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 BEAG LOCHINVER 〉I reach out trying to love but I feel nothing (Isolde)

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MessageSujet: BEAG LOCHINVER 〉I reach out trying to love but I feel nothing (Isolde)   BEAG LOCHINVER 〉I reach out trying to love but I feel nothing (Isolde) Icon_minitimeVen 12 Avr - 0:49

If I lose myself tonight,
It'll be you and I...


Simplement, suivant le cours du temps, la nuit viendrait succéder au jour, teintant le gris de la journée par le noir ténèbres, et que seule une auréole blanche viendrait colorer, éclairer. Mère Lune ce soir, se faisait ronde, savoureuse, éblouissant d’un trait l’horizon, la terre des hommes, balayant de par sa seule beauté l’éclat malicieux des étoiles. Cette nuit, la fiancée du soleil entendrait les complaintes de ses soupirants, hurlement d’amour, de désespoir. Pour quelques longues heures, le monde appartiendrait aux fiers enfants des bois, que Dame Nature porterait sur un plateau, savourant le contact des griffes dans sa chair alors que les loups se plairaient à courir sur ses plaines, ses monts. Cette nuit, les damnés cèderaient leur enveloppe de chair à l’animal se plaisant à les hanter. L’heure avance, trop lentement au goût de certains, dont lui, le bolverk fait parti. Perché sur la branche de son arbre, il veille le ciel, cigarette entre les doigts, venant s’épancher de temps à autres à ses lèvres. Il savoure l’air frais de Janvier, simplement vêtu de sa cape, ne craignant guère le froid. Adossé contre le tronc de son arbre, il songe, efface les pensées inutiles, s’intéresse à d’autres. Mais la plus importante est cette amante qui tarde, sa peau d’opaline le rendant aussi fou que tous ceux qui ont le loisir de l’admirer, laissant sur son visage un sourire goguenard, impatient de la retrouver, de lui avouer ses sentiments, ceux qu’il ne saurait glisser à une autre. Nouvelle volute de fumée rougeâtre glissant dans les airs, disparaissant au gré de la petite brise d’hiver, alors qu’il devine déjà la litanie qu’il chantera à cette dulcinée, sans retenue. Sa tête s’appuie contre le bois, il passe une main dans ses cheveux, repoussant ces quelques longues mèches rebelles, vestige d’une longue coupe, détruite à la va vite. Il se fait fébrile d’impatience, infâme émotion qui lui tord le ventre, le coupe à petit feu. Un regard autour de lui, tourné vers le bas, lui indiquerait qu’il n’est guère le seul à éprouver ce sentiment, tandis que certains s’affairent, que les enfants se font à la fois excités tout autant qu’inquiets. Pour certains, ce sera la première lune, pour d’autre, une de plus, mais pas encore assez pour ne plus ressentir la douleur du partage. Les plus téméraires n’en sont pas en restes, craignant par dessus tout le craquement des os, jouant les durs malgré tout face aux plus jeunes, affirmant l’absence de douleur. Ceux-là sont ceux qui extirpent un sourire amusé au bolverk, alors qu’il sait parfaitement de quoi il en ressort. Eux néanmoins, seront accompagnés dans cette épreuve. Car ainsi en va t’il dans la meute. Chacun veille sur les autres, plus particulièrement les louveteaux. Il est d’ailleurs l’un de ceux qui protègera la progéniture ce soir, s’assurant d’une parfaite transformation, d’une parfaite cohésion entre l’animal et l’enfant, de l’absence d’attaque pour les retardataires.

Par ailleurs, n’est-il pas l’heure de redescendre de son trône pour préparer ce petit monde ? La tâche n’est pas difficile, mais expliquer aux enfants n’est jamais tâche aisée, alors qu’il saute d’un geste leste de sa branche, atterrissant aux pieds de sa génitrice qui justement passait par là, allant planter un baiser sur sa joue tandis qu’il se redresse, recueillant de cette dernière un regard aussi malicieux que le sien. « Par Merlin Rhagnär ! » Ne trouve t’elle qu’à redire, consciente que seule la lune est capable de rendre son fils aussi heureux, aussi enjoué. « Tout est prêt pour ce soir ? » la questionne t’il, alors qu’il se débarasse de son écharpe pour entourer le cou de cette génitrice qu’il juge toujours aussi insouciante lors des rudes hivers. Sans rechigner, elle acquiesce, désignant le panier qu’il soupçonne déjà remplie de tartes maisons, toutes destinées à calmer l’anxiété des plus jeunes, ceux qui n’ont pas encore succombés à l’appel de la Lune. Jeunes enfants encore apeurés par l’animal qui se tapie sous la peau de leurs parents, tous confiés aux compagnons humains et sorciers des lycans, enfermés en un lieu sûr, protégé du pas rôdeur du chasseur. « Garde m’en une part ! » Laisse t’il entendre, s’éloignant sans plus demander son reste, sans jamais s’inquiéter pour cette mère qui seul connaît sa façade humaine, quand pour d’autres, il n’est que l’exécuteur, le loup dépourvu de compassion, de cœur certainement. Ébouriffant au passage la tête d’un enfant, il avance, léger, son loup tournant encore et encore, trépignant de cette même impatience. Quand enfin il arrive sur le pas de sa propre maison, c’est un jeune adolescent qui arrive jusqu’à lui, essoufflé, message à délivrer. « Rhagnär ! Y’a… fiouuu. Y’a quelqu’un qui te demande ! Elle attend sous le vieux saule ! » Elle ? Un instant, il hausse un sourcil, rebroussant chemin non sans remercier le messager, son esprit déjà soucier de deviner qui peut bien avoir besoin de lui en cette période. Quoi que ce soit, cela devra attendre le lendemain. Ce soir, il appartient à la meute. Et pourtant… son intérêt s’éveille sitôt le regard porté sur l’or de ses cheveux, sur sa peau d’opaline. Lune personnifiée qui éveille l’appétence de frère loup. « Que me vaut le plaisir de ta visite Isolde ? » glisse t’il suavement, son regard vairon s’arrêtant sur le sien, certainement agréablement surprit de sa venue en ce lieu.


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MessageSujet: Re: BEAG LOCHINVER 〉I reach out trying to love but I feel nothing (Isolde)   BEAG LOCHINVER 〉I reach out trying to love but I feel nothing (Isolde) Icon_minitimeVen 19 Avr - 22:29


i never lost control
you're face to face with the man who sold the world,
who knows? not me, we never lost control.


Ne t’inquiète pas. La paume posée contre le battant boisé de la cabane, Isolde fit volte-face et toisa sa génitrice. Même si son sourcil s’était arqué, signe révélateur de son profond désappointement, Shae acquiesça et transplana. Un petit soupir passa les lèvres entrouvertes de la louve alors qu’elle enfouissait ses mains dans les poches de son manteau noir – qui tranchait élégamment avec la clarté de ses longues mèches blondes – afin de se préserver du vent hivernal. Le regard rivé vers un point qu’elle seule était susceptible de voir, la cracmolle s’élança à travers la prairie, s’éloignant innocemment de son repaire. Si les informations de son père étaient justes, elle serait rentrée avant la tombée de la nuit. Ce n’était pas spécialement raisonnable, voire très avisé, de sa part d’agir de la sorte. Elle en avait toutefois envie ; alors elle s’octroyait le droit d’être imprudente. Evidemment, Isolde avait mis Shae dans la confidence. Elle ne pouvait rien cacher à sa mère et ce, même si elle le voulait. Il pourra m’enchaîner, lui avait-elle dit, avant de faire ses… trucs. Elle n’appartenait pas à une meute – cette idée la fit sourire, consciente que bon nombre de mystères qui entouraient sa lycanthropie lui échappaient encore – et elle ne savait pas précisément en quoi consistait le système de meute. Non pas qu’elle souhaitait en intégrer une, l’idée lui semblait saugrenue, mais sa curiosité maladive la poussait à s’interroger plus qu’elle ne le devait. Rhägnar était susceptible de satisfaire ses élans déconcertants, avec un certain brio d’ailleurs. De fait, au fur et à mesure de leurs rencontres, Isolde se rendit compte qu’elle avait confiance en lui. Evidemment, une telle révélation ne pouvait pas être énoncée à haute voix – par pudeur, par prudence, par égard envers son père. La relation qu’entretenait ce dernier avec Fenrir Greyback était houleuse. La jeune femme ne connaissait pas les raisons d’une telle animosité mais elle était si intense qu’elle ne passait pas inaperçue. Lentement, ses pas la menèrent jusqu’à un gros saule sous lequel elle se posta, presque timidement, non loin d’un groupe de jeunes adolescents. Prenant son courage à deux mains, elle en saisit un au vol et tapota une épaule, quémandant ainsi un peu d’attention. Son message était clair et aurait pu se résumer en un seul mot, un seul prénom. Rhägnar. Evidemment, sa demande était plus explicite et tenait sur plusieurs phrases. Ainsi, l’adolescent partit au petit trot et ses amis – ou les membres de sa famille, qu’en savait-elle ? – se dispersèrent, comme s’ils souhaitaient respecter l’intimité qu’Isolde quémandait silencieusement. Rapidement, elle distingua son corps filiforme se diriger vers elle – comme si elle pouvait le reconnaître entre tous. Cette idée lui plaisait. La voix suave de Rhägnar taquina enfin ses oreilles. Sa demande était légitime ; la raison de sa venue en ce lieu devait lui être mystérieuse. Quant à Isolde, elle se sentait dans l’obligation de lui fournir une explication un peu plus élaborée que ce à quoi elle pouvait penser. Ses boucles blondes voletaient autour de son visage pâle alors que son regard détaillait brièvement le physique avantageux de son interlocuteur. Ce fut rapide mais facilement remarquable pour un être tel que Rhägnar.

A l’ombre de l’arbre pleureur, là où l’air se faisait plus glacé qu’à l’accoutumée, Isolde prit soin de se redresser en croisant le regard vairon de son maître à penser. Aussitôt, ses lèvres s’étirèrent en un léger sourire enfantin mais teinté de fatigue. Elle n’était pas comme lui ; sa lycanthropie ne découlait pas du fruit de la génétique, mais bien d’une morsure. Elle se massa machinalement l’un de ses avant-bras dont la peau, blanchâtre par endroits, était dissimulée sous le tissu de sa veste. Elle se souvenait de cette douleur qui l’avait surprise en pleine nuit, quelques années plus tôt, et qui l’avait immédiatement damnée. Ces réminiscences lui parvenaient, ainsi que l’injustice qui en découlait inévitablement, souvent peu avant la pleine lune. Etait-il seulement surpris de la voir ? Certainement. De fait, elle s’y attendait et écourta le plus vivement possible le silence qui s’était naturellement installé. Distraitement, elle désigna du menton la petite cabane qui se dessinait au loin, à moins d’un kilomètre de là. Une maisonnée en bois qu’elle ne connaissait que trop bien. Les matins y étaient toujours particulièrement longs – heureusement, sa mère ne mettait jamais bien longtemps avant de le rejoindre, détachant ainsi ses liens qui la maintenaient tranquille lorsqu’elle se transformait en loup. « J’y suis parfois enfermée lors des soirs de pleine lune et j’ai entendu dire, par mon père, que ta meute se trouvait ici. » lui signifia-t-elle simplement en guise de réponse. Avait-il besoin d’en savoir plus ? Elle en doutait. En réalité, elle se sentait gauche – comme si cette maigre information n’était qu’inutilité alors qu’elle résumait tout. A peu de choses près. Silas Hackett avait feint l’indifférence face à tant de demandes de la part de sa fille – après plusieurs minutes de silence buté, il avait enfin donné à Isolde les réponses tant attendues. D’une manière ou d’une autre, sans renseignement de sa part, elle se serait machinalement tournée vers sa mère. Son unique espoir de salut en de temps aussi sombres. A nouveau, son regard se posa sur la bâtisse, consciente qu’elle devait la rejoindre au plus vite. L’approche de la pleine lune ne la rassurait guère, alors que Rhagnär et ses compagnons s’en réjouissaient. Encore une particularité à laquelle elle ne pourrait adhérer. Cela ne la dérangeait pas ; le syndrome qu’elle portait en elle, semblable à une malédiction, était une véritable tare. Y prendre goût, ne serait-ce qu’un petit peu, aurait été comme se résigner à accepter sa malheureuse condition. Il ne fallait pas s’y méprendre : Isolde haïssait le loup qui, une fois par mois, surgissait et se morfondait dans le piège que lui avait lancé l’humaine. Astucieuse, elle, non. C’était sa mère qui la sanglait et l’enfermait, prenant garde à ne faire aucune erreur. Des vies humaines, innocentes étaient en jeu – certes, pour une sbire de Voldemort, l’altruisme de Shae-Layne Hackett était plus qu’honorable. Elle était tout bonnement extraordinaire. « J’avais envie de te voir et j’aurais aimé que tu m’y raccompagnes. » Le regard toujours rivé vers la cabane, elle évita d’évoquer le pourquoi du comment. Car cela ne plairait pas à Rhägnar même si elle s’acharnait à penser le contraire. L’y raccompagner pour parler. Et pour s'y faire enchaîner.
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MessageSujet: Re: BEAG LOCHINVER 〉I reach out trying to love but I feel nothing (Isolde)   BEAG LOCHINVER 〉I reach out trying to love but I feel nothing (Isolde) Icon_minitimeSam 27 Avr - 18:49

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If I lose myself tonight,
It'll be you and I...


A détailler chaque trait fin de son visage, tout homme digne de ce nom se serait sans aucun doute lancé dans la folle aventure destinée à la conquérir, qu’importent les ravages, les épreuves à surmonter. Tout pour un baiser, pour glisser la main dans cette chevelure dorée… Et lui, loup, ne déroge guère à cette règle, à quelques exceptions près pourtant, refusant certainement de baigner dans la naïveté des sentiments, de lui offrir ce cœur pourtant quémandé de tant d’autres, et bien moins encore l’idée de lui courir après pour qu’elle cède à un baiser. L’animal s’avère plutôt patient, désintéressé à la fois, et pourtant terriblement envieux. Solitude ne le tient que trop, pourtant, n’est-ce pas de son fait ? Alors qu’il s’évertue à renoncer de lui-même à une vie de couple qui serait pourtant si simple, aux sourires entendus de ces demoiselles qui n’attendent pourtant que lui à quelques détours. Le bolverk se fait pourtant lointain, terminant la plupart de ses nuits seul, plongé dans un travail qui ne souffre d’aucun retard. Cette soirée toutefois, s’avère différente des autres, il se mêle à la foule, celle de sa meute, se fait sociable, et certainement prêt à aller courir aux côtés des délicieuses femelles de sa tribu. Tout du moins est-ce le plan prévu, tandis que son regard se plonge sans gêne aucune dans celui de la délicieuse jeune femme, intouchable à bien des égards, n’esquissant pas même l’ombre d’un sourire alors qu’elle même se permet de le dévisager. L’une des rares à le faire aussi impunément semble-t’il, quand d’autres préfèrent encore baisser le regard, attendre l’autorisation certainement… Mais la fille Hackett est bien différente, privilégiée certainement par son absence brillante au sein de la meute, un autre fait dont le loup semblait sans équivoque vouloir remédier. L’animal ou l’homme, allez savoir, de temps à autre, les deux se confondent. Ne restait plus qu’à trouver par quel moyen convaincre la fille de Silas d’intégrer le clan, de trouver la meilleure des raisons pour elle de le faire, une tâche fort peu aisée, et quelque peu ragoûtante finalement, pour l’homme bien peu habitué à ce genre de travail. Une grimace intérieure pour cette pensée, alors qu’il n’attend plus que la réponse de sa belle. Curieux de comprendre la raison de sa venue ? Partagé plutôt, à la fois surprit de la voir s’aventurer en cette contrée, et d’autre part, bien peu, la lune s’éveillant bientôt pour étreindre ses enfants, dont elle fait partie.

Aussi, suivant son regard distrait, n’observa que peu cette maison éloignée, un lieu où lui-même ne s’aventurait que très rarement, n’éprouvant pas le besoin de définir le propriétaire, pas plus que de savoir ce qu’il pouvait s’y passer. Le commérage ? Bien peu pour lui. « [color=firebrick]J’y suis parfois enfermée lors des soirs de pleine lune et j’ai entendu dire, par mon père, que ta meute se trouvait ici.
» Voilà qui lui en apprenait un peu plus finalement, sans qu’il ne le demande, et pourtant, ce ne fut guère l’information qu’il retint, une grimace venant peindre son visage à la simple évocation de l’enfermement. Comment était-il seulement possible d’adhérer au fait d’être enfermé un soir de pleine lune ? Louveteau, il avait cru devenir fou à rester enfermé toute la nuit pour sa première transformation, n’éprouvant que cette irrépressible envie de courir, ce besoin impérieux de ne faire qu’un avec les bois. Il ne pouvait guère comprendre, lui qui était né ainsi… Toutefois, l’idée que la jeune femme… Ses pensées muent, son loup tourne, et la voix de la jeune femme de nouveau se fait entendre. « J’avais envie de te voir, et j’aurais aimé que tu m’y raccompagnes. » Cette fois-ci, la grimace laissa place à un grondement sourd, alors qu’il ne devinait que trop le pourquoi de cette requête. Y céder ? « Non. » La réponse n’était que trop claire, mais aussi bien trop courte. Pourtant, il n’y donna pas de suite dans la seconde, extirpant d’une poche de son pantalon un paquet de cigarettes, glissant l’une d’entre elles à ses lèvres, inspirant une bouffée rougeâtre sitôt la flamme allumée. Son esprit, quant à lui, réfléchissait, rapidement, dégageant les informations précieuses de quelques déductions, avant de finalement reporter son regard vairon sur celle qui se devait sans doute d’être perplexe. « Crois bien que je suis honoré que tu sois venue à moi Isolde, mais je ne peux pas accéder à ta requête. C’est… barbare ce que tu demandes implicitement. » Le mot n’était pas assez fort à son goût, et pourtant, la signification du geste était là. La jeune femme… semblait novice, pis encore, que pouvait-on lui avoir glissé en tête ? Soupirant finalement, il attrapa l’une des mains de la jeune femme, l’invitant de cette manière à le suivre, de s’assurer aussi qu’elle ne repartirait pas de sitôt. « Viens. Je vais te faire visiter. » Sous-entendu : il allait aussi se faire un plaisir de la convaincre de ne pas retourner, jamais, dans cette bicoque de bois. Pourtant, ses pas ne lui firent pas faire le tour du domaine, bien loin de là, alors qu’il s’avançait vers un homme de son âge, ne s’arrêtant qu’une fois à sa portée. « Ulrich, j’ai besoin que tu me rendes un service, d’ami à ami. » Autrement dit, il ne jouait pas de son statut haut placé, un honneur pour certains… Ne reprenant parole qu’à la mine interrogative de son ami. « J’ai besoin que tu prennes ma place ce soir pour surveiller les louveteaux. Je prendrais ton tour la prochaine fois, cette nuit, je vais enseigner à une novice. » Autre surprise de taille finalement, alors qu’il se tourne vers la concernée. « Si naturellement, tu es d’accord ? » Ce qu’il entend faire ? Ah bien des choses, mais les lui avouer maintenant ? Pas sans avoir sa promesse de ne pas se rebiffer.



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