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 The world is black ► Clive & Lancelot.

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MessageSujet: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeMar 1 Jan - 18:42

« Gentlemen Arent Nice »


Ces derniers temps, Lancelot avait plus l'impression de jouer les larbins que d'être un vilain mangemort. Rares étaient les activités de mangemort qu'il avait l'occasion de faire. Bon il avait quand même eu la chance de s'occuper d'une intéressante mission dernièrement : une dénommée Cedrella avait fait circuler des informations sur l'armé de Voldemort, il était chargé de savoir ce que l'Ordre savait. Une chance, après une petite enquête, le mangemort avait appris que cette fille était relativement proche de Clive Burgess-Holmes, le cousin de sa petite amie actuelle. D'accord ça faisait très soap à l'eau de rose diffusé en début d'après midi (sans ne donner aucun nom) tout ça, mais ça lui donnait un avantage non négligeable pour récupérer les informations en question. La faiblesse des "gentils" c'était qu'ils finissaient toujours par craquer lorsque l'on mettait en jeu la vie de personne qu'ils aimaient ou d'innocents. Problème qui ne se posait pas vraiment du côté des "méchants". Ceci dit, Lancelot n'était pas un monstre sans coeur comme certain mangemort, si l'on menaçait sa future épouse, sa mère ou son petit frère, il serait surement dans la merde. Peut-être aurait-il eu du mal à les sacrifier. Enfin jusqu'ici, le problème ne s'était pas posé et ce n'était pas dommage. D'autant plus que le connaissant, il aurait préféré que ces proches meurt plutôt que faire échouer la mission du Seigneur des Ténèbres. De toute façon, une fois qu'on a tout perdu, il ne reste plus rien à perdre et l'on en ressort plus fort. Enfin bref, si cette fameuse mission avait été intéressante (bien qu'il ait provisoirement perdu sa proie) ce n'était pas le cas de ce qu'on lui demandait de faire maintenant. Il avait dû se rendre au chemin de traverse pour faire des courses. Génial. Franchement, n'importe quel abrutit aurait pu le faire alors pourquoi on lui demandait à lui ? Sans doute parce qu'il était trop gentil et trop serviable. Enfin, gentil et serviable dans la mesure du possible pour quelqu'un qui souhaitait le génocide de toute une population. La "gentillesse" est parfois un vilain défaut.

Ainsi, le terrifiant mangemort avait été cherché les ingrédients qu'on lui demandait, à la lecture de la liste, il comprit qu'il s'agissait de faire un mélange malveillant (il n'était pas spécialement doué en potion, mais savait tout de même identifier les composants de certaines d'entre elles). Sérieusement ? Pourquoi s'ennuyer à faire une potion quand les sorts peuvent être tout aussi efficaces, voir plus et surtout, plus rapides à faire. En un coup de baguette et quelques mots c'est plié. Alors, pourquoi une potion ? Ça ne le regardait pas vraiment, mais comme il était obligé de se coltiner les boutiques, la moindre des choses c'était de lui dire pourquoi. Cependant, il n'avait pas eu de réponse, chose qui l'avait un peu énervé. Autant dire qu'il n'était pas en train de faire ses achats de gaité de coeur. Notons que Lancelot n'avait jamais aimé les potions en plus. Il trouvait cela bien trop fourbe et trop compliqué, adepte de la simplicité, son dada à lui c'était plutôt les incantations, bonnes ou mauvaises. Ainsi, il fallait bien avouer que les cours du professeur Rogue passaient souvent à la trappe au profit des autres matières, bien plus captivantes selon le mangemort. Enfin bon, tous les goûts sont dans la nature, certaines personnes étaient passionnées par les potions, il en fallait bien après tout. Une fois les éléments de la liste achetés, Lancelot quitta enfin la boutique d'apothicaire. Cet endroit puant et d'apparence sale n'était vraiment pas fait pour lui, s'il n'avait pas été seul, il aurait passé son temps à se plaindre - comme un gamin sans doute - jusqu'à ce qu'on lui dise d'attendre dehors. Enfin bref, l'air frais de la rue lui remit les idées en place. Il songea que maintenant qu'il était là, il pouvait tout aussi bien en profiter pour passer par Fleury et Bott, il y avait surement des livres intéressants qui étaient sortis durant les dix longues années qu'il avait passé enfermé à Azkaban. Plutôt féru de littérature, Lancelot était peut-être un homme d'action, mais c'était aussi le genre d'homme qui ne rechignait jamais à lire un bon roman assit dans un confortable fauteuil au coin de la cheminée. Ce n'est pas le tout de faire la guerre à l'Ordre, il faut aussi savoir se détendre de temps en temps.

Alors qu'il se dirigeait donc vers la librairie, marchant dans la grande rue pavée du chemin de traverse abritée par le ciel gris de Londres, Lancelot aperçu non loin de là, le cousin de sa petite amie. Une bien étrange coïncidence, mais hasard néanmoins très amusant, peut-être même était-ce un signe du destin. Un membre de l'Ordre ici, quelle joie. Enfin façon de parler. Sa baguette à la main (on ne sait jamais, mieux vaut prévenir que guérir comme l'on dit si bien), il se dirigea donc vers son futur cousin par alliance et lui adressa un regard hautain. « Alors comme ça, Wilhem Clive Burgess-Holmes est encore en vie. C'est étonnant. » Franchement quel nom à rallonge. Et puis pourquoi ce vil félon portait-il encore le digne nom de sa famille ? Il souillait le nom de deux honorables familles de sang pur, le même nom que portait actuellement sa future femme et qu'il respectait sincèrement. Les parents de Phyllida Burgess étaient morts pour la noble cause du seigneur Voldemort. Ainsi, Lancelot ne voyait en Clive qu'un Judas sous toutes ses formes : un traître à sa propre famille et traître à son sang. Ce genre de personne méritait sans doute plus que lui d'aller à Azkaban.De toute façon, une fois que le seigneur des ténèbres régnera, c'est surement ce qui arrivera. Et Phyllida pourra juger son traître de cousin et lui réserver le sort qu'il mérite. Enfin bref, c'était bien beau de plongé dans le futur, mais pour le moment, c'était le présent qui importait. Cet idiot savait-il au moins qu'il avait servi de moyen de pression sur Cedrella ? Dans un sens, il était aussi plus où moins responsable des informations qu'elle avait lâché pour le protéger. Décidément les membres de l'Ordre étaient leur propre faiblesse et c'était surement ce qui causerait surement leur propre perte. Quoi qu'il en soit, il fixait toujours son futur-beau-cousin avec son air sûr de lui, après tout, il ne craignait pas grand-chose, Clive n'allait tout de même pas lui sauter à la gorge d'un coup. Sauf s'il savait déjà que c'était lui qui avait attrapé sa Cedrella d'amour, mais de toute façon, sa baguette en main, il était prêt à riposter.


Dernière édition par Lancelot A. Greaves le Mer 23 Jan - 20:11, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeMer 2 Jan - 15:31


“ the world is black ”
lancelot a. greaves et w. clive burgess-holmes♪♫♬
Quitter le château n’était pas quelque chose que Clive faisait régulièrement. Le monde n’était pas franchement beau à voir. S’il avait l’habitude de se rendre à Pré-au-lard aussi souvent que possible afin de voir sa très chère Cedrella, il n’était pas du genre à trainer dans les rues. La plupart des boutiques avaient fermées. Celle de Cedrella et celle d’Alice - les deux boutiques qu’il fréquentait le plus - étaient deux survivantes de cette sombre époque, une chance pour lui. Avant, les élèves de Poudlard adoraient venir à pré-au-lard. Ils se ruaient dans les boutiques de farces et attrapes où les confiserie et en hiver il n’était pas rare de les voir au train de profiter d’un breuvage chaud préparer avec soin par Madame Rosemerta du bar les trois balais. La clientèle avait bien diminué à en juger les rues désertes et les trop nombreuse étables fermées, que se soit par manque de clientèle, par peur ou par simple volonté de ne pas avoir à servir les mangemorts qui avaient la main mise sur le pays. C’était triste de voir le monde ainsi et chaque fois qu’il mettait les pieds à Pré-Au-Lard, Clive ne pouvait s’empêcher de regretter la ville telle qu’elle était avant. Il en allait de même pour le chemin de traverse. La rue commerçante la plus fréquentée par les sorciers à Londres. Cachée derrière un bar assez miteux, habituellement, elle était des plus bondées. Aujourd’hui, alors qu’il avançait dans la dite rue, le sorcier ne pouvait s’empêcher de remarquer à quelle point elle avait changée. Lumineuse, bruyante et agitée, aujourd’hui elle n’était n’en était plus rien. Une simple ombre, n’ayant rien de commun à ce qu’elle avait été auparavant. Les mangemorts détruisait absolument tout dans leur sillage et ne laissait après leur passage qu’un tas de cendre. Car oui, même encore entière - quoi que certaines bâtisses semblaient avoir raison - le chemin de traverse aurait pu être comparé à un tas de cendre obscur et froid. S’il n’avait pas eu besoin de se rendre jusqu’à la librairie, le sorcier n’y aurait sans doute jamais mis les pieds. Il aurait très bien pu aller voir Alice, elle tenait une librairie à Pré-au-lard après tout. Mais elle avait choisi le jour où il avait le plus envie d’entamer un nouveau livre - autre que ceux présent à la bibliothèque du château - pour s’absenter. Il espérait qu’il ne lui soit rien arrivé. Les temps n’étant pas sûrs, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour ses amis quand ceux-ci n’étaient pas là où ils auraient du être. Ils avaient enlevé Cedrella quelques temps plus tôt, alors aujourd’hui il ne pouvait plus s’empêcher de s’inquiéter à tout va. Il repasserait sans doute par la petite ville de sorcier avant de rentrer au château voir si son amie était de retour. Pour l’heure, il se concentrait sur la rue pavée au plein centre de Londres, avançant vers Fleury et Bott qui, aux dernières nouvelles, n’avait pas encore fermées. Ça ne serait tarder de toute évidence vu le peu de personne qui venaient dans le coin. C’était presque désertique. Quelques sorciers passaient cependant, tête baissée vers le sol, avançant d’un pas rapide comme pour éviter de se faire repérer et surtout pour ne pas s’attarder trop longtemps dehors. Quoi qu’au final, Clive doutait qu’on soit plus en sécurité chez soi. Les mangemorts et les rafleurs étaient sans doute très doué en violation de domicile. Il se doutait bien que Lord Voldemort n’avait pas gentiment frappé à la porte des Potter seize ans plus tôt, attendant sagement qu’on lui ouvre. Sans quoi il osait espérait que James et Lily ne lui aurait pas ouvert, faisant mine qu’il n’y avait personne dans leur humble demeure. Forcément, ce n’était pas le cas. Il était entré sans prévenir, ne leur laissant pas le temps de transplaner avant de leur lancer le sortilège de la mort. Réaction bien abusive due à une prophétie qui aurait pu concerner une autre famille. Bref, tout ça pour dire que l’armée de Voldemort n’était pas courtoise et ne frappait pas aux portes avant d’entrer, ainsi, même son propre domicile n’était plus sûr.

Alors qu’il approchait de sa destination finale, il remarqua une silhouette s’approchant de lui. Il glissa sa baguette dans la manche de sa veste prés à répondre en cas d’attaque. Il y avait des moment comme ça, où il lui arrivait de faire preuve de bon sens. Ils n’étaient pas forcément très nombreux cela-dit. Il savait qu’à l’intérieur du château, même Rogue qui était un sacré connard, n’autorisait pas le meurtre. Les punitions, même les plus horribles, il laissait passé, mais il savait que ce serait quelque peu embarrassant pour lui qu’un meurtre ait lieu dans l’école dont il était le directeur. En revanche sur le chemin de traverse, rien n’empêchait n’importe quel sorcier de l’assassiner sur place et, mine de rien, il tenait suffisamment à la vie pour se défendre en cas de besoin. Un soupire s’extirpa des ses lèvres alors qu’il reconnu la personne s’adressant à lui. Il était fiancé à l’une de ses cousines. Il se fondait parfaitement dans sa famille celui là. Clive lui, n’était qu’une tâche dans le tableau, un énergumène qui ne figurait sans doute même plus sur l’arbre généalogique de la famille et finalement, ça l’arrangeait bien. Il détestait sa famille. Peut-être pas tout le monde, il y avait quelques exceptions à la règle parmi ses cousins, mais, de façon générale, il avait l’impression qu’ils étaient tous pourris jusqu’à la moelle. « Lancelot Arcus Greaves. Tout droit sorti d’Azkaban. Dommage que ton âme ait été trop pourrie pour que les détraqueurs ne t’offrent pas leurs doux baisers. » Il était certain que si cette sentence lui avait été infligée durant son séjour à Azkaban, il ne serait pas ici aujourd’hui. Sans doute enfermé à Sainte Mangouste dans un état végétatif dont il ne sortirait jamais. Clive n’était pas du genre à soutenir ce genre sentence. Se faire aspirer l’âme par un détraqueur, c’était pire que la mort elle-même. Cependant, si le ministère avait réduit au silence d’avantage de mangemorts, les choses seraient moins compliquées aujourd’hui. Voldemort aurait mis plus de temps à reconstruire son armée, même de retour à la vie, il aurait été plus faible pendant plus longtemps. Suffisamment longtemps pour que Potter parvienne au bout de sa mission avec plus de facilité. Le monde serait peut-être déjà débarrasser le l’oppression du seigneur des ténèbres. Peut-être que si le ministère avait été plus radical, la guerre aurait été éviter. Personne ne pourra jamais le dire de toute façon.
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeMer 2 Jan - 21:38

« Let your children go if they come back,
they'll come home stronger »


« Lancelot Arcus Greaves. Tout droit sorti d'Azkaban. Dommage que ton âme ait été trop pourrie pour que les détraqueurs ne t'offrent pas leurs doux baisers. » La réponse de son futur beau cousin dessina un sourire prétentieux sur le visage de Lancelot. Oh non, ce n'était pas Azkaban qui le faisait rire, c'était plutôt un masque pour ne pas s'agacer et se montrer faible sur le sujet en question. Lancelot avait eu le droit aux fameux baisers des détraqueurs. Il avait connu ces moments ôtés de tout espoir, toute joie, tout souvenir heureux. Ces moments où il ne restait dans son esprit que les mauvais moments, l'envie de mourir tellement cette vie sans joie ne valait pas la peine d'être vécu et par-dessus tout, le manque d'envie, comme si, même sortir de cette prison n'était pas assez motivant pour se battre. Enfermé à Azkaban, Lancelot n'était surement pas très joli à voir, si aujourd'hui il était propre, bien rasé et bien habillé, c'était loin d'être le cas durant ces dix ans. Cette prison pouvait réduire un homme l'état de larve répugnante. Mais tout cela, depuis qu'il s'était échappé, il le gardait pour les moments où il pétait les plombs seul dans sa chambre ou lorsqu'il se réveillait en hurlant d'un sommeil effrayant. Rien ne pouvait effacer Azkaban de la mémoire d'une personne, même si en apparence il n'était pas de séquelle, l'esprit lui, était marqué au fer rouge. Jamais Lancelot n'en avait fait pas à qui que ce soit, Phyllida avait bien des fois été témoin de ses réveils violents, elle se doutait sûrement que la prison en était la cause, mais jamais le sujet n'était évoqué, alors ce n'était pas à cet idiot de Clive que le mangemort allait raconter ses terribles moments passé à Azkaban. Comme s'il allait se mettre à pleurer dans les bras de son futur beau cousins en disant qu'il avait souffert et qu'il était triste d'être méchant... et puis quoi encore ? « Crois-moi, j'ai eu le droit aux baisers des détraqueurs, mais ils ne sont pas aussi doux que ceux de ta cousine. D'ailleurs, nous avons prévu de nous marier lorsque Lord Voldemort aura gagné cette guerre. J'avais prévu de t'envoyer un carton d'invitation, mais tu seras surement mort ou à ma place à Azkaban. » Le sort de Clive dépendrait surement de ce que déciderais le seigneur des ténèbres et il était fort probable que celui-ci décide de faire tuer tous les mages qui c'étaient rangés du côté de l'Ordre du phénix. Chose que n'approuvait pas forcement Lancelot, du moins dans le cas des sangs purs, un petit tour à Azkaban pour leur faire comprendre la traîtrise qu'ils avaient subir à leur sang était sûrement moins cruel que l'élimination directe. Après tout, ce qui ne tue pas rend plus fort. Quoi que cette expression n'était peut-être pas bien choisit pour coller à la prison en question. Le mangemort n'avait pas spécialement l'impression d'être ressortit plus fort de cet enfer, ceci dit, il avait aussi la sensation de plus craindre grand-chose. Une fois qu'on a touché le fond comme c'est le cas dans la forteresse, le monde extérieur semble tellement plus facile à vivre et presque paradisiaque.

Lancelot n'avait pas l'intention de tuer Clive ici, s'il devait mourir, c'était de la baguette de Phyllida ou d'un membre des familles Burgess ou Holmes (il ne connaissait que très peut la famille Holmes, mais savait qu'ils étaient du bon côté, de son point de vue à lui en tout cas). Il n'avait donc pas vraiment le droit de vie ou de mort sur ce type, du moins pas selon son idée propre de la justice. C'était peut-être mal vu de la part d'un mangemort de ne pas assassiner un membre de l'Ordre lorsqu'il en avait l'occasion, mais qu'importe, le ténébreux n'était réellement loyal qu'à sa propre vision de ce qui était juste ou non, surement plus qu'à Lord Voldemort malgré tout le respect qu'il avait pour ce dernier. Ainsi, il rangea sa baguette dans la poche intérieure de son duffle-coat et releva les yeux vers son vis-à-vis. « Nous n'allons tout de même pas nous battre ici, après tout, le chemin de traverse est un lieu de détente. Je laisserais le soin de tuer ou te condamner à Phyllida. » Ranger sa baguette n'était surement pas la meilleure chose à faire en face d'un ennemi, mais vraiment, le mage noir n'avait pas envie de combattre son futur beau cousin qui était si divertissant. Quoi qu'il ne disait jamais non à un combat, mais ici, ce ne serait pas lui qui lancerait l'offensive contre ce traître. Ce traître doublé d'un lâche, ne faisait-il pas partie de Poufsouffle d'ailleurs ? Ils n'avaient rien en commun, comment avaient-ils pu se retrouver dans la même maison. Enfin bon, ils n'avaient pas eu le temps de s'y rencontrer puisque Lancelot avait quitté l'école lors de sa sixième année et ce n'était pas dommage, car après tout Poudlard du temps de Dumbledore c'était vraiment du grand n'importe quoi. Sa mort était une bonne chose pour l'école, il n'était pas le seul à le penser. Il fallait quelqu'un de plus autoritaire pour faire l'éducation des jeunes sorcier, pas un vieux papi gâteux qui laissait les élèves faire ce que bon leur semble. Attention, il n'était pas non plus pour la torture des élèves, n'allez pas lui faire penser ce qu'il ne songeait pas. Enfin bref, de toute façon, ce n'était pas le sujet. « Mais au fait dis-moi, qu'est ce qui amène un mage de Poudlard ici ? Tu ne devrais pas être en train de protéger les sales sangs de bourbes qui restent encore dans le château ? S'il en reste encore. » À vrai dire, il s'en fichait un peu de savoir ce qui avait conduit cet homme à venir ici, la seconde question l'intéressait davantage. Restait-il encore des sangs de bourbe dans l'école où avaient-ils tous été tué ? Ce qui ne ferait pas la moindre peine à Lancelot, sa gentillesse avait des limites tout de même et celles-ci n'incluaient pas l'empathie envers les nés moldus. Après tout, leur naissance était une erreur qu'il fallait absolument rectifier. Si seulement des gens comme Dumbledore n'avaient pas autorisé l'inscription de ces choses à Poudlard, il y en aurait beaucoup moins, car la plupart continueraient à ignorer leurs capacités toute leur vie, ils ne seraient donc pas susceptible de se reproduire avec d'autres abominations ou ne souilleraient pas le sang des mages de nobles lignages. Hélas, il avait fallu que l'idée se répande que les sangs de bourbes étaient des mages comme les autres. Une idée tellement stupide. Lancelot ne comprenait pas que les mages comme Clive, pourtant issue de familles honorables, souillent ainsi les pensées de leurs aînés.
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeVen 4 Jan - 0:21


“ the world is black ”
lancelot a. greaves et w. clive burgess-holmes♪♫♬
Très jeune, Clive s’était détaché de sa famille. Il était le pousouffle parmi les serpentards dans son foyer et dès lors ses parents avaient vu ça comme un mauvais signe. Pourtant dans d’autres branches de la famille, il y avait d’autres sorciers n’appartenant pas à Serpentard. Lancelot en était la preuve, lui aussi, il avait étudier chez les blaireaux. Sans doute que le mangemort avait une loyauté à coupé le souffle pour ses pairs mais il n’était pas assez ambitieux pour prétendre à la maison serpentard. En même temps, monsieur n’avait même pas terminé ses études. Ça, ça aurait du être une honte dans la famille. Pourtant tout le monde s’en fichait puisque le jeune homme avait prêté allégeance aux mangemorts. Cela dit, techniquement, Lancelot n’était pas encore de sa famille, mais puisqu’il allait épouser sa cousine, c’était tout comme. Ça ne gênait personne qu’une Burgess épouse un Poufsouffle. Mais le fait que lui, Clive, s’était retrouvé à Pousouffle, ça avait souvent sonné aux oreilles de sa famille comme un crime. Et puis, il s’était montré bien moins stupides que ses frères, capable de penser par lui-même, il avait choisi de s’allier à l’ordre du phénix. Une grosse erreur d’après ses parents. Le fait était qu’aujourd’hui, les décisions qu’il avait prise par le passé poussait sa famille à le voir comme la pire des erreurs de leur vie. Il ne regrettait pas. Il s’en fichait d’avoir sa famille sur le dos et il était plutôt fier de ses choix. Il savait que l’armée de Voldemort allait échouer, parce Dumbledore y avait toujours cru et Clive n’avait jamais connu de plus grand sorcier qu’Albus Dumbledore. Il avait placé sa foi en cet homme, ainsi, il ne pouvait que prêter allégeance à l’ordre, n’en déplaise à sa famille. Vu comment il détestait sa famille, tomber sur Lancelot en cette journée, ne lui plaisait guère. Ce n’était pas le mon moment. Ce n’était jamais le bon moment, mais ces derniers temps c’était pire. On pouvait facilement le considérer comme un homme peu désireux d’engager la bataille, presque sage si on oubliait son côté complètement décalé. Ainsi, on pouvait douter qu’il décide de lancer l’offensive sur celui qui serait bientôt son cousin. Pourtant, sans doute qu’à cet instant, ça le démangeait. Il n’avait pas de temps à perdre, il voulait acheter un bouquin rentrer au château et lire tranquillement, enfermé dans son bureau, là où rien ni personne ne pourrait venir rompre sa solitude bienfaitrice. Il n’avait guère besoin de plus qu’un livre pour se sentir bien accompagné et ces derniers temps, puisqu’il s’efforçait de fuir Cedrella comme on pourrait fuir la peste - tout en surveillant assez souvent sa boutique pour être sûr qu’elle soit encore en vie - il n’avait pas envie de voir quiconque d’autre. Alice et Morgana arrivait parfois à faire exception à la règle. Charlie également puisqu’elle était dans le château avec lui. Lancelot en revanche non. Il se serait bien passé de cette fortuite rencontre. « Dommage qu’ils n’aient pas dévorer l’entièreté de ton âme. Ceci dit, l’intoxication alimentaire qui s’en serait suivie aurait été peu agréable, sans doute l’avaient-ils compris. Je suis ravi pour Phyllida et toi. Tout mes vœux de bonheur. Je doute que je serais venu de toute façon. Je n’aime pas vraiment les mariages. » Est-ce qu’il serait à Azkaban quand ce cher Lancelot épousera sa cousine ? Il n’en savait rien, il ne l’espérait pas. Ce qu’il souhaitait, c’était qu’eux ils y soient, qu’ils célèbrent leur noces en compagnie des détraqueurs, derrière les barreaux de cette maudite prison. Que leur seigneur des ténèbres ait chuté et que lui, il continue sa vie comme il l’avait toujours fait. Ce n’était pas forcément parce qu’il aspirait à un futur meilleur qu’il espérait que son camp l’emporte. C’était surtout pour la justice et pour tout ces gens condamné à fuir parce qu’ils étaient nés dans des familles moldues. Comme s’ils l’avaient choisis, comme s’ils avaient commis un quelconque crime. C’était stupide et ça méritait bien qu’il se batte, qu’il risque sa vie, qu’il meurt au combat. Qu’importe, il doutait que quelqu’un s’en soucie réellement.

Ne pas se battre sur le chemin de traverse. C’était Lancelot qui disait ça ? Tout aurait pourtant laissé croire que ça aurait été Clive qui aurait sorti une phrase de ce genre. Pourtant non. Aujourd’hui, s’il avait du se battre, sans doute qu’il l’aurait fait. Peut-être qu’il aurait même osé lancé un sortilège de la mort sur cet imbécile qui venait lui barrer la route alors qu’il voulait juste qu’on lui foute la paix et qu’on le laisse acheter un maudit bouquin. Quoi qu’on puisse aisément douter que même s’il était en colère contre le monde entier, même s’il détestait Lancelot et qu’il avait l’impression de n’avoir plus rien à perdre, il n’oserait pas lancer un tel sortilège. Il n’était pas comme les mangemorts qui se fichaient bien d’ôter la vie à leurs ennemis. Il n’était pas un assassin et il ne souhaitait pas avoir à en devenir un. C’était la guerre pourtant et les guerres transforment même les meilleurs hommes en tueurs. Il le savait tôt ou tard, pour sa vie ou celle d’un autre, il n’aurait plus le choix. Ce jour là, il verra bien ce qu’il adviendra de l’estime qu’il avait de lui-même, en attendant, il préférait quand même éviter d’en arriver là. Ainsi, il glissa sa baguette dans la moche intérieur de sa veste tweed. « Qu’il en soit ainsi. Si je ne te connaissais pas si bien, je pourrais aisément te traiter de lâche. » Un mangemort qui renonçait au combat, ça faisait forcément cet effet. Au château, ça ne fonctionnait pas comme ça. « J’ose espérer pour cette chère Phyllida que je ne serais pas mort avant. Ce serait tragique qu’on la prive d’un tel privilège. » Certes, la jeune femme se ferait un plaisir d’honorer sa famille en envoyant son cousin à Azkaban, celui qui les avait trahis en s’alliant à l’ordre du phénix. Ceci dit, elle saurait également se réjouir de le savoir mort, comme le reste de la famille d’ailleurs. Il haussa les épaules dans un premier temps pour répondre au sorcier. « L’accès du chemin de traverse n’est pas interdit au public aux dernières nouvelles. J’ai le droit d’y faire mes achats. » Il n’allait pas lui raconter qu’il avait lu quasiment tous les bouquins de la bibliothèque du château pour noyer sa subite dépression., ça ne regardait pas le mangemort. Il n’allait pas non plus ajouter qu’il avait besoin de quelque chose de nouveau mais que la librairie de pré-au-lard était fermée, alors il était venu ici. Le mangemort s’en fichait, sans l’ombre d’un doute. Ce qui l’intéressait c’était les nés moldus. « Oh tu sais, les nés-moldus sont aussi intelligents que n’importe qui. Plus que certains même, j’en connais une. Hermione Granger. Sans aucun doute la plus grande sorcière de sa génération, un véritable génie. Tu devrais voir ses devoirs d’arthmancie, ils sont épatants. » Il était vrai que Hermione Granger était impressionnante dans son genre. Une élève épatante, née moldue et qui n’avait rien à envier aux sang-purs. Hermione Granger. Il n’avait pas choisi ce nom par hasard, bien au contraire, il l’avait choisi parce qu’elle illustrait parfaitement son idée, mais aussi parce que c’était l’une des tête les plus recherchée par les mangemorts. S’ils trouvaient la petite Granger, ils trouveraient un moyen de pression sur Potter, mieux encore, ils trouveraient peut-être Potter servi sur un plateau d’argent. Le mangemort qui trouvera Potter montra sans doute en flèche dans l’estime du seigneur des ténèbres et n’était-ce pas ce qu’ils désiraient tous ? Après quelques secondes de silence, le sorcier repris : « Ou pas. Je doute que tu sois capable d’y comprendre quelque chose. N’est-ce pas là le plus grand comble du mangemort ? Réaliser qu’il n’arriverait même pas à la cheville d’une sorcière née moldue âgée de dix-sept ans. » Il n’y avait pas photo, Lancelot ne faisait pas le poids face à la petite Granger. Cette gamine valait de l’or en matière de sorcellerie. Clive était sûr que bien des mangemorts ou même des membres de l’ordre étaient stupides en comparaison à cette sorcière. Une née moldue. Là où, les mangemorts se plaisaient à prétendre qu’ils n’étaient pas de vrais sorciers, elle les écrasait sans conteste.
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeVen 4 Jan - 3:17

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« Dommage qu'ils n'aient pas dévoré l'entièreté de ton âme. Ceci dit, l'intoxication alimentaire qui s'en serait suivie aurait été peu agréable, sans doute l'avaient-ils compris. Je suis ravi pour Phyllida et toi. Tous mes voeux de bonheur. Je doute que je serais venu de toute façon. Je n'aime pas vraiment les mariages. » Le sorcier resta de marbre quant à l'évocation de son âme. La pauvre, n'en était pas totalement sortie indemne. Qui pouvait se vanter d'avoir passé dix ans à Azkaban et d'en être sorti l'esprit sain, totalement intact. Impossible. Même le plus sage des hommes verrait son âme meurtrie d'un passage dans la prison maudite. Mais bizarrement, ce n'était pas le genre de choses dont il avait envie de discuter avec le membre de l'Ordre. « Ne t'inquiète pas pour les détraqueurs, bientôt c'est toi qui les nourrira, je suis sûr que ton âme de saint est à croquer. » Décidément, l'un comme l'autre faisaient preuve d'un comportement digne des premières années de Poudlard. Ce n'était vraiment pas sérieux de la par de deux adultes. Enfin bon, on pouvait aisément les pardonner : Clive n'avait jamais eu toute sa tête et Lancelot avait perdu une bonne partie de son esprit à Azkaban. Joli duo de personnages mentalement amoindris. « Sans doute parce que cela te rappelle que tu ne trouveras jamais aucune femme assez folle pour t'épouser, ou peut-être une sang de bourbe à la limite. » Il haussa les épaules en affichant un air faussement compatissant. En réalité, il s'en fichait complètement. Quoi qu'il trouvait à ce pauvre Clive un physique plutôt ingrat ou disons plutôt ringard. Enfin bon, peut-être que certaines femmes aimaient les types de ce genre. En tout cas, s'il avait été une femelle, son vis-à-vis n'aurait pas été son genre de mec. Ceci dit, ce n'était pas la peine de songer à ce genre de choses car, a moins qu'il existe une potion pour changer de sexe, la question ne se posait pas.

Le mangemort avait donc rangé sa baguette en affirmant qu'il n'avait pas l'intention de se battre sur le chemin de traverse, ce qui était vrai et puis, il avait récemment calmé sa baguette sur Cedrella, pas besoin de se défouler à nouveau. Clive suivi son exemple, ce qui n'était pas plus mal, il n'avait pas envie de se faire remarquer en pleine rue en participant à un combat avec ce poltron. « Qu'il en soit ainsi. Si je ne te connaissais pas si bien, je pourrais aisément te traiter de lâche. » Il n'avait pas intérêt de le traiter de lâche. Heureusement, ce ne fut pas le cas, si ça l'avait été, Lancelot aurait été choqué : comment disait-on déjà ? Ah oui "c'est l'hôpital qui se fout de la charité". Clive n'était pas venu au secours de Cedrella alors qu'ils étaient relativement proche, enfin d'après ce qu'en avait déduit le mange noir. Lancelot de son côté, avait affronté cinq ou six membres de l'Ordre, seul, pour protéger son disciple, chose qui l'avait conduit en prison. Ainsi, même s'il n'avait pas été envoyé à Gryffondor, l'héritier de la famille Greaves ne manquait pas de courage. Ainsi, il ne releva pas la remarque du couard, se contentant juste qu'un simple haussement de sourcil qui disait tellement plus que les mots. « J'ose espérer pour cette chère Phyllida que je ne serais pas mort avant. Ce serait tragique qu'on la prive d'un tel privilège. » Ou pas. Lancelot était sûr que sa future épouse n'en avait que faire de son cousin, il pouvait bien crever dans un coin tout seul, ça ne l'inquiéterait surement pas. Elle haïssait très probablement les membres de l'Ordre bien plus que lui : à cause d'eux elle avait perdu ses deux parents. « Je lui transmettrais le message, elle sera surement ravie d'entendre ça. » Enfin bon, Clive n'était pas non plus un sujet récurent au sein du couple, ils avaient mieux à faire que de parler du cousin déchu de la jolie jeune femme. Imaginer ce genre de discussion sur l'oreiller, hum, ce n'était vraiment pas glamour.

Quoi qu'il en soit, Lancelot avait "gentiment" demandé à Clive qu'il fichait-là. « L'accès du chemin de traverse n'est pas interdit au public aux dernières nouvelles. J'ai le droit d'y faire mes achats. » Ce n'était, certes, pas interdit au public, mais la plupart des lieuxdu monde magique étant plus ou moins sous le contrôle des mangemorts, aller faire les boutiques n'étaient sans doute pas la meilleure chose à faire pour un membre de l'Ordre. Ceci dit, en discutant avec Lancelot Clive était plus ou moins en sécurité, disons que qu'aucun potentiel mangemort trainant dans le coin ne cherchait à savoir si l'était un ennemi ou un allié. Enfin bon, s'il fallait contrôler tous les gens qui traînaient sur le chemin de traverse, on n'aurait pas fini. Quoi que ces derniers temps, c'était plutôt calme dans cette rue. Le mangemort acquiesça d'un signe de tête. « Pré-au-lard n'est pas assez loin de Poudlard. Enfin bon, tu fais bien ce que tu veux. » Il haussa les épaules l'air de dire "je m'en fiche" alors que c'était lui qui avait posé la question. Mais comme dit précédemment c'était surtout la deuxième partie de la question qui l'intéressait. « Oh tu sais, les nés-moldus sont aussi intelligents que n'importe qui. Plus que certains même, j'en connais une. Hermione Granger. Sans aucun doute la plus grande sorcière de sa génération, un véritable génie. Tu devrais voir ses devoirs d'arithmancie, ils sont épatants. » Il pesta en l'entendant dire d'une sang de bourbe qu'elle était la plus grande sorcière de sa génération. Et puis l'arithmancie quoi... qui était assez con pour choisir cette matière ? Prédire l'avenir avec des chiffres, la bonne blague. Que cette Hermione Granger aille donc affronter Voldemort, l'issue du duel serait évidente. La pseudo plus grande sorcière ne tiendrait pas deux secondes. « Ou pas. Je doute que tu sois capable d'y comprendre quelque chose. N'est-ce pas là le plus grand comble du mangemort ? Réaliser qu'il n'arriverait même pas à la cheville d'une sorcière née moldue âgée de dix-sept ans. » Non mais, c'était quoi cette comparaison ? Lancelot afficha un air blasé. « Sauf que je n'ai jamais choisi d'apprendre une matière aussi débile. Donc en même temps, ça me parait évident que je ne comprendrais rien. Je suis sûr que cette matière a été mise en place par ce vieux crouton de Dumbledore. Aucun directeur sensé laisserait ses étudiants apprendre de telles inepties. Mais maintenant qu'il est mort, il y a à nouveau de l'espoir pour cette école. » Non mais, le comparer à une née-moldue qui savait faire des lignes de calcule pour prévoir le temps qu'il ferait le lendemain... super impressionnant quoi. De plus, elle savait peut-être compter, mais ça ne sauverait surement pas d'un "avada kedavra" bien placé.
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeMar 15 Jan - 19:01


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Être confronté aux détraqueurs étaient sans doute en dernière position dans la liste des choses que Clive aimerait faire dans sa vie. On disait que le baiser du détraqueur était pire que la mort et Clive voulait bien le croire. Sans doute que la mort était préférable à une vie dépourvue d’âme. C’était ce qu’il pensait et personne ne pouvait prétendre vouloir le contredire. Les rumeurs sur ce baisers étaient fondées après tout. Les conséquences étaient prouvées par ceux l’ayant reçu. La simple idée de finir un jour à Azkaban aurait pu faire froid dans le dos à n’importe quel sorcier. Clive le premier d’autant plus qu’il ne méritait pas un tel sort. Lancelot semblait penser le contraire. Il avait soit disant trahis sa famille, c’était un crime qui méritait bien Azkaban. Tout ça parce qu’il ne partageait pas leur avis. La liberté de pensée était considérablement réduite depuis que lord Voldemort était au pouvoir. Ceci dit, il fallait de tout pour faire un monde, n’en déplaise au mage noir et à sa bande de mangemorts. «[color=#487786] J’en doute. Beaucoup de gens sont d’accord pour dire que je suis légèrement maboule. Un esprit fou ne satisferait sans doute pas nos chers détraqueurs. » Sans doute que contrairement à beaucoup de mangemorts, les détraqueurs prendraient un malin plaisir à dévorer son âme. Ils se nourrissaient du bonheur des gens, les souvenirs heureux, les moment réjouissants d’une vie. Peut-être qu’on pourrait en douter, mais Clive en avait connu beaucoup des moments heureux dans sa vie. Il n’avait peut-être pas eu la vie rêvée, il n’avait pas connu le bonheur parfait, mais il gardait en sa mémoire de très bon souvenirs passés avec ses amis et il les gardait en lui bien plus que tous les sales moments connus avec sa famille. Forcément, il suffisait de voir la relation qu’il entretenait avec Lancelot, son futur cousin par alliance pour remarquer que ce n’était pas la joie pour lui la famille. Ils étaient là comme deux idiots à se renvoyer la balle dans une discussion qui au final n’avait pas grand intérêt. C’était des pics lancés plein de mauvaises intentions, mais certainement pas de quoi en achever l’un des deux. Peut-être que les paroles du mangemort aurait du rappeler à Clive son échec critique avec Cedrella. Cependant, il n’avait pas envie de partager cela avec son cousin et encore moins d’admettre qu’il avait raison. Question de principe. « Mieux vaux être célibataire que marié à Phyllida. Profite de la vie avant qu’elle ne t’ai émasculé. » Il était assez mal placé pour parler de ça, mais bon, Lancelot n’était pas censé savoir que sa vie sexuelle se résumait par un néant sans fin. Enfin cela dit, n’avoir jamais fréquenté de si près les femmes ne voulait pas dire qu’on se fichait de se faire émasculer. Ça ne paraissait peut-être pas comme ça, mais lui, il préférait rester célibataire plutôt que de confier ses testicules à une femme comme Phyllida.

Peut-être la jeune femme s’était-elle déjà chargé d’émasculé son fiancé à en juger sa réaction. Un mangemort qui rangeait sa baguette plutôt que de la brandir à tout va pour jeter des sortilèges impardonnable au premier osant le regarder de travers. C’était comme ça que ça fonctionnait à Poudlard. Les mangemorts attaquaient n’importe qui, n’importe quand pour n’importe quelle raison aussi stupide soit elle. Ils étaient plutôt pathétique. Clive ne voyait pas franchement l’intérêt d’attaquer les gamins du châteaux. Des mangemorts d’au moins vingt-cinq ans qui attaquaient des gosses en ayant à peine dix-sept. C’était pitoyable. Ils ne connaissaient sans doute pas le proverbe qui disait ‘attaque toi à quelqu’un de ta taille’ de toute évidence. Jamais il ne comprendrait la façon de penser des mangemorts de toute façon. C’était quelque chose qui le dépassait complètement alors à moins de trouver un manuel analysant l’esprit d’un mangemort, il ne parviendrait jamais à les comprendre et ce n’était d’ailleurs pas plus mal pour lui. Ce n’était pas un traitre - malgré ce qu’on disait de lui dans sa famille - ainsi, puisque Lancelot avait rangé sa baguette, il en fit de même. Il était loyal et n’allait pas attaqué son ennemi désarmé. C’est bien là qu’il se démarquait de ses imbéciles de mangemorts qui n’avaient ni foi ni loi. « Et bien, je suis ravi d’avoir un tant soit peu participé au bonheur de ma très aimée cousine. » C’était ironique bien évidemment. Elle pouvait mourir, tout comme ses deux parents, il serait le dernier à la pleurer. Comme il ne pleurerait certainement pas ses parents à lui et ses frères. Sa mère peut-être à la limite parce qu’elle n’était pas aussi cinglée que les autres, juste un peu dépressive sur les bords. Disons qu’elle n’avait pas prêté serment au seigneur des ténèbres mais qu’elle était fidèle aux idées de sa famille comme elle l’était à son époux.

Peut-être aurait-il était plus normal pour Clive d’aller faire ses achats à Pré-au-lard, mais la libraire d’Alice était fermée alors il n’avait pas eu d’autre choix que de venir jusqu’au chemin de traverse. En plus, il faisait bien ce qu’il voulait. S’il avait envie de faire ses achats dans une ville française, il irait faire ses achats dans une ville française. Il n’avait aucune raison de se justifier, encore moins devant Lancelot. « En effet, je fais ce que je veux et je si jamais ça t’ennuie, je reviendrais sur le chemin de traverse la prochaine fois. » Il se doutait bien que c’était le cadet des soucis du mangemort, mais c’était une façon de dire qu’il était près à le faire chier à nouveau dans le futur. Forcément, évoquer Hermione Granger comme la plus grande sorcière de sa génération, ça ne plaisait pas à Lancelot. Pourtant c’était vrai, elle était brillante, bien plus que Lancelot, peut-être plus que Clive lui-même et c’était une née moldue. Une véritable insulte pour un sorcier comme Lancelot qui était persuadé que ce qui faisait un bon sorcier, c’était la pureté de son sang. Théorie plus que démontrée, grâce à Hermione, selon Clive. Le sorcier levé les yeux au ciel d’un air désespéré. « C’est bien parce que tu n’y comprend rien que tu juge cette matière inutile. Enfin on ne peut pas t’en vouloir, c’est pas comme si tu avais réussi tes ASPICs avec succès. Dumbledore était un grand sorcier. Jamais quelqu’un comme toi ne pourra espérer lui arriver ne serait-ce qu’à la cheville. Tout comme tu ne serais pas capable d’arriver à la cheville de cette Granger. » C’était un fait. Dumbledore était le plus grand sorcier de tout les temps. Un homme plein de qualités et de défauts à en juger les côtés obscures de son histoire. Mais il resterait à jamais le plus grand sorcier de l’histoire, un pas obligé de de sombrer dans la magie noire, la folie ou encore de diviser son âme pour atteindre une grande puissance, un vrai sorcier.
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeMer 16 Jan - 17:24

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« J'en doute. Beaucoup de gens sont d'accord pour dire que je suis légèrement maboule. Un esprit fou ne satisferait sans doute pas nos chers détraqueurs. » Lancelot haussa un sourcil. Au moins, il reconnaissait qu'il était complètement allumé... c'était déjà ça. Enfin pour le coup, ce n'était pas la peine de dire que c'était le premier pas vers la guérison, Clive ne pouvait sûrement pas guérir d'autant de folie. « Il en faut pour tous les palais. Je suis sûr que certains détraqueurs ont assez mauvais goûts pour t'apprécier. » Décidément, la discussion ne volait pas très haut. Ça pouvait facilement se résumer à « t'es vilain » « c'est celui qui dit qui y est, c'est toi le vilain » « non, toi plus ! » et ainsi de suite. Et dire qu'ils avaient tous deux passés leurs vingt-cinq ans depuis un certain moment. C'était plutôt triste de voir comme certains adultes pouvaient être pires que des gamins parfois. Et cet échange n'était visiblement pas sur le point de se finir. « Mieux vaux être célibataire que marié à Phyllida. Profite de la vie avant qu'elle ne t'ai émasculé. » Cette fois-ci, le mangemort fronça les sourcils. Premièrement parce qu'il ne voyait pas du tout le raisonnement qu'avait pu suivre le professeur d'arithmancie pour arriver à cette conclusion et deuxièmement, parce que - comme tout homme - il n'aimait pas vraiment être heurté dans sa virilité. Ainsi, dire que Phyllida allait l'émasculer ne lui plaisait pas réellement. Il aurait pu l'attraper par le col, mais il n'était pas de ses abrutis incapables de se contenir. Et puis dans un sens, même si cette remarque l'énervait sur le coup, il savait bien qu'avec du recule il n'en aurait rien à faire. D'autant plus qu'il était peu probable que sa future épouse agisse de la sorte, après tout, au sein d'une famille comme les Greaves, chacun avait sa place et Lancelot était le futur chef de la famille. Il se contenta donc de rester silencieux, jouer sur ce terrain-là se serait sans doute terminé en vulgarités pures et dures concernant des allusions sexuelles, ce qui aurait fait tomber la conversation encore plus bas. Autant éviter vu le niveau qu'elle avait atteint. « Et bien, je suis ravi d'avoir un tant soit peu participé au bonheur de ma très aimée cousine. » Bonheur. C'était vite dit. Il aurait surement été préférable qu'il se rende lui-même à sa famille pour faire la joie de sa future épouse. Enfin bon, toutes ces histoires de familles, ça pouvait vite devenir lassant. Évidemment, Lancelot avait compris l'ironie des paroles du membre de l'Ordre, ce n'était pas compliqué étant donné le ton sur lequel ils se parlaient depuis le début de leur entrevue. Bon au moins ils discutaient, c'était tout à leur honneur contrairement à ces mangemorts stupides qui lâchaient des avada kedavra sur tout ce qui bougeait (ou ne bougeait pas). Oui, ça arrivait au ténébreux de réaliser qu'il y avait des abrutis psychopathes dans son camp, à commencer par Voldemort lui-même, malgré tout le respect qu'il lui devait. De toute façon c'était la vérité et il n'approuvait pas vraiment ce genre de comportement. « En effet, je fais ce que je veux et si jamais ça t'ennuie, je reviendrais sur le chemin de traverse la prochaine fois. » Il s'en fichait totalement à vrai dire, lui-même n'allais pas souvent sur le chemin de traverse. Il considérait qu'il avait bien mieux à faire. Enfin, quoi que là, il était bien obligé de faire un effort, bien que cela l'ennuyait. Mais dans la mesure du possible, il préférait éviter ce genre d'endroit grouillant de sorciers minables (la preuve était que Clive traînait dans cette rue, c'était que le niveau des sorciers présents ne devaient pas voler bien haut). Lancelot avait peut-être des tendances insociables, après tout. Il se contenta de hausser les épaules en guise de réponse pour montrer son manque d'intérêt concernant les paroles de son futur beau cousin.

« C’est bien parce que tu n’y comprend rien que tu juge cette matière inutile. Enfin on ne peut pas t’en vouloir, c’est pas comme si tu avais réussi tes ASPICs avec succès. Dumbledore était un grand sorcier. Jamais quelqu’un comme toi ne pourra espérer lui arriver ne serait-ce qu’à la cheville. Tout comme tu ne serais pas capable d’arriver à la cheville de cette Granger. » Lancelot pesta en entendant ces mots. Qu'on dise de Dumbledore qu'il était un grand sorcier, passe encore, il avait les ancêtres et le sang nécessaire pour cela (bien qu'il désapprouve totalement), mais d'une gamine sang de bourbe, c'était déjà plus agaçant. Enfin bon, il était probable que Clive exagère juste pour le faire chier. Donc encore une fois, le mangemort ne jugea pas vraiment bon de s'énerver... peut-être pourrait-il donner des cours de self-control à Lord Voldemort, ce dernier en avait réellement besoin. Mais bon, c'était risqué : il suffisait que ses cours ne plaisent pas au seigneur des ténèbres pour qu'il se mange un gentil avada kedavra dans la tronche... non merci, vraiment. « Oh pardon de ne pas avoir passé mes ASPICs, j'ai jugé plus utile de passer les épreuves pratiques sur des sangs de bourbe et des membres de l'Ordre. » Il afficha un air faussement désolé et marqua une rapide pause avant d'enchaîner sur la suite de ses idées. « Ton grand sorcier s'est fait tuer par un mangemort et je suis sûr qu'à l'heure qu'il est ta petite née-moldue est en train de mourir de peur à l'idée qu'on la retrouve... ou peut-être est-t-elle en train de se faire torturer... et ce n'est surement pas toi qui ira à son secours. » Il termina sa phrase avec plus de lenteur et un ton suspicieux, lui, voyait bien où il venait en venir (le contraire aurait été inquiétant), mais donna tout de même le fond de ses pensées au professeur. « En tout cas, Cedrella Levinston, elle, a du vraiment t'attendre, mais le valeureux membre de l'Ordre que tu es n'est jamais venu la sauver. Heureusement qu'elle est assez débrouillarde pour s'en sortir toute seule, si elle avait dû compter sur toi, elle serait sans doute morte de vieillesse ou d'épuisement. Certes, ce n'est pas vraiment flatteur pour moi, mais bon, l'erreur est humaine n'est-ce pas. Et puis j'imagine qu'elle pourra toujours me resservir par la suite. » Il haussa les épaules et afficha un air légèrement amusé. Il s'agissait de provocation, toute simple, mais puisqu'il voulait jouer au con, autant le faire jusqu'au bout. Et puis après tout, ce n'était pas des mots en l'air juste pour l'énerver, Lancelot s'était bel et bien occupé de Cedrella. Cette petite fouine qui avait osé faire passer des informations compromettantes. Enfin bon, au moins la baguette de Lancelot avait pu se défouler et lui aussi par la même occasion. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu la chance de passer ses nerfs, elle était arrivée au bon moment. Enfin bon, pour en revenir à Clive, si tous les membres de l'Ordre étaient aussi bons à rien et courageux que lui, Voldemort n'aurait aucun souci pour gagner la guerre. Enfin bon, il y avait récemment eu une bataille opposant les mangemorts et l'ordre du phénix et la victoire avait été remportée, sans grande surprise, par les membres de l'armée du seigneur des ténèbres. Ce n’était pas un coup chance. Les mangemorts avaient largement le dessus.
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeMer 23 Jan - 15:07


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Au beau milieu du chemin de traverse, Lancelot et Clive avaient sans doute l’air de parfaits idiots. Des enfants en train de se chamailler. N’importe qui, qui serait passé dans la rue et aurait entendu quelques uns de leurs échanges auraient pensé la même chose. Clive en avait conscience et on ne pouvait pas dire qu’il valait mieux que ça et qu’ainsi, il fallait qu’il se reprenne. Non, au fond c’était tout à fait son style de continuer à aller plus loin dans cette dispute totalement infantile. Sans doute que si ça n’avait pas été le cas, il se serait contenté de traiter Lancelot de gamin et de ne rien ajouter. Là, il serait idiot de le traiter ainsi puisque que l’insulte était valable également pour lui. Il était carrément stupide à vrai dire. Mieux valait-il qu’il se taise. Ainsi, il se contenta de lever les yeux au ciel, en guise de réponse à la réplique de son interlocuteur. Il ne savait pas si son âme plairait à un détraqueur et il n’avait pas envie de tester. Rester loin de ses créatures c’était très bien pour son morale. Il n’avait pas besoin qu’une quelconque créature pour lui ôter le bonheur qui restait dans sa vie. Il lui en restait. Il ne pouvait pas dire qu’il avait eue une vie complètement merdique de laquelle il ne gardait que de mauvais souvenirs. Certes, ces derniers temps, il avait l’impression que sa vie était complètement dépourvue de tout bonheur, mais ce n’était que la conséquence de son cœur brisé en mille morceaux. Quoi qu’il en soit, mieux valait ne pas aggraver son cas en croisant le chemin d’un détraqueur. Sans doute que Lancelot trouva que leur situation était suffisamment pathétique pour ne pas qu’ils s’enfoncent d’avantage dans leurs répliques de gamins de dix ans. Il ne répondit rien aux quelques paroles du professeur d’arthmancie, sans doute que c’était mieux ainsi. Pour Lancelot comme pour Clive. Il était tant de grandir et de se comporter en adulte, même si c’était dur, surtout pour Clive qui avait encore l’âme d’un gamin en principe. Il était quand même capable de faire preuve de maturité parfois. Peut-être que Lancelot ne méritait pas qu’il fasse pour lui un tel effort cela dit. Par contre, il aurait mérité qu’il trace son chemin sans faire d’avantage attention à lui. Il voulait s’acheter un maudit bouquin dans le seul but de lire - ouais en principe, on achète pas un bouquin pour faire un ping-pong - afin de se changer les idées. Mettre Cedrella de côté quelques instants, s’éloigner de cette guerre qui faisait rage, au moins quelques temps. Ça lui ferait sans aucun doute le plus grand bien. Pourtant, il était encore là, face au mangemort à jouer les gros gamins comme le dernier des imbéciles.

Sans doute que s’il était resté face à son cousin par alliance, c’était uniquement pour avoir quelqu’un à critiquer un bon coup, ça pouvait l’aider un peu à extérioriser le méli-mélo de sentiments qui grandissaient en lui jour après jour. L’amertume c’était ce qu’il voulait lui balancer dans la tronche. Le provoquer en parlant de Hermione Granger, c’était sans doute ce qu’il avait trouvé de mieux à faire en cet instant. Il pouvait presque jubilé en son fort intérieur puisqu’il avait l’air de s’énerver. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Clive en entendant la réponse de Lancelot. « Echec critique je suppose. Sinon tu n’aurais pas pourri à Azkaban tout ce temps. » Le mangemort soulignant la mort de Dumbledore, ainsi que la potentielle torture que pouvait être en train de subir Hermione. De toute évidence, Dumbledore avait fait son temps. Clive était sûr que Dumbledore aurait pu éliminer Rogue avec facilité pourtant, il n’en avait rien fait, sans doute l’avait-il choisi. Dumbledore n’avait jamais rien fait au hasard, ainsi, ce ne serait même pas surprenant que même sa mort, il l‘ait prévue. Quand à Hermione, si un mangemort avait réussi à mettre la main sur elle, tout le monde serait déjà au courant, ne serait-ce que pour que Potter rapplique à son secours et se prenne les pieds dans un piège qui aurait été très facile à prévoir. Pourtant, cela faisait un moment qu’on avait pas entendu parlé du trio de sorciers. Ils devaient être quelque part, occupés à faire ce que Dumbledore leur avait dit de faire avant de mourir et aucun mangemort ne les avait attrapé. Autant dire qu’ils n’étaient pas très malin les mangemorts pour se faire berner aussi longtemps par trois sorciers n’ayant même pas terminé Poudlard. Il aurait pu répliquer à nouveau, lui faire partager le fond de sa pensée et pourtant, ma mâchoire resta fermement close alors qu’il évoqua le nom de Cedrella. C’était une grande fureur qui montait en lui en cet instant précis. D’où est-ce qu’il pouvait bien connaitre Cedrella et pire, comment est-ce qu’il pouvait savoir qu’ils se connaissaient, qu’elle s’était faite prendre et qu’il n’était jamais venu l’aider. La réponse à cette question, après un court instant de réflexion, paraissait évident. Il était l’enfoiré qui s’était attaqué à Cedrella. Il sentait ses muscles se crisper sous la colère qui se rependait dans chacune des cellules de son corps. Il lança au sorcier un regard noir, le genre de regard qu’on voyait rarement sur le visage de Clive mais qui exprimait à la perfection toute la haine qui était en train de naitre en lui. « Espèce de sale enfoiré. » Sans réfléchir il s’avança rapidement vers le mangemort pour le plaquer avec autant de force que possible contre le mur de la boutique qui se tenait à côté d’eux. « Je ne suis peut-être pas venu à son secours, mais je peux toujours la venger ! » Clive n’était pas le genre de type qui sortait facilement sa baguette pour lancer des sorts à tout va. Au contraire, il considérait que le combat était sans doute la dernière option possible. D’habitude, il préférait parler plutôt que d’agir, ou encaisser les coups quitte à finir à l’infirmerie. À Poudlard, il passait un temps fou à l’infirmerie parce qu’il avait encaissé des coups à la place d’un élève. Là c’était différent. Évoquer le nom de Cedrella ça le mettait dans tout ses états. Il n’était pas venu l’aider, c’était un fait qu’il ne pouvait pas nier. Il le savait il s’en voulait alors remuer le couteau dans la plaie n’était pas une très bonne idée. Sans lâcher Lancelot, il ressorti sa baguette de sa poche pour la pointer vers son joli minois qu’il ne pouvait désormais plus voir en peinture. « Je peux pas revenir sur ce qui s’est passé. Mais je te préviens, ne t’approche plus jamais d’elle ou je jure que je tuerai. » Ça aurait pu avoir l’air de paroles en l’air. Après tout, Clive n’avait pas l’air d’un type qui enverrai un avada kedavra à un type, même à quelqu’un qu’il détesterait. Sans doute que les apparences pouvaient être trompeuses. Il n’avait jamais lancé ce sortilège, mais il y avait un début à tout. Il le relâcha brutalement avant de reculer d’un pas, sa baguette toujours pointé vers lui. « Endoloris ! » Ce n’était pas non plus le genre de sortilège qu’il avait l’habitude de lancer, bien au contraire. Avant le début de l’année scolaire, il ne l’avait jamais lancé. Il avait eu par contre, l’occasion de s’entrainer quelques fois sur les mangemorts du château, mine de rien, il lui ait déjà arriver de riposter.
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeSam 16 Mar - 11:07

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You think I'm bluffing, just try me »


Lancelot avait évoqué le fait qu'il n'avait pas passé ses aspics mais c'était entrainé directement sur les membres de l'ordre et les né-moldus. Visiblement, Clive ne semblait pas convaincu. Il continuait de faire le fier. « Échec critique je suppose. Sinon tu n’aurais pas pourri à Azkaban tout ce temps. » Il aurait pu répondre qu'avant d'aller a Azkaban il avait eu le temps de tuer deux membres de l'ordre et qu'il avait été y croupir à cause d'une trahison côté mangemort. Que ce n'était en aucun cas un échec critique de sa part. Après tout, en tant que mage noir et à seulement vingt-trois ans, lancelot avait un avenir on ne peut plus prometteur. On pouvait comparer Lancelot aux mangemorts actifs comme Bellatrix Lestrange et pas aux abrutis comme ce lâche de Malefoy. Mais que voulait vous, les grands hommes sont généralement reconnu à titre posthumes, il n'y pouvait rien. Quoi qu'il en soit, les mots de Lancelot au sujet de Cedrella avait piqué aux vif le professeur d'arithmancie. « Espèce de sale enfoiré. »[/color] Enfin bon, s'il ne s'était contenté que de ça, c'aurait été un peu maigre pour de la rage. Mais lancelot se retrouva vite et fortement plaqué contre le mur, un peu de distraction, parfait. Il esquissa un sourire en entendant la réponse du membre de l'ordre. « Je ne suis peut-être pas venu à son secours, mais je peux toujours la venger ! » Mais bien sûr. Lancelot voyait Clive comme un froussard incapable de lancer un quelconque sort pouvant blesser autrui. Ce genre de personne qui considère la vie comme précieuse et que même les pires ordures ont le droit au pardon et ont le droit de vivre, celles qui sont contre la peine de mort et qui cause les récidives des pédophiles par exemple. Oui, contrairement à ceux-là, Lancelot était pour la peine de mort dans certains cas : notamment celui des prédateurs sexuels et des psychopathes. Ceci dit, il avait tué lui aussi, mais ce n'était pas des simple meurtres, il se battait pour un monde plus juste, un monde sans sang de bourbe en sommes. Après tout, chacun avait sa propre vision de la justice et celle de Lancelot était assez spéciale. Bref, le sorcier pointa sa baguette vers Lancelot, qui était toujours aussi amusé par la situation. Voici que sont imbécile de futur beau cousin se prenait pour un justicier. Passer du couard au héros, n'était-ce pas un peu trop d'un coup ? « Je peux pas revenir sur ce qui s’est passé. Mais je te préviens, ne t’approche plus jamais d’elle ou je jure que je tuerai. » Chose qui, bien évidemment, lui donnait envie de revoir la jeune femme, juste pour provoquer Clive. Qu'il le tue hein ? D'accord, mais à condition de ne pas se faire tuer avant par le ténébreux qui devait, sans aucun doute, avoir plus d'expérience que lui en matière d'assassinat.

« Endoloris ! » Un mot d'une douceur incomparable, aux sons coulant et à l'effet dévastateur. Personne ne pouvait y résister. Pas même Lancelot malgré les dix longues années passées à Azkaban. Il se mordit la lèvre inferieur jusqu'au sang. Bien plus qu'une simple douleur physique, elle envahissait l’être, déchirait les muscles sans les abîmer, faisait bouillir le sang sans faire montrer aucune températures, brisait les os en les laissant intactes et craquait la peau sans l'effleurer. Un sortilège de plus horribles, disons même, le deuxième plus horrible après impero. Le sortilège de mort était en troisième position dans le jugement de Lancelot car il ne faisait pas vraiment souffrir et celui d'imperium en première car il n'existe rien de pire que d'être forcé d'agir sous la contrainte sans pouvoir lutter et en étant conscient de ce que l'on est en train de faire. Imaginons que Lancelot envoute Clive avec le sortilège d'imperium et le force à étrangler Cedrella de ses propres mains, pouvait-on faire encore plus cruel que ça ? Pour le mage noir, c'était difficile. Enfin bref, une simple seconde de doloris semblait durer une minute. Quelques "Minutes" durant lesquels le mangemort tenta de rester fier en restant aussi silencieux qu'il le pouvait tandis qu'au coin de sa lèvres perlait le sang d'une entaille qu'il se faisait lui même à l'aide deux de ses canines. Ce que la chaire humaine pouvait être fragile, il suffisait d'une pression un peu trop puissante pour qu'elle se déchire. Une fois le sortilège terminé après quelques secondes, Lancelot explosa discrètement de rire - oui Azkaban ne l'avait pas vraiment arrangé - et releva les yeux vers son pseudo cousin. « Je m'attendais pas à ça vois-tu. Je suis sur que sous tes air de gentil membre de l'ordre tu aime ça. Sentir que t'as le pouvoir avec un simple petit sortilège et voir l'autre déformé par la douleur. N'est-ce pas excitant ? Tu aurais surement fait un bon mangemort après tout, c'est de famille. » Il continua de rire un instant avant d'essuyer le sang qui coulait le long de son menton d'un revers de main. « Vous êtes tous pareil, des pseudo justiciers qui ne valent pas mieux que les mangemorts. Il suffit de menacer vos proches pour que vous deveniez des animaux au même titre que nous. » C'était à croire qu'il n'en avait pas eu assez. Mais voyez-vous, pour certaines personne, les attaques physiques sous formes d'avertissement avaient un effet totalement contraire à celui qui était escompté. Et notre ténébreux entrait totalement dans cette catégorie. Le menacer n'avait absolument aucun effet sur lui. Et puis honnêtement, après les dix ans passé à Azkaban, ce n'était pas les pauvres petites menaces de Clive qui auraient pu faire peur à Lancelot. Disons que depuis la prison, rares étaient les choses qui avaient de l'impact sur lui. Mine de rien, en bon humain qu'il était, une partie de lui était morte entre les murs infernaux qui composaient la forteresse où on l'avait enfermé. Cette partie c'était celle qui composait son attachement aux choses et aux actions, même s'il avait encore des choses auxquelles il tenait, la menace des les perdre ne l'inquiétait pas. C'était un sentiment des plus étranges, comme sa vision du monde, au plus profond de lui, était devenue grises, fade et sans intérêt. Il se gardait bien de le dire à Phillyda. D'ailleurs, il se gardait de le dire à qui que ce soit. Ses cauchemars portaient parfois sur le manque d'intérêt d'accorder son subconscient au monde dans lequel il avait la chance d'être encore en vie. D'ailleurs, parfois, même le fait d'être encore en vie ne lui semblait pas plus important que ça. Peut-être avait-il besoin d'un nouveau souffle dans sa vie... lequel ? C'était une bonne question.
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeDim 14 Avr - 20:00


“ the world is black ”
lancelot a. greaves et w. clive burgess-holmes♪♫♬
Clive avait conscience de n’avoir pas été d’une grande aide pour Cedrella a ce moment où, plus que jamais, elle avait eu besoin de lui. C’était par sa faute que la jeune sorcière avait été retenue par les mangemorts, ça aurait du être de son devoir de venir la secourir. Au lieu de ça, il était resté à Poudlard à se chercher des bonnes excuses, tel un lâche. Il avait mal agit, il le savait et la culpabilité qui résultait de ce qu’il n’avait pas fait pour la jeune fille ne cessait de lui tirailler les entrailles. Elle était importante à ses yeux. La personne la plus importante de son monde même s’il l’avait bien souvent nié, parce qu’il avait longtemps ignoré, cet amour qu’il portait à Cedrella, avait été trop longtemps invisible à ses yeux. Il aurait du la secourir, tel le preux chevalier qu’il n’était pas. Il n’avait pas la carrure d’un héros, ni même le caractère. Il n’était qu’un pauvre type parmi tant d’autres, un sorcier qui prétendait vouloir sauver le monde et qui n’était pas fichu de bouger le petit doigt pour sauver celle dont il était amoureux. En définitive, Clive était bien pathétique. Il en avait conscience et il passait suffisamment de temps à ruminer cette idée dans sa cervelle, qu’il ne pouvait plus le nier. Il était l’imbécile qui laissait tomber celle dont il était amoureux et qui, une fois de nouveau en face d’elle se perdait entre l’envie de couper les ponts définitivement et celle de rester avec elle pour toujours. C’était ce que ce stupide baiser avait voulu dire et finalement, maintenant qu’elle l’avait repoussé, maintenant qu’il était là, à s’apitoyer sur son sort comme le dernier des abrutis, il pouvait en arriver à cette même conclusion : il était pathétique. Elle avait bien raison de l’avoir repoussé, il n’en valait pas la peine. Elle méritait tellement mieux que lui. Cependant, il ne pouvait vaincre la peine qui s’était emparée de son cœur et qui le poussait à se replier sur lui-même de façon stupide et parfaitement irréfléchie. C’était en lui à présent et tant que les choses en seraient à ce point avec la jeune sorcière, il serait incapable de s’en débarrasser, mais, il était bien trop bête pour oser revenir vers elle. À bien des niveaux, il n’assurait pas avec Cedrella. Il fallait bien l’admettre et il était le premier à le penser. Il avait des choses à apprendre, des choses à rattraper, pourtant il restait planter là comme un imbécile. Cependant, entendre Lancelot évoquer le nom de la sorcière, revenir sur le fait qu’il n’était pas venue l’aider, ça ne pouvait qu’éveiller en lui une haine comme il n’en avait jamais ressentie auparavant. Lancelot avait quelque chose à voir dans la capture de Cedrella, sans doute avait-il pris un malin plaisir à lui faire du mal, lui dont le cœur était des plus pourris. Il n’avait jamais apprécié son cousin et à présent il sentait qu’il lui vouait une haine sans fin. Aucun des mangemorts qui avaient pu le menacer lui, lui lancer des sortilèges infects à lui, n’avaient jamais réussis à l’énerver autant que Lancelot en cet instant. Clive était un sorcier de nature calme, trop calme sans doute, mais de toute évidence, quand ça touchait à Cedrella il pouvait devenir un autre homme, bien plus agressif qu’à l’accoutumé. Il n’était pas venue la chercher quand elle avait été en danger, c’était une erreur qui ne se reproduirait pas, il pouvait le jurer sous le courroux d’un serment inviolable sans le moindre souci. Il ne la laisserait plus tomber de la sorte, c’était une promesse qu’il s’était faite. Il la défendrait envers et contre tout à présent. Même si pour ça il devait tuer quelqu’un. La mort de Lancelot ne représenterait de toute façon qu’une perte minime et ça ne concernait que le camp adverse. Il ferait au passage une bonne action pour l’ordre. Ainsi tuer Lancelot, c’était tout bénef pour lui. Il n’était pourtant pas un assassin, il le savait, il était cet homme foncièrement bon et presque incapable de faire du mal à une mouche, pourtant, il n’avait pas hésité une seule seconde à lancer un sortilège de doloris sur le sorcier lui faisant face.

Est-ce qu’il avait pris un malin plaisir à le voir souffrir ? Sans doute pas. Ce n’était pas son style. Mais dire qu’il n’avait pas ressenti une certaine satisfaction serait mentir. Il méritait ce sortilège, il en aurait mérité tellement plus. Il méritait de souffrir pour ce qu’il avait osé faire à Cedrella. Il n’était pas comme les mangemorts, malgré ce que voulait bien prétendre Lancelot, jamais il ne serait comme eux. On le considérait bien souvent comme un moins que rien – au moins dans sa famille – mais il avait la certitude d’au moins, valoir mieux que tous ces mangemorts qui pourtant se prétendaient au dessus de tout le monde. « Ne me compare pas aux mangemorts. Je ne suis pas comme ça. Mes centres d’intérêts ne se résument à faire preuve d’une prétention injustifiée et de torturer autrui à tout va. » Ils étaient insupportables les mangemorts et bien souvent Clive était las de les fréquenter, eux qui polluaient littéralement le château de Poudlard. Il se demandait si la présence des détraqueurs quelques années plus tôt n’avait pas été plus supportable que celle des mangemorts cette année. C’était difficile de faire pire après tout. Ils étaient toujours là à se pavaner et à torturer le premier élève leur passant sous la main juste pour se distraire. Clive les détestait. Il détestait Lancelot ainsi qu’une grande partie de sa famille. Il avait rejoint l’ordre parce qu’il savait qu’il valait mieux qu’eux, quoi que puisse en dire Lancelot. « On ne fait que s’adapter à votre comportement, à la guerre comme à la guerre, je suppose qu’on arrive à un moment où il faut tuer pour ne pas être tué. » C’était un fait. C’était les mangemorts ou l’ordre et le choix de Clive était fait depuis bien longtemps. Il n’empêchait que certains sorciers de l’ordre se perdaient dans cette lutte sans fin, des esprits finissaient par être corrompus par la haine que les mangemorts semaient dans leur sillage. C’était sans doute le cas de Sage qui semblait agir d’une façon qui aurait presque pu être semblable à celle des mangemort. Elle avait perdue sa voix et Clive ignorait comment l’aider à la retrouver et ces derniers temps, il n’avait pas vraiment pris le temps de réfléchir à ça, trop occuper à ne se préoccuper que de lui-même. « On sait que si on veut gagner cette guerre il fait apprendre à jouer dans le même terrain que vous. Alors crois moi sur parole je n’hésiterais pas à recommencer si jamais tu t’approches de Cedrella. » C’était fini le temps ou il pouvait encore jouer au gentil sorcier n’ayant jamais lancé de sortilège impardonnable, c’était la guerre et tout le monde devait agir en conséquence.
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeMer 17 Avr - 14:02

« Tell me would you kill
to save a life »


S'il avait été maso, Lancelot aurait pu se dire qu'un petit coup de doloris n'avait jamais tué personne et que plaisir et douleur pouvaient être intimement liés... oui, mais non. Le ténébreux avait juste appris à relativiser la douleur, c'était pour ça qu'il s'était permis de répondre de façon plutôt décalé à son cousin par alliance. Il préférait cent fois le sortilège interdit au baiser des détraqueurs. Même si à choisir, il aurait bien opté pour ne connaitre ni l'un, ni l'autre. Chienne de vie hein ? Enfin, mis à part les dix années passées en prison, Lancelot n'était pas tellement à plaindre, il avait une vie plus que plaisante, des motivations et de l'ambition, une raison de vivre en sommes. Après avoir perdu tout espoir dans la forteresse maritime, il pouvait bien être "heureux" de sa vie actuelle et ce n'était pas un petit doloris qui allait le faire pleurer ou supplier. Supplier... jamais il n'avait fait ça. Il avait été élevé de façon à toujours garder la tête haute, à ne jamais courber l'échine devant autre chose que le seigneur des ténèbres ou son propre père, mis à part ses deux là, il pouvait crever plutôt de se rabaisser devant quelqu'un qu'il ne jugeait pas digne de ça. Enfin bref, la réponse de Lancelot n'était visiblement pas celle attendue par Clive. « Ne me compare pas aux mangemorts. Je ne suis pas comme ça. Mes centres d’intérêts ne se résument à faire preuve d’une prétention injustifiée et de torturer autrui à tout va. » Ces clichés. Tous les mangemorts n'étaient pas comme ça. Certains étaient du côté de voldemort par crainte, pour protéger leur famille ou bien d'autres motifs, généralement, ceux là n'étaient pas des psychopathes assoiffés de sang. Enfin bon, il n'allait pas dire ça, ce serait tendre une perche à cet idiot de l'ordre pour répondre encore en opposition aux pensées de Lancelot. Enfin ceci dit, ce n'était pas comme s'il approuvait le comportement de gens qui rejoignaient la noble cause des mangemorts simplement parce qu'ils avaient trop peur ou étaient trop lâche pour s'y opposer. C'est bien connu, les rats quittent le navire avant qu'il coule, ainsi, un grand nombre de rats préféraient se joindre au côté le plus puissant. C'était à dire, l'armée de Voldemort. « On ne fait que s'adapter à votre comportement, à la guerre comme à la guerre, je suppose qu'on arrive à un moment où il faut tuer pour ne pas être tué. » Cette phrase fit sourire le mangemort. Si l'on partait du point de vue des "gentils", il faudrait condamner les mangemorts parce que ce sont des assassins intolérants, selon eux, mais alors, est-ce, dans la mesure où l'on est face à un assassin, on a le droit / le devoir de tuer ? Avouons que prendre une vie, même pour en sauver d'autre, ne fait jamais de vous qu'un assassin. Évidemment, quand on le revendique ça ne pose pas de problème, mais pour quelqu'un qui se veut du côté des gentils, c'est un peu plus hasardeux comme théorie. Cette bonne vieille question du droit de vie et de mort. Au moins, quand on ne se la pose pas, on n'a aucun problème avec sa conscience. Mais on n'est pas là pour parler philosophie. « On sait que si on veut gagner cette guerre il fait apprendre à jouer dans le même terrain que vous. Alors crois moi sur parole je n’hésiterais pas à recommencer si jamais tu t’approches de Cedrella. » Encore une fois, un léger rire s'échappa des lèvres de Lancelot. Il avait été incapable de la protéger une fois, il ne voyait pas ce qu'il ferrait de plus la seconde fois. Il allait aller pleurer sur la tombe de Dumbledor pour qu'il ressuscite et lui vienne en aide ? Comme ce serait touchant et pathétique !

Ce n'était pas vraiment le genre de Lancelot de se donner en spectacle en lançant un combat en pleine rue, mais avouons qu'il en avait bien envie. Juste par simple plaisir de prouver à Clive qu'il n'était qu'un bon à rien. Enfin, il en aurait bien l'occasion sur un champ de bataille, un combat à la régulière dans les règles de l'art. Car oui "à la guerre comme à guerre" formule si bien utilisé par Clive n'était pas le dicton favori de notre mangemort. Il considérait qu'il n'y avait pas vraiment de mérite à gagner un combat en trichant où en utilisant des coups en traitre. On pouvait lui reprocher bien des choses, mais sa loyauté et son sens de l'honneur n'étaient pas imaginaire. Poufsouffle était la maison qui lui allait le mieux et n'en déplaise à ce cher Clive, c'était là qu'il avait été envoyé. Enfin bref, il était temps de répondre à l'idiot qui lui faisait face. « Tu peux bien dire ce que tu voudras, ta Cedrella, tu l’as laissé moisir dans son trou. De ce fait, tu es sans doute bien plus à blâmer que moi, au moins j'étais présent pour elle, moi. » Bien-sur, c'était de la provocation pure et dure. Une répartie digne de la bave du crapaud, mais quand bien même Clive était la blanche colombe, Lancelot avait bien remarqué que lorsqu'il s'agissait de Cedrella, il perdait ses moyens. Enfin, beaucoup de pseudo Roméo perdaient leurs moyens lors qu’on s’en prenait à leur Juliette. Et le contraire était valable aussi, Cedrella avait, elle aussi, fait preuve de faiblesse à cause de son affection pour Clive. Le mangemort n'avait donc pas hésité à exploiter ce filon dans les deux sens. Ceci dit, il enchaîna assez promptement, visiblement pressé de couper court à la discussion. « On règlera ça sur le champ de bataille, je suppose que lorsque tu verras tous tes camarades de l'ordre tomber au combat tu seras motiver à te battre avec ardeur. » Il haussa les épaules. Cette fois, il n'aurait pas le temps de lancer doloris en premier, Lancelot ne lui ferait pas ce plaisir. Enfin, c'est bien connu, il ne faut pas se surestimé, mais le mangemort avait ce petit côté prétentieux présent chez bien des mages noirs. Et oui, il avait beau se revendiquer meilleur que certain mangemort, l'humilité n'était visiblement pas son fort, chose qui pouvait caractériser, au passage, bien d'autres combattants de l'armée de Voldemort. Enfin bref, Lancelot se demandait comment il en était arrivé à jouer à ce petit jeu puéril avec son pseudo cousin. Sur le coup ça passait encore, mais une fois de retour chez lui, il allait se trouver pire qu'un gamin de huit ans.
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MessageSujet: Re: The world is black ► Clive & Lancelot.   The world is black ► Clive & Lancelot. Icon_minitimeVen 10 Mai - 16:50


“ the world is black ”
lancelot a. greaves et w. clive burgess-holmes♪♫♬
La guerre changeait les gens, c’était impossible de rester la même personne en temps de guerre et en temps de paix. Beaucoup de sorciers le savaient mais, la plupart préféré le nier, c’était plus simple, peut-être que ça pouvait facilement les aider à s’endormir sur leurs deux oreilles. Cependant, à Poudlard Clive avait rapidement appris qu’il ne pouvait pas rester un imbécile pacifiste comme il l’avait trop souvent été. Il avait appris à agir contre les mangemorts, il avait appris à riposter contre leurs sortilèges. Il n’avait pas le choix. Il le fallait bien pour survivre là dedans. Le château n’était plus ce qu’il était à l’époque où Dumbledore en était le directeur. Aujourd’hui, la terreur régnait au sein de l’école, les mangemorts sévissaient et ils avaient trop souvent tendance à oublier qu’en face d’eux, il n’y avait que des gamins âgés de onze à dix sept ans. Pas des sorciers particulièrement expérimentés et certainement pas des guerriers. Ils n’en avaient rien à faire, tout ce qui leur plaisait c’était de faire du mal aux autres, que ce soit des adultes ou des enfants, ça n’avait, à leurs yeux, pas la moindre importance. Les mangemorts étaient comme ça et pour les empêcher de trop sévir, pour essayer de protéger ses élèves, Clive n’avait pas eu d’autre choix que de riposter à leurs nombreux sortilège. Finalement, lancer un Doloris sur Lancelot n’avait pas été si compliqué que ça. Il ne se réjouissait pas de le voir souffrir, il était simplement satisfait de le voir en position de faiblesse. Il était un mangemort, prétentieux et sur de lui, un enfoiré qui avait osé s’en prendre à Cedrella. Cedrella n’était pas une petite fille faible mais ce qu’elle avait connu entre les griffes du mangemort, il savait, sans lui avoir demandé des précisions, qu’elle en avait forcément beaucoup souffert. Lui, il ne trouvait rien de mieux à faire que de lui faire comprendre que c’était lui qui avait fait du mal à sa Cedrella. Il n’avait pas envie de lui rendre la douleur qu’elle avait pu subir, il n’avait pas envie qu’il se rende compte qu’il avait blessé la jeune femme, de toute façon, même face aux pires tortures du monde Lancelot garderait son arrogance, ça ne faisait aucun doute. Ce que Clive ressentait au plus profond de son cœur, c’était simplement l’envie que plus jamais il ne touche à un cheveu de Cedrella. Bien-sûr qu’il méritait de souffrir autant, voir plus que Cedrella n’avait souffert. Mais si ça avait vraiment été le but de Clive il se serait débrouiller pour renouveler le sortilège jusqu’à ce que Lancelot en perde la tête. Ça aurait pu être une victoire finalement. Il aurait épargné sa vie, mais il serait condamné à passer le restant de sa vie à sainte mangouste. Là au moins, il ne ferait plus de mal aux autres. Le plus simple aurait sans doute été de lancé un sortilège de la mort, là au moins, Lancelot serait réduit à l’état de cadavre et plus jamais il n’aurait pu poser ses sales pattes sur Cedrella. Seulement, évidemment, ce n’était pas le sortilège qu’avait choisi Clive. Il n’était pas un meurtrier, il n’avait pas particulièrement envie d’en devenir un. Mais il fallait se rendre à l’évidence, c’était la guerre et s’il devait tuer un type comme Lancelot pour survivre, ou pour sauver Cedrella, il n’hésiterait pas bien longtemps. Lancelot à sa place, n’hésiterait même pas une seule seconde. C’était peut-être pour ça que l’ordre du phénix perdait lentement mais surement cette guerre, parce qu’ils étaient incapable de se comporter comme leurs adversaires. Ils pouvaient toujours essayer, jamais ils ne seraient plus monstrueux que les mangemorts. Difficile d’éteindre leur niveau. Pourtant, supporter les sourires et les rires mauvais de Lancelot, ça donnait clairement à Clive des envies de meurtre, des envies qu’il ne réaliserait pas. Pas aujourd’hui en tous cas. Peut-être qu’il le regretterait tôt ou tard, mais pour l’heure, il n’était pas encore en mesure de se salir les mains pour régler son cas, ça finirait par venir un jour, peut-être. Si jamais il osait retoucher à Cedrella, il n’hésiterait probablement pas. S’en prendre à Cedrella, c’était une bien mauvaise idée. Il n’avait peut-être pas eu l’occasion de lui venir en aide la première fois, mais s’il devait apprendre qu’il avait fait du mal à la sorcière, il ne pourrait pas rester sans rien faire. Il ne voulait pas perdre Cedrella – même si la fuir comme la peste c’était peut-être la meilleure façon de la perdre – il ne voulait même pas qu’elle puisse être blessée à nouveau, même si elle lui avait clairement brisé le cœur lors de leur dernière rencontre, alors Lancelot pouvait être sûr que s’il osait la toucher encore, il serait capable de parcourir le monde entier pour le retrouver et le lui faire payer. Il n’avait rien d’un meurtrier, au contraire, Clive avait tendance à penser qu’il était plus sage de régler les conflits sans en venir à de telles extrêmes mais lors que ça touchait Cedrella il n’était plus le même. C’était ce genre de choses qui auraient du lui faire comprendre bien plus tôt ce qu’il ressentait vraiment pour elle, lui faire comprendre qu’elle n’était pas qu’une amie à ses yeux même si, malheureusement pour lui d’après ces propos, c’était tout ce qu’il était pour elle.

Chacun des mots qui sortaient de la bouche de Lancelot avait cet effet déplaisant d’agacer Clive. Pourtant, il semblait presque avoir une patience à toute épreuve. Une qualité qui collait bien au Poufsouffle qu’il était. Il ne s’énervait pas facilement. Il était très rare de voir Clive monter le ton. Ses élèves ne l’avaient sans doute jamais vu s’énerver, ni même s’agacer un peu. De toute façon, ses élèves étaient en principe particulièrement disciplinés et pas abrutis comme l’était Lancelot. Il titillait ses nerfs depuis longtemps déjà. Il l’avait déjà suffisamment agacé pour qu’il sorte sa baguette afin de lui lancer un sortilège impardonnable. Il n’était venu sur le chemin de traverse que dans le but d’acheter un bouquin et voilà qu’il était désormais en train de lutter pour garder son calme. Maintenant, ce n’était plus d’un seul bouquin qu’il allait avoir besoin, mais de la librairie entière. Il avait hâte de rentrer au château, de s’enfermer dans son bureau avec quelques bons livres, en espérant qu’on lui foute pour le restant de la soirée parce qu’il allait être particulièrement à cran et il n’avait pas envie de montrer cet aspect de lui aux mangemorts du château. Il avait la sensation que le calme dont il faisait toujours preuve n’était pas très apprécié par ses nouveaux collègues et par principe, ça l’amusait. Lancelot n’allait pas lui pourrir suffisamment la vie pour lui prendre ce petit plaisir. Il fallait qu’il se calme, ô combien ça pouvait être dur. « Ne va pas croire que je suis resté les bras croisés à attendre gentiment qu’elle revienne. J’ai essayé de l’aider. Mais apparemment, tu es tellement nul qu’elle a réussi à t’échapper bien vite. » Il haussa les épaules. De toute évidence, il n’était pas très doué pour qu’elle ait réussi à lui filer entre les doigts. Elle avait eu le temps de s’échapper avant que lui n’arrive à obtenir des informations de la part des mangemorts du château. Il fallait croire que comparer à eux, Lancelot ne valait pas grand-chose. Ça n’avait rien de surprenant. Vu son allure, elle avait sans doute pu profiter d’un instant où il était en train de se recoiffer pour s’échapper. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Clive suite à la réplique du mangemort. « Serais-tu en train de t’enfuir Greaves ? » C’était amusant de la part d’un mangemort. D’habitude ils étaient du genre à engager le combat en premier et à ne pas laisser tomber avant d’avoir eu raison de son adversaire. « Ou alors, tu vas me sortir l’excuse tellement attendue du ‘non, mais j’ai plus intéressant à faire que de m’occuper de toi’. » C’était le genre d’excuse que servaient facilement les mangemorts. Il l’avait entendue tellement de fois depuis le début de l’année qu’il ne serait pas surpris que Lancelot ne la lui serve sur un plateau d’argent. Tous les même les mangemorts, il suffisait d’en côtoyer un pour tous les connaitre. Pour son plus grand malheur, Clive en côtoyait tout un tas au quotidien alors à force, il commençait à les connaitre, eu et leur manque flagrant d’imagination. Il devait quand même admettre – sans avoir une envie folle de fuir – qu’il se passerait bien de continuer cette charmante discussion avec Lancelot. Il en avait marre d’être en face de lui, il avait de retourner dans le château et d’être en paix, pas d’épiloguer sur tout et n’importe quoi avec Lancelot. Il n’avait pas non plus envie de se battre, cette envie là, c’était le passe temps favoris des mangemorts, pas le sien, alors il préférait largement un bon livre à un combat. Mais une chose était sûre, il ne quitterait pas le rue en premier, question d’honneur débile.
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