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YOU CAN'T OFFER ME ESCAPEAssis par terre, Charles, la tête relevée, fixait le plafond de sa chambre. Un beau lustre y était accroché, qui diffusait une lumière douce, projetant de minces ombres aux murs. Pourtant, il n'en avait que faire. Entré dans une transe, il imaginait tout ce joli luminaire exploser au sol, comme par magie. Comme par sa magie. Des éclats de verre en suspension dans l'air menaceraient de le couper, mais il s'en ficherait royalement. Dieu, mais pourquoi n'y arrivait-il pas? Au bout de plusieurs longues minutes, il se résigna et fit rouler sa tête vers l'avant. Qu'est-ce qui n'allait pas chez lui? Il avait neuf ans, il aurait déjà dû faire des merveilles depuis bien longtemps. Mais rien. Aucune étincelle. Pas de lévitation d'objet. Rien. Comme si il n'était qu'un moldu. Non, non, c'était impossible, bien entendu. Un Burgess-Holmes, aussi peu magique qu'un cracmol, c'était ridicule... Il n'était pas assez concentré, sûrement. Après avoir repris une longue inspiration, Charles se remit à fixer le lustre ardemment. Mais celui ci ne bougeait pas. Et il ne bougerait jamais.

IF YOU TAKE ME THERE YOU'LL GET RELIEF

Ce fut la première fois que Darius Burgess-Holmes leva la main sur son fils benjamin. Dans l'intimité de la demeure, les frères aînés déjà à Poudlard, Charles vit son père le gifler violemment, son visage déformé par une expression de haine intense. « Un cracmol ? Dans MA famille ? » Déjà, une chaleur cuisante s'étalait sur la joue blême de son fils. Il avait honte, et peur, et ne comprenait pas pourquoi cela lui arrivait à lui. « Un putain de cracmol ! » Il accompagna sa réplique d'une nouvelle claque, et les larmes lui montèrent aux yeux, sans que pourtant il ne bouge. Assise dans un coin de la pièce, sa mère ne daignait pas faire un geste, mais il comprenait. Lui aussi était effrayé par cet homme violent, ce soudain inconnu. Si elle faisait quoi que ce soit en la faveur de son enfant, elle le payera au prix fort. « Un cracmol... » Son père ne cessait de répéter ce mot. Charles savait ce que cela était. Un individu d'ascendance sorcière, pourtant dépourvu de pouvoir magique. Il n'était rien. Il était la honte de la famille. N'irait jamais à Poudlard. Serait condamné à vivre comme un moldu. « Tu ne vaux rien. Même l'elfe de maison de ta mère est plus utile que toi. »

Celui lui fit l'effet d'un coup de poignard dans la poitrine, et son souffle se coupa alors que son père lui asséna un nouveau coup.

HOUSES MOVE AND HOUSES SPEAK

« Vous vous sentez déboussolé dans le nouveau monde de la magie ? Vous n'osez plus jeter de sort en public par peur de paraître ridicule ? Tout le monde éclate de rire quand on vous voit tenir votre baguette magique ? IL EXISTE UNE SOLUTION À VOS PROBLÈMES ! VITMAGIC est une méthode entièrement nouvelle, rapide, facile, aux résultats garantis. Des centaines de sorcières et de sorciers en ont déjà bénéficié ! » Relevant la tête doucement, Charles lança un regard inquisiteur à son frère aîné. Ce dernier eut un ricanement, et reprit le prospectus des mains du plus jeune sèchement. « A St Vignole, il n'y a pas de cours de magie en pratique.. donc je me disais que tu en aurais besoin. » Charlie détourna le regard, mal à l'aise, préférant reprendre la lecture de son livre. Sa situation était un sujet de plaisanterie douteux pour ses deux aînés, et un objet de désolation pour sa mère. Son père, quant à lui, avait décidé de le traiter plus bas que terre, mais il avait fini par s'habituer. On s'habitue toujours à ce genre de chose.  « Un cracmol... Ca ne m'étonne même pas, en fait. Alors, ça fait quoi de ne pas recevoir de lettre pour Poudlard ? » susurra Dorian, tout en s'installant par terre, à côté de Charles, ouvrant un manuel de métamorphoses. Se recroquevillant un peu plus, le benjamin ne répondit pas, le regard perdu sur un mot dans son bouquin.  « Tu vas pleurer, Charlie ? Mon pauvre petit frère, tu as peur ? Mais ne t'inquiète pas, je suis sûre que tu trouveras une jolie cracmolle avec qui avoir des enfants cracmols. Ne t'inquiète pas, vraiment. » assura-t-il, hilare.

DAMN YOU.

Elle avait dans le regard des milliers de paillettes dorées, comme une constellation ravissante dont Charles ne parvenait pas à se défaire. Il l'avait remarqué dès qu'elle avait passé le seuil de la porte de la librairie, avec sa chevelure d'un blond presque incandescent et sa démarche légère, et presque instantanément, son coeur se mit à battre plus fort. Le coup de foudre, sans doute. Peut-être. Lorsqu'elle avait ouvert la bouche pour lui donner la liste des ouvrages dont elle avait besoin, il avait eu le souffle coupé. Cette créature divine, d'une douceur incroyable, lui avait parlé, à lui, et c'en était grisant. Maladroitement, il avait récupéré les manuels, alors qu'elle faisait un tour dans Fleury&Botts, regardant les nouveaux arrivages. Quelque chose d'idiot en lui ne pouvait s'empêcher de penser que si il ne faisait rien maintenant, elle allait lui échapper. Elle allait disparaître à Poudlard et jamais il ne la reverrait. Prenant son courage à deux mains, tremblotant, il dégaina sa plume et un morceau de parchemin. « Mademoiselle, j'ai remarqué votre présence chez Fleury&Botts, et je vous trouve très belle. J'espère ne pas vous faire peur en vous disant que j'aimerai beaucoup apprendre à vous connaître. Bien à vous, Charlie (le garçon de la caisse). » Il glissa le papier dans un des livres de sa cliente, fébrile, et lui tendit la pile entière d'ouvrage lorsqu'elle revint à sa rencontre. Elle lui fit un sourire éclatant, avant de sortir de la boutique, et à cet instant précis, Charles ne se doutait pas que bien des années plus tard, Yara Ansdell allait lui briser le coeur.

Charles Burgess-Holmes a écrit:

◊ 007. de ce fait, les relations humaines lui sont inconnues : en vingt-quatre ans d'existence, il n'a connu que deux femmes, dont une qui l'utilisait simplement pour savoir ce que "faire l'amour avec un cracmol faisait".

Tu fais passer Maggie pour un monstre sexuel, c'est pas vrai

Naerys-Jeyne Oswald a écrit:

Elle s'est tapé, attention xD utilisation du passé xD Il était seul et désespéré en sortant de prison et Maggie était là :face:mais maintenant elle peut aller  se faire voir la Maggie, il l'apprécie pas des masses :face:cette vile manipulatrice

On dégage les sangsues