passer ça pour un accident mais il tient le coup, parce qu'il sait qu'un jour, la roue tournera et qu'il sait au moins qu'il peut veiller sur un membre de sa famille en particulier et sur la femme qui n'a pas quitté ses pensées durant tout l'été. Il est plus efficace libre et il attend son heure pour faire payer ce qu'il subi au quotidien.

II. TOUT-A-SAVOIR : samaël est né orphelin, sans nom, sa mère est morte à la naissance et il a longtemps cherché son identité, la raison pour laquelle il a eu un manque affectif dans sa vie, ce qui l'a conduit à prendre de très mauvaises décisions qu'il regrette aujourd'hui (1) ◊ pourtant, Samaël ne s'est jamais fait d'illusion, il est d'une nature assez constante, il il est énigmatique et sûr de lui. Il a toujours l'habitude de tenir ses promesses, il a un sang-froid incroyable quand il s'agit de faire face à une situation. Difficile de le déconcentrer, de l'énerver ou de simplement lui faire perdre ses moyens. (2) ◊ samaël n'a jamais tué, il a toujours fait en sorte d'éviter le meurtre de sang-froid par des excuses, il a toujours emprisonné ses victimes plutôt que de les tuer ou les torturer. (3) ◊ Samaël est franc, honnête, il dit la vérité sans la cacher, il se fiche de dévoiler ses sentiments si cela peut soulager ses sens. Il ment rarement, il se fiche de plaire ou de déplaire, il n'a jamais rien gardé pour lui quand il pensait quelque chose et ce n'est pas maintenant qu'il va commencer. (4) ◊ en tant que mangemort, il était assez efficace pour traquer les sorciers en fuite, il est très attentif à tout ce qui l'entoure, à ce qu'on essaye de lui cacher, il est très bon pour suivre quelqu'un sans se faire repérer, très discret et efficace. (5) ◊ samaël a été marié, malheureusement, il a appris que sa femme avait trouvé la mort en tentant d'échapper aux mangemorts. il n'a pas honte de dire qu'après sa trahison, il n'a pas ressenti de peine à la savoir loin de ce monde. (6) ◊ il est incapable de voler sur un balai et ne s'y est jamais essayé. (7) ◊ il a pris l'habitude de se doper à la caféine depuis qu'une née-moldue lui a fait découvrir ça. Il ne peut pas partir de chez lui le matin sans une bonne tasse de café, il est définitivement accro (8) ◊ il est souvent, voire toujours, habillé en noir, pour mieux se fondre dans la masse, pour passer inaperçu, pour que personne ne le remarque.  (9) ◊ lorsqu'il est nerveux, il se pince l'arrête du nez lentement, pour s'apaiser, un geste presque automatique qui ne le trahit que rarement car il le fait d'une manière calculée et calme. (10).

« Il a été conduit à l'orphelinat au moment du décès de sa mère, elle n'a jamais dit qui était le père de l'enfant et elle a juré qu'il serait mieux dans ces lieux. Elle était de sang-pur et elle a toujours juré que son géniteur aussi, elle insistait beaucoup pour qu'on le dévoile, son fils était un bâtard mais de sang-pur. » Le petit garçon de onze ans que Samaël était à l'époque ne pouvait s'empêcher d'écouter, l'oreille collée contre le battant, la directrice de l'orphelinat qu'elle dirigeait. Il ne comprenait pas à quoi rimaient les questions de l'homme venu pour obtenir des informations sur lui. Il ne comprenait pas pourquoi cette vieille femme sévère lui parlait de « sang-pur », il n'était pas un bâtard, il était le fils d'une pauvre femme qui avait perdu la vie en le mettant au monde, rien de moins. Mais elle semblait insister et prêter une attention particulière à la valeur de son sang, ce que le jeune garçon n'arrivait pas à comprendre. Il avait toujours cru que le sang était le même pour tous. Alors qu'il se triturait les méninges pour tenter d'assimiler les paroles étranges de cette directrice, il continuait évidemment d'écouter tout ce que lui permettait le battant épais de la porte en bois. « Elle a voulu qu'il soit accueilli dans un orphelinat moldu pour ses raisons, elle ne voulait pas qu'il retrouve sa famille, ils étaient des partisans de Vous-Savez-Qui. Mais elle nous a demandé de surveiller son évolution et il a développé ses pouvoirs il y a deux semaines, on n'y croyait plus vraiment. » Il ne savait pas à qui elle parlait mais visiblement, son interlocuteur ne possédait pas le même langage parce que des mots lui échappaient complètement. Il fronçait les sourcils, persuadé que l'épaisseur de la porte trompait son oreille pourtant attentive et il s'y colla davantage, à s'en faire mal pour être sûr de comprendre la suite. « Il s'est échappé plusieurs fois, il ne supporte pas être enfermé, il a besoin de grand air, la plus longue période qu'il a vécu loin de l'orphelinat a été trois mois, on l'a retrouvé dans une maison abandonnée, il est très malin et il a appris à se débrouiller très vite, il a vécu dans la rue tout ce temps avant qu'on ne parvienne à le retrouver. Je ne sais pas si la vie à Poudlard lui conviendrait, il a du mal à vivre en communauté, il est solitaire et il préfère la compagnie des plantes. » Là, elle parlait la même langue que lui. Il se reconnaissait dans ce portrait tracé pourtant d'une manière exaspérée. Même s'il ignorait la signification du mot « Poudlard », il était prêt à y aller si cela n'était pas une autre prison. Il avait tenté de s'enfuir, de se débrouiller par ses propres moyens, il avait vécu à mi-chemin entre l'orphelinat et la rue pendant toute son enfance, ce n'était pas maintenant que ça allait changer. Enfin, il entendit une voix masculine, posée et apaisante, pour la première fois et il s'accrocha tellement à la porte qu'il avait l'impression de s'y incruster doucement. « Sa place est à Poudlard madame, c'est un sorcier, il ne peut en être autrement. » Le silence se fit et il entendit à peine la respiration dédaigneuse de sa cracmolle -ce qu'il apprendra quelques instants plus tard- de directrice. Il était un sorcier, est-ce que cela était une autre appellation du mot « bâtard » employé par la vieille dame ? Était-ce une manière polie de dire qu'il n'avait pas de parents, qu'il était orphelin et qu'on allait le placer ailleurs parce qu'il gênait là où il était à présent ? Il était à présent pétrifié et il n'entendit pas les bruits de pas qui approchaient, si bien que quand la porte s'ouvrit, il eut l'immense plaisir de partir avec la poignée à laquelle il s'accrochait et il tomba à la renverse, sous l’œil pétillant d'un grand homme et agacé d'une vieille cracmolle jalouse et cupide. Et la suite s'éclaira d'elle-même, comme si finalement, il n'avait jamais réussi à trouver sa place parce que justement, il n'était pas de ce monde. « Je vous avez dit, il est très indiscipliné ! » Ne put s'empêcher d'ajouter la directrice tandis que Samaël se relevait avec rapidité et agilité, tout pressé d'en savoir plus sur lui et son avenir.




Cette condition d'orphelin ne le suivit pas à Poudlard. Tout le monde se fichait de savoir si le nouveau gryffondor avait de parents, même si Samaël s'amusait à inventer des tas d'anecdotes sur eux et sur le fait qu'il était bel et bien de sang pur. Il aimait inventer toutes sortes d'histoires, il était un beau parleur déjà à l'époque, capable d'inventer une vie à n'importe qui en un temps record. Il a snobé beaucoup d'activités, il ne participait ni n'assistait jamais aux matches de quidditch, il déteste ce sport si adulé par les sorciers, il ne comprend ni son utilité, ni son attrait et c'est encore le cas aujourd'hui. Il était apprécié, il passait son temps à courir à la lisière de la forêt interdite dans l'espoir de s'y rendre un jour, fasciné par les animaux qui l'entouraient. Il n'a pas mis longtemps à s'adapter mais chaque fois qu'il retournait à l'orphelinat pour l'été, il se renfermait sur lui-même, il détestait cet endroit froid et désagréable et être entouré de moldus qui le méprisaient alors qu'il était un sorcier. Ce fut à ce moment qu'il commença à se demander pourquoi les sorciers n'avaient pas l'avantage sur les simples mortels, des idées dont se serviront plus tard ses parents pour l'endoctriner. Parce que Samaël n'a jamais perdu espoir de les retrouver, lorsqu'il entama une formation au ministère après avoir terminé ses études, il en profita pour faire des recherches, fouiller des archives et grâce aux armoiries retrouvés sur un bracelet confié par sa mère avant sa naissance, il parvint à les retrouver. Une famille de mangemorts qui, lorsqu'il avait 20 ans, espérait de tout coeur retrouver leur maître disparut des années plus tôt. Il ne s'y intéressa qu'au moment de son grand retour, trois ans plus tôt et ne devint mangemort qu'au moment de la chute du gouvernement. Désireux de faire partie d'une famille, il était naïf et malgré ses trente-deux ans, il ne parvenait pas à voir le mal dans ce qu'ils faisaient. Mais le jour où on lui demanda de torturer une fillette de dix ans, il sut qu'il avait fait une erreur, une terrible erreur.



« Non, attends Samaël, tu ne peux pas faire ça, tu ne peux pas tout lâcher comme ça ! » Le jeune homme secoua la tête, il ne pouvait plus, il ne pouvait pas rester, il fallait qu'il le fasse et il fallait que sa femme le comprenne. « Ce n'est pas bien Lya, ce n'est pas juste ce qu'on fait, je ne peux pas continuer, il faut que je parte, que je quitte les mangemorts, définitivement. » Il avait pris sa décision depuis l'instant où il avait reçu la marque mais il n'en avait pris conscience que récemment, il ne pouvait pas continuer à chercher l'amour où il ne se trouvait pas. Sa famille ne l'accepterait jamais, il n'était qu'un bâtard parmi tant d'autres, il y avait cru, il s'était fourvoyé. Il lui fallait accepter la vérité à présent et faire ce qui lui semblait juste. Il serra la main de sa soeur dans la sienne et tenta de la convaincre tant qu'il le pouvait encore. « Je serais prudent, on se cachera un temps, il suffira qu'on fasse attention, cette guerre ne va pas durer, viens avec moi Lya. » La jeune femme hésitait et Samaël le sentait et pourtant, il lui demandait de venir avec lui, de quitter sa famille pour partir avec lui. Lya n'était pas une jeune femme comme les autres, il avait trouvé en elle la seule à l'accepter réellement dans cette famille. Ils avaient le même âge, ils auraient pu être des jumeaux, ils s'entendaient si bien, ils étaient si proches et leurs parents voulaient marier la jeune femme à un autre sang-pur qu'elle détestait, il lui offrait une porte de sortie, ils allaient s'en aller tous les trois, avec la femme de Samaël et tout irait bien pour eux. Il en était convaincu. La jeune femme finit par serrer sa main et par le prendre dans ses bras, acquiesçant d'une toute petite voix qu'elle acceptait de faire cela avec lui.



« Dites-nous qui vous êtes! » « Samaël Lawford, j'ai trente-deux ans, je suis né le vingt-six juillet, je suis de sang-pur et j'ai étudié à gryffondor durant ma scolarité à Poudlard. » « Pourquoi avoir quitté les mangemorts ? » « Leurs préceptes n'étaient pas les miens, je voulais une famille, je n'ai trouvé qu'une bande de criminels, je m'en suis rendu compte trop tard. » « Les informations que vous avez apporté avec vous, sont-elles fiables ou s'agit-il d'un piège ? » « Fiables à 100%, je viendrais avec vous si cela est nécessaire. » « Vous avez avoué avoir tué votre propre sœur... » Le corps de Samaël se mit à trembler à cette simple question, oui il l'avait avoué et oui il l'assumait mais cela ne l'empêchait pas d'avoir l'impression qu'on lui chauffait le cœur au fer blanc à l'évocation de ce souvenir.

« Tues-moi. » « Non non, je vais t'aider, je vais te sauver, tu vas voir, ce n'est pas si grave. » « Samaël, je t'en supplie, tues-moi. » Samaël avait beau être un homme mûr d'une trentaire d'années, il avait beau avoir vu des horreurs qui dépassaient l'entendement, voir sa sœur agoniser sous ses yeux était un supplice qu'il n'était pas prêt à affronter. Il ferma les yeux et des larmes roulèrent sur ses joues, il n'avait jamais pleuré, ce n'était pas son genre et pourtant, au milieu de cette forêt, là où Lya et sa femme devaient se retrouver, il avait envie de vider toutes les larmes de son corps et de hurler comme un dément. Ils l'avaient torturé, sa sœur, ils l'avaient si violemment torturés qu'elle n'avait que de brefs instants de lucidité, elle peinait à prononçait certains mots, son corps était secoué de convulsions, elle souffrait, elle souffrait le martyr et la seule chose cohérente qu'elle arrivait à dire était qu'elle voulait mourir, qu'elle souhaitait qu'il mette fin à ses jours. Mais il n'en était pas capable, il ne pouvait pas faire ça. Il déglutit difficilement, le cœur au bord des lèvres, il avait l'impression qu'on tentait de lui arracher et de le broyer tout simplement. Il ne pouvait pas le faire, il n'était pas assez fort pour ça. « Je veux pas rester comme ça, Samaël... » Encore un éclat de lucidité avant de hurler de douleur tant son corps semblait la faire souffrir. Samaël prit la décision aussi vite qu'il le fallait pour qu'il n'y renonce pas en chemin. Il attrapa la main de sa sœur en même temps que sa baguette, lui murmura combien il l'aimait et combien il la remerciait d'avoir été sa seule vraie famille, d'avoir été la seule personne qu'il pouvait aimer sans craindre d'être utilisé. Puis il prononça la formule qui permettrait à la jeune femme de s'en aller sans douleur. Il continua de pleurer, parce qu'il n'avait vu aucune autre solution. Il avait vu des patients à Ste-Mangouste, rendus fous par la torture et elle n'aurait jamais voulu cette vie et il ne pouvait pas l'emmener à l'hôpital, il était désormais un fugitif et il connaissait à présent son châtiment s'il venait à être retrouvé par les mangemorts.

« Oui, j'ai tué ma sœur pour l'empêcher de souffrir. » « Et votre femme ? » « Elle a tout avoué aux mangemorts, notre projet de fuite et les informations qu'on emmenait avec nous. Lya avait laissé entendre que c'était elle qui les détenait, c'est pourquoi ils l'ont torturé pour ensuite la libérer. » « Votre femme est donc une mangemort ? » « Non, elle ne l'était pas la dernière fois que je l'ai vu, elle était médicomage à Ste-Mangouste, elle ne voulait pas s'engager dans la guerre et j'ai toujours respecté son choix. Elle ne voulait pas fuir mais elle était prête à le faire pour moi. J'ignore où elle est mais je la retrouverais. » « Vous vous engagez dans l'Ordre du Phénix pour vous venger ? » « Non, je m'y engage parce que j'y crois. » « Très bien, merci Monsieur Lawford. »

Les effets de la potion veritaserum s'estompèrent peu à peu et il put retrouver une aptitude à parler normalement. Il avait visiblement passé le test haut la main mais aucune potion n'était vraiment fiable et il savait qu'il ne serait pas totalement libre de ses mouvements. Revivre la mort de sa sœur, la trahison de sa femme lui avait retourné l'estomac et c'est en titubant qu'il se rendit à l'appartement qui l'abritait pour l'instant. Il n'était plus un membre important du mangenmagot, il n'était plus un brillant travailleur du ministère ni un mangemort redouté, il allait enfin pouvoir redevenir lui-même, malgré les blessures de son âme, il fallait qu'il avance et qu'il entame sa rédemption.

Samaël a fait comme beaucoup d'autres personnes qui croyaient encore à la victoire du bien contre le mal. Il s'est battu pour ce qu'il croyait juste. Jusqu'à la bataille finale, il a continué à aider les nés-moldus, il en a même caché, il est devenu un expert et un allié de confiance pour l'Ordre du Phénix, il a su prouver sa valeur et se faire apprécier de ses compatriotes. Ils ont lutté ensemble, ils y ont tous cru et pourtant, ils ont échoué, les uns comme les autres. Alors que beaucoup fuyaient la scène sinistre de leur défaite, Samaël a commis une erreur qui lui a coûté très cher, il a voulu aider un allié à terre, blessé à la jambe, il s'est précipité pour l'aider à transplaner loin de là mais son bon cœur le perdit et c'est ainsi qu'il fut l'une des premières prises des mangemorts. Beaucoup ont réclamé qu'il soit immédiatement exécuté mais Samaël avait son sang-pur qui jouait en sa faveur et beaucoup ont prétendu que le laisser croupir en prison serait un sort moins agréable que d'être tué. C'est ainsi qu'il a atterri à Askaban et le vingt-six juillet, il soufflait mentalement sa trente-troisième bougie aux côtés des ses compagnons de cellule. Mais Samaël ignorait ce que sa petite soeur, encore élève à Poudlard, était devenue et pire encore, comment allait Pandora et ce qu'elle faisait. Il a été libéré peu de temps après le mise en place de la marque puisqu'il a accepté d'être fiché et marqué comme une bête. On lui a offert, ou on l'a forcé à accepter un travail chez les exécuteurs du gouvernement pour traquer les derniers fugitifs et comme la liberté valait mieux que la prison, il a été contraint d'accepter, changeant à nouveau de camp, à son plus grand malheur. Il n'a pas revu Pandora depuis plusieurs semaines, il ne cesse de se demander ce qu'elle est devenue, il est la cible de ses camarades, il est un traître et on le lui fait bien sentir. Affilié et collé à sa jeune soeur pour toutes ses missions, il est rarement seul, il n'est jamais tranquille et il a l'impression d'étouffer. Mais Samaël est digne, fier et il ne risque pas de se laisser faire. Il rend les sorts, il rend les coups, il n'est pas une victime et ne le sera jamais. Il a donc passé les deux derniers mois à traquer pour son plus grand malheur des gens qu'il avait aidé auparavant. Ses changements d'allégeance lui donnent tout simplement le tournis mais il sait parfaitement que chaque ancien mangemort avec qui il travaille attend de sa part un faux pas, n'importe lequel, pour mettre un terme à son existence.