I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Durant toute la guerre, Morgana avait gardé l’espoir de voir Harry Potter, malgré son jeune âge, surpasser Voldemort. Ce n’était qu’un espoir naïf, elle s’en rend compte à présent. Comment un adolescent aurait-il pu avoir la moindre chance ? Comment pouvaient-ils, tous, avoir la moindre chance ? Elle n’arrive pas à croire qu’elle s’est même imaginée, à un moment, pouvoir ajouter sa pierre à l’édifice et participer à la victoire du camp de la justice. Il n’y avait aucun espoir dès le début ... Et maintenant, tout s’est effondré. Morgana a complètement perdu la foi à présent, en voyant les horreurs que le nouveau gouvernement a mis en place, en voyant les exécutions de masse, les chasses à l’homme, le régime de terreur et de pression que les anciens Mangemorts ont mis en place … Pendant un temps, elle n’arrivait pas à y croire, comme si ce n’était qu’un mauvais rêve. La cruauté des hommes ne pouvait pas réellement aller jusque là … Si ? Elle aurait du se souvenir de ses livres d’Histoire, qu’ils soient moldus ou sorciers, parsemés de récits de ce genre. Mais les récits sont devenus le quotidien, et elle a fini par le réaliser totalement. Elle a été Marquée comme du bétail, elle a été traquée comme une criminelle, on lui a ôté tout ce en quoi elle tenait, et elle est maintenant traitée avec moins d’égard qu’un animal de compagnie. La seule chose qui la tienne encore en vie, c’est l’idée de retrouver son fils. En dehors de ça, elle n’a plus ni énergie, ni volonté … Le gouvernement a très bien réussi : elle qui avait de si belles idées sur le monde et l’espèce humaine, est devenue l’ombre d’elle-même. Une volonté brisée parmi des milliers.

II. TOUT-A-SAVOIR : Morgana a fait sa scolarité chez Poufsouffle, et elle en a toujours été très fière. Elle a également joué au Quidditch au poste de gardienne, pendant ses trois dernières années à Poudlard. ◊ Passionnée du monde moldu, elle a commencé sa carrière en travaillant au Ministère, au contact des objets moldu, et son fantasme absolu était que les sorciers puissent accepter totalement les moldus. Peine perdue. ◊ Elle adore la musique moldue, et elle avait gardé plusieurs cassettes dans son appartement, qu’elle écoutait avec nostalgie de temps en temps. Il lui arrive d’y penser encore maintenant, et des mélodies lui reviennent par flashs, épisodiquement. Etrangement, ça lui donne du courage pour survivre. ◊ Morgana est une personne de nature très douce, maternelle. Elle adore s’occuper des autres, et elle n’a pas besoin d’être très proche de quelqu’un pour ressentir des élans protecteur envers lui. ◊ Depuis quelques années, sa seule ambition était de fonder une famille et de mener une petite vie tranquille dans la banlieue moldue de Londres. ◊ Elle n’aurait jamais imaginé que sa vie puisse tourner au cauchemar au point que le père de son fils soit assassiné avant même de savoir qu’elle était enceinte, et que son bébé lui soit enlevé quelques semaines à peine après sa naissance. ◊ Son fils est né en août 98, elle l’a appelé Arthur en souvenir de la légende du roi du même nom. ◊ Elle aime lire, s’évader. Elle avait une grande bibliothèque dans son appartement avant d’être arrêtée, et elle louche souvent sur les livres qui l’entourent à présent, sans oser les toucher néanmoins.

« Poufsouffle ! »
Le Choixpeau n’avait pas eu l’ombre d’une hésitation, et c’est avec un sourire irradiant une joie sincère que Morgana était allée rejoindre la table des noirs et jaunes. Dans ce qui serait sa maison pour les sept années à venir, il n’y avait jamais eu de sorciers s’étant illustrés dans des guerres, il n’y avait pas de personnalités célèbres. Les Gryffondor avaient leurs héros mythiques, Serpentard leur Mage Noir, Serdaigle leurs inventeurs géniaux. Et les Poufsouffle avaient de modestes membres qui n’avaient pas eu le mérite d’inventer le remède contre la Fièvre du Dragon ou la potion Felix Felicis, mais qui n’en restaient pas moins des sorciers tout à fait accueillants et extraordinaires à leur niveau. C’était tout ce que Morgana leur demandait : qu’ils s’avèrent être des amis fidèles avec qui elle pourrait passer une scolarité sans heurts. Elle n’aspirait pas à la gloire, ne voulait pas se démarquer des autres élèves. Dotée d’une nature joyeuse mais sans ambition particulière, Morgana ne voulait pas d’un destin tragique ou extrêmement brillant : elle voulait une vie heureuse, tranquille. Et quoi de mieux que la réconfortante maison du Blaireau pour y parvenir ?
Poufsouffle fut réellement la maison idéale pendant les sept années qu’elle y passa, avec leur lot de petites déceptions et de grandes joies. C’est là qu’elle se fit ses meilleurs amis, c’est là qu’elle connut ses premiers émois amoureux, et ses premières grandes colères. La première fois qu’elle dut faire face à la haine raciale, et aux regards que son ascendance pouvait quelquefois provoquer. Oh non, elle n’était pas une sang-pure, puisque son père était un sorcier né moldu, mais elle ne supportait pas qu’on la traite en inférieure à cause d’une chose aussi pitoyable que ça, et elle avait défié en duel tous ceux qui s’étaient un peu trop moqué de son sang pas très sorcier. Par nature, la jeune fille était pacifiste … Mais à trop la pousser, certains avaient fait les frais de sa colère. Cela n’était pourtant pas arrivé très souvent, et en terminant sa scolarité elle était bien incapable de nommer une personne qu’elle haïsse réellement – l’antipathie que certains de ses camarades lui inspiraient n’arrivait pas au point qu’elle puisse ressentir quelque chose d’aussi fort que la haine, la vraie. Au fond, elle était profondément heureuse de ses années d’école, et avait très vite oublié les petits points noirs qui en avaient parsemé le chemin.

La vraie haine, elle devait la connaître plus tard, une fois sortie de l’école. Car rien, dans les petites querelles d’étudiants, ne pouvait la préparer à la rudesse du monde réel. Tout avait pourtant si bien commencé …
Grâce à sa mère, Morgana décrocha rapidement un travail au Ministère, où elle fit la rencontre d’Alexander, un jeune homme tout aussi fraîchement débarqué qu’elle. Tous les deux débutants, un peu ignorants des usages et des pratiques du Ministère, ils se lièrent rapidement d’amitié et devinrent inséparables, passant chacune de leurs pauses ensembles et commençant même à se voir en dehors du Ministère, bien que ces moments là soient assez rares. Si Morgana pouvait s’avérer être un vrai moulin à parole, babillant sur tout et n’importe quoi et s’épanchant facilement sur ses sentiments, Alexander était tout son contraire : réservé et secret, il préférait parler de tout sauf de lui-même. Ce qui ne dérangeait pas Morgana outre mesure, étant donné qu’elle faisait la conversation pour deux … Mais l’alchimie marchait à merveille entre eux, et elle dura ainsi pendant cinq ans. Cinq ans où l’amitié dériva lentement en autre chose de plus subtil, qui remuait les entrailles de la jeune fille de façon tout à fait nouvelle … Il n’était pas juste un ami, ni même son meilleur ami : il était devenu la personne la plus importante de son petit monde. Ce fut tout naturellement que vint le premier baiser, rapidement suivi par tant d’autres, sans qu’ils n’en semblent surpris.
La vie était simple, elle suivait naturellement son cours sans que rien ne semble pouvoir la stopper, et Morgana était heureuse. Elle attendait avec une fébrilité grandissante le jour où Alexander franchirait le dernier pas qui les séparait, mais la demande en mariage ne vint jamais. A la place survint une terrible nouvelle : le retour de Lord Voldemort. Et d’un coup, le petit bonheur se changea en un tableau qui s’assombrissait de jour en jour, beaucoup trop rapidement. Voldemort était revenu, le monde semblait s’être écroulé : les Mangemorts fleurissaient dans les rues, tout comme les avis de disparitions et de décès. Et Morgana comprit soudain que sa famille n’était plus à l’abri, que son père, avec son ascendance moldue, pouvait être la cible d’un de ces fous encagoulés qui frappaient au hasard les sorciers issus de moldus. Il avait passé sa vie à travailler comme boulanger sur le Chemin de Traverse, était connu et apprécié par tous ses clients, et pourtant cela ne le protégeait plus.
Mais que pouvait faire la jeune femme contre ces attaques, contre ces fous dangereux ? Ils la terrorisaient plus que de raison et elle ne se sentait pas le courage, ni même le pouvoir de faire quoi que ce soit. Si elle avait su, si elle avait pu … Peut-être aurait-elle tenté de se battre tout de même. Mais elle fit comme tout le monde : elle se terrait chez elle le soir en priant pour que le lendemain, ses parents soient toujours là, Alexander soit toujours là. Le jeune homme semblait tout aussi inquiet qu’elle, plus taciturne que jamais il ne desserrait presque plus les dents, et pas un seul instant Morgana ne soupçonna la raison de son mutisme. Elle imaginait que lui aussi craignait pour la sécurité de sa famille, comme tout être normalement constitué l’aurait fait. Elle était loin, l’amourette parfaite qu’ils avaient vécue – elle semblait même avoir eu lieu des siècles plus tôt. Ils ne se voyaient presque plus, ne se touchaient plus. Comme si la guerre elle-même se dressait entre eux, leur interdisant d’être heureux tant que tout cela n’aurait pas prit fin.

Cela faisait des semaines qu’elle n’avait pas vu Alexander en dehors de leurs entrevues très formelles du Ministère, quand il consentit enfin à la voir un soir, dans l’appartement qu’elle occupait à Londres. Il se présenta, le teint grisâtre, les yeux creusés, sans que son regard ne croise le sien une seule fois. Et malgré tous les efforts de la jeune femme, il garda un silence éperdu, où elle ne pouvait que lire une détresse immense. Il tournait comme une âme en peine dans son salon, et Morgana ne pouvait qu’imaginer horreurs après horreurs, tout ce qu’il ne pouvait pas dire mais que son visage ravagé hurlait malgré lui. Finalement, il se tourna vers elle, et la prit dans ses bras. Une étreinte plus passionnée que toutes celles qu’ils avaient partagées depuis le retour du Seigneur des Ténèbres, une étreinte qui terrifia Morgana. Et quand Alexander se recula, portant sa main à son bras pour retrousser sa manche, elle comprit. Tout ce qui les avait séparés depuis des mois. Tout ce qu’il s’était refusé à lui dire depuis des années. Tout le poids du monde qui semblait avoir atterri sur ses épaules trop jeunes. Tout cela en un tatouage monstrueux, aussi noir que la nuit, sur une peau encore boursouflée et rougie. La Marque des Ténèbres. Il n’avait pas besoin de mots, pourtant il ouvrit la bouche pour la première fois de la soirée. « Je suis désolé. » Et tandis qu’elle le fixait, abasourdie, anéantie, il lui déposa un baiser sur le front, avant de quitter son appartement. Sans aucune explication – mais en avait-il au moins une ? Il venait simplement de la trahir, et cela ne méritait rien d’autre que son départ …
Le lendemain, trois officiers du Ministère venaient arrêter le père de Morgana pour le soumettre à un procès sommaire avant de l’envoyer à Azkaban : être né moldu semblait être devenu un crime, depuis peu. La loi avait tant changé, en si peu de temps, que Morgana ne chercha même pas à comprendre. Le monde entier n’avait plus aucun sens à ses yeux. Celui qu’elle avait tant chéri était un Mangemort, sans qu’elle n’ait rien vu venir. Son père, son propre père, qui offrait des friandises gratuites aux enfants du quartier et était réputé pour faire les meilleurs pains de Londres, avait été emmené comme un grand criminel. Ce n’était même plus son cœur qui était brisé, c’était son âme toute entière. Sa foi en l’humanité avait disparue, engloutie en l’espace de quelques heures par les actes des hommes. Alors que faire ? Pleurer ? Crier ? Ou se battre pour que cela ne se reproduise plus jamais ?

Quelques semaines plus tard, Morgana entrait au sein de l’Ordre du Phénix. La jeune fille insouciante et bavarde au possible, qui n’aspirait à rien d’autre qu’à fonder une petite famille tranquille pour vivre sans heurts jusqu’à sa mort, avait soudain mûri. Il n’était plus question de rester passive en regardant le monde des sorciers tomber devant sa porte. Et elle s’engagea, Morgana. Elle se battit autant qu’elle put, jusqu’à ce qu’elle tombe, elle aussi. Dénoncée, trahie, elle dut s’enfuir comme des centaines d’autres, se réfugier dans les bois en attendant que d’autres prennent la relève. Elle aurait pu continuer à se battre, mais elle ne pouvait plus : elle avait retrouvé Alexander, peu avant d’être dénoncée. Ils avaient passé une nuit ensemble, une nuit merveilleuse où il lui avait expliqué pourquoi il avait rejoint les Mangemorts, pourquoi ils ne pouvaient plus se voir. Il voulait la protéger, elle, de son père qui l’aurait tuée de ses propres mains si Alexander n’avait pas mis fin à leur relation. Mais l’amour semblait plus fort, pour cette fois … Ils se quittèrent sans trop savoir ce que le lendemain leur préparait, mais certains d’une chose : ils s’aimaient plus que tout. Et quelques semaines plus tard, ils se croisaient à nouveau, au hasard du destin, dans une embuscade tendue par les Mangemorts à un camp de réfugiés. Et à nouveau, Alexander tenta de protéger Morgana, en se mettant au travers de sortilèges qui lui étaient destinés. Un Mangemort qui trahi son camp pour protéger une hors la loi, cela n’amène qu’un seul châtiment : la mort. Tué sur place par ses propres camarades, Alexander perdit la vie pour avoir sauvé celle de Morgana, qui assista, impuissante, à sa mise à mort. Sans avoir pu lui dire qu’elle était tombée enceinte après leur nuit de retrouvailles …

« C’est un garçon, Morgana. » A travers la douleur, l’épuisement et la terreur, Morgana avait senti une vague de chaleur l’envahir, un soulagement plus puissant que n’importe quelle souffrance, et elle avait refermé ses bras sur le tout petit être qui hurlait. Elle sanglotait, elle riait, elle ne savait plus où elle était ni qui elle était, elle oubliait la guerre, la défaite, la traque constante. Elle tenait son fils dans ses bras, il était vivant, il était en bonne santé. Et il créait autour d’elle une bulle de bonheur qui n’allait pas durer, mais qui était tout ce qui comptait en cet instant présent.
La descente aux enfers n’avait jamais cessé. Après la mort d’Alexander, ce fut l’amnésie d’Alaric, le premier amour de Morgana et un de ses plus vieux amis encore en vie. Il la regardait avec des yeux vides et la jeune femme avait envie de hurler, tant l’injustice lui faisait mal. Mais à quoi bon s’agripper encore à une notion aussi floue que la justice ? C’était la guerre, tous les coups étaient permis. La destruction du camp de Craik où elle était réfugiée, voilà qui était permis. Cela avait été un nouveau coup dur, et dans la débandade qui avait suivi le carnage des Mangemorts, Morgana avait une nouvelle fois tout perdu, amis et repères, condamnée à errer dans la forêt, sa terreur enflant en même temps que son ventre. Elle était enceinte, seule et désespérée. Les jours avaient défilé dans un tourbillon flou où seule la survie comptait, et le seul point lumineux avait été de retrouver Alaric, avec qui elle était restée par la suite, jusqu’à ce qu’ils apprennent la chute de Poudlard, la chute d’Harry Potter, et avec lui, de tous leurs espoirs. Elle avait assisté de très loin aux changements de politique, aux soulèvements avortés et aux exécutions de masse pour l’exemple. Elle avait vécu pendant des mois ainsi, la peur au ventre et incapable de savoir de quoi serait fait le lendemain, jusqu’à ce qu’elle donne naissance à son fils, et qu’elle décide qu’il n’était plus possible de rester en Angleterre. Elle avait toujours refusé de fuir le pays, quelque chose en elle la retenant encore sur la terre de ses ancêtres comme si elle se sentait encore utile en quoi que ce soit, mais à présent, sa seule priorité était de protéger son fils, Arthur.

« OU EST-IL ????? » Oh, elle pouvait bien hurler à s’en casser la voix, menacer, pleurer, elle n’avait aucun pouvoir ici. Elle voyait des visages narquois passer devant elle, des mines hautaines la toiser avec dédain, mais jamais on ne lui donnait de réponses. Son fils lui avait été enlevé. Elle n’aurait pas eu plus mal si on lui avait ouvert la cage thoracique pour en retirer son cœur encore battant, mais personne ne semblait se soucier de sa douleur. Après tout, elle n’était qu’une traître qui recevrait bientôt justice pour ses actes. Elle ne valait rien, elle ne comptait pas. Le bébé était sans doute mort, pour ce qu’ils en savaient, et l’âme de Morgana avec …
Morgana avait finalement été arrêtée. Peu avant la date fixée pour son départ en France, le refuge où elle était cachée avait été découvert, la police magique avait fait irruption, et au milieu des tirs de baguette, Morgana n’avait pas pu récupérer son fils. Il dormait quand la police était arrivée, et elle avait été stupéfixée avant de pouvoir atteindre son berceau. Quand on l’avait fait revenir à elle, elle était en prison. Seule. Loin d’Arthur, loin d’Alaric, ignorant si l’un et l’autre étaient encore en vie. On lui avait fait subir un simulacre de procès, prouvant une nouvelle fois que la justice avait bel et bien été bannie du pays, et on avait cassé sa baguette magique devant ses yeux. On lui avait fait comprendre que désormais, elle porterait une marque qui la suivrait pour le restant de ses jours. Elle avait écouté la sentence sans l’entendre, figée dans un brouillard où seule l’absence d’Arthur avait de l’importance. Etait-il seulement encore vivant ? Que pouvait bien représenter une satanée marque, ou même un bout de bois magique, quand on lui enlevait son enfant à peine un mois après sa naissance ? Ainsi, elle ne comprit pas comment elle se retrouva dans une grande demeure à Londres, face à une femme qu’elle n’avait jamais vue de sa vie et qui lui inspira immédiatement une terreur glaçante. Astrid Adler, comme elle l’apprit plus tard, l’avait récupérée en prison et avait fait d’elle son elfe de maison à forme humaine personnel. Ainsi, la jeune femme se retrouva assignée à toutes les taches ingrates et humiliantes de l’ancienne Mangemort, à la merci de cette sorcière cruelle qui n’hésitait pas à faire usage des pires sortilèges sur elle, par simple amusement la plupart du temps. Et tout cela en entretenant le flou autour de ce que Arthur était devenu, rendant Morgana folle de désespoir, davantage chaque jour. Il n’était pas mort, Adler avait suffisamment fait de sous-entendus pour qu’elle soit au moins sûre de ce point, mais elle ne savait toujours pas où il était, qui le détenait, ce qu’ils comptaient faire de lui. Morgana ne savait même pas si elle pourrait le revoir un jour, mais elle devait garder cet espoir, tenu mais existant : elle devait rester en vie pour retrouver son fils. Et tuer tous ceux qui les avaient séparés …