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 Caïn&Katherine + revenge is never a straight line.

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MessageSujet: Caïn&Katherine + revenge is never a straight line.   Caïn&Katherine + revenge is never a straight line. Icon_minitimeMer 6 Mar - 23:07

Caïn&Katherine + revenge is never a straight line. Tumblr_inline_mikxpzwl6q1qz4rgp


Revenge is never a straight line, it's a forest,
and like a forest, it's easy to lose your way,
to get lost, to forget where you came in.


« Hastings, on peut savoir ou t’étais hier ? J’avais besoin de toi je te rappelle. » S'il y a bien une chose que Caïn avait du mal à supporter, c'était le manque de rigueur. La rigueur c'était tout pour lui, ou du moins dans son travail assez obscur et secret. Quiconque n'était pas capable d'un minimum de rigueur dans sa profession n'était pas digne d'intérêt ou même de respect. Et Hastings en faisait souvent partie malheureusement. Ce collègue avec lequel il devait collaborer pour une entreprise. Sans cesse incapable. Incompétent. Absent. Jamais là quand on avait besoin de lui. Comme les autorités ministérielles presque. Si cela ne tenait qu'à lui, il y a longtemps que Caïn l'aurait gracié. Malheureusement pour lui, il n’était pour l’instant qu’apprenti et il était parfois obligé de se taper au quotidien des imbéciles comme ce Hastings entre ses pattes pour des opérations. D’autant plus que, bizarrement, Caïn se démerdait plutôt bien jusqu’ici. Il faut croire que lorsque que quelque chose le passionnait suffisamment, il pouvait actuellement obtenir de bons résultats et être fructueux dans tout ce qu’il entreprenait, il pouvait donc actuellement paraître « brillant » ou « intelligent » comme les codes sociaux pourraient le qualifier ; adjectifs qui ont cruellement manqués à sa scolarité contrastée et brouillonne de Poudlard. Il faut dire que Poudlard pour lui était synonyme d’enfermement, il n’avait jamais vu l’intérêt de rester cloîtré dans une salle pendant des heures, à devoir littéralement écouter des théories sur une quelconque science pas ou peu intéressante en général. Car sans fausse vanité, Caïn estimait que toute les sciences de la magie issus de son enseignement ou de sa culture, elles provenaient plus de son expérience et culture personnelles que des cours magistraux qu’il avait du subir à Poudlard. Caïn crachait surtout lorsqu’il parlait de Poudlard sur la poussière des livres scolastiques, sur l’esprit austère que dégageait l’école qui donnait tout sauf une réelle envie de se passionner pour les études selon lui. Surtout dans une période de l’enfance et de l’adolescences, propices au rêve et à la poésie, bien plus qu’à la triste réalité de théories scabreuses. Faux poète, sa pensée pouvait paraître cliché mais il s’en contrefichait bien, ceux qui se moquaient des clichés étaient dans le fond ceux qui en raffolaient le plus, histoire de pouvoir dépenser leur salive « utilement » selon le jeune Warrington. Il n’avait jamais vécu pour les études, il vivait pour lui et c’était déjà bien assez comme ça. Orgueilleux ? Il l’était mais une fois de plus, il pensait que c’était le seul intérêt à être un homme, vivre pour soi pleinement et emmerder quiconque en pense autrement. Le plus souvent ce sont de simples jaloux ou lâches qui n’assument pas leurs propres penchants dits « égoïstes ». Quoiqu’il en soit, lorsque Hastings lui balançait une vieille excuse, maladie d’un de ses proches, sa mère ou son père Caïn n’en avait que peu faire il ne lui laissa aucun répit. « Je me contrefous de ta mère comme je me contrefous de ta gueule Hastings, si t’es pas là la prochaine fois, j’te balancerai sans la moindre hésitation alors tâches d’être présent à l’avenir. »

Caïn ponctua sa phrase d’un petit sourire légèrement hypocrite avant de s’éloigner pour aller prendre sa pause… sauf qu’il avait oublié son paquet de cigarettes, chose ma foi indispensable pour toute vraie pause à vrai dire. Faisant demi-tour, il passait alors à son petit bureau qu’il partageait d’ailleurs avec ce crétin de première lorsqu’une présence féminine se fit remarquer dans ce même bureau. La tête baissée il avait attrapé son paquet de cigarette qui était tombé de sa poche à terre, apercevant une belle paire de jambes lui faire face lorsqu’il releva le regard. Son regard monta alors doucement sur le collant inutile comme jamais face au regard alléché et curieux du jeune homme lorsque ses yeux se posèrent sur un minois ma foi très familier. « Katherine. Quelle surprise. » C’est tout ce qui lui vint à la bouche lorsqu’il croisait son regard à la fois espiègle et mystérieux. Cela faisait peut-être deux ans qu’il ne l’avait pas vue, ou du moins, il l’avait plusieurs fois croiser de temps à autres à divers soirées mondaines à laquelle il s’était rendue simplement pour la forme et tromper l’ennui, mais ils excellaient dans l’art de s’éviter ou même de croiser leurs regards, de façon presque inconsciente chez Caïn. C’était donc la première fois depuis deux ans qu’il l’avait véritablement en face de lui. Et damn, elle n’avait pas changée et elle était toujours aussi … aussi Katherine dans son apparence. « C’est une belle paire de collants que tu as là. » échappa-t-il pour ne pas dire quelque chose de plus avenant. « Ca fait ma foi longtemps que je n’ai pas croisé ton joli minois, quel bon vent t’amènes donc ainsi toute pimpante dans mon bureau ? » Caïn cultivait totalement l’aspect charmeur de ses remarques, comme s’ils s’étaient quittés en bon termes quand ce n’était pas réellement le cas dans le fond, mieux valait cultiver ce ton que celui du mépris avec une femme aussi « dangereuse » que l’était Katherine à ses yeux… D’autant qu’il ne connaissait pas la raison de sa venue et il préférait alors ne pas trop s’avancer avant d’avoir su quoique ce soit sur la raison de sa présence…
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MessageSujet: Re: Caïn&Katherine + revenge is never a straight line.   Caïn&Katherine + revenge is never a straight line. Icon_minitimeJeu 7 Mar - 11:35

Le dossier Warrington, Katherine ne l'avait pas oublié. Cela faisait des jours qu'elle pensait à ce qu'elle pourrait en faire, ou, plutôt, à la meilleure façon de l'utiliser pour pourrir la vie de l'homme qui l'avait trahie. Se venger, en quelque sorte, mais pas trop vite, pas trop fort, pas tout de suite. Elle comptait lui laisser le cœur en miettes, comme il l'avait fait avec elle, quatre ans plus tôt. Oh, bien sûr, les occasions de lui rendre la pareille n'avaient pas manqué, pendant ces longs mois, que ce soit à Poudlard, au Ministère ou même lors d'une quelconque soirée où ils s'étaient croisés. Plus d'une fois, elle s'était vue lui jeter un sort en pleine salle pour l'humilier une bonne foi pour toute, pour qu'il comprenne enfin tout le tort qu'il lui avait causé. Mais elle savait que ce ne serait là qu'un geste immature, certainement pas le genre de trucs qu'il garderait en mémoire et qui le ferait la haïr de tout son être à chaque fois qu'il penserait à elle, qui lui donnerait envie de hurler à chaque fois qu'il repenserait à ces moments qu'ils avaient passé ensemble quand il réaliserait qu'ils ne valaient rien, visiblement. C'était simple : elle voulait le détruire. Peut-être que là, et seulement là, elle pourrait digérer sa trahison. Quand il ne serait plus rien. Mais pour l'instant, il était toujours cet être hautain, avec son regard glacial et ce sourire qui les faisait toutes fondre. Toujours le même. Toujours aussi détestable. Restait que le bougre était malin et, si elle voulait le faire souffrir, il fallait qu'elle ait un plan solide. Voilà pourquoi elle avait attendu, bien sagement, jusqu'à ce que ce dossier lui atterrisse entre les mains. L'occasion était trop belle. Et, surtout, cette fois-ci, son cœur ne s'était pas serré dans sa poitrine à la vue de son nom. Pour tout dire, elle n'avait rien ressenti jusqu'à ce qu'un léger sourire passe sur ses lèvres, que l'excitation grandisse en elle. Elle était prête. Sa chance était là, peut-être la seule qu'elle aurait jamais. Et, tant qu'à se retrouver clouée dans un placard à balais, autant en tirer quelques avantages...

Elle avait suffisamment attendu, toutefois. Du moins, c'était sur cette pensée qu'elle était arrivée ce matin-là au Ministère. Et c'est pour cette raison qu'elle avait ressorti le dossier Warrington pour s'y attarder un peu, étudier cet homme, à la fois terriblement familier et parfaitement étranger pour la sorcière. Bien entendu, elle ne découvrit pas grand chose, entre les détails top-secrets et les choses qu'elle savait déjà à son sujet... Surtout, il n'y avait rien qui indiquait l'improbable : qu'il fricote avec l'Ordre, qu'elle puisse l'incriminer de quoi que ce soit, en fait. Tant mieux, en même temps, elle voulait faire tellement plus que poser son dossier sur une pile. Elle referma donc le dossier, attrapa un parchemin et une plume pour aller voir son cher patron, tout sourire, afin de lui demander l'autorisation de poursuivre son enquête sur un certain Caïn Sebastian Warrington, apprenti langue-de-plomb. Fort heureusement, son chef s'intéressait trop peu à ce qu'elle faisait, bien plus à son décolleté, et, surtout, il détestait ces branleurs du département des Mystères, comme il les appelait. Alors, il signa sans aucun problème. Le précieux sésame en main, elle prit donc l'ascenseur, direction le neuvième niveau. Là, elle demanda à ce qu'on lui indique le bureau de Caïn, et on la conduisit au travers des dédales du département jusqu'à un couloir, avant de lui dire que ça serait l'avant-dernière porte à droite. Elle s'avançait vers là quand elle entendit la voix du brun s'élever. Toujours aussi suffisant. Elle prit toutefois soin de repartir dans la direction opposée pour se cacher dans l'angle du mur, et tendre ainsi l'oreille. Elle l'entendit alors sortir, dégaina rapidement sa baguette. Si ses souvenirs étaient bons... A l'aide d'un sortilège d'attraction, elle sortit un paquet de cigarettes de la poche du brun. Non, vraiment, il n'avait pas changé. Et, à coup sûr, et peu importait l'endroit où il se rendait, il ferait demi-tour pour récupérer son précieux paquet. La sorcière, une fois qu'il fut parti, se rendit donc dans son bureau, posa le paquet au sol et attendit. Une minute à peine. Un bref sourire passa sur ses lèvres quand elle entendit ses pas revenir, puis le vit passer la porte, le regard posé au sol, sur son précieux bien. Comme il le ramassait, elle s'approcha, s'assurant par là qu'il la remarque. Ou plutôt, ses jambes qui, effectivement, firent leur petit effet. Katherine était une femme, une femme dans un monde de misogynes et, pour s'en sortir, elle misait clairement sur ses atouts féminins. La carte de la séduction marchait plutôt bien, par ici, surtout depuis qu'elle avait décidé de tourner le dos à ses parents. Elle répondit aux répliques de Caïn par un large sourire avant de lancer :

« Fut un temps où tu n'aurais pas eu besoin d'arriver jusqu'au visage pour me reconnaître. »


Elle haussa les épaules, puis s'éloigna jusqu'au bureau, lui laissant tout le loisir de s'attarder sur son collant, puisqu'il le trouvait si intéressant. Elle laissa son regard trainer sur la table en bois, qui contenait à peine quelques papiers. Vraiment, il ne devait pas glander grand chose, dans son bureau trois fois plus grand que le sien, dix fois moins rempli. Cela dit, il avait toujours su se planquer alors, elle n'était guère étonnée. Et puis, surtout, il n'y avait rien d'intéressant, là-dedans. Pas de photographie, pas de lettre, pas de... En même temps, il n'était pas le genre à afficher quelqu'un ou quelque chose qui lui tenait à cœur, Caïn, lui qui prétendait toujours que rien ne l'atteignait. Mais elle était certaine qu'il n'était pas aussi invincible qu'il voulait le croire. Comme il lui demandait ce qu'elle faisait là, elle tourna la tête pour expliquer :

« Mon boulot. » Elle s'assit légèrement sur le bureau pour poursuivre : « Qui consiste à savoir ce que tu fais exactement dans le tien. (Elle désigna d'un geste de la tête le paquet qu'il tenait entre ses mains) Apparemment pas grand chose. » ajouta-t-elle sur un ton sceptique.

Bien entendu, Katherine n'était pas là pour vérifier l'efficacité du Département des Mystères, même si elle doutait régulièrement de ce que cet étage pouvait apporter au monde magique. Mais il ignorait cela et elle comptait bien en profiter. Pour quoi, au juste ? Elle ne savait pas très bien, encore. Les contours de son plan étaient flous, elle attendait simplement de voir comment Caïn réagirait, s'il se prêterait au jeu. Une chose était certaine, elle comptait bien lui pourrir la vie, et pour cela, elle devait tout connaître de lui. Quoi de mieux que de tenter une approche frontale, directe : les contacts physiques entre eux deux, ils y étaient habitués, non ? Qu'il la prenne pour une pauvre idiote qui avait passé l'éponge sur leur histoire (ou plutôt, la fin de celle-ci) alors qu'elle lui avait promis tous les malheurs du monde. Tant mieux, comme cela, il se méfierait beaucoup moins d'elle. Après quelques secondes passées à le toiser, la sorcière s'approcha de nouveau du brun pour poser une main sur son épaule, se pencher un peu plus, jusqu'à pouvoir lui murmurer à l'oreille :

« On dirait que tu vas devoir réapprendre à me supporter. »


Elle s'écarta ensuite, revenant le fixer dans les yeux, un léger sourire sur les lèvres. Bien sûr que la situation l'amusait. Bien sûr qu'elle l'imaginait déjà la maudire de tout son être. Mieux, peut-être, la désirer. Cette fois-ci, elle ne se laisserait pas berner par ses beaux discours, ni chavirer par son regard si bleu. Non, elle était prête. Il n'était qu'une mission, comme elle en avait accompli des dizaines jusque là.
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MessageSujet: Re: Caïn&Katherine + revenge is never a straight line.   Caïn&Katherine + revenge is never a straight line. Icon_minitimeVen 8 Mar - 19:58

Caïn&Katherine + revenge is never a straight line. Tumblr_inline_mjw2rj02zt1qz4rgp


Revenge is never a straight line, it's a forest,
and like a forest, it's easy to lose your way,
to get lost, to forget where you came in.



Caïn avait beau paraître confiant, revoir Katherine lui procurait toute sortes de sensations floues et poreuses. Elle et ses grands airs, elle et son faux-sourire anodin, elle et ses longues jambes bien dessinées, les réminiscences du temps qu'ils avaient passés ensembles étaient inévitables. Parmi les rares personnes qui pouvaient en effet prétendre connaître Caïn sur le bout des doigts, Katherine en faisait définitivement partie, mais la réciproque était de mise. Il avait rapidement discerné que sous cette Gryffondor en apparence "lisse" et faussement sage se cachait une tigresse plutôt digne de Serpentard à la maturité bien plus avancés que l'ensemble des camarades abrutis qu'ils devaient tout deux fréquenter à Poudlard au quotidien. Katherine, il l'a littéralement apprivoisé, et ce n'était pas quelque chose dont il se vantait réellement à vrai dire, aussi confus que peut apparaître l'expression. Il avait bien vu. Il avait bien vu ce regard qu'elle avait, ce léger sourire faussement bienveillant mais si narquois et moqueur qu'elle pouvait avoir lorsqu'elle était avec certaines de ses "amies" selon l'appellation qui dans le fond ne devait pas avoir vraiment de signification pour elle, qualifiant en réalité de simples connaissances intéressantes dans la mesure ou elles pouvaient parfois lui apporter ce dont elle avait besoin. C'était ce même sourire qui avait agacé Caïn et qui l'agaçait toujours parfois, ce sourire qu'elle arborait en ce moment même et qui le troublait de ce fait profondément : fourbe. Tellement fourbe. Caïn la savait rare, ce genre de personnes parfaitement capable d'être si eux-mêmes et moqueur des gens qui l'entourent tout en s'incrustant parfaitement dans la société comme quelqu'un de respectable et loyal, la plupart étaient lâches qui cachaient leur égoïsme, mais Katherine avait ce don, dans ce simple regard et sourire d'assumer parfaitement les deux à la fois, seulement, la plupart de ses fréquentations sottes ne le remarquaient ou ne le comprenaient même pas. Aussi, Caïn s'était-il senti bien plus honoré que fier d'avoir pu approcher Katherine au départ, lui toujours extrémiste, avait bien vite compris son manège mais plutôt que d'avoir la même attitude, n'hésitait pas à tout assumer sans faire l'effort de "s'intégrer" comme elle - dans le fond il n'était pas sûr d'en être réellement capable - et n'hésitait pas alors à se faire détester par elle et par l'ensemble de ses amis. Ils avaient beau faire mine de se détester mutuellement, en fin de compte, ils savaient tout deux qu'ils s'étaient bien trouvés et le reste n'était que badinages préliminaires amusants pour la forme.

Toutefois, à présent, le temps avait passé, les cris, les larmes et les injures avaient volé entre eux et rien n'était moins sûr. Pire, Caïn avait l'impression qu'elle le reléguait à une de ses simples connaissances intéressés, ce qui pourrait être le pire des affronts pour un Caïn qui la connaissait comme la paume de sa main, et qui, en dépit de leur séparation, tiendrait toujours à elle d'une certaine façon indescriptible. Parce que c'était Katherine, et son simple prénom devrait suffire à faire taire les imbéciles. « Qui te dit que ce n'était pas déjà le cas ? Je me rappelle parfaitement de ce collant que tu avais par exemple mis le jour ou tu avais réussi à obtenir une potion de Stevenson en croisant simplement tes jambes devant lui. Tu sais très bien que ma mémoire ne me trompe jamais mais que pour la forme, nous devons nous autoriser quelques maladresses ou confusions volontaires parfois. » Il échappait un léger rire faussement amusé par sa remarque avant de se poster contre une armoire en croisant les bras pour la contempler face à son bureau. Si bien évidemment, ces collants lui avaient tapés dans l'oeil, c'est qu'il avait bien souvent admiré Katherine les mettre devant ses yeux avides de désir encore souvent insatisfait. Il tenait simplement par sa remarque à renvoyer le pic de la jeune femme, pour la beauté du geste dira-t-on. Il ne savait toutefois quoi penser lorsqu'elle lui annonça qu'elle allait enquêter et surveiller ses agissements dans un but administratif pendant probablement plusieurs semaines. Fréquenter Katherine, qui était avant tout une véritable amie et qui fut peut-être la seule durant ses années écolières était toujours dans le fond agréable, mais fréquenter Katherine en tant qu'également son ex petite amie aux souvenirs et ruptures douloureux puisqu'il l'avait trahi s'avérait plus épineux comme processus. Haussant un sourcil, il répondit alors : « C'est-à-dire ? Tu vas être comme un professeur au dessus de mon épaule à regarder si j'ai bien fait mes devoirs ? Avec tout le plaisir que j'aurais de t'avoir comme institutrice au quotidien, le département des mystères doit pourtant rester totalement secret... as-tu une autorisation ? Et puis, tu me connais, tu sais bien que pour le reste, je suis en général concis et obscur dans ce que j'entreprends, je n'aime pas m'éterniser dans des devoirs pompeux.  » S'il appréciait et estimait grandement Katherine en dépit de la tournure qu'avait finalement pris leur relation après Poudlard, l'avoir dans ses pattes comme un parasite au quotidien serait tout aussi désagréable que si elle était ce foutu Hastings avec lequel il devait souvent collaborer. Le contact de sa main sur son épaule ainsi que ses lèvres près de son oreille ne le dérangea absolument pas, il savait pertinemment que Katherine n'hésitait pas à être taquine en usant du contact direct. Toutefois, le contact ne perdait pas d'intensité pour le sourire appâté qui se dessinait au coin de la joue du jeune homme, laissant clairement apparaître sa fossette. « Te supporter... pour cela il aurait fallu que ta compagnie me fût un jour désagréable, ce qui, en dépit des apparences, ne fut jamais le cas. » Caïn se voulait sincère dans sa réponse, si Katherine avait pu pensé qu'il l'avait quittée car il ne l'aimait plus, c'était faux, c'était simplement qu'il en avait rencontré une autre, et le coup dans l'orgueil était peut-être plus grand. Car s'il était possible d'aimer à nouveau personne, l'aimer plus qu'une autre était souvent un coup du hasard bien difficile à effacer pour la victime de ce genre de situations comme l'était Katherine.. « Te demander comment tu te portes après tout ce temps serait-il déplacé étant donné nos nouveaux rapports de collègues si j'entends bien ?  »


Dernière édition par Caïn S. Warrington le Mar 25 Juin - 16:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Caïn&Katherine + revenge is never a straight line.   Caïn&Katherine + revenge is never a straight line. Icon_minitimeMar 12 Mar - 20:23

Quand Katherine posait les yeux sur Caïn, elle ne voyait plus en lui l'ami qu'il avait pu être un jour pour elle. Il lui avait fait bien trop de mal, il y a bien trop peu de temps et sans exprimer le moindre remords. Il avait tout ruiné pour une de ces filles qu'il qualifiait pourtant sans arrêt d'insignifiante. Il ne s'était jamais battu pour elle, qu'il avait tant de fois affirmé aimer. C'était à peine s'il avait sourcillé quand l'adolescente qu'elle était lui avait ordonné de disparaître de sa vie. Puis, il l'avait ignorée royalement, les quelques fois où ils avaient dû rester dans la même pièce. Tout, absolument tout en lui la dégoutait aujourd'hui, lui rappelant à quel point elle avait été stupide de craquer pour son sourire, de fondre sous son regard glacial, d'être tombée amoureuse, tout simplement. Et de s'être fait avoir en beauté puisque, de toute évidence, elle n'avait jamais compté pour lui. Ou du moins, pas plus qu'une autre fille qui l'accueillait entre ses draps. Un coup dur pour son ego que, encore des années après, elle n'avait pas digéré. Il paierait ce qu'il lui avait fait subir. Mais pas tout de suite. Elle avait attendu quatre ans, elle pouvait bien patienter encore un peu, histoire de le berner tout à fait, de lui faire peut-être baisser sa garde pendant qu'elle serait bien à l'abri derrière ses sourires amusés et ses regards taquins. Depuis Poudlard, et peut-être un peu grâce à son cher père, elle était passée maître en la matière. Quand on travaillait dans le nid de crabes qu'était le Ministère de la Magie, pour espérer gravir les échelons, il fallait après tout réussir à se mettre les bonnes personnes en poche, à brosser tout le monde dans le sens du poil et surtout, surtout, à ne jamais se mettre à dos quelqu'un d'influent. Caïn n'était pas influent, ça tombait bien. Il n'y avait donc aucune raison à ce qu'elle ne profite pas du fait que son nom était apparu dans les dossiers qu'elle devait traiter.

Mais pour le moment, il fallait qu'elle se concentre sur le brun, sur ce qu'il lui disait pour éviter qu'il ne puisse la piéger d'une quelconque manière. Il était bien trop habile, surtout qu'elle doutait que sa vue puisse agiter de quelconques remords en lui. Quand il lui parla de cette histoire de Stevenson, elle secoua légèrement la tête. Malgré son sourire amusé, une pointe d'agacement se fit sentir en elle. Il n'avait aucun droit de faire ce genre d'allusions, comme s'ils étaient encore du genre à s'amuser de la sorte. Comme s'ils se parlaient encore. Elle ne put donc s'empêcher de répliquer :

« Je pense plutôt, que tu as vu défiler tellement de jambes que tu ne sais plus lesquelles appartiennent à qui. » Le sourire qu'elle lui adressa ensuite lui rappela qu'elle n'avait rien oublié. « Enfin, ce n'est pas ce qui m'amène ici. » ajouta-t-elle aussitôt, histoire d'éviter de se lancer sur un sujet venimeux.

Caïn ? Elle ne doutait pas qu'il collectionnait les pimbêches, avec son sourire d'ange et ses airs assurés. Ça ne pouvait être qu'ainsi, d'ailleurs. Parce que sinon... Quoi ? Il coucherait toujours avec la même depuis qu'il l'avait larguée. C'était exactement le genre de pensées qui lui serrait la gorge et que Katherine préférait sortir de son esprit, encore plus face à Caïn. Il ne devait absolument pas savoir à quel point la blessure qu'il lui avait causée était fraîche dans son esprit. Il ne devait rien savoir, d'ailleurs. Puisqu'il lui demandait ce qu'elle fichait ici, elle lui répondit que le travail l'amenait. Elle remarqua bien vite qu'il ne semblait pas savoir ce qu'elle faisait exactement dans la vie. Ce n'était qu'à moitié étonnant : Caïn Warrington se souciait avant tout de sa petite personne. Il avait certainement mieux à faire que de suivre la carrière de ses anciens camarades, sauf s'ils pouvaient l'aider à tirer son épingle du jeu. Elle sourit grandement à sa réponse et garda le silence, avant de mieux s'approcher. Peut-être qu'à établir un contact physique avec son ancien amant, c'était jouer avec le feu. Mais la sorcière préférait croire que, tant qu'elle menait le jeu, elle ne risquait rien. La réponse que lui fit le brun, toutefois, la désarçonna quelque peu, juste assez pour troubler l'espace d'une seconde son sourire si assuré. A quoi jouait-il, au juste ? Rapidement, elle décida qu'il ne pouvait pas être sincère. Il la connaissait sur le bout des doigts, et savait exactement où appuyer pour qu'elle ait mal, ou, au contraire, que son cœur s'emballe. Aujourd'hui, pourtant, elle ne ressentait que de la suspicion à ses paroles doucereuses. Il la testait, certainement. Elle avait peut-être déjà échoué, montrant que quelques paroles bien placées ferait fondre sa détermination comme neige au soleil. Elle ne trouva rien à répondre à sa phrase, restant simplement à le fixer, à tenter de le sonder, alors qu'il poursuivait. Quand il s'agissait de Caïn, Katherine aurait tout donné pour être Legilimens, parfois, histoire de savoir ce qu'il lui cachait, pour percer ses plus lourds secrets. Dans une ultime provocation, et comme pour prouver au sorcier qu'il ne l'avait pas touchée, elle posa sa main gauche sur son autre épaule, et la fit glisser le long de sa nuque, s'approchant un peu plus, s'accrochant négligemment à lui. Voyons voir comment il réagirait à ça, lui. Doucement, elle lui répondit :

« Voyons, Caïn. On sait tous les deux que je ne suis pas là pour échanger des politesses avec toi. On a dépassé ce stade, il me semble. »

Elle le fixa droit dans les yeux. S'il fallait se provoquer, elle savait aussi le faire. Très bien, même. Quoiqu'avec lui, c'était un peu différent. Ils avaient partagé tellement de choses, mais s'étaient quittés si violemment... Sûrement qu'il ne ressentait rien du tout, sûrement qu'il riait intérieurement. Peut-être qu'il l'avait toujours fait. Sauf que cette fois, elle était préparée. Elle poursuivit donc, en prenant son temps :

« Comme tu dois le savoir, les gens au-dessus de nous ont changé. Et avec eux, la politique de la maison. Disons juste que je suis un de ces pions qui s'agitent sous leur volonté pour vérifier les rouages du Ministère. Il ne faudrait pas que leurs petits secrets soient répétés n'importe où, tu comprends. » Elle sourit : « Si tu es réellement intéressé, j'ai toutes les autorisations qu'il me faut. Dans la poche droite de ma robe... Mais si tu préfères, tu peux aussi demander directement à mon supérieur. » Elle attendit patiemment sa réaction avant de conclure : « Rassure-toi, j'ai mieux à faire que de regarder par-dessus ton épaule toute la journée. Simplement... » Elle fit à nouveau glisser ses mains, posant l'une sur son épaule, et laissant l'autre négligemment s'attarder sur son torse. « Je pensais que, vu ce que nous avons partagé tous les deux, la moindre des choses, c'était de te prévenir. » Elle haussa les épaules pour finalement lui demander : « Dis-moi donc, Caïn... As-tu quelque chose à te reprocher ? »

Elle doutait qu'il lui réponde, que cela concerne ses relations avec d'éventuels traitres, ou ce qu'il avait pu faire par le passé, notamment à propos de leur histoire. Personne ne répondait jamais à cette question, de toute manière. Et c'était justement le plus intéressant, ce qui suivrait.
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MessageSujet: Re: Caïn&Katherine + revenge is never a straight line.   Caïn&Katherine + revenge is never a straight line. Icon_minitimeLun 18 Mar - 22:37

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Revenge is never a straight line, it's a forest,
and like a forest, it's easy to lose your way,
to get lost, to forget where you came in.


Cette conversation n'avait pas vraiment aucun sens en ce moment même. Elle était plate, sans intérêt, dénué de tout intérêt, probablement qu'un passant les auraient vus, ils les auraient tous les deux trouvés incroyablement étranges ou probablement tout juste sortis d'une cellule de dégrisement tant ils semblaient tout deux incapables de s'exprimer correctement, ou du moins au correct de la société. Est qualifié de correct ce qui respecte les conventions et différentes éthiques de la société, c'est à dire théoriquement que Caïn aurait du lui parler donc de sa situation professionnelle, ce qu'il fit, faute de pouvoir aborder autre chose, avant que finalement il ne doive aborder le sujet de ses goûts et passions dans la vie. C'est ce qu'il aurait du faire avec une personne qu'il ne connaissait pas, ou peu, seulement Katherine, il la connaissait, bien, trop bien même, mieux qu'il ne se connaissait probablement lui-même. Le problème était donc le suivant : devait-il faire comme si rien ne s'était passé entre eux? Devait-il faire abstraction de tout ce qu'il savait de la jeune femme pour mieux la redécouvrir ? Devait-il réellement la traiter comme n'importe quelle connaissance ou amie quelques peu informelle pour qu'ils puissent réellement se parler tel qu'ils avaient su le faire auparavant ? Il faut dire que durant leur histoire, il n'était pas toujours voire souvent sur la même longueur d'ondes et c'était à travers le conflit qu'ils arrivaient sans cesse à mieux s'aimer et mieux se comprendre. C'était une opinion qui pouvait se défendre face à ces couples las et faussement heureux qui ne communiquent plus de peur de blesser l'autre. Eux, clairement, ils n'avaient pas eu cette mauvaise culpabilité et n'avaient pas hésité pas à se blesser l'un l'autre, se faire violence même parfois pour que leurs idées passent en force certes, mais passent quand même. Ils n'avaient donc jamais eu rien à envier à ces couples malheureux et lâches enfermés dans une routine morne et sèche. Toutefois, ils semblaient tout deux s'apparenter précisément à cette catégorie de personne en ce moment même, ce qui avait le don de faire rager et ronger Caïn de l'intérieur : ces personnes qui obéissent aux conventions, qui obéissent à l'impitoyable normalité de la société ou les "bonnes apparences" sont de rigueur, cette catégorie à laquelle jamais il n'aurait pensé appartenir, du à l'électron insaisissable qu'avait formé son couple avec Katherine.

Et pourtant, quelque chose d’étrangement malsain demeurait dans cette conversation. Comme si Katherine cherchait à obtenir bien autre chose de sa part qu’un simple accord professionnel éphémère. Car à vrai dire, Caïn était plutôt habitué à être tactile avec l’ensemble de la gente féminine qu’il était amené personnellement comme professionnellement, aussi le voir ainsi avec Katherine ne faisait pas en soi une grosse différence avec le reste de ses fréquentations féminines ministérielles, le problème tenait du fait que Katherine n’était pas n’importe qui, et que jouer avec elle était comme jouer avec une bombe à retardement, à tout moment elle lui exploserait en pleine face. « Aussi alléchante que cette perspective puisse être, je dois dire que je suis incroyablement ennuyeux de ce côté-là et peu de jambes ont défilé dans ce bureau ou ailleurs… » Il aurait bien aimé pouvoir mentir et dire qu’il était devenu le roi de ces dames, mais à quoi bon, s’il se mettait à mentir dès à présent avec Katherine, il risquerait d’être mal barré par la suite si elle se mettait à creuser, car Katherine était curieuse, bien trop curieuse et au plus Caïn disait la vérité, au moins il avait des chances d’être emmerdé, car sa vie dans le fond était si ennuyeuse et riche en péripétie ces derniers temps, pas qu’il s’en plaigne loin de là, il était très heureux ainsi, simplement, quelques fois, il était toujours « bon » ou « divertissant » d’avoir quelques histoires croustillantes sous la main. Il espérait avoir marqué un point sur sa dernière réplique, ce qui ne fut visiblement pas le cas lorsqu’elle s’approchait deux fois plus de lui, laissant échapper quelques frissons à Caïn le long de son échine. Que voulait-elle ? Elle n’était pas simplement là pour ce foutu job, ça se trouve ce n’était qu’une modique couverture, reste à savoir ce qu’elle avait en tête, vengeance, désir de le reconquérir, simple divertissement ? Ces frontières semblaient à vrai dire toutes très poreuses. Jetant un regard lentement vers ces deux mains de part et d’autre de son cou ou de son épaule, il gardait néanmoins ce sourire de scène avant de répondre le plus normalement possible : « A quel stade sommes-nous dans ce cas ? Car il y a tout de même bien longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de poser mon regard sur le tien. » C’était surtout le mot de « stade » qui avait perturbé le jeune homme, bien que Caïn n’ait jamais réfléchi en termes de catégories, il se demandait ce qu’il représentait aux yeux de Katherine et s’il n’espérait pas vraiment avoir une réponse franche, il espérait peut-être déceler un signe dans son regard qu’il connaissait autrefois par cœur. Par la suite, Katherine lui expliqua son rôle et la situation actuelle, Caïn échappait un léger sourire, il n’était même pas au courant du changement d’administration et à vrai dire il n’en cirait pas grand chose, comme toujours. Lorsqu’elle dit avoir des autorisations dans la poche droite de sa robe, se rapprochant et se penchant vers elle juste assez pour que ses lèvres passent devant les siennes, il n’hésita pas à faufiler sa main dans la dite poche, si elle jouait au bluff, il saurait la plumer. Toutefois, elle ne sembla pas mentir puisqu’il trouva rapidement les autorisations qu’il lut quelques instants attentivement, tout semblait en ordre en effet et, pour le meilleur comme pour le pire, il n’était pas en mesure de faire quoique ce soit. «  Eh bien, je crois que je n’ai plus qu’à trembler de ta présence même si, comme je l’ai maladroitement formulé il y a quelques instants, cela sera un plaisir d’à nouveau te côtoyer, de toute façon, tu me connais, si tu me laisses un minimum d’espace vital, je ne suis pas d’une nature difficile et cette affaire devrait vite être réglée. » Il claqua ses mains, se donnant un air faussement enthousiaste avant de lui redonner le papier en mains propres. Il n’eut pas le temps d’anticiper sa nouvelle approche vers lui avant d’une fois de plus se lancer dans une remarque ambiguë… Bizarre bizarre tout de même mais cette attitude était loin de déplaire à Caïn pour le moment qui posa une de ses mains sur la sienne avant de légèrement l’embrasser du bout des lèvres : « Mademoiselle Sheraton vous êtes bien trop bonne comme toujours. » Le ton volontairement vieillot de sa phrase était totalement assumé. Son regard transperçant le sien, il releva ses yeux bleus vers elle lorsqu’elle lui demanda s’il avait quelque chose à se reprocher. Il était tenté de rire à cette question quelque peu ... stupide à son goût mais il capta rapidement l’ironie relative de la jeune femme. S’allumant enfin sa cigarette alors qu’il s’appuyait sur son bureau les jambes croisés, il fit mine de prendre un temps de réflexion avant de répondre : «  Beaucoup trop Katherine, je baigne dans le péché permanent, mais rien qui ne soit condamnable par tes foudres administratives malheureusement, car aussi étonnant que cela puisse paraître, je crois que je suis plutôt « bonne élève » ici… je suis devenu terriblement ennuyeux je sais, qui l’aurait cru ? » Continuant de tirer quelques taffs sur sa cigarette il se mit alors à tourner autour de Katherine comme un requin autour de sa proie avant de lui prendre une chaise pour la faire asseoir, se plaçant alors derrière son bureau. « Mais dis moi Katherine, depuis quand es-tu devenu la fouine de service du Ministère ? Je croyais que tu souhaitais intégrer la Brigade de la Police Magique ? Je suis ravi de ne pas avoir une mégère ankylosée à mes côtés mais je dois tout de même t’avouer que je suis un peu déçu de voir quelqu’un de si talentueux et ambitieux que toi traîner dans des dossiers poussiéreux fort peu intéressants.. »


Dernière édition par Caïn S. Warrington le Mar 25 Juin - 16:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Caïn&Katherine + revenge is never a straight line.   Caïn&Katherine + revenge is never a straight line. Icon_minitimeDim 7 Avr - 18:09

Qu'est-ce que Katherine cherchait exactement, en venant ici ? Même elle n'en était pas certaine... Il est vrai qu'elle aurait pu apprendre autant voire plus de choses sur Caïn en restant sagement dans son bureau et en enquêtant de loin, plutôt que de venir lui tourner autour. Le brun lui mentirait comme il respirait, elle n'en doutait pas : c'était après tout une de ses spécialités. Et, quoiqu'il arrive, elle prendrait soin de vérifier chacun des informations qu'il laisserait échapper, de rechercher une insinuation derrière chacun de ses mots ou l'hypocrisie masquée par le moindre de ses sourires. A première vue, elle avait beaucoup plus à perdre en venant le voir et jouer les gentilles filles face à lui qu'à rester le plus loin possible de ce maudit brun. Seulement, le temps où elle faisait mine de ne pas l'avoir vu ou s'arranger pour ne pas avoir à le croiser dans les couloirs était révolu, il fallait qu'elle s'y fasse. Si elle voulait lui faire payer un jour tout le mal qu'il lui avait fait, elle ne pouvait pas le faire en restant assise gentiment derrière un bureau. Cela ne suffirait pas ; elle voulait voir son sourire assuré s'éteindre quand il comprendrait qu'elle l'avait trahi, voir la haine naître dans son regard et l'entendre la maudire comme elle l'avait maudit. Là, seulement, elle saurait qu'elle avait réussi, pas avant. C'était son seul but, la raison qui la poussait à agir, à lui parler, à lui sourire comme si de rien n'était, à ravaler sa rancœur pour supporter sa présence. Seulement, il fallait bien reconnaître que son revirement avait de quoi surprendre son ancien petit-ami et, surtout, à le mettre sur ses gardes. La sorcière en était bien consciente et, plus que tout, elle savait qu'il fallait qu'elle lui donne quelque chose, suffisamment pour qu'il baisse sa garde en tout cas. Pourtant, elle ne parvenait rien à lui laisser d'autre qu'une conversation polie et vide de sens, des regards provocateurs et des sourires moqueurs. Ce qu'elle faisait avec tout le monde, en somme sauf que Caïn n'était pas n'importe qui : il la connaissait mieux que personne et, si elle continuait ainsi, il y avait fort à parier qu'il lirait clair dans son jeu. Cette simple idée lui tordait l'estomac jusqu'à lui flanquer la nausée. Elle tenta bien de reprendre le contrôle ou, tout du moins, de le rendre moins méfiant avec quelques questions et caresses du bout des doigts. Mais elle savait que cela ne suffirait pas et, tout en l'écoutant lui répondre, cherchait le moment idéal pour changer de stratégie, saisir une perche pour expliquer sa venue ici et gagner un peu sa confiance.

Elle ne cilla donc pas, ni ne contredit Caïn quand il affirma que peu de femmes étaient passées dans ses draps, ne répondit rien quand il lui demanda à quel stade ils en étaient et le laissa échapper à son étreinte sans le retenir. Pour tout dire, le sorcier la déstabilisait, avec ses sourires, son attitude nonchalante, ses répliques à tout va. Elle aurait pu lui annoncer qu'elle l'envoyait à Azkaban qu'il aurait encore trouvé le moyen de rire et d'ébranler par la-même sa crédibilité. Pour peu, elle aurait eu envie de lui lancer un sort qui lui cloue le clapet définitivement et lui enlève ce sourire des lèvres. Mais céder à un instinct si bas aurait été stupide : elle avait beaucoup mieux à faire, ici, avec lui, que de lui faire ravaler son assurance à coup de baguette magique. Elle se contenta donc de se mordre la langue, puis de récupérer ses autorisations avec un sourire aimable, avant de le regarder s'éloigner jusqu'à son bureau. La brune ne broncha pas quand Caïn alluma une cigarette, haussa un sourcil quand il clama baigner dans le pêché (si ce n'était pas se contredire, tiens) et rit légèrement quand il dit être terriblement ennuyeux. Elle croisa les bras pour répliquer avec un sourire au coin des lèvres :

« Et qu'est-ce qui te dit que tu n'as pas toujours été terriblement ennuyeux ? »


La provocation était digne d'un adolescente et, quelque part, elle espérait que cela le renverrait à leurs années à Poudlard, celles où ils avaient été si proches et, surtout, celles où elles avaient eu la faiblesse de l'aimer. Elle ravala toutefois encore une fois sa rancœur pour ne pas risquer de se dévoiler aussi bêtement. Cependant, tout resurgit en bloc quand il lui demanda pourquoi elle enquêtait sur des sujets aussi peu intéressants que lui et insinua que cela n'avait rien à voir avec la Brigade de Police. Autrement dit, que ce n'était pas digne d'elle, voire du Département de la Justice Magique. La grimace qui se dessina sur son visage se transforma rapidement en un léger sourire et elle fit un pas vers lui. Il ne fallait pas qu'elle flanche, il ne fallait pas qu'elle lui laisse le pouvoir sur la situation, l'ascendant sur elle. Elle haussa donc les épaules en répliquant :

« Détrompe-toi. Peut-être qu'ici, vous pouvez ignorer les changements d'administration et de politique, mais pas nous. Ou, pas moi, en tout cas... » Elle sourit un peu plus pour ajouter : « Disons simplement que j'ai bien plus à gagner en faisant tomber quelques têtes indésirables plutôt que de traquer les petits délinquants. »

Bien. Comme ça, la situation était claire : son emploi comme son avenir reposait entre ses mains. Seulement, ce n'était pas en le menaçant qu'elle aurait ce qu'elle voulait ; il fallait donc qu'elle change de stratégie et la provocation de Caïn semblait la parfaite occasion pour le faire. Elle hésita quelques secondes, tourna la tête vers la porte avant de dégainer sa baguette pour la fermer. Une fois ceci fait, elle s'approcha rapidement du brun pour pouvoir lui souffler, oubliant tout des sourires et des airs aguicheurs qu'elle avait adoptés jusqu'alors :

« Tu n'es pas idiot et moi non plus. Je ne suis pas là par hasard. Je... »
Elle se stoppa, le temps de se pincer les lèvres, ravalant des mots qui piquaient un peu trop son orgueil : « Mes supérieurs sont persuadés qu'il y a une, ou des taupes dans ce Département. Trop d'informations filtrent à l'Ordre. Si un nom ne ressort pas bientôt, c'en est fini pour moi. Au mieux, je finis dans un placard, au pire... Je serai l'un de ces nombreux cadavres qui sont énumérés chaque jour dans la Gazette. » Elle avait débité ce mensonge à toute vitesse, espérant lui montrer l'urgence de la situation (factice) dans laquelle elle se trouvait. Pour enfoncer le clou, elle ancra son regard dans le sien et lâcha finalement : « J'ai besoin de ton aide, Caïn. Et, surtout, tu me dois bien ça, non ? » acheva-t-elle sur un ton plus amer.

Elle ne pouvait pas lui laisser croire qu'elle avait oublié sa trahison, ni même qu'elle l'avait digérée ; ce n'était pas crédible. Qu'elle ait fait taire sa fierté pour venir le voir l'était déjà plus. Enfin, c'était ce qu'elle espérait et nul doute que son mensonge tenait la route. Elle avait tourné le dos à son père, ce qui réduisait le nombre de ses alliés au Ministère à néant - ou presque. Personne n'était là pour la couvrir ni pour se dresser entre elle et les Mangemorts qui, ces temps-ci, venaient un peu trop régulièrement pour la presser dans ses affaires. Il n'y avait aucun doute : elle saurait défendre son histoire face au Langue-de-Plomb, ce n'était pas ce qui l'inquiétait. Non, ce qui faisait son estomac se tordre sous l'effet de l'attente, c'était Caïn. Elle guettait avec appréhension le moindre signe qui trahirait les pensées, et la réponse à venir, du brun. Il ne pouvait pas refuser de l'aider. Mais, justement, cet homme avait toujours été le spécialiste pour être là où on ne l'attendait pas, pour envoyer valser les conventions. Au final, Katherine en revenait toujours au même point : à espérer qu'elle représentait quelque chose d'autre à ses yeux, qu'il tenait un minimum à elle - ou avait pu tenir à elle - et que, pour cette raison, il ne pourrait pas lui tourner le dos. Elle dépendait de son bon vouloir et elle détestait cette sensation.
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MessageSujet: Re: Caïn&Katherine + revenge is never a straight line.   Caïn&Katherine + revenge is never a straight line. Icon_minitimeMar 25 Juin - 16:51

Caïn&Katherine + revenge is never a straight line. Tumblr_inline_mjw2rj02zt1qz4rgp


Revenge is never a straight line, it's a forest,
and like a forest, it's easy to lose your way,
to get lost, to forget where you came in.


Caïn était en feu. Il était statique mais en feu. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver un violent besoin de taire ce désir. Car ce désir était trop malsain, ce désir allait probablement le consumer à petit feu dès le lendemain matin. Dans l'ambiance de la discussion et avec la répartie qu’avait Katherine, il n'avait pas nécessairement réalisé, probablement déjà trop encastré dans l'atmosphère fiévreuse qui l'avait aimanté à Katherine depuis qu’elle s’était pointée dans son bureau, alors qu'au départ, il souhaitait simplement lui montrer qu’il n’avait rien à lui offrir puisqu’il n’avait rien à cacher ici. Cependant, comme à chaque fois qu'ils étaient ensembles sans l'être réellement, tout dérapait. Addiction, faux-semblants, toujours pousser l'autre dans ses retranchements les plus extrêmes, tel était la fin expression pour décrire l'enfer qu'était souvent leur relation quand elle était incorporée du mot interdit de « l’amour » ou du « désir ». Le pire était que bien souvent, ce processus leur était totalement inconscient, et donc doublement inévitable. A chaque fois que Caïn tentait de prendre du recul sur la situation présente, elle était là, avec tout le poids des souvenirs qu’elle portait en elle. Tous ces sourires, tous ces sarcasmes, tous ces baisers qu’il lui avait arraché, ils étaient tous au là, aux creux de ses lèvres, et quand bien même il éprouvait un amour indescriptible pour Tracey, le désir et l’affection qu’il éprouvait à l’égard de Katherine restera toujours inchangé. Et c’était peut-être le plus rageant, de se dire qu’elle aurait toujours ce certain pouvoir sur lui, cette capacité de le faire flancher d’une minute à l’autre. Elle représentait trop, elle était la première jeune femme avec laquelle Caïn avait vraiment liée une relation longue, celle avec laquelle il avait fait ses premières erreurs mais aussi ses premières expériences de l’amour, et c’était un sentiment assez agréable que d’être projeté quelques années en arrière, aux premiers émois adolescents amoureux lorsqu’il voyait le visage dur mais toujours aussi mélancolique de son ex petite amie. Il se demandait à vrai dire si elle aussi éprouvait la même sensation que lui, il en était persuadé, mais il était moins certain de ses intentions profondes. Katherine et lui avaient été des amis avant toute chose, de très bons, mais aussi de formidables joueurs orgueilleux et revanchards, nul doute qu’elle avait forcément quelque chose derrière la tête, mais il ne saurait dire trop quoi : vengeance personnelle, envie de le reconquérir pour raviver son égo, détresse personnelle inavouable ? Caïn lui même ne savait pas trop ce qu’il faisait avec la jeune femme, s’il faisait simplement la conversation comme au bon vieux temps, s’il jouait avec elle, s’il tentait de percer à jour ses motifs, peut-être un peu tout à la fois, et pour la première fois depuis assez longtemps, il ne se sentait pas réellement très confiant.

« Et qu'est-ce qui te dit que tu n'as pas toujours été terriblement ennuyeux ? » Il faut dire qu’il lui avait tendu une perche avec celle-là, mais il apprécia néanmoins la remarque avec un sourire au coin. Caïn s’était toujours considéré comme ennuyeux, non, il n’avait pas un don exceptionnel pour la magie, ni une féroce envie de faire la guerre et marquer les esprits, faire quelque chose qui « importe », « compte » dans le monde pour qu’on se rappelle de lui et qu’il vive à travers les générations qui le suivraient. Non, lui, il voulait juste vivre, faire sa vie, être heureux pour lui, et le reste advienne que pourra. Continuant de tirer sur sa cigarette, il échappa un léger rire avant de s’oser à lui répondre : « Oh ce n’est pas ce que tu disais quand tu étais entre mes draps pourtant, lorsque je n’étais que cet adolescent revêche et passionné dans l’art de te faire sécher les cours. » Katherine, heureusement pour elle, avait toujours été plus discipliné que lui, et c’est bien ce qu’il l’amenait dans son bureau visiblement. Même s’il avait encore du mal à comprendre pourquoi elle était assignée à un tel poste vu son talent et son ambition, mais apparemment c’était la clé du succès selon elle que de s’occuper dans les boulets de l’administration que les véritables criminels. Peut-être la jouait-elle sûre après tout, il aurait fait probablement pareil, errer dans le Ministère pour faire sauter quelques « têtes indésirables » comme elle le disait si bien plutôt que d’aller s’épuiser sur le terrain, surtout en ce moment. Il lui accorda alors un sourire de consensus sur ce point, comme s’il était d’accord avec elle en fin de compte, puis elle ferma la porte à l’aide sa baguette. Qu’allait-elle encore lui réserver ? Intrigué, il tira sur sa cigarette une nouvelle fois alors qu’elle s’approcha dangereusement de lui, une autre palette d’expressions sur son visage, visiblement plus « touchée ». Elle souffla presque à son oreille, son souffle chaud contre sa peau lui donnant une vague de frissons qui remonta l’ensemble de son échine. Elle parla d’une taupe, d’informations qui passaient à l’Ordre, d’une épée de Damoclès au-dessus de sa tête en quelque sorte. Ca expliquerait le nombre croissants de Mangemorts présents ces derniers temps dans les bâtiments, ces papiers qui parfois disparaissaient, cette ambiance tendue à la « cafétéria », Caïn avait payé attention à ces détails sans vraiment que ça l’empêche de dormir, mais Katherine venait peut-être d’à nouveau éclairer sa lanterne sur ce point. Pensif, il ne tarda pas à comprendre ou elle souhaitait en venir à la fin de son discours, il aurait presque pu lui arracher les mots de la bouche lorsqu’elle dit avoir besoin de son aide. Ce qui l’amusa un peu plus en revanche, c’est le fameux « tu me dois bien ça », cette phrase qu’on n’avait pas prononcé à Caïn depuis des années, car Caïn n’avait jamais de comptes à rendre, vu qu’il agissait toujours de manière intéressée pour qu’on lui soit redevable et non l’inverse, c’est presque la seule chose qu’il s’appliquait à faire avec rigueur. Penchant légèrement la tête, toujours ce sourire au coin, il parut pensif, tirant une latte de cigarette qu’il expira juste à côté du visage de Katherine : « J’ai des comptes à te rendre Katherine ? Etrange... » Là, il voulait surtout l’agacer, feindre de ne pas se rappeler ou de ne pas comprendre, simplement pour voir une once de colère sur son visage, colère qu’elle s’appliquait ardemment à cacher depuis qu’elle était venue ici. « Si je ne suis pas idiot, dans ce cas-là, dis-moi, ou plutôt prouves-moi que tu n’es pas la taupe en question, qu’est-ce qui me dit que tu ne tentes pas d’infiltrer le Ministère toi-même et peut-être sauver cette fameuse taupe, si elle existe seulement ? A ma connaissance, tu as toujours été neutre, et par les temps qui courent, rester neutre ou dans l’inaction devient presque suicidaire. » Caïn en faisait l’amère expérience puisque dans l’urgence, il avait du se résigner à rejoindre le camp des Mangemorts de façon sporadique, mieux vaut être dans le camp de ceux qui sont cruels et n’hésitent pas à tuer à tout-va plutôt que de ceux qui combattent la répression. Il ne savait pas vraiment qui avait raison qui avait tort, en tant que sang-mêlé, il était le cul entre deux chaises par le statut de son sang même donc il se plaçait là ou cela lui profitait le plus et mettait le moins en péril sa tranquilité, et s’il voulait aider Katherine, il avait besoin de savoir de quel côté elle se positionnait également, surtout si elle venait à fouiner dans ses affaires avec la rigueur et l’approfondissement que Caïn lui connaissait…
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Caïn&Katherine + revenge is never a straight line.

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