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 Emily △ It's like you're screaming and no one can hear.

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MessageSujet: Emily △ It's like you're screaming and no one can hear.   Emily △ It's like you're screaming and no one can hear. Icon_minitimeVen 11 Oct - 22:53



 

Emily Louisa Rosebury
It's like you're screaming and no one can hear.


NOM : Rosebury. PRÉNOM(S) : Emily, Louisa. ÂGE : Dix-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 28 Novembre 1979 à Londres. STATUT DU SANG : Moldu. EMPLOI : Serveuse dans un bar. LIEU DE VIE : Londres. GROUPE : No magic. CÉLÉBRITÉ : Mila Kunis. CRÉDITS : Mila Obsession (Tumblr).


I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Il y a un peu moins d'un an de ça, je pouvais encore dire que ma vie était tranquille. Certes, j'avais des problèmes, comme tout le monde. Des problèmes routinier, comme des fins de mois difficiles, des difficultés à payer mon loyer ou encore, des embrouilles entre amies. Des plus importants aussi, comme m'être fait rejeter par mes parents, ou n'avoir aucune attention de la part de mon frère, Slevin, mais à présent, je peux dire sans douter que ma vie est tout simplement une catastrophe. Pourquoi ? Et bien, ce qui arrive en tête de liste est sûrement le fait que j'ai foncé tête la première dans un monde qui m'était il y a quelques mois de ça encore totalement inconnu. Un monde que je savais différent du mien, certes, mais dont la noirceur et la complexité m'était totalement inconnu. Ai-je fait le bon choix en me mêlant de toutes ces choses qui ne me regardaient en aucun cas ? J'aurais tendance à dire oui, car si j'ai fait cela, c'est pour une bonne raison, pour retrouver Slevin, mais lorsque je prends le temps d'y réfléchir, je me dis que finalement, j'aurais peut-être dû me contenter de ma vie d'avant et rester dans le doute. Car au fond, qu'ai-je appris en me mettant ainsi en danger ? Car oui, ce monde est dangereux. Bien sûr, le monde moldu l'est aussi à sa façon, mais être une personne sans pouvoirs magiques dans l'univers des sorciers équivaut à signer son arrêt de mort. Vous me direz certainement que ce n'est pas si terrible, puisque je suis toujours en vie, mais sachez que si je peux aujourd'hui vous parler, c'est grâce à l'aide de plusieurs personnes. Notamment Tracey, qui m'a tout appris, voir même Sairéann, ce garçon si étrange qui malgré lui m'a dévoilé que mon frère était recherché. J'aurais d'ailleurs pu être davantage paniqué par cette révélation, mais il n'en est rien puisque le simple fait de savoir qu'il est toujours en fuite m'apprend qu'il est aussi toujours en vie. Même si le fait qu'il soit en danger me rappelle à quel point je le suis davantage. Alors oui, ce monde me fait peur, surtout depuis que j'ai appris la victoire de celui dont tout le monde tais le nom. D'ailleurs, j'en ai appris davantage à son sujet, mais encore une fois, je me demande si rester dans l'inconnu n'aurait pas été meilleur. Tout autour de moi me semble être si sombre, car même dans le monde moldu je ne suis plus en sécurité. Un nouveau ministre a été nommé, quelqu'un de froid et d'étrange qui ne semble pas vouloir le bien de la communauté. Ce n'est que mon avis, mais quand je vois toutes ces catastrophes inexpliquées auxquelles il ne semble pas prêter attention, je me dis que cet homme n'est qu'une épreuve de plus à rajouter sur la liste déjà bien trop longue des malheurs de ce monde. De ces mondes.
 
II. TOUT-A-SAVOIR : ◊ 001. Emily joue beaucoup de ses charmes, parfois malgré elle. En effet, elle sait qu'elle est belle et depuis son adolescence, elle aime en jouer. Cela aide parfois à obtenir ce que l'on désire et ça, elle l'a très bien compris. Néanmoins, c'est loin d'être une romantique. Elle n'est même pas certaine d'être déjà tombée amoureuse. ◊ 002. Emily se mord souvent la lèvre inférieure. Lorsqu'elle est anxieuse par exemple, ou simplement dans des moments de rêverie. C'est une sorte de tic qui la suit depuis son enfance et dont elle n'a jamais réussi à se séparer. ◊ 003. Emily est une inconditionnelle des émissions de télé-réalité en tout genre. D'ailleurs, lorsqu'elle était petite, elle rêvait de devenir un jour célèbre et de voir ses photos dans les magazines people. ◊ 004. Emily est assez bout-en-train, voir grande gueule dans la vie de tous les jours. En général, elle ne mâche pas ses mots et réfléchit peu avant de parler, ce qui lui vaut parfois de regretter des paroles dites sous le coup de l'énervement. ◊ 005. Emily aime sortir, draguer, boire sans modération avec ses amis et s'amuser. C'est une bonne fêtarde et elle peu se montrer très amusante, malgré que ce côté de sa personnalité soit un peu occulté en ce moment. ◊ 006. Emily a acquis une confiance en elle non négligeable avec le temps, même si encore aujourd'hui, l'inconnu à tendance à lui faire peur. ◊ 007. Certes l'inconnu lui fait peur, mais elle est de nature assez curieuse, alors souvent, elle fonce tête baisser sans penser aux conséquences. ◊ 008. A sa curiosité s'ajoute l'impatience. Elle veut tout, tout de suite. Lorsqu'une idée lui passe par la tête, elle va se sentir obligée de la réaliser dans l'heure, mais Emily est une fille très désorganisé, alors il lui est parfois difficile de trouver des solutions à ses problèmes. ◊ 009. Emily a commencé à se renseigner sur le monde des sorciers il y a peu et bien que tout ce qu'elle apprend est à son sens aberrant, elle trouve tout cela au fond particulièrement passionnant. ◊ 010. Et enfin, Emily a une sacrée propension à se mettre dans les ennuis. Ca, c'est indéniable.

 

TON PETIT PSEUDO+PRÉNOM : Minie. (Jennifer) TON ÂGE : Vingt ans aujourd'hui haha. PAYS : France. TU AS TROUVÉ PI PAR : Ma belle Tracey <3. TON AVIS SUR PI : Au top ! UN DERNIER MOT : Comme je l'ai déjà dis, je suis fan du nouveau graphisme.


Emily △ It's like you're screaming and no one can hear. 479167ornement



Dernière édition par Emily L. Rosebury le Dim 13 Oct - 13:10, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Emily △ It's like you're screaming and no one can hear.   Emily △ It's like you're screaming and no one can hear. Icon_minitimeVen 11 Oct - 22:53



 

An endless quest.
Lost in an unknown world.


CHAPITRE I
Comment tout a commencé.
 
 
Assise dans l'herbe fraîchement coupée, du haut de mes huit ans, je jouais avec les nombreuses poupées dont mes parents m'avaient fait cadeau au fil des années. De nombreux jouets. Trop de jouets si vous voulez mon avis, mais en ce temps-là, je ne pouvais qu'être ravie de l'ampleur de ma collection. Celle-ci faisait pâlir de jalousie toutes mes copines et je dois avouer que lorsqu'il s'agissait de mes babioles, je ne faisais preuve d'aucune modestie. « Je vais lui apprendre à voler. » Déclara Slevin en se saisissant de l'une de mes poupées préférées. Une jolie blonde arborant un sublime bikini à laquelle j'avais fait des mèches bleues dans les cheveux à l'aide des crayons feutre de mon autre frère, Christopher. Aujourd'hui, je la trouve réellement hideuse, mais à l'époque, elle était la chose la plus précieuse à mes yeux. « Nooon, arrête ! Rend la moi ! » Criais-je en courant après Slevin. Les larmes aux yeux, je levais les bras pour tenter d'attraper celle qui comptait le plus pour moi, mais mon frère était si grand, tellement grand qu'il était impossible pour moi de faire quoi que ce soit. « Arrête ça tout de suite. Tu n'as pas autre chose à faire que d'embêter ta soeur ? Bien sûr que non, comme d'habitude, tu ne fais rien. Vas plutôt aider ta mère à mettre la table. » La voix de mon père résonna dans le jardin et je crue entendre un juron sortir de sa bouche lorsque celui-ci fit demi-tour pour rejoindre la maison. Slevin lâcha ma poupée sans un mot, la laissant nonchalamment tomber sur le sol. J'avais cru qu'elle s'était brisée les os et je maudissais mon frère, mais peut-être aurais-je due faire plus attention à ce qui se déroulerait ensuite à l'intérieur de la maison, plutôt que de changer la tenue de ma poupée salie par la terre. Mais je n'avais que huit ans. Seulement huit ans.
 
 
CHAPITRE II
La vie suit son cours.
 
 
« Il te manque ? » Me demanda Christopher, l'air légèrement déstabilisé. « Pas vraiment. Et toi ? » Je regardais ma mère passer la porte de notre maison en nous saluant d'un signe de la main. Elle sortait souvent en ce moment et mon père ne rentrait que pour le dîner et se précipitait dans sa chambre une fois celui-ci terminé. Généralement, j'étais seule, pour ne pas dire tout le temps. « Un peu, oui. C'est quand même mon frère, mais bon. » Christopher n'arrivait toujours pas à assimiler le fait que Slevin soit un sorcier. Pour ma part, je l'avais compris depuis bien longtemps. Et accepté aussi. Mais j'étais bien la seule dans la famille. Depuis qu'il était parti dans son école dont je n'arrivais pas à retenir le nom, la vie avait simplement suivi son cours. J'avais imaginé voir Maman dévasté et Papa culpabiliser de l'avoir laissé filer si facilement, mais je me trompais. Etais-je la seule à me soucier du bonheur de Slevin ? Peut-être. Mais est-ce que lui se souciait seulement du mien ? Non. Clairement. Pas une lettre et les retrouvailles étaient on ne peut plus froide. Je ne savais pourquoi je portais tant d'importance à ce frère qui n'avait jamais été présent, ni même gentil avec moi. Sûrement avais-je un trop grand coeur, ou peut-être était-ce simplement de la pitié. En tout cas, hors de question de montrer à ma famille que j'avais une quelconque estime pour lui, ni pour personne d'ailleurs. Bien trop longtemps j'avais vécu dans l'ombre de mes deux frères. Tentant de me battre pour me faire une place, mais la lutte était inégale et chaque fois, je perdais. J'ai bien essayé d'être la petite fille modèle, serviable et polie. Mes parents étaient contents de moi, mais rien de plus. Pas réellement de considération, jamais un compliment ni même un mot gentil. Toute l'attention était pour Slevin. Elle l'a toujours été. Alors, j'ai arrêté de faire des efforts et pour être franche, je n'ai vu aucune différence dans leur comportement. Savent-ils seulement qu'ils ont une fille ? J'en viens à me le demander. « Si tu le dis. J'y vais, j'ai du boulot. » Je me levais et me dirigeais vers ma chambre. Certes, j'avais du travail. Trop de travail et qui plus est, des devoirs qui ne m'intéressait nullement. Mais depuis toujours, ma famille ne jugeait que sur les apparences alors, que celles-ci soient belles et tout irait bien.
 
 
CHAPITRE III
A quoi bon continuer d'être parfaite.
 
 
« Emily Louisa Rosebury » Le directeur de mon lycée venait de m'appeler, c'est donc la tête haute et le visage munit d'un sourire ravi que je me dirigeais vers l'estrade sur laquelle je recevrais mon diplôme. Deuxième de ma promotion, des résultats exemplaires et une place quasi assurée dans la plus grande université du coin. Du commerce, c'est ce que je voulais faire. Ou plutôt, c'est ce que mes parents voulaient que je fasse. Saluant la foule, je me saisissais du bout de papier que me tendait mon directeur avant de rejoindre mes parents qui, de loin, semblaient si fière. Je crue voir ma mère me désigner du doigt et j'imaginais qu'elle était en train de dire à tout le monde à quel point elle était fière de sa fille.
 
« A deux centièmes près, c'est quand même rageant, n'est-ce pas Warren ? » Beau de loin, mais loin d'être beau. Finalement, une fois descendu de l'estrade, je n'avais eu le droit qu'à une simple accolade de ma mère et une tape sur l'épaule de mon père. C'est déjà bien me direz-vous. Cela aurait pu l'être oui. J'aurais pu m'en contenter. J'aurais pu, si ma mère n'avait pas préféré me rappeler à quel point celui qui m'avait devancé de deux centième était beau et intelligent. Il a tout pour lui, avait-elle dit. Alors, mon sourire s'était évanoui et nous avions très vite rebroussé chemin jusqu'à la voiture afin de rentrer à la maison. « Tu as raison Sue. J'espère que cela ne sera pas néfaste pour son inscription. » Bien sûr, il parlait de l'école de commerce qu'il avait choisi pour moi depuis bien longtemps déjà et bien sûr, il s'adressait à ma mère. Pas un regard, mais j'y étais habitué. Parfois, j'avais l'impression que l'univers entier reposait sur mes épaules. Si je réussissais, c'était normal, alors nul besoin de le fêter. Si j'échouais par contre, je n'osais imaginer ce qu'il se passerait. Je ne l'avais jamais vécu et j'espérais ne jamais le vivre. Quoi que, au fond, est-ce que cela serait réellement pire ? Peut-être que si j'étais un peu plus borderlines comme Christopher, ou complètement hors norme comme Slevin, je réussirais à leur extirper un minimum de considération. Peut-être que si comme eux, je sortais des sentier tracés, mes parents se rendraient enfin compte qu'ils avaient une fille et non une marionnettes qu'ils pouvaient manipuler comme bon leur semblait.
 
 
CHAPITRE IV
Mauvais exemple et prise de risque.
 
 
« J'suis sûre qu'il regrette à mort. » Balivernes, mais j'étais prête à tout pour le faire croire à Slevin. Je les revoyais encore, en train de se battre sur le porche de la maison familiale. Mon frère était rentré à la maison pour les vacances et comme seul accueil, il avait eu ses affaires déjà empaquetées et le visage amer de mon père qui lui disait de s'en aller. « C'est ça, t'as l'air vachement convaincue par ce que tu dis. » Christopher et moi étions à l'étage ce jour-là, en train de regarder la scène, ou plutôt la bataille qui se déroulait au rez-de-chaussée. Des coups de poings et de pieds, du sang et des larmes coulant de mes yeux. Chris m'avait pris dans ses bras et m'avait susurré que tout irait bien à présent. Il m'avait fait jurer d'être forte et de ne plus laisser des larmes souiller mon si joli visage. Il avait toujours été beaucoup plus gentil que Slevin. Je n'étais pas très proche de lui et notre relation était loin d'être parfaite, mais j'aimais beaucoup Chris. Néanmoins, je l'aimais peut-être moins que Slevin. Pourquoi ? Je ne l'ai jamais su et je ne le saurais certainement jamais. Peut-être suis-je simplement ce genre de fille qui aime l'insaisissable et qui coure après la complexité, choisissant les épreuves à la facilité. « En tout cas, merci pour la visite, c'était sympa de ta part. » Slevin était désagréable et l'intonation de sa voix me faisait clairement comprendre qu'il voulait que je sorte d'ici. Le chaudron baveur, l'endroit miteux dans lequel il travaillait actuellement. D'après lui, cela payait bien, mais je m'imaginais la vérité comme étant tout autre. Je me disais que s'il travaillait ici, c'est parce qu'il n'avait d'autres choix, mais ça, je me gardais bien de le lui dire. Après tout, je n'étais pas venu pour ça, j'étais ici pour le faire revenir à la maison. « Passe leur le bonjour de ma part. » J'avais échoué. Je n'avais pas réussi à convaincre mon frère et au fond, je le comprenais. Cela faisait plusieurs mois que je ne l'avais pas vu et c'est ainsi que je le quittais, de manière froide, sans même un au revoir. Encore une fois.
 
« Le commerce ne me plaît pas. En fait, je crois que cela ne m'a jamais plu. » J'étais rentré immédiatement à la maison après ma lamentable rencontre avec mon frère. Sur la route, j'avais beaucoup réfléchit. Il avait un travail succinct, mais ne semblait pas malheureux. Était-ce le prix à payer pour enfin être soi-même ? De la considération, je savais que je n'en trouverais jamais chez mes parents, alors, peut-être devrais-je en trouver ailleurs. En trouver par mes propres moyens, car depuis trop longtemps je vivais en surface. Depuis trop longtemps je survivais, me contentant de laisser mes parents guider mes pas. « Et que comptes-tu faire ? » Me demanda mon père. Ma mère s'était assise, la tête entre ses mains. Elle fixait la table d'un air lasse. « Me trouver un job. M'assumer toute seule, j'imagine. » En vérité, je ne savais ce que je voulais faire, je n'avais aucune idée de la manière dont j'allais me débrouiller, mais s'il fallait se battre pour enfin prétendre pouvoir vivre, j'étais prête à le faire.
 
« Tu ne vaux pas mieux que ton frère. » Finit par dire mon père après une conversation de presque une heure. Je rassemblais mes affaires avec comme fond sonore les cris de mon père et les sanglots de ma mère. Je l'entendais crier, essayant de convaincre mon père de ne pas refaire la même erreur. De ne pas me laisser partir. Mais c'était trop tard. « C'est peut-être toi, finalement, qui ne vaut pas grand-chose. » Dis-je, le regard ancré dans celui de Warren. Puis je quittais la maison sans même me retourner, sans même un geste compatissant pour ma mère. Ma pauvre mère, qui depuis tant d'années subissait les humeurs de mon père. Christopher n'étais pas là ce jour-là et ce n'était que mieux. Surement n'aurais-je pas eu le cran d'ainsi quitter les miens si les yeux de mon frère m'avaient suppliés de rester.
 
 
CHAPITRE V
Stabilité, mais désillusion.
 
 
Après six mois de galères, j'avais enfin acquis un brin de stabilité. Lorsque j'ai quitté le domicile familiale, j'ai trouvé de l'aide auprès de mes amis. Une aide éphémère, mais je l'ai en remercie. A présent, j'ai un boulot stable. Je suis serveuse dans un bar, à Londres. Ce n'est pas un endroit chic, ni même très réputé, mais je m'y sens bien. Peut-être était-ce que Slevin ressentait lorsque j'étais allée le voir ? Je ne sais pas, mais si c'était le cas, je peux décemment dire que je m'étais trompée à son sujet. Je commençais à vivre, a découvrir le monde sous un nouveau jour. J'avais même un chez-moi. En fait, je vivais avec ma meilleure amie, en colocation, mais mon nom était sur le bail. N'était-ce pas-là le signe que je m'assumais enfin toute seule ? Je crois que si. Ou du moins, ça y ressemble. Je n'ai plus de contact avec mes parents, ni même avec Christopher. Je le soupçonne de s'être fait manipuler par mes géniteurs et j'imagine qu'ils ont fait avec moi la même chose qu'avec mon autre frère. J'imagine qu'ils m'ont rayé de la carte. Tout bonnement, avec une simplicité enfantine. Je n'ai pas non plus osé retourner voir Slevin, car même s'il semblait n'en avoir rien à faire de moi, j'étais certaine qu'il me passerait un savon s'il me savait seule et plus ou moins à la rue. Mais à présent, tout avait changé. A présent, je pouvais enfin dire que je contrôlais ma vie. Que j'avais une vie.
 
« Slevin est ici ? » Demandais-je à l'un de serveurs du chadron baveur, le dernier endroit où j'avais vu mon frère. Le bar n'avait pas changé, l'atmosphère était toujours oppressante, mais un sentiment d'étouffement prenait le dessus à cause du peu de lumière que filtrait les vitres presque noires de l'endroit. « Il ne travaille plus ici ma belle, mais je peux peut-être t'aider ? » Alors, il ne travaillait plus ici. Sur le coup, je ne savais que faire, à par rester là, immobile, sans un mot. Comment avait-il pu s'en aller de la sorte, sans même laisser une adresse, sans même un mot pour sa soeur. Avait-il contacter nos parents ? J'en doutais. « Savez-vous où il se trouve à présent ? » Avec un peu de chance, cet homme était un ami à lui. Mais visiblement, je n'étais pas le genre de fille à avoir de la chance, tout comme je n'étais définitivement pas ce genre de personne à qui la facilité souriait. « Non, désolé. » Il se rapprocha de moi, comme s'il souhaitait me dire quelque chose à l'oreille. « Mais, pour être honnête, je pense qu'il se cache. Ce n'est pas le premier et ce ne sera certainement pas le dernier. » Il reprit sa place initiale, ses yeux examinaient les lieux, comme s'il craignait que leur conversation soit entendue par autrui. « Nous perdons beaucoup de serveur en ce moment. Les temps sont durs. Très durs. » Finit-il par dire tout en s'emparant d'un vieux torchon traînait non loin de lui dont il se servi pour essuyer la large choppe qui trônaient entre ses mains. J'avais beau essayer de me concentrer, mais je n'arrivais pas à rassembler mes idées. Que voulait-il dire, lorsqu'il disait que les temps étaient durs ? Se passait-il quelque chose dans ce monde auquel appartenait mon frère ? Le serveur semblait rejoindre ce qui devait servir de réserve et je retrouvais à ce moment un brin de souffle et de lucidité pour ne pas laisser filer cette aubaine d'en découvrir un peu plus. « S'il vous plaît ! » Dis-je, d'une voix peut-être un peu trop forte. L'homme sursauta et revint vers moi, les sourcils froncés, l'air suspicieux. « Vous devez m'en dire plus. Je vous en prie. »
 
 
CHAPITRE VI
Trop tard pour reculer.
 
 
Trop de choses à assimiler en si peu de temps. Des choses que je ne comprenais pas. Des livres cornés, jaunis par le temps et remplie de termes qui m'étaient totalement inconnus, mais des livres qui m'aidaient à y voir plus clair et qui me donnaient les réponses à quelques questions. Mais trop peu de réponses, malheureusement. Toujours aucune nouvelle de mon frère et je devais avouer que cela m'inquiétait. La serveur du bar dans lequel Slevin travaillait avant m'avait rapidement expliqué ce qu'il se passait en ce moment, avant de m'offrir cette petite collection d'ouvrages qui d'après lui me serait utile. Il m'avait parlé d'une personne qui créait des problèmes dans le monde des sorciers, mais il n'a jamais voulu me dire son nom. Je n'ai pas compris pourquoi d'ailleurs, mais je n'ai pas insisté, car à en juger par l'anxiété présente sur son faciès lorsqu'il en parlait, il aurait très bien pu arrêter subitement la conversation et m'obliger à sortir de son établissement en me faisant jurer de ne plus jamais y remettre les pieds. Je n'ai pas non plus saisit pourquoi il semblait si troublé, car chez nous aussi, les moldus comme ils nous appellent, nous avons des tueurs. Des criminels, tous plus dangereux les uns que les autres, la plupart enfermés derrière les barreaux dans des prisons de haute sécurité. N'était-ce pas de même ici ? N'avaient-ils pas de prisons ? Tout était si nouveau pour moi, si différent. Mais il ne m'a pas seulement parlé de cet homme, car il m'a décrit un groupe de personnes. Encapuchonnés m'a-t-il dit, et méchant. C'est tout ce que j'ai pu en tirer. Je pense que la description physique était simplement là pour m'aider à les distinguer et me pousser à m'enfuir si un jour je devais en rencontrer, ce qui en somme lui éviterait d'avoir ma mort sur la conscience, mais je suis presque certaine qu'à peine ces mots sortis de sa bouche, il les regrettait déjà. Pourquoi tant de mystères et de complexité ? Je regrettais à présent de n'avoir jamais cherché à en savoir plus auprès de mon frère, tant que je le pouvais encore.
 
« Moi c'est Lauren, et toi beau-goss ? » Assise au comptoir d'un bar, j'essayais de faire de l'oeil à un homme que l'on m'avait décrit comme travaillant au ministère. Celui-ci n'était pas réfractaire, au contraire, il m'incita même à le suivre dans la chambre qu'il avait louée pour cette nuit-là. Risqué, mais c'était le seul moyen que j'avais trouvé pour tenter d'avancer un peu plus. Après la rencontre avec le serveur du Chaudron Baveur, je m'étais juré de retrouver mon frère. Celui-ci était en danger, j'en étais certaine. Notre relation avait beau être très loin du lien fraternel, ce silence qu'il imposait était tout de même étrange, voir inquiétant. Où était-il, que faisait-il et avec qui ? Tant de questions dont les réponses ne se trouvaient pas dans les livres. « Embrasse-moi. » Alors que mes lèvres se posaient sur celles de cet homme qui m'étais il y a une petite heure encore inconnu, je réfléchissais à la manière dont j'allais pouvoir lui subtiliser le parchemin pour lequel j'étais ici. Le parchemin pour lequel j'étais en train de manipuler ce garçon qui était au fond plutôt mignon. Un peu vieux, une dizaine d'année devait séparer son âge du mien, mais je n'en avais que faire. J'avais appris par le bouche-à-oreille et par maintes rencontres que des employés de ce fameux ministère se baladaient en quelque sorte de ville en ville avec une liste de noms. Des personnes en vie, mais en fuite, d'après ce que j'avais compris. Si mon frère était sur cette liste, c'est qu'il allait bien. Pourtant, quelque chose en moi espérait qu'il n'y soit pas, car s'il était véritablement recherché, c'est qu'il avait fait quelque chose de mal. Néanmoins, je n'avais aucune idée de comment fonctionnait le système sorcier. Aucune notion de leurs lois, ni même des choses à faire ou ne pas faire. Tout ce que je savais, c'est que je ne devais pas révéler ma véritable identité et essayer tant bien que mal de prendre part à un monde si distinct du mien.
 
 
CHAPITRE VII
Les ennuis commencent.
 
 
Quatre heures du matin. Je m'habillais rapidement et ramassait le reste de mes affaires encore éparpillées sur le sol. Je sortie de la chambre dans laquelle l'homme avec qui j'avais passé une partie de la nuit dormait toujours. Refermant doucement la porte derrière moi et enfonçant dans l'une de mes poches le parchemin désiré roulé en boule, je dévalais à présent l'escalier de bois afin de sortir d'ici au plus vite. Aucun veilleur, aucune lumière. Visiblement, les sorciers n'étaient pas aussi pointilleux que les moldus en ce qui concerne les hôtels. Le vent frais du matin vint caresser mes joues à la seconde même où je m'engouffrais en dehors et la panique guida mes pas sans même que j'ai mon mot à dire. Étrange sensation. Comme si quelqu'un me forçait à prendre telle ou telle direction. Comme si je n'étais plus libre de mes choix, comme si mes parents étaient toujours là. Pourtant, j'étais seule et à tout moment, j'aurais pu changer mes plans en rebroussant chemin vers une tout autre égide, mais lâchement, je laissais mon instinct me guider vers l'autre côté de la rue. « Pardon » Dis-je, en bousculant une jeune femme adossée à l'arrêt de bus. « Savez-vous à quelle heure est le prochain ? » Ce n'était peut-être pas la bonne solution que de demander son chemin à quelqu'un que je venais de faire tituber, mais les personnes présentes dans les rues étaient rare et je devais m'enfuir d'ici au plus vite. « 6h10. » Me dit-elle simplement, avant d'allumer une cigarette et de replacer son regard vers moi. Un regard foudroyant, comme si celle-ci s'apprêtait à me demander pourquoi je n'étais pas encore partie. Était-elle une sorcière elle aussi ? Je n'en avais aucune idée, mais je préférais quitter les lieux à pas vif avant de l'apprendre à mes dépends. Une forêt délimitait la rue adjacente à celle où je me trouvais présentement et je décidais de m'y rendre, sans réellement savoir pourquoi, simplement avec l'espoir que celle-ci me mènerait loin d'ici, loin de tout cela. Avec l'espoir que celle-ci me rapprocherait de mon frère.
 
 
CHAPITRE VIII
Ce qui semblait être une belle fin.
 
 
« Qui est là ? » Dis-je d'une voix peu assurée. Tous mes membres tremblaient et c'était comme si tout mon corps était subitement en train de s'enflammer. Les mains moites, l'esprit brouillé. Je n'osais avancer et il était trop tard pour reculer. Que faire ? Je zieutais mon sac à main, mais hormis quelques rouges à lèvres, un vieux livre que m'avait fourni l'ancien patron de mon frère et un porte-feuille emplie de cartes de fidélité des boutiques branchées de Londres, il ne contenait rien. Mon regard passait de gauche à droite, balayant chaque centimètre carré de cette forêt dans laquelle je me trouvais. Dans laquelle je regrettais finalement de me trouver. Une végétation trop dense et des arbres dont la cime semblait se confondre avec les nuages gris anthracite qui occupaient le ciel de Mars. Un sol boueux et un fond sonore inexistant, si l'on faisait abstraction du bruit du vent qui s'engouffrait parmi les trop nombreuses branches des baliveaux précédemment décrit. « Est-ce qu'il y a quelqu'un ? Je vous ordonne de me répondre. » Etais-je réellement en position d'exiger quoi que ce soit ? Moi qui n'avais rien à voir avec ce monde. Moi qui me trouvais présentement en un lieu dans lequel je n'aurais jamais dû mettre les pieds. Peut-être pas. Et sûrement devrais-je davantage réfléchir avant de parler, ou peut-être même prendre mes jambes à mon cou tant qu'il semblait encore en être le temps.
 
Malheureusement, du temps, je n'en avais plus. Une ombre se dessinais à l'horizon. Ou était-elle toute proche ? Difficile à dire tant le paysage était brumeux. Qu'est-ce que je faisais ici ? J'allais certainement perdre la vie dans quelques minutes, quelques secondes. Perdre la vie pour quelque chose qui au fond n'étais pas de mon ressort. Je regrettais ma démarche et une part de moi me maudissait d'avoir un jour élaboré ce plan qui me rapprochait certainement à présent de mon dernier souffle. Pourtant, une seconde partie de mon âme semblait garder confiance, comme pour me forcer à me rappeler pourquoi j'étais là. Pour qui j'étais là. Néanmoins, cette seconde partie ne semblait pas assez forte pour combattre le reste, puisque je sentais mes jambes se dérober, mon pouls s'accélérer et ma vision se brouiller. La dernière image qui s'offrit à moi fut celle d'un homme, ou peut-être d'une femme. Était-ce garçon que j'avais rencontré dans cette auberge miteuse qui m'avait retrouvé ? Voulait-il me faire payer le fait de lui avoir dérobé ce fichu bout de papier ? Cet acte était risqué et certainement idiot, mais je n'avais trouvé d'autres solutions pour avancer dans ma tâche. Alors si je devais payer pour cela aujourd'hui, qu'il en soit ainsi. Pourtant, mes yeux semblaient dessiner les courbes d'une femme. Des cheveux longs, brun, mais mon corps ne me laissa pas le temps de confirmer cette vision, puisque je sombrais à présent dans la pénombre. Etais-je morte ? Peut-être. En tout cas, j'étais calme, rassurée. Davantage apaisée que je ne l'avais été depuis bien des mois maintenant...
 
 
CHAPITRE IX
Le bonheur est la tolérance de l'imperfection.
 
 
Nonchalamment assise sur l'un des sofa de mon appartement, je zappais de chaînes en chaînes dans l'espoir de trouver un programme convenable à regarder. Malheureusement, tout me paraissait suffisant. Ou était-ce mon humeur si maussade qui me poussait à croire que tout autour de moi n'était qu'une suite de choses ennuyeuses à laquelle aucune attention ne devait être porté ? Peut-être. En réalité, je ne croyais pas me tromper en disant que depuis quelques semaines, voir quelques mois, j'avais totalement changé. La plupart de mes amis me pensaient en dépression et je pouvais les comprendre, puisque la Emily fêtarde avait laissé place à la casanière. Ou du moins, c'est ce qu'ils croyaient. En réalité, je passais à présent le plus clair de mon temps entre le bar dans lequel je travaillais toujours et le monde des sorciers. Alors une fois mon service terminé, que dire à part que je voulais simplement rentrer chez moi me reposer ? Rien. Ou du moins, mon imagination ne semblait pas vouloir trouver d'autres excuses. Et il était impossible pour moi de révéler la vérité. Car oui, ce monde si secret devait le rester et puis, je passerais certainement pour une folle si jamais je leur révélais ce que je faisais de mon temps libre. Des baguettes magiques, des pouvoirs, un mage noir et des gens en fuites. Si ces mots sortaient de ma bouche face à un moldu, cela me vaudrait certainement un aller simple à l'hôpital psychiatrique. Alors je me taisais, quitte à inquiéter les gens, quitte à les laisser penser que je n'allais pas bien. Mais là n'était peut-être pas qu'une simple pensée, puisqu'en réalité, je n'allais vraiment pas bien, mais pour des raisons au combien différentes de celles que mon entourage se plaisait à penser.
 
 
CHAPITRE X
Il ne faut être redevable qu’à sa conscience.
 
 
Trois coups de poings résonnèrent dans l'appartement, m'indiquant que quelqu'un se trouvait à ma porte. Alors, c'est après avoir émit un énième soupir que je me levais afin d'ouvrir à cette personne dont l'identité m'était pour le moment inconnu. « Que fais-tu ici ? » Dis-je après avoir ouvert. Il ne me fallut pas plus d'un millième de seconde pour le reconnaître, car jamais je n'oublierais son visage. Sairéann. Ce garçon si étrange que je connaissais depuis plusieurs mois à présent. Le frère de Béa, le garçon qui malgré lui m'avait appris que Slevin était toujours en vie. Ce rafleur qui m'avait enlevé, puis relâché une fois que je lui avais raconté mon histoire. Histoire qu'il avait fini par croire. Pourquoi la lui avais-je raconté ? Tout simplement parce qu'il avait laissé traîner une liste de personnes recherchées sur laquelle se trouvait le nom de mon frère et que je voulais des nouvelles de lui. Ainsi, il avait finit par croire que je n'étais pas qu'une simple moldu, que j'étais véritablement rattachée au monde des sorciers par l'intermédiaire de ce frère perdu.

Comme à son habitude, il ne prit pas la peine de s'encombrer de mots aimables pour me demander s'il pouvait entrer et ne mit que quelques minutes avant de m'indiquer la raison de sa venue. Tracey. Il cherchait Tracey. J'haussais un sourcil à l'entente de ce nom. Le prénom de cette fille à qui je devais beaucoup. Car oui, ce qui à l'époque m'avait semblé être une belle fin n'en avait finalement pas été une. Non, je n'étais pas morte dans cette forêt et en y réfléchissant, cela avait plutôt été une lueur d'espoir. Voler ce parchemin, ce soir-là, à cet homme à qui j'avais offert plusieurs dizaines de minutes de plaisir avait sûrement été la meilleure chose que j'avais faite depuis le début de ma quête, puisque sans ça, je n'aurais jamais connu Tracey. Cette fille si froide en apparence, mais sans qui je ne serais peut-être plus là aujourd'hui. Elle m'a tout appris sur le monde des sorciers, ces uses et coutumes, son histoire, ses malheurs et sa situation actuelle. Alors oui, je crois que je lui dois la vie. C'est d'ailleurs pour cette raison que je lui ai à mon tour rendu service lorsqu'elle est revenue de France. Je lui étais redevable, elle le savait et c'est donc sans hésitation qu'elle était venue me demander mon aide. C'est ainsi qu'à présent, elle travaille avec moi en tant que serveuse. J'avais été étonnée qu'elle veuille tout quitter pour vivre dans le monde moldu, mais après explications de la situation, son choix m'avait paru être le meilleur et quand bien même il ne l'aurait pas été, étais-je vraiment en droit de lui faire la morale ? Non. Je devais simplement jouer mon rôle d'amie et lui rendre la pareille. Sans me poser de questions.

 
« Elle travaille avec moi. » Disais-je à présent tout en notant l'adresse sur un morceau de papier. « Elle est à Londres depuis quelques semaines seulement, c'est certainement pour cela que tu n'avais plus de nouvelles. Passes quand tu veux, j'imagine qu'elle sera contente de te voir. » La situation me paraissait tellement étrange entre ces deux-là qu'à vrai dire, je ne cherchais plus vraiment à comprendre. Bien sûr, ce lien qui les unissaient m'intriguait, mais Tracey ne semblait pas au meilleur de sa forme ces derniers temps alors, j'essayais de ne pas raviver des souvenirs qui semblaient lui être nocifs. Et puis, cette insistance avec laquelle elle me disait de ne pas prendre de risque, d'arrêter mes recherches, m'avait poussé à ne plus réellement me confier à elle. Après tout, pourquoi le ferais-je ? En seule réponse à mes inquiétudes, je n'avais le droit qu'à l'incessant discours sur le fait que j'allais certainement mourir si je continuais. Alors, je m'étais résignée à aller de l'avant par moi-même. A continuer ma tâche, avec ou sans elle. Avec ou sans quiconque. Car jamais je ne pourrais me résoudre à abandonner Slevin. Surtout depuis que j'ai appris qu'il était toujours en vie, et en danger. Je ne connaissais que trop bien les risques que je prenais et me fiait certainement à de mauvaises personnes, mais je n'en avais à présent que faire, puis qu'après tout ce que j'avais traversé, plus rien ne me semblait impossible. Rien. Pas même le fait de survivre dans un monde dans lequel tout le monde semble penser que je n'ai pas ma place.
 

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Dernière édition par Emily L. Rosebury le Dim 13 Oct - 14:16, édité 6 fois
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≡ sa baguette : bois de cerisier, elle mesure 29 cm et contient un crin de licorne.
≡ son patronus : un loup.
≡ son amortencia : le parchemin usé, une odeur rappelant les couloirs de poudlard, quelques notes fruitées.
MessageSujet: Re: Emily △ It's like you're screaming and no one can hear.   Emily △ It's like you're screaming and no one can hear. Icon_minitimeVen 11 Oct - 23:09

Rebienvenue :puppy: 
Bonne chance pour la fiche, si tu as des questions, n'hésite pas :huhu:
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≡ âge du perso : vingt-six ans.
≡ amoureusement : mariée, techniquement, même si elle ne semble plus en porter le nom.
≡ son emploi : auparavant, elle travaillait à la ménagerie magique, désormais, elle est une fugitive.
≡ statut de sang : c'est une sorcière de sang-pur, d'ces sang-pur qu'on estime traitres pour ne pas se croire au-dessus des autres.
≡ sa maison : elle était chez les gryffondor; elle n'a pourtant jamais cru en son courage.
≡ sa baguette : baguette en bois de cyprès, avec une plume de phénix pour cœur, elle est spécialisée en métamorphose, et mesure approximativement vingt-sept centimètres.
≡ son patronus : il prenait la forme d'un geai, mais désormais elle ne peut plus en produire. rien d'autre qu'un vague amas argenté.
≡ son amortencia : la potion a toujours eu la senteur du grand air, un parfum d'ébène au creux de ses cheveux et du vieux bois.
MessageSujet: Re: Emily △ It's like you're screaming and no one can hear.   Emily △ It's like you're screaming and no one can hear. Icon_minitimeVen 11 Oct - 23:10

REBIENVENUUUUUUUE :red: :bril: :xD: :yéh: 
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MessageSujet: Re: Emily △ It's like you're screaming and no one can hear.   Emily △ It's like you're screaming and no one can hear. Icon_minitimeSam 12 Oct - 11:22

Re-bienvenue :puppy:
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MessageSujet: Re: Emily △ It's like you're screaming and no one can hear.   Emily △ It's like you're screaming and no one can hear. Icon_minitimeDim 13 Oct - 14:45





bravo, bravo, tu es validé !
yeah t'es trop swag, tu as finis ta présentation !

Tu as la classe, te voilà validé et même Voldemort il te fais une petite danse sexy, roh lala, trop de bonheur mon enfant. Comme tu es validé tu peux mater ce truc débile :mdr: ou encore te préparer à envoyer des fringues à Harry parce que le pauvre quand même :fall:

Cependant, tu peux aussi faire un scénario si jamais tu en as l'envie, en faisant bien attention à respecter les quelques règles. Tu dois recenser ta famille, afin que toutes les familles soient bien répertoriée et si tu en as envie, comme ça, d'autres membres pourront rejoindre ta famille et vous pourrez passer des supers noëls tous ensemble. Pense également à remplir ton profil, ça parait peut-être secondaire, mais ça permet d'en savoir plus sur ton personnage, en un seul coup d’œil, alors c'est plus utile que ça en à l'air.

Ton personnage, s'il est à l'école, il pourra être préfet ou même rejoindre un club. S'il est adulte, il aura besoin d'un travail pour payer ses factures. Dur dur d'être un adulte. Tu pourras aussi bénéficier d'une capacité spéciale et d'un patronus si jamais du en à l'envie. Il est également temps pour toi de te trouver des liens parce que c'est mieux d'avoir des liens sur un forum rpg quand même. N'hésite donc pas à en demander. Bien sûr tu pourra aussi gérer tes rps parce que le rp c'est important sur un forum rp, sinon, on appellerait pas ça un forum rp, CQFD. En plus de tout ça, tu pourra faire gagner des points à ta maison, que tu sois encore étudiant ou non et, que la meilleure maison gagne les petits.

Voilà, donc, maintenant que tout ça c'est fait, il ne faut pas hésiter à rejoindre le flood, c'est très bien pour l'intégration, ça permet d'apprendre à connaitre les gens et finalement de s'intégrer dans la communauté, ne soit pas timide, on n'a jamais mangé personne. Enfin, je crois :bg: Pour aider prior incantato, mais aussi parce que ça t'aidera à remporter des points, tu peux voter sur les tops sites, mais aussi nous laisser un mot doux sur bazzart.

Nous te souhaitons encore la bienvenue sur PRIOR INCANTATO, en espérant que tu te plaises parmi nous. Si tu as le moindre soucis, n'hésite surtout pas à contacter le staff du forum qui est bien entendu à la disposition de ses membres :a:


Emily △ It's like you're screaming and no one can hear. 479167ornement

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MessageSujet: Re: Emily △ It's like you're screaming and no one can hear.   Emily △ It's like you're screaming and no one can hear. Icon_minitimeDim 13 Oct - 14:48

Merciiii I love you Mon Dieu, quelle honte de ridiculiser Voldy de la sorte, faites attention, il a des yeux partout ... x'D
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MessageSujet: Re: Emily △ It's like you're screaming and no one can hear.   Emily △ It's like you're screaming and no one can hear. Icon_minitime

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