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 ≈ it's a cold, it's a broken hallelujah (eamonn.)

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MessageSujet: ≈ it's a cold, it's a broken hallelujah (eamonn.)   ≈ it's a cold, it's a broken hallelujah  (eamonn.) Icon_minitimeVen 9 Aoû - 20:43



" love is not a victory march "
i've seen your flag on the marble arch
it's a cold, it's a broken hallelujah  
Le vent glacé soufflait dans les arbres, sifflait dans ce paysage paisible, réveillant la forêt endormie par le froid particulièrement vigoureux de cette fin d'hiver. Les mains de Margaery étaient engourdies par la fraîcheur, et malgré ses efforts pour les réchauffer, la brune n'arrivais à rien. Cela devait maintenant faire à peu près une heure qu'elle tâchait tant bien que mal de se frayer un chemin dans la forêt, ayant transplané à bonne distance de Peakshire pour ne pas se faire repérer. Paranoïaque peut-être, mais étant donné l'endroit où elle se rendait, Maggie préférait ne pas prendre le moindre risque. Ou du moins, en vu de l’inconscience de l'acte qu'elle commettait, limiter les risques. Si on lui avait déclaré quelques années auparavant qu'elle serait obligée un jour de s'introduire en douce dans sa si tendre ville natale, de se cacher comme une traître à son sang, la sorcière aurait sûrement eu bien du mal à y croire ; Peakshire, c'était la maison. Là-bas ils étaient entre eux, des familles d'ascendances pures comme elle. Comme aurait du être sa famille, ses enfants. Gamine, Maggie ne s'imaginais vivre nulle part ailleurs que dans les rues rassurante de cette petite bourgade préservée ; mais cette idée était bien loin maintenant. En épousant Archiald, elle avait de bon cœur tiré un trait sur tout cela, renonçant avec plaisir avec cet esprit sectaire. Et si la brune était bien heureuse de ne pas habiter dans ce village reclus, c'était aujourd'hui avec un pincement au cœur qu'elle retournait secrètement dans sa chère petite ville, en se disant qu'à présent elle était loin d'être la bienvenue. En fuite depuis que Margaery avait retrouvé son époux, et qu'elle ne l'avait plus lâché, elle devait à présent être sur la majorités des listes des rafleurs. Car cela faisait maintenant quelques temps que la brune avait disparu dans la nature, et de retour à la maison, les mangemorts n'avait pas dû s'interroger longtemps sur la raison précise de son escapade. Archie était l'un des hommes les plus recherché de la région, aussi si sa femme disparaissait du jour au lendemain, on ne se poserait probablement pas longtemps la question. Ou tout du moins, c'était ce que la jeune femme supposait, perdue dans la forêt, ce n'était pas elle qui irait vérifier sur la liste sans fin des sbires du seigneur des ténèbres. Encore une fois, la brune penchait peut-être dans la paranoïa. Mais avec les temps que couraient, mieux valait couvrir ses arrières avec un peu de paranoïa. Surtout avec la population qui devait grouiller dans les allées du petit cimetière de la ville. Si d'habitude la ville était réputée pour accueillir une population impressionnante d'admirateur du mage noir -car après tout, qui d'autre pourrait adhérer à ce mode de vie élitiste- et autres mangemorts, l'enterrement d'aujourd'hui allait en plus rameuter la plupart de ces derniers dans le petit cimetière. Car la jeune sœur de Margaery n'était pas n'importe qui ; c'était la digne héritière de la fameuse famille Oswald-Appleby, la seule à ne pas avoir trahi sa famille en se mêlant. Et à l'appel de ses deux noms qui rivalisait en prestige, la brune imaginait bien que bon nombre des mangemorts de la région viendraient assister aux funérailles. La discrétion était donc de mise pour Maggie, et se faire remarquer signerait probablement son arrêt de mort. Elle savait qu'elle risquait gros en se montrant ainsi aux adieu silencieux de sa cadette ; pourtant, quand son cousin, Thaddeus, lui avait annoncé la nouvelle quelques jours auparavant, elle n'avait pu s'empêcher d'accourir aux funérailles organisé en son honneur. Dianna. Margaery avait encore du mal à se rendre compte. Si elle n'avait certes jamais porté la jeune Oswald-Appleby dans son cœur, Maggie ne pouvait s'empêcher d'avoir le cœur lourd suite à cette nouvelle. La blonde était tout de même sa sœur cadette, et elle avait partagé avec celle-ci bon nombres d'années tumultueuses à ses cotés. Aussi, se dire qu'elle était définitivement partie, sans même avoir pu se dire au revoir, Margaery avait du mal à l'admettre.

La brune trouva enfin l'emplacement qu'elle recherchait depuis plus d'une heure dans le petit bois qui entourait la ville. Emplacement qu'elle connaissait autrefois bien et pour cause ; enfant, c'est elle qui avait déniché, aux côté de son inséparable cousin, cette petite colline qui surplombait le cimetière. Plutôt macabre comme endroit, mais parfait aux yeux de Maggie qui s'amusait à attirer ses frères, sœurs et cousins afin de raconter des histoires d'horreur. Qui aurait deviné qu'un jour la belle y retournerait, pour un rendez-vous si lugubre que celui-ci. Se plaçant stratégiquement à l’abri des regard, cachée par les lourdes branches de deux imposant arbre, elle apercevait distinctement la scène qui se déroulait dans les allées du cimetière. Son cœur se serra en apercevant les sorciers regroupés dans un coin ; des visages tantôt familiers -des oncles et tantes, des cousins lointains, des amis de la familles- tantôt étranger. Elle n'entendait rien de ce qu'ils disaient, et au fond d'elle, elle en était heureuse. Elle voulait simplement faire un dernier adieu à sa cadette, puis tourner définitivement la page. Margaery attrapa la sacoche qui pendait en bandoulière ; sacoche dont elle avait agrandit le fond avant de quitter son petit campement. La brune en sortit une couverture qu'elle déroula au sol, ainsi qu'une bouteille thermos ; elle avait tout prévu. S’asseyant en tailleur, elle se servit une tasse de thé encore chaud, laissant le liquide brûlant parcourir son corps réchauffer sa peau alors qu'elle regardait d'un regard vide le cimetière s'agiter sous ses yeux. Le silence berçait la scène doucement, et dont Maggie se délectait sagement. Pourtant, au bout de quelques instants, des bruits de pas retentirent dans son dos. Posant vivement sa tasse sur le sol humide, elle sauta sur ses pieds, baguette en main ; la brune avait pourtant pris grand soin de couvrir ses traces, et était persuadé de ne pas avoir été suivi. Et pourtant. Prête à se battre, ou à transplaner si elle n'avait d'autre choix, elle attendit sur ses gardes que l’intrus fasse son apparition. Mais après quelques secondes de suspens, la jeune femme souffla bruyamment, soulagée de découvrir l'identité de l'indésirable. « Eamonn ! »
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MessageSujet: Re: ≈ it's a cold, it's a broken hallelujah (eamonn.)   ≈ it's a cold, it's a broken hallelujah  (eamonn.) Icon_minitimeSam 10 Aoû - 19:13


“ it's a cold, it's a broken hallelujah. ”

Margaery Lethbridge & Eamonn Oswald-Appleby
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Il l’avait tuée. Elle était sa sœur et il l’avait tuée. Au départ, ça lui avait semblé sans conséquence, c’était une vengeance bien méritée. Diana avait passé plusieurs semaines à le torturer au fond d’un cachot, jamais elle n’avait fait preuve de pitié. Il pouvait même affirmer qu’elle s’était plutôt amusée, elle s’était délectée de chacun des sortilèges qu’elle lui avait affligés. Elle s’était réjouit de chacune des gouttes de sang qu’elle lui avait arrachées. Elle méritait son sort, elle aurait même mérité pire encore que la mort douce et rapide qu’il lui avait offerte. Dans ses songes les plus fous, quand il avait été enfermé et qu’elle s’était occupée de lui, il avait imaginé pouvoir lui rendre la monnaie de sa pièce. Il aurait voulu la faire souffrir comme il avait souffert, il aurait voulu voir s’imprimer au fond de ses prunelles le même désespoir qui s’était emparé de son être toutes les fois  où au plus profond de lui, il l’avait suppliée de bien vouloir l’achever. Il avait connu les pires semaines de sa vie au fond de ce cachot. Il avait connu l’enfer et une fois libre, il n’avait même pas eu l’occasion de retrouver celle qu’il aimait, celle pour qui, ses supplications étaient restées silencieuse, celle pour qui il s’était accroché malgré toute la douleur qu’il ressentait, dans chacune des cellules de son corps. Blodwyn. Il s’était battu pour elle, il avait lutté de toutes ses forces pour elle et quand enfin son calvaire prenait fin, elle n’avait pas été là. Elle avait été à l’autre bout du pays, persuadée qu’il était mort et enterré. Diana les avait séparés en le maintenant enfermé dans ce cachot, mais c’était aussi elle qui avait fini par les réunir. Tuer Blodwyn, c’était quelque chose qui faisait parti de ses envies du moment. Blodwyn ne lui avait jamais rien fait, il ne savait même pas si elles s’étaient déjà vues, une fois dans leurs vies, en tout cas, il n’avait jamais emmené Blodwyn avec lui à une réunion de famille des Oswald-Appleby, il n’était pas assez fou pour ça. Il savait que s’il avait agit de la sorte, la pauvre Blodwyn aurait fini décapité, éventrée et accrochée à la muraille de la maison, comme un avertissement aux autres nés-moldus qui pourraient avoir envie d’entrer dans la noble demeure des Oswald-Appleby. C’était un crime après tout que d’entrer dans ce manoir sans avoir le sang parfaitement pur. En aucun cas, les deux jeunes femmes n’étaient censées se rencontrées et c’était mieux ainsi. Pourtant, ce jour là Diana l’avait bien retrouvée, elle avait été prête à l’abattre. Ainsi, il n’avait pas eu réellement le choix. Une des deux serait forcément morte ce jour là. Il avait du choisir entre sa sœur cadette qui l’avait torturé pendant plusieurs semaines et sa fiancée qu’il aimait et qui l’aimait. Le choix avait été vite fait. Il avait sauvé Blodwyn, même si, par la même occasion, il avait été obligé d’assassiner sa propre sœur. Ça n’aurait pas du avoir d’importance. Elle le méritait, il n’avait pas eu le choix, alors ça aurait du en rester là. C’était pourtant impossible, elle était sa sœur, il avait partagé bien des années de sa vie avec elle et même s’il s’était toujours mieux entendu avec sa sœur ainée, il se souvenait encore de la petite fille qu’avait été Diana. La petite blonde qu’il avait vu grandir au fil des années. Enfant, il l’avait trouvée adorable, adolescent il l’avait trouvée légèrement dérangée, elle ressemblait de plus en plus à leur chère mère. Devenu adulte, il l’avait méprisée, elle et ses idéaux qu’il pensait erronés et pourtant calqués à la perfection sur ceux de leurs parents. Récemment, il l’avait détestée, elle et sa marque des ténèbres. Autrefois, elle été une enfant aux airs angéliques et elle avait finie par devenir un véritable monstre. Il la détestait pour ce qu’elle était, pour ce qu’elle lui avait fait, pour ce qu’elle avait voulu faire à Blodwyn. Mais elle avait été et elle resterait à jamais sa sœur. Tout comme il détestait ses parents, il ne voulait pas pour autant les voir morts, malgré le nombre de fois qu’il pouvait prétendre avoir envie de les tuer, il n’en pensait pas un mot. Ils avaient tout faux, sa famille était pleine de pourris qui ne comprenait rien à la vie et pourtant, malgré la haine qu’il pouvait leur porter, ils restaient sa famille, aussi horrible soit-elle.

Alors il s’en voulait. Il sentait une partie de son cœur rongée par la culpabilité. Il ne savait même pas dire si c’était stupide ou normal. Il ne saurait partager ses doutes avec Blodwyn. Il l’avait retrouvée, c’était tout ce qu’il avait voulu depuis que Margaery et Thaddeus l’avait aidé à sortir de son trou. Il ne voulait pas revenir la dessus, ni avec elle, ni avec personne. Il préférait rester avec sa culpabilité qui lui rendait le cœur douloureux et qui le maintenait éveillé bien trop longtemps la nuit. Quand le silence régnait et qu’il n’avait rien de mieux à faire que de retourner cette affaire encore et encore au plus profond de ses songes. Il avait bien des raisons de culpabilisé, pas uniquement parce qu’elle était sa sœur, mais avant tout parce qu’il avait tué quelqu’un. Eamonn n’avait jamais été le genre d’homme qu’on aurait pu croire capable de faire du mal à une mouche. Depuis le début de la guerre, il c’était montré pourtant combatif, mais certainement pas au point d’user du sortilège de la mort comme d’un sortilège de désarmement. Les sortilèges impardonnables, il les connaissait, il avait beaucoup expérimenté le doloris aux côtés de Diana, mais jamais il n’avait pensé en user lui-même un jour. Il valait mieux que ça. Mieux que les mangemorts, mieux que ce que ses parents auraient voulu le voir devenir. Il l’avait tuée pourtant, il avait ôté la vie à un être humain et dans les faits, il s’agissait forcément de quelque chose de légèrement traumatisant, au moins pour quelqu’un comme lui. D’autres s’en ficheraient très certainement. Les mangemorts, les rafleurs, mais aussi ceux qui luttaient pour leur vie en se fichant du sang qui coulaient sur leurs mains. Il n’était pas de ses gens là. Il avait toujours su au fond, que pour Blodwyn il serait capable d’agir de la sorte et il ne regrettait pas de lui avoir sauvé la vie en dépit de celle de sa sœur. Il avait fait un choix entre les deux femmes ce jour là et ce n’était pas ce choix qu’il regrettait. C’était juste qu’il ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’il aurait peut-être pu agir autrement, il n’était pas obligé d’agir directement avec un sortilège de la mort. Il aurait pu, il aurait du se contenter de la désarmer. Il avait eu bien des solutions autres que celle qu’il avait choisie pour sauver la vie de Blodwyn. Il n’avait pas été obligé de la tuer. Il avait juste choisi de ne plus réfléchir et de se laisser emporter par la haine qu’il portait en lui. Cette envie de vengence qui avait grandi en lui depuis des semaines et des semaines et qu’il n’avait pas su contrôler au moment où il s’était retrouvé en face d’elle. C’était la rancune qui avait guidé son geste, alors même qu’il aurait mieux fait de faire preuve de bon sens. Diana morte, Blodwyn retrouvée, la rancune s’était vite envolée, trop vite. Elle avait laissé place à cette maudite culpabilité qu’il ne savait pas comment gérer, pas plus qu’il n’avait su comment gérer rancune et haine.

Il avait appris quel jour elle serait enterrée. Une date parmi tant d’autres, une date qu’il n’aurait pas du retenir, c’était pourtant bien dans ses habitudes d’oublier les dates. Il avait même été capable d’oublier son propre anniversaire quelques mois plus tôt. Pourtant, celle de l’enterrement de sa sœur, elle était imprimée dans sa mémoire, comme une cicatrice sur sa peau. Il devait y aller. Il s’agissait probablement d’une erreur, mais il était convaincu qu’il devait s’y rendre. Comme si c’était la moindre des choses, un petit pas vers la rédemption qu’il cherchait. Il avait quitté Blodwyn avant qu’elle ne soit réveillée, ne laissant qu’un pitoyable mot lui indiquant qu’il revenait vite, qu’elle ne devait pas s’inquiéter et qu’il l’aimait. Il était partie en la laissant là, oubliant encore une fois toutes les fois où il avait pu lui dire qu’il ne la laisserait jamais. Il le fallait pourtant, pour quelques heures seulement, parce qu’il était de son devoir d’aller rendre un dernier hommage à sa sœur cadette. Il savait, bien évidemment, qu’il devrait observer l’événement de loin. S’il s’approchait trop, ses parents trouveraient bien un moyen de l’enfermer à nouveau. Il avait réussi à les fuir une fois, il n’y arriverait sûrement pas deux. Il avait écrit à Blodwyn qu’il reviendrait vie, pas question de lui mentir en finissant coincé chez ses parents. Il n’était pas fou. Il avait rejoint Peakshire dans un rapide transplanage. Un coin isolé de la ville, un coin qu’il connaissait bien. La ville elle-même il la connaissait bien. Il y avait grandi. Pendant des années, ça avait été la seule ville qu’il avait connue, celle qu’il n’aurait jamais du quitter d’après ses parents. Lui, il détestait celle ville. Tout le répugnait dans le coin. Les habitants de cette ville étaient comme ses parents, des sorciers de sang-pur qui détestaient les nés-moldus, voir même les sang-mêlés. Il avait l’impression que cette ville c’était le sanctuaire d’une secte de fous. C’était la façon dont il voyait les personnes qui, comme ses parents, partageait cette vision tellement étroite du monde de la magie. C’était un monde bien vaste et ils avaient décidé de n’en voir qu’une infime partie. Ils en loupaient probablement le meilleur. C’était leur problème, on ne pouvait plus rien pour eux. Eamonn aurait cependant apprécié que ses parents puisse accepter ses choix, voir les choses un peu plus à sa façon et ne pas porté sur lui qu’un regard complètement déçu. Pourtant, déçus, ils l’étaient. Il n’avait choisi aucune des voies qu’ils auraient voulu qu’il prenne. Il n’était pas entré au ministère de la magie, il n’avait pas épousé une sorcière de sang-pur et il n’avait rejoint l’armée du seigneur des ténèbres. Dans leurs yeux, il était un fils indigne, celui qu’ils préféraient dire mort plutôt que d’avoir à assumé d’avoir un parfait traître parmi eux. Il aurait aimé que les choses soient différentes, il aurait voulu qu’ils aient un peu plus d’estime pour lui, mais pour ça, il n’était pas né dans la bonne famille. L’enfant parfaite dans cette famille, c’était Diana, celle qu’ils devaient enterrer en ce jour. Il était sûr qu’ils étaient préférés que ce soit lui, ou même Margaery et que s’il devait se retrouver en face d’eux, ils n’auraient aucune difficulté à l’admettre. Il était fou d’avoir suffisamment de cœur pour les voir encore comme étant sa famille, car eux, tant qu’il ne rentrerait pas dans leurs rangs, il ne serait plus de la leur. Il savait d’où il pouvait apercevoir le cimetière, cette colline macabre où il était déjà venu tellement de fois avec le reste de sa fratrie, Thaddeus peut-être également. Sortant de derrière les arbres, il reconnu rapidement la personne qui était déjà là. Baguette en mains, elle s’était dressée devant lui. « Margaery. » Réponse solennel qui allait bien avec sa réplique à elle. Ignorant sa baguette pointée vers lui, il s’avança pour arriver à son niveau, fixant la scène qui se déroulait sans le cimetière à quelques mètres d’eux. D’un geste du menton, il désigna cette derrière avant de regarder sa sœur du coin de l’œil. « Tu n’as pas été invitée toi non plus ? Qu’est-ce que tu as fais toi, pour être encore plus rejetée de cette belle famille ? » Épouser un sang-mêlé, ça suffisait presque pour qu’on l’évince de la famille. Cependant, elle n’aurait pas du avoir à se cacher elle. Aux dernières nouvelles, en tous cas, elle n’était pas encore considérée comme une traîtresse elle. Les choses changeaient vite pourtant ces derniers temps. Trop vite. Il laissa échappé un soupire tremblant alors qu’il fixait à nouveau droit devant lui, comme s’il se sentait obligé d’assister à ce qu’il avait lui-même provoqué.
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≈ it's a cold, it's a broken hallelujah (eamonn.)

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