(2.2) “ doomsday w/severus + beatrice.

≡ hiboux envoyés : · **≡ date d'arrivée :** 01/05/2013

2.2 severus & beatrice

L'histoire ne stipulera jamais toute l'importance qu'a été celle du rôle qu'a longuement endossé Severus Rogue. Tueur du professeur Dumbledore, traître à Poudlard qui a, qui plus est, laissé un élève mourir entre les murs du château. Pour sûr, de nombreux membres de l'Ordre du Phénix auraient des comptes à rendre avec ce personnage complexe et insaisissables. Ce soir, dans la forêt de Dean, le rôle de Severus est encore à double tranchant, alors qu'il vient de lancer son patronus au galop, à la recherche de Harry Potter et de ses amis. Pour les trahir ? On sait tous que le directeur de Poudlard peut se targuer d'être plus compliqué que ça. Ce n'est sans doute pas ce que pense Beatrice Windsor, membre de l'Ordre trahi par ce même Rogue qui, en voyant l'éclat bleuté de la biche partant à toutes jambes, est parvenue à remonter les traces vers le professeur. Ramener Severus Rogue à l'Ordre du Phénix serait sans doute une aubaine qui ébranlerait les Mangemorts... à moins qu'il ne soit pas forcément un ennemi.

- instructions et explications.
+ l'influence du lancé de dés sur ce sujet sera révélée plus tard.
+ l'ordre de passage se fait comme donné dans le titre, le rp débute avec la rencontre des deux, et c'est severus qui commence en premier, puis ce sera au tour de beatrice de répondre.
+ d'autres informations pourraient être fournies par la suite.

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Severus devait retrouver Harry Potter. C'était un ordre, celui du Seigneur des Ténèbres qui, évidemment, ne se doutait absolument pas du double rôle de Severus. Et qui ne doutera pas non plus du mensonge, déjà préparé, que Severus avait lui servir sur un plateau d'argent. Il lui expliquerait que des membres de l'Ordre lui étaient tombés dessus. Il expliquerait qu'il n'avait pu les approcher, et qu'il avait tout tenté pour les contourner et attraper Harry Potter. Même si ce n'était pas la vérité, les dons d'occlumens et de legilimens du, désormais, Directeur de Poudlard allaient l'aider encore une fois pour servir en réalité la cause de Harry Potter et de Albus Dumbledore. Mais ça, c'était un secret que seul Harry connaîtrait quand l'heure sera venue. Et même si cela inquiétait Severus, il ne fit part de cela à personne, sauf au portrait de Dumbledore qui se trouvait déjà dans le bureau du directeur, accompagné des tableaux des autres anciens directeurs.
Severus n'était pas bête. Il savait que les membres de l'Ordre, encore actifs, lui vouaient une belle haine et il était pratiquement sûr que personne ne cherchait à comprendre. De toute manière, s'ils comprenaient, cela n'aurait été que pitié et Severus n'en voulait pas alors .. pourquoi ne pas les choses comme elles étaient ?
Ce soir, Severus s'était rendu dans la forêt de Dean. Il devait y trouver Harry. Alors, il lança son patronus, une biche pour Lily, à sa recherche. Il vit la biche partir au galop, contournant les arbres, se faufilant sans bruit vers son but. Severus attendait sans montrer de crainte ni d'impatience. Il espérait seulement que la biche suivrait la réelle instruction donnée par son maître ...
L'homme aux cheveux noirs savait qu'il n'était pas seul dans cette forêt. Il savait. Et alors qu'il se retourna, il vit bien qu'il n'était pas seul.

doomsday

Severus Rogue & Beatrice E-M. Windsor
« Février 1998 »
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Depuis la chute du Ministère, les évènements s’enchainaient avec une rapidité déconcertante. Voldemort et ses pantins avaient pris le contrôle du monde magique, certains membres de l’Ordre avaient retourné leurs vestes, d’autres étaient totalement effrayés par les évènements… Il fallait faire avec et arrêter de se poser de questions inutiles qui empêchaient d’avancer et de mener à bien les missions de l’Ordre. C’était une philosophie de vie comme une autre, mais Beatrice s’en était très bien accommodée. Désormais privée de son travail à Ste. Mangouste, la rouquine ne se préoccupait plus que du camp de réfugiés de Craik et des missions que l’Ordre lui confiait au risque de méchamment se laisser aller. Depuis la rumeur lancée sur Harry Potter et ses amis, les missions ne cessaient de se multiplier, que ce soit dans un camp comme de l’autre. Le protagoniste au centre de toutes les attentions avait besoin d’être protégé, et c’était d’ailleurs pour cette raison que Beatrice avait été envoyée en plein milieu de la forêt de Dean, lieu où se trouverait encore Harry Potter. Ni une ni deux, la jeune femme se lança dans l’immensité de la forêt avec toute l’élégance de la princesse qu’elle était. Sa mission était simple : s’assurer que rien de suspect ne vienne porter atteinte à la sécurité du jeune homme. L’intitulé en soi était tout de ce qui avait de plus simple, mais l’exécution risquait d’être beaucoup plus complexe. La forêt était devenue le théâtre des confrontations entre membres de l’Ordre et les mangemorts ou rafleurs, alors se retrouver nez à nez avec l’un d’eux ne serait pas étonnant. Il fallait faire attention au moindre bruit suspect, ce qui requérait une très grande concentration. Au bout de longues heures d’inaction seule avec elle-même, Beatrice crut voir le temps d’un instant un reflet bleuté faufiler à travers les arbres de la forêt. Curieuse, la rouquine se rapprocha du patronus avant d’en reconnaitre la forme : celle d’une biche. Etrange, vraiment très étrange. Pourquoi un patronus se trouverait en plein milieu de la forêt ? Et la biche n’était-elle pas la forme du patronus de ce cher Severus Rogue ? Beatrice devait en avoir le cœur net. Avec un peu de chance, elle pourrait remonter jusqu’à lui. Pour autant, Beatrice n’était pas totalement dupe. Il pourrait s’agir d’un piège lancé pour l’amener directement dans les bras de mangemorts qui seraient ravis de la voir… mais si c’en était pas un et qu’il s’agissait bel et bien de Rogue… Baguette en main, la belle décida de tenter le tout pour le tout et avec une chance digne de Felix Felicis, elle finit par se retrouver dos au plus célèbre des traitres de l’Histoire. « Severus. C’est plutôt osé de se montrer ici. », dit-elle de son ton rêveur habituel. Dire qu’il avait été son professeur… Cette époque était définitivement révolue.

La jeune fille avait été son élève et n'avait jamais assisté à ses cours de Défenses contre les Forces du Mal. Elle l'avait toujours connu professeur de potions et n'était pas une mauvaise élève pour le sang qu'elle portait. Beatrice était à Serdaigle mais ce qui importait le plus Severus, c'était tout simplement qu'elle était née moldue. Pourtant Severus n'avait jamais rien dit officiellement contre son sang. Bien sûr, ses remarques étaient parfois désobligeantes, voire même carrément cynique mais son aversion pour les sang de bourbe n'avait jamais été établie au grand jour.
Severus n'avait pas eu Beatrice durant son entière scolarité. Après tout ils n'avaient que dix ans d'écart et Severus enseignait depuis dix sept ans à Poudlard. Soit, depuis la mort de la femme qu'il n'avait su oublier.
La jeune femme osa appeler l'ancien professeur par son prénom, ce qui étonna quelque peu Severus. Bien qu'il ne considérait pas Beatrice comme quelqu'un de proche, il prenait surtout cela pour de la provocation que du non respect. Mais après tout, qui respecterait l'homme qui avait trahi Albus Dumbledore ? Rien que cette idée le mettait en rogne. Par la barbe de Merlin il ne l'avait pas trahi ! Et personne ne le savait ni ne pouvait comprendre ! Tout à cause de ses mauvais choix, lorsqu'il était jeune. Tout était sa faute et il en portait la responsabilité depuis tellement d'années. Toutefois personne ne devait savoir la vérité avant l'heure fatidique. Ce jour là , les sorciers auront enfin quel homme véritablement courageux était Severus.
Pour l'heure il ne répondit à la jeune femme, dont la baguette pointait vers lui. Severus releva alors sa baguette et la pointa à son tour vers la jeune femme. Puisque, elle aussi, devait le prendre pour un traitre, elle devait alors se douter qu'il n'hésiterait pas à la tuer si elle tentait quelque chose. Pourtant, Severus ne la tuerait pas. Il la neutraliserait, certes, mais ne la tuerait pas. Mais ça, il ne devait pas le lui dire. Tout comme il ne devait pas lui dire qu'il lisait dans les pensées des gens, grâce aux dons qu'il avait pris temps d'années à connaître et à maitriser. Désormais, c'était un des sorciers les plus puissants concernant ces dons. Mais seuls Dumbledore et Harry Potter savaient à quel point Severus connaissait l'occlumencie et la legilimencie. Et malgré ça, Severus n'allait pas se permettre de pénétrer son esprit pour connaitre les véritables pensées de la jeune femme face à lui.
L'homme ne savait que lui répondre. Il voulait se montrer ruser. " C'était plutôt osé de pointer ta baguette face à moi ... " Severus avait sorti la première chose qui lui était venue à l'esprit et autant dire qu'il était assez fier de lui.

doomsday

Severus Rogue & Beatrice E-M. Windsor
« Février 1998 »
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La situation dans laquelle Beatrice venait de se mettre toute seule était vraiment étrange et inédite. Severus Rogue, cet homme qui avait apparemment trahi l’homme qui lui faisait le plus confiance – à savoir Albus Dumbledore –, se tenait devant elle comme si de rien n’était. Pourquoi ? Cette question brûlait les lèvres de la jeune femme qui d’ordinaire était loin de se préoccuper des affaires des autres. Néanmoins dans ce cas, tout était différent. Rogue avait été son professeur de potions, et bien qu’il ne l’ait jamais vraiment apprécié malgré ses excellents résultats et son don presque inné en potions, Beatrice avait toujours été assez admiratrice des talents de son professeur, chose d’autant plus véridique lorsqu’elle rejoignit l’Ordre. Dès lors, la rouquine se sentait totalement trahie et voulait savoir pourquoi il avait subitement changé de position. Pouvait-il seulement être un véritable Mangemort ? Une partie d’elle souhaitait vraiment croire que non, mais hélas, toutes les preuves allaient bien dans ce sens. Après Amadeus, Rogue, qui serait le prochain sur la liste à lui faire un coup pareil ? « C'était plutôt osé de pointer ta baguette face à moi ... ». Il n’avait franchement pas tort, tout le monde savait que Rogue était un excellent sorcier, alors avec la magie noire du Seigneur des Ténèbres en plus… Pour autant, Beatrice ne baissa pas sa baguette. Elle devait montrer d’une façon ou d’une autre qu’elle comptait bien ne pas se laisser faire. Après tout, elle aussi était une sorcière brillante, elle pourrait retenir son ancien professeur un bon moment. « Pourquoi avoir lancé un patronus dans la forêt ? Ce n’est pas très malin sachant le taux de fréquentation de la forêt ces derniers temps. ». Elle avait bien raison, l’acte de Rogue était vraiment étrange… Et si elle se rappelait bien les Mangemorts étaient incapables de produire un patronus… La présence et les agissements de son ancien professeur sortaient beaucoup trop de l’ordinaire pour que Beatrice ne passe à côté, il lui fallait des réponses.

" Crois-tu que cela te regarde ? " Avant d'analyser quoi que ce fut, Severus avait répondu à la pauvre idiote qui se trouvait face à lui. Croyait-elle vraiment que l'homme allait lui donner les réponses qu'elle attendait ? C'était une utopie à laquelle Severus se moqua éperdument. Toutefois il garda son air froid sans montrer signe de sentiment. Elle avait été son élève, certes, mais si elle se montrait trop envahissante, il n'hésiterait pas à user de sortilèges pas très glorieux pour la faire taire. Une oubliette ? Puis il prendrait sa baguette et s'occuperait de la briser. Elle interrompait son plan et cela l'énervait. Il n'avait pas de temps à perdre.
Finalement, il pensa aussi à sa façon de se déplacer. La façon mangemort qu'il avait mis assez peu de temps à maitriser. Et la jeune femme qui pointait encore sa baguette vers lui ne pourrait lancer aucun sort, à moins qu'ils ne visent le vide.
Severus laissa son attention son attention se porter sur quelque chose de plus intéressant que sur les interrogations de Beatrice, son ancienne élève. Il voulait savoir si Harry avait eu le patronus. Mais Severus savait pertinemment qu'il n'avait pas raté son sort, malgré la contrariété de l'arrivée de la jeune femme. D'ailleurs, sa présence et ses actions lui confirmaient le sentiment qu'il avait toujours eu à son égard. Du mépris, ainsi que quelque chose qui s'apparentait à de la haine sans que cela en soit réellement. Tout d'abord, c'était une née moldue qui pensait être la meilleure élève de son année. Foutaise ! Ce n'était qu'une je-sais-tout, un peu à l'image d'Hermione Granger qu'il avait eu dans ses cours encore peu de temps auparavant. Mais même l'amie de Harry Potter était moins énervante que Beatrice aux yeux de Severus.
Enfin, si l'on creusait un peu, on ne trouverait pas grand monde dans le cœur de Severus. Lily ? Oui sans aucun doute. Et on pouvait aussi se douter que, avec le temps, Harry s'y était installé dans une place à l'étroit, certes, mais une place tout de même. Tout comme Albus qui avait su faire de lui l'homme bien qui l'avait habité sans jamais se montrer au jour. Mais après ... Il n'avait jamais apprécié ses élèves, sauf quelques uns de Serpentard.
Severus fixa le regard de la jeune femme. Il n'avait pas envie d'être méchant dans ses propos, ni même d'avoir recours à la magie pour s'en sortir. Ils étaient adultes et voulaient que la situation le soit également.

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Severus Rogue & Beatrice E-M. Windsor
« Février 1998 »
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Les yeux plantés dans ceux de son ancien professeur de potions, Beatrice ne voyait qu’un être froid dénué de toute compassion. Certes, ce n’était pas étonnant de voir des gens retourner leurs vestes dans ce contexte de guerre – et puis Severus avait toujours été froid de toute manière –, mais elle n’aurait jamais imaginé que l’homme soit capable de trahir les siens aussi aisément. Il était tellement respecté par Dumbledore… Soit il les avait trompés depuis le début, soit c’était beaucoup plus compliqué que ça. Et plus le temps passait, plus Beatrice penchait pour le complexe. Connaissant un minimum Dumbledore, elle ne pouvait se résoudre à croire qu’il ait pu faire confiance à un traître de mangemort même si tout indiquait le contraire. C’était peut-être complètement stupide de croire qu’il agissait autre que pour Voldemort, mais Beatrice préférait espérer plutôt que d’affronter ce qui semblait être la triste réalité… Néanmoins, une question la turlupinait. Une question alimentant beaucoup trop ses espoirs. Pourquoi et surtout comment Severus avait-il lancé un patronus ? Le sortilège demandait de grandes capacités magiques – ce que Severus possédait et de loin – mais également de se concentrer sur des pensées heureuses que les mangemorts ne pouvaient avoir… « Crois-tu que cela te regarde ? », répondit-il face à la tentative de Beatrice de découvrir les intentions de son ancien professeur. Il n’avait pas tort, ce qu’il faisait ne regardait que lui mais maintenant qu’elle était là, elle n’allait certainement pas faire comme si de rien n’était ! Pourtant, la rousse savait bien que ce n’était pas très malin de discuter de la sorte avec un homme qui n’aurait aucun scrupule à l’éliminer… « Peut-être bien, quoique ça reste discutable. En revanche ce qui me regarde c’est comment un sort qu’aucun mangemort n’arrive à produire a bien pu se métamorphoser par les soins de l’un d’entre eux. Que nous caches-tu Severus ? ». Si elle continuait à poser des questions trop gênantes, elle allait finir par se prendre un sort en pleine tronche la pauvre. Pour autant, la rouquine ne pouvait maintenant plus faire machine arrière alors qu’elle venait de pointer du doigt un élément intéressant. Prête à s’attendre à une attaque éventuelle à tout moment, la belle serrait fort sa baguette dans sa main droite. S’ils devaient en venir à se battre, elle était prête à se défendre.