Le moins que l’on puisse dire c’est que la dernière réunion de famille avait été… Mouvementée, et c’était encore loin de la vérité, et à dire vrai Rosà ne savait pas réellement qu’en penser. Devait-elle se sentir en colère, rassurée, rejeté, libre ? Devait-elle en vouloir à son cousin ou au contraire lui être redevable ? Pour être honnête ce n’était pas non plus sa préoccupation première, au plus grand damne de sa mère. De toute façon Rosà n’avait jamais compris toute cette ferveur fiévreuse autour du mariage, pourquoi se contenter d’une seule personne alors qu’il en existait tant sur cette planète ? Dans la limite d’un certain rang bien évidemment, elle n’avait pas été élevée chez les gnomes de jardin ! On parlait d’amour… Ah l’amour quel magnifique sentiment pourri, un conte pour enfant pour leur faire espérer une vie si belle et rose… L’amour triomphant de tout, et ils vécurent heureux etc… C’était très joli sur le papier, mais la réalité elle, était bien tout autre ! Et puis pourquoi idéaliser un sentiment que l’on peut faire naitre à l’aide d’une simple potion ? C’était parfaitement risible et surtout extrêmement ridicule. Non elle n’y croyait absolument pas, et puis après tout on était jamais aussi bien servi que par soi-même, pourquoi ce besoin d’avoir quelqu’un ? Si ça ne tenait qu’à elle, il n’aurait jamais été question d’un quelconque mariage… Jamais ! Mais voilà cela ne dépendait nullement d’elle, et elle devait docilement se plier à la dynamique familiale, elle était l’héritière d’une famille noble et de surcroit de Sang-Pur…

Elle avait juste le droit d’acquiescer et supporter ce que lui imposaient ses parents. Elle n’allait pas se jeter corps et âmes dans un combat perdu d’avance… Elle aurait été surement plus virulente si ses parents n’avaient pas pensé à Amadeus. Ce n’est pas qu’elle avait un quelconque sentiment autre qu’un lien familiale fort, elle se disait simplement qu’elle aurait pu tomber sur pire, et qu’elle ne tenait pas à tomber sur pire ! Elle en avait vu et revu des fils de, de différents âges et de différents quotients intellectuels… Alors s’il fallait passer par la case mariage pour que ses parents lui lâchent la bride, elle prenait l’option de son cousin. « Mais enfin Rosà fait quelque chose ! Tu ne peux continuer à te salir ainsi pour rien… » Rosà poussa un soupir avant de faire face à sa mère « Non vraiment, maintenant ? Je sors d’un entrainement, je n’étais pas en train de prendre le thé ! Il est normal que je sois dans cet état ! » Regardant sa mère, elle sentait que celle-ci était sur le point de faire au choix soit un arrêt cardiaque, soit une crise d’hystérie ! Rosà lâcha un nouveau soupir « Je vais me changer et après je partirais à la recherche du leprechaun perdu ! », quand elle disait qu’elle voulait changer de famille… Changée, et surtout présentable, elle entreprit de partir à la recherche de son cousin. Elle ne prétendrait pas l’avoir trouvé au premier endroit cherché, mais elle avait réussi à le retrouver, et elle avait eu le bon sens d’apporter son balai, sixième sens féminin. Montant dessus, elle se rapprocha de son cousin, et se fit magnifiquement accueillir par un cognard.

Elle l’esquiva sans peine, en même temps elle était rodée sur ce sujet-là « Tu t'es perdu non ? Londres est plus au sud... Et Paris encore plus bas. » Rosà leva les yeux au ciel « Sérieusement ? Tu vas bouder encore longtemps ? Je signale à monsieur que je suis dans le même bateau de lui ! Et c’est loin d’être une partie de plaisir… ». Il ne fallait pas oublier qu’elle étiat passée maitre dans l’art de la manipulation pour toujours arriver à ses fins…

Amadeus ne pouvait le niez sa cousine était une femme absolument magnifique, grande, brune, persévérante, insupportable, manipulatrice, difficile à vivre. Amadeus avait était habitué à adorer sa cousine autant qu'il pouvait la trouver insupportable. Il fallait dire qu'elle avait été éduqué dans le même genre de famille que lui, sauf qu'elle avait plus hérité des traits de caractère de Sutton, et qu'il avait l'impression de s'en payer deux pour le prix d'une. Avec ça, elle faisait du Quidditch, et pouvait lui tenir tête dans à peu près tous les domaines. Ou il était particulièrement rageant de se tenir face à elle. il n'avait pas vraiment l'impression de pouvoir la dominer, et avec ces histoires de mariage, il se sentait capable de détruire la moitié de la surface du globe à chaque fois qu'il la voyait. Sérieusement comment avait-elle était capable d'une telle chose ? Il savait qu'elle était branchée sang pur, lignage etc.. Mais de là à se marier entre cousin et à faire plaisir à leur famille de dégénéré disfonctionnel ? De là à ne rien lui dire lorsqu'on lui parlait depuis plusieurs moi de ce projet complètement stupide. Bien sûr qu'on ne lui disait rien à lui. On le connaissait. Evidement il était chez les mangemorts, mais on se souvenait bien des sept ans de honte qu'il avait fait subir à la famille en sortant avec une sang de bourbe, et on le soupçonnait encore dans la famille, sans le dire néanmoins, d'être capable de faire un retournement de situation étrange et malvenu. Alors on comptait le mettre devant le fait accompli. Mais honnêtement. Comment comptait-il réussir à le marier sans son consentement ? Parce que ce n'était même pas le mariage le problème. Le mariage ne voulait en soit plus rien dire pour lui. Il était une coquille vide sans espoir qui finirait par mourir trop jeune pulvérisé par une guerre inutile. Mais il les voyait venir d'ici. Un jour le mariage, le lendemain il voudrait des enfants, des futurs petits mangemorts cosanguins complètements bargots.

« Sérieusement ? Tu vas bouder encore longtemps ? Je signale à monsieur que je suis dans le même bateau de lui ! Et c’est loin d’être une partie de plaisir… » Elle se foutait de sa gueule. Elle était une malade psychotique, mythomane. Amadeus se retourna brandissant sa batte au dessus de son épaule, le regard noir. « Te fou pas de ma gueule Rosà. On sait tous les deux que quand tu ne veux pas quelques choses tu ne veux pas quelques choses, et inversement. C'est nos parents qui t'envois ? Tu perds ton temps » Fallait pas déconner. Il n'était pas la première proie avec laquelle elle pourrait jouer avec une agilité déconcertante. Elle était sa cousine. Et il la connaissait depuis le berceau.

Ils se connaissaient par cœur, peut-être même un peu trop d’ailleurs… Cela allait la desservir fortement, et en même temps lui apporter ce petit défi, cette petite chose qu’elle affectionnait tant. Plus c’était impossible à réaliser, plus elle aimait ça, au moins une chose pour laquelle cela valait la peine d’user d’ingéniosité et de subtilité. « Te fou pas de ma gueule Rosà » [ :b]En parfaite objectivité des choses, oui carrément, et ça l’amusait en plus… Enfin non pas exactement, disons que cette tension entre elle est son cousin lui déplaisait fortement. Ils avaient pour ainsi dire grandit ensemble, avec Sutton aussi, mais elle partageait avec Amadeus cette passion dévorante pour le Quidditch, bon avec sa cousine c’était la magie noire, mais ça c’était une autre histoire. Il fallait bien qu’elle tente quelque chose, au moins elle avait fait une phrase d’accroche, et elle avait toute son attention, tout n’était pas complètement perdu ! [b]« On sait tous les deux que quand tu ne veux pas quelques choses tu ne veux pas quelques choses, et inversement » Même si Rosà ne laissa rien transparaitre d’une vue purement extérieur, à l’intérieur elle avait un magnifique sourire, et ce qu’il venait de dire sonnait comme un magnifique compliment à ses oreilles. Malheureusement non elle ne faisait pas tout le temps ce qu’elle voulait, comme avec sa foutue famille ! La puissance, le pouvoir elle adorait ça, elle s’en délectait tous les matins au réveil, mais l’aspect porter le poids de l’héritage familial… Les mondanités à faire comme si elle « adorait » tout le monde…

C’était un véritable calvaire ! Changer les peurs c’était bien aussi, mais a priori pas dans la famille. « C'est nos parents qui t'envois ? Tu perds ton temps » « Alors non je suis là parce que je m’inquiétais pour toi » C’était à moitié faux, disons qu’elle savait que c’était un grand garçon et qu’il s’en sortirait tout seul, mais avoir sa mère sur le dos et en plus sa tante, non il y avait des limites à ce qu’elle pouvait supporter ! Bien sûr qu’elle s’inquiétait un tant soit peu de son cousin, il était de sa famille, et faisant parti réellement des personnes étant proche d’elle. « Ensuite tu penses réellement que j’avais mon mot à dire dans toute cette histoire ? Ne prétends pas que tu ne connais pas le poids de l’héritage familial et des taches qui nous incombent ! Crois-moi, si hurler au scandale comme tu l’a si joliment fait avait pu servir à quelque chose je l’aurais fait ! Et ça aussi tu le sais ! Et si tu veux une preuve… Tiens c’est bizarre mais les parents n’ont toujours pas changé d’avis, c’est étrange tu ne trouves pas ? » Certes elle ne disait pas tout non plus, le pourquoi elle n’avait rien dit, du moins extérieurement elle n’avait rien laissé paraitre, intérieurement c’était un tout autre son de cloche, et puis après elle avait vu le côté positif… De là à ce qu’elle pense héritier… Comment dire… Non pas vraiment, voire même pas du tout ! Elle arriverait bien à trouver une parade le moment venu… Mais définitivement non, c’était son cousin tout de même ! Elle avait beau être psychotique…

Avec aussi un penchant sadique à faire pâlir n’importe quel tueur en série… Il n’en restait pas moins qu’il y avait des limites, il était de sa famille, et pire il était son meilleur ami, du moins la notion qu’elle pouvait en avoir. « Et crois moi je me serais bien passée de tout ce délire ! »

Le pire dans l'histoire c'est qu'il tenait à Rosà. Comme un cousin tient à sa cousine. Pourtant il n'était pas très famille. Mais ils avaient des choses en commun. Ils avaient Sutton en commun. Et ils se comprenaient, et puis quitte à être complètement fêlé autant l'être à deux. Oui, traîné avec Rosà le faisait sentir bien. Lui donnait l'impression d'être bien. Ca durait de cours instant avant que généralement il se sente encore plus mal, mais c'était souvent déjà ça. Enfin ce n'était pas négligeable. Et elle avait tout gâché. La conne. « Alors non je suis là parce que je m’inquiétais pour toi » Amadeus éclata de rire. Mais un rire tonitruant et sadique. Un rire horrible qu'il entendait dans sa vie depuis qu'il était sortie d'Azkaban et qui resurgissait dans ses oreilles sans crier gare, sans qu'il ne puisse rien y faire. La première fois c'était Bellatrix qui l'avait sortit. Maintenant c'était lui qui l'imitait à merveille. Comme si Rosà-Lynn pouvait honnêtement s'inquiété pour lui. Comme si elle pouvait s'inquiéter pour quelqu'un. Le verbe s'inquiéter ne devait même pas faire partie de son vocabulaire. En soit ce n'était même pas une tare. Enfin il ne lui avait jamais vraiment reprocher. Elle était faite du même bois que sa petite soeur, elle ne s'inquiétait pas. Elle se fichait des gens qui l'entourent, et c'était très bien. Amadeus ne l'avait jamais jugé la dessus. Elle n'avait pas besoin de faire semblant avec lui. « Fais pas semblant Bérénice ! Tu t'inquiétais de l'investissement des parents à la limite» Il savait qu'elle n'aimait pas particulièrement son deuxième prénom, tant pis pour elle, elle l'avait cherché. Il était cynique, et probablement qu'il exagérait les choses. Mais il avait vraiment mal pris la chose. Se marier avec sa cousine. Qu'est ce qu'il ne fallait pas entendre.

« Ensuite tu penses réellement que j’avais mon mot à dire dans toute cette histoire ? Ne prétends pas que tu ne connais pas le poids de l’héritage familial et des taches qui nous incombent ! Crois-moi, si hurler au scandale comme tu l’a si joliment fait avait pu servir à quelque chose je l’aurais fait ! Et ça aussi tu le sais ! Et si tu veux une preuve… Tiens c’est bizarre mais les parents n’ont toujours pas changé d’avis, c’est étrange tu ne trouves pas ? » Et maintenant la voilà qui lui faisait la moral sur la manière de gérer l'affaire. Amadeus n'avait jamais été du genre à se plier devant ses parents, petit il ne l'avait pas fait, adolescent encore fait. La seule chose sur laquelle il leur avait céder était sur le faite d'être devenu un mangemort, et clairement ça serait l'unique. Pour le reste il pourrait aller se faire voir. Il serait capable de commettre un parricide et matricide s'il continuait sur cette voix là. Il n'était plus à un ou deux meurtres près, et c'était déjà de leur faute. « Et me prévenir ne t'a pas effleurer l'esprit ? Et au faite Deus nos parents on pété un câble et veulent nous marier, je sais c'est con mais on a qu'à trouvé une solution à deux pour faire tomber ça à l'eau. » Mais bien sûr elle n'aurait jamais fait un truc pareil, ça l'amusait bien trop de jouer avec l'esprit des gens, de voir les intrigues se nouer, de pouvoir jouer, d'agir avec Amadeus le plus naturellement du monde alors qu'elle savait bien ce qui arriverait inévitablement. De le voir péter un câble lorsqu'il refuserait l'inévitable. « A moins que toi aussi tu penses comme tout le monde que je sois un mec particulièrement instable susceptible de tomber dans les bras de la première sang-de-bourbe venu et donc que tu juges qu'il faille me caser avec la première sang pur venu pour des raisons de sécurité national. » Et si c'était vraiment ça, alors il lui arracherait la tête et boirait son sang à la paille et lui recracherait à la gueule parce que non il n'était pas un vampire.

« Et crois moi je me serais bien passée de tout ce délire ! » Là cependant il avait presque envie de la croire, mais elle était une espèce de sirène, ou de harpie. Enfin une menteuse de première. Sitôt qu'on relâchait son attention elle te capturait et game over. « Ta vie est un délire. Tu jubiles d'avances. » Peut être avait-il tord, mais pour le moment il préférait l'insulter que se faire avoir.

« Fais pas semblant Bérénice ! Tu t'inquiétais de l'investissement des parents à la limite » Pourquoi fallait-il tout de suite qu’il devienne désagréable ? En plus elle avait été parfaitement adorable non ? On aurait même pu s’aventurer sur le chemin de la gentillesse… Bon d’accord ça venait de se solder par un échec flagrant sur la portée de l’effet voulu… En même temps Rosà faire preuve de compassion… Non pas vraiment ! Pour elle la vie c’était un peu comme celle des tortues, on se construisait tout seul et surtout on arrivait tout seul à se sortir du nid pour rejoindre l’océan. Les plus faibles se faisant au choix, soit charcuter par les mouettes, ou alors desséché par le soleil pour en faire un ragout de tortue ! Alors non s’inquiétait du sort des autres où encore mieux de ce qu’il faisait… Ce n’était vraiment pas son genre. Chacun avait sa vie non ? Elle n’était pas le genre à avoir le nez perché au-dessus de votre épaule à vous demander toutes les deux secondes et demi ce que vous faisiez. Elle dissimula sa grimace de dépréciation quant à l’évocation de son deuxième prénom, elle n’allait pas en plus lui faire plaisir. Elle reviendrait à la charge plus tard avec le fait qu’elle s’inquiétait pour lui, mais quand le moment serait opportun, rien ne servait de continuer dans une impasse pour se prendre irrémédiablement un mur. Elle se contenta de lâcher un soupir et de lever les yeux au ciel en guise de « vraiment c’est n’importe quoi » ! Ce qui résumait assez bien l’histoire et la situation par ailleurs.

« Et me prévenir ne t'a pas effleurer l'esprit ? » Alors oui elle y avait pensé, bon à la base ça avait été sa première idée, et puis après elle s’était dit que non ! Après tout elle s’était bien prise cette nouvelle en pleine tronche, alors elle n’avait qu’une hâte qu’il se prenne la gifle lui aussi. Elle avait même espérait secrètement qu’il ferait un meurtre ou deux après cette annonce… Tout aurait été tellement plus simple… Mais non… Elle avait été presque déçue enfaite ! « Et au faite Deus nos parents on pété un câble et veulent nous marier, je sais c'est con mais on a qu'à trouvé une solution à deux pour faire tomber ça à l'eau. » Bonne idée, mais après elle allait se retrouver avec n’importe quel gus illettré donc non… C’était purement égoïste de sa part elle en convenait, ce n’était pas nouveau qu’elle se faisait toujours passer avant les autres, ses désirs avec ceux des autres, et ça lui avait toujours réussi, elle ne voyait pas pourquoi elle en ferait autrement. « Désolée non j’ai pas réellement eu cette réaction à son annonce ! J’aurais voulu t’y voir aussi, je me suis pris l’ouragan en pleine poire en première ! Après j’ai juste relégué cela très loin, vraiment très loin avec le déni et j’ai même eu l’espoir fou que cette idiotie leur soit passé et que au fond ça n’avait été qu’un coup de poker destiné à nous bouger un peu ! Je reconnais j’ai préféré croire cela, tu ne vas tout de même pas me reprocher de n’avoir pas cru à la réalité de cette chimère ! » Il y avait un peu de vrai dans ce qu’elle disait, au départ elle pensait sincèrement que c’était une blague.

N’importe qui penserait la même chose, quelle idée de les marier ensemble ! Il est vrai qu’elle avait 26 ans et oh malheur ! Elle n’avait toujours pas trouvé un homme et n’avait pas encore d’enfant… Dommage elle qui pensait ramener une fille juste pour bien contrer ses parents et qu’ils décident de la laisser respirer et de vivre sa vie, ils l’avaient largement devancé. « A moins que toi aussi tu penses comme tout le monde que je sois un mec particulièrement instable susceptible de tomber dans les bras de la première sang-de-bourbe venu » Sincèrement, elle s’en tamponnait proprement les amygdales ! Il faisait ce qu’il voulait et trainer où il voulait, ce n’était pas le moins du monde son problème, après tout elle n’était pas sa mère, certes elle n’accepterait pas ce genre de relation et penserais que cela serait une insulte au sang de la famille, mais encore ça n’importait qu’elle. « Donc que tu juges qu'il faille me caser avec la première sang pur venu pour des raisons de sécurité national. » Rosà arqua un sourcil. « Tu sais quoi c’est même-moi qui ai proposé cette idée lumineuse, rien que pour t’emmerder, tu sais à quel point c’est mon sport fétiche ! Ça va Deus arrête la parano ! Ce n’est un secret pour personne que je ne suis nullement une sentimentale, mais jamais je te souhaiterais de te retrouver coincé avec la première sans pur venue, ce qui au passage est vraiment offensant dit ainsi ! » Non elle ne souhaitait à personne d’être comme elle… Ah non pas par bonté d’âme, parce que sinon son terrain de jeu se réduirait ostensiblement !

Jamais rien gratuitement, cela la résumait assez bien, toujours une idée derrière la tête. « Ta vie est un délire. Tu jubiles d'avances. » Il la connaissait si bien, enfin pas avec ce genre d’animation non plus, mais ça prenait une tournure qu’elle appréciait assez, encore mieux qu’un soap ! « Oui je me réjouies d’avance de devoir ma coltiner ta présence jusqu’à la fin de mes jours, toi qui est si joyeux, agréable à vivre… Arrête de me faire passer pour le grand méchant loup, parce que je t’annonce tout de suite que tu es trop poilu pour joue rle petit chaperon rouge ! » Un peu d’humour ne faisait jamais de mal à personne, ça aidait toujours à calmer les esprits, dédramatiser la situation, faire baissier les gardes…

Amadeus aimerait croire sa cousine aussi facilement que cela. Enfin peut être que pas. Il ne savait pas bien. Mais la croire signifiait en quelque sorte lui pardonner et se ranger à nouveau de son côté. Ca signifiait pouvoir lui sourire à nouveau, rire à ses blagues, s'entraîner avec elle pour les divers match, et s'affronter avec une concurrence saine et presque charmante. Le problème c'est qu'il ne pouvait pas. C'était plutôt évidement, et soulever un problème aussi débile que ça était tout simplement ridicule. Mais en lui cachant un détail aussi important de son avenir inenvisageable à son humble avis, elle était soudainement passé de la case famille appréciable à protéger à la case famille insupportable à surveiller et à abattre. Bien sûr il ne comptait pas réellement l'abattre. Quoique. Mais tout de même. Il détestait qu'on se joue de lui. Et il connaissait suffisamment Rosà-Lynn pour savoir qu'elle n'était peut être pas aller à Serpentard mais qu'elle n'était qu'un foutu serpent. « Désolée non j’ai pas réellement eu cette réaction à son annonce ! J’aurais voulu t’y voir aussi, je me suis pris l’ouragan en pleine poire en première ! Après j’ai juste relégué cela très loin, vraiment très loin avec le déni et j’ai même eu l’espoir fou que cette idiotie leur soit passé et que au fond ça n’avait été qu’un coup de poker destiné à nous bouger un peu ! Je reconnais j’ai préféré croire cela, tu ne vas tout de même pas me reprocher de n’avoir pas cru à la réalité de cette chimère ! » Amadeus rangea sa batte sous son bras avant de sortir un mouchoir de sa poche et de pleurer de fausse larme qu'il essuya avec le dit mouchoir. « Pauvre de moi, j'ai été frappée du mauvais sort à première et j'ai noyé mon chagrin dans le déni espérant que mes parents crétins reviendraient à raison... » Voyant que le cognard qu'il avait envoyé tantôt pour frapper sa cousine revenait enfin dans les parages il repris de nouveau la batte à pleine main s'apprêtant à refrapper le cognard. « Soit tu penses sincèrement ce que tu dis et dans ce cas là putain Rosà ce que tu es conne. Soit tout n'est qu'un jeu pour toi et je t'éclate la cervelle avec ce cognard ! » Qu'on se le dise, il n'avait jamais cru sa cousine stupide. Après il y avait peut être une première à tout.

« Tu sais quoi c’est même-moi qui ai proposé cette idée lumineuse, rien que pour t’emmerder, tu sais à quel point c’est mon sport fétiche ! Ça va Deus arrête la parano ! Ce n’est un secret pour personne que je ne suis nullement une sentimentale, mais jamais je te souhaiterais de te retrouver coincé avec la première sans pur venue, ce qui au passage est vraiment offensant dit ainsi ! » Bon ok, ce n'était peut être pas son genre à elle. Mais c'était le genre de sa famille. Il était vrai que si Rosà-Lynn voulait faire quelque chose à propos des conquêtes douteuses d'Amadeus elle ne se marierait pas... Amadeus regarda un instant sa cousine suspicieux. Elle n'oserait tout de même pas, si ? Si elle touchait ne serait-ce qu'à un seul de ses cheveux il lui ... Bref... Il n'allait pas lui dire, ça ne lui donnerait que plus de raison de le faire. « Toi offenser ? Laisse moi rire ... Arrête ton jeu de minorée. Tu me fatigues. J'étais fier de t'avoir comme cousine. Comme femme c'est une autre histoire.» Pour commencer il n'avait pas envie de se marier, puisqu'on lui posait la question; L'époque ne s'y prêtait pas. Et Amadeus croyait un temps soit peut à l'amour pour chercher quelque chose d'un minimum réel.

« Oui je me réjouies d’avance de devoir ma coltiner ta présence jusqu’à la fin de mes jours, toi qui est si joyeux, agréable à vivre… Arrête de me faire passer pour le grand méchant loup, parce que je t’annonce tout de suite que tu es trop poilu pour joue rle petit chaperon rouge ! » Touché coulé. Amadeus ne pu s'empêcher de sourire. Salope. Il chercha à réprimer son sourire qui ne fit que s'agrandir sous cette contrainte. « Ta bien raison, je suis un excellent parti... Je peux pas en dire autant de toi... Tu comprendras que je préfère me désister... » Dit-il en soutenant son regard, fier de sa répartie improvisée en quelques secondes.

La jeune femme leva les yeux au ciel quand elle vit Amadeus se prendre pour un acteur de série B ! Enfaite ce n’était pas tant contre lui, enfin si, amis elle aurait tellement préféré qu’il ne la connaisse pas aussi bien que cela, ainsi elle aurait pu lui faire avaler n’importe quelle pilule sans prendre la peine d’apporter un verre d’eau ! Là il ne suffisait pas qu’elle soit convaincante il fallait qu’elle réussisse un tour de maitre qui s’avérait presque impossible… Mais elle avait toujours aimé les défis ! « Pauvre de moi, j'ai été frappée du mauvais sort à première et j'ai noyé mon chagrin dans le déni espérant que mes parents crétins reviendraient à raison... » Sa réaction première aurait été de lui assainir un coup sur la tête. Avec n’importe quoi, la première chose lui passant sous la main aurait fait l’affaire. « Soit tu penses sincèrement ce que tu dis et dans ce cas là putain Rosà ce que tu es conne. Soit tout n'est qu'un jeu pour toi et je t'éclate la cervelle avec ce cognard ! » Avec son esprit de contradiction et de défiance elle était presque prête à voir s’il le ferait vraiment… Du moins, bien sûr qu’il le ferait, ils étaient de la même famille et elle, elle le ferait sans hésitation, mais la question serait est-ce qu’il arriverait à l’avoir avant qu’elle ne lui rende la pareille ! C’était vraiment tentant de lui balancer un « vas-y fais-le ! » mais vraiment… Et après elle s’étonnait de créer certaines polémiques et d’être toujours à l’origine de certaines rivalités… « Arrête, t’arriverais même pas à me viser dans un couloir étroit à deux mètres… ». Quoi ? C’était sorti de sa bouche sans qu’elle n’ait pu le retenir ! C’était une occasion trop belle…

Bon elle avait évité de surenchérir tout de suite sur la suite… Certes elle avait un basilic à lui faire avaler, elle n’allait pas non plus se laisser salir ainsi sans rien dire ! Et puis il n’avait pas totalement vrai sur toute la ligne, ce n’était pas un jeu… Juste un moyen de se sauver les fesses à elle… On appelait ça l’instinct de survie ! Toujours commencer par se mettre à l’abri soi-même et ensuite envisager de venir en aide aux autres, mais nullement l’inverse. « Toi offenser ? Laisse moi rire ... Arrête ton jeu de minorée. Tu me fatigues. J'étais fier de t'avoir comme cousine. Comme femme c'est une autre histoire.» Finalement est-ce que ça ne serait pas une bonne idée qu’elle lui envoie un cognard dans la tronche ? Elle essayait d’être la plus courtoise possible et voilà ce qu’elle se prenait dans les dents… Bon d’accord c’était une réaction parfaitement normale, mais elle avait arraché des têtes pour moins que ça. Il allait finir par la faire arriver au bout de ses limites si cela continuait ainsi et là c’était sûr que sa mère allait la découper en morceau ! Ce n’est pas qu’elle avait peur de sa mère, mais il ne fallait pas la sous-estimer, elle pouvait tronquer son habit de la mère parfaite et douce contre celui d’une impitoyable harpie œuvrant pour avoir ce qu’elle voulait… Cela rappelait quelqu’un étrangement… Elle se demandait si Amadeus tentait de l’atteindre en la prenant par les sentiments où s’il se déchargeait juste émotionnellement sur elle… Parce qu’il comptait la blesser… Il allait devoir passer à la vitesse supérieure ! Il ne fallait pas oublier qu’il s’agissait de Rosà.

Et puis elle savait que la colère aidant il était plus aisé d’avoir une humeur massacrante. Mais elle s’en accommoderait et arriverait à renverser la tendance… Elle venait juste de le faire, en voyant un sourire se dessiner sur le visage de son cousin. « Ta bien raison, je suis un excellent parti... Je peux pas en dire autant de toi... Tu comprendras que je préfère me désister... » La jeune femme esquissa un sourire. « N’en fait pas trop il faut que ça reste crédible et là… On n’y croit absolument pas ! Tout le monde sait que tu es un râleur fini adepte des films où tout fini bien et avec un énorme problème de gestion de la colère, sans oublier le côté paranoïaque de la conspiration… J’appelle ça un parti bancal plutôt ! Tu ne m’arrives pas à la cheville mon cher ! » Quoi ? Il voulait jouer elle en faisait que répondre… Et puis détendre l’atmosphère en changeant légèrement de sujet et primant l’humour plutôt que repartir sur un échange virulent, c’était une excellente stratégie. « Tu comprendras que je n’ai aucun pouvoir décisif alors je te laisse la douce tâche de les convaincre… J’ai hâte de voir comment tu vas t’y prendre ! » Rosa lui adressa un magnifique sourire, en soit ce n’était pas faux, s’il arrivait ce tour magistral à les faire oublier cette lubie de mariage cela serait énorme… Mais elle n’y croyait absolument pas, alors au pire ça lui ferait office d’un spectacle distrayant !

Sa cousine avait un don inné pour le faire sortir de ses gonds. Il fallait dire que ce n’était pas non plus la chose la plus difficile à faire au monde. Amadeus n’était pas exactement ce qu’on pouvait appeler un modèle de sang froid. Depuis qu’il était sortit d’Azkaban, il semblait même qu’il avait subit quelques forts dommages collatéraux à rester trop longtemps avec les détraqueurs et il explosait assez régulièrement dans des colères noirs. Quoique ses colères avaient déjà commencés lorsque Béatrice l’avait largué. A croire que la jeune femme était la seule chose capable de catalyser l’énergie négative du jeune homme. Il se regardait en chien de faillence, Rosà essayant d’inventer des stratagèmes tous plus faux les uns que les autres pour faire tomber Amadeus dans... Dans quoi d’ailleurs ? Dans un mariage complètement idiot ? Il n’en fallait pas plus pour donner des envies de meurtre au brun. Peut importe si Rosà faisait partit de sa famille et qu’elle était soit disant sa meilleure amie, ou ce qui s’en rapprochait le plus. Bien sûr sa cousine ne cilla même pas. Le contraire aurait même été plutôt étonnant. « Arrête, t’arriverais même pas à me viser dans un couloir étroit à deux mètres… ». Elle voulait mourir ?Amadeus étouffa un juron de haine et donna une impulsion sur son balais pour foncer droit sur sa cousine. Si le cognard ne revenait pas tout de suite vers lui, c’était lui qui irait le chercher. Depuis quand lui ne savait pas viser ? Il était si adroit avec une batte et un cognard qu’on avait même envisager de le mettre en poursuiveur puisqu’il savait si bien viser. Mais clairement sans batte, il s’ennuyait ferme, et passer une balle à travers des anneaux ce n’était pas trop son délire. Un cognard arriva sur lui, et il le frappa à pleine balle en direction du balais de sa cousine, et brisa le manche. «La prochaine fois c’est ta tête» ragea-t-il, laissant l’occasion à sa cousine de revenir au sol sans casse. Brisé des choses lui avait toujours fait un bien fou. Ce n’avait d’ailleurs probablement jamais été très sain.

Etonnement après cela, sa cousine avait finit par revenir à un ton plus badin, et avait même réussit à employé de l’humour. Il fallait dire que malgré tout, et même s’ils s’entendaient souvent comme chien et chat, les deux s’adoraient. Enfin la tout de suite c’était peut être difficile de s’en rendre compte, mais c’était souvent le cas. « N’en fait pas trop il faut que ça reste crédible et là… On n’y croit absolument pas ! Tout le monde sait que tu es un râleur fini adepte des films où tout fini bien et avec un énorme problème de gestion de la colère, sans oublier le côté paranoïaque de la conspiration… J’appelle ça un parti bancal plutôt ! Tu ne m’arrives pas à la cheville mon cher ! » Amadeus ne put retenir un nouveau sourire. Elle le connaissait mieux que quiconque, et se fichait éperdument de ses défauts, de son problème de gestion de colère à deux balles. Peut être que son coté adepte des bonnes fins de films et paranoïaque l’agaçait un peu, mais elle faisait avec, ou en profitait pour le taper, et ce n’était pas plus mal. Oui Amadeus devait bien avouer, il aimait bien sa cousine. En arriver là était franchement dommage. «Et toi tu es une enfant psychotique psychopathe, vicieuse et cruelle qui ne pense qu’à ta gueule ! Je suis même étonné que tu es tant de mot à dire sur moi ! Tu me vois ! WAH !» Railla-t-il en réponse à sa chère et tendre. Enfin chère et tendre. Façon de parler, c’est ce que ses parents voudrait qu’elle soit. « Tu comprendras que je n’ai aucun pouvoir décisif alors je te laisse la douce tâche de les convaincre… J’ai hâte de voir comment tu vas t’y prendre ! » Grrr ! Elle était insupportable quand elle s’y mettait. Elle savait bien que tout seul Amadeus ne pouvait rien faire. Enfin si il pouvait râler et tout casser, mais ça ne changerait rien. Ca ne changeait jamais rien. «Et m’aider... C’est trop demander ? parce que tu y gagnes quoi dans ce putain de mariage ?» Il savait sa cousine intelligente, si elle était d’accord elle devait avoir pensée à tout. «Non parce que tu es surement au courant de tout ce que ça veut dire... Enfant et tout le bazars !» La il avait envie de vomir.

Comment ça elle était une peste ? Non elle était l’archétype parfait de la garce de base, et s’amusait à emmerder son monde, surtout sa famille, et si elle pouvait arriver à faire frémir de colère son auditoire sans qu’elle n’ait à hausser le ton de sa voix elle ‘n’allait pas s’en priver… Pas le moins du monde… Elle n’oubliait pas qui elle avait en face, mais il arrivait un moment où brosser dans le sens du poil devient lassant et que sans un minimum de méchanceté cela en devient beaucoup trop étrange pour être honnête… Enfin disons convaincant et surtout plausible ! Il fonça droit sur elle, Rosà se décala au dernier moment, elle était poursuiveuse elle avait l’habitude de flirter avec les balais adverses et surtout c’était la reine de l’inter loupe, tu pensais foncer sur elle, tu le croyais mais elle t’avait vu venir de si loin, qu’il suffisait d’un léger changement de direction pour envoyer son adversaire dans le décor et aller marquer tranquillement. Ceci étant dit elle n’eut pas le temps de reculer suffisamment lorsque Amadeus lui envoya le cognard dessus ce qui fit qu’il arracha au passage l’avant de son balai. « La prochaine fois c’est ta tête » Rosà attrapa sa baguette faisant exploser le cognard en plein vol, elle se retourna vers son cousin un sourire sur les lèvres « La prochaine fois c’est ta tête ! ». La jeune femme rejoignit le sol avec prudence, elle plaisantait sur beaucoup de chose mais pas tout ce qui touchait au Quidditch et encore moins son balai ! Bon ce n’était pas non plus irréparable, mais c’était son balai !

Il la cherchait, mais il la cherchait vraiment ! Et pourtant elle devait impérativement se reprendre et ne pas céder à cette vague de colère, il fallait se contenir, prendre cela comme un dommage collatéral et rien de définitif… Il fallait se concentrer là-dessus et non sur le panel d’idées vengeresses qui venaient se battre à l’intérieur de son crâne. Pourtant il y en avait des pas mal… Non c’était son cousin, et puis elle l’avait peut-être un peu trop titillé… Non même pas elle avait été parfaitement adorable, même pas un mot plus haut que l’autre c’était dire… Comme quoi être gentil ne payait jamais, elle en avait bien la démonstration par l’exemple… Enfin Rosà gentille… C’était comme dire d’un basilic qu’il était inoffensif… Mais elle le disait, les notions de bien et de mal n’étaient que des questions de subjectivités… Non elle n’était pas méchante… Elle était… Comment dire… Pire que ça ? Pas vraiment… Disons plutôt qu’elle avait un comportement qui prêtait à polémique… Mais selon son point de vue elle n’avait rien à se reprocher… Question d’objectivité… « Et toi tu es une enfant psychotique psychopathe, vicieuse et cruelle qui ne pense qu’à ta gueule ! Je suis même étonné que tu es tant de mot à dire sur moi ! Tu me vois ! WAH ! » Rosà se passa la main dans ses cheveux. « Tant de compliment de ta part je suis tellement… Touchée ! Et tu vois que je peux être capable de ressentir un prémices d’élan affectif pour quelqu’un… Mon cas n’est peut-être pas totalement désespéré tout compte fait… Je ne sais pas pourquoi mais cela sonnerait presque comme une insulte ainsi dit… »

Elle haussa les épaules avec un air amusé. Elle savait ce qu’elle était, elle savait qui elle était et elle en était fière, alors on la trouvait vicieuse, sadique, psychotique qu’importe, au fond il n’y avait qu’une seule chose importante… Personne ne savait jusqu’où elle était capable d’aller et c’était bien là sa force. « Et m’aider... C’est trop demander ? parce que tu y gagnes quoi dans ce putain de mariage ? » Elle le regarda avec un sourire. « Bah non voyons tu es plus malin que tout le monde alors je laisse le maitre à l’œuvre… Tu comprends il ne faudrait pas que mon côté vicieux psychotique et égoïste vienne tout gâcher, c’est tellement hors de contrôle ces bêtes-là ! » Et hop on esquive la deuxième partie de la question d’une manière totalement impromptue ! « Non parce que tu es surement au courant de tout ce que ça veut dire... Enfant et tout le bazars ! » Rosà ne put réprimer une grimace nauséeuse sur son visage. « Pardon ? Non mais… NON ! » Oui ça venait du cœur. Il est vrai que cette partie de l’histoire elle n’y avait absolument pas pensé parce que jamais elle n’aurait cru que cela viendrait sur le tapis, enfin cela n’était pas dans ce qu’elle imaginait rimant avec mariage ! « Comment tu peux passer à une telle horreur ? Jamais, mais jamais on pourrait… Rien que d’y penser j’ai des remontés de repas des dernières années ! »

Rosà-Lynn était une peste frigide. Enfin peut être pas frigide d'ailleurs, il n'en savait trop rien, il s'en fichait. Quand lui était clairement un dégénéré de la baguette, un furieux de la violence, une bombe à retardement. Etre un batteur lui allait bien. C'était dans sa condition. Il n'y avait rien qui pouvait mieux lui aller. Mieux lui coller à la peau. Foncer sur un balais, frapper de toutes ses forces, risquer de prendre des coups. Amadeus n'avait pas peur de grand chose. Il était téméraire à l'extrême, ayant absolument aucune conscience du danger, ou plus aucun intérêt pour sa propre vie. Il avait cependant, dès l'instant ou l'on commençait à le faire souffrir, une rage indicible qui se semait en lui et qui le poussait à briser tout ce qui se trouvait sur son passage, quand bien même il n'en avait eu aucune envie la seconde précédente. Il se savait capable de tuer père et mère... Bon c'était un mauvais exemple... Il ne supportait ni son père, ni sa mère, les tuer serait se débarrasser d'un lourd fardeau. « La prochaine fois c’est ta tête ! » Il ragea sans cherché à le cacher, regardant son cognard exploser dans le ciel, entendant sa cousine se foutre complètement de sa gueule. Il avait envie de la tuer, de lui exploser la tête comme avait exploser le cognard. Tient c'était peut être une bonne idée. Il ferma les yeux, essaya de respirer un grand coup pour se calmer. S'il commençait à assassiner les membres de sa famille ça n'allait clairement plus le faire.

Il n'arrivait même plus à se souvenir des bons moment qu'il avait passé avec elle. Tout ce dont il se souvenait c'était l'abominable trahison dont elle avait fait preuve. Ce mariage auquel elle avait consentit, sans même lui en parler, et auquel elle essayait encore de le rallier. Parce qu'il n'était pas une lumière, mais il ne fallait pas non plus le prendre pour un con. Il connaissait tout de même un minimum sa cousine et si elle s'était donné la peine de se déplacer jusqu'ici ce n'était clairement pas pour compter les fleurs et se faire dégommer son balais. « Tant de compliment de ta part je suis tellement… Touchée ! Et tu vois que je peux être capable de ressentir un prémices d’élan affectif pour quelqu’un… Mon cas n’est peut-être pas totalement désespéré tout compte fait… Je ne sais pas pourquoi mais cela sonnerait presque comme une insulte ainsi dit… » Amadeus grinçait des dents, laissant échapper un rire jaune. Elle était insupportable. Délicieusement insupportable. Elle devait faire un malheur en tant que mangemort et ces victimes devait en baver. Mais il n'était pas d'humeur. « Moi t'insulter ? Je n'oserais jamais Rosà chérie... Moi je t'aime d'un amour sans faille» Si la phrase sonnait atrocement faux dans sa bouche, on savait que c'était le genre de chose qu'il était capable de dire. Enfin plus ou moins. En tout cas Amadeus était quelqu'un qui ressentait. On ne pouvait pas avoir autant de rage en soit, sans avoir un coeur immense, rompu d'amour humain. La preuve, sa satanée née-moldue d'ex copine qui avait entachée toute la famille.

« Bah non voyons tu es plus malin que tout le monde alors je laisse le maitre à l’œuvre… Tu comprends il ne faudrait pas que mon côté vicieux psychotique et égoïste vienne tout gâcher, c’est tellement hors de contrôle ces bêtes-là ! » Non seulement elle ne répondait jamais aux choses réellement importante, mais en plus elle se jouait littéralement de lui et se foutait de sa gueule. Il fondit sur son balais, atterrissant juste à coté d'elle, lâchant son balais à terre et s'approchant menaçant d'elle. « Ca t'amuse tant que ça ? Tu y gagnes quoi sérieusement ?» Le désavantage de la colère et de la rage, c'est que ça faisait souvent de lui un disque rayé. Enfin en l'occurrence le désavantage était pour Rosà-Lynn parce qu'Amadeus ne lâcherait pas l'affaire. C'est là qu'il eut l'idée du siècle, et parla d'enfant. Une chose qui assurément ferait flipper sa cousine. « Pardon ? Non mais… NON ! » Son sourire s'élargit brusquement. Il avait gagné. Ca avait d'ailleurs été incroyablement simple. Trop simple peut être. « Comment tu peux passer à une telle horreur ? Jamais, mais jamais on pourrait… Rien que d’y penser j’ai des remontés de repas des dernières années ! » Là il riait à gorge déployé, et se foutait littéralement de sa gueule. « Je te remercie... J'ai l'impression de ressembler à un gnome difforme tout d'un coup... » C'est vrai quoi... Il fallait pas poussé... Il était pas dégueulasse non plus... Enfin il savait bien que ce n'était pas le problème. Lui non plus n'avait aucune envie de coucher avec sa cousine. Jamais. Jamais. Jamais de la vie. « Franchement je te pensais pas si conne... Tu pensais que c'était pour quoi ? Sourire, faire coucou de la main et faire beau sur les papiers et en société ? Ils veulent simplement s'assurer qu'ils auront une descendance de sang-pur. » Parent psychopathe va... Et ces parents savaient qu'avec Amadeus lui faire épousé une sang-pur de son plein gré sans le forcer ne serait pas chose facile, que ça relèverait du miracle.... Alors tout naturellement ils avaient opté pour la cousine... Parce que c'était bien plus évident à faire passer... Comme pilule... Logique. « Tu comptes m'aider maintenant ? Sinon tu peux aussi te déshabiller et on en aura finit avec ça » Il allait vomir. Elle avait intérêt de l'aider, et de ne retirer aucune de ses fringues, sinon... Il ne savait pas comment il réagirait... Mais mal.

Il était évident que se foutre aussi ouvertement de la gueule de son cousin n’était pas forcément la meilleure attitude à avoir surtout en ce moment précis, mais c’était Rosà, elle avait toujours eu une légère tendance à aimer jouer avec le feu. Pour le coup elle était à deux doigt de se prendre un dragon dans la face elle pourrait le parier ! S’il y avait bien quelqu’un dont il fallait redouter les colères il s’agissait bien d’Amadeus, mais étrangement elle n’en avait jamais eu peur et limite elle aimait le pousser dans ses retranchements… Non ce n’était pas limite, elle le faisait très souvent, que cela soit dirigée contre elle, et encore pire si c’était dirigée envers les autres ! C’était bien plu amusant dans ce sens-là d’ailleurs… Sadique ? Et encore c’était tellement loin de la vérité ! « Moi t'insulter ? Je n'oserais jamais Rosà chérie... Moi je t'aime d'un amour sans faille » Rosà arqua un sourcil se demandant si elle devait en rire ou en pleurer de cette réponse. C’était assez… Comment dire… Disons plutôt que tant de fioriture déjà n’était pas le moins du monde crédible, surtout envers sa personne, et de deux lui donnait une profonde envie de vomir ! S’il y avait bien UNE différence MAJEURE entre Rosà-Lynn et Amadeus c’était bien celle-ci, lui était capable de ressentir, pas elle ! Plusieurs fois on avait essayé de la faire éprouver de la compassion, de l’amitié voire même pire de l’amour, mais qu’importe les stratagèmes, elle restait toujours cette impénétrable reine des glaces. Elle s’ne portait plutôt bien d’ailleurs, et elle ne cessait de le dire à son cousin que ça finirait par le tuer !

Au moins elle… Elle ne se perdrait pas en effusion de sentiment et avait un avantage certain : elle n’éprouvait jamais le moindre remord et dormait du sommeil du juste chaque soirs ! « Ca t'amuse tant que ça ? Tu y gagnes quoi sérieusement ? » Oui ça l’amusait et pas qu’un peu ! Elle avait toujours aimé voir les gens se débattre dans une énorme toile d’araignée, ils se débattaient encore et toujours, bien qu’ils sachent que la fin les attends, qu’ils sont condamnés, ils gardent espoir… Et puis le couperet tombe et elle ne peut s’empêcher de dire à chaque fois un « je te l’avais bien dit ! », c’est toujours plus fort plus qu’elle ! Ce qu’elle y gagnait ? Une magnifique séance amusement ! De quoi la combler d’hilarité pendant quelques semaines et puis ça lui donnerait un coup à son ego de mal se croyant surpuissant et ça… Ça n’avait pas de prix ! La tête qu’elle devait tirer en ce moment aussi devait être proprement cultisme ! « Je te remercie... J'ai l'impression de ressembler à un gnome difforme tout d'un coup...  » Rosà eut un léger sourire crispé. « Et encore c’est énormément adorable comparé à la réalité ! ». Bah quoi ? Elle avait la nausée avec cette idée abracadabrantesque mais il n’en restait pas moins qu’elle ne perdait jamais le nord. « Franchement je te pensais pas si conne... Tu pensais que c'était pour quoi ? Sourire, faire coucou de la main et faire beau sur les papiers et en société ? Ils veulent simplement s'assurer qu'ils auront une descendance de sang-pur. » La jeune femme leva les yeux au ciel « T’es obligé d’être si désagréable et de sortir une insulte tous les deux mots à mon encontre ? Je te pensais plus civilisé comme troll ! Sincèrement je m’étais pas projeté jusque-là ce qui devrait plutôt te réjouir ! » .

Elle croisa les bras sur sa poitrine « Des sang-purs ? » Rosà secoua légèrement la tête « Des attardés consanguins et surement cracmols c’est tout ce qu’il va en résulter… J’en ai des frissons d’horreur ! ». Comment leurs parents avaient pu penser à une telle ineptie, alors oui elle s’en accommodait, mais pas pour cette partie ! Ils étaient cousins… Personne n’avait tilté à cette partie ? Qui avait pu avoir cette idée à la con ? Elle se le demandait vraiment, et surtout cette idée pour l’aspect descendance ! Avec une autre famille de sang-pur là d’accord on y trouvait une explication plausible, mais intrafamiliale ? Autant elle était dérangée, psychotique et tout ce qu’il s’en suivait, mais jamais il ne lui serait venue une idée pareille ! Elle était pour la pérennité des sang-pur et la suprématie de ces familles, mais pas à ce détriment-là ! Surtout que cela donnait quoi ? Rien de bon, des hérésies qui desservaient les familles pures ! « Tu comptes m'aider maintenant ? Sinon tu peux aussi te déshabiller et on en aura finit avec ça » Rosà commença à descendre la fermeture éclair de son gilet lentement avant de la remonter en vitesse avec un léger rire. « Rien que pour ta tête ça valait le coup de le faire ! » Il lui avait tendu une énorme perche, elle n’avait pu faire que la saisir ! « Je n’ai pas décidé encore, j’avoue que la vue de toi te débattant comme un pauvre diable a quelque chose de réjouissant… Ceci étant dit, on ne peut pas aboutir à cette immondice… Alors monsieur le génie tu proposes quoi, parce que en soit ça va être autrement difficile que faire croire que c’est le voisin qui a brisé la vitre en jouant avec un caillou ! ».
Souvenir d’enfance quand tu nous tiens… « Et surtout je ne me lancerais certainement pas dans un combat perdu d’avance ! Si j’ai besoin de perdre mon temps je sais très bien comment le faire toute seule Wheedon ! ».

Amadeus ne supportait pas sa cousine. C’était faux bien sûr. Malgré son absence flagrante de sens de la famille, il avait toujours eu quelques choses avec Rosà-Lynn. Elle était chiante, l’emmerdait la plus part du temps, mais il y a avait quelque chose. Elle l’avait accepté malgré ses tares flagrantes, et si elle ne se privait jamais de se foutre de sa gueule et de le pousser à bout elle était toujours là, et ce n’était pas rien. Lui passait outre ses idées débiles et son amour évident pour la magie noir, au moins elle était plutôt douée en magique ce n’était pas le cas de tout le monde. Mais là... Depuis cette histoire de mariage à la con, il voulait l’emplatrer. « Et encore c’est énormément adorable comparé à la réalité ! » Elle voulait son poing dans la tronche ?S’il y avait bien une chose qu’Amadeus savait c’est qu’il n’était pas laids. Je veux dire il fallait regarder avec attention quand même. Mais il avait un corps d’athlète, joueur de quidditch professionnel en sommes, et avait plutôt une belle gueule. «Ca va Rosà... Je penses qu’on a compris l’idée général. On ne couchera pas ensemble même pour faire plaisir aux parents... Tooo bad !» dit-il avec une ironie non dissimuler malgré le faite que ça soit particulièrement stupide. « T’es obligé d’être si désagréable et de sortir une insulte tous les deux mots à mon encontre ? Je te pensais plus civilisé comme troll ! Sincèrement je m’étais pas projeté jusque-là ce qui devrait plutôt te réjouir ! » S’il était obligé d’être désagréable ? Oui probablement. Il n’y avait que quelques personnes avec qui il se sentait obligé d’être agréable... Et ce n’était clairement pas les membres de sa famille... Se réjouir ? Si elle s’était projeté elle n’aurait jamais accepté cette mascarade et ils en seraient peut être pas la... Après tout Amadeus savait très bien pourquoi ses parents voulaient se mariage.... Depuis son histoire avec Béatrice, il avait vraiment peur qu’il leur file entre les doigts et gâche tout avec une moins que rien. Quoiqu’il dise il prendrait ça pour une déclaration d’amour à la race inférieur.

« Des sang-purs ? Des attardés consanguins et surement cracmols c’est tout ce qu’il va en résulter… J’en ai des frissons d’horreur ! ». On avait pas besoin de lui dire à lui... C’était la première chose qui lui était passé par la tête... «Tu te réveille enfin... C’est ce que je leur ai dit lorsqu’il me l’on annoncé... Ca n’a pas eu l’air de les choquer... Ils sont tous des attardés consanguins dans cette famille.» Enfin presque. C’est vrai qu’à choisir ils auraient pu trouver un autre membre d’une famille de sang pur. Alors qu’il tenta de la pousser à bout pour gagner leur petite dispute, Rosà sembla prendre à la lettre ce qu’il venait de dire en descendant la fermeture de son gilet. Amadeus eut un mouvement de recul avant de voir la fermeture se remonter rapidement. « Rien que pour ta tête ça valait le coup de le faire ! » Haha ! Hilarant. Amadeus la regarda comme une détraquée mentale, une autiste qui ne savait pas faire d’humour. « Je n’ai pas décidé encore, j’avoue que la vue de toi te débattant comme un pauvre diable a quelque chose de réjouissant… Ceci étant dit, on ne peut pas aboutir à cette immondice… Alors monsieur le génie tu proposes quoi, parce que en soit ça va être autrement difficile que faire croire que c’est le voisin qui a brisé la vitre en jouant avec un caillou ! ». Monsieur le génie ? On savait tous les deux que ce n’était pas le cas. « Et surtout je ne me lancerais certainement pas dans un combat perdu d’avance ! Si j’ai besoin de perdre mon temps je sais très bien comment le faire toute seule Wheedon ! ». Perdu d’avance... ils ne peuvent pas les marier sans leur consentement tout de même... Si ? «Ils peuvent pas nous marier si on ne veut pas...» Enfin quoique... Il faisait partit d’une famille débile tout de même. «Quand à l’idée de génie ... Je te propose d’y réfléchir un peut toute seule... Moi les parents m’écouteront jamais à ce sujet.... Pour des raisons tout à fait stupide.... Mais toi... Tu es sérieuse... Et vicieuse... Ils te suivront... Au pire tu n’as qu’à choisir un abrutit de sang-pur qui te plait... Tu le séduit et tu te maris avec... Tu peux même faire ta menthe religieuse avec lui après si tu veux...» idée brillante non... Si Rosà-Lynn débarquait avec un mariage pur mais pas cosanguin les parents accepterais non ? «Et bon ce n’est pas que je n’aime pas ta compagnie... Mais je me doute que je te trouble tellement que tu ne peux pas réfléchir ! Bonne recherche d’âme soeur !» dit-il en lui envoyant un baiser voler... Il pourrait probablement faire la même technique qu’elle, mais franchement il n’avait pas envie. Il transplana son balais à la main pour s’échapper de la présence de sa cousine.