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 (n-j.o) ☆ fire and blood.

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Maeron Rosier
Maeron Rosier
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
≡ hiboux envoyés : 14042
≡ date d'arrivée : 04/04/2012
≡ tes points : 125 points.
≡ ta disponibilité rp : free.
≡ ton avatar : aidan turner.
≡ tes crédits : jukebox joints (avatar).
(n-j.o) ☆ fire and blood. Tumblr_o01g62qHtf1uc6peyo5_250
≡ âge du perso : 30 ans.
≡ amoureusement : veuf d'un premier mariage, déjà fiancé de nouveau.
≡ son emploi : rafleur.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: (n-j.o) ☆ fire and blood.   (n-j.o) ☆ fire and blood. Icon_minitimeSam 5 Oct - 16:22





naerys-jeyne oswald.
citation, quote, lyrics, paroles, une phrase.


NOM : Oswald, un nom qui a sa réputation dans le monde des sorciers. Il appartient à une honorable famille qui a su se démarquer des autres, sans avoir besoin d'une quelconque guerre. . PRÉNOM(S) : Naerys-Jeyne, Daeryssa, Nymeria. Les parents Oswald n'ont pas choisi la facilité quand leur fille est venue au monde. Son prénom d'usage est Naerys-Jeyne, Daeryssa et Nymeria sont des prénoms inutiles ne servant que d'hommage à ses ancêtres. En principe elle préfère qu'on l’appelle NJ, Naerys ou Rys , Naerys-Jeyne c'est trop formel, trop long et bien trop souvent quand ses parents prononçaient son nom entier, c'était pour l'engueuler alors elle préfère les surnoms. ÂGE : elle vient d'avoir vingt-six ans, de longues années déjà passées sur terre. Quand on la connait, on a du mal à se dire qu'elle a en effet vingt-six ans, elle est tellement à côté de la plaque qu'on la l'imagine beaucoup plus jeune. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : elle est née le 1er mars de l'année 1972, dans la ville de Thurkellham en Écosse ; il s'agit d'ailleurs de la ville où elle habite encore aujourd'hui bien qu'elle ait quitté le domicile familial depuis quelques années déjà. STATUT DU SANG : sang-pur, elle appartient à la longue lignée des Oswald, quelque chose dont elle devrait être fière sans doute et pourtant, le statut de sang, c'est un peu le cadet de ses soucis. EMPLOI : elle était guérisseuse de dragons à gringotts avant que les gobelins décident de relâcher ces derniers. Elle est à présent professeur de soins aux créatures magique à Poudlard. Issue dune noble lignée de sang-pur elle a obtenu également le poste de directrice de la maison poufsouffle. NIVEAU D’ÉTUDES : étudiante très sérieuse, elle a terminé ses études il y a un peu moins de dix ans avec 11 buses et 10 aspics, elle a passé onze épreuves à chaque fois, elle a raté la divination en septième année. LIEU DE VIE : elle vit en écosse, elle possède un bureau et une chambre à Poudlard, mais aussi une maison à Thurkellham.  BAGUETTE : sa baguette est faite en bois de châtaigné, d'après ollivander les baguettes en bois de châtaigné sont très attirées par les sorciers ayant des facilités à dompter les créatures magiques, des dons en botanique ou des talents pour voler sur un balais. Il s'agit d'une baguette mesurant vingt-sept centimètres, elle est plutôt fine et souple. Son cœur est fait de crin de licorne. Elle est toujours en possession de cette baguette, ça fait quinze ans à présent qu'elle a sa baguette magique. GROUPE : like a wizard. CÉLÉBRITÉ : the sexy bitch,  Daenerys of House Targaryen, First of Her Name. Daenerys Stormborm of House Targaryen, Queen of the Andals and the First Men, Khaleesi of the Great Grass Sea, Breaker of Chains, and Mother of Dragons. Emilia Clarke pour la version courte.CRÉDITS : serieseditz@tumblri.


I. TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ? Comme auparavant, Naerys-Jeyne est relativement épargnée par la situation actuelle. Elle est née dans une famille de sang-pur, ce qui l'épargne bien largement ; de plus elle n'a pris aucune position durant la guerre, elle s'est contentée d'observer les choses de loin. Personne n'a rien à lui reprocher. Cependant, chaque personne doit vivre avec son lot de problème, elle a souvent l'impression d'avoir été lâchée par nombreux de ses proches (c'est une fille très dépendante de son entourage). Elle est déçue par bien des aspects de sa vie et elle semble en vouloir au monde entier. On lui a pris son enfant, sous prétexte qu'elle n'était apparemment pas à même d'en faire un grand sorcier. Les jours passant, la jeune et innocente petite Naerys se transforme en femme froide et dure, il faut bien qu'elle passe par là, si elle veut un jour récupérer son enfant.

II. TOUT-A-SAVOIR : naerys-jeyne est plus souvent surnommée NJ, Naerys ou simplement Rys. En principe, elle préfère les surnoms, ils sont moins formels et elle a bien trop l'habitude d'entendre son prénom entier prononcé par ses parents à chaque fois qu'ils avaient quelque chose à lui reprocher quand elle était enfant. plus jeune, elle était une personne plutôt distante, souvent dans son monde et elle préférait la compagnie des livres plutôt que celle des autres personne l'entourant, ce côté distant l'a souvent faite passer pour une fille bizarre aux yeux de bien des gens, image blessante qui lui a bien souvent donné envie de quitter Poudlard le plus vite possible. elle a une véritable passion pour les dragons. Elle a passé plusieurs années à les étudier en Roumanie après Poudlard, ainsi, elle parle très bien le roumain et elle a beaucoup de connaissances sur les dragons. Elle possède un dragon, logiquement l'élevage de dragon est interdit par le ministère de la magie, mais elle l'a récupéré particulièrement jeune et très blessé, bien que désormais âgé de presque un an, il n'est pas très grand et souffre de nombreux déficits qui selon la jeune femme en ferait une proie pour les autres dragons. elle est métamorphomage, elle se sert de son don pour changer régulièrement de couleurs de cheveux, la plupart des gens pensent qu'elle est naturellement blonde, cependant, au naturel elle est brune. Quand elle doit se fondre dans le monde des moldus, elle reste brune, son blond est trop excentrique pour les moldus. elle est souvent vue comme une personne parfaitement immature, incapable de s'occuper d'elle-même, il arrive que ce soit vrai, mais quand elle est confronté à une difficulté, elle la gère toujours avec beaucoup de calme et de stratégie ; pour se rendre compte de son niveau de maturité, il faut la confronté à un potentiel danger. elle a travaillé pendant plusieurs années à Gringotts pour s'occuper des dragons qui s'occupaient de garder les coffres, d'ailleurs, elle n'aimait pas du tout la façon dont ils étaient traités, elle est bien contente que les goblins aient décidé de les libérer ; même si du coup, elle a perdu son emploi. elle est aujourd'hui professeur de soins aux créatures magiques à Poudlard, plus jeune elle voulait quitter le château et voilà qu'elle y retourne. Elle est passionnée par les créatures magique, ainsi son nouveau métier est sans doute parfait pour elle. elle a récemment eu un bébé, issue d'une relation d'un soir, un acte complètement désespéré qu'elle a bien vite regretté d'autant plus que le père du bébé lui a repris l'enfant, elle est cependant déterminée à récupérer son fils. elle a fait ses études dans la maison poufsouffle, elle en a toujours été très fière ; elle n'aurait changé de maison pour rien au monde. Aujourd'hui, en tant que professeur, elle dirige cette même maison. elle parait bien inoffensive comme fille, sans doute qu'elle l'est au fond, son dragon cependant ne l'est absolument pas. Elle s'en sert souvent pour menacer les gens, bizarrement c'est une solution qui fait bien souvent ses preuves. Cependant, elle a l’intention d'apprendre à se débrouiller par elle-même, histoire qu'on la prenne moins pour une fille douce et incapable.



TON PETIT PSEUDO+PRÉNOM : sweet poison, anaïs. TON ÂGE : vingt ans. PAYS : winterfell. TU AS TROUVÉ PI PAR : un dragon m'a filé le lien. TON AVIS SUR PI : le dragon était gentil. UN DERNIER MOT : Je vais vous poser une série de questions. Vous répondez par oui, non, ou zbradaraldjan. Ok c'est parti : où se trouve l'oiseau ?... Allez c'est facile ça. Trouve pas ? Bon tant pis. C'était "sur la branche". Eh oui, y a des pièges


(n-j.o) ☆ fire and blood. 479167ornement

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Maeron Rosier
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≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : études terminées avec 11 buses et 10 aspics.
≡ sa baguette : bois de chataîgné, vingt-sept centimètres, crin de licorne.
≡ son patronus : il est incapable de créer un patronus suite au décès de son épouse, mais avant c'était un corbeau.
≡ son amortencia : l'odeur de la prairie, celle si familière des sucreries de chez honeydukes ainsi qu'une teinte de chocolat.
MessageSujet: Re: (n-j.o) ☆ fire and blood.   (n-j.o) ☆ fire and blood. Icon_minitimeSam 5 Oct - 16:25





so i run now to the things.
they said could restore me restore life the way it should be

POUDLARD ; 1988  ◊ Elle était bizarre. C’était ce que disait les bruits de couloirs, c’était ce qu’elle entendait partout où elle allait. La jeune poufsouffle n’avait pourtant pas l’impression d’être bien différente des autres filles de son âge. Peut-être qu’elle ne s’intéressait pas assez à ce qu’elles trouvaient primordial. Les garçons, les vêtements, le quidditch.  Tout ça, c’était superflu pour elle, si elle voulait s’y intéresser un jour, elle en aurait l’occasion plus tard. Elle était encore jeune, elle avait la vie devant elle. Pour l’heure, elle s’intéressait surtout à ses études et à ce qu’elle ferait de sa vie une fois que Poudlard serait derrière elle. Le monde allait s’ouvrir devant elle et il y avait beaucoup d’endroits où elle rêvait d’aller. Loin d’ici ; c’était ce qu’elle voulait, s’éloigner de l’Angleterre, là où ce qu’elle aimait dans la vie faisait d’elle une fille bizarre. Elle n’avait rien de plus étrange que quelqu’un d’autre. Elle était née dans une famille parfaitement équilibrée. Elle n’avait jamais eu de problème particulier avec ses parents ou avec le rester de la fratrie Oswald. Elle était aimée par sa famille et elle aimait sa famille, jusque là, il n’y avait rien de plus normal dans une vie. Quand elle était arrivée à Poudlard, le choixpeau l’avait envoyé à Poufsouffle, une maison à laquelle elle s’était vite habituée. Travail, loyauté, patience. Ça lui allait plutôt bien. Il ne fallait pas croire qu’elle n’avait pas d’amis et qu’elle passait son temps toute seule dans son coin. Elle aimait la solitude, la tranquillité et le calme, c’était un fait, mais elle n’était pas non plus complètement asociale. Elle vivait juste dans son monde. Elle était une jeune femme facilement distraite, très vite elle pouvait se perdre dans ses pensées et afficher cet air complètement absent. Elle était également cette fille souriante, naïve et trop gentille que l’ont pouvait manipuler à souhait et qu’il était si amusant de berner. Née métamorphomage, elle avait également cette capacité de changer certains points de son apparence qui avait tendance à surprendre les gens. C’était sans compter qu’elle semblait ne jurer que par les créatures magiques, comme s’il s’agissait de la chose la plus importante à ses yeux. Ça l’était sans doute. Il s’agissait de son premier centre d’intérêt et il était clair qu’il était bien différent des autres filles de son âge. Assise sur un muret donnant sur la cours du château, la jeune femme laissa échapper un soupire. Silencieusement, elle fixait le vaste horizon, elle avait envie de liberté, elle avait envie de s’enfuir. Pour l’heure, elle avait également très envie de se rendre dans la forêt interdite. Pour ce qu’elle en savait, elle regorgeait de créatures toutes plus surprenantes les unes que les autres. Elle avait envie de les voir. Les cours de soins aux créatures magiques lui permettait de découvrir et d’approcher bien des animaux, mais ce n’était pas suffisant, c’était le contenu de cette forêt qu’elle voulait voir. Beaucoup avaient peur de la forêt, certains étaient persuadés qu’il y avait des loups garous là-dedans. Elle en doutait, il n’y avait pas plus de hurlement de loups les soirs de pleine lune que les autre soirs de l’année. Et puis, quoi les types se transformant à chaque pleine lune, ils faisaient quoi dans la forêt le reste du temps ? C’était stupide. D’après elle, il s’agissait de loups issus de l’union de deux loups-garous, lors d’un soir de pleine lune. C’était rare, très rare, on disait que ce n’était arrivé que deux fois dans l’histoire. Mais elle avait entendu dire que Dumbledore avait accepté de laisser les louveteaux grandir dans la forêt interdite. C’était des loups, de simples loups,  justes largement plus intelligents que les loups normaux. Elle rêvait d’en voir et les savoir là, si proche d’elle c’était de la torture. Naerys était une jeune femme obéissante, si on lui disait de ne pas aller dans la forêt interdite, elle n’irait pas. Elle était en sixième année à l’école de sorcellerie et elle n’avait jamais reçu la moindre punition. Elle était sage, trop sage peut-être. Les yeux rivés sur l’immense forêt interdite, elle semblait complètement perdue dans ses innombrables pensées. Pourtant, un jet d’eau en pleine tête la fit sursauter et bien vite, elle fut ramener à la réalité par des rires moqueurs. « Alors Oswald encore dans la lune ? » Lentement, elle tourna la tête vers la personne qui venait de s’adresser à elle. Un geste dont elle aurait largement pu se passer, elle savait déjà de qui il s’agissait. « Panderman, évidemment. » Elle laissa échapper un long soupire. Si elle, elle était bizarre, lui ce n’était qu’un petit con. Chacun son truc. Pourtant, trop souvent, elle ne pouvait s’empêcher de poser son regard sur lui. Au fond, elle n’était vraiment pas différente des filles de son âge, attirée par le mauvais garçon, celui qui semblait décidé à faire de sa vie un enfer. Jamais elle ne lui montrerait cet intérêt stupide qu’elle avait pour lui, il ne le méritait pas. Elle finirait par l’oublier de toute façon. Il rigola en l’observant, il venait de lui balancer une bombe à eau, ainsi, elle était trempée, dégoulinante de flotte et à en juger les rires, elle devait avoir l’air pitoyable. Il était pathétique, un sale frimeur qui comme les autres, la trouvait bizarre, suffisamment bizarre pour passer une bonne partie de son temps. Un sourcil arqué, l’air dépité, elle observait les garçons en face d’elle, ils manquaient cruellement de maturité, en son sens à elle, ils étaient pitoyable, elle aurait du être celle qui se moquerait d’eux. Pourtant, elle n’en fit rien. Dans un soupire, elle attrapa son sac, le remit sur son épaule et s’éloigna dans de grandes enjambées. Elle n’avait pas de temps à perdre avec des imbéciles pareils. Ils pouvaient rire autant que ça les amusait, ça n’avait pas d’importance, elle avait l’habitude. D’ici deux ans, elle allait enfin quitter Poudlard, elle pourrait laisser derrière elle les abrutis et les rires insensés, elle pourrait vivre sa vie bien loin et eux, ils n’auront qu’à se trouver une autre victime, puisqu’ils n’étaient que des gamins stupides. Rapidement, elle rejoignit la salle commune des poufsouffles là où elle pu se débarrasser de ses vêtements mouillés.  

THURKELLHAM, ÉCOSSE ; SEPTEMBRE 1997 ◊ Panderman. La blague. Un soupire passa le seuil des ses lèvres alors qu’elle faisait les cent pas, enfermée dans la salle de bain de la demeure familiale. Elle n’avait pas besoin d’épouser qui que ce soit, la vie de célibataire lui convenait parfaitement, alors pourquoi est-ce qu’il fallait que ses parents jugent qu’il était temps pour elle de se marier ? Elle était désespérante, même à leurs yeux pour qu’ils en arrivent là. Sans doute avait-ils jugeaient qu’en décidant pour elle, ils l’aidaient à résoudre un problème relationnel qu’elle avait. Peut-être qu’ils avaient l’impression qu’elle était malheureuse toute seule, mais ils se trompaient. Sa vie, elle la vivait très bien. Elle avait l’impression d’avoir parfaitement tout réussi dans sa vie, qu’il n’y ait pas quelque part un garçon pour l’en féliciter et l’aimer, ça n’avait pas d’importance. Il n’y avait jamais eu le moindre garçon, c’était peut-être ça qui dérangeait ses parents. Elle n’était pas intéressée par l’amour. Elle ne faisait que fuir une chose qui avait l’air définitivement bien compliquée. Pour ce qu’elle en savait, l’amour venait avec son lot de difficultés et c’était quelque chose qu’elle préférait éviter. Elle était très bien toute seule, elle était bien plus indépendante qu’on ne pouvait l’imaginer. Elle n’avait besoin de personne et certainement pas de l’autre imbécile de Panderman. Elle ne l’avait pas vu depuis des années. Depuis qu’elle avait fièrement quitté Poudlard, des rêves pleins la tête et enfin la sensation d’être libre et de pouvoir tourner le dos à tous les imbéciles qui n’avaient eu de cesse de compliquer sa vie. Panderman, qu’est-ce qu’il avait fait ? Avait-il seulement grandit ou bien, s’agissait-il encore de ce gamin débile qui lui balançait des bombes à eau dans les couloirs de Poudlard. Elle ne savait pas, elle ne voulait pas savoir. Elle ne voulait pas le revoir et elle voulait encore moins l’épouser. Il fallait qu’elle parte, mais pour aller où ? La Roumanie, c’était probablement là où elle avait passé les meilleures années de sa vie, en compagnie des dragons. Elle avait quitté le sol anglais peu de temps après la fin de sa scolarité à Poudlard, elle voulait étudier les dragons, c’était un rêve qu’elle avait depuis des années. Les dragons étant de loin les créatures par lesquelles elle était le plus fasciné. Elle avait passé cinq ans en Roumanie à étudier ses massives créatures et aujourd’hui elle était incollable sur le sujet. Si elle devait fuir quelque part, il était clair que ce serait en Roumanie. Personne n’irait la suivre la bas,  certainement pas le fils Panderman. La noble famille dont il descendait valait bien mieux que ça, la Roumanie, c’était précaire pour des gens comme eux. Sérieusement, quelle idée de l’unir elle à un type comme lui ? Elle n’arrivait pas à comprendre. Elle n’arrivait pas à résoudre le problème et ce n’était certainement pas en faisant les cent pas dans la salle de bain que ça allait changer quelque chose. Elle voulait transplaner, faire des valises et s’enfuir le plus loin possible. Mais si elle faisait ça, il faudrait qu’elle abandonne son dragon. Un pauvre bébé dragon qu’elle avait ramené chez elle quelques jours plus tôt. Elle lui cherchait encore un nom, il lui fallait un nom à cette pauvre bête. Elle l’avait acheté à un type vraiment pas net dans l’allée des embrumes. Notons qu’elle-même elle ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait là bas. Elle s’était juste perdue. D’abord dans ses pensées, comme elle le faisait si souvent, puis peu à peu, à force de mettre un pied devant l’autre sans regarder devant elle ; elle s’était complètement perdue. Ça n’avait pas d’importance, elle avait trouvé ce type qui avait très clairement maltraité le dragon, comme s’il s’agissait d’un jouet ou quelque chose dans le style et comme il avait catégoriquement refusé de le lui donner, elle avait fini par l’acheter. Très cher d’ailleurs. Enfin l’argent, elle s’en fichait. Le bébé dragon était plus important. Si elle n’avait rien fait, il serait mort aujourd’hui. Il était d’ailleurs encore mal en point, mais elle prenait soin de lui. Elle allait lui sauver sa vie. Elle ne pouvait donc pas s’enfuir en le laissant tout seul ici. Il n’y avait personne qui saurait s’en occuper si elle devait le laisser à Thurkellham. S’il fallait épouser Panderman pour sauver ce dragon, elle voulait bien qu’il en soit ainsi. Mais c’était pour le dragon et uniquement pour le dragon. Elle laissa échapper un soupir désespéré avant de s’assoir sur la cuvette des toilettes. C’était bien sa veine quand même de devoir en arriver là. Jamais elle n’avait imaginé finir mariée à un type comme lui. Pourtant, plus jeune, elle l’avait trouvé attirant, ô combien il était con avec elle, une partie d’elle l’avait toujours apprécié. C’était peut-être cette partie d’elle qu’il fallait qu’elle retrouve pour survivre à cette histoire. Plus facile à dire qu’à faire, elle avait quand même grandi entre temps, même si ça ne se voyait pas. Elle n’était pas bien grande physiquement et beaucoup la voyait encore comme une gamine. Mais ce n’était pas le cas. « Naerys-Jeyne !! » La voix de sa mère résonna dans la maison, la faisant sursauter. Elle leva les yeux au ciel avant de se relever, redescendant dans le salon rapidement. « Quoi ? » Sa mère posa sur elle un regard sévère auquel elle répondit par un sourcil arqué, ne comprenant pas la situation. « Récupère ta sale bête et vite ! Elle vient de brûler la nappe de grand-mère ! » La jeune femme leva les yeux au ciel alors qu’elle voyait son père essayer de pousser le bébé dragon des cendres, d’un revers de la main. Ce n’était qu’une nappe. Très laide en plus, le pire héritage qu’ils pouvaient posséder dans cette baraque. Dans un soupire, elle récupéra le tout petit dragon qui vint se nicher dans ses bras. « Ce n’est qu’un bébé, soyez gentils avec lui ! » Un bébé qui apprenait apparemment à cracher des flammes. Elle était fière de lui, même si elle ne le dirait pas devant ses parents. « C’est un dragon Naerys. » Souligna son père comme si c’était nécessaire. Elle haussa les épaules avant de caresser la petite bête blottie dans ses bras. « Mon dragon. » Corrigea-t-elle comme si ça allait vraiment changer quelque chose pour ses parents. « Ton dragon … ? » Hésita sa mère. « Tu comptes le garder ? » La jeune sorcière fronça les sourcils comme si la réponse à la question était évidente. « Bien-sûr que non, qu’est-ce que je ferais d’un dragon adulte ? J’attends qu’il aille mieux pour l’envoyer en Roumanie, il aura de l’espace et des gens bien plus aimables que vous pour s’occuper de lui. » Sa mère arqua un sourcil qu’un air presque désespère. « Aller viens, on rentre à la maison tes grands-parents sont méchants. » Sa mère eu l’air d’autant plus surprise, ce qui arracha un sourire à la jeune femme qui avait bien-sûr parfaitement choisi ses mots. Elle était bizarre non ? Alors autant poussé le vice jusqu’au bout et avec un peu de chance peut-être qu’ils la trouveraient trop folle pour la marier, elle pouvait toujours rêver.

THURKELLHAM, ÉCOSSE ; NOVEMBRE 1997 ◊ Les yeux baissés vers le sol, la jeune sorcière laissa échapper un soupire. Finalement, Panderman avait changé, elle s’était trompée sur son compte. Il n’était pas comme le reste de sa famille, c’était certainement une bonne chose. Elle n’en savait rien en fait. C’était la guerre et elle avait bien du mal à savoir quel camp pouvait être mieux que l’autre. Aucun sans doute. Les mangemorts avaient une sale réputation et la simple évocation du seigneur des ténèbres lui faisait froid dans le dos. Son armée était dangereuse et pourrie jusqu’à la moelle, ça ne faisait aucun doute. En face, il y avait l’ordre du phénix. Trop récemment, l’un de ses frère était mort pour ou à cause de cet ordre. Elle détestait presque l’ordre à cause de cette affaire. Ils lui avaient pris son frère après tout, tout autant que ceux qui l’avaient assassiné. Au milieu de tout ça, il y avait des gens comme Panderman, qui étaient obligés au beau milieu de cette guerre de chercher des solutions à ses propres problèmes. Elle avait toujours su que l’amour était un problème et Panderman venait de le lui prouver. Elle releva le tête pour fixer le paysage devant elle, la neige s’étendait à perte de vue, l’hiver était déjà bien installée, ceux qui étaient en fuite ne devaient pas avoir la vie facile. Des gens comme la femme dont Panderman était amoureux. Une née-moldue contrainte à la fuite. Peut-être qu’elle était naïve, mais elle trouvait ça romantique qu’il veuille à présent la retrouver. Dans l’histoire, elle, elle devenait la troisième roue du carrosse, celle qui tiendrait la chandelle, mais elle s’en fichait, ce mariage n’avait pas d’importance à ses yeux. « Épouse-moi. Laisse tes parents croire qu’ils ont réussi à faire de toi ce qu’ils voulaient et quand ils auront le dos tourné, profites-en pour t’enfuir. » Il arqua un sourcil suite aux mots de la jeune femme. En bon comédien qu’il était, il paraissait surpris de la réplique, en vérité, il était satisfait. C’était ce qu’il voulait qu’elle dise, il avait fait en sorte qu’elle en arrive à prononcer ces mots. Il avait su que ça marcherait. Elle n’avait pas beaucoup changée, elle depuis Poudlard. Toujours aussi naïve et stupide. Avec douceur, il posa sa main sur la sienne, la serrant entre ses doigts, en éloignant ainsi l’engourdissement du au froid de novembre. « Tu le penses vraiment ? » Elle lui adressa un large sourire avant de hausser les épaules. Oui, elle le pensait, sinon elle ne l’aurait pas dit. « Bien-sûr. Ce mariage je n’en veux pas moi non plus. Alors je m’en fiche. » Mariée, pas mariée, ça n’avait pas d’importance, surtout si le marié s’enfuyait au fond des bois avec une autre femme. Elle n’allait pas soudainement devenir jalouse. Dans fond, ce que leurs parents respectifs prendraient pour un vrai mariage, ça ne serait qu’un mariage blanc pour eux. Quelque chose dans intérêt. C’était très bien comme ça. Il lui rendit son sourire avant de soudainement l’étreindre contre lui. Elle ne s’y attendait pas et pourtant, elle se surprit à apprécier le geste. « Merci NJ, tu es une fille bien tu sais. » Son discours avait bien changé depuis Poudlard. Avant elle était une fille bizarre, voir même une débile et aujourd’hui, elle était une fille bien. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle était toujours blottie dans ses bras, à l’aise, bien réchauffée, malgré le froid qui les entourés. Elle était une fille bien, il l’avait dit et elle se sentait plutôt satisfaite de l’entendre enfin prononcer ses mots. Comme si elle les avait attendus depuis des années, comme si l’impossible se réalisait enfin. « Merci. » Rares étaient ceux qui lui avait un jour dit ça. A part sans doute ceux qui s’intéressaient un peu aux dragons, pour eux, elle était une fille bien parce qu’elle s’acharnait à les aider, parce qu’elle avait récemment sauvé un bébé dragon, cependant, personne ne l’avait jamais complimentée ainsi sur ses qualités humaines, loin des dragons et autres créatures dont elle s’acharnait à prendre soin. C’était une grande première, surtout de la part de Panderman. Il s’éloigna finalement d’elle pour plonger son regard sombre dans le sien. « On devrait rentrer, il fait froid. » Elle acquiesça avec vivacité, l’hiver c’était beau, le jardin recouvert de neige, c’était sublime, mais il faisait vraiment froid. Le paysage, elle pouvait le regarder depuis l’intérieur de la maison, avec la cheminée dans son dos. Lentement, ils quittèrent le banc sur lequel ils s’étaient assis quelques minutes plus tôt, pour reprendre le chemin vers l’intérieur du manoir Oswald. Il serrait encore sa main dans la sienne, laissant une douce et agréable sensation de chaleur se répandre dans les veines de la sorcière. Étrange sensation qu’elle préférait tâcher d’oublier, persuadée que trop y penser ne ferait que compliquer les choses. Panderman n’était personne pour elle. Pas même un ami, il ne serait jamais personne, c’était indéniable, ainsi, il était inutile de chercher des explications à tout ça. Les complications, elle n’aimait pas ça.

THURKELLHAM, ÉCOSSE ; DÉCEMBRE 1997 ◊ Il fallait qu’elle prenne son courage à deux mains au lieu de rester là comme une parfaite idiote à encore se faire marcher sur les pieds. C’était toujours elle qui se faisait avoir, il était temps de remédier à ça. Elle passait la plupart des ses journées en compagnie de dragons, ils étaient tous bien plus dangereux que Panderman, elle pouvait le faire. La main sur la poignée de la porte, elle expira bruyamment  avant d’ouvrir la porte et entrer enfin dans la pièce. « NJ, tout va bien ? » Non, tout n’allait pas bien. C’était bien ça le problème. Le regard presque vide, elle regardait le sac que le jeune homme était en train de remplir en prévision de son départ à venir. Il allait partir après l’avoir épouser, l’idée venait d’elle. Aujourd’hui, elle le regrettait. Ils avaient passé su temps ensemble, elle avait appris à l’apprécier. A l’apprécier un peu trop d’ailleurs, aujourd’hui, elle ne voulait plus le voir partir, aujourd’hui, elle trouvait ça injuste qu’il l’abandonne à son triste sort pour aller retrouver une autre femme. « Je n’ai pas envie que tu partes. » Elle releva le regard vers lui, elle pu voir l’incompréhension se dessiner sur ses traits. Quelques temps plus tôt, elle avait semblait être bien pressée qu’il débarrasse le terrain et aujourd’hui, poussée par elle ne savait quelle folie, elle essayait de le retenir. « Tu sais qu’il faut que je la retrouve. » Elle le savait malheureusement. L’idée ne cessait de la maintenir éveillée, nuit après nuit tant elle était devenue dérangeante, tellement en contradiction avec les battements de son cœur. Elle était stupide, elle ne savait, mais elle ne pouvait pas changer les choses, tout comme elle ne pouvait pas nier cette pression au fond de son cœur, qui lui dictait d’essayer de retenir le jeune homme. « On pourrait être bien tous les deux pourtant. » Cette fois, elle ne su dire si le jeune homme en face d’elle paraissait surpris ou bien, complètement choqué, voir même horrifier. Comme si partager sa vie avec une personne comme elle relevait de l’horreur. A cette pensée, elle sentit les larmes monter à ses yeux. « Naerys, je l’aime, elle. » Il aurait mieux fait de lui arracher directement le cœur de la poitrine, la douleur aurait été bien moins forte. Elle le savait qu’il l’aimait elle, elle l’avait compris, ce n’était pas la peine de remuer le couteau dans une plaie béante. Depuis combien de temps il l’aimait hein ? Elle n’en savait rien, mais elle se souvenait d’avoir gentiment encaissé tous les coups, aussi eurent-ils étaient, du jeune homme, à Poudlard, parce qu’il y avait cette chose inexpliquée en elle déjà à ce moment là. Parce qu’elle avait été la gamine stupide qui s’était éprise de son ravisseur. Un genre de syndrome de Stockholm complètement insensé. Elle était vraiment la fille la plus débile de la planète. Elle aurait voulu être forte en cet instant, comme si elle avait quelque chose à lui prouver et pourtant, elle sentait les larmes couler sur ses joues, elle avait été incapable de les retenir plus longtemps. « Je sais, mais moi, je t’aime toi. » C’était sorti tout seul et une fois ces quelques mots prononcés, elle les regrettait déjà. Elle n’aurait pas du dire ça, c’était vrai mais, complètement stupide. « J’ai toujours eu raison de te trouver bizarre en fait. Laisse tomber, j’ai fais mon choix, maintenant retourne avec tes sales bestioles et laisse moi retrouver ma petite amie. » Ces sales bestioles hein ? En cet instant elle aurait aimé avoir un dragon avec elle pour qu’il lui enflamme la tronche, son loup – drôle d’animagus qui passait pas mal de temps avec elle sans qu’elle ne sache de qui il s’agissait – à ses côtés pour qu’il lui saute dessus et lui arrache le cœur, qu’il puisse comprendre un peu ce qu’elle ressentait en cet instant. Mais elle était seule dans cette pièce et seule, elle avait bien du mal à se défendre. Elle se contentait de pleurer comme une idiote. Dans un soupire, elle passa brusquement ses mains sur ses joues pour en dégager ces maudites larmes, il fallait qu’elle se reprenne. « Mes sales bestioles pourraient t’étriper si je leur demandais ! Elles pourraient t’arracher le cœur et me le rapporter pour que je l’écrase entre mes doigts si ça pouvait faire disparaitre la douleur que tu fais subir au mien ! » La peine avait presque laissé place à la colère, ça pouvait se sentir dans sa voix de la même façon qu’elle, elle le ressentait dans ses veines, c’était comme si son sang était en train de bouillonner, elle avait l’impression d’être prête à exploser. « Peut-être que je suis bizarre, mais je suis aussi humaine et j’en ai marre d’être toujours laissée derrière sans que personne ne s’en soucis ! » C’était quelque chose qu’elle ressentait depuis des années, quelque chose qu’elle avait toujours ressenti et en partie à cause de lui. « Donne-moi une seule bonne raison pour que je m’écrase encore une fois ! Ce n’est pas comme si je te le devais Panderman ! Tu es censé être celui qui me doit quelque chose, après tout ce que tu as pu me faire ! » Jamais elle n’avait râlé à Poudlard. Elle avait tout encaissé sans jamais rien dire. Cette fois, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, elle était fatiguée de voir que c’était toujours lui qui s’en sortait et elle qui devait trinquer. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Tu peux me menacer, me traiter de connard si ça t’amuses ça ne changera rien ! Il y a Ellynore quelque part dehors et je l’aime point final ! » Il était clair qu’il ne pourrait pas changer les sentiments qu’il éprouvait pour sa sang-de-bourbe comme disait son père. Il ne pouvait pas juste l’oublier et miraculeusement tomber amoureux d’une autre fille, surtout pas de Naerys-Jeyne Oswald, la fille la plus bizarre qu’il n’avait jamais rencontré, celle qui pourtant quelques semaines plus tôt avait été une femme bien à ses yeux. « Si tu ne peux pas m’aimer tu pourrais au moins essayer de me respecter pour une fois ! » Il leva les yeux au ciel avant de poser un regard sévère et froid sur elle. « J’ai essayé, j’ai vraiment essayé, mais regarde toi, tu fous tout en l’air ! J’abandonne. Je m’en vais, si tu croises mon père dis lui qu’il peut aller se faire foutre avec son mariage. »  Il attrapa son sac et quitta la pièce, poussant au passage la jeune femme qui était sur son passage. Il n’avait plus de temps à perdre ici, il ne pouvait plus la regarder, il devait partir, il devait retrouver sa petite amie et oublier Naerys, oublier son cœur qui battait douloureusement alors qu’il lui quittait la pièce sans un dernier regard, avant de transplaner

THURKELLHAM, ÉCOSSE ; JANVIER 1998  ◊ Sa vie était en train de tomber en miettes. Il s’agissait pour l’heure de la seule constatation qu’elle pouvait faire sur sa propre existence. Un bilan bien peu glorieux et rien n’irait en s’arrangeant. Il y avait cette guerre dehors qui semblait ne plus en finir, il y avait cette tarée d’Ellynore qui semblait vouloir sa tête sur un plateau d’argent et il était à présent clair que ce n’était pas l’autre Panderman qui reviendrait pour la protéger de la colère de cette tarée. Il était son petit ami, il l’aimait tellement qu’il aurait certainement du être toujours coller à elle maintenant qu’ils s’étaient – apparemment – enfin retrouvés. Pourtant quand l’autre cinglée de sang-de-bourbe avait débarqué pour s’en prendre à elle, il n’avait pas été là l’autre imbécile. Enfin, elle saurait se défendre seule contre la sang-de-bourbe, beaucoup s’accordaient à dire que les gens comme elle, n’étaient même pas des vrais sorciers. S’ils disaient vrai, elle, issue d’une famille de sang-pur, elle valait forcément mieux que l’autre abrutie. C’était ce que prétendaient le seigneur des ténèbres et son armée. Armée qui semblait largement gagner la guerre pour le moment alors peut-être qu’ils avaient raison au final. Elle n’avait jamais eu aucun problème avec les nés-moldus, au moins avant qu’Ellynore ne débarque dans sa vie telle une furie décidée à tout casser sur son passage. Finalement, elle était bien la seule née-moldue contre laquelle elle avait un problème. Viendrait un jour où elle n’en aurait pu un seul soit parce qu’elle lui aurait réglé son compte, son dragon était encore petit, elle n’avait pas encore l’intention de l’envoyer en Roumanie. Ça viendrait, le jour où elle ne pourrait plus le gérer à cause de sa taille. Pour l’heure, c’était encore gérable, il n’était pas très haut, il était plutôt en bonne santé et il serait largement capable de faire rôtir l’autre imbécile de sang-de-bourbe, en un rien de temps. Ou simplement parce qu’elle serait envoyée à Azkaban où elle coulerait d’agréable jours avec d’autres nés-moldus. Un soupire passa le seuil de ses lèvres, finalement la sang-de-bourbe était le cadet de ses soucis. La guerre n’en était pas un beaucoup plus important à ses yeux. Tant qu’elle réussissait à s’en tenir éloignée, elle pouvait en éviter les conséquences et c’était très bien ainsi. Son plus gros souci résidait entre ses doigts. Elle fixait l’objet le regard vide depuis un long moment déjà. Le toit de sa maison aurait pu s’effondrer qu’elle l’aurait à peine remarqué, trop plongée dans ses pensées. Il avait suffit d’une seule petite erreur de parcours pour qu’elle en arrive là. Une mimi erreur qu’elle avait commise bêtement à cause de l’autre imbécile de Panderman. Elle se souvenait bien de ce soir, où complètement déprimée, elle avait fini dans les bras d’un vieil ami, plus que dans ses bras, dans son lit. Terrible erreur. Elle avait franchit un cap qu’elle s’était toujours interdit jusqu’à présent, comme si elle rêvait au véritable amour et qu’il n’y avait qu’avec celui là qu’elle accepterait d franchir cette limite. C’était stupide, c’était ce qu’elle s’était dit ce soir là. Elle en avait marre d’être stupide, alors elle avait voulu agir comme une femme un peu moins coincée, elle avait voulu se débarrasser de ses principes bidons, de ses rêves débiles et de ses espoirs absurde. Elle avait commis une erreur et voilà où elle en était aujourd’hui. C’était un test de grossesse positif qu’elle tenait entre les doigts. Certains diraient qu’elle n’était pas apte à s’occuper d’un enfant, c’était à peine si elle était fichue de s’occuper d’elle-même. Ces gens là n’auraient pas complément tort. Elle vivait avec un dragon, il y avait mieux comme animal de compagnie dans un foyer normal. Habituellement les enfants grandissaient avec un bébé chien ou un chaton, pas avec un bébé dragon. Elle s’en était bien occupée de ce bébé, elle continuait encore aujourd’hui de s’en occuper, il était encore petit et fragile, pas question de le laisser partir vers la Roumanie avant qu’il soit plus gros et plus fort. Elle savait être attentionnée et attentive. Un bébé dragon ou un bébé humain, au final, le plus difficile à gérer c’était sans doute le dragon, non ? Elle n’en savait rien, mais il était clair que dans sa tête, c’était carrément l’inverse. Les dragons, c’était un domaine qu’elle maitrisait parfaitement bien. Les enfants en revanche, carrément pas son domaine d’expertise. Elle laissa échapper un soupire avant de poser cet objet maudit sur la table basse et de se laisser tomber dans le fond de son canapé. Elle ne savait pas comment elle allait s’en sortir. Sa famille ne comprendrait même pas d’où venait ce bébé et encore une fois, elle allait leur prouver qu’elle n’était qu’une incapable, une pauvre fille qui a bientôt vingt-six ans avait encore besoin de ses parents. Elle aurait aimé être plus comme Cibran, il s’en sortait très bien lui au moins. Il avait un bon boulot au ministère de la magie et il était clair qu’il ne courrait pas chez papa et maman au moins une fois par semaine pour qu’on l’aide à régler ses problèmes. Il valait tellement mieux qu’elle lui. Elle aurait rêvé d’un jour pouvoir prendre exemple sur lui et ainsi, réussir sa vie de la même façon que lui. Mais jamais elle en serait capable, elle, elle n’était que la pauvre fille qui enchainait les erreurs les unes après les autres et qui n’arrivait jamais à tirer des leçons de ses fautes passées.

LONDRES, ANGLETERRE ; FÉVRIER 1998 ◊ La nuit était tombée, elle avait quitté son poste à Gringotts quelques heures plus tôt. Elle n’avait pas envie de rentrer chez elle pour se retrouvée enfermée entre les quatre murs de sa maison à se plonger dans les problèmes de sa vie. C’était à l’aveuglette qu’elle avançait dans les rues du Londres moldus. Depuis qu’elle était revenue de Roumanie, elle aimait bien trainer dans les rues de la capitale anglaise, découvrant un peu les rues d’une ville moldue célèbre même parmi les sorciers. Elle habitait en Écosse elle, pas loin de chez ses parents, elle n’avait jamais su s’éloigner. Il y avait eu une époque où elle aurait aimé s’installer dans un appartement Londonien, côté moldu, bien loin du monde de la magie. Elle n’en avait rien fait. Aujourd’hui, elle ne le regrettait pas, avec son dragon, elle n’aurait pas pu s’occuper d’un dragon dans un appartement au cœur d’une ville moldue. « NJ ! » Une vois familière l’interpella, la sortant brutalement de ses pensées. Elle arqua un sourcil alors que Panderman se trouvait en face d’elle. Elle ne l’avait pas vu depuis des mois, depuis qu’il était parti en la laissant en plan, pour retrouver sa charmante petite amie. Instinctivement, elle regarda autour d’elle pour s’assurer que l’autre grande malade qui lui servait de copine n’était pas aux alentours. Heureusement, pas l’ombre d’une furie dans le coin. Elle reposa son regard sur le sorcier, un sourcil arqué. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Il haussa les épaules avant de s’approcher d’elle. « Je te cherchais. » Elle fronça les sourcils. Il la cherchait. Pourquoi ? La dernière fois qu’ils s’étaient vus, elle avait bien compris qu’il voulait se débarrasser d’elle alors pourquoi est-ce qu’il la cherchait ce soir ? Il attrapa l’une des mèches de ses cheveux entre ses doigts, laissant la jeune femme dans l’incompréhension la plus totale. Est-ce qu’il avait bu ? Il était suffisamment proche d’elle pour qu’elle puisse conclure que non. Son haleine n’empestait pas l’alcool. « Ça te va bien, les cheveux bruns. » Il était juste devenu complètement taré, c’était la seule chose qu’elle pouvait conclure de la situation. Elle recula d’un pas, presque comme si elle avait soudainement peur de son interlocuteur, il fallait dire qu’à ses yeux il était sans un état carrément inquiétant. « Merci, je suppose. Je suis brune tu sais, naturellement. La brun passe plus inaperçu chez les moldus. Le blond de d'habitude, c’est juste parce que je suis bizarre. » Il lui adressa un sourire qui n’eut pas pour effet de la rassurer bien au contraire. « Ce soir, c’est toi qui es bizarre. » Articula d’elle dans un souffle. Il continuait de lui sourire, ça en était presque dérangeant. Elle aurait aimé pouvoir prendre la fuite, pourtant, ses jambes refusaient de bouger. « Où est Ellynore ? » Pas dans le coin apparemment, sinon, elle lui aurait déjà sauté dessus pour essayer de l’égorger. Ça avait bien l’air d’être son style ça, à la sang-de-bourbe. Il fallait croire que sa famille de moldus l’avait très mal éduquée. « Je sais pas. » Il haussa les épaules, presque comme si ça n’avait pas d’importance, c’était pourtant lui quelques temps plus tôt qui lui avait mené toute une vie pour sa chère et tendre petit amie complètement tarée. Alors il aurait du d’avantage chercher à la retrouver. « Je pensais que vous vous étiez retrouvés. » C’était la seule raison qui puisse expliquer qu’Ellynore ait entendu parler d’elle. Elle ne voyait pas comment, c’était possible autrement et puis elle était la fiancée (elle avait été en tous cas) de son petit ami, elle pensait que c’était pour ça qu’elle avait essayé de l’étriper quelques temps plus tôt. « On s’est retrouvés oui. Mais elle est partie énervée. J’ai essayé de te l’expliquer l’autre soir. » L’autre soir ? Il était maintenant clair que ce pauvre homme avait craqué. Il n’y avait pas eu d’autre soir après qu’il soit parti à la recherche de sa petite amie, alors de quoi est-ce qu’il pouvait bien être en train de parler ? Elle n’y comprenait rien et aucun doute, ça pouvait se lire sur les traits de son visage. « Quel autre soir ? » Il lui adressa un sourire, l’air étonné comme si elle aurait du se souvenir de l’autre soir, comme si c’était elle qui était en train de devenir complètement tarée. Mais non, aucun doute, c’était bien lui. « Tu sais bien, quand tu es venue me retrouver. » Elle haussa les sourcils. Non, elle ne savait pas. Elle était peut-être bizarre, mais si elle était un soir revenue vers lui après qu’il ait lâchement piétiné son cœur en privé et son honneur en public (forcément la fiancée abandonnée de façon pitoyable ça craignait dans la société), elle s’en souviendrait. Elle se souviendrait surtout des excuses qu’il lui aurait faites et qu’elle méritait largement. Elle ne l’avait pas revu, c’était clair. Il se faisait des films. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » Elle recula encore d’un pas, il fallait qu’elle s’éloigne, il lui faisait vraiment peur là. Il inventait des soirs qui n’avaient jamais existé et il s’attendait à quoi ? Qu’elle rentre dans son jeu ? Il rêvait les yeux ouverts là. « Quoi, tu vas pas me dire que tu as oublié ça ? » Elle n’avait rien oublié par Merlin, c’était lui qui inventé des histoires farfelues, il fallait qu’il arrête. « Je ne t’ai pas revu depuis que tu es parti pour retrouver ta Ellynore ! Je ne sais pas ce qui t’arrive et franchement, je n’ai pas envie de savoir. Alors  je vais juste partir et te laisser dans ton coin parce que tu commences à me faire peur là. » Il fronça les sourcils, tout ça ne semblait pas avoir de sens pour lui, tout comme finalement, ça n’en avait pas pour elle. Il était persuadé de l’avoir revue, elle était persuadée du contraire. Il se risqua à lui attraper le poignet comme pour l’empêcher de partir. « Naerys ! » Elle retira brusquement son poignet de son étreinte avant de reculer d’un pas et de le pointer de son index, comme appuyer l’avertissement qu’elle lui donnait. « Ne me touche pas Panderman ! Tu es parti pour une autre fille ! Tu es le point de départ de chacun des problèmes qui s’abat sur ma vie alors je te défends de me toucher. » Elle sentait son ton se hausser, une certaine colère monter en elle comme si elle avait été sur le point d’exploser. Elle ne l’avait jamais revu, ainsi il ignorait bien des choses sur elle, comme le fait qu’elle soit enceinte et qu’elle soit devenue une véritable boule d’hormones qu’il valait mieux éviter de provoquer. « Je t’interdis même de t’approcher de moi ! » Elle recula encore d’un pas avant de reprendre, le pointant toujours de son index. « Maintenant je vais rentrer chez moi et toi tu vas continuer tes délires bien loin de moi et si jamais tu tentes de venir me voir, crois moi sur paroles, c’est Valryon qui t'accueillera ! » Valryon, son dragon. Pas très grand certes, mais capable de le faire cuir sur place s’il le voulait, ou encore de lui arracher la jugulaire d’un coup de dents. Sur ces mots elle mit les mains dans les poches de son manteau avant de tourner le dos au jeune homme et de partir précipitamment. Dans l’ombre d’un coin tranquille, elle transplana, rejoignant sa maison, son dragon et le calme qui au lieu de lui permettre de se poser, la plongea dans de longues réflexions.

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Maeron Rosier
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MessageSujet: Re: (n-j.o) ☆ fire and blood.   (n-j.o) ☆ fire and blood. Icon_minitimeSam 5 Oct - 16:26





titre pour l'histoire.
citation, quote, lyrics, paroles, une phrase.

Il lui avait pris son enfant. Pendant neuf mois elle avait porté cet enfant, elle s'était préparer à devenir mère alors même qu'elle s'en sentait bien incapable quand elle avait appris sa grossesse. Elle avait fini par l'accepter, elle avait fini par croire qu'elle était capable d'élever un enfant. Après tout, on disait qu'il était impossible de dresser un dragon, pourtant Valryon était bien moins sauvage que les dragons qu'elle avait vu en Roumanie. Elle l'avait plus ou moins dressé ; elle avait réussi ce que les gens disaient impossible. Ils disaient aussi qu'elle ne serait jamais la mère idéale pour un enfant. On disait qu'elle n'avait aucune qualité maternelle, qu'elle ne serait jamais à la hauteur pour s'occuper d'un enfant, elle avait fini par se persuadée elle-même qu'elle était capable de leur prouver le contraire. Elle avait voulu prouver au reste du monde qu'elle n'était pas juste une incapable. Elle voulait garder ce bébé, elle voulait l'élever et elle l'aimait déjà comme une mère se doit d'aimer son enfant. Elle aurait pu, contre toute attente, être une bonne mère. Certes, elle était célibataire, mère célibataire n'était pas une chose aisée et c'était clair qu'elle n'allait pas se marier demain, elle avait perdu son fiancé. L'homme qu'elle aimait n'avait que faire d'elle. Pour Panderman, elle ne serait sans doute que la fille bizarre qu'il avait connu dans les couloirs de Poudlard. Elle ne serait jamais rien de plus, elle avait cru l'être à une époque, elle s'était dit que peut-être, il avait fini par l'apprécier, de la même façon qu'après tout ce qu'il avait pu lui faire subir, elle avait fini elle, par l'aimer. Elle était juste trop stupide, trop naïve. Il aimait Ellynore, une née moldue. Une femme complètement folle. Une femme qui avait foutu en l'air les infimes chances qu'elle aurait pu avoir avec Willas ; une femme qu'elle détestait. Elle était bien trop gentille la petite Naerys-Jeyne pour faire payer quoi que ce soit à quelqu'un. Elle l'avait été, c'était bien vrai, mais il fallait que ça cesse aujourd'hui, il fallait qu'elle change ; il fallait qu'enfin, elle se décide à grandir.

C'était fini d'être toujours trop gentille, c'était fini cette époque où elle se laissait marcher sur les pieds sans rien dire. Elle ne pouvait plus. Il avait fallu des années pour qu'elle se rendre compte de l'évidence, la jeune femme qu'elle était n'était qu'une pauvre fille semblable à une brebis lancée au milieu des loups. Il avait fallu qu'on lui prenne son propre enfant pour qu'enfin elle réalise qu'elle ne pouvait plus éternellement être la brebis, il fallait qu'à son tour, elle devienne un loup. Il fallait qu'elle arrête de pleurer sur Willas, qu'elle réalise qu'elle méritait sans doute mieux qu'un type fou amoureux d'une folle et, de nouveau fiancée à une autre femme. Il fallait croire que la famille Oswald n'était pas assez bien pour les Panderman. Tant pis pour eux, elle n'avait plus de temps à perdre à cause de Willas. Ellynore elle, il faudrait bien qu'elle lui fasse payer un jour cette frustration avec laquelle elle était forcée de vivre. Elle n'était qu'une née-moldue ; une sang-de-bourbe, une moins que rien d'après ce qu'on disait aujourd'hui. Elle bouillonnait de rage à présent. Il y avait trop de gens qui s'étaient immiscés dans sa vie pour lui prendre ce qui lui était cher ; elle n'était plus apte à pardonner, elle n'était plus apte à laissé couler les choses. Elle allait changer, elle devait changer pour récupérer ce qu'on lui avait pris, son honneur pour sur, mais surtout, son fils.

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