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| (Ainsley) Aller, mais Abby bouge toi un peu! [mars1998] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: (Ainsley) Aller, mais Abby bouge toi un peu! [mars1998] Mar 30 Juil - 12:14 | |
| Une marche. Puis une deuxième. Abby s’immobilisa, oreille tendue, tout les sens en éveils pour essayer de repérer un moins bruit trahissant l’arrivé d’un mangemort. La jeune Serdaigle déglutie difficilement, puis décidant que le faible bruit provoqué par sa semelle sur les dalles froides du château était déjà de trop, elle s’accroupie doucement, délaça rapidement ses chaussures pour les enlever.
Abby se releva en regardant ses pieds. Se balader en chaussette dans l’école, voila bien une situation à laquelle elle n’avait jamais rêvé. Mais les couloirs sombres, à peine éclairé par une lune qui peinait à trouer les nuages, l’effrayait, elle ne savait pas à quoi s’attendre, n’importe quoi pouvait se cacher dans les coins sombres du château. Abigail étouffa un cri de surprise lorsqu’une horloge sonna une heure du matin et résonna dans tout le château. Elle avait l’impression d’être l’héroïne d’un de ses film d’épouvante au scénario basique que faisait les Moldus tant les éléments autour d’elle concordait avec les contextes vu et revu de ce genre de film. Le château noir, l’ambiance pesante, les nuages qui cache la lune, et, évidement, le fait qu’il est minuit passé. On pourrait presque s’attendre à voir surgir un Vampire du mur pour l’enlever et la mordre.
Tout cela lui semblait ridicule. Le cœur battant toujours bien trop vite à son gout, la jeune fille se redressa et continua à monter les escaliers, satisfaite cette fois de voir qu’elle ne faisait aucun bruit. Un claquement de semelle la fit tressaillir. Ce n’était pas elle, c’était sur, et la personne pour qui elle se baladait en pleine nuit dans les couloirs n’était certainement pas assez idiote pour marcher aussi franchement en faisant autant de bruit au risque de se faire prendre. Comprenant que le bruit de pas venait dans sa direction, la jeune fille, paniqué, tourna la tête afin d’essayer de trouver un endroit ou se cacher, et repéra, à son grand soulagement, une statue sur sa droite dont la niche lui apporterait refuge. La jeune fille se glissa entre la statue et le mur, heureuse d’être assez finie pour pouvoir le faire, puis se glissa derrière la statue et s’accroupie, guettant le bruit de pas. Il était temps car un mangemort tourna a cet instant dans le couloir, passa devant sa statue sans le moindre doute, et s’éloigna. La jeune Serdaigle attendit que le bruit s’éloigne jusqu'à disparaitre pour ressortir et poursuivre sa route. C’est avec un léger étonnement qu’elle se rendit compte qu’il semblait beaucoup plus simple qu’il n’y paraissait de berner les surveillants de nuit. Non seulement ceux-ci ne semblait pas faire vraiment attention, mais surtout, il y avait beaucoup de recoin, de niche de statues, dans lesquelles se cacher.
Abby eu un sourire à la pensée qu’Ainsley devait faire ça tout le temps elle. Fourrant la main dans sa poche, Abby récupéra le petit papier que la Poufsouffle lui avait fait parvenir sans qu’on le découvre. Papier sur lequel elle donne rendez-vous à Abby pour « discuter ». D’abord hésitante, Abby était finalement là, à déambuler dans les couloirs de Poudlard vers le lieu de rendez-vous, une salle vide du troisième étage, ayant toute confiance en la rouquine. Tandis qu’elle longeait le mur, un porte s’ouvrit brusquement et lui saisi le poignet pour al tirer à l’intérieur. Abby frôla la crise cardiaque. « Nom d’un Chien, Ainsley, tu m’as foutu la trouille ! » S’exclama Abby dans un filet de voix. |
| | | | Sujet: Re: (Ainsley) Aller, mais Abby bouge toi un peu! [mars1998] Ven 30 Aoû - 19:33 | |
| Devant le miroir de la salle de bain, chez les Poufsouffle, je noue mes cheveux en un chignon un peu fou. J'ai toujours été très fière de ma couleur de cheveux, même si chez les sorciers comme chez les moldus, elle entraîne bon nombre de blagues potaches. Les roux puent, les roux n'ont pas d'âme, et autres conneries du genre m'ont suivie depuis de nombreuses années. Mais je n'en ai jamais fait un problème, j'étais d'ailleurs la première à mettre mes cheveux en valeur en les bouclant, ou en les faisant ressortir en portant uniquement du noir, même en dehors des cours. Mais je n'avais jamais pensé que mes cheveux puissent me poser problème maintenant que plus personne ne se formalisait sur ma couleur de cheveux, plutôt sur mes amitiés avec les nés-moldus. Et pourtant. J'avais appris à mes dépends qu'avoir une couleur qui ne passait pas partout n'était pas franchement une aide, quand on essayait de se faufiler dans les couloirs la nuit ou de faire le mur. J'étais un peu trop repérable quand j'avais les cheveux lâchés, et j'avais été attrapée une ou deux fois par des professeurs, les mains dans le sac, avant de comprendre quel était le problème. Depuis, je faisais toujours bien attention à nouer mes cheveux, voir à utiliser un sortilège temporaire pour les foncer quand je devais sortir clandestinement du dortoir à des heures non autorisées.
J'avance doucement dans les couloirs sombres et silencieux de l'école. Je sais que cette situation devrait me paraître inquiétante plus qu'autre chose, mais je ne peux pas m'empêcher d'apprécier Poudlard à une heure pareille. Malgré l'obscurité et l'insécurité, ces moments me rappellent ceux qui nous pouvions vivre avec le sourire aux lèvres quand les choses n'étaient pas si... compliquées. Apprécier le silence, pouvoir marcher tranquillement sans sentir mille et un regard posés sur mon dos ou mon visage, oui, c'est mon petit plaisir. Dans la journée, je me sens constamment épiée, observée. Comme si tout le monde attendait mon premier faux pas pour me sauter dessus. Je suis une personne à abattre, on me le fait bien sentir, et la seule raison pour laquelle je ne suis pas déjà en train de pourrir dans un cercueil, c'est parce que techniquement, ils n'ont pas le droit de me tuer, ou de me faire disparaître comme si de rien n'était. Bien entendu, ça me pend au nez, ils n'ont pas hésité à exécuter le petit Samuel pour des mornilles. Mais je vivrai aussi longtemps que je le pourrai, ça c'est sûr, et si un jour nous nous en sortons et que je deviens ministre de la magie, je me ferai un plaisir de le leur faire payer, à tous, ils croupiront à perpétuité à Azkaban, je peux le promettre.
Je ne mets pas beaucoup de temps à arriver jusqu'au point de rendez-vous : le troisième étage. C'est ici que je vais attendre Abby, et je ne sais pas pour combien de temps. Après tout, ce n'est qu'une invitation, et si elle n'a pas envie de retrouver en douce l'élève la plus détestée des professeurs, je le comprendrai. Je ne lui en voudrai pas. Mais je ne peux m'empêcher d'avoir une lueur d'espoir, parce qu'Abby a toujours été quelqu'un de bien et que je suis certaine qu'elle ne va pas me lâcher. Je me faufile dans l'une des salles, en laissant la porte légèrement entrouverte pour observer de loin ce qui se passe dehors. J'attends une demi-heure avant qu'un petit froissement de tissu ne vienne troubler le silence. C'est avec douceur et le coeur battant que je me rapproche de la porte pour regarder à travers l'entrebâillement. Je suis immédiatement soulagée en reconnaissant la silhouette de mon amie Serdaigle. Dés qu'elle est assez proche de l'entrée de la salle, je l'attrape par le poignet et l'entraîne avec force dans la pièce, avant de fermer la porte derrière nous. Ouf. « Nom d’un Chien, Ainsley, tu m’as foutu la trouille ! » me chuchote Abby, et je peux voir qu'elle est toujours un peu sous le choc à son visage complètement bouleversé. Cette expression m'arrache un sourire amusé. « Je suis désolée, mais c'était... marrant. » Bon, elle va sûrement trouver qu'il n'y a rien de marrant à faire des coups pareil et à se mettre en danger de la sorte mais... tant pis. « Je n'étais pas sûre que tu viendrais tu sais... Je suis vraiment trop contente de voir que tu as bien voulu me voir. » |
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