WELCOME TO OLLIVANDERS ✲ Ollivander en a vendu des baguettes, pendant tout l'exercice de son métier au Chemin de Traverse. Mais nulle autre ne ressemble à celle de Isleen qu'elle a obtenu à l'âge de onze ans : faite d'un bois de chêne, mesurant 32,4 centimètres, celle-ci est spécialisée en incantations et sa magie tirée d'une plume de phénix, elle peut avoir la réputation d'être d'une grande finesse. Sans nul doute aucun, prenez garde au sorcier puissant qu'est devenue Isleen avec sa baguette entre les mains.
TA MAISON A POUDLARD ✲ HUFFLEPUFF
7 BUSES ✲ 7 ASPICS
→ 001. LORD VOLDEMORT EST DE RETOUR, L'AVIS DE TON PERSONNAGE : Pendant des années, j’ai eu l’impression que Lord Voldemort n’avait jamais foulé la moindre parcelle de sol sur cette Terre et que jamais il n’a eue pour idée de massacrer quiconque. Pourtant, ma famille a vécu un tel déchirement suite à son retour, qu’il m’a bien fallu me rendre à l’évidence de son existence. Avec son arrivée, c’est l’ensemble de mon monde qui s’est écroulé de manière précipitée et, somme toute, assez violente. Comme-ci il avait besoin de détruire ma vie pour faire une place à la sienne, quoi que cela parait certainement un peu égocentrique de présenter les choses ainsi. A son retour, j’ai vu Doezwal – mon beau-frère – qui laissait s’éveiller sa folie, ai vécu la perte de mon mari, l’emprisonnement de mon fils – du moins, d’après ce que prétend le jeune Potter, le retour du Seigneur des Ténèbres était déjà d’actualité à l’époque –, la rébellion de ma fille. Virement de situation soudain, envoyant voler en éclats tous les souvenirs de ma vie passée, ou presque, tellement la chose s’est opérée brutalement. Comment pourrais-je me réjouir du retour d’un être lorsque cela suppose de ne pouvoir observer que des ruines autour de moi ? Devenir fugitive, me cacher comme la pire vermine alors qu’au dehors, mes enfant se trouvent seuls ; me fait prendre conscience de ma lâcheté, de ce moment où j’ai perdu à la fois mon mari et Cersei-Jane – elle que je considère comme ma fille, au même titre qu’Elwood et Sansa-Ruth – en fuyant face à l’attitude menaçante de mon beau-frère. Mais plus Lord Voldemort monte en puissance et plus j’ai l’impression de devenir faible, impuissante même.
→ 002. L'ORDRE DU PHÉNIX, L'AVIS DE TON PERSONNAGE : Les membres de cette organisation, sont ceux qui luttent contre les miens, mais également pour ma survie. C’est sans aucun doute pourquoi mon avis à leur sujet se trouve être assez mitigé. Mon beau-frère et ma fille ont beau avoir choisi des voies que je ne cautionne pas, il n’en reste pas moins qu’ils sont de mon sang ou de celui de mon mari, et que je ne peux par conséquent, décemment pas leur souhaiter quelconque malheur, sans me sentir monstrueuse pour cela. Dans un même temps, ils sont également ceux qui m’aident puisqu’ils me permettent d’assurer ma survie, dans l’enceinte du camp installé au sein de la forêt de Craik. J’ai donc un avis mitigé sur les personnes qui composent l’Ordre du Phénix, même si en règle générale, ils ne me semblent pas doter de mauvaises intentions. Tout au contraire.
→ 003. TON PERSONNAGE FACE A LA SITUATION ACTUELLE : Détruite. Je suis complètement détruite. Obligée de me cacher dans un camp de fugitif, en plein milieu de la forêt de Craik. Mon mari est mort sous les sortilèges de son propre frère, mangemort ayant enrôlé ma fille dans leur clan de fous alliés par la même occasion, ayant repris Cersei-Jane sans que je ne puisse rien faire. Pauvre petite qui doit à présent subir son paternel, alors que celui-ci l’a toujours rejeté auparavant, ne voulant même pas entendre parler d’elle. Et Elwood, ce pauvre Elwood à qui je n’ai jamais pu faire d’excuses pour l’avoir laissé à Azkaban alors que je savais son innocence. En l’espace de deux ans, c’est tout mon monde qui s’est écroulé autour de moi. Et à présent, je me sens inutile. Après tout, je n’ai d’emprise sur personne, de contact avec personne non plus. La guerre ? C’est celle-ci ma guerre. Juste une parcelle, un simple petit bout de la guerre que tout le monde connait et subit, mais pour moi, une histoire de famille. Je ne suis pas impliquée dans la guerre véritable et à peine un peu plus dans cette partie de guerre là. Mais il me faut néanmoins tenter de recoller les morceaux. Car c’est le rôle d’une mère de faire en sorte que ses enfants puissent bien vivre, avoir une vie heureuse. Et pour l’instant, ce n’est clairement pas le cas. Pour aucun d’eux. Et je ne peux décemment pas m’arrêter avant d’avoir faire en sorte que chacun soit épanoui.
CROCO ✲PRÉNOM : noémie. ✲ PERSONNAGE : scénario d'elwood, parce que la famille harkness c'est le bien. ✲ PAYS : frontière france/belgique, mais grâce au bahut, je passe le plus clair de mon temps sur roubaix, quand je ne suis pas en train de dormir. donc on va dire france, dans le nord. ✲ OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM : sur bazzart, il y a trèèèès longtemps. ✲ TON AVIS SUR PI : c'est le meilleur forum du monde, toutes catégories confondues. j'ai jamais autant aimé un forum en fait. mais il me semble que je l'ai déjà dit, non ? ✲ UN DERNIER MOT : FA détruit les codes de ma fiche, le chieur
Dernière édition par Isleen M. Egan-Harkness le Sam 15 Juin - 8:03, édité 9 fois
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:06
cause you're my king and i'm your lionheart.
Deux coups frappés secs à la porte qui me font quelque peu froncé les sourcils. Face à moi, les coudes appuyés sur la table, mon mari me dévisage un instant, avant de finalement reculer sa chaise, s'essuyant la bouche de sa serviette avant de finir de se relever pour rejoindre la porte d'entrée à pas rapides. A côté de moi, les enfants me lancent des regards interrogatifs, Elwood en profitant pour tenter de s'échapper de table. Je le rattrape par la manche pour l'obliger à se rasseoir, tentant de tendre l'oreille pour entendre ce qui se dit entre mon mari et le visiteur improvisé de la soirée. Mais avec le chahut que font mes deux enfants, il m'est impossible de percevoir quoi que ce soit. Mes regards sévères à leur attention n'y changent rien et je n'en suis pas encore à me donner en spectacle à quelqu'un dont je n'ai pas connaissance de l'identité. Mon mari ne tarde pas à réapparaître cependant, sans que les bruits du dehors ne cessent pour autant. « C'est pour toi. » m'indique-t-il en me désignant l'entrée d'un geste de tête. Au regard interrogatif que je lui lance alors, il ne répond que par un simple haussement d'épaules qui me laisse quelque peu perplexe. Mais après avoir lancé un dernier regard en direction de mes enfants, je ne tarde pas à me lever pour m’approcher de l’entrée. C’est ainsi que je découvre Doezwal – mon beau-frère –, se détachant dans l’embrasure de la porte. « Doezwal, tu es sûr que ce n’est pas… » Le brun se met à secouer son index devant son visage, me faisant m’arrêter dans ma question, sans même qu’il n’ait besoin de dire la moindre chose. Je reste un instant le sourcil levé, adoptant un regard interrogateur, duquel il ne semble pas se formaliser. Tant mieux quelque part. « Je peux entrer ? » demande-t-il finalement, rompant ainsi le silence qui s’est installé entre nous. Je finis par hocher la tête, avant de m’écarter un peu, afin de le laisser passer. « Oui, bien sûr. Vas-y. On peut aller discuter dans le bureau. » Il passe face à moi en opinant du chef, ne se faisant pas prier pour commencer à avancer dans la maison. « Je sais où c’est. » commente-t-il en se déplaçant dans la maison, afin d’atteindre une porte, placée peu avant l’entrée de la salle à manger. Et en tendant l’oreille, je parviens à entendre le chahut que continue de faire mes deux enfants. Ils sont tout de même fatiguant, lorsqu’ils s’y mettent. Doezwal s’empare de la poignée, ne tardant pas à ouvrir la pièce pour s’y engouffrer, comme il l’a souvent fait, la salle étant leur préférée pour fêter leurs retrouvailles, chaque semaine. « Isleen, j’ai quelque chose de très important à te demander. » commence le brun, à peine ai-je fermé la porte derrière moi. Une nouvelle fois, je hausse un sourcil, alors que je me pivote vers lui, mes prunelles tombant sur son visage implorant. D’un simple signe de tête, je lui intime de continuer. « Je vais avoir besoin de ton instinct maternel. » Je croise les bras sur ma poitrine, le dévisageant. Et dans mon esprit, toutes sortes de possibilités et de demandes défilent, alimentées par une imagination toujours aussi fertile. « Je t’écoute. » je lui réponds alors calmement, un peu abasourdie qu’il vienne me demander quelque chose alors que, jamais auparavant, il n’a même daigné m’adresser la parole. Pas directement en tout cas. « Je veux que tu gardes ma fille. Que tu l’élèves comme la tienne. » Mes yeux s’écarquillent soudainement, alors que de mes lèvres, s’échappe un léger rire nerveux. Comme-ci je n’en ai pas déjà avec deux enfants – quand bien même je les aime, il faut avouer que ce n’est pas chose aisée que de les garder, eux qui sont de véritables piles électriques. Comme-ci il a le droit de m’imposer de garder sa fille. « Quelle fille ? Depuis quand tu as une fille ? » Je fronce les sourcils, me demandant pourquoi mon mari ne m’en a pas informé. Mais la réponse vient finalement de Doezwal lui-même. « Tu es la première à savoir. » Je pince de nouveau les lèvres, passant une main sur mon visage. Mince, Doezwal ne peut décemment pas avoir d’enfant. La pauvre fille, je n’ose même pas imaginer ce qu’elle risque de devenir. Mais je ne sais pas comment vont réagir Sansa-Ruth et Elwood. Ni comment mon mari va prendre la nouvelle. Il faut que je leur en parle avant, sans aucun doute. Mais c’est une chose que Doezwal ne me laisse pas lui imposer. « Je t’attends chez moi demain. Sinon, je l’offrirai à la rivière ou que sais-je. » me lance-t-il tout en se levant. Et il quitte alors la pièce, sans ajouter un mot de plus. Je le regarde faire, bouche-bée et surtout, prise au piège.
Alors que la porte s’ouvre devant moi, je rabats mon capuchon sur mes épaules, cherchant l’appui de mon mari du regard. Celui-ci ne tarde pas à m’adresser un regard se voulant réconfortant, avant que je ne me décide enfin à regarder en direction de l’intérieur de la demeure. Plissant d’abord les yeux en raison de la lumière aveuglante qui perse dans l’obscurité de ce mois d’hiver, je finis bien vite par reconnaître la silhouette de Doezwal. Impossible de se méprendre sur celle-ci. « Allez, entrez. » Il s’enfonce alors dans sa maison, et je m’empresse de lui suivre, sachant pertinemment que si je le laisse nous distancer, je ne parviendrai pas à le retrouver dans cette maison dans laquelle je n’ai jamais mis les pieds. Fort heureusement, il ne tarde pas à s’arrêter, sortant un trousseau de clé de sa poche pour déverrouiller la porte de ce qui semble être un placard. « Tu l’as laissé toute seule ? » je m’insurge, écarquillant les yeux. Doezwal ne daigne me répondre que par un grognement dédaigneux. Et c’est alors que je conclus une nouvelle fois, qu’il ne vaut mieux pas pour la petite qu’elle reste ici, bien au contraire. Il finit par déverrouiller la porte avant d’ouvrir celle-ci en grand, laissant la lumière du couloir pénétrer dans la petite pièce jusque là plongée dans l’obscurité. Je m’avance pour aller chercher la petite, serrant son corps endormi entre mes bras. « Ne t’en fais pas, tu auras une vraie chambre là où tu vas. » je souffle doucement à l’oreille de la petite, alors que d’un geste maternel, je me mets à la bercer. Derrière moi, mon mari avance, observant un instant le bébé avant de se tourner vers son frère. « J’imagine qu’il n’y a pas d’affaires à prendre ? » Et en effet, il ne doit rien avoir à prendre. La seule chose qui compose la chambre où la petite était placée, est un genre de berceau miteux. Je ne veux même pas savoir où il a été cherché ça. « On avait pensé à l’appeler Cersei-Jane. » je souffle en direction de Doezwal, jugeant qu’il a tout de même le droit de savoir ce qu’il va advenir de sa fille. Mais je vois aussitôt celui-ci serrer les poings, alors qu’il contracte sa mâchoire. « Mais j’en ai rien à foutre ! » Entre mes bras, la petite se met aussitôt à pleurer, sans aucun doute réveillée par les cris de son père. « Sortez d’ici ! » hurle-t-il à nouveau, avant de nous jeter dehors.
Les bras encombrés de paquets, je m’oblige à continuer à vivre normalement malgré le poids qui m’écrase la poitrine et me donne l’impression de suffoquer complètement. Toute la vie que je me suis forcée à construire pour l’approcher d’une pseudo-perfection, s’écroule désormais de toutes parts. Et je maudis le jour où ma fille est revenue accompagnée d’un auror, m’adressant un sourire satisfait, alors que quelques instants auparavant, elle arborait une expression particulièrement défaite. Je secoue la tête, essayant de chasser ces sinistres souvenirs de mon esprit ; de ceux du jour où l’on est venu m’annoncer le meurtre de la famille entière d’un auror, prétendument causée par Elwood. Chose que j’ai toujours eu du mal à croire, il me faut l’avouer. Posant ma main sur la poignée de la porte, je cesse soudainement tout mouvement, alors que la voix de ma fille me parvient de l’intérieur. « Elwood… Elwood… » soupire-t-elle, d’un air autant blasé que heureux. Je ne sais pas réellement définir comment interpréter ses paroles. Dans tous les cas, il reste sûr qu’elle ne semble pas attristée par la capture de son frère, vu le ton de voix qu’elle possède. « Quel idiot. » Je fronce les sourcils, ne comprenant pas pourquoi elle insulte son frère. Sur ce ton là, s’entend. Auquel cas, elle a le droit de rester choquée par ce qu’il s’est passé. Après tout, c’est elle qui s’est faite raccompagnée par un auror jusque la maison. Elle qui a appris la nouvelle la première. Elle qui a dû expliquer la première, avant que l’auror n’y mette du sien. Ce ne doit pas être chose aisée que d’être confrontée à cela. « A pourrir à Azkaban à ma place, alors que moi je reste là. Quel idiot. » reprend-t-elle. Mes yeux s’écarquillent soudainement et je fais alors abstraction de tout ce qui se passe dans cette chambre. J’ai l’impression que l’on m’a giflé, quand bien même ce n’est pas le cas. Brutalement, la porte face à moi s’ouvre sur ma fille, faisant glisser la main que j’ai longtemps gardé poser dessus. Et visiblement, la brune ne semble pas heureuse de me trouver là. Car aussitôt, son visage se crispe alors que ces sourcils se froncent. Pendant un instant, nous restons ainsi à nous regarder dans le blanc des yeux, mais alors que je commence à comprendre tout ce que je viens d’entendre et qu’un étau commence à me serrer le cœur, je finis par détourner le regard, esquissant un pas sur le côté pour la laisser passer. Et elle s’en va ainsi, non pas sans m’avoir adressé un énième regard assassin.
Assise dans la salle d'audience du magenmagot, je ne cherche pas à retenir les larmes qui menacent de chuter en cascade le long de mes joues devenues pourpres en raison du chagrin, mon visage se trouvant ainsi baigné dans les larmes. A plusieurs reprises, je me suis demandée ce que j'ai pu faire de travers pour que la situation dégénère à ce point. Quelle mauvaise mère j'ai dû être pour que ma propre fille devienne ainsi. Assise à ma gauche, celle-ci ne semble éprouver aucun remords, alors que les yeux rivés sur Elwood, elle arbore une expression faussement attristée. Presque déçue. Déçue que son frère ne lui ai pas opposé plus de résistance, pour sûr. C'est sans doute ce pourquoi, je préfère éviter de lui lance quelconque regard. « Madame Egan-Harkness. » rugit une voix dans le mégaphone, se répercutant en échos sans la salle pendant ce qui me semble être une éternité, afin de pouvoir venir vriller mes seuls tympans. Et même si j'ai entendu l'appel, il me faut tout de même quelques instants avant de finalement redresser la tête. « Veuillez approcher, je vous prie. » clame de nouveau la voix. Je lance un regard circulaire autour de moi, dans l'espoir d'accrocher le regard des miens, de mes proches. Mais les seules prunelles sur lesquelles je parviens à vriller mes iris, sont celles de Sansa-Ruth. Elles m'attirent à la manière d'un aimant. Je m'en détourne bien vite, mais pas assez pour me cacher des lèvres de ma fille, qui s'articulent silencieusement sur le nom de Cersei-Jane. C'est pourquoi je tremble quelque peu alors que je descends les marches de la tribune pour venir me poster au banc des témoins. Quelques hommes tentent de venir m'appuyer mais je les écarte rapidement, jugeant leur aide aussi inutile que futile. Car c'est au niveau de tout ce qui se passe dans ma vie, psychologiquement parlant, que j'aurais besoin d'aide. La menace de Sansa-Ruth me paraît claire cependant. D'autant plus que si elle a osé s'en prendre à son frère, elle ne se retiendra pas de faire du mal à sa cousine, à laquelle elle voue une haine certaine. Et je me dois de protéger cette dernière, l'ayant promis sur mon honneur et lui souhaitant de tout cœur une vie heureuse. Et si Elwood se trouve aujourd'hui dans une position délicate, Cersei-Jane peut encore être sauvée. « C'est un monstre ! » je hurle en tombant à genoux sur le sol, sans accorder le moindre regard à mon fils, enfermé dans une espèce de cage en face de moi. Rien que d'observer sa silhouette du coin de l'œil, suffit à me fendre un peu plus le cœur chaque instant. « Je suis tellement déçue... » je parviens à lâcher entre deux sanglots. Et si ces mots sont interprétés comme étant prononcés au sujet de la personne qu'est Elwood, ce n'est décemment pas de lui que je parle. Mais bien de Sansa-Ruth. Et un peu de moi-même aussi, qui me fait complice de ses agissements et de ses mensonges, en restant ainsi silencieuse sur ce que je sais. Je suis une mauvaise mère.
La gorge nouée, je pousse enfin la porte de la cuisine après avoir passé plus de dix minutes à écouter les bruits caractéristiques des assiettes que l’on range, des bruits de casseroles et des couverts que l’on sort de l’évier ; l’oreille collé contre le battant de bois, sans jamais me résoudre à entrer dans la pièce. Mais alors que la porte pivote sur ses gonds, je déglutis alors que je me retrouve enfin face à Sansa-Ruth. Ses prunelles s’arrêtent d’un seul coup sur moi, alors qu’autour d’elle, toute magie cesse. Les casseroles s’entrechoquent en heurtant le plan de travail, les couverts produisent des bruits de verre brisé alors qu’ils retombent dans l’évier et la porcelaine des assiettes s’éclate en mille morceaux alors que ces dernières rencontrent le sol. Je n’accorde aucun regard particulier à ce sordide spectacle, gardant mon regard rivé dans celui de ma famille. Il me faut quelques minutes pour enfin parvenir à m’en détacher, afin de pouvoir fermer la porte derrière moi et m’avancer un peu plus dans la pièce. Temps pendant lequel Sansa-Ruth en profite pour se saisir d’une chaise afin de s’asseoir, alors que je me contente de rester debout face à elle. Autrefois ma fille, c’est aujourd’hui un monstre que je contemple face à moi. Et si j’ai longtemps prié pour qu’elle soit malencontreusement soumise au sortilège de l’impérium, il me faut à présent me rendre à l’évidence du fait qu’elle agit de son propre chef. Régnant en maitre des lieux dans la cuisine, elle ne m’invite pas à m’asseoir, mais cela est tant mieux, car cela n’est pas vraiment le genre d’envie qui m’habite depuis que j’ai pénétré dans la pièce. « Sansa, qu’est-ce que tu as fait ? » Les mots s’extirpent de mes lèvres si rapidement que je n’ai même pas les impressions de les avoir prononcés. Ils parviennent à mes oreilles comme-ci ils ont été soufflé par une voix autre que la mienne, si bien que je frissonne lorsque je reconnais néanmoins le timbre de voix, celui provenant de mes cordes vocales. Réaction qui n’échappe sans aucun doute à ma jeune fille – si je peux encore la considérer comme étant ma fille, après ce qu’elle a fait – qui ne l’interprète sans doute pas de la bonne façon. En effet, un sourire carnassier ne tarde pas à déformer son visage, me laissant croire qu’elle a interprété ce frémissement qui m’a parcouru l’échine, comme un gage de la peur qu’elle m’inspire. Elle n’a pas tord, elle me fait peur, mais pas à ce point. Car depuis qu’elle a fait envoyer Elwood à Azkaban, il ne me reste plus que Cersei-Jane pour ne pas me laisser sombrer. Et si jamais cela venait tout de même à arriver, mon mari prendrait alors le relai afin de protéger la rouquine. Ainsi, je peux dire que j’ai peur de ce qu’elle est devenue, mais pas de la jeune fille en elle-même. « Moi, rien. Tu as bien entendu le verdict du magenmagot. C’est Elwood qui a tué ces pauvres gens. » souffle-t-elle finalement, avant d’arborer un air innocent. Je pince les lèvres, la foudroyant du regard. Elle sait bien que j’ai perçu la conversation entre Elwood et elle, que je sais bien qu’il est innocent. Oui, elle le sait, et c’est bien pour ça qu’elle ne se garde pas de jouer là-dessus. « C’est ainsi, maman. Ça doit le rester. Imagine ce qui pourrait arriver à la gentille, douce et innocente Cersei si jamais toi ou papa vous essayiez de changer les choses. Elle rentrerait sans cette maison et trouverait vos deux corps pour commencer. » Je ferme les yeux, pressant mes paupières l’une contre l’autre. Déjà parce qu’il est difficile d’entendre le mot maman sortant de la bouche de Sansa-Ruth sans sourciller alors qu’elle ne représente plus qu’un monstre à mes yeux, mais également parce qu’elle en vient à parler de Cersei-Jane. Elle sait que je tiens à ma nièce et que je la considère comme ma fille, à son égal. Chose qu’elle ne semble jamais être parvenue à accepter, tentant de s’approprier la paternité de Doezwal – son oncle, le père de la rouquine –, en contrepartie. C’est sans doute ce pourquoi elle est ainsi à présent. J’ai crée un monstre. « Après, elle vous rejoindra. Ou pas. Peut-être qu’elle finira à Sainte Mangouste, les Londubat seront ses nouveaux camarades. » Je ne rouvre pas les yeux, assumant le coup simplement parce que je ne peux pas faire autrement. Je n’ai aucun moyen d’esquiver tout cela, il me faut l’avouer. Et derrière mes paupières closes, j’imagine ma fille s’en prendre à ma nièce, la torturant à coups de sortilèges impardonnables – de doloris, majoritairement. Une nouvelle fois, un frisson me parcourt l’échine tandis que je déglutis. Difficilement, je finis par rouvrir les yeux, une larme dévalant ma joue pour venir s’échouer sur mes genoux. « C’est bien compris ? » Je hoche doucement la tête, me trouvant comme une simple gamine face à elle. Complètement impuissante. Un sourire satisfait ne tarde pas à apparaître sur son visage, si bien que je m’oblige rapidement à détourner le regard, incapable de contempler plus longtemps le monstre qu’elle est devenue. Du coin de l’œil, je parviens à percevoir le sourire satisfait qui s’est dessiné sur ses lèvres. « Parfait. » commente-elle alors, avant se lever, quittant la pièce sans plus de manière.
Deux coups frappés secs à la porte, qui me ramènent quelques années en arrière. Ma gorge se noue instantanément, alors que je tourne la tête vers mon mari, lui adressant un regard interrogatif. Nous n’attendions pas de visite, mais à présent, il va falloir faire avec. « Tu crois que… ? » Je ne prends même pas la peine de finir ma phrase, je sais très bien qu’il a compris ce que je veux dire. Je pince les lèvres, attendant simplement qu’il réponde. « Doezwal. » finit-il par acquiescer. J’esquisse une légère moue. Il doit juste ramener Sansa-Ruth, rien de grave, elle a pris l’habitude de passer du temps avec lui. Il en a juste eu marre et a décidé de la ramener plus tôt que prévu, bien que cela ne m’enchante guère depuis ce qu’elle a fait Elwood. Mais cela, mon mari ne le sait pas. Dans la maison, il n’y a que Cersei-Jane, qui reste à l’étage. D’un geste automatique, je vrille mes yeux au plafond, comme pour vérifier qu’elle n’a rien, bien que cela soit un geste complètement superflu, puisque je ne suis pas en mesure de regarder à travers le plafond. Finalement, alors que de nouveaux coups résonnent à la porte, je décide de me lever, dans un geste identique à celui de mon mari, afin de rejoindre l’entrée. Déverrouillant la porte, je la fais pivoter sur ses gonds, celle-ci s’ouvrant en effet sur mon beau-frère. « J’ai failli attendre. » commente-t-il simplement, alors qu’il m’écarte pour passer. Il se dirige de lui-même dans le salon, nous y attendant, comme-ci il se trouve ici chez lui. « Où se trouve Cersei-Jane ? » demande-t-il soudainement. Je hausse un sourcil, arborant une expression interloquée. C’est toutefois mon mari qui prend la parole le premier. « Pourquoi ? » Doezwal laisse alors échapper un léger rire, comme-ci il nous prend là pour des idiots qui ne comprennent rien. Et justement, je ne vois pas ce qui a à comprendre. « Je viens la chercher. Alors, où est-elle ? » finit-il par révéler, alors qu’il reprend subitement une expression sérieuse. Son expression se fait un peu plus menaçante. Et alors que mon mari se met à bafouiller quelques paroles incompréhensibles, c’est à moi de prendre la parole. « Elle est sortie. » Mon ton se fait autoritaire, alors que je tente de convaincre l’homme face à moi. Celui-ci finit de tourner son visage dans ma direction, me dévisageant durant un instant. Et c’est juste le moment que choisi Cersei-Jane pour faire tomber quelque chose au dessus de nous ou je-ne-sais-quoi. Un violent bruit retenti, faisant lever la tête à Doezwal alors que je clos les paupières. « Et bien, on dirait qu’elle est de retour. » commente-t-il simplement, en arborant un air satisfait. Je ne sais pas comment faire avec cela. Et le mangemort ne me laisse pas le temps de réfléchir, puisque déjà, il se met à avancer en direction des escaliers. C’est alors mon mari qui s’interpose. « Attends, tu ne peux pas la prendre comme ça. Elle n’est pas prête. Laisse-nous une semaine. » lâche-t-il en direction de son frère, alors qu’il me fait signe de monter. Je m’exécute aussitôt, gravissant les marches de l’escalier, du plus vite qu’il m’est possible de le faire, afin de rejoindre Cersei-Jane. Mais alors que je rentre dans la chambre de la rouquine, je ne tarde pas à attendre des éclats de voix derrière moi, puis les marches de l’escalier qui se remettent à grincer, sous une démarche précipitée. « Doezwal, attends ! » hurle mon mari derrière lui. Je me détourne rapidement de Cersei-Jane, incapable de supporter son regard interrogateur. Ainsi, je m’interpose entre elle et la porte, voyons donc la première, mon beau-frère – son père – alors que celui-ci pénètre dans la pièce, la baguette en main. J’observe un instant l’objet ensorcelé, les yeux écarquillés, avant de relever la tête vers son visage déformé par la rage. « Isleen. Va-t-en ! On va discuter à trois, je vais le résonner ! » hurle une nouvelle fois mon mari, m’adressant un regard réconfortant par-dessus l’épaule de son frère. Et j’obéis, simplement. Je transplane, sans me douter un seul instant que je n’aurais pas dû croire mon mari et que Doezwal est irraisonnable.
Dernière édition par Isleen M. Egan-Harkness le Lun 17 Juin - 11:05, édité 8 fois
Charlie Weasley
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
≡ hiboux envoyés : 5700
≡ date d'arrivée : 15/01/2013
≡ tes points : 50 points.
≡ ta disponibilité rp : free 1/3 (elladora + abraham).
≡ ton avatar : richard madden.
≡ tes crédits : rose red (avatar).
≡ âge du perso : vingt-cinq ans.
≡ amoureusement : célibataire.
≡ son emploi : soigneur de dragon à gringotts.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : gryffondor.
≡ niveau d'études : études terminées avec six buses et six aspics.
≡ sa baguette : sa baguette magique est en bois d'ébène. Elle mesure 22,5 cm et contient un poil de licorne.
≡ son patronus : un ours.
≡ son amortencia : ....
Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:07
MA MAMAN RERERERERERE BIENVENUE ET BONNE CHANCE POUR TA FICHE Si tu as des questions, je pense que tu sais où me trouver Et je te change ça
≡ son emploi : professeur de sortilèges à poudlard.
≡ statut de sang : sorcier de sang-pur, noble jusqu'au bout des doigts, qui tient à la dignité de sa famille.
≡ sa maison : ancien gryffondor, un choix qu'il n'a jamais particulièrement compris ni accepté, tous les siens finissant normalement chez les serpentards.
≡ sa baguette : bois d'ébène, spécialisation en maléfices, longueur de trente-deux centimètres avec pour centre un ventricule de coeur de dragon.
Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:09
MA MAMAN D'ADOPTION REREREREREREBIENVEENUUUUUE
Invité
Invité
Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:11
SEXY MAMAN HARKNESS Je me suis toujours demandé pourquoi le scénario avait pas été tenté jusque là, il est tellement bien Très bon choix donc mon fils Rebienvenue, courage pour cette nouvelle fiche
Invité
Invité
Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:15
Rebienvenue
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:20
MAMAN HARKNESS + MICHELLE (Catelyn ) + LE SCÉNARIO ! Excellents choix quoi . Bon courage pour ta fiche .
Invité
Invité
Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:26
Rebienvenue sur le forum, bonne chance pour ta fiche
Invité
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:27
Reeeeeeeeeeeeeeee !
Invité
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:33
Rebienvenue et bon courage :) J'aime beaucoup ton pseudo :D
Invité
Invité
Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:37
Re-Bienvenue à toi.
Invité
Invité
Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:44
Rebienvenue
Invité
Invité
Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 20:48
Rere-etc bienvenuuuuue Bon courage pour cette fiche, déjà bien avancée
Invité
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Dim 9 Juin - 21:10
MES GOSSES (d'adoption ou pas, it's the same) Merci tout le monde, j'espère être à la hauteur en tant que doyenne du forum. *out*
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Lun 10 Juin - 10:14
Rebienvenue très bon choix de scénario
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Lun 10 Juin - 13:51
Re-bienvenue
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Lun 10 Juin - 16:29
BELLE-MAMAN *baff* Tu as la classe Rebienvenue, bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Lun 10 Juin - 16:32
Madame Rebienvenue !!!
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Lun 10 Juin - 18:49
Merci tout le monde
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Lun 10 Juin - 22:12
Catelyn Stark (Re)bienvenue sur Pi
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Lun 10 Juin - 22:14
Jaime Lannister Merci
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Mar 11 Juin - 12:13
RE BIENVENUUUUUUUE !! Et puis maman Harkness quoi !
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Mar 11 Juin - 19:47
CATELYN!
reuhbienvenue sur pi, du coup!
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Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Mer 12 Juin - 7:44
Merci à vous deux
Charlie Weasley
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison.
≡ hiboux envoyés : 5700
≡ date d'arrivée : 15/01/2013
≡ tes points : 50 points.
≡ ta disponibilité rp : free 1/3 (elladora + abraham).
≡ ton avatar : richard madden.
≡ tes crédits : rose red (avatar).
≡ âge du perso : vingt-cinq ans.
≡ amoureusement : célibataire.
≡ son emploi : soigneur de dragon à gringotts.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : gryffondor.
≡ niveau d'études : études terminées avec six buses et six aspics.
≡ sa baguette : sa baguette magique est en bois d'ébène. Elle mesure 22,5 cm et contient un poil de licorne.
≡ son patronus : un ours.
≡ son amortencia : ....
Sujet: Re: ISLEEN ◮ we were child. Sam 15 Juin - 10:36
Alooors J'ai peut-être pas préciser dans le scénario parce que j'ai tendance à croire que ce que je sais est su de tous le monde *va checker* bha je l'ai mis dans le scénar de Cersei mais pas celui d'Isleen (je suis blonde mais je savais que je l'avais écrit quelque part, j'ai juste zappé la deuxième fois xD), mais Doezwal il a ramené Cersei à son frère quand c'était encore un bébé du coup, elle avait pas de nom (ou si elle en avait un sa mère a pas eu le temps de lui dire avant qu'il la tue, ce fouuu xD) et même pas de date de naissance précise, genre pauvre gamine quoi xD du coup c'est Isleen et ... le père (jsais plus comment jl'ai appelé celui là ) qui ont choisi le nom (on remarquera d'ailleurs qu'ils sont beaucoup plus inspirés pour les filles que pour les garçons xD) Et puis, Elwood a été trouvé sur la scène du crime du coup il est pas rentré chez lui avant le procès, je suppose qu'ils doivent avoir des cellules au ministère pour ceux qui sont accusés mais pas encore condamnés enfin bref, du coup il a jamais eu l'occasion de discuter avec qui que ce soit avant d'être condamné