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 (wcb-h.) ☆ we're all stories in the end.

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MessageSujet: (wcb-h.) ☆ we're all stories in the end.   (wcb-h.) ☆ we're all stories in the end. Icon_minitimeMar 8 Oct - 19:07





w. clive burgess-holmes
citation, quote, lyrics, paroles, une phrase.


NOM : burgess-holmes, burgess étant le nom de famille de sa mère et holmes celui de son père, il s'agit de deux grandes familles de sang-pur qui ont tenu à ce que leurs enfants portent les deux noms, pour montrer leur parfaite ascendance. PRÉNOM(S) : wilhem, clive ; il s'est toujours fait appeler clive parce qu'il trouvait ce prénom plus simple, les prénom trop originaux, c'est très bien, sur les autres, mais pas dur lui.  ÂGE : vingt-sept ans, de longues années d'existences qui finalement ne montrent que trop bien ses trop nombreux échecs, la trentaine arrive et finalement, il n'avance pas dans sa propre vie, il n'est en définitive et d'après son propre avis, qu'un pauvre type. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : il est né à Londres, dans l'hôpital de sainte mangouste le 28 octobre de l'année 1970. Deux jours seulement avant Halloween, ce qui explique peut-être pourquoi il est le monstre de la famille. STATUT DU SANG : sang-pur et si c'est une grande fierté pour sa famille, pour lui ce n'est qu'un détail peu important. Au fond, ça lui complique la vie plus qu'autre chose. EMPLOI : il travaillait comme professeur d'arithmancie à l'école de sorcellerie de Poudlard et dirigeait la maison poufsouffle avant la fin de la guerre maintenant il est bibliothécaire dans une bibliothèque moldue. NIVEAU D’ÉTUDES : il a terminé ses études avec brio, 10 buses et 10 aspics en poche, il est très fier de ses résultats scolaires.LIEU DE VIE : il vit du côté moldu de la ville de Cardiff au Pays de Galles. Il a toujours vécu du côté moldu, simplement pour s'éloigner du monde de la sorcellerie et parce qu'il est fasciné par les moldus.  BAGUETTE : sculptée avec soin du bois d'un houx, d'une rudesse inestimable.  Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un ventricule de cœur de dragon qui lui donne toute sa puissance. Elle mesure trente-six centimètre et elle est particulièrement efficace dans les sortilèges facilitant la vie quotidienne. Il est toujours en possession de sa baguette GROUPE : the wanted CÉLÉBRITÉ : matt smith, eleven bitches CRÉDITS : tumblr.


I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Clive déteste ce nouveau régime. Il s'est battu pour que les choses s'améliore, il était près à donner sa propre vie pour que le monde redevienne tel qu'il l'avait connu avant la chute du ministère de la magie. Il faisait parti des membres de l'ordre du phénix qui croyait vraiment qu'il était encore possible de faire bouger les choses. Tous ses espoirs se sont envolés en fumée, toutes les choses auxquelles il croyait ont désormais disparues. Il a passé plusieurs mois à Azkaban, il a eu bien des fois l'opportunité de sortir de là, il aurait fallu qu'il accepte la trace, qu'il retourne auprès de sa famille, qu'il cesse de salir le nom de Burgess-Holmes et il aurait été libre. Mais il a refusé encore et encore et il serait encore à Azkaban sans son évasion clandestine. Il n'aurait pas cédé, il ne voulait pas céder. Il continue à sa façon de montrer son désaccord avec ce fichu régime, là où beaucoup de personne à sa place se seraient enfuient bien loin, lui, il a décidé de rester, envers et contre tout. Certes, ils l'ont plus ou moins délogé du monde de la magie, mais ils ne le feront pas quitter son propre pays.

II. TOUT-A-SAVOIR : bien que né dans une famille de sorcier au sang-pur, Clive s'est toujours intéressé à la culture moldue de très prés. Il en connait un rayon en littérature moldu, c'est un sujet qui le passionne tout particulièrement. c'est un homme d'une grande loyauté, il n'est pas du genre à laisser tomber autrui, cependant, il lui est arrivé trop souvent d'être bloqué dans ses actions, surtout pendant la guerre, ce qui l'a fait culpabiliser plus d'une fois. il est très attaché à ses convictions et à ses principes ; pour sa propre vie ou pour sa liberté, il serait bien incapable de trahir ses conviction, pour sauver quelqu'un en revanche, il pourrait sans doute au moins faire semblant. il a fait ses études dans la maison poufsouffle, au début de sa scolarité, il était plutôt renfermé, mais au fil des années il s'est ouvert, très bavard un brin excentrique, mais aussi bien souvent le meilleur élève de la classe (sauf en vol, ça il ne maitrise pas du tout).   il a enseigné l'arithmancie pendant plusieurs années à Poudlard, c'était un métier qui lui tenait très à coeur, il aimait enseignait, il adore l'arithmancie alors c'était vraiment le métier idéal, c'est pourtant à présent derrière lui. sa boisson préférée et de loin le thé, il ne boit presque que ça, certainement pas d'alcool, le gout est selon lui parfaitement insupportable, en définitive à ses yeux rien ne vaut un bon thé, bien chaud en hiver et glacé en été. il n'a connu qu'une seule histoire d'amour dans toute sa vie, ça aurait pu être la bonne, il aurait voulu que ce le soit, mais trop de choses se sont mis entre lui et sa bien aimée. il est devenu animagus il y a de ça environ quatre ans, il s’intéresse à bien des domaines de la magie et celui-ci est selon lui particulièrement enrichissant. Il a la capacité de se transformer en blaireau ; plutôt significatif pour l'ancien directeur de la maison poufsouffle. il a catégoriquement refusé de se soumettre au nouveau système ; il serait encore à Azkaban si Cedrella ne l'avait pas aidé à sortir ; il ne possède pas la trace, a toujours sa baguette mais refuse de quitter le royaume-uni pour sauver sa vie, il vit donc dans le monde moldu, à Cardiff au pays de Galles. il est très doué aux échecs, pour l'heure, il ne se souvient pas de s'être un jour fait battre, c'est un jeu qu'il aime vraiment.



TON PETIT PSEUDO+PRÉNOM : sweet poison, anaïs. TON ÂGE : il a pas changé depuis les autres fiches que j'ai posté. PAYS : gallifrey, of course. TU AS TROUVÉ PI PAR : la poste TON AVIS SUR PI : il est timbré (mate la vanne !) UN DERNIER MOT : Il faut pas respirer la compote, ça fait tousser.


(wcb-h.) ☆ we're all stories in the end. 479167ornement

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MessageSujet: Re: (wcb-h.) ☆ we're all stories in the end.   (wcb-h.) ☆ we're all stories in the end. Icon_minitimeMar 8 Oct - 19:11





i close my eyes for a while.
and force from the world a patient smile

PREMIÈRE RENTRÉE A POULDARD, 1981 ▲ Serpentard. C’était dans cette maison que le reste de sa famille avait fait son chemin. Famille de sang-pur qui avait une grande fierté. Il était sans doute fait pour la maison serpentard lui aussi. Ou pas. Il avait de toute évidence tout pour être différent du reste de sa famille. Il était le cadet de sa famille. Avant lui, il y avait deux autres garçons. Que des garçons, au plus grand désespoir de sa mère qui rêvait d’avoir une fille. Elle le leur avait fait savoir à ses trois fils. Bien plus d’une fois. Bref. Ses frères eux, ils étaient  à serpentards et ils en étaient fiers. Ils arpentaient fièrement les couleurs de leur maison. Vert et argent, encore et toujours. En fait, Clive n’avait pas envie de rejoindre cette maison. Vivre au fin fond du cachot avec ses frères, c’était une mauvaise idées. À la maison, il était déjà leur souffre douleur, il ne voulait pas que ce soit pareil à Poudlard. Il avait besoin qu’on lui foute un peu la paix. Il ne voulait pas être comme eux. Il ne voulait pas être comme leur père. Un homme orgueilleux à souhait. Arrogant et plein d’ambition. À l’entendre, il serait prêt à faire un coup d’état juste pour être à la tête du ministère de la magie. Le monde de la magie en souffrirait énormément. Il n’était pas capable de s’occuper de sa propre famille, alors il ne serait pas plus doué avec un ministère. Il ne voulait pas non plus être comme sa mère. Grande brune au visage triste, coincée dans une vie qu’elle ne semble pas avoir choisie. Elle était à serpentard elle aussi, rusée, déterminée, elle l’avait été un jour, ça ne faisait aucun doute. Maintenant, elle n’était plus qu’une pauvre femme désespérée de na pas avoir eu la seule chose qu’elle voulait vraiment dans sa vie, une fille. Enfin bref, ils étaient tous plus affligent les uns que les autres. Il était à part. Unique dans cette famille qu’il avait bien du mal à comprendre. Plus attiré par les livres que par le quidditch, plus attiré par la réussite professionnelle que par le succès social. Il était là, dans ce hall gigantesque. Poudlard pour la première fois de sa vie. Un voyage au bord du Poudlard express sans cesse dérangé par ses frères qui avaient décidé - comme toujours - de lui faire connaitre l’enfer. Il ne regretterai pas d’être la tâche sur le tableau familial puisqu’il l’était déjà. Il ne voulait définitivement pas être comme eux. Il ne voulait pas partager leur monde. Il soupira, légèrement angoissé par cet appel et ces noms de maisons qui ne cessaient de résonner dans la grande salle du château. « Clive Burgess-Holmes ». Un léger sursaut le rappela sur terre. C’était son nom que le professeur venait de prononcer. Il soupira encore une fois, puisant en lui un courage qu’il n’avait surement pas. Luttant pour ne pas trembler, il s’avança vers le tabouret, s’installa dessus et senti le choixpeau entrer en contact avec son cuir chevelu. Drôle de chapeau. Ce fut la réflexion qu’il se fit en entendant ce dernier réfléchir, émettre de légers sons prouvant qu’il était en pleine hésitation. Le jeune garçon, comme impatient leva les yeux vers le chapeau, n’en voyant que les bords, abimés, déchirés, recousus, bref, ce chapeau était une antiquité. « POUFSOUFFLE » Un cri qui arracha un nouveau sursaut au jeune garçon. Un sourire s’afficha sur son visage alors que le choixpeau  fut retiré de sa tête. Il se leva d’un bond, marchant tout sourire jusqu’à la table de poufsouffle, sous les applaudissements des membres de la dite maison. Poufsouffle, c’était bien. Bien mieux que serpentard. Au moins, il n’aurait pas ses frères sur le dos à longueur de maison. Il savait que son père allait râler, il le faisait toujours dès qu’il y avait quelque chose qu’il n’avait pas prévu ou qui ne lui plaisait pas. Sa mère se contenterait d’un soupire las, dépourvu de tout commentaire. Qu’importe leur réaction, il s’en fichait bien. Il était fier d’entrer dans la maison d’Holga Poufsouffle.

MAISON DES BURGESS-HOLMES; 1997 ▲ « Le ministère fonctionne beaucoup mieux sans ce Scrimgeour ! » Bien-sûr. Un soupire s’extirpa des lèvres du jeune homme, assis à l’autre bout de la pièce. Il ne partageait pas cet avis. Il ne partageait aucun des avis de son père. Il était là, à se délecter de la mort d’un homme avec qui il avait travaillé, c’était assez pathétique. « Il était aussi minable que Dumbledore ! » Aussi discrètement que possible, Clive leva les yeux au ciel. Apparemment, il n’avait pas su se montrer assez discret à en juger le regarde de son père qui se posait sur lui. « Quelque chose à redire Clive ? » Le jeune homme arqua un sourcil avait de poser son regard sur son paternel. Jambes croisées, mains jointes, légèrement avachi sur son fauteuil, il soutenait le regard froid de son père, puis haussa les épaules avec décontraction. « Dumblebore était un homme bien. » Il le pensait vraiment. Depuis qu’il avait mit les pieds à Poudlard, il le pensait. D’abord en tant qu’élève, puis, plus récemment en tant qu’enseignant. Son père laissa échapper un léger rictus face à cette réflexion. « Le problème des hommes biens, c’est que dès qu’ils sont aux commandes de quelque chose ils font n’importe quoi. Poudlard va enfin pouvoir se redresser ! » Folie. Poudlard allait devenir un berceau de terreur dans toute cette histoire. Un univers hostile pour les jeunes sorciers. Les nés moldus n’y seront plus acceptés, considérés comme des imposteurs par le ministère de la magie lui-même, cherchés et traqués pour être tués, ou pire encore envoyés à Azkaban au beau milieu des détraqueur et de l’horreur qu’ils représentent. Poudlard ne serait plus le havre de paix qu’il avait lui-même connu, bien des années plus tôt. « Il va surtout devenir un enfer pour des gamins qui n’ont rien demandé de tout ça. » Le regard de son père se posa une nouvelle fois sur lui. Plus noir que jamais. Il n’aimait pas qu’on le contredise, surtout avec une telle légèretés. Surtout quand c’était son propre fils qui décidait de le contredire. « Tu ferais mieux de quitter cet endroit Clive, avant que je ne m’énerve. » Enervé, il l’était déjà. Sa main c’était glissée dans la poche de sa veste, attrapant sans aucun doute sa baguette, prêt à lancer l’offensive. Le jeune sorcier se leva rapidement de son fauteuil. Il allait partir. Il s’arrêta cependant dans sa marche, juste à côté de son père. « C’est sans doute la meilleure chose à faire maintenant que nous jouons dans des clans adverses. » Sans rien ajouter, il quitta la maison. Transplantant rapidement pour partir le plus possible de cette demeure qu’il détestait tant. Pas plus aujourd’hui qu’autrefois, il avait toujours eu la même haine envers cette maison, envers sa famille, tout simplement parce qu’ils ne le comprenaient pas ou du moins, ils n’essayaient pas de le faire.

BOUTIQUE DE CEDRELLA; PRÉ-AU-LARD; 1997 ▲La sonnette de de la porte retenti dans la silencieuse petite boutique de pré-au-lard, rompant un lourd silence. Le même silence qui semblait peser sur toute la ville depuis la chute du ministère. Silence qui régnait aussi dans l’enceinte du château, à quelques mètres de la ville. Un château qui habituellement était si agité. Un soupire s’extirpa des lèvres du sorciers alors qu’il observait la boutique dans les moindre détails. Elle n’était pas là. Il s’avança vers le comptoir, se penchant vers l’une des vendeuse. « Je viens voir Cedrella. » Elle le savait. Il venait toujours pour voir Cedrella. Depuis un bout de temps déjà, ce n’était pas une nouveauté de cette année. Elle était une amie à lui, depuis longtemps déjà. Une jeune femme qu’il aimait beaucoup. Peut-être beaucoup trop. Il ne s’était pas posé la question. C’était le genre de questions qu’il préférait ne pas se poser. De toute façon, quoi qu’il puisse ressentir à son égard, elle ne ressentait sans doute pas la même chose. Ou alors, elle était folle. Il l’était lui. Sans doute trop pour plaire à qui que ce soit. Bref. La jeune femme en face de lui pinça les lèvres avant de se pencher également vers le comptoir comme s’appétant à lui révéler un lourd secret. « Elle n’est ici. » Il fronça les sourcils. Elle était toujours ici. Où est-ce qu’elle pouvait être à part ici ? « Où est-ce que je peux la trouver ? » Elle haussa les épaules, d’un signe de tête elle indiqua la négation, soulignant, en gardant le silence, qu’elle ne le savait pas. Finalement elle regarda rapidement tout autour d’eux. Il suivit le mouvement, personne de suspect aux alentours. Personne tout court. Elle se pencha vers lui, toujours dans cette volonté que chacun des mots qu’elle soit amenée à prononcés ne restent qu’entre eux deux. « Des mangemorts sont venus il n’y a pas longtemps. Ils l’ont emmenée. » Il fronça une nouvelle fois les sourcils avant d’écarquiller les yeux. Son cœur rata un battement. Il tourna rapidement le dos à la jeune femme. Cedrella prisonnière des mangemorts ? Impossible. Si, possible. Juste inimaginable à ses yeux. Il se retourna vers la vendeuse juste histoire de lui adresser un léger signe de tête pour la saluer ou pour la remercier de ses indications, il ne savait pas trop. D’un pas lent et peu assuré, il quitta la boutique, rejoignant les rues peu agitée du petit village. Elle s’était sûrement enfuie, d’une façon ou d’une autre. Il écoutait souvent la radio pirate et son nom n’était pas dans la liste des victimes. Elle devait s’être échappée. Il le fallait. Retrouvant lentement une respiration convenable, il reprit sa marche en direction du château. Ça grouillait de mangemort là-dedans. Ils étaient son seul moyen de savoir si elle s’était échappée de leurs griffes ou de la retrouver si ce n’était pas le cas. La mâchoire serrée, il avançait désormais d’un pas déterminé. Lui vivant, personne ne toucherait le moindre cheveux de Cedrella sans en payer les conséquences. Finalement, peut-être qu’il l’a voyait définitivement comme plus qu’une amie sans jamais oser se l’admettre.

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MessageSujet: Re: (wcb-h.) ☆ we're all stories in the end.   (wcb-h.) ☆ we're all stories in the end. Icon_minitimeMar 8 Oct - 19:12





but i gave you all.
you rip it from my hands, you swear it's all gone.

Ils avaient perdu la guerre. C’était fini, il ne restait plus rien de l’ordre ou des quelques forces qui avaient voulu faire bouger les choses. Ils avaient gagné et le monde allait être encore plus plongé dans les ténèbres que ça n’avait été le cas précédemment. Il y avait cru, dur comme fer que les choses allaient s’améliorer, il avait poussé ses élèves à le croire, il les avait entrainé pour les mener sur le champ de bataille. Il ne savait plus s’il leur avait offert une chance en plus de survire ou bien s’il les avait condamné. La bataille avait eu lieu dans le château de Poudlard, ainsi il serait facile de se dire qu’il avait bien fait, il leur avait appris à se défendre et ils en avaient besoin pour survivre à ce combat, mais peut-être qu’au fond, nombre d’entre eux auraient été épargnés s’ils n’étaient pas restés à se battre pour une cause perdue. Ils étaient nombreux à avoir perdu la vie dans l’enceinte du château, il arrivait difficilement à se dire qu’il n’avait joué aucun rôle là dedans. Il avait été fou de compter sur des gamins pour défendre le château, ils avaient été fous, tous de croire que Harry Potter pourrait à lui-seul sauver le monde. C’était fini aujourd’hui. Il n’y avait plus d’Harry Potter, il était mort cet espoir que chacun avait eu, elle était finie l’époque où on parlait du survivant ; il n’y avait plus de survivant. Ce qu’il restait, c’était Lord Voldemort et ses sbires. Ils étaient victorieux, ils contrôlaient définitivement le monde. Les sorciers comme Clive, ils n’étaient plus bons qu’à remplir les cellules d’Azkaban. On libérait cependant les nés-moldus, on les renvoyait chez eux, dans le monde des moldus, on leur interdisait tout accès à la magie. Ils seraient en sécurité au moins, chez les moldus, loin de cette magie qui détruisait tout sur son passage. Ils n’étaient plus obligés de s’enfuir, de se cacher, de survivre. Ils pouvaient vivre, loin de la magie. D’autres sorciers quittaient régulièrement leurs geôles, on leur offrait le choix. Azkaban ou la trace. Un moyen efficace de les surveiller, chaque sortilège qu’ils jetteraient, chaque déplacement qu’ils exécuteraient seraient connus du ministère de la magie. Dans le monde moldu, on pourrait facilement comparer cette condition à l’assignation à domicile, sauf que ce n’était pas un bracelet qu’ils avaient à leur cheville, mais une marque invisible, magique, qui les condamnaient à entrer dans le moule. Clive avait refusé. Il allait refuser encore. Il ne pouvait pas se soumettre à ce maudit régime. Il ne voulait pas laisser de côté ses principes pour obtenir une pseudo liberté. Il avait pourtant vu les membres de sa famille défiler pour lui demander d’être raisonnable, parce qu’eux, ils ne supportaient pas l’idée qu’un Burgess-Holmes soit enfermé à Azkaban pour trahison envers ce gouvernement qu’ils avaient tant espéré. Il ruinait l’honneur de sa famille. Il n’avait que faire de sa famille. Ils n’étaient qu’une bande d’imbécile, il n’avait plus rien à voir avec eux depuis de nombreuses années maintenant, pas question de se ranger de leur côté, même pour quitter Azkaban.

Il aurait pu rester des mois, des années derrière les barreaux de sa cellule. Pourtant, elle l’avait aidée, elle était sortie de nulle part pour lui sauver la mise. Elle ne l’avait pas laissé tomber elle. Comme s’il avait vraiment voulu la laisser tomber un jour, comme s’il avait volontairement choisi les tortures qu’on avait pu lui imposer plutôt que la fuite aux côtés de Cedrella. Il n’avait pas voulu la laisser tomber, mais il ne lui avait pas non plus demandé de venir le secourir. Jamais il ne lui aurait demandé de venir le secourir ; surtout pas en faisant ce qu’elle avait fait. Cedrella, la femme qu’il aimait, celle qui avait presque toujours été de son côté, elle avait décidé de rejoindre la police magique. Si c’était juste pour le libérer, ça n’en valait pas la peine. Si c’était ça, il aurait très bien pu accepter cette fichue trace, ça aurait été du pareil au même. Elle n’avait rien à faire avec eux, elle valait bien mieux que ça. Il ne savait pas ce qui avait changé pour elle, mais elle n’était de toute évidence plus la même. Il aurait voulu l’aider, faire en sorte de retrouver la Cedrella qu’il connaissait, celle qu’il aimait, celle qui aurait dit haut et fort au ministère de la magie qu’il ne pouvait rien obtenir d’elle ; elle était buté, franche, sûre d’elle. Elle n’avait rien d’un docile soldat au service d’un ministère corrompu jusqu’à la moelle. Il aurait voulu l’aider, si seulement elle lui avait laissé une chance plutôt que de le rejeté. C’était fini, peut-être qu’ils n’avaient plus rien en commun, peut-être qu’ils n’avaient plus rien à partagé. Il avait vraiment cru en leur amour, en leurs trop rapides fiançailles, mais tout ça appartenait au passé désormais. Ils n’allaient pas se marier, ils n’allaient pas être heureux ensemble. Il ne restait plus rien d’eux, si ce n’est des morceaux brisés, semblables à d’infimes morceaux de verre. La guerre les avait rapprochés, la victoire du seigneur des ténèbres les avaient éloignés. Au fond, c’était peut-être mieux ainsi. Là, loin l’un de l’autre au moins, ils n’étaient plus confrontés aux problèmes. Peut-être qu’il fallait simplement être réalise et se dire que cette séparation, c’était tout ce que le destin avait toujours attendu d’eux. Le sort s’était acharné contre eux et cette fois, ils avaient cédé, leur histoire était également un combat terminé, quelque chose appartenant à un passé à présent révolu. Sans doute que le cœur de Clive ne cesserait jamais de battre pour Cedrella, elle avait été la seule femme de sa vie, le seul amour qu’il avait connu, sans doute le seul qu’il voulait connaitre et ce à jamais. Au moins, si elle décidait de revenir un jour, il serait là. Elle saurait sans doute où le trouver. Pas là où elle le voudrait en tous les cas. Il n’avait pas envie de fuir, il n’avait pas envie de quitter son pays et peut-être qu’au fond, il n’avait pas envie de suivre les conseils de celle qui lui avait balancé une bague de fiançailles en plein visage avant de disparaitre.

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