Vitani ∞ Oubliette..

Vitani s. addams

∞ NOM : Addams. Ce nom commence à faire echo dans les rangs des mangemorts. Une famille qui n’avait encore pas pu prouver sa valeur, qui prend enfin goût à être en haut de l’affiche bien qu’ils doivent leur jeune consécration à leur fille. Une enfant qui n'est pas la leur. Victime d'un sort d'amnésie et d'un lavage de cerveau elle n'a même plus le souvenir de son vrai nom, de sa véritable identité. ∞ PRÉNOM(S) : Vitani, un prénom peu commun pour ainsi dire rare. Ce qui lui correspond tout à fait. Sacha, neutre et peu à son goût. ∞ ÂGE : Vingt-deux ans. ∞ STATUT DU SANG : Sang-mêlé, un moldu est venu salir le sang pur des Addams il y a bien des décennies. Une tare que chacun tente de dissimuler, tout en faisant en sorte de rattraper les déboires d’une ancêtre. En vérité, elle est née-moldu mais c’est un secret bien gardé par ses parents ∞ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un seize décembre de l’année 1975, dans un hôpital moldu. Mais cela personne ne le sait hormis ses parents biologiques, qui ne sont plus là pour en témoigner. ∞ STATUT AMOUREUX : Célibataire. Malgré sa beauté certaine, son handicap a toujours été un frein pour les hommes. Aussi longtemps qu’elle s’en souvient, Vitani s’est toujours promis de garder sa pureté intacte pour un homme qui en serait digne ∞ EMPLOI : Langue-de-plomb. ∞ BAGUETTE : En bois de tremble, imprégnée d’une plume de phénix. Assez rigide, elle mesure vingt-neuf centimètres . ∞ PATRONUS : N’a jamais pu en produire, pas même un filet argenté. ∞ ÉPOUVANTARD : Le silence, le vide de tous ces sens. Etant privée de la vue depuis sa naissance, elle a décuplé son ouïe. Sans elle, Vitani ne serait plus rien. ∞ GROUPE : DEATH EATERS ∞ CRÉDITS : Tsouri.

09/09 BUSES & 08/08 ASPICS | SLYTHERIN
∞ L'AVIS DE VOTRE PERSONNAGE SUR LE RETOUR DE VOLDEMORT : Un soulagement, en somme. L’opportunité pour la famille Addams de redorer son blason, l’occasion également pour Vitani de prouver sa valeur au Seigneur des ténèbres. Ses parents l’ont toujours éduqué selon les idéaux que le mage noir prône avec vigueur, avec terreur et sauvagerie. Education étant un euphémisme pour ne pas dire un bourrage de crâne, un lavage de cerveau pour faire de leur fille une adepte à la limite du robotisme, dont les opinions lui ont été choisis sans même qu’elle ne prenne conscience du stratagème. Vitani est heureuse de ce retournement de situation, du retour de leur maître qui signifie qu’enfin les choses vont changer, que les mangemort vont enfin sortir de leur tanière et que le monde magique va enfin être dératisé de toute la vermine.

∞ CE QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES : Des idiots, des naïfs. Croire ne serait-ce qu’une seconde qu’ils pourront faire chuter le Seigneur des Ténèbres n’est que pure bêtise. Un espoir de fou, qui contamine malheureusement beaucoup de sorciers. Et Vitani n’a qu’une hâte, leur faire ravaler leur arrogance, détruire au plus profond de leur âme ce qu’ils ont mis si longtemps à bâtir. Leur courage ne tient qu’à un fil, et il sera si aisé de le briser. Il n’y a rien de plus à dire sur eux, ils ne valent rien. Leur cause ne vaut rien.

∞ TON PERSONNAGE FACE A LA SITUATION ACTUELLE : Vitani est à la limite de l’euphorie, intérieurement du moins puisqu’elle ne montre que très rarement ses sentiments. Elle se sent enfin libre d’être elle-même, et de prendre plaisir à faire la chasse aux Sang-de-bourbe, et traitre à leur sang. Un rôle qui lui correspond parfaitement, après l’acharnement que son père lui a fait subir pendant des années. Une combattante, une force de caractère, avec un fond bien sadique. Et malgré son handicap, elle prouve sans cesse sa valeur et ferme rapidement le clapet de certains mangemort qui doutent encore de ses capacités. Elle a un don, qui la rend unique et indispensable.

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"CE QU'IL Y A AVEC LES GRANDES PERSONNES, C'EST QU'ELLES PRENNENT TOUTES LES DÉCISIONS TOUTES SEULES ET QUE LES ENFANTS N'Y PEUVENT RIEN." Nancy Huston.

oo1. Jonathan Shepherd et sa femme Cinderella, sont inquiets. Voilà près de trois mois qu’ils ont enfin concrétisé leur rêve de fonder une famille, une fille à la chevelure dorée aux yeux bleus incandescents, une peau blanche comme la neige. Voulant que leur chérubin possède un nom unique en son genre, avec un soupçon d’originalité les jeunes tourtereaux l’ont prénommé Blue, en référence à la splendeur de ces yeux comme vous pouvez l’imaginer. Ces dernières semaines n’étaient ponctuées que d’un bonheur sans tâche. Ils s’aiment comme au premier jour, si ce n’est plus depuis que leur princesse les comble de joie. Mais comme tout le monde le sait, une vie parfaite un bonheur parfait ne dure jamais bien longtemps, quelque chose vient toujours entacher ce que l’on s’efforce à préserver.
Cinderella a le sentiment que quelque chose ne va pas, on parle de l’instinct maternel. Une intuition qui ne la quitte jamais, qui s’accroche avec ferveur. C’est intense, fort et cela s’accentue de jour en jour. Chaque mère possède cet instinct, certaines le chassent rapidement ne se préoccupant que de leur propre personne, et il y a les autres comme Cinderella qui le vive, le ressente et y croit corps et âme. Son mari a tout fait pour la rassurer, le médecin généraliste aussi qui s’obstine à dire que tout va bien chez Blue. Elle en serait presque devenue folle, n’en dormant plus la nuit. Les semaines sont passées, et Jonathan a lui aussi ressenti cette inquiétude, pas aussi intense que sa femme mais il a de lui-même remarqué ce symptôme.
L’hôpital de Londres avec ces couloirs immaculés, cette odeur si particulière qui nous rend mal à l’aise, ces infirmières qui courent dans tous les sens ou qui discutent linge sale dans les bureaux sans trop s’attarder sur les patients. Des patients venus pour une simple migraine, pour une vilaine entorse à la cheville ou pire suite à un grave accident ou arrêt cardiaque. Les temps d’attentes sont longs, interminables. On pense toujours que notre cas est prioritaire mais il s’avère que non. Cinderella borde sa petite fille dans ses bras en chantonnant pour calmer ses pleurs, c’est l’effet hôpital, l’effet auscultation, l’effet prise de sang. Voilà deux heures qu’ils attendent les résultats, sachant que la petite famille a fait son entrée quatre heures plus tôt. Les nerfs du jeune couple sont à fleur de peau, l’infirmier a en effet confirmé que quelque chose d’anormale se passe avec les yeux de Blue. Pas de réaction, ni d’activité comme si elle ne voyait rien. En à suivit nombre d’examens, prise de sang pour une probable infection, ou recherche d’un gêne malade, ainsi que des examens neurologiques afin de vérifier que tout est en ordre dans la petite tête du poupon. Toutes ces procédures qui n’ont fait qu’empirer l’inquiétude des parents, qui commencent à s’impatienter dans cette lugubre salle d’attente.
« Monsieur et Madame Sheperd, vous voulez bien nous suivre ». Enfin l’infirmier est revenu, seulement cette fois il est accompagné d’un médecin, un neurologue d’après le badge qui orne sa blouse blanche. Sans un mot, le couple se lève. La mère pressant un peu plus son enfant contre son cœur, dont les battements semblent s’affaiblir. Jonathan, lui, passe une main dans le dos de son épouse, la rapprochant de lui comme si ce simple contact qui les unis tous les trois les protègera de la mauvaise nouvelle qui semble planer au-dessus de leur tête. On les conduit dans un bureau, pas de table d’auscultation, ni d’aiguille ni rien du tout. Un simple bureau pour un chirurgien. « Asseyez-vous je vous prie ». Le neurologue s’installe derrière la table, dans son propre fauteuil tout en ponctuant sa phrase d’un signe de la main, alors que l’infirmier reste debout à ses côtés les yeux rivés vers ses chaussures. Les Sheperd restent silencieux, craignant, redoutant ce qui va suivre. « Nous avons eu les résultats, et j’ai bien peur d’avoir une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Votre fille est atteinte de l’amaurose congénitale de Leber, un gène héréditaire qui je suppose vient de votre famille Mr Sheperd, puisque vous avez été adopté et que vous ne connaissez rien de vos antécédents. Ceux de Madame sont parfaitement connus, et personne n’a été atteint de ce handicap » Un coup de massue s’abat sur leurs têtes, ils n’ont absolument rien compris à ce jargon médical mais ils savent que ce n’est pas quelque chose d’anodin, enfin Cinderella semble retrouver la parole « Docteur, je… de quoi s’agit-il ? Je ne comprends pas ! » L’inquiétude se ressent dans sa voix tremblotante, ainsi que dans ces membres qui se raidissent. Une situation que Blue ressent parfaitement, qui se met alors à pleurer de nouveau « Votre fille est aveugle. C’est un gène rare, qui se propage durant la grossesse ou durant les premières semaines de vie du bébé. Quelque chose qu’on ne peut prévenir, et qu’on ne peut malheureusement pas encore soigner. Je sais que c’est un choc, mais sachez que je serais là pour vous aider, afin d’offrir tout le confort nécessaire à votre fille et faciliter sa vie. » Jonathan et Cinderella semblent plongés dans leur bulle, et la voix du neurologue ne semble plus les atteindre depuis que le mot aveugle est sortie de sa bouche. Une larme coule lentement sur la joue de la jeune femme, que son mari s’empresse d’essuyer avant de déposer un baiser au même endroit, puis sur le front de son enfant chéri tout en murmurant « Tout ira bien »

oo2. La nuit est tombé sur la petite résidence Sheperd, ce petit cocon familial où un jeune couple vit un pur bonheur à élever leurs deux filles, Blue et Satine. Deux petites chevelures dorées pleines d’énergies et de joies de vivre, comme tout enfant âgé de sept et six ans. Une famille qui semble comme les autres en apparence, mais qui a dû s’adapter à l’handicap de l’aîné. Jonathan et Cinderella ont vécu des coups durs au début de ce diagnostic, mais leur amour mutuel, et la tendresse de leur fille les ont sauvés du naufrage. Preuve en est, qu’un deuxième enfant est venu combler d’autant plus ce petit trio, près d’un an plus tard. Deux princesses, deux blondinettes aux yeux bleus, une même peau pâle, un même rire cristallin qui chantonne à longueur de journée. Oui, malgré des débuts de parents difficiles, le bonheur parfait est revenu planer au-dessus d’eux. Pourquoi combien de temps encore, car comme je l’ai déjà dit le bonheur ne dure jamais, quelque chose vient toujours le briser.

Blue dort paisiblement dans sa chambre, rêvant de sa journée de ses espoirs de ses envies, de voir, rêvant de magie. Ces derniers temps, bizarrement tous ces rêves sont basés sur ce phénomène, s’imaginant qu’un monde est secrètement gardé aux yeux des humains. Les enfants ont une imagination débordante, ou peut-être pas tant que ça. Plus tôt dans la journée, un évènement étrange s’est produit sans qu’aucune personne si ce n’est-elle ne s’en rende compte, du moins d’après elle. Perdue dans le centre commercial, l’angoisse a commencé à gagner l’enfant alors qu’elle crie de toutes ses forces après ses parents et sa petite sœur. Elle ne voit rien, et ces sens qui se développent – l’ouïe, l’odorat - partent dans tous les sens sous le joug de la panique. Et puis, en se concentrant de toutes ses forces sur ce qu’elle désire le plus, elle s’évapore dans léger « pop » pour réapparaître aux côtés de ses parents, qui aussi inquiets quelques secondes plutôt furent soulager en retrouvant Blue.
Et c’est en rêvant de cette scène que la petite fille se réveille en sursaut, un peu perdue. Vaseuse, il lui est difficile d’émerger mais un bruit sourd venant du rez-de-chaussée active tous ses sens brusquement et tout d’un coup le sommeil ne devient plus sa priorité. Ce son, un bruit de verre brisé… non beaucoup de verres brisés. Rabattant un peu la couette vers elle, la blondinette s’apprête à appeler ces parents, inquiète pour ne pas dire terrifiée, mais un nouveau bruit bien plus intense résonne dans la maison. Comme si quelqu’un était tombé violemment sur le vaisselier. Il se passe quelque chose d’anormal, Blue en est consciente. Il y a quelqu’un d’autre dans la maison, ou peut-être même plus. Son ouïe ne lui a jamais fait défaut, et tout d’un coup l’inquiétude pour ses parents se détourne vers Satine, seule dans la chambre au bout du couloir. Vaillamment, et à pas de velours Blue sort de sa chambre. Son handicap ne l’est soudainement plus, pas besoins d’allumer la lumière qui pourrait avertir de leur présence à l’étage, de plus Blue connait cette maison par cœur, dans ces moindres recoins. Il lui est facile d’avancer dans ce couloir sombre sans trahir sa présence en heurtant un meuble ou un objet décoratif. Aussi calmement que possible, l’enfant se faufile dans la chambre de sa cadette, qui par chance dort encore profondément. Blue doit la protéger, le rôle premier d’une grande sœur mais que peut faire une petite fille de sept ans contre des agresseurs. Doucement elle s’approche de Satine, glissant tendrement ses doigts frais sur sa joue. « Satine, réveilles-toi.. » Il faut la réveiller en douceur, ne pas paniquer au risque de provoquer un cri perçant qui ne ferait que signaler leur présence. Elle se débat légèrement en grommelant, encore toute endormie. « Allez, Tine, il faut que tu te réveilles.. Dépêche ! » Blue ne peut se contenir plus longtemps, après tout ce n’est qu’une enfant, qui ne devrait jamais se trouver dans une telle situation, qui ne sait gérer une peur grandissante. Satine ouvre enfin les yeux, clignant à plusieurs reprises. Dans un soupire elle se penche sur le côté de son lit pour allumer sa lampe de chevet. La voix encore endormie elle grogne après sa sœur aînée. « Quoi ? Qu’est-ce qui y’a enco.. ? » Elle n’a pas le temps de finir sa phrase que Blue se jette sur sa sœur la main tendue vers la lampe pour l’éteindre. Le petit déclic de l’interrupteur l’a amené à réagir rapidement, il ne faut surtout pas de lumière. Elle donne un léger coup de coude dans les côtes de sa sœur pour lui intimer le silence. « Chut ! Éteint cette lumière Satine, vite !!! » Elle ne peut empêcher sa voix de transmettre l’angoisse qui la dévore de l’intérieur. Après ce qui lui semble une éternité elle atteint enfin le bouton qu’elle enclenche aussitôt. Elle pose son index sur la bouche de sa sœur pour lui intimer une nouvelle fois le silence, puis elle agrippe sa main l’entraînant avec elle vers la porte restée entre ouverte. Un vacarme assourdissant provient d’en dessous, le chaos ne semble pas s’être interrompu. Blue serre un peu plus la main de Satine, en ayant une pensée très forte pour ses parents espérant de tout son être qu’ils aient pu se cacher eux aussi. Arrêtée sur la pas de la porte, elle écoute attentivement et ne détectant aucune présence à proximité, elle entraîne rapidement sa cadette dans la chambre de ses parents. Refermant la porte derrière elle, Satine s’arrête nette ne bougeant plus d’un pouce, bien décidé à faire cracher le morceau à son aîné. « Blue ! Tu me fais peur, qu’est-ce qu’il y a ? C’est quoi tout ce bruit ? » Elle tremble, et au fond se doute que ce n’est pas une blague de mauvais goût, qu’il se passe quelque chose de terrible. Satine n’a jamais été aussi courageuse que sa grande sœur, ayant un peu peur de tout et de rien. Sans un mot, Blue l’entraîne vers le placard du fond qu’elle ouvre rapidement, habilement elle grimpe sur le petit tabouret qui y est rangé et en s’étendant de tout son long, elle attrape une petite languette discrète qui sort du plafond. Et lentement elle tire dessus tout en descendant progressivement du tabouret. Une petite échelle suit le même mouvement, et une petite ouverture menant au grenier apparaît au plafond. Une fois stabilisé, elle presse Satine à monter là-haut tout en la suivant de près pour l’aider à escalader les hautes marches. Elle ne dit toujours rien, ce qui inquiète d’autant plus la benjamine, alors que le bruit provenant du rez-de-chaussée s’estompe rapidement. Blue pousse doucement sa sœur dans le grenier, restant elle-même près de l’entrée. « Ne fait pas bruit Satine, il ne faut pas qu’on te remarque. Je vais descendre voir papa et maman ». La petite blonde s’agrippe aussitôt au bras de sa grande sœur en l’implorant, en pleurant aussi silencieusement que possible. « Non reste avec moi, j’ai peur. Ne me laisse pas ». Une ombre passe sur le visage de Blue, et à contre cœur elle repousse Satine. « Chut ! Ne t’inquiètes pas, tout va bien aller je te le promets. Je vais revenir très vite je te le promets d’accord ?! Alors ne fait pas de bruit, ne bouge pas d’ici tant que papa, maman et moi ne sommes pas venus te chercher d’accord ?! Ne bouge pas Tine » Elle lui caresse la joue tendrement, tout en tâchant de garder sa respiration lente et calme. Et avant de disparaître par l’échelle, elle interpelle sa petite sœur. « Je t’aime Tine ». Et avant que celle-ci ne dise quoi que ce soit, le plafond se referme après le passage de Blue.

La maison est silencieuse, bien trop silencieuse alors que quelques secondes plus tôt un vacarme assourdissant régnait ici. Blue à la nausée, possédée entièrement par l’angoisse et la peur. Maintenant que sa petite sœur est en sécurité, elle veut retrouver ses parents, retrouver les bras sécurisant de son papa, et la douce voix rassurante de sa maman. Sur la pointe des pieds, elle arpente le long couloir de l’étage, aux aguets. Elle tente de percevoir le moindre bruit mais tout ce qu’elle entend c’est son propre souffle, sa respiration qui s’accélère à chaque pas, son cœur tambourinant sa poitrine, le sang battant à pleins dans ses tempes. Envahie par le stress et l’anxiété il lui devient difficile de se concentrer. Et jusque-là, rien qui n’indique la présence de ces parents ni même d’un intrus. Blue espère que les responsables de ce vacarme, sans doute des cambrioleurs, ont vite déguerpit afin que tout ce cauchemar prenne fin. Elle en vient même à se pincer le bras pour vérifier que tout ça n’est pas tiré de son imagination, d’un mauvais rêve. Mais non. Aussi discrètement possible, elle descend les marches une à une priant pour que le bois ne grince pas sous ses pieds. Et c’est une fois sur la dernière marche que celle-ci émet un craquement, révélant immédiatement sa présence. Blue ne bouge plus, pas un mouvement sans même respirer pour se concentrer sur les bruits qui l’entourent. Un froissement, comme celui d’un jean lorsque les cuisses se touchent en marchant. « Qui est-là… ? » Sa voix est tremblante et aigüe, elle a peur. Terriblement peur, car elle sait que ce n’est ni son père ni sa mère. Quand on est aveugle, on finit par être doté d’une grande intuition. Personne ne répond. Blue fait alors quelques pas en direction de la cuisine, laissant glisser sa main sur le mûr pour ce guider. Sous ses pieds nus, elle sent des bouts de verres sur le sol qui viennent entailler sa chair. L’angoisse est trop présente, les nerfs lâchent laissant place à un ruissellement de larmes sur ses joues pâles. Un pas dans la cuisine, et sans même avoir le réflexe de reculer ou de courir quelqu’un l’attrape par la taille en plaquant une main sur sa bouche d’où une odeur désagréable et soporifique en sort. Elle a eu juste le temps de pousser un cri avant sombrer dans un profond sommeil.
Blue a pour ainsi dire eu de la chance d’être aveugle, elle a pu ainsi éviter un traumatisme de plus en voyant les corps ensanglantés de ses parents gisant sur le sol.

oo3. « Vitani concentres-toi par Merlin ! » Andrew Addams, son nouveau père, hurle sur elle. Encore un de ces entraînements lors duquel il s’acharne sur la blondinette âgée aujourd’hui de dix ans. Encore un énième sort qu’elle s’est prit de pleins fouet, la faisant voltiger sur toute la longueur de la pièce pour finir par heurter un mur.
L’adorable Blue n’est plus, ou plutôt cachée profondément quelque part dans l’âme de la fillette. A force de torture, de mauvais traitement et de bourrage de crâne elle a fini par se convaincre que la nouvelle identité qu’on lui imposait, était la vraie. Que ces six premières années d’existences n’ont été qu’un rêve parmi tant d’autres, une vie parfaite sortant de son imagination où elle avait la joie de posséder une sœur. Une sœur qu’elle aimait plus que tout, dont elle était si proche qu’on aurait pu les prendre pour des sœurs jumelles. Une vie où des parents la chérissaient, l’aimaient de toute leur âme et faisaient tout pour qu’un sourire orne le visage de leur petite princesse. A force de persuasion, d’acharnement, de coups et blessures physique et mentale, cet homme qui l’a enlevé quelques années plus tôt a réussi lui faire croire que toute cette vie qu’elle pense réelle n’est qu’en fait une pure invention, une utopie.
Désormais Blue Sheperd porte un nouveau nom, Vitani Addams. Une jeune sorcière pas encore scolarisée dans la prestigieuse école Poudlard, héritière d’une famille de Sang-mêlé qui tente de regagner le cœur d’un homme du nom de Voldemort, d’intégrer à nouveau les rangs des Mangemort. Andrew a su voir en cette fillette une arme dont il pourrait se servir aisément. Un handicap devenu un don, rendant Vitani hors du commun. Une nouvelle arme dont personne ne pourrait se méfier. Après tout, qui peut croire qu’une aveugle peut-être capable de prouesse, débusquer des personnes sans même les voir, être agile et forte, pouvant être douce et cruelle à la limite du sadisme. Oui, Andrew Addams porte tous ses espoirs sur cette née-moldu, un statut tenu secret par un sort inviolable. Seulement l’éducation de Vitani n’en arrive pas à son terme, et il possède encore beaucoup de ressource pour faire de sa fille adoptive un véritable soldat au service du mage noir. Un entrainement qui prendra certainement encore plusieurs années, un travail de tous les jours où la belle devra y mettre tout sa force, tout son courage, toute sa détermination.
Andrew comme Vitani ont découvert, à force de travail, que le moindre son provoque des ondes que la blonde est capable de percevoir, des ondes qui lui permette de déceler des ombres à travers ses iris, des ombres qui se meuvent, lui permettant ainsi de détecter la présence de personne, leur emplacement exact. Quelque chose qui lui demande une grande concentration, ce qui à force d’exercer l’épuise la rendant ainsi vulnérable.
Vulnérable comme à présent, alors qu’elle n’a pas réussi à éviter un sort que son père lui a jeté. Légèrement sonné, la petite fille fini par se relever en se massant derrière la nuque. « J’ai besoins d’une pause, Père » Son ton est froid mais presque suppliant. Il est tard, la nuit est même tombée et après avoir passé une grande partie de la journée à suivre son entrainement quotidien, Vitani montre les premiers signes de faiblesse. Ses membres sont ankylosés, ses paupières sont lourdes et son estomac se tort dans tous les sens. Elle n’a qu’un envie, s’allonger dans son lit et accorder à son corps, à son cerveau et à son âme un peu de repos bien mérité. « Une pause ? » souffle Andrew, les dents serrées sans pouvoir contenir la colère qui le gagne. « Tu crois que tes adversaires te laisseront un moment de répit ? Qu’ils te diront - temps mort, on reprend notre souffle et nos esprits ? – Réfléchis un peu Vitani ! Je m’efforce de te rendre aussi invulnérable que possible, tous pensent que tu n’es qu’un boulet qu’on droit traîner incapable de quoi que ce soit parce que tu es aveugle ! Tu dois savoir te défendre, attaquer et être plus sournoise que les autres. Alors un petit effort ! Mets y du tiens et concentres-toi ! Je n’aimerais devoir te corriger une nouvelle fois, c’est compris ?! » A chaque parole, sa voix devient tranchante, cassante, méprisante, colérique. Andrew Addams n’est pas d’une grande patience, et n’a surtout jamais aucun égard envers sa fille, jamais de mot ou de geste tendre. Une attitude bien étudiée pour que Vitani ne connaisse que ce genre de comportement, et qu’elle acquière cette même personnalité.
Craignant de nouveaux coups de ceinture ou de gifles ou pire encore le sort Doloris, la petite fille hoche la tête en déglutissant. Jamais elle n’aura le dernier mot, et elle ne peut que obéir comme toujours, et comme ça le sera jusqu’à la fin de ses jours. Une vie qu’elle ne gère absolument pas, comme les agissements de son père. Si elle se doutait une seule seconde de ses intentions, elle ferait peut-être en sorte de l’en dissuader. Car qui voudrait qu’on lui efface une partie de sa mémoire hein ?

[size=12]oo4. Vitani n’en peut tout simplement plus, ne supporte plus de jouer un double jeu, de ne pas pouvoir être elle-même et d’exprimer hauts et fort ce qu’elle pense, ni même de flanquer une bonne raclée à ceux qui l’insupportent. Bientôt sept années qu’elle se cache derrière une fille fragile, dont le handicap l’empêche de vivre comme bon lui semble. Oh, elle peut cependant avoir ces opinions quant à la vermine qui arpente les couloirs de Poudlard, garder ses distances et s’entourer de sorciers dignes, à savoir les Sang-pur ou quelques Sang-mêlé. Après tout son sang a été souillé quelque part dans l’arbre généalogique, elle ne peut de ce fait pas cracher sur tout et n’importe quoi. Ce ne serait pas logique, et ce serait quelque chose à devenir complètement folle d’éviter tous ceux dont l’ascendance est quelque peu douteuse car il faut l’admettre les familles de Sang-pur se compte sur les doigts d’une main.
Mais elle a pour ordre de cacher sa vraie nature, à savoir son côté soldat impitoyable, à la force de caractère inébranlable. Toute son enfance, toute son adolescence, son père l’a entraîné comme une machine à tuer, qui respire la confiance en soit, doté d’un don particulier qu’aujourd’hui personne ne soupçonne. A son entrée à Poudlard son père lui a défendu de se servir de ces dons si particuliers, d’après lui il faut garder cette particularité pour le retour du Seigneur des Ténèbres, afin de débarquer en force et fermer le clapet de certains sorciers qui n’ont de cesse que de rabrouer et d’humilié la famille Addams. Une situation que par chance Vitani n’a pas trop vécu au sein de la maison Serpentard, où elle a su tout de même, et ce malgré les réticences de son père, montré qu’elle n’est pas de ceux à s’apitoyer sur son sort et à baisser l’échine devant les moqueries et les critiques. Tout en gardant ce côté fragile, douce et pas trop farouche elle a, de nombreuses fois, fait taire les mauvaises langues de manière intelligente, étudiée, rusée et parfois sournoise. Quelques élèves ont pu ainsi souffrir de la vengeance de la belle, sans jamais se douter de l’auteur de leur mésaventure ou agression. Son père peut bien l’obliger à garder un profil bas, elle ne peut cependant en aucun laisser de minables petits insectes lui manquer de respect.
Vitani n’a qu’un hâte, prouver sa valeur et montrer son vraie visage. Et de débusquer quelques cobayes, né moldu de préférence, pour utiliser le sort qu’elle s’est acharné à inventer pendant ces années au château. Un sort qui prive l’adversaire de tous ces sens le rendant ainsi vulnérable, faible et à sa merci pour de belle séance de torture. Une situation qu’elle a bien souvent vécue dans sa jeunesse, et qu’il lui tarde d’infliger par pur vengeance et plaisir. Par chance, les examens approchent à grand pas et sa liberté par la même occasion, et le retour du Seigneur des Ténèbres se fait ressentir à son plus grand bonheur.

MAE ∞ PRÉNOM : Maëlyse. ∞ PERSONNAGE : Inventé. ∞ PAYS : France. ∞ COMMENT AS-TU CONNU PI : Il y a bien longtemps, je ne sais plus où quand comment x). ∞ TON AVIS SUR PI : Magique ∞ UN DERNIER MOT : :red:

∞ CÉLÉBRITÉ PRISE : Jessica Stam.

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Bienvenue

Bon courage pour ta fiche ! ^^

Accueillis par Fassbender :fall:

Merci à toi :puppy:

Bienvenue parmi nous :calin:

BIENVENUUUUUUE :bg:

bonne chance pour ta fiche x)

Si tu as des questions, n'hésite pas I love you

Bienvenue sur PI I love you

Merci à tous les deux :tong:

Bienvenue parmi nous, courage pour cette fiche

Merciii

Bienvenue sur PI :puppy:

≡ ton pseudo : · **≡ date d'arrivée :** 04/04/2012

Bienvenue, bonne chance pour ta fiche :coeur:

Bienvenue et bon courage pour ta fiche :puppy:

Merci à tous les trois pour cet accueil :puppy:

Bienvenue parmi nous I love you

Bienvenuuuue sur PI :puppy:

JOMO

Merci à tous les deux :puppy:

Bienvenue sur PI !

Merciii

— bravo, fiche validée ! —

TE VOILA LANCÉ DANS L'AVENTURE DE PI !
C'EST QUE TU ES MOTIVÉ DIS DONC ! Alors en cadeau, tu as le droit à un sourire de Snape (ou pas hein, :mdr:

). Délire passé, je t'ajoute à ton petit groupe, de ton côté, pense à faire toutes les démarches nécessaires à ton arrivée sur le forum et il y en a, à faire :
Pour aider à la bonne marche des répartitions et du forum tout simplement, n'oublie pas non plus de recenser la maison et le rang de sang de ton personnage : ça peut toujours aider, et si tu as soudainement alzheimer, tu pourras toujours revenir dans ce sujet pour voir où se situe ton personnage. Petit bonus du hors jeu, tu auras bien entendu la possibilité de créer un scénario pour ton personnage, sans oublier de recenser l'avatar de celui-ci également (a). Pense aussi a remplir ton profil, au moins la partie concernant le personnage histoire que les autres membres puissent savoir son âge, sa maison et compagnie rapidement (a) Ceci dit, le remplir en intégralité, c'est encore mieux

Dans le monde de la magie, si ton personnage est un adulte, pense à recenser son emploi ainsi que sa place dans l'ordre du phénix s'il en a une. Ensuite si ton personnage est un élève érudit ou un adulte, pense à recenser son patronus ou sa capacité spéciale (facultative). A Poudlard, ton personnage a la possibilité de faire partie de l'armée de Dumbledore ou des préfets ou de l'équipe de quidditch de sa maison, à toi de voir (a). Qu'il soit élève ou sorcier accompli, si ton personnage a toute une famille, n'hésite pas à poster dans l'annuaire des familles afin que celle-ci soit affichée comme ouverte à de nouveaux visages.

Outre cela, n'oublie pas que tu peux également faire gagner des points à ton actuelle ou ancienne maison et gagner des cartes chocogrenouilles, essentielles à l'avenir du jeu, grâce à ton activité. Donc n'hésite pas à te lancer de le rp, nous rejoindre dans le flood, voter sur les topsites et de laisser un petit mot ici :coeur: