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 Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore]

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MessageSujet: Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore]   Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore] Icon_minitimeDim 30 Déc - 22:21

Et le blaireau mange la vipère...
feat. Theodore Nott


Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore] Tumblr_mdqn0z26xX1rl4kbto1_500_large

Un saut doré dans la main, je caressais la robe couleur crème du cheval ailé. « Les Abraxans sont des chevaux très nobles originaires du Sud de la France. Pour ceux qui le savent, ils sont utilisés pour tirer les carrosses de l'Académie de Magie Française de Beauxbâtons. Également appelés Palominos, ce sont des chevaux robustes et comme vous pouvez le voir, d'une taille se rapprochant de celle de l'hippogriffe au garrot » déclamais-je à voix haute à ma classe double de septième année. Alors que le jour était à peine levé sur le domaine, je donnais mon premier cours de la matinée. Alors que les chevaux ailés que j'étais en train de nourrir étaient en pleine forme, les élèves qui composaient ma classe étaient quant eux encore endormi. Afin d'essayer de les énerver un peu, je leur avais distribuer à chacun un seau rempli de whisky pour qu'ils donnent à boire aux abraxans. « Non Monsieur Finnegan, ce n'est pas pour vous, mais pour les abraxans. A moins que vous ayez des cousins équidés dans votre famille, je ne vous conseille pas d'en boire... » soufflais-je en me baladant à travers les élèves, tout en continuant mon cours. Être professeur à Poudlard n'était pas des plus simples, selon un certain magazine sorcier douteux, cela faisait partit des dix professions les plus dangereuses du monde des sorciers... Pour certaines raisons, je ne saurais leurs donner tort. Cette année plus que tout, être enseignant comme élève était plus que tout stressant. Il fallait faire attention à ce que l'on disait ou ce que l'on faisait. J'avais du abandonné quelques projets de cours et de sorties scolaires à cause du nouveau règlement établit par le professeur Rogue. « Les plumes d'abraxans sont utilisés dans la fabrica.... Monsieur Nott ! » m'exclamais-je soudain en lâchant mon seau de Valériane. Je soupirais voyant qu'un écusson émeraude avait renversé son seau sur la robe d'un écarlate. Même à vingt mètres, j'arrivais à savoir qui était le fauteur de troubles. Malgré ce que le Directeur pouvait penser, les sang-purs n'étaient pas les meilleurs élèves. « Nott, je peux savoir ce qui vous prend ?! » m'exclamais-je avec fureur en ramassant le seau et Londubat au passage. Le pauvre Gryffondor était encore dans un bel état, même si depuis quelques années, il avait appris à se défendre. Je levais soudain la main pour l'arrêter. « Non, ne répondez pas ! Vous aurez le plaisir de m'expliquer tout cela ce soir, en retenu après les cours » finis-je par dire exaspéré avant de me retourner pour aller refermer l'enclot des abraxans. Je n'avais pas envie de faire la police, encore une fois. J'avais d'autres chats à fouetter que des petits élèves prétentieux au sang-pur. Je ne faisais pas mon métier pour régler des problèmes de descendance, même si je devais avouer que je faisais une différence entre les sangs-purs et les sang-mêlés. Bien que pour l'histoire, je n'avais pas vraiment le même point de vue que les adeptes de Voldemort...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je me réveillais en sursaut en me redressant sur mon lit à baldaquin. Mon regard se posa immédiatement sur l'horloge à aiguilles de mes appartements. Dix sept heures vingt-huit. Ma retenue de la soirée commençait dans exactement deux minutes et je me trouvais encore à l'opposé du parc. « Et bah, tu as dormi comme un loir Sweety et après c'est moi qu'on traite de fouine » me fit remarquer Poopy en s'étirant. Saleté de Chartier ! Je sautais dans mes bottes en cuir de dragon et enfilais mon manteau en quatrième vitesse. « Par Merlin, tu n'aurais pas pu me réveiller ? » pestais-je contre l'animal qui sautait doucement du canapé. Je soupirais et lui jetais un regard assassin. Les Chartiers étaient vraiment des enquiquineurs de première, mais allez savoir pourquoi, j'aimais beaucoup cet animal. Et puis, il me traînait le train depuis maintenant trop d'années pour que je le laisse de côté. Il était attachant. Une écharpe autour du coup, l'énorme furet bondit sur mon dos pour se loger comme à son habitude dans ma capuche. J'attrapais ma sacoche et sortais de mes appartements, pour me rendre au parc. Comme je le pensais, aucune trace de Nott aux abords du parc, ni même de la forêt interdite. Cela n'avait rien d'étonnant. Je prenais alors le chemin des cachots de Serpentards et au détour d'un couloir, j'apercevais la tête brune que je recherchais. Le voyant étrangement (ou non d'ailleurs) presser le pas, je faisais de même et passais par les toilettes des garçons pour ressortir juste devant lui. « J'ai l'impression que la forêt interdite est de l'autre côté Monsieur Nott » déclarais-je en me plantant devant lui, les bras croisés et les jambes écartées. N'attendant pas qu'il réponde, je le prenais par un bout de sa robe de sorcier et lui faisais faire demi-tour. « Vous avez votre baguette Nott ? Très bien, c'est la seule chose dont vous aurez besoin ce soir de toutes manières. Vous allez m'aider à attraper des niffleurs, plusieurs objets ont été dérobé ces dernières semaines dans les cuisines, nous devons trouver les terriers » lui dis-je en le conduisant à la lisière de la forêt. Bien entendu, le jeune serpentard ne cessait de protester, mais j'avais l'habitude. Il pouvait tout de même s'estimer heureux, je n'étais pas le pire des professeurs pour les retenues.
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MessageSujet: Re: Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore]   Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore] Icon_minitimeMar 1 Jan - 18:53


“ et le blaireau mange la vipère...”
TIMOTHY JOH SWEETLOVE & THEODORE NOTT

« Tu ferais mieux de la fermer, Londubat, si tu ne veux pas finir abruti comme tes parents. » Tandis qu’il parlait au Gryffondor, il prenait soin de ne pas quitter des yeux le professeur Sweetlove, qui s'évertuait de faire cours devant une classe en grande majorité endormie. Son visage ne laissait en aucun cas transparaitre le mépris avec lequel il s’était adressé à son camarade. Il s'efforçait d'avoir l'air absorbé par la leçon, mais du coin de l’œil, il scrutait Neville, qui fulminait sous les rires étouffés des quelques Serpentards qui assistaient à la scène. « Tu vas le regretter Nott… » Sa voix tremblait de rage. Il dégaina sa baguette. Theodore empoigna discrètement le seau de Whisky qui avait été placé à ses pieds. Les Abraxans attendraient un petit peu avant de pouvoir boire. « Stupé.. » Londubat n’eut pas le temps de lancer son sort. Le Serpentard lui avait brusquement jeté le contenu de son seau à la figure, lui faisant perdre l’équilibre. Il se retrouva à même le sol, sonné, son uniforme trempé empestant l’alcool fort. Pitoyable... Le groupe de Serpentards s'esclaffa. « Nott, je peux savoir ce qui vous prend ?! » La voix du professeur avait retentit à quelques mètres de là, interrompant les rires. Il se dirigea vers eux, visiblement furieux par le tapage qu'ils causaient dans son cours. Neville attrapa sa baguette et tenta de se lever, prêt à répliquer, mais il le stoppa d'un geste de la main. « Non, ne répondez pas ! Vous aurez le plaisir de m'expliquer tout cela ce soir, en retenu après les cours » Sa dernière phrase s’adressait au Serpentard, qui resta silencieux en soutenant son regard sévère. Et tandis qu'il s'éloignait pour reprendre son cours, Nott lança un regard haineux au Gryffondor, qui s'efforçait de nettoyer son uniforme maculé de boue, sous les moqueries de ses camarades.

***
Theodore était avachi dans l’un des confortables fauteuils de cuir de la salle commune des Serpentards. Tripotant machinalement l’insigne de préfet-en-chef flambant neuf qu’il avait épinglé sur sa robe, il avait perdu son regard dans le feu dansant dans la cheminée. Autour de lui, les rares élèves qui n’étaient sortis profiter du soleil ou qui n’étudiaient pas à la bibliothèque étaient silencieux. Deux jouaient aux échecs dans un coin de la pièce, un autre grattait fiévreusement un parchemin tandis qu’un groupe de première année révisait les examens de fin de trimestre. Seuls le claquement des flammes et les remous du lac interrompaient régulièrement le silence qui pesait dans la pièce. Il soupira. Quelques heures plus tôt, il avait reçu un hibou de son père, lui demandant s’il comptait rentrer chez lui pour les fêtes de fin d’année. Il n’avait pas encore répondu. A vrai dire, il n’arrivait pas à trancher entre deux semaines de solitude et d’ennui à Poudlard, et deux semaines de tensions dans le Hampshire. Sa relation avec Alistair s’était fortement dégradée depuis quelques mois. Ils ne s’étaient pas adressés la parole de tout le mois d’août et la rentrée à Poudlard, aussi sombre s’annonçait-elle, avait été perçue par Theodore comme une véritable bénédiction. Son père lui reprochait de se défiler et d’entacher la réputation de leur famille en refusant de s’engager chez les Mangemorts. Les Nott étaient membres des Ving-huit familles, un statut qui n'importait plus que pour ceux qui accordaient de la valeur au statut du sang. Ceux comme son père et le reste des sbires de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Lui clamait qu’il ne comprenait pas en quoi c’était nécessaire mais, en vérité – bien qu’il ne l’aurait jamais avoué – il craignait par dessus tout de devoir subir ce que Drago Malefoy avait enduré l’année dernière. Après le fiasco de la bataille du Dpt. des Mystères, le Seigneur des Ténèbres avait perdu confiance en Lucius. Et il le faisait payer à son fils, le chargeant des pires besognes et le poussant à vivre dans une terreur permanente. Pour éviter de vivre la même chose, Theodore avait toujours voulu rester indépendant. Mais ce n’était pas pour autant qu’il était lâche. Il refusait de devoir place sa vie entre les mains d’un autre, d’autant plus que l’autre en question n’avait aucune considération pour ses serviteurs.
Deux septièmes années pénétrèrent dans la salle commune. Ils avaient assisté au cours de Soins au Créatures Magiques de ce matin, Theodore les reconnut et les salua d’un signe de tête. Le plus âgé, Warrington (qui avait redoublé son année), se dirigea vers lui, un sourire goguenard sur le visage. Il se laissa tomber à ses cotés. « T’compt’ aller à la ret’nue d’Sweet’ov’ ? » Il fallut un certain temps à Theodore pour qu’il saisisse le sens de sa question. Non seulement Warrington avait le pire accent du Yorkshire qu’il n’avait jamais entendu, mais en plus il semblait présenter de sérieux soucis d’élocution. Nott haussa les épaules. Sa retenue commençait dans un quart d’heure et il ne savait toujours pas s’il allait finir par y aller. Il n’avait pas l’habitude d’être collé, bien au contraire, et il savait que les retenues du professeur de Soins aux Créatures Magiques étaient bien moins contraignantes que celles des Carrow (qui consistaient tout bonnement à de la torture). « M’enfin, t’compt’ pas y’aller quand même ! T’vas pas le laisser faire sa loi ! I’ f’ra rien s’tu viens pas, i’ peux pas. Rogue r’mettra c’t’imbécile à sa place, foutu amoureux des moldus. » Il laissa échapper un rire gras, avant de partir rejoindre son camarade au fond de la salle. Theodore réfléchissait. Après tout, Warrington n’avait pas tord. Sweetlove ne lui ferait rien s’il séchait son heure de retenue. Il imagina le professeur attendre tout seul dans le parc, guettant un élève qui ne viendrait jamais. Comme un idiot. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire narquois. Tout compte fait, il préférait ne pas y aller.

***
Cinq heures trente avaient sonné depuis quelques minutes déjà. Nott avait quitté la salle commune et se dirigeait d'un pas vif vers la bibliothèque. Les examens approchaient, et s'il voulait avoir au dessus la moyenne, il savait qu'il devait fournir un minimum de travail. Avec un peu de chance il arriverait à trouver un ouvrage un peu plus intéressant que le professeur Binns, ce qui lui éviterait une note lamentable aux ASPIC. Il était presque arrivé aux escaliers lorsqu'il s'immobilisa. Devant lui, le professeur Sweetlove traversait la foule d’élève qui rentrait au château, filant droit vers les cachots. Il devait avoir comprit que le Serpentard n'avait pas prévu de le rejoindre. Theodore déglutit et fit demi-tour l'air de rien. S'il rejoignait la salle commune avant lui, il était garantit d’être épargné. Il pressa le pas, en faisant attention à ne pas se retourner. Mais alors qu'il tournait vers le couloir principal, il se retrouva nez à nez avec le professeur. Il laissa échapper une exclamation de surprise. « J'ai l'impression que la forêt interdite est de l'autre côté Monsieur Nott » Sans qu'il eut le temps de réaliser ce qui se passait, l'homme empoigna un pan de sa robe et le tira vers la sortie des cachots, un air triomphant sur le visage. Ils remontèrent dans la hall et franchirent les portes du château, « Vous avez votre baguette Nott ? Très bien, c'est la seule chose dont vous aurez besoin ce soir de toutes manières. Vous allez m'aider à attraper des niffleurs, plusieurs objets ont été dérobé ces dernières semaines dans les cuisines, nous devons trouver les terriers » Nott poussa un soupir d'agacement et repoussa sèchement la main du professeur, avant de lui lancer un regard insolent. « Oh, ne vous inquiétez pas, j'ai toujours ma baguette sur moi. Néanmoins, loin de moi l'idée de vous offenser, professeur, mais, si des objets ont été dérobés dans les cuisines, ne vaudrait-il pas mieux chercher chez les Poufsouffles ? Après tout, leur salle commune en est proche non ? » On sentait la rancune dans son ton, mais il s'en fichait. Il cherchait délibérément à agacer Sweetlove, il voulait qu'il passe autant un mauvais moment que lui. Il était furieux. Furieux d'avoir été attrapé, de devoir perdre du temps précieux à ces bêtises ! Et quand bien même ! Il aurait préféré chasser des acromentules ou au moins s'occuper des Sombrals (il était l'un des rares à les voir), mais dégoter de stupides niffleurs... Il sortit sa baguette de sa poche, la mine assombrie, attendant les instructions de Sweetlove. Avec un peu de chance, l'heure ne passerait pas trop lentement.


Dernière édition par Theodore Nott le Mer 16 Jan - 20:47, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore]   Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore] Icon_minitimeMer 9 Jan - 18:09

J'avais appris au fil des années à ne plus me faire avoir par les élèves. J'arrivais à penser comme eux, même si certains de ces bougres étaient d'une imagination sans limite lorsqu'il s'agissait de faire des bêtises. J'avais fait pas mal d'âneries durant ma jeunesse aussi. C'était peut-être pour cela que j'arrivais à coincer plusieurs de mes élèves. Non, je vous arrête tout de suite. Je ne suis pas un professeur vicieux, qui cherche à tout prix à piéger ses élèves et à leur faire passer un sale quart d'heure. Je dirais simplement que je porte une grande importance au respect. Je suis un Poufsouffle, pour moi la justice est une vertu très importante. Pour autant, je n'étais pas un imbécile et savait qu'une heure de retenue avec un professeur que l'on ne pouvait voir en peinture n'était l'une des choses les plus plaisantes. En donnant une retenue à Theodore Nott, je savais à quoi je m'étais exposé. D'une le risque que le Directeur Rogue vienne me réprimander de la pire des pires façons possibles, pour avoir « Puni injustement l'un des élèves les plus valeureux de cette école »... Qu'est-ce qui avait de la valeur dans Theodore Nott ? Son intelligence ou son sang ? C'était un bon élève, je ne pouvais pas dire le contraire, mais s'il n'était pas aussi borné, les professeurs pourraient faire quelque chose de lui. De deux, je savais pertinemment qu'en lui donnant une retenue, il y avait une chance sur deux pour que Monsieur Nott ait décidé de ne pas y venir. J'étais très content de mon coup, lorsque je l'avais bloqué sur le chemin de la salle commune des Serpentards. L'expression sur son visage avait été très amusante. Un mélange de surprise et de dégoût de s'être fait avoir aussi facilement. Désolé pour vous Monsieur Nott, avais-je pensé en lui attrapant le col, je ne suis pas né de la dernière pluie. A l'entendre râler et voir sa mine déconfite sur son visage, je ne doutais qu'il devait étouffer les pires insultes sorcières à mon égard dans son esprit. Le lâchant à la lisière de la forêt, je faisais d'ailleurs immédiatement les frais de mon intervention. « Oh, ne vous inquiétez pas, j'ai toujours ma baguette sur moi. Néanmoins, loin de moi l'idée de vous offenser, professeur, mais, si des objets ont été dérobés dans les cuisines, ne vaudrait-il pas mieux chercher chez les Poufsouffles ? Après tout, leur salle commune en est proche non ? » souffla le Serpentard en lui lançant un regard insolent. Le ton était provocateur, cela ne fait sait aucun doute. Mais loin de me faire bondir, sa réflexion me fît sourire. Je le trouvais particulièrement drôle. « Ahaha, très amusant Monsieur Nott. Vous savez qu'avec votre petite démonstration de ce matin, j'avais l'intention de retirer 20 points à la maison Serpentard. Je pensais ne pas le faire si votre retenue se passait bien. Mais avec une réflexion comme celle que vous venez de faire, je pense que je vais peut-être augmenter la sanction de quelques points et pourquoi pas les donner à la maison Poufsouffle en dédommagement » répondis-je en affichant un sourire long. Je laissais ma phrase en suspens en jetant un regard insistant au jeune Serpentard, qui semblait...perturbé. « C'est le fait d'être à moitié réveillé, qui te fait être aussi sournois Sweetbouclettes ? » commenta Poopy qui pointa le bout de son nez pour la première fois depuis que j'étais sortie de mes appartements. Posé sur mon épaule, l'énorme Chartier observait Theodore avec un regard de fouine, évidement. Je m'étonnais de ne pas avoir entendu sa voix auparavant. Je lui jetais un regard et souriais de nouveau. Non, je ne faisais pas partie de ces profs naïfs, il fallait en convenir. J'étais quelqu'un de très gentil, mais qu'il ne fallait pas trop titiller. Le jeune brun sortit sa baguette et se planta sur ses deux pieds attendant visiblement que je lui donne des instructions. Je plongeais ma main à l'intérieur de ma sacoche et en ressortis deux énormes tiges d'or, longues et souples. J'en tendais une au Serpentard et empoignais ensuite ma baguette de la main droite. « Je crois que je n'ai pas besoin de vous dire ce que c'est, vous devez déjà en avoir vu à Gringotts. Chaque objet à Poudlard étant marqué magiquement, ces Sondes de Sincérités seront très utiles » lui dis-je alors que je commençais à m'aventurer sur le sentier Est de la Forêt Interdite. Je vérifiais que le jeune homme me suivais, tandis que devant nous le jour déclinait à vue d'oeil. Je murmurais un brève lumos pour allumer ma baguette et les alentours devinrent plus claires. La température baissant avec la luminosité, je sentais le Chartier glisser son museau entre les différentes couches de mon écharpe. Un oeil sur les sondes, un oeil sur le Serpentard, je restais aux aguets. La Forêt Interdite restait un endroit dangereux, même lorsqu'on la connaissant. « Alors Monsieur Nott, pour quelle raison avez-vous aspergé votre cher camarade Londubat ce matin ? » demandais-je soudain en brisant le silence. La voix redevenue tranquille, je regardais le Serpentard en coin. Je ne m'attendais pas à de grandes confessions de sa part. Je n'avais pas menti à propos des 20 points que j'avais mit de côté dans mon esprit, s'il me répondait, je ne les retirais peut-être pas à la maison Serpentard. Il avait toutes les cartes en main.

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MessageSujet: Re: Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore]   Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore] Icon_minitimeMer 16 Jan - 19:18

Le vent frais faisait virevolter les feuilles mortes sur leur passage. Le bois était silencieux, bercé par le bruissement des feuillages sous leur pas. Tranquille, paisible. Rien ne laissait croire qu’il était habité. Pourtant, bien des légendes mentionnaient la présence des acromentules, centaures, loup-garous ou autres créatures inquiétantes dans la Forêt Interdite. On racontait que de nombreux élèves y avaient étés blessés, parfois à vie. C’était la deuxième fois de toute sa scolarité que Theodore y pénétrait, autant dire qu’il n’y était pas en terrain familier. Alors la perspective d’y retourner avec pour seule compagnie le professeur Sweetlove, bien qu’il fut professeur de Soins aux Créatures Magiques, ne le réjouissait pas vraiment. Oh, ce n’était pas un froussard, enfin dans une certaine mesure. Il s’inquiétait seulement de devoir passer une heure avec pour seule compagnie le professeur Sweetlove, qui bien qu’il semblait plutôt renseigné au sujet des bestioles qui pouvaient peupler ces terres, ne paraissait pas du genre réactif une baguette en main. « Ahaha, très amusant Monsieur Nott. Vous savez qu'avec votre petite démonstration de ce matin, j'avais l'intention de retirer 20 points à la maison Serpentard. Je pensais ne pas le faire si votre retenue se passait bien. Mais avec une réflexion comme celle que vous venez de faire, je pense que je vais peut-être augmenter la sanction de quelques points et pourquoi pas les donner à la maison Poufsouffle en dédommagement » Le Serpentard arqua un sourcil. Il n’avait pas vraiment l’habitude de subir du chantage de la part de ses professeurs. Qu’allait-il s’imaginer ? Qu’il se mette à lui obéir aveuglément, terrifié par l’idée de perdre une poignée de points ? Un dédommagement… Un sourire narquois se forma sur ses lèvres. Risible. C’était le seul mot qui lui venait à l’esprit lorsqu’il posait son regard sur l’ancien-Poufsouffle. Il devait être tellement fier d’avoir réussi à le coincer au détour d‘un couloir, quelques minutes plus tôt. Il en fulminait encore. Se faire attraper d’une manière aussi stupide. Enfin, il était trop tard pour les remords.

Theodore leva son regard vers les deux longues tiges dorées que Sweetlove avait sortit de son sac. Il plissa les yeux, intrigué, avant de reconnaître un objet familier. Au moins la tâche serait moins difficile avec ça. « Je crois que je n'ai pas besoin de vous dire ce que c'est, vous devez déjà en avoir vu à Gringotts. Chaque objet à Poudlard étant marqué magiquement, ces Sondes de Sincérités seront très utiles » L’homme lui en tendit une, avant de s’avancer pour de bon vers le cœur de la forêt. Il lui emboita le pas, son chemin illuminé par la faible lueur qui se dégageait du bout de sa baguette.
Ils marchèrent longtemps sans dire un mot. Leurs pas crissaient sur le gravier qui marquait le chemin vers les profondeurs des bois. La nuit tombait peu à peu et Nott avait la désagréable impression que plus le ciel au dessus de lui s’assombrissait, plus hululements, cris et craquements résonnaient autour de lui. Il se demandait encore ce qui lui avait prit de s’aventurer hors de la Salle Commune, alors qu’il y était garanti en sécurité. « Alors Monsieur Nott, pour quelle raison avez-vous aspergé votre cher camarade Londubat ce matin ? » La voix de Sweetlove le tira de ses rêveries. Le voilà qui s’attendait à ce qu’il lui fasse la discussion, à présent. Il resta silencieux. « Tu ne vaut pas mieux que ton lâche de père, Nott, et tu finiras avec lui à Azkaban. Si Tu-Sais-Qui ne se débarrasse pas de vous avant. » Que dire ? Que Londubat, sûrement dans l’un de ses rares élans de courage (ou de stupidité) s’était risqué à lui faire une réflexion sur sa famille ? Nott ne savait toujours pas vraiment si c’était le fait qu’il ait insulté son père qui l’avait mit hors de lui, ou bien qu’il l’ait comparé à lui. De toute façon, ce qui lui était arrivé était entièrement de sa faute. Il l’avait prévenu et le Gryffondor avait continué ses provocations. Il avait simplement répondu. Était-ce de sa faute si ce pauvre balourd avait décidé de l’attaquer ? « Londubat avait la langue bien trop pendue, ce matin. J’imagine qu’il n’a pas apprécié que je lui retourne ses remarques. Quant à la raison qui expliquerait pourquoi j’ai voulu me protéger d’un de ses sorts, elle me semble toute naturelle. » Il ne s’attarda pas sur ses explications et continua d’avancer, l’air maussade. A quoi bon chercher à se défendre, maintenant qu’il avait été puni ? Une chose était sure, Londubat paierait la prochaine fois qu’il se retrouverait sur son chemin.

Au bout de quelques minutes de marche, ils débouchèrent sur une clairière, tapissée d’herbes hautes. Des troncs massifs avaient étés abattus sur le chemin, le réduisant à un étroit passage et obstruant le paysage. Le Serpentard s’arrêta de lui-même, attendant que son professeur passe en premier. « Qu’est-ce… » Il laissa échapper une exclamation de surprise. Dans sa main droite, la Sonde s’était mise à vibrer soudainement, s’affolant à la manière d’un Scrutoscope. Pas vraiment certain de ce qu’il faisait et sans doute un peu débordé, Theodore se mit à avancer dans la direction où l’objet semblait vouloir le guider. A quelques pas de là, sous un buisson touffu, se terraient deux énormes Niffleurs. Ils couvraient à deux une coupe dorée, dont l’éclat était terni par la poussière. Déjà ? En fin de compte, cette petite chasse au trésor ne s'était pas revelée si terrible. Nott plongea aveuglément sa main dans le trou et la referma sur l’objet.
« Argh ! » Il se retira violemment du nid, propulsant au loin un Niffleur qui était encore accrochés à ses doigts. Une goutte de sang s’écrasat sur sa cape foncée. Les marques bien distinctes de deux paires de dents étaient gravées dans sa chair, comme deux plaies ouvertes d’où s’écoulaient un peu de sang. « Foutues bestioles ! Elles mont mordues ! » Enragé, il dégaina sa baguette et se jeta sur la créature la plus proche, avant de la saisir par la peau du cou.
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MessageSujet: Re: Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore]   Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore] Icon_minitimeLun 21 Jan - 19:37

Les sang-purs, Serpentard, conservateurs n'aimaient pas vraiment se faire avoir. Encore moins par des professeurs et surtout pas par des Poufsouffles. Nott avait encore de la chance, car son humiliation aurait été encore plus forte, si j'avais été né de parents moldus. Mais heureusement pour lui, j'étais un sang-mêlé. Néanmoins, je savais que ma combinaison d’ascendants ne lui était pas très flatteuse. Passer une heure de retenue avec moi dans la Forêt Interdite, cela devait être pour lui...hum...comment pouvait-il le qualifier ? La honte ? Certainement. Normalement, ce n'était plus mon rôle de mettre en retenue des élèves. C'était celui des Carrows. Cependant, ces deux mangemorts ne "corrigeaient" que les nés-moldus et tout ceux qui résistaient à l'idéal de Vous-savez-qui. Même si je n'allais pas torturer Nott, je me disais que je faisais justice à tous ceux qui étaient maltraités par les Carrows, quelque part... Enfin, je n'étais pas un justicier. J'étais sûrement pathétique. Mais que voulez-vous, cela me faisait beaucoup rire de voir le jeune Nott en train de souffler.

Engagé avec lui dans la forêt, je lui confiais une Sonde de Sincérité, afin de partir à la recherche de Niffleurs. Plusieurs de ces créatures s'étaient infiltrées à l'intérieur du château (certainement par les sous-sols) et avaient dérobé plusieurs objets dans les cuisines. Les pauvres petits elfes de maisons qui en voyaient déjà de toutes les couleurs avec les nouvelles directives du Directeur Rogue, plusieurs s'étaient mit à pleurer lorsqu'ils avaient découvert les vols. En plus d'avoir mis la pagaille, cela avait posé problème lors des repas. Des assiettes et des coupes en argent, ça ne se trouve pas à tout les coins de rues. D'autant plus que les couverts de Poudlard étaient marqués magiquement. Ils étaient la propriété de l'école et ne pouvaient sortir du domaine. Heureusement pour nous, ce marquage magique allait nous permettre de les retrouver. D'ailleurs, après quelques minutes passées à s'enfoncer dans les bois, les sondes se mirent à vibrer. « Qu’est-ce… ! » s'exclama le jeune Serpentard, visiblement surprit. J'affichais un sourire vainqueur. Quand je disais que ces sondes étaient efficaces, je ne plaisantais pas. « Pas de panique, ça veut dire que ça mord » dis-je à Nott en le poussant à suivre sa sonde, qui visiblement vibrait plus que la mienne. Le terme mordre, n'était pas des plus idoine dans cette situation. On ne parlait pas de poissons, mais d'objets en métal précieux. Il serait plus correcte de dire, que nous touchions simplement au but, mais là n'était pas la question. Nous arrivâmes dans une clairière aux herbes hautes et Nott nous conduit jusqu'à un buisson touffu. A la lumière de ma baguette, je découvrais avec lui, deux énormes Niffleurs tapis dans un nid, le corps entourant fermement une coupe en or. Ah les sales bêtes, pensais-je en les voyant remuer dans tout les sens, sentant que leur butin était menacé. Nott posa sa sonde sur le sol et semblant ignorer tout danger, plongea sa main à l'intérieur du terrier. « Oh attention... ! » m'exclamais-je alors que je cherchais quelque chose dans ma sacoche. A peine eus-je le temps finir ma phrase, que Nott avait déjà poussé un cri et ressorti sa main en quatrième vitesse du terrier. Et oui, les niffleurs ne sont classés que catégorie II sur l'échelle de dangerosité du Ministère de la Magie, mais ils savaient mordre quand même. « Foutues bestioles ! Elles m'ont mordues ! » pesta-t-il vert de rage, en constatant que l'un des niffleurs l'avait mordu. Je soupirais, autant envers le Serpentard, qui n'en faisait qu'à sa tête et contre le niffleur qu'il avait mordu. Si celui-ci attrapait quelque chose à cause de cette morsure, cela me retomberait dessus. Heureusement, les niffleurs n'étaient pas des animaux venimeux. Avec un Doxy, là ça aurait été une autre paire de manches. « Ils défendent leur trésor Nott, comme le ferait un dragon » dis-je en voulant regarder l'état du doigt du Serpentard. Sans crier, celui-ci plongea à nouveau sa main dans le terrier et attrapa l'un des niffleur par la peau du cou en dégainant sa baguette. Le deuxième niffleur sortit la tête de son trou et se mit à cracher tel un chat enragé. Je vis alors Poopy sauter au sol et se jeter sur lui. Les deux créatures se mirent à couiner et grogner, ne formant plus qu'une énorme boule en se battant. Manquait plus que cela. Je repoussais la baguette de Nott, pour l'empêcher de s'en prendre à la créature. « Non, non Nott ! Nous sommes venus ici pour récupérer les objets volés dans les terriers, pas pour tuer les niffleurs » lui dis-je en marquant une pause. « Lâchez-le » ordonnais-je en le fixant du regard, jusqu'à temps qu'il s'exécute. Même si l'envie de flanquer une bonne raclée à l'animal ne lui manquait pas, le Serpentard finit par le lâcher sur le sol. Le niffleur atterrit sur les deux autres créatures qui étaient un train de se battre. Je tapais un grand coup de pied sur le sol pour les faire se séparer. Poopy lâcha le deuxième niffleur et celui-ci se carapata à toute vitesse vers son terrier. Avant qu'il n'est pu faire quoi que ce soit, je sortais ma baguette et la pointais vers les deux voleurs. « Immobilus » scandais-je à haute voix. Les deux niffleurs se figèrent d'un mouvement de ralenti, provoqué par le sortilège d'entrave. Au bout de quelques secondes, les deux créatures étaient figées, mais conscientes, comme si celles-ci étaient emprisonnées dans du gel. Je soupirais de soulagement et me retournais vers Nott en pointant la main vers le terrier. « Vous pouvez y aller maintenant » lui dis-je en l'invitant à récupérer les objets à l'intérieur du terrier. Maintenant que les niffleurs étaient hors d'état de nuire, ils pouvaient plonger tranquillement la main à l'intérieur du nid et merlin savait ce que la coupe en or pouvait cacher comme d'autres trésors.
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Et le blaireau mange la vipère... [feat. Theodore]

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