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 SUTTON - It's like a dark paradise

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MessageSujet: SUTTON - It's like a dark paradise   SUTTON - It's like a dark paradise Icon_minitimeSam 13 Avr - 11:26



It's like a dark paradise
Every time i close my eyes, it's like a dark paradise.




Le jour était froid. La nuit était encore pire. Et ça n'irait pas en s'améliorant. Jamais. Il faudrait s'y faire. La lumière avait perdue. Avait-elle un jour gagné ? La magie n'avait-elle pas été créer pour le chaos ? Enfin tout était relatif. Si on demandait à Voldemort. Ce qu'Amadeus ne ferait jamais de toute évidence. Il répondrait probablement que son chaos est lumière. Le genre de personne qui a surement eu les neurones renversés à la naissance. Il ne pouvait pas penser comme ça. Il devait arrêter de le critiquer. Même dans sa tête. Même sur des choses aussi insignifiante que des définitions linguistiques. Au fond il était près à parié qu'il avait tué pour moins que ça. Un Avada Kedavra pour qui n'avait pas mis ses framboises sur son fromage blanc... Si jamais il mangeait son fromage blanc avec des framboises... Amadeus avait beau se dire qu'il était insignifiant, qu'il était du bon coté, et qu'il avait déjà -plus ou moins- fait ses preuves, il essayait de penser que ça ne faisait pas de lui un mangemort immunisé au colère du Seigneur et il avait intérêt à être plus convaincant. Pour lui même. Pour Sutton. Elle pâtirait probablement autant qu'elle de ses conneries de manque de loyauté. Et puis de toute façon si ça loyauté n'allait pas à Lord Voldemort à qui allait-elle ? A la neige ? Au étoile et au vent ? A la vie et à la liberté ? Je veux dire ne soyons pas ridicule. Le courage d'Amadeus n'avait certes pas d'égale, mais ses valeurs se terraient dans les ténèbres depuis maintenant trop longtemps, et la lumière fuyait en le voyant. Non Amadeus n’avait encore rien à reprocher au Seigneur des Ténèbres. Il n’avait vu mourir personne qui lui était cher, il tenait à ce que ça continue comme ça, même si au vue de certaine de ses affections terriblement mal placé il n’y croyait guère. ll priait, en silence, un Dieu auxquels il ne croyait pas. Il lui reprochait peut être ce vent glaciale, l’absence de soleil, ses sourires sadiques qui arrachaient leur charme aux sourires heureux. Ils se souvenaient des bribes de son enfance. Ca ne sonnait pas comme ça. A l’époque, avec Sutton il était vraiment heureux. Maintenant il avait le sentiment d’être un pantin. Il venait s’agenouiller, recevoir une mission et disparaissait aussitôt sans un mot, accomplissant les missions, des plus avilissantes, aux plus stupides et sans intérêt. Quand il ne fallait pas torturer il s’agissait de faire le poireaux, d’attendre et de surveiller. Il ne fallait pas croire que la vie d’un mangemort était une suite sans fin de beuverie de torture et de rire sadique ou on rigole en lançant des sortilèges doloris et en se foutant une mine phénoménale. Voldemort à le sens du drame. Pas de la fête.

Amadeus était assis sur le rebord d’une fenêtre qui appartenait à je ne sais plus qui. De toute façon la personne n’existait plus, alors il pouvait bien faire ce qu’il voulait. Il gardait la tête baissée, la main serré sur sa baguette. Ne valait mieux pas aller voir à l’intérieur de la maison tellement elle était retourné. Un simple petit sort avait encore viré au drame et avait transformé la maison en zone de guerre. S’il avait encore fallu déguiser les meurtres Amadeus l’aurait fait la perfection, sans même le faire exprès. La on pourrait juste croire qu’il faisait du zèle, alors qu’il était tout simplement incapable de se contrôler. Chose qu’il n’allait pas dire sous peine de passer pour un abrutit total. Depuis qu’il flirtait avec la magie noire il faisait avec sa baguette des ravages, il n’avait certes jamais été plus puissant, mais étant donné qu’il ne contrôlait jamais les résultats il n’était pas réellement sûr que ça soit une bonne chose. Il regardait ses mains comme un abrutit comme si le mal venait d’elle, comme si elles étaient pleine du sang qui n’avait pas coulé parce que malgré le bordel à l’intérieur le corps en lui même restait assez propre, quoique mort. Il ne savait même plus qui s’était. En même temps s’il devait se rappeler de toute ces victimes il ne dormirait plus la nuit. Il dormait déjà tous les soirs avec deux victimes qui lui avait valu un allé simple à Azkaban dont il était heureusement sorti, il ne valait mieux pas trop en rajouter. Il finit par donner une impulsion avec ses bras pour sauter de la fenêtre situé au première étage et avant d’arriver au sol, il transplana.

Transplaner était l’une des choses qu’il préférait faire. Se sentir aspiré, désagrégé puis reconstruit en quelques secondes... C’était une sensation incroyable. Peut être la sensation de vie et de mort en une seule action. Ainsi il se retrouva en quelques secondes à Godric Hollow’s. Le cimetière c’était pour la forme. Parce que finalement ça collait dans l’ambiance froide et glauque, que là bas il se sentait à sa place, vêtu de noir, avec sa baguette meurtrière, il ne ferait de mal à personne. Sutton ne devrait pas tarder à le rejoindre. Elle seule savait l’exacte intitulé de leur mission. Amadeus avait du partir avant la fin pour s’occuper de l’homme derrière la fenêtre de tout à l’heure et n’avait pas pu tout entendre. Il avait probablement compris l’essentiel, surveillance, nuit particulièrement chiante en perspective. Heureusement il était avec Sutton. Et il y aurait peut être un peu d’action. Ou pas d’ailleurs. Il faisait noir, et personne ne semblait avoir bien envie de sortir son nez. En attendant Sutton, Amadeus décida de s’allonger sur l’une des tombes. La tombe des Potter, ça ferait marcher l’ironie, d’ailleurs. Il s’allongea sur la pierre froide, sur le dos, bras ranger derrière la tête, tenant fermement sa baguette dans sa main, près à s’en servir en cas de problème. Lorsqu’il sentit une présence à ses côté il ajouta immédiatement.

« Quels sont les premiers mots que tu as prononcé ?»

Même entre mangemort il fallait bien vérifier l’identité de l’autre. Aujourd’hui le polynectar était une potion de plus en plus répandue. Et outre le faite que si quelqu’un avait osé prendre l’apparence de sa soeur il finissait tout droit dans les tréfonds de l’enfer, il valait mieux être prudent. Question de principe.

«La soirée était bonne ? On a quelque chose de plus intéressant à faire qu’à se gelé les miches en attendant que ça se passe ?»

Brûler une maison, incendier un esprit, torturer, il ne savait pas trop, mais pour une obscure raison, subitement il était d’humeur massacrante et ténébreuse. Il fallait arrêter d’être aussi lunatique.
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MessageSujet: Re: SUTTON - It's like a dark paradise   SUTTON - It's like a dark paradise Icon_minitimeJeu 18 Avr - 22:58



It's like a dark paradise
Every time i close my eyes, it's like a dark paradise.



Alors que le soleil brillait il y a encore quelques secondes, une pluie soudaine, imprévue et violente s’était déclenchée en quelques secondes et avait pris Sutton au dépourvu alors qu'elle quittait le ministère. Tel une idiote, elle ne l'avait absolument pas vu venir. Et bien sûr, elle ne disposait d’aucun parapluie pour la protéger un minimum. Alors, elle était là, sortant du travail et parcourant à pied les ruelles de Londres. La jolie brune était trempée jusqu’aux os tandis que chaque nouvelle goutte de pluie qui lui tombait dessus la faisait fulminer un peu plus. Levant la tête, elle jetait un regard impuissant vers le ciel, comme pour l’implorer silencieusement de faire cesser cette averse ; aucune réponse, au contraire, une bourrasque de vent vint se joindre à la pluie battante et l'obligea à lutter plus férocement pour mettre un pas devant l’autre. Ses cheveux plaqués sur le front, le vent s’y immisçait allègrement, sans aucun obstacle pour le freiner dans sa course.

Cette météo difficile était une des caractéristiques premières de notre belle Angleterre ; un jour, le soleil brillait, les nuages étaient absents et le thermomètre affichait des températures presque estivales ; le suivant, la nature reprenait ses droits, rameutant avec elle, pluie, vent et autres intempéries du même genre. Plus les secondes passaient, et plus la pluie semblait s’intensifier. Le chemin qui devait la mener à son lieu de rendez-vous était encore loin et avec ce temps, qui sait dans quel était elle y arriverait. Elle pouvait transplaner, certes, mais elle n'était pas friande de ce moyen de transport. Elle préférait de loin le balai. Elle aimait déjà être sur un balai alors qu'elle était haute comme un elfe de maison. Mais dans un quartier bondé de moldus, ce n'était pas une brillante idée d'enfourcher son bon vieux balai. Il n’y avait pas trente-six solutions, la jeune femme allait devoir faire halte quelque part le temps que la météo se calme. « Foutu temps ! » marmonna Sutton en frappant dans l’une des nombreuses flaques d’eaux qui se trouvaient à ses pieds.

« Trente gallions le cheveu. C’est ça ou rien. Tu penses que c'est facile d'en arracher un discrètement au beau milieu du ministère ? » D’un regard biaisé, elle observait son potentiel acheteur, sans laisser ne serait-ce qu’un détail lui échapper : couleur de cheveux, style de visage… Et ce, quand bien même la lumière se voulait de plus en plus faible. A ses côtés, un moldu passa, sans vraiment prêter attention à la scène en train de se dérouler, et voilà que Sutton, se demandait ce qu'il lui avait prit d’accepter ce type de rendez-vous côté moldu de Londres. Elle sentait ses pulsions malsaines envahir son esprit. Insectes qui passaient à ses côtés, sans qu'elle ne puisse en écraser ne serait-ce qu’un seul. « Wilshire, j’ai pas toute la soirée. » Un bond effrayé de son comparse de la soirée, et voilà ses lèvres qui s’étiraient en une mimique amusée. « Ne dis pas mon nom aussi fort ! » Ah la peur, délicieuse sensation qui roulait sur sa langue, alors qu'elle pouvait la sentir, la goûter, l’évaluer. Son interlocuteur était un peureux, mais de quoi pourrait-il bien être effrayé ? Ce n’était qu’une simple transaction, rien d’illégal qui plus est.. « Et de quoi tu peut bien avoir peur Wilshire ? » Naturellement, elle prit soin d’appuyer son nom, avant de lâcher un éclat de rire aussi sournois que sincère. « Personne ne va te reconnaître ici. Dois-je te rappeler que nous sommes côté moldus ? D’ailleurs, la prochaine fois que tu me fais venir ici pour pleurnicher et rechigner comme un petit rat, je te jure que je me ferai un malin plaisir de m’occuper de ton cas. » Il était rare qu'elle fasse semblant de menacer, question de principe, d’éducation même. Quant à l’effet escompté de ses mots, il ne tarda guère plus à arriver, hoquet de surprise, petit glapissement qui lui réchauffa le cœur, alors que bientôt, elle entendit teinter les pièces, récompense de son dur labeur. « Et bah tu vois Wilshire, c’était pas compliqué. Maintenant déguerpis. » Quant à elle… Elle n'attendit pas son reste non plus. Elle n'aimait pas cet endroit.

Bifurquant dans une ruelle, Sutton du se résoudre à transplaner . La nuit venait de tomber, et la lune bien loin d’être ronde. Quant à ses pas, ils la mènent d’eux-mêmes à l’endroit désiré, tandis que son regard reconnu bientôt l’entrée du cimetière de Godric's hollow. La rue était calme. Trop calme.
La brune peinait pour distinguer quelque chose, l'obscurité en étant la cause principale. « Quels sont les premiers mots que tu as prononcé ?» Elle attrapa sa baguette et murmura lumos afin d'y voir plus clair. Oh bien sur elle avait reconnu son frère mais ce n'était pas agréable de ne pas pouvoir distinguer clairement ses traits. « C'est moi sombre idiot. Inutile de me demander quoique que ce soit. » se contenta de répondre Sutton. «La soirée était bonne ? On a quelque chose de plus intéressant à faire qu’à se gelé les miches en attendant que ça se passe ?» Impatient le petit. « Si tu étais resté jusqu'à la fin, peut-être tu en saurais un peu plus sur ce que nous avons à faire ce soir. Tu avais rendez-vous avec ta sang-de-bourbe ? Oh, c'est vrai. Tu ne la voit plus. » Sutton n'était pas sans savoir que ce sujet était tabou. Elle n'était pas sans savoir non plus que son frère n'allait pas apprécier et qu'il s’énerverait si elle continuait. « Oh fais pas cette tête Deus ! Et après avoir torturé quelques sang-de-bourbes, tu ne penseras même plus à ta rousse. Mais je m'égare !» reprit-elle en s'installant au côté d'Amadeus. « Nous devons trouver un type du ministère. J'ignore son nom mais il habite à quelques rues d'ici, on le trouvera facilement si on s'y met sérieusement. Le Seigneur des ténèbres a des doutes sur lui. Il semblerait qu'il soit du côté de l'Ordre alors qu'il prétend le contraire. On va aller vérifier ça !»


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MessageSujet: Re: SUTTON - It's like a dark paradise   SUTTON - It's like a dark paradise Icon_minitimeDim 21 Avr - 9:36



It's like a dark paradise
Every time i close my eyes, it's like a dark paradise.



Pour une obscure raison Amadeus adorait sa soeur. Le genre d'amour indéfectible, qui vous prend aux tripes et vous faire des choses bien folle. Comme être dans les mangemorts par exemple. Sa soeur était épouvantable. Chiante, prétentieuse, égocentrique, et pire elle suivait les dire de ses parents, n'avait aucune espèces de respect pour les nés-moldus, aucunes espèces de respect pour quiconque d'ailleurs. Qu'on se le dise, Amadeus n'aurait pas été le grand frère de Sutton, il aurait trouvé qu'elle était une sang-pur de la pire espèce. Mais elle était sa petite soeur. Il était son grand frère, ça avait tout changé. Il était lucide. Il connaissait leurs différences, les énormes faussés qui les séparaient. Il savait bien que l'un deux s'appelait Béatrice. Que probablement, si jamais ils osaient en parler l'autre s'appelait Voldemort. Mais Ils s'en fichaient. Deus aimait sa soeur. Elle était sa petite princesse. Sa petite protégée, celle qui n'avait plus besoin de lui depuis longtemps, mais tout de même. S'il n'avait pas ce foutue instinct de protection envers sa soeur il était certain qu'il aurait déserté depuis longtemps et qu'il serait je ne sais pas ou, comme un fuyard, mais au moins il ne serait plus obligé de tuer, torturé, pour des raisons qu'il comprenait à peine. Parce que mine de rien les morts qu'ils trouvaient justifiés, il y en avait assez peu.

Allongé sur la tombe à attendre sa frangine il essayait de vider son esprit. Chose absolument impossible pour tout être humain normaux, mais qui pourtant se rapprochait de l'accessible pour Amadeus, qui après deux ans à Azkaban avait l'impression d'être une coquille absolument vide, un squelette dénué de sentiment. Ce qui était clairement faut, au vue de sa manière parfaitement aléatoire et explosive d'utiliser sa magie qui dénotait d'un trop plein de sentiment enfouit. Mais justement, Azkaban semblait avoir brisé, plus qu'à l'habitude, quelque chose en lui, qui avait mis sous clé le plus important et l'avait relégué à la partie du cerveau contrôlé par le sur-moi. Ainsi consciemment il ne ressentait plus rien, alors qu'inconsciemment il ressentait encore une foule d'émotion explosive et beaucoup trop forte qui guidait certaine de ses actions dans des proportions assez douteuse. Il pouvait donc facilement se concentrer sur le froid de la pierre sous son corps, de chaque bruissement de la forêt et en oublier tout ce qu'il se passe dans sa tête. Tous les problèmes, la guerre, son statut, le sien à elle, elle tout simplement. Les yeux clos sur l'avenir, les oreilles alertes à tout ce qui se passait et le corps à vif à chaque sollicitation extérieur il se sentait puissant et libre. Comme s'il était un arc bandé, près à l'action, et parer à réagir en cas de problème, mais qui en attendant choisissait sa cible tranquillement sans suscité de crampe de bras au propriétaire.

Soudainement un bruit l'obligea à réagir de manière imperceptible. Ses lèvres se mirent à bouger. De toute façon il avait sentit le parfum de sa soeur. Il n'était pas l'un de ses fétichistes qui connaissait par coeur le parfum de sa soeur. C'était simplement que lorsqu'il s'installait dans ses états de vide, l'esprit en alerte sur rien d'autre que l'extérieur sauf la vision, il était capable de sentir des choses qu'il n'avait pas l'habitude de remarquer. Et en vingt sept ans il commençait à connaître des choses. Du genre le parfum de sa soeur. Il lança une question habituel pour vérifié l'information. Se doutant qu'elle ne répondrait probablement pas, et que de toute façon en y pensant, il ne mettrait pas trente seconde à deviner la bonne Sutton d'une pâle copie. « C'est moi sombre idiot. Inutile de me demander quoique que ce soit. » touché coulé, elle était tout de même un brin prévisible la petite. Amadeus se releva de sa position de larve active pour observe sa soeur. « C'est pas exactement ce que tu as dis... Mais ça aurait pu... » railla-t-il, mettant l'accent sur le caractère tout de même déplorable de sa soeur. Il ne fallait pas se leurrer non plus. «Si tu étais resté jusqu'à la fin, peut-être tu en saurais un peu plus sur ce que nous avons à faire ce soir. Tu avais rendez-vous avec ta sang-de-bourbe ? Oh, c'est vrai. Tu ne la voit plus. » Plus aucun doute c'était bien Sutton. Il n'y avait qu'une personne au monde pour haïr Béatrice de la sorte et la ressortir à toutes les sauces c'était bien sa soeur. C'était d'ailleurs horripilant. Il avait l'impression qu'à chaque fois qu'il la voyait elle se sentait dans l'obligation de prendre un poignard pour rouvrir la plaie de toute façon encore béante. Elle ne faisait donc que l'élargir, et l'agrandir au fil du temps. Mais autant Amadeus s'était longtemps battu contre sa soeur pour Béatrice. Ce qui avait justement du causé tout ce ressentiment chez sa soeur pour la roussette. Aujourd'hui il n'avait plus la force de se battre. Maintenant qu'il l'avait perdu, et qu'il ne l'aurait probablement jamais plus vu les circonstances il se contentait souvent de la fermer. « Va te faire prendre par ton mec de l'Ordre » Ouh tant de vulgarité qui apparaissait généralement peu dans la bouche d'Amadeus. Enfin si, mais pas en direction de sa soeur et de ses activités sexuelles en général. Non parce que mine de rien Amadeus était aussi du genre protecteur près à démolir le premier mec qui ferait souffrir sa soeur sur ce plan là. Mais bien sûr Sutton était grande et s'en chargeait toute seule. Quand à Nikolaï ça le faisait bien rire. Elle qui se moque de sa sang- de-bourbe quand elle se tapait l'ennemi, qui n'était certes pas vraiment l'ennemi, mais au vu des ses positions si clairement affirmé ça l'avait toujours un peu été... « Oh fais pas cette tête Deus ! Et après avoir torturé quelques sang-de-bourbes, tu ne penseras même plus à ta rousse. Mais je m'égare !» Amadeus grinça des dents. Pas à cause de Béatrice. Enfin si. La totalité de la phrase le dégoutait. Le faite qu'elle soit balancé comme ça dans cette catégorie au nom immonde, et le faite qu'on puisse les torturer. Amadeus n'en avait rien à foutre et avait clairement mieux à faire. « Tu me le dirais si tu étais amoureuse d'elle, non ? Parce que ce besoin incessant que tu as d'en parler quand sa fait quatre ans que je ne prononce plus son nom est étrange... » plaisanta-t-il, accompagné d'un rire plus jaune qu'autre chose. Il était clair que depuis la rupture il évitait autant que possible le sujet, n'ayant franchement rien à dire dessus. « Et j'avais une autre mission à accomplir» Tuer je ne sais plus qui pour je ne sais plus quoi était autrement plus important que de torturer des innocents et écouter les ordres que Sutton entendrait. « Nous devons trouver un type du ministère. J'ignore son nom mais il habite à quelques rues d'ici, on le trouvera facilement si on s'y met sérieusement. Le Seigneur des ténèbres a des doutes sur lui. Il semblerait qu'il soit du côté de l'Ordre alors qu'il prétend le contraire. On va aller vérifier ça !» Mission basique en sommes. Amadeus se releva agilement pour se tenir droit au coté de sa soeur et lui emboiter le pas. « Je te suis.» Ils sortirent du cimetière, qui quand on y penses était un endroit plutôt étrange de rendez vous... Comme s'il n'y avait pas de chose suffisamment glauque et morbide dans la vie de tous les jours pour en rajouter le reste du temps. « Il n'empêche je les comprends pas. Ils cherchent vraiment à se faire tuer ? Et ils y gagnent quoi ? Un gramme de bonne conscience ? Ils arrivent vraiment à leur faire croire que les membres de l'ordre valent mieux que nous ?» Il exagérait un poil. Il savait bien que les membres de l'ordre valait mieux qu'eux, rien qu'au niveau idéaux c'était mieux. Mais ensuite c'était sensiblement la même chose lorsqu'on y pensait.

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