Assise sur un banc, Sasha leva la tête pour observer le ciel. A cette heure-ci, un manteau noire avait recouvert les nuages, balayant les derniers rayons de soleil et permettant à quelques étoiles de pointer le bout de leur nez. La nuit venait de tomber depuis peu, et la multitude de foule qui avait, un peu plus tôt, recouvert la moindre parcelle des ruelles de Pré-au-Lard, s’était à présent disséminer, ne laissant place qu’à quelques vagabonds. Pour éviter qu’on l’importune, Sasha avait revêtu une capuche lui recouvrant le visage, ne laissant échapper que quelques mèches blondes. Cela faisait quelques jours à présent que Sasha avait décidé de fuir le château. Fuir pour ne pas choisir, pour ne pas avoir à comprendre le vrai problème. Oh, elle savait que quelque chose ne tournait pas rond, que Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom était de retour, plus puissant que jamais. Mais, elle n’avait pas envie de se mêler de ça. Elle préférait rester neutre, mais Sasha avait bien vite compris que les temps avaient changés. Poudlard n’était plus la forteresse d’antan, où sécurité et bonheur régnaient en maître. Elle s’était donc enfuie, emportant le minimum nécessaire. C’était peut-être cela la liberté, après tout ? Pouvoir aller où bon lui semble, rencontrer de nouvelles personnes. Non, au fond d’elle, Sasha savait bien que tout cela ne représentait pas la liberté. Elle avait intégré le groupe des fuyards, des pestiférés. Ainsi soit-il. Sasha se leva, décidée à combattre le froid qui lui engourdissait les membres par une petite heure de marche. Les premiers jours de libertés avaient été durs, elle n’avait que très peu bu, très peu mangé et à peine dormi, veillant à rester vigilante à tout moment. Sasha sautillait sur les dalles, chantonnant une petite chanson doucement, dans un murmure. Lorsqu’elle passa devant une ruelle, un bruit la fit sursauter. « Qui…Qui est là ? » cria-t-elle, s’arrêtant et regardant dans la pénombre. Elle ne voyait rien, hormis une silhouette vague. En une fraction de seconde, elle sortit sa baguette magique et la pointa dans la direction de l’inconnu. « Sortez de là, je vous ai vu ! Et je suis armée, attention ! » Sa voix se voulait ferme et menaçante, bien qu’elle ne devait avoir l’air que d’une frêle petite blonde imprudente. Qu’à cela ne tienne, bien qu’elle ne soit pas doué pour le combat, elle n’aurait qu’à évaluer d’un coup d’œil rapide la situation et partir en courant, si elle voyait que son adversaire était bien trop imposant pour elle. Oui, elle prendrait ses jambes à son cou et entrerait dans le premier commerce encore ouvert qui s’interposerait devant elle.
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Dernière édition par Sasha Griggs le Mar 7 Mai - 21:52, édité 2 fois
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Sujet: Re: {2.2} Damn you. Lun 6 Mai - 19:57
Je savais que ce que je faisais n'était pas très prudent. Pré-au-Lard était infesté de Mangemorts. Autrefois, je ne m'en serais jamais approché à moins de dix kilomètres à la ronde. Et encore. Mais situation désespérée appelle à mesures désespérées. J'avais pris l'habitude de m'y introduire discrètement afin de trouver quelques aliments comestibles dans les diverses boutiques qui étaient pratiquement tombées à l'abandon. L'habitude est vicieuse ; qu'importe l'époque, le temps ou les conditions, l'homme sera toujours tenté de retrouver ces petits riens qui faisaient sa vie, il fût un temps. Il en était de même pour moi. J'aimais cet endroit, qui me rappelait les sorties de Poudlard, les rires, ces journées que je chérissais tant. La sécurité, aussi illusoire puisse-t-elle être devenue. Je m'y accrochais comme un chien à son os. Je me trouvai non loin des Trois Balais, d'où provenaient des échos de discussions animées. Je me pris à rêver d'y entrer, de m'installer tranquillement et de commander un Whisky-Pur-Feu. Secouant la tête, je serrai brièvement ma baguette, qui ne quittait plus jamais ma main, et me dirigeai vers Honeydukes, mon paradis personnel. En chemin, j'entendis des pas, et me figeai, percutant par la même occasion une poubelle. Juste après, je perçus une voix qui me semblait vaguement familière, et aperçus au creux de l'obscurité une baguette pointée vers moi. « Sortez de là, je vous ai vu ! Et je suis armée, attention ! » Sasha. C'était sa voix. Ce ne pouvait être qu'elle. Soudain, j'eus envie de rire, et c'est avec stupéfaction que je m'entendis le faire, doucement, la voix rauque à force d'être inusitée. Je sortis de l'ombre, jusqu'à reconnaître sa silhouette filiforme et ses cheveux blonds, et, pour la première fois depuis longtemps, je lui adressai un large sourire. « Bien le bonsoir en cette douce soirée, mademoiselle. Comment va Marilyn ? » Et puis, aussitôt, je réalisai qu'elle était là, elle aussi, et non plus à Poudlard. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Toute trace d'amusement avait disparu, et je baissai automatiquement la voix, l'attrapant par le bras et l'attirant avec moi dans la ruelle, là où l'on ne pourrait pas nous apercevoir. Pourquoi était-elle ici ?
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Sujet: Re: {2.2} Damn you. Mar 7 Mai - 21:37
Settle down with me, cover me up & cuddle me in.
Bien sûr, elle aurait pu rencontrer n’importe qui, un mangemort, un rafleur ou même un simple sorcier. Mais non, Sasha n’avait décidemment pas beaucoup de chance aujourd’hui, car ce n’était personne d’autre que Wolfgang. Au fur et à mesure que les contours de son visage si harmonieux se dessinèrent, je baissai ma baguette. Je n’en croyais pas mes yeux. Ma tête se débattait entre l’envie de lui sauter dessus pour le prendre dans mes bras, et l’envie de lui mettre mon poing dans la figure. Je n’avais toujours pas oublié les paroles atroces qu’il avait eues à propos de Marilyn. Oui, Sasha aurait dû lui répondre une phrase du genre « Ta gueule Wolf » ou autre variante. Malheureusement, elle n’arrivait pas à articuler un seul mot. Elle ne faisait que le fixer, lui et son beau sourire. Un peu comme s’ils s’étaient quittés hier, alors que cela faisait des jours, des semaines sans qu’elle ne lui ai adressé la parole. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Sasha était toujours bouche bée, à le fixer tandis qu’elle sentait une pression sur son bras. Et là, ce fut le déclencheur. Il avait perdu son sourire, et elle se souvint d’un coup pourquoi elle n’avait pas envie d’être ici. « Lâche-moi » Sa voix était furieuse, elle se débattit, enlevant la main de Wolf’ qui lui entourait le bras. Une fois libre de son emprise, elle fit quelques pas pour le distancier puis se retourna, plantant son regard dans celui de Wolf. Elle espérait de tout cœur paraître froide et distance, bien que ses entrailles bouillonnait d’émotions rien qu’en le voyant. Elle qui pensait pouvoir faire le deuil de cette histoire qui n’avait jamais commencé, le destin faisait tout pour l’en empêcher. Sa baguette toujours serrées en main, elle pencha la tête sur le côté et l’examina. « T’as une sale mine, Wolfy » Mensonge, il était toujours aussi beau que dans ses souvenirs. Voir plus. Mais ça, elle ne pouvait pas se permettre de lui dire. De toute manière, il ne s’en rendrait même pas compte que c’était un sous-entendu, venant de Sasha. Bon dieu, dans quel pétrin s’était-elle fourrée encore ? Sa tête lui criait de partir avant de retomber dans son petit jeux, mais ses jambes restaient ancrées dans le sol. « Pour tout te dire, j’ai abandonné Poudlard. Trop de politique à mon goût. » Elle se passa une main dans les cheveux, les remettant derrière ses oreilles. « Et toi ? Ça fait longtemps que je ne t’avais plus vu.. » souffla-t-elle, détourna le regard pour le poser sur la sortie de la ruelle. A cet endroit-ci de Pré-au-Lard, il y avait rarement de gens, surtout pas à ces heures-ci. Mais ils n’allaient pas pouvoir rester ici bien longtemps. Pourtant, bien qu’elle ne l’aurait jamais admis à voix haute, elle ne voulait pas partir. Pas encore.
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Sujet: Re: {2.2} Damn you. Mer 8 Mai - 15:06
« Lâche-moi. » Elle se débattit, et recula de quelques pas. Inconsciente. J'aurais voulu l'attraper à nouveau, l'attirer avec moi dans les ténèbres, pour la protéger, mais elle ne semblait pas décidée à me laisser faire. Ne se rendait-elle pas compte du danger que nous courions, rien qu'en restant au même endroit ? Je la fusillai à mon tour du regard, et la sermonnai d'une voix froide. « Parle moins fort. » Je n'aurais jamais imaginé qu'elle puisse prendre la fuite. Je n'aurais jamais imaginé que l'idée lui passe par la tête. À sa réflexion, j'eus un sourire amer, et je me rappelai notre dernière discussion, et ses pas qui s'éloignaient de moi. Rien ne serait jamais plus comme à cette époque-là. « Quelques semaines de course, sans grands repas festifs, sans baignade quotidienne et sans toit au-dessus de la tête donnerait à n'importe qui l'air d'un zombie. Mais merci du compliment, moi aussi je te trouve ravissante. » J'étais brusquement en colère. Elle n'avait rien à faire là. Aucune raison de partir. La politique ? Et qu'en était-il de la survie, ma chère Sasha ? Il m'était douloureux de constater qu'elle n'avait pas changé, quand j'étais passé par de si nombreux stades au cours des dernières semaines qui m'arrivait de me demander si mon nom était encore Wolfgang. Toujours aussi insouciante. Imbécile. « Tu n'aurais pas dû partir. La politique n'est pas plus appréciable dehors, crois-moi. » Elle évoluait dans sa bulle, quand la mienne était brisée. Elle embrasait sa liberté, quand je tournais en rond, enfermé à jamais dans la cage de mes angoisses. « Mes parents ont disparu. » lâchai-je après un moment de silence. J'aurais voulu ajouter que j'étais parti pour les retrouver, mais cette mission désespérée me semblait bien naïve, tout à coup, ainsi n'ajoutai-je rien d'autre, faisant tourner ma baguette entre mes doigts. « Cela fait longtemps que tu es partie ? J'imagine que non, sinon tu saurais qu'il ne vaut mieux pas traîner dans des coins comme celui-ci. » Je la grondai encore, comme une enfant désobéissante, et je me rendis brusquement compte que je devais être insupportable. « Désolé. J'aurais préféré que tu restes en sécurité, c'est tout. » Qu'en avait-elle à faire, de mon avis, de toute façon ? Elle m'avait tourné le dos il y avait déjà presque deux ans. Nous n'avions plus aucun compte à nous rendre.
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Sujet: Re: {2.2} Damn you. Mar 14 Mai - 20:45
Brand new kind of free
« …moi aussi je te trouve ravissante. » Sasha n’avait retenu que cela. Pitoyable, n’est-ce pas ? Elle se surprit à sourire discrètement, juste assez pour qu’il ne le remarque pas. Certes, il faisait peine à voir, et sa remarque devait être tout bonnement ironique, mais elle le prenait tout de même comme un compliment. Se triturant les mains, elle ne pouvait plus s’empêcher de le regarder. Deux ans qu’elle ne l’avait plus vu de si près, qu’elle ne l’avait pas frôlé. Sasha s’était jurée qu’elle ne retomberait plus dans le panneau, et pourtant elle se sentait déjà retomber. « Oh c’est bon, tu n’as pas à me sermonner ainsi » lâcha-t-elle, exaspérée. La politique était devenue rude ces derniers temps, elle le savait très bien. Elle n’avait besoin de personne pour comprendre que le monde des Sorciers n’était plus celui qu’elle avait connu jadis. Mais, éternelle insouciante, elle pensait que tout allait s’arranger. Dans les films moldus, le bien gagne toujours, pourquoi est-ce que ce ne serait pas la même chose dans la vraie vie ? « Mes parents ont disparu. » A ces mots, elle regretta instantanément toutes les horreurs qu’elle avait bien pu dire ou penser sur lui. Pourtant, elle était bien placée pour savoir ce que c’était de ne pas savoir où était ses parents. Un brusque élan de tendresse l’envahit et elle se rapprocha de lui, l’encerclant dans ses bras. Une accolade timide, qui envoya dans son pauvre petit cœur une décharge de bonheur. Deux ans qu’elle n’avait plus osé le serrer dans ses bras. « Wolf, je suis vraiment désolée. Mais je suis sûre qu’ils vont bien ! » Sasha était sincère, elle pensait vraiment que tout allait bien. Elle resta un moment sans rien dire, profitant simplement de ce câlin. C’est ce dont elle avait besoin, pour s’empêcher de sombrer dans la folie comme tout le monde autour d’elle. Une petite voix intérieure la rappela à l’ordre, la forçant à briser son étreinte. Elle fit quelques pas en arrière, se passant une main dans les cheveux, gênée de constater que ses joues devaient avoir virées au rouge, vu la chaleur qu’elle sentait. « Oh, je suis partie il y a quelques jours » Elle se racla la gorge pour reprendre ses esprits et tenter vainement d’être sérieuse face aux évènements qui avaient lieu tout autour d’eux. « Je me baladais, la nuit est superbe aujourd’hui. Et puis, je sais très bien me défendre toute seule » lança-t-elle, boudeuse. Wolf’ avait toujours tendance à l’engueuler dès qu’elle faisait quelque chose qui ne lui plaisait pas. Mais que diable, elle l’avait enfin retrouvé, Sasha pouvait très bien endurer quelques petites phrases déplacées. Elle rougit à nouveau, baissant les yeux. Il avait donc peur pour elle, un peu du moins. La gryffondor se sentait mieux, elle pouvait sentir que tout allait aller mieux à présent. « Avoue simplement que tu es heureux de me revoir Rosenbach. » lança-t-elle, en souriant à pleine dents avant de laisser échapper un petit rire. Elle se rapprocha de lui et, le prenant par le bras, elle l’entraîna hors de la ruelle. « Viens, j’ai un endroit parfait où on pourra discuter ». Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et l’entraîna plusieurs rues plus loin, où plusieurs sorciers étaient rassemblés autour d’un feu. Sasha se retourna vers Wolf’, triomphante « On sera en sécurité pour la nuit ici. »
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Sujet: Re: {2.2} Damn you. Jeu 16 Mai - 3:00
Elle râla, elle râlait tout le temps, de toute façon. Pour tout et rien, en permanence, comme un vieux disque rayé, elle se plaignait de cette façon candide, insouciante, qui m'échappait bien souvent. Elle se plaignait des règles, de l'hypocrisie, de l'autorité, de la bienséance et surtout, surtout, elle ne supportait pas les remontrances. J'étais pour ma part passé maître en paternalisme, avec elle ; elle ne m'en laissait pas le choix. J'avais conscience de souvent passer pour un con pédant, mais je n'y pouvais rien. Elle réveillait ce genre de choses en moi, cet instinct protecteur et autoritaire, qui me venait certainement de mon père. J'étais prêt à rétorquer, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres, quand soudain, ses bras se retrouvèrent autour de moi, sa tête lovée à côté de la mienne, alors qu'elle prononçait des paroles réconfortantes. Je restai un instant les bras ballants, ne sachant pas réellement comment traiter cette situation à la fois nouvelle et familière, puis je finis par la serrer légèrement, ne sachant pas trop où poser mes mains. C'était toujours difficile d'appréhender à quel endroit elles pourraient être considérées comme intrusives, et à quel endroit elles pourraient sembler trop indifférentes. Je ne voulais ni l'un ni l'autre, mais les filles étaient compliquées, et moi, un peu handicapé. Je les posai donc tout d'abord sur ses hanches, puis sur son dos, au niveau des omoplates, ce qui me parut bizarre ; je finis donc par les poser au creux de ses reins, imaginant que la courbe qui se situait par là devait bien avoir été faite pour quelque chose. Elle se détacha après un moment, les joues rosies, et je me dis aussitôt que j'aurais dû les placer sur ses épaules. Elle n'avait pas dû apprécier. Je ne m'y attardai pas, cependant : elle se remettait à bouder. « Oui, tout à fait, tu peux certainement te défendre contre une bande de rafleurs ou de mangemorts, je vois ça d'ici... » raillai-je d'un ton moqueur. « Tu es une souris, et ce sont de gros chats psychopathes, Sasha... D'ailleurs, tu ressembles un peu à une souris. » poursuivis-je avec un léger rire. Je ne savais pas réellement si cela pouvait être considéré comme vexant : à l'époque, Marilyn m'avait souvent agressé au coin d'un couloir, m'accusant d'avoir blessé son amie. Je n'y avais jamais rien compris. « Je suis heureux de te savoir en vie, surtout. Mais, vu ma poisse actuelle, je croyais que, pour ta part, tu étais enfermée dans le château, à planter des aiguilles dans une poupée à mon effigie. » Je lui rendis son sourire, un peu plus mordant cette fois-ci, faisant clairement allusion à notre dernière rencontre. Après tout, elle m'avait laissé tomber sans raison. Je ne lui accorderai pas longtemps le droit de prétendre que rien n'était arrivé, temps de guerre ou non. Elle m'entraîna ailleurs, et je me crispai imperceptiblement, n'aimant pas m'exposer de cette façon. L'aventurière, c'était elle. Pas moi. J'aurais voulu protester, mais elle ne m'en laissa pas le temps, et on finit par déboucher sur une rue peuplée de sorciers, tranquillement installé autour d'un feu. La scène me semblait irréelle. Ce genre de choses existaient-elles donc encore ? « En sécurité, tout est relatif... » Je me détendis cependant légèrement, ravi d'avoir trouvé un endroit où poser valises, ne serait-ce que pour un moment. « Je ne pourrai pas rester longtemps. Il ne faut jamais rester dans un même lieu plus de quelques heures. » Sans m'en rendre compte, je venais de lui déclarer qu'on ne resterait pas ensemble. Réalisant mon erreur, craignant sa réaction, j'ajoutai : « Il vaudrait mieux pour toi que tu trouves un camp de réfugiés. Tu en as entendu parler ? Et comment es-tu partie, d'ailleurs ? On t'a aidée à t'échapper ? Reste-t-il beaucoup de résistants à Poudlard ? » Oui, c'était lâche de ma part d'essayer de détourner son attention en la bombardant de questions. Mais j'avais peur qu'elle décide de me suivre. C'était trop dangereux.
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Sujet: Re: {2.2} Damn you.
{2.2} Damn you.
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