Eugenie V. Windsor

26 ANS ◊ NÉE MOLDUE

THE MINISTRY OF MAGIC, LONDON Eugénie Windsor 10 BUSES & 9 ASPICS ANCIENNE AUROR WE ARE BOTH

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle d' Eugénie, sculptée avec soin du bois d'un pin, d'une rudesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que 22 ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour elle : loyauté et puissance sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en enchantements et sortilèges de défense. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un crin de licorne qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : Son seul nom lui donne des sueurs froides. Elle fait partie de ces nombreuses personnes à ne pas oser le prononcer. Comment un seul homme peut-il créer un tel chaos? Ginnie ne reconnaît plus le monde magique dans lequel elle a grandi, en arrivant à Poudlard, et sait qu'elle ne le doit qu'à cet homme, s'il en est vraiment un. Mais le côté Windsor de Ginnie ne peut s'empêcher de dédaigner ce Lord auto-proclamé. Il n'a jamais été adoubé par qui que ce soit ni ne détient son titre d'aucun de ses parents. Elle ne nie cependant pas la menace que lui et ses Mangemorts font planer sur sa vie et celle de beaucoup d'autres sorciers. Ginnie a du fuir le Ministère lorsque celui-ci a été pris par Vous-Savez-Qui. Elle s'y est battue aux côtés de ses collègues et est parvenue à fuir alors que beaucoup d'autres son morts. Les Mangemorts n'ont depuis jamais été très loin derrière elle, et ils sont toujours dans ses pensées, derrière le moindre bruit suspect qu'elle entend, derrière chaque ombre se mouvant sur un mur, jusque dans ses cauchemars lors de ses courtes nuits dans la nature.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ?Sa soeur, ses amis et plusieurs de ses anciens collègues en font partie. Ginnie les a rejoint, aussi bien pour pouvoir s'assurer de la sûreté de ceux qu'elle aime que par besoin de faire quelque chose contre le pouvoir grandissant de Vous-Savez-Qui. Ces derniers temps, elle s'occupe avec d'autres membres d'un camp de réfugiés Nés-Moldus. Ginnie n'y passe cependant que peu de temps car elle se sait traquée et ne souhaite pas mener au camp des Mangemorts pouvant la suivre. Sa mission principale est de sillonner la Grande-Bretagne en tous sens, s'appliquant à retrouver les nés-moldus en futie avant qu'ils ne se fassent tuer pour les amener dans un endroit en sécurité. Elle n'a cependant pas beaucoup d'espoir en l'avenir, depuis la disparition d'Harry Potter, et ne cherche qu'à gagner du temps, déplorant voir si peu de sorciers aux réunions de l'Ordre quand chaque jour, leur nombre s'amoindrit.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? Ginnie se sent prise entre des tenailles, tiraillée de toute part. Il y a tellement de gens qu'elle souhaiterait protéger, tout en sachant que par ces temps-ci, personne ne s'en sortira indemme. Ginnie a conscience que très peu des gens qu'elle connaît resteront en vie, si ce n'est pas son nom qui finira parmi ceux des victimes. Elle s'inquiète pour sa soeur, médicomage dans les camps de réfugiés et redoute qu'une raffle de mangemorts ne les tue tous. Elle souhaite parfois retourner dans le monde moldus, se cacher auprès de leur parents et reprendre leur vie d'avant, lorsqu'elles étaient encore Princesses de York et petites-filles de la Reine d'Angleterre. Mais Ginnie pense à sa grand-mère, quand Elizabeth était auprès des civils lors de la Seconde Guerre Mondiale. Ginnie se doit de faire de même. Elle sait que même dans le monde moldu les attaques sont quotidiennes et elle ni sa soeur n'y seraient pas plus en sécurité. Ginnie s'inquiète aussi pour ses parents, pour sa famille, priant pour que rien ne leur arrive pendant cette guerre qui n'est pas de leur monde. Ginnie et sa soeur ont coupé les ponts avec eux pour que les mangemorts ne puissent pas se servir d'eux contre elles, mais elles s'inquiètent tous les jours, essayant de voir leur priorités parmi tous les gens ayant besoin de leur aide.

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ Lady Beard TON ÂGE Ҩ 23 ans CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ Lucy Griffiths PERSONNAGE Ҩ inventé. TON AVIS SUR PI Ҩ simple et très complet, j'aime beaucoup OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ Tim&Sofia, délation! CONNEXION Ҩ 2/7 au minimum. UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ Keep calm and expecto patronum!.

"True courage is not about knowing when to take a life, but when to spare one."

Aberfoyle n'était qu'un minuscule village en bordure de Loch, quelque part en Ecosse. Il n'y avait guère plus d'une rue principale, bordée de quelques impasses. Dans cette rue déserte, une silhouette encapuchonnée contre le froid hivernal avançait à pas précipités, s'arrêtant devant chaque maison. La plupart étaient désertées pour les vacances de Noël, leurs fenêtres sombres et la neige accumulée devant leur porte. Ginnie avança jusqu'au numéro 25, puis après avoir jeté un regard prudent autour d'elle, sortit sa baguette. "Alohomora." La poignée céda sous sa main. Ginnie entra chez les moldus absents, laissant des traces de neige derrière elle. Fermant la porte derrière elle, la sorcière brandit à nouveau sa baguette. "Collaporta." Un bruit de succion l'informa que son sort avait fonctionné. Un sourire satisfait aux lèvres, Ginnie tourna sur elle-même et transplana sur le perron du 26, en face de la maison où menait ses traces de pas dans la neige. Reformulant ces deux sortilèges, elle entra dans la maison vide, détachant sa cape pour la poser dans l'entrée.

Dans le couloir, Ginnie ouvrit la première porte à droite, et se trouva dans la cuisine. Elle réalisa soudain qu'elle mourrait de faim. Le réfrigérateur n'était pas bien plein, mais les placards contenaient plus qu'il ne lui fallait. Quelques minutes plus tard, Ginnie ressortit de la cuisine une assiette de pâtes au curry à la main. Se dirigeant vers le bout du couloir, la sorcière se trouva dans la salon, et se figea sur place. Un hibou était perché sur le manteau de la cheminée, la fixant de ses yeux jaunes... Un hibou empaillé. Ginnie soupira, riant doucement d'elle-même en allant s'asseoir sur le canapé. "Il y a un hibou dans la cuisine..." murmura-t-elle avec ironie.

C'était une phrase qu'elle et sa soeur utilisaient pour dire qu'il y avait un problème, quelque chose qui n'était pas à sa place. Cette phrase avait été dite pour la première fois par le majordome, lors des onze ans de Béatrice. Elles avaient été au château de Balmoral avec leur parents et leur grand-mère, entourées de tout le luxe de la vie royale. Béatrice était en train d'ouvrir ses cadeaux quand un majordome plutôt émeché avait fait l'entrée la plus discrète possible pour s'approcher de la Reine d'Angleterre. "Madame?" "Oui, Andrew." "Pardonnez, Madame, mais il semblerait qu'il y ait un... hibou dans la cuisine." "...Un hibou." "Certes, Madame... Nous ne parvenons pas à le faire partir. Nous avons ouvert toutes les fenêtres et..." Ginnie et sa soeur n'entendirent jamais la fin des excuses du pauvre majordome. Avant même que leurs parents n'aient pu les en empêcher, mais sans oublier leur révérence à leur grand-mère, les petites filles s'étaient précipitées à toutes jambes dans les cuisines. Et en effet, un gigantesque hibou était perché en haut des étagères à épices, ignorant les cris des cuisiniers cherchant à l'effrayé, au milieu d'une cuisine ravagée... Apercevant, Béatrice, le hibou avait fondu sur elle, balayant quelques flacons de safran au passage, pour lui tendre une pâte à laquelle était accrochée une lettre... Ce jour-là, Béatrice avait appris qu'elle était une sorcière, la première de la famille royale. Pour un moment, la magie était entrée dans la vie d'Eugénie. Sa soeur avait même une baguette magique! Puis elle du s'en aller dans son école de sorcellerie, ce Poudlard. Dès le lendemain de son départ, le majordome avait fait sa réapparition, plus étonné que jamais. "Madame... Il y a un... hibou dans la cuisine! Encore!" Béatrice avait envoyé sa première lettre à sa petite soeur... Et la même scène s'était reproduite à chacune de ses lettres, et encore lorsque Ginnie reçu sa propre lettre d'inscription, jusqu'à ce que le majordome ne leur annonce plus que platement le "courrier". Mais son visage éberlué avait été si mémorable que la phrase était restée dans la famille, chaque fois que quelque chose d'inattendu et de plutôt embarrassant se passait...

Ginnie était en train de manger son assiette de pâte dans le salon des moldus. Cela faisait des années maintenant, depuis que cette première lettre lui était parvenue. La petite princesse de onze ans était devenue une Auror, dont le sang n'était plus jugé royal mais impur, et que l'on cherchait à tuer pour cela. Mais pour quelques heures, elle avait cessé de courir et profitait du calme apaisant de la maison. Un sapin trônait dans un coin de la pièce, emplissant l'air de son odeur de résine. Noël était passé, Ginnie l'avait fêté au camp avec les autres Nés-Moldus en fuite, aux côtés de sa soeur. Elle se demandait comment ses parents avaient eux fêté Noël. Sans doute tristement, sans nouvelles de leurs filles... Poussant un soupir, Ginnie déplia le journal moldu qui se trouvait sur la table : "INNOMBRABLES MORTS AUX BUCHANAN GALLERIES : l'effondrement du toit du centre commercial reste inexpliqué." Ginnie le reposa aussitôt. Encore un acte Mangemort qu'ils n'avaient pas pu arrêter. Jamais elle n'avait imaginé être si désemparée face aux forces du mal lorsqu'elle s'était engagée chez les Aurors...

Ginnie se souvenait de son premier jour au Ministère de la Magie, des années auparavant. Le gigantesque Atrium, et les innombrables niveaux... La jeune sorcière s'y était immédiatement perdue. Apres avoir arpenté tout le deuxième étage et s'être assurée que le Quartier des Aurors n'était pas là, elle avait fini par demandé son chemin à l'Office des Portoloins. "Montez au cinquième étage." Arrivée au Niveau 5, Ginnie n'avait pas eu plus de succès. Elle avait senti les larmes lui monter aux yeux, se demandant comment elle allait jamais réussir à travailler dans un endroit si grand... "Je peux vous aider?" "Le Quartier Général des Aurors, s'il-vous-plaît. "C'est au Niveau 2." "Je reviens du 2ème étage... Ce n'était pas... "Non, au Niveau 2, c'est quatre étages plus haut. Le Ministère a été construit en sous-sol, en partant du haut, les niveaux sont donc inversés." lui expliqua calmement le sorcier avec un sourire. "M-merci..." balbutia Ginnie, déboussolée. Non, elle n'allait jamais s'y retrouver. S'appretant à se remettre en chemin, elle réalisa qu'elle ne savait même plus où était les ascenceurs. Le sorcier du s'en rendre, car il lui indiqua la couloir de gauche. "Venez, je vous y emmène." Seuls dans l'ascenceurs, Ginnie l'avait observé du coin de l'oeil. Il était grand, la dépassant d'une bonne vingtaine de centimètres, les traits fins, les yeux clairs et les cheveux sombres... Ginnie détourna rapidement les yeux lorsqu'il se tourna vers elle. "Premier jour?" lui demanda-t-il, plus comme une confirmation qu'une réelle question. Ginnie secoua lentement la tête. "Ca ne pouvait pas plus mal commencer... Je vais être une Auror épouvantable." "Je suis sûr que vous serez formidable." lui répondit aussitôt le sorcier.. Il ne pouvait pas être sincère, mais Ginnie était heureuse de se l'entendre dire tout de même.. L’ascenseur s'ouvrit sur le Niveau 2, et le sorcier l'accompagna jusqu'à la porte du Quartier des Aurors, où Ginnie s'empressa de justifier son retard. Alors qu'elle allait se précipiter auprès des autres Aurors en formation, le sorcier la reteint un court instant. "Leroy Abernathy, Coopération Magique Internationale." se présenta-t-il avec un sourire en lui tendant la main. "Eugénie Windsor, Auror en formation... de toute évidence." répondit rapidement la jeune sorcière avant d'aller s'asseoir avec ses futurs collègues.

Jamais elle n'aurait pensé ce jour-là que Leroy était un Mangemort... Même en étant membre de l'Ordre du Phénix, son nom n'avait jamais été dans la liste des suspect. Non, c'était lors de la bataille pour le Ministère de la Magie que tout avait changé. Dans le salon Moldu, Ginnie posa son assiette de pâtes à moitié pleine. Repenser à cette soirée lui coupait l'appétit.

Les Aurors s'étaient regroupés autour de leur ancien chef et désormais Ministre de la Magie, Rufus Scrimgeour, face à Vous-Savez-Qui... Ses supérieurs, ses collègues avec qui elle avait été formée, même des Aurors dont elle avait été elle-même chargée de la formation, tous s'étaient battus côte à côte. Certains membres de l'Ordre aussi avaient été présents, mais peu, beaucoup étant chargés de la sécurité du mariage chez les Weasleys. Il y avait eut des sorts en tous sens, le sol et les murs autour d'eux partaient en morceaux sous les explosions des sorts perdus ou detournés. Et au milieu de ce chaos, parmi les visages ennemis, Ginnie avait reconnu celui d'Abernathy. Beaucoup d'autres collègues s'étaient révélés être des traîtres ce soir là, et beaucoup de ses amis trouvèrent la mort. Ginnie avait entendu la formule, et elle avait vu le sort frappé sa victime. "NOOOOOOOOOONNNNN!" Le Ministre de la Magie avait été tué. Le Ministère était tombé. Les Aurors et membres de l'Ordre recurent l'ordre d'abandonner le Ministère aux Seigneur des Ténèbres et de s'enfuir. Kinglsey Shacklebolt envoyait un patronus chez les Weasleys pour les avertir. La plupart des survivants avaient déjà transplané. Ginnie se concentra sur les jardins de Buckingham, le premier lieu qui lui traversa l'esprit... "Sectumsempra!" Ginnie se baissa juste à temps, mais sentit un douleur blanche lui cisailler la joue. Sentant son sang couler sur son épaule, Ginnie leva sa baguette vers le Mangemort qui l'avait visée... "AVADA KEDAVRA!" Ginnie s'était figée en voyant le Mangemort s'effondré. Elle n'avait même pas eu le temps de jeter son sort. L'Auror se tourna vers son sauveur... et découvrit Abernathy. Ginnie n'avait plus de repères... Dans quel camp était-il! Mais elle n'avait pas eu le temps de chercher de réponses: Shacklebolt l'avait saisie par le bras et avait transplané...

Ginnie se leva soudainement du canapé des Moldus, prise d'un soudain besoin de bouger, furieuse contre elle-même. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui, à ce qu'il pouvait être en train de faire, en train de penser. Où était réellement sa loyauté. Il n'y avait pourtant pas de doute à avoir, elle s'en voulait de pouvoir seulement le considérer. C'était un Mangemort. C'était un ennemi... Ginnie se sentait perdue. Elle n'avait auparavant jamais eu de doute vis-à-vis de ce qui était juste et ce qui était mal, du bien et du tort. C'était la raison même pour laquelle le Choixpeau Magique l'avait envoyée à Poufsouffle 15 ans plus tôt...

Elle s'était retrouvée sur le tabouret après tous ses camarades, Windsor se trouvant tout au bas de la liste... "Serdaigle. Emmènes-moi à Serdaigle. S'il-te-plaît, Serdaigle... Ginnie avait été desespérée d'être à nouveau avec sa soeur. Béatrice avait été absente une longue année, maintenant qu'Eugénie était elle aussi à Poudlard, elle tenait par-dessus tout à ce qu'elles soient réunies. "Je suis navré mais je doute que tu te sentes chez toi à Serdaigle... La fierté de ta naissance, ton ambition te placeraient très certainement à Serpentard... Mais tu es d'une honnêteté à toute épreuve. Tu as trop d'honneur et d'équité pour être placée dans la maison des rusés... Où vais-je te mettre? Ta loyauté aurait pu t'amener à Gryffondor, mais tu n'es pas loyale qu'à tes semblables. Tu donnes à chacun sa chance, aussi bien tes amis que tes ennemis. Tu es prête à tout pour rendre ce monde plus juste, peu importe le travail à faire devant toi... j'aurais du y penser tout de suite, Poufsouffle t'accueillera à bras ouverts!" Et le Choixpeau bien sûr ne se trompe jamais. Si elle avait eu du mal à se faire à l'idée d'être dans une autre maison que sa soeur, Ginnie s'était sentie chez elle à Poufsouffle...

Une explosion sortit soudain Ginnie de ses souvenirs. L'Auror se précipita vers la fenêtre. Au 25, la porte était grande ouverte. Son stratagème avait fonctionné. Le Mangemort avait suivi ses traces dans la neige et était allé la chercher dans la mauvaise maison. Le temps qu'il verifie chaque pièce, Ginnie avait parfaitement le temps de s'enfuir. Elle couru dans l'entrée chercher sa cape (sorciers comme Moldus, le froid tuait tout le monde) et sortit sa baguette pour transplaner... Mais ses idées était figées sur le Mangemort. Elle ne parvenait pas à se concentrer sur un lieu de destination. Elle avait besoin de savoir. Elle avait besoin de voir si c'était lui... Ouvrant la porte, Ginnie se tint sur la palier, observant l'entrée du 25. Le Mangemort réapparu, observant les alentours à sa recherche... Et leurs regards se croisèrent. Les traits fins, les cheveux sombres, les yeux clairs... Ginnie se sentit terrorisée. Et à la fois soulagée. Elle pensa à la Chaussée des Géants, et transplana.