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 confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua)

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MessageSujet: confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua)   confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Icon_minitimeJeu 7 Fév - 20:10

confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Tumblr_m5zki1KWmF1ro7zzo
Plus les jours dans le château s'écoulent et plus il devient difficile de faire abstraction du fait que les choses se dégradent à une vitesse ahurissante. Les Carrow rôdent partout en permanence, distribuant des retenues à la pelle sans afficher le moindre état d'âme. Ces retenues ne se faisant d'ailleurs pas dans les règles de l'art mais se rapprochant plutôt des idéologies mangemort. Ainsi, avoir à lancer un sortilège doloris sur un ami - ou pas d'ailleurs - avant que celui-ci ne fasse de même, est loin de correspondre à l'idée que l'on pouvait se faire d'une retenue avant cela. Il ne s'agit plus que d'être contraint de courber l'échine, au risque de se voir faire rentrer les choses dans le crâne à coups de doloris, voir même d'être contraint à les faire par impero. Cela, je l'ai appris à mes dépends, alors que mon paternel semble bien décidé à ne m'accorder aucun traitement de faveur - enfin, je n'en attendais pas moins de lui, il faut dire. Tout cela m'a d'ailleurs fait comprendre à quel point le professeur Ombrage peut passer pour un ange, à côté de certaines personnes faisant à présent partie intégrante du personnel de Poudlard. Je ne peux donc que haïr cette nouvelle vision du château, qui le rend bien plus oppressant que celui existant auparavant. Aujourd’hui, c’est dans un Poudlard où ces roublards de vert et argent sont en quelques sortes devenus les rois, que nous sommes obligés de vivre. Après tout, leurs rangs sont en grande partie – évitons tout de même de mettre tout le monde dans le même panier, comme me l’a si bien appris Tracey lorsque nous nous sommes parlés pour la première fois – composés du futurs mangemorts, alors ils doivent s’épanouir dans cet univers, caractérisant si bien leurs idéologies. Sûrement préfèrent-ils d’ailleurs cette nouvelle ambiance du château, à l’ancienne qui certainement trop tendance à laisser les sorciers n’étant pas de sang-pur, agir comme bon leur semblait. Je crispe la mâchoire à cette pensée, secouant légèrement la tête. Peut-être se plaisent-ils dans leur nouvel environnement, mais la chute de cet empire du mal, ne saurait tarder. Après tout, on m’a déjà fait comprendre que plus personne ne croyait en l’existence de l’AD alors que cette association secrète, est pourtant toujours d’actualité. Ils sont certainement trop sûrs d’eux pour craindre que leur chute provienne de l’intérieur. Enfin, tant mieux pour les membres de l’AD en même temps, puisque le fait de prendre les mangemorts grouillant dans le château, par surprise, ne rendra leur attaque que plus puissante. D’ailleurs, le fait que de nombreuses personnes semblent ne pas savoir que l’organisation ait cessé d’existé, m’a fait pas mal hésiter sur le fait de la rejoindre de nouveau. J’ai même vraiment failli y prendre part de nouveau, mais je me suis ravisé au dernier moment, prenant sur moi pour ne pas franchir le pas. Après tout, je risquerais ainsi de griller ma couverture, mettant ainsi Hester en danger. Et je ne le souhaite pas du tout. En effet, si je rejoins l’AD, bon nombre d’autres personnes y prenant part également, seraient susceptibles de faire des gaffes dans les couloirs.

Pas besoin de retourner dans l’organisation pour que cela arrive d’ailleurs. C’est la conclusion à laquelle je parviens, tandis que je frotte mon cou douloureux, me massant la nuque avec vigueur. Auparavant, aller en retenue ne me déplaisait pas plus que cela, c’était simplement un mauvais moment à passer – quoi que certaine fois, cela était bien mieux qu’un mauvais moment, un peu comme un amusement indescriptible. Mais à présent qu’il faut subir des sortilèges doloris à tout va, la simple idée d’aller en retenue, devient douloureuse. Comme-ci une simple pensée envers une simple heure passée avec les Carrow, pouvait être comme une piqure de rappel aux sortilèges doloris qu’il faut subir lorsque l’on est attrapé par les deux jumeaux. Une piqure de rappel visiblement insuffisante pour se tenir à l’écart des problèmes, puisque je n’ai récolté pas moins de trois retenues en l’espace d’une seule semaine. Et dans mes cauchemars, la douleur revient sans cesse, presque aussi vivace que dans la réalité, comme-ci ce sortilège était fait pour se perpétuer bien plus loin que la réalité. Et encore, j’ai comme l’impression que les Carrow ne mettent pas encore toute leur puissance dans les sortilèges qu’ils me lancent, comme-ci ils essayaient tout de même de me préserver un peu, pour le simple fait d’être le fils de Lester Panderman, mangemort et professeur dans le château. Ainsi je n’ose pas m’imaginer la douleur que doivent ressentir les autres élèves de Poudlard ayant eu à passer par là. Et puis, cela m’apprendra à être plus attentif. Si je ne m’étais pas égaré pour une énième fois dans les couloirs, dans l’incapacité de me rappeler dans quelle salle de cours il me fallait me rendre, je n’aurais certainement pas eu à croiser cet autre gryffondor. Le genre de rouge et or bien décider à croire que je ne suis pas encore tout à fait perdu et qu’il faut me saluer à grands cris dans les couloirs, forcément. Enfin, cela ne m’empêchera certainement pas de me rendre à mon entrainement de quidditch, puisque c’est un peu la seule once de liberté qu’il me reste dans ce château – et comme il est décrit comme l’endroit le mieux protégé contre le Seigneur des Ténèbres du Royaume-Uni, je n’ose même pas m’imaginer ce à quoi cela doit ressembler à l’extérieur. J’imagine que cela doit être un véritable calvaire au dehors, et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai refusé à Hester l’idée de fuir loin du château. Autant rester ici, puisqu’au moins nous ne risquons pas grand-chose, en comparaison avec ce qu’il pourrait nous arriver à l’extérieur. Mon père ne nous laisserait pas nous enfuir ainsi, je m’en doute bien. S’il nous retrouvait tous les deux, cela provoquerait certainement des étincelles, créant ainsi des évènements indésirables. Et ce serait la blonde qui en pâtirait le plus, alors que je serais l’unique responsable, puisque j’aurais accepté son idée. Je ne suis pas prêt à courir ce risque. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que j’en arrive à cette conclusion il faut dire, mais c’est parce que c’est la vérité. C’est sur cette pensée que je parviens finalement au terrain de quidditch, remarquant aussitôt sur le panneau d’affiche à l’entrée du stade, la grande banderole indiquant l’annulation de l’entrainement des gryffondors. La mâchoire légèrement crispée, je peste un moment contre l’imbécile – certainement le capitaine de l’équipe – ayant décidé d’annuler ce moment de pur bonheur pour je ne sais quelle raison. Enfin, ce n’est pas pour autant que je vais baisser les bras et repartir bredouille en direction du château ; j’ai réellement besoin de prendre l’air. Aussi je me retourne, bien décider à rejoindre les vestiaires pour m’y changer, lorsque je tombe nez-à-nez avec quelqu’un me surplombant de quelques centimètres. « Professeur Monroe ? Excusez-moi, je ne voulais pas vous bousculer. » je lui dis, tout en me mordillant légèrement la lèvre inférieure, arborant un air gêné. Mais soudainement, savoir que mon professeur se trouve juste face à moi, fait se détendre mes traits et me fait afficher un air plus serein. Comme-ci sa présence parvenait à me faire instantanément oublier la douleur provoquée par les divers sortilèges doloris, ainsi que tout le reste de mes pensées moroses. Lui n’affiche jamais ses sentiments, restant de marbre face à presque n’importe quelle situation. Je me dois de faire de même.

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MessageSujet: Re: confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua)   confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Icon_minitimeVen 15 Fév - 17:26

JOSHUA ET MONROE
confidence is the only key.
« Failamalle. » lâchai-je, baguette à la main, pointant la petite remise déserte. La plupart des élèves possédaient leurs propres balais, fort heureusement pour moi ; mais les premières années n'avaient pas le droit de disposer du leur. Aussi, après le cours de ces tout jeunes élèves, c'était à moi de ranger le petit entrepôt où Poudlard gardait une vingtaine d'Etoiles Filantes, balai bon marché mais qui suffisait à l’apprentissage des bases. On disait souvent que ce sortilège de Failamalle était plus ou moins efficace en fonction de la maîtrise du sortilège de celui qui le lance. Sous mes yeux, les balais volèrent dans la salle, s'entrechoquant, peinant à trouver leur place dans les petites armoires alignées sur les murs. Si ce que l'on disait était vrai, je ne maîtrisais pas encore le sort à la perfection, en vue de la qualité du rangement. Un dernier balai cherchait toujours une place parmi les emplacements, tournant dans tous les sens, mais décida finalement de s'écraser mollement sur le sol. Je soufflai bruyamment. Je n'avais jamais été un très bon sorcier ; mon nombre d'ASPICS et de BUSES était là pour témoigner. J'avais eu beau pendant ma scolarité m'appliquer, faire des efforts, j'avais très vite abandonné tout espoir de devenir un jour un brillant sorcier. Je n'avais d'ailleurs pas eu besoin de résultats mirobolants pour entrer dans l'équipe nationale de quidditch. Malgré tout, sur le moment, je regrettais d'avoir perdu espoir et abandonné les révisions. J'entrepris de finir de ranger à la main les derniers balais récalcitrants en jurant, maudissant le moi d'il y a vingt ans de ne pas s'être appliquer à mieux s'exercer.

Une fois terminé, je quittai la petite remise avant de me diriger vers le terrain de quidditch. Ma deuxième maison en quelque sorte, puisque j'y passais le plus clair de mon temps. L'endroit était tellement reposant. Si calme, par rapport au chaos des couloirs de l'école, le terrain semblait s'être préservé, coin de paradis dans l'enfer qu'était devenue Poudlard. Du moins, paradis si on mettait de côté les quelques rencontres inter-maison, qui depuis quelques temps finissaient souvent en catastrophe. Ancien Gryffondor, je n'avais jamais porté dans mon cœur nos célèbres ennemis en vert et argent. N'appréciant pas leur arrogance et leur air supérieur, je fus vite influencé par les solides préjugés qui collaient à l'image des Serpentards ; je pouvais aujourd'hui avouer que j'avais tendance à juger ces derniers avant même de les connaître, trop focalisé sur leur maison et non sur la personne en elle-même, j'avais pourtant appris au fils des ans à les apprécier à juste titre. Malgré tout, depuis le retour du Seigneur des Ténèbres, ces efforts d'acceptation avaient volé en éclats. Une fois encore, j'avais tendance à les juger trop vite, vice qui allait forcément m'attirer des problèmes en tant que professeur. Pourtant, les Serpentards prenaient un malin plaisir à renforcer ces clichés, ces mangemorts en devenir qui mettaient un point d'honneur à parler de leur sang. Comme si leur statut de sang allait influencer leur manière de diriger un balai ou d'éviter un cognard. Mais à cause de cette attitude, les matchs entre maison tournaient généralement en débat sur les sangs-de-bourbes et leur incapacité à jouer loyalement. Selon les dire d'un si prestigieux sang pur, si Serpentard ne remportait pas la plupart des matchs alors que leur sang devrait leur prodiguer un avantage tout naturel, c'était parce que les matchs étaient truqués. Si je riais doucement à ces conneries, je ne pouvais m'empêcher de repenser avec nostalgie à la vie de Poudlard à mon époque, et aux matches , même si contesté, beaucoup plus régulier que maintenant. Et même si Voldemort n'était pas revenue depuis si longtemps, cela paraissait faire une éternité que l'école n'avait pas connu son calme habituel, celui de mon époque.

Je marchais d'un pas las vers l'entrée du terrain, comptant m’asseoir un dizaine de minutes, pour assister au début de l’entraînement des Gryffondors. L'air était gelé, étonnamment froid même un pour un mois de décembre, comme pouvait en témoigner les petits nuages de buées qui s'échappait chaque fois que je soufflai. Mais malgré le temps mauvais temps et la neige qui menaçait de tomber, l'endroit était étrangement désert pour une fin d'après-midi. Il n'y a pas si longtemps, le terrain de quidditch était encore un lieu de Poudlard assez populaire, qu'importe la température ou le temps qu’ils faisaient ; ce n'était d'ailleurs pas le seul lieu qui avait soudainement vu son influence chuté. L'enceinte entière de l'école avait été désertée par les élèves, qui se pressaient de rentrer dans les salles communes de leur maison respective. Craignant de se faire prendre à faire telle ou telle chose, apeuré à l'idée de récolter une heure, sanctions qui se distribuaient à la pelle depuis les jours sombres de Poudlard. Et d'après ce que j'avais entendu, les heures de colles n'étaient pas celles dont j'avais l'habitude, celles où j'avais passé une bonne partie de ma scolarité ; non, maintenant elles étaient plus animées apparemment. Elles se faisaient à coup d’Imperio, ou même de Doloris, et les élèves qui en étaient victimes se comptaient par dizaine, reconnaissables par leur cernes violettes, témoignant des cauchemars qui accompagnaient ces sortilèges. Beitris se plaignait d'ailleurs souvent du flot incessant de jeunes qui affluaient à l’infirmerie pour maux de tête ou autre séquelles plus ou moins grave d'un doloris. Tris qui, de son air outré exagéré, me ferait presque regretter d'envoyer mes propres élèves en retenue. Car même si je n'abusais pas de celles-ci, certains méritaient amplement la punition. Pourtant, depuis que l’infirmière m'avait fait la remarque, je tâchai d'utiliser d’autres méthodes que la retenue pour punir les élèves. Même si cela me démangeais souvent, l'idée de réprimandes de la part de Tris m'était encore plus insupportable.

La neige commença à tomber au bout d'une quinzaine de minutes d'attente et le terrain de quidditch était toujours aussi vide, malgré le fait que l'entraînement aurait dû commencer depuis maintenant un moment Les doigts engourdis par le froid, je décidais de rentrer à contrecœur, reportant ma séance d'encouragement pour un autre jour. Tâchant de réchauffer mes mains en soufflant dessus, je fus soudainement bousculé par un jeune Gryffondor qui se retourna un peu trop brusquement. J'essayai de garder, l'équilibre, alors que l'adolescent s'empressa de s'excuser. « Professeur Monroe ? Excusez-moi, je ne voulais pas vous bousculer. » Je reconnus immédiatement Joshua Penderman, le fils du professeur d'alchimie, l'un des joueurs de l'équipe de Gryffondor le plus prometteur d'après moi. « Pas grave gamin, fait attention où tu marches. » dis-je, un léger sourire déformant mon visage. Mimique qui ne m'étais pas si habituelle que ça en présence de mes élèves, mais pourtant, qui revenait plus souvent que je ne le souhaitais en présence du fils Penderman. « Pas d'entraînement aujourd’hui, Penderman ? Ça vous ferait pas de mal pourtant. » lâchai-je l'air malin. Le jeune homme savait très bien que je soutenais depuis toujours l'équipe de mon ancienne maison, malgré tout je ne pouvais m'empêcher de l'embêter à propos de ça.


Dernière édition par Cinaed E. Adler-Monroe le Ven 15 Mar - 11:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua)   confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Icon_minitimeSam 23 Fév - 15:14

confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Tumblr_m5zki1KWmF1ro7zzo
La dernière chose dont j’ai besoin, c’est que l’on annule l’entraînement hebdomadaire de quidditch. Sans ces quelques heures passées sur mon balai, à sentir le vent fouetter mon visage comme pour chasser les mauvaises idées qui logent dans ma tête, je ne suis plus rien. Pourtant, alors que je suis dehors, debout dans le froid avec le vent qui me transperce de sa fraîcheur jusqu’aux os, le balai fermement tenu entre mes doigts, j’ai la mauvaise surprise de constater une affiche à l’attention des joueurs de quidditch de l’équipe de gryffondor. Entraînement annulé. Je ne peux m’empêcher de pester contre le capitaine de l’équipe, qui est certainement venu déposer l’affiche en début d’après-midi. Je ne sais pas pourquoi cet imbécile à annuler l’entraînement, mais c’est sûrement en raison de l’une de ses trop nombreuses retenues, à n’en pas douter. Il aurait au moins pût faire en sorte que cela ne tombe pas au moment d’un entraînement, mais non, une nouvelle fois, il n’a pas fais attention. Enfin, je sais que ces derniers temps, les retenues se distribuent à la pelle et personne n’est à l’abri. Surtout que les mangemorts, dans leur envie de favoriser la maison serpentard, n’ont absolument aucun scrupule à faire en sorte de faire sauter les diverses séances des gryffondors. Mais tout de même, de là à faire en sorte de toujours annuler le tout, c’est énorme. Je pousse un nouveau soupire, tandis que je continue à fixer distraitement l’affiche, ne sachant plus que faire. Aller voler seul, dire de décompresser en sortant de mon heure de retenue ou simplement retourner dans le dortoir des gryffondors pour me lamenter de la vie à Poudlard ? Ma décision est vite prise. Je ne veux pas retourner auprès des autres gryffondors, j’en ai assez d’écouter sans cesse les complaintes des miens. Pour le moment tout du moins. Car je respecte les membres de ma maison, même si je dois avouer que des fois, il arrive qu’ils me tapent sur le système. Surtout lorsque je reviens de retenue à vrai dire, allez savoir pourquoi. Aussi je me retourne, près à me diriger vers les vestiaires du terrain de quidditch, lorsque je manque de rentrer en collision avec quelqu’un. Je fais quelques pas en arrière, me fondant en excuses en découvrant le professeur Monroe. Au moins un – ancien – gryffondor qui ne me tape jamais sur les nerfs, et certainement le professeur le plus cool du château ces derniers temps. Partagé entre le fait de me sentir mal pour lui avoir foncer dedans et celui de simplement être heureux de croiser celui que je considère presque comme un père depuis ce début d’année, je finis par laisser un sourire s’étendre sur mon visage. A défaut de jouer au quidditch avec le reste de mon équipe, il sera certainement possible de tuer le temps aux côtés du professeur – si celui-ci n’est pas trop frustré du fait que je l’ai bousculé, s’entend.

Mais l’ancien rouge et or, ne tarde pas à laisser un large sourire apparaître sur son visage, me montrant ainsi qu’il n’est pas offusqué le moins du monde d’avoir été ainsi bousculé. Je dois avouer que cela me rassure tout de même un peu, puisque l’idée de me mettre mon professeur préféré – bien que je ne le considère pas réellement comme l’un de ces éducateurs – à dos, ne m’enchante guère plus que cela. « Pas grave gamin, fais attention où tu marches. » me souffle alors le brun en m’adressant un léger sourire, qui finit de dissiper mes craintes quand au fait que j’ai pût le bousculer. Mes épaules retombent légèrement, tandis que toute la pseudo-tension contenue en moi, finit par se dissiper, me laissant l’esprit bien plus tranquille. J’adresse moi-même un sourire au professeur, tentant de lui montrer ainsi que je le suis reconnaissant de ne pas me tenir rigueur du fait d’avoir pût lui foncer dedans, surtout que cela n’était clairement pas volontaire, il faut le dire. « Pas d'entraînement aujourd’hui, Panderman ? Ça vous ferait pas de mal pourtant. » ricane-t-il gentiment, me taquinant comme il l’a déjà fais de nombreuses fois auparavant. Il n’a pas tord, ma façon de jouer au quidditch est loin de valoir les capacités qu’il a pût avoir, mais il était joueur de quidditch professionnel, alors cela n’a rien à voir. Et je pense tout de même surpasser les gamins de première année qu’il passe son temps à entraîner. En toute modestie bien sûr. Enfin, je pense tout de même que cela n’est pas être vantard que de dire que je me suis amélioré depuis ma première année à Poudlard. « L’entraînement a été annulé. » je soupire une nouvelle fois en désignant l’affiche derrière moi, tout en haussant les épaules avec désinvolture. Des fois, j’ai vraiment l’impression de vivre la vie comme une fatalité, tellement je suis blasé de tout, en permanence. C’est grâce à cette constatation qu’après avoir légèrement secoué la tête, je m’oblige à me redresser pour paraître un peu moins je-m’en-foutiste que d’habitude, même si je ne suis pas sûr d’y parvenir. Soudainement, une idée germe dans mon esprit, tandis que mon regard se pose de nouveau sur le professeur de quidditch, mon regard se mettant rapidement à pétiller. « Mais vous pouvez toujours m’entraîner. Je suis sûr que vous y arriverez mieux que n’importe quoi, vous avez été joueur de quidditch professionnel après tout. » Je ne peux m’empêcher de le supplier du regard, tandis que ces mots passent la paroi de mes lèvres. Ce serait génial qu’il accepte après tout, je pourrais réellement m’améliorer ainsi, pour une fois. Pourtant, je sais bien que cela pourrait être considéré comme du favoritisme et que le moindre serpentard passant par là, pourrait juger cela comme de la triche et s’empresser de venir le rapporter à je ne sais quel personne de l’équipe pédagogique du château. Je ne suis pas sûr que cela puisse réellement lui porter préjudice ceci-dit, puisqu’il ne ferait que son travail. Surtout que le fait que je sois un fils de mangemort, pourra certainement jouer en notre faveur si jamais il lui arrivait quelque chose à ce sujet – bien que je reste convaincu qu’il ne risque rien en faisant simplement ce qu’on lui demande de faire, à savoir, son travail. « Dites oui, s’il-vous-plaît. » je le presse légèrement, tandis que mon regard se veut légèrement implorant. Après tout, quel gamin n’a jamais rêvé de voler aux côtés d’un grand joueur de quidditch ? Et de ce que j’en sais, je suis toujours un gamin au fond de moi, puisque la guerre m’a empêché de vivre une bonne partie de mon enfance comme je l’aurais souhaité. Et ce qui me manque le plus, c’est à n’en pas douter, les parties de vol sur balai que je n’ai jamais eu l’occasion de faire avec mon paternel, celui-ci ne prenant généralement pas le temps de s’occuper de moi.

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MessageSujet: Re: confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua)   confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Icon_minitimeSam 2 Mar - 17:15

JOSHUA ET MONROE
confidence is the only key.
Le terrain vide, légèrement blanchi par la neige tombée plus tôt dans la journée et battu par le vent glacial prend des airs fantomatique alors que de nouveaux nuages viennent obscurcir les quelques rayons timide du soleil qui tentait de percer. La scène aurait presque pu être effrayante si ce fameux terrain de quidditch n'avait pas été mon endroit favori, dans Poudlard mais aussi en général. C'est à cet endroit que je gardais mes meilleurs souvenirs : mon premier vol sur un balai, mon premier match, ma première victoire. C'est ici que les recruteurs m’avaient repéré, qu'ils m'avaient offert une chance de jouer en professionnel. Une chance de réussir ma vie aussi, car avec les résultats déplorables que j'avais récolté lors de ma scolarité aurait à peine suffit à me faire embaucher comme brancardier à Sainte Mangouste, ou même serveur aux Trois Balais. Même durant ma période au Chuldey Cannons, je continuais souvent à venir assister à certains matchs ici, pour admirer les nouveaux talents défendre les couleurs de mon ancienne maison, ou simplement apprécier le spectacle maladroit que donnait ces élève sur leur balais, bien loin des majestueuses rencontres dont j'avais l'habitude. Parfois certains élèves me reconnaissaient, et c'était ma plus grande fierté. Mais cette époque était bien loin, et incontestablement résolue. Monroe le capitaine des Chudley, Monroe le batteur de l'équipe nationale d’Angleterre ; il avait depuis longtemps disparu. Aujourd'hui, peu de gens se souvenait encore de moi, ou pour la mauvaise raison. Pour la catastrophe qui avait suivi cette période idyllique. Plongé dans les souvenirs, je fus sorti de ma nostalgie par la neige qui recommençait à s'entasser sur le terrain. Je décidai de rentrer, pressant le pas, lorsque Joshua me bouscula par erreur. Ce dernier se fonda en excuse mais je le rassurais de suite. J'aurais sûrement remis à sa place n'importe quel élève, mais pas Joshua. Le gamin était différent ; quelque chose chez lui me poussait étrangement à l'apprécier, et Dieu seul savait à quel point ce sentiment était rare chez moi. Je profitais de cette rencontre inattendue pour me renseigner sur la raison pour laquelle le terrain était désert, alors que des capes rouge et jaune auraient dû s'agiter sur le terrain depuis un bon quart d'heure. « L’entraînement a été annulé. » lâcha le gamin en soufflant bruyamment, alors qu'il désigna derrière lui l'affiche qui annonçait cette suppression. Je me sentais désolé pour lui ; je connaissais ce sentiment, car si j'avais durant quelques années été le capitaine de Gryffondor, j'avais tout de même dû le premières temps subir les aléas du notre capitaine. Et voir l’entraînement, le meilleur moment d'une journée surchargée en sort et autre potion s'envoler en fumée était réellement dérangeant. C'était l'un de mes pires souvenirs de mes années à l'école, la déception face à cette foutu affiche annonçant l'annulation de ce moment de pur plaisir. « Ah. » dis-je d'un ton plus compatissant que je ne l'aurais voulu. « Je suis passé par là, je te comprends. Mais lancer un sort de Crache-Limace à ton capitaine n'est vraiment pas une bonne idée je te l’assure. » Je lâchai un petit rire discret en me souvenant de la scène, où le capitaine, qui avait osé annuler l’entraînement pour réviser pour ses examens, avait failli s'étouffer avec l'une des limaces. « C'est la retenue assurée.» lâchai-je un sourire au visage, me retenant de préciser que la retenue valait vraiment la peine.

Joshua se tenait toujours devant moi, l'air déçu, quand son visage s'éclaira soudainement. Le regard brillant, il lâcha d'un air malin « Mais vous pouvez toujours m’entraîner. Je suis sûr que vous y arriverez mieux que n’importe quoi, vous avez été joueur de quidditch professionnel après tout. » Un sourire s'étala sur mon visage en même temps que mes sourcils se froncèrent, amusé par l'attitude du jeune sorcier. Il en avait du culot, peut être autant que son mangemort de père, mais dans le bon sens. Son regard de chien battu me poussait à accepter -et puis il fallait dire que ça faisait un bon bout de temps que personne ne m'avait désigné comme joueur professionnel- mais pourtant, j'hésitai. Entraîner un gamin comme ça, qu'est-ce que je risquai après tout ? Bien sûr, certains sorciers pourraient crier au scandale : favoritisme du professeur Monroe, qui préfère entraîner un élève de son ancienne maison plutôt que de se concentrer sur ses cours. Les Serpentard allaient adorer cette histoire, et prendre un malin plaisir à me descendre. Depuis le retour du Seigneur des Ténèbres, c'était leur petit plaisir, s'en prendre aux Gryffondor pour un rien ; et qui saurait tenir tête aux Serpentard dans cette période si sombre. « Dites oui, s’il-vous-plaît. » insista le jeune Penderman, me sortant de mes pensées « Je sais pas petit, tu sais un prof, censé être impartial, qui entraîne un Gryffondor en ce moment, ça serait pas très bien vu. » Même si certains allaient se plaindre, je ne risquais pas grand-chose. On ne pouvait pas non plus me renvoyer pour avoir donné des conseils à un des élèves, c'était mon travail dans le fond. J'avais qu'à faire passer ça comme un cours particulier de rattrapage. Sa main fermement serré autour de son balai, m'implorant presque du regard, j'avais tout de même une furieuse envie d'accepter. « Oh, et puis merde; vient par là. » lâchai-je après quelques secondes d'hésitations, désignant le terrain d'un coup de tête. Je commençai à marcher vers l'entrée, sans m'assurer que le jeune homme me suivait, mais je me doutais bien qu'il n'allait pas tarder à rappliquer. « Pas longtemps, d'accord. Un petit entraînement rapide, deux/trois conseils et hop, tu retournes dans la salle commune et tu dis pas un mot. Je veux pas voir trente-six gamins rappliquer tous les soir pour un cour particulier ! Compris ? » dis-je sans un même un regard pour le garçon. Si j'acceptais de l'aider, c'était bien parce que c'était lui. Je ne l'aurais sûrement pas fait pour n'importe quel élève, aussi bon soit il en quidditch. Mais Joshua était différent des autres. Je ne savais pas trop pourquoi, mais bizarrement j'aimais ce gosse. Dans un sens, il me rappelait le Monroe que j'étais encore à Poudlard ; moins mauvais garçon, plus social peut-être, mais avec la même passion pour le quidditch. Et aussi, ne nous le cachons pas, sa relation conflictuelle avec son paternelle me rappelait étrangement celle que j'avais entretenue avec le grand Monsieur Adler, pour qui je n'avais jamais été assez bon.


Dernière édition par Cinaed E. Adler-Monroe le Ven 15 Mar - 11:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua)   confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Icon_minitimeMar 12 Mar - 18:27

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C’est avec un pincement au cœur que je Remarque le message laissé sur le panneau d’affichage, à l’attention de tous les membres de l’équipe de quidditch de gryffondor. Une nouvelle fois, l’entrainement est annulé, faisant partir à la trappe la pseudo-bonne humeur ayant pût m’habiter durant tout le reste de la journée. Depuis un certain temps, seuls les entrainements de quidditch m’aident à supporter les longues journées passées à Poudlard et à résister à l’assaut des sautes d’humeur des Carrow, qui n’hésitent pas à distribuer les retenues à la pelle et avec elles, l’annonce d’une torture prochaine. Aussi, le fait de pouvoir enfourcher un balai et être en mesure de décoller, les cheveux au vent et la cape fouettant mes mollets, alors que mes confrères de gryffondor volent à mes côtés pour mener notre équipe à la victoire ; est un peu devenu l’objectif ultime. La seule chose faisant que je ne plonge pas dans une torpeur complète, alors que je ne suis plus en mesure de voir Hester librement. C’est sûrement pourquoi l’annonce d’une nouvelle annulation de l’un de nos rares entrainements, me met les nerfs en pelote et m’empêche d’entendre le professeur Monroe arriver derrière moi, bien que chacun de ses pas fait crisser la neige sous son poids. Ainsi je le bouscule légèrement, lui rentrant dedans involontairement avant de me fondre en excuses. Ce dont il ne semble pas prendre compte, se contentant de prendre cette bousculade de façon détachée, ne paraissant pas m’en vouloir. Aussi agit-il un peu comme-ci il ne s’était rien passé et que je ne lui avais pas foncé dedans. Peut-être comprend-t-il simplement que cela n’est rien et que ce n’est qu’un incident, donc quelque chose d’involontaire. Après tout, l’ancien gryffondor a montré maintes fois qu’il n’était ni comme les Carrow, ni comme mon paternel, sachant bien mieux faire la part des choses que les trois autres. Aussi n’a-t-il pas tardé à se hisser à la place de l’enseignant le plus génial que j’ai jamais rencontré, dans mon esprit. « Ah. » réagit-il simplement alors que je lui annonce l’annulation de l’entrainement de quidditch. Je hausse brièvement les épaules tandis que ma mine déconfite ne quitte pas mes traits. « Je suis passé par là, je te comprends. Mais lancer un sort de Crache-Limace à ton capitaine n'est vraiment pas une bonne idée je te l’assure. » ajoute-t-il alors, avant de lâcher un léger éclat de rire. Je hausse un sourcil, le dévisageant légèrement alors que son visage est déformé par ses lèvres étirées, tandis qu’un rire continue de s’échapper de manière perpétuelle de ses lèvres. « C'est la retenue assurée. » précise-t-il. Pour un peu, je suis presque sûr qu’il m’aurait adressé un clin d’œil. Comme-ci il était particulièrement fier d’une bêtise qu’il aurait faite auparavant. Aussitôt, je m’esclaffe avec lui, me tenant l’estomac alors que je me courbe légèrement, empreint d’un fou rire m’étant devenu étranger depuis le mois de juin dernier – cela fait vraiment longtemps que je n’ai pas ris en fait, même si je le remarque tout juste. « Vous avez vraiment fait ça ? » Je lui demande confirmation après m’être repris, un éclat admiratif se mettant à briller dans mon regard. Je n’ai jamais fais une telle chose à vrai dire. Pourtant, l’idée de lancer ce sortilège au descendant Malefoy, m’est maintes fois passé par la tête. Une personne s’y est malheureusement essayée avant moi et, face au résultat inattendu, je ne me suis jamais décidé à m’y mettre aussi. Les personnes avaient beau dire que la baguette de Ronald Weasley lui a retourné le sort parce qu’elle était brisée, il reste toujours la possibilité d’un mauvais coup du blond, ayant déjà montré à de nombreuses reprises sa nature de jeune homme vicieux. « Les retenues n’étaient pas comme aujourd’hui, ce devait vraiment être un mince châtiment par rapport à la satisfaction récoltée. » je soupire alors, remarquant avec amertume que la présence des Carrow dans le château, m’empêchera toujours de faire quelque chose de ce genre. Sans compter que je serais encore plus mal vu par les personnes de ma maison et que le sortilège du crache-limaces n’est pas réellement le plus recommandé en dehors du château – quoi qu’il serait drôle d’apprendre que Potter puisse vaincre le célèbre mage noir avec ce genre de sort absurde.

Adoptant de nouveau une expression de visage morne, je laisse rapidement s’échapper la joie que j’ai éprouvée pendant quelques instants en imaginant des choses tout à fait absurdes ou datant d’une autre époque. La vérité aujourd’hui, c’est que la seule chose qui me donne envie d’avancer – hormis Hester, cela va s’en dire – est annulé et me laisse tout penaud. Me vient alors une idée lumineuse. Le professeur Monroe est un professeur de quidditch et la neige va sûrement dissuader bon nombre de personnes de s’aventurer du côté du terrain de quidditch qui est particulièrement exposé au vent, il faut l’avouer. Aussi pourrait-il s’entrainer un peu avec moi, malgré tout ce qui se passe alentour, sans forcément en tirer le moindre ennui. Je m’empresse de lui faire part de mon idée, le suppliant presque pour qu’il accepte. « Je sais pas petit, tu sais un prof, censé être impartial, qui entraîne un Gryffondor en ce moment, ça serait pas très bien vu. » Je ne peux m’empêcher de laisser apparaître une légère moue déçue sur mes lèvres. Je me doutais de ce genre de réponse à vrai dire, mais le fait de l’entendre vraiment dire par le professeur me plombe bien plus le moral. Baissant les yeux, je me mets à fixer la neige, dans laquelle je m’amuse à donner quelques coups de pied légers, la déplaçant seulement à vrai dire. « Oh, et puis merde; viens par là. » laisse-t-il finalement échapper. Redressant rapidement le visage, je vois qu’il me désigne le terrain de quidditch par un simple mouvement de tête. Aussitôt, je laisse échapper un rire provoqué par l’euphorie que m’apporte sa réponse. « Oh ! Merci monsieur ! Vraiment merci ! » je ne peux m’empêcher de m’exclamer, avant de me lancer à sa suite, restant bien sur ses talons. Il ne tarde d’ailleurs pas à me poser quelques directives, que j’écoute avec soin. « Pas longtemps, d'accord. Un petit entraînement rapide, deux/trois conseils et hop, tu retournes dans la salle commune et tu dis pas un mot. Je veux pas voir trente-six gamins rappliquer tous les soir pour un cour particulier ! Compris ? » Je hoche aussitôt la tête, plus par automatisme qu’autre chose à vrai dire, puisque le professeur Monroe ne m’accorde pas le moindre regard. Cela me semble pourtant nécessaire, peut-être simplement pour évacuer une partie de l’énergie venue s’insinuer en moi de nulle part, alors même que je me sentais complètement vidé de mes forces, quelques instants auparavant. « Promis, je ne dirais rien ! » je me décide alors à lui lancer, avant de me mettre à courir en direction du terrain, ne prêtant pas la moindre attention au fait qu’il peut paraître déplacé de faire preuve d’une telle euphorie en face d’un professeur et de laisser ainsi parler mes envies. Pourtant, je sais que le professeur Monroe n’est pas un professeur comme les autres, et je doute fort qu’il puisse m’en vouloir pour cela. Jetant mon sac sur un monticule de neige, je récupère alors mon balai et l’enfourchant rapidement, je m’empresse de m’élancer dans les airs. Faisant un rapide tour du terrain, profitant de la fraicheur de l’air contre mon visage, je retourne alors en direction du sol où se trouver toujours l’ancien gryffondor. « Je suis un piètre gardien par contre, alors si vous pouviez commencer à protéger les buts, ce serait gentil. » je lui glisse en lui adressant une légère moue gênée.

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MessageSujet: Re: confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua)   confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Icon_minitimeVen 15 Mar - 23:55

JOSHUA ET MONROE
confidence is the only key.
Si la plupart des professeurs assuraient ne pas avoir de favori, que tous leurs élèves étaient traités à la même enseigne, c'était un sacré mensonge. Je n'enseignais que depuis un an et demi à peu près, pourtant, c'était naturel ; j'appréciais certains élèves plus que d'autre. Je ne pouvais pas m'empêcher de porter plus d'attention à ceux qui avait de l'espoir, ceux qui savait s'y faire sur un balai, quitte à laisser de côté ceux qui avait plus difficultés. Pas très professionnel peut-être, mais après tout ce n'était pas ma profession ; je n'avais pas fait de grandes d'étude, ni reçu de conseil pour devenir professeur de l'année. Aussi, je tâchai d'aider ces gamins comme je le pouvais, mais il m'arrivait parfois de désespérer face à certains cas. Clive en était le parfait exemple, même avec un professionnel pour lui apprendre, il était en quelque sorte une cause perdue d'avance. Le favoritisme me poussait donc à me concentrer sur certains étudiants ; et c'était bien le cas de Joshua, qui se tenait devant moi. Joueur de quidditch prometteur, c'était sans conteste l'un de mes élèves préféré. Il y avait quelque chez lui qui me poussait à la compter parmi mes favori ; dans un sens, il me rappelait un peu moi au même âge. Accro au quidditch, accumulant les heures de colles, en manque d'une réelle figure paternelle. La trame était la même, et s'il était de loin bien plus social que je l'étais, dans le fond, nous n'étions pas si différent. C'est ce qui me poussait à lui faire partager cet ancien souvenir de jeunesse. Je n’aimais habituellement pas parler de moi en général, ou même de ma scolarité à Poudlard. Mais je savais bien, commençant à connaître le Panderman, qu'il apprécierait la référence. Et je ne m'étais pas trompé. Si tôt que j'eus terminé de me vanter de ma bêtise, il partit dans un grand éclat de rire, imaginant sûrement la scène. Le voire ainsi m'arracha à mon tour un petit rire, repensant avec nostalgie à cette période si lointaine. Je n'en ratais pas une à l'époque, mais cet incident faisait partie du palmarès de mes plus belles farces. « Vous avez vraiment fait ça ? » Me calmant quelques instants, je lui lançai un regard entendu, acquiesçant vivement avant de recommencer à rire doucement. J'espérais bien qu'il ne prendrait pas exemple sur moi, puis m'accuserait par la suite pour défendre son cas ; mais j'avais confiance en Joshua, c'était le genre de gamin fidèle qui ne déçoit jamais ceux qu'il aime, type même du Gryffondor. Et s'il m'appréciait un tant soit peu, ce dont je ne doutais pas, j'étais quasiment assuré que cette anecdote resterait entre nous. « Les retenues n’étaient pas comme aujourd’hui, ce devait vraiment être un mince châtiment par rapport à la satisfaction récoltée. » souffla le jeune homme alors que son rire s'efface. « La retenue valait largement la peine , oui. » dis-je, un demi-sourire sur le visage. Je ne voulais pas spécialement l'encourager à de tels comportements, j'étais sûr qu'avec les Carrow qui s'occupaient des punitions, il n'allait pas tenter une telle chose. Mais à quoi bon lui mentir ? Il devait bien s'imaginer qu'une heure ou deux de retenues classique valait bien le plaisir d'être l'auteur d'un tel spectacle.
 
J'acceptais sa proposition avec un certain pincement au cœur, hésitant tout de même à lui donner des cours particuliers comme cela. J'étais professeur certes, mais cela n'était en rien un gage de sécurité. Il n'y avait qu'à voir ce qui était arrivé au professeur d'étude des moldus. Pourtant, on ne pouvait pas me reprocher d'exercer mon métier, d'enseigner à mes élèves. De toute manière, vu la neige qui recouvrait la totalité du terrain, je doutais que beaucoup d'élèves aient le courage de venir jusqu'au terrain de Quidditch. Et à vrai dire, voir la mine déçue de Panderman m'avait quelque peu poussé à accepter. Mais sa réaction ne se fit pas attendre une fois que j'eus changé d'avis. Joshua laissa échapper un éclat de rire avant de me remercier vivement, attitude qui m'arracha un petit sourire amusé. Je me dirigeai vivement vers le terrain, le jeune homme sur les talons, tout en l'avertissant des conditions à respecter. Cet entraînement devait rester secret pour que ni lui ni moi n'ai de problèmes. C'était plutôt simple comme conditions, si bien que le sorcier accepta sans discuter. « Promis, je ne dirais rien ! » déclara-t-il d'un ton excité. « Bien. Va donc commencer ... » soufflai-je alors que le garçon courrait déjà vers le terrain d'un pas vif, balais solidement campé dans sa main. « à t'échauffer. » finis-je pour moi-même puisque que le jeune homme était déjà en train de s'élever dans les airs. « Je suis un piètre gardien par contre, alors si vous pouviez commencer à protéger les buts, ce serait gentil. » Toujours au sol, j’acquiesçai mais me rendis compte qu'il ne pouvait sûrement pas distinguer mon mouvement de tête. « Pas de problème gamin. Laisse-moi juste prendre mon balai. » lâchai assez fort pour qu'il puisse m'entendre, en pointant de la main le cabanon qui servait à ranger les balais. Le mien devait se trouver dans un coin, attendant impatiemment d'être sortit. Si j'avais arrêté le quiddtich professionnel, je vouai pourtant toujours autant d'amour pour le sport. Aussi, une fois le terrain vidé, je passai quelque fois mes soirées à voler, en compagnie de Daley de temps en temps qui partageai la même passion. C'était un de mes rares plaisirs dernièrement, et pour un Mangemort, le jeune homme se révélait pourtant assez sympathique. J'empoignais mon précieux balai, avant de retourner sur la pelouse du terrain. « Prêt ? » criais-je à Joshua alors que je commençais à m'élever. Je volai jusqu'aux buts, laissant l'air gelé me lacérer mon visage. Chaque fois que je volais, étés comme hivers, je ne pouvais m'empêcher de penser à la même chose : jamais je ne me lasserais de cette sensation. Même après les années d'expérience que je possédais. Une fois bien en place, je fis signe de la tête à Joshua qui se trouvait au milieu du terrain. «Vas-y doucement Panderman, je suis un peu rouillé. » lançai-je un sourire malin au visage.
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MessageSujet: Re: confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua)   confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Icon_minitimeJeu 21 Mar - 21:57

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J’ai beau avoir bousculé le professeur Monroe, celui-ci ne semble pas m’en vouloir le moins du monde, prenant la situation avec un détachement tout particulier. Je crois que je le vois presque comme la personne la plus relaxée de la terre, même si j’imagine que la vie ne lui fait pas plus de cadeaux qu’au reste du monde. Il possède cependant un petit quelque chose lui permettant de rester hors d’atteinte des évènements les plus désastreux, quand bien même ceux-ci tentent de le toucher de plein fouet. Peut-être que sa joie de vivre naturelle, la même qui lui permet de faire fuir les obscures pensées du monde – il m’est presque inconcevable de pouvoir croire que cet homme, qui est mon modèle universel depuis quelques temps maintenant, puisse être atteint de quelques idées négatives – l’empêche également de s’énerver pour s’être fait foncer dedans. Je n’ose pourtant pas imaginer la réaction des Carrow si l’un des deux s’était retrouvé, pour mon plus grand malheur, à la place du professeur de quidditch. Je ne peux m’empêcher de déglutir alors que de sordides idées concernant les corrections qu’ils pourraient m’infliger pour cela, me traversent l’esprit. Je parviens cependant à retenir le frisson qui menace de me parcourir l’échine, alors que je plante mes prunelles dans celles du professeur Monroe, y cherchant un certain confort et appui que je ne tarde pas à trouver. Un sourire apparait alors sur mes lèvres tandis que j’écoute son anecdote, avec laquelle il rebondit sur le fait que l’entrainement de l’équipe de gryffondor est annulé ce jour. Ainsi envoyait-il des sortilèges de crache-limaces au capitaine de son équipe lorsque celui-ci annulait l’entrainement ? Je ne peux m’empêcher de laisser un sourire apparaître sur mon visage alors que j’imagine le gryffondor, plus jeune, la baguette brandit en direction de son capitaine. Bien sûr, l’affront commis envers sa propre maison n’a pas dû rester impuni mais le professeur ne semble guère s’en soucier, un peu comme-ci cela, bien au contraire, ne fait que rajouter de l’héroïsme à son action. Mon regard se fait un peu plus pétillant alors que je m’imagine faire la même chose mais l’illusion se dissipe bien vite. Je ne me sais pas l’âme d’un rebelle, contrairement au professeur. S’il m’est arrivé de récolter des heures de retenue, c’est pour mon attitude désinvolte et mon manque apparent d’attention, juste parce que j’ai la tête dans les nuages en somme. Jamais je n’ai eu quelques punitions pour m’en être pris à un autre élève de Poudlard. « La retenue valait largement la peine, oui. » finit-il pas répondre alors qu’un sourire mutin étire ses traits. Je peux presque deviner à son attitude, que c’est justement le fait d’avoir été pris et mis en retenue, qui le rend si fier. Après tout, il suffit de constater le nombre de fois où Harry Potter a été mis en retenue pour ses actes, pour constater à quel point cela rend les gens populaires et cela les incite à continuer dans ce sens au lieu de les en dissuader.

Mais on peut quelques fois retirer des avantages des personnes se sentant un peu rebelles. Dans le cas présent, j’espère bien que cela puisse me servir à rattraper l’entrainement de quidditch perdu, aux côtés du professeur Monroe. A vrai dire, même si cela peut être mal vu, cela ne relève pas de l’interdiction formelle, surtout qu’il est tout de même de son ressors d’enseigner le quidditch, en tant qu’ancien joueur professionnel mais aussi en tant que professeur. A peine a-t-il accepté qu’un immense sourire se profile sur mon visage, tandis que je lui promets que je ne parlerais de notre entrainement particulier à personne. « Bien. Va donc commencer... » Aussi impoli que cela puisse être, je m’élance aussitôt en courant en direction du terrain de quidditch, le balai fermement tenu dans l’une de mes mains alors que je fends la masse neigeuse à toute vitesse. Ainsi je ne reste pas près de lui pour écouter la fin de sa phrase, mais celle-ci me parvient tout de même de là où je me trouve. « À t'échauffer. » Déjà, j’enfourche mon balai avant de prendre de l’altitude, laissant le vent fouetter mon visage avec vigueur alors que mes mèches de cheveux s’affolent en tous sens. Ainsi j’effectue quelques tours de terrain, profitant allégrement de cette sensation unique qu’est celle de voler, avant de revenir en direction du professeur. L’air penaud, je lui demande alors s’il est possible qu’il commence en tant que gardien et que nous n’échangions les rôles qu’un peu plus tard. J’ai toujours été un piètre défenseur et force m’a été de constater que je n’ai jamais été capable de contrer le moindre tir. Inutile de préciser que ce n’est pas pour cela que je joue à présent dans l’équipe de gryffondor. « Pas de problème gamin. Laisse-moi juste prendre mon balai. » Je lui adresse un signe de remerciement, d’un simple mouvement de tête avant qu’il ne s’éloigne en direction d’un cabanon pour aller y dégoter un balai. « Merci, j’en profite pour faire quelques tours supplémentaires. » je lui lance alors qu’il ouvre la porte, avant de virer sèchement vers la droite, m’amusant à faire quelques descentes en piquet, quelques virages bien serrés et autres figures tout à fait inutiles. Je reviens finalement en direction du professeur Monroe alors que celui-ci sort du cabanon, le cœur soudainement plus léger. Rentrer directement au château en raison de l’annulation de l’entrainement, aurait été une grave erreur. Car même si je ne favorise que très peu les vols sans le reste de mon équipe, je dois avouer que me priver de quelques séances de vol à cause de leurs absences répétées, n’est pas non plus une bonne idée. « Prêt ? » me lance mon mentor alors qu’il s’élève lui aussi dans les airs. « Prêt. » je confirme en hurlant moi aussi, alors que je m’empresse de descendre pour aller chercher un souaffle tandis que du coin de l’œil, je perçois le professeur de quidditch tandis qu’il rejoint les buts. Avant de m’élever de nouveau vers le centre du terrain, je ne peux m’empêcher de remarquer, admiratif, la grâce certaine qui émane de lui alors qu’il fend l’air de façon naturelle. Comme-ci il était né sur un balai. Un sourire nait sur mes lèvres à cette idée, alors que je m’élève à nouveau dans les airs, rejoignant le centre du terrain. « Vas-y doucement Panderman, je suis un peu rouillé. » J’acquiesce d’un léger signe de tête, alors que je laisse un sourire narquois prendre place sur mon visage, affichant la même expression que lui. « J’essayerai de ne pas vous envoyer à Sainte Mangouste, promis. » je lui lance avant de rire légèrement. Me reprenant, je finis par me redresser sur mon balai, jetant un nouveau regard dans sa direction. J’analyse un instant la zone de buts du regard, observant calmement les positions de l’ancien joueur professionnel. Je passe rapidement ma langue sur mes lèvres alors qu’une idée me traverse l’esprit. « On commence ? » Question purement rhétorique, puisque je n’attends pas la moindre réponse pour faire accélérer mon balai, fonçant à toute allure dans sa direction. Ainsi je tente une feinte à droite avant de finalement tirer à gauche. Feinte tout à fait classique et banal, mais il faut bien commencer l’échauffement quelque part. Et vérifier que le professeur Monroe ne soit pas aussi rouillé qu’il le prétend, même si j’en doute déjà fortement.

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MessageSujet: Re: confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua)   confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Icon_minitimeMar 21 Mai - 14:21

JOSHUA ET MONROE
confidence is the only key.
En le voyant voler dans les airs, traversant le terrain de long en large à toute allure, piquant brutalement vers le sol avant de se relever à quelques centimètres de l'impact, je ne pus m’empêcher de me sentir nostalgique. Ce gamin sur son balai, qui faisait le fou, qui évacuait sa journée en jouant comme ça, me ressemblait étrangement. Monroe lointain que je n'avais plus vu depuis des années. Depuis quand n'étais-je plus monté sur un balai juste pour juste profiter de la sensation que cela procurait ? Si je n'avais jamais vraiment été bout en train, plutôt sauvage et bougon que joyeux, la boisson m'avait définitivement plongé dans les ténèbres. Rire m'étais devenu de plus en plus rare, les vrais moments de bonheur aussi. Si durant les deux dernières années j'avais retrouvé un semblant de normalité, l'insouciance, elle, était partie pour de bon. Mais en voyant Panderman comme ça dans les airs, je ne pouvais m'empêcher de penser que le balai restait un moyen que j'avais trop longtemps préféré oublier pour la retrouver cette insouciance. Je n'avais jamais arrêté le quidditch, je n'aurais pas supporté, et si ce n'était plus que par plaisir que je jouais, j'imaginais mal ma vie sans mon sport fétiche. Mais le vol hors des matches, c'était quelque chose d'autre, quelque chose de différent. Un pur moment de liberté. Et avec l'ambiance actuelle à l'école, la liberté était un luxe.

Je laissai Joshua s'échauffer pour aller chercher mon vieux balai dans la réserve. Posé dans un coin, couvert de la poussière qui s'était accumulée depuis la dernière fois que je l'avais sorti, je l'empoignais avant de ressortir me positionner sur le terrain. Toujours en train de traverser de long en large, je m'élevais à son tour. Vérifiant qu'il soit prêt à jouer, je le laissai aller chercher le souafle et me positionnant à la bonne hauteur. Le vent soufflait fort, et si la neige avait faibli, l'air était toujours aussi glacé. Pas les meilleures conditions pour un entraînement de quidditch, mais malgré tout j'avais l'impression que cela faisait des jours que je ne m'étais pas senti si bien. Immobile dans les airs, je laissai l'air caresser mon visage en attendant que le jeune Panderman revienne avec le souafle. Joshua remonta quelque instant plus tard à mon niveau, se plaçant au centre du terrain alors que je pris place de devant les buts. « On commence ? » Je hochai la tête, mais déjà le garçon s'était élancé dans les airs fonçant dans ma direction, le regard fixé sur son objectif, l'air malin. Il se fraya un chemin vers la droite, avant de finalement envoyer le souafle dans l'autre direction. D'un coup de balai, je le renvoyais vers lui sans grande difficulté. Si j'avais toujours été meilleur batteur que gardien, ce coup-ci était relativement basique, et je le renvoyai facilement. Je le regardai alors fondre sur le souafle, le rattrapant à quelque mètre du sol. Plus je l'observais, plus je voyais en lui le potentiel d'un grand joueur de quidditch. J'avais vu passé un bon nombre de jeunes joueurs voulant monter, intégrer les grandes équipes du pays ; j'en avais même reçu dans mon équipe, je les avais entraîné, je les connaissais bien. Et si la technique de Joshua était encore maladroite, avec un peu d’entraînement, j'étais sûr qu'il pourrait arriver à se faire une place dans le quidditch professionnel. Mais je pouvais facilement imaginer que son père ne serait pas de cet avis ; Lester Panderman avait sûrement prévu quelque chose de plus sombre pour son fils, qui collerait plus avec le statut qu'il voulait lui attribuer. Si j'avais du mal à visualiser Joshua mangemort, c'était certainement le plan de son géniteur ; mais comment un garçon aussi agréable et épanouie pouvait devenir du jour au lendemain l'un des jouets du seigneur des ténèbres ? Pour le peu que je le connaissais, c'était loin d'être son genre. Et j'espérais de tout cœur qu'il ne suive pas le chemin de son père. « Allez Joshua, je t'ai déjà vu faire mieux. » lâchai-je l'air taquin en reprenant ma place. Étrangement, je prenais beaucoup de plaisir à l’entraîner. C'était plus détendu qu'un match avec Daley, mais plus distrayant que de voler et seul. Et malgré mon statut de professeur, je volais relativement peu avec mes élèves ; et vrai dire, une poignée serait d'aussi bon adversaire que Joshua. Aussi, c'était agréable de pouvoir passer du temps ainsi, malgré le caractère non-officiel de la chose. A cette pensée, je jetai un coup d’œil au sol pour vérifier que personne ne nous épiais, ou qu'un mangemort ne passait pas dans le coin. Mais le terrain était toujours aussi calme, et pas une seule trace de pas ne salissait le sol blanchissant. Je relevai le regard, et d'un mouvement de tête vers le garçon qui me faisait face, je l'informai que j'étais prêt à reprendre.
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MessageSujet: Re: confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua)   confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Icon_minitimeJeu 23 Mai - 5:47

confidence is the only key. ◮ (cinaed&joshua) Tumblr_m5zki1KWmF1ro7zzo
Le vent mugit alors qu’il vient ébranler les feuilles sur le côté du terrain de Quidditch, les faisant frémir à la force de la brise. Les dernières feuilles mortes, brunes, accrochées avec la force du désespoir sur les branches frêles qui les soutiennent tant bien que mal. Mais alors qu’elles se font finalement arrachées, virevoltant quelques instants au gré de la brise avant de s’échouer sur la neige fraiche, qu’aucun être n’a foulé depuis le matin, j’enfourche mon balai. Je ne peux m’empêcher de contempler ce magnifique spectacle, empreint d’une candeur et d’une innocence à nul autre pareil, telles que l’on parviendrait presque à en oublier les agissements des mangemorts dans l’enceinte du château, la guerre qui se déroule à l’extérieur des murs de Poudlard, tout comme le fait que le monde se dégrade peu à peu autour de nous, sans que nous en prenions pleinement conscience. Certainement parce que nous sommes un peu trop dorloté, le temps que nous restons dans l’enceinte de l’établissement ou de son parc immense. Le tout étant assez grand pour que l’on se sente à l’aise et pas forcément entravés, malgré le nombre de mangemorts qui ne cesse de croître dans le corps enseignant. Les choses de l’extérieur nous atteignent tout de même pour certains, à un degré non-négligeable. Le premier exemple qui me vient à ce sujet, est sans aucun doute celui d’Hester, dont les craintes à propos de ses parents, ont longuement été abordées lors de notre dernière entrevue. Je presse un peu plus mes paupières les unes contre les autres, tandis que je secoue doucement la tête, chassant ce souvenir n’étant pas forcément le plus agréable en ce qu’il s’agit de la blonde – je n’apprécie pas réellement la voir dans de tels états –, si bien que je préfère ne pas y penser. Tapant le sol de mon pied, le coup étant amorti par la neige encore fraiche, je m’élève alors dans les airs, profitant du vent qui me fouette le visage, apportant ce semblant de liberté dont le souvenir a quelque peu été oublié jusque là. Ainsi, avec l’envol de mon balai, j’ai l’impression que c’est l’ensemble des problèmes qui m’encombrent l’esprit, qui s’envolent à leur tour. Un sourire se dessine aussitôt sur mon visage, alors que je fais quelques tours de terrain en enchainant quelques figures libératrices, porteuses de liberté. Une chose que je croyais perdu, à partir du moment où mon paternel m’a annoncé son arrivée à Poudlard en tant que professeur. Mais alors que je vol, variant entre accélérations, plongeons et remontées en pic, cela ne me semble plus être qu’un lointain souvenir. Chose vécue dans une autre vie, tout simplement. Après quelques tours de vol, je redescends enfin pour aller me saisir du souaffle dans la malle des balles de Quidditch de l’école, alors que les cognards s’agitent dans leurs emplacements tout à côté. Je frémis un instant à leur vue, repensant aux trop nombreuses fois où leurs sifflements m’a fait frémir et celles où ils m’ont fait tomber de mon balai, de la même manière que le vent arrache les dernières feuilles des branches des arbres. Refermant la malle, je ne m’attarde pas plus longtemps, reprenant mon envol.

Alors que je me place au centre du terrain, je ne tarde pas à voir réapparaître le professeur Monroe alors que celui-ci sort de l’abris contenant quelques balais – généralement ceux servant aux premières années ou ceux des joueurs ne souhaitant pas les embarquer à chaque fois dans leur dortoir –, muni de son propre balai, fermement tenu entre ses phalanges. Je lui adresse un sourire alors qu’il l’enfourche à son tour pour s’élever dans les airs afin de venir me rejoindre, arborant un air épanoui, si tôt que le vent ébouriffe ses cheveux et fait glisser quelques mèches folles le long de sa mâchoire, celles-ci finissant irrémédiablement à lui gifler le visage. Soudainement heureux de savoir que je vais tour de même pouvoir m'entraîner quelque peu, contrairement à ce que laissait entendre le panneau d'affichage et peut-être même mieux que si j'avais fait cet entraînement avec l'ensemble du reste de l'équipe de gryffondor. C'est sans doute ce pourquoi le fait que je me trouve en plein vol avec le professeur de Quidditch du château, puisse passer pour un quelconque favoritisme. Il est pourtant en mon droit de demander à un professeur de m'apprendre quelques petites choses. Tout comme les serpentards n'hésitent pas à aller demander quelques cours particuliers au professeur Ò'Donnell, choisissant ainsi de leur plein gré de se joindre à ses macabres cours, plus en profondeur. Chacun fait ses choix en ce qu'il s'agit de l'approfondissement, et si je ne me suis jamais tourné de mon plein gré vers le professeur d'initiation aux forces du mal, je lui ai préféré le professeur Monroe qui m'inspire une sympathie bien plus grande. Lui laissant le temps de se mettre en place, je l'observe alors pendant un instant. Et après lui avoir demandé si nous pouvons commencer, plus pour la forme qu'autre chose, je ne tarde pas à fondre dans sa direction, avant même d'avoir eu le temps d'obtenir une quelconque réponse. Je démarre doucement, feintant à droite pour tirer à gauche. Et le professeur ne tarde pas à l'intercepter d'un simple coup de l'arrière de son balai. S'en saisissant, il m'observe pendant un instant avant de lancer à mon encontre : « Allez Joshua, je t'ai déjà vu faire mieux. » me lance-t-il, une moue taquine imprimée sur les lèvres. Je hoche la tête en signe de compréhension, signe que je vais effectivement tenter de faire mieux. Mais dès lors qu’il me renvoi le souaffle, mon esprit divague et je commence à être complètement ailleurs. Observant un instant la balle en cuir, je redresse enfin le visage pour planter mes prunelles dans celles du professeur. « Dites, sans vouloir paraître trop curieux… Comment c’était d’être joueur de Quidditch professionnel ? » Perspective d’avenir que je n’ai jamais envisagée, mais cette question me trotte dans la tête depuis un moment, étant donné que l’on n’a pas souvent l’occasion d’avoir un joueur de Quidditch ayant eu une telle carrière, à portée de main.

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