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 Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.

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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  - Page 1 Icon_minitimeMer 17 Avr - 15:24

« Alors on se souviendra
Que je me suis noyé sans toi. »


Assez pensé à la sexualité de Phineas, la blonde sortie définitivement de ses pensées. Elle pouvait parfois s'égarer loin, trop loin du sujet en vigueur durant la conversation. C'était peut-être à force de fréquenter Clive, il fallait bien reconnaitre que celui-ci avait le don de passer du coq à l'âne lors des conversations qu'ils avaient ensemble. Elle avait peut-être fini par adopter un système de pensée similaire... non, impossible, il fallait être Clive pour penser comme Clive, il n'avait pas d'autre moyen autrement. Enfin bref, dans tous les cas, elle était partiellement absente pendant qu'elle pensait à autre chose. Enfin, au moins, c'était une fille, elle avait donc le mérite de savoir faire plusieurs choses en même temps. Don qui pouvait s'avérer plutôt utile lorsqu'elle était débordée, quoi qu'assez méthodique dans sa façon d'organiser son travail, Charlie était rarement débordée. Et heureusement, l'infirmerie était rarement pleine à craquer, même en ces temps sombres, les cas les plus fréquents étaient de mauvaises chutes de balais, des bras cassés par un cognard, des incidents mineurs comme il y en avait toujours eu en sommes. Même si, désormais, il arrivait tout de même que certains incidents se produisent à cause de ces malades mentaux appelés mangemort. Évidemment c'était assez relativement rare puisque presque tous les né-moldus ou enfants des membres de l'ordre avaient été retirés de la scolarité par leurs proches ou simplement par eux-mêmes. Pour en revenir au moment présent, Phineas tenta de rassurer la blonde au sujet des traitres. « Les doubles-jeux ne doivent pourtant pas s'effectuer que dans un sens. » Elle acquiesça d'un signe de tête peu convaincu. L'histoire avait plus souvent prouvé que les traîtres se trouvaient généralement du côté des défenseurs de la paix et que le contraire était assez exceptionnel. En même temps, il était surement plus facile pour un mangemort de prendre sur lui en infiltrant l'ordre que pour un membre de l'ordre de tuer des innocents pour éviter de se faire griller. En tout cas, elle, en aurait été incapable. Ses capacités d'infiltrations étaient vraiment limitées du coup. De toute façon, elle n'avait pas l'intention de jouer les espions : elle avait l'infirmerie à gérer et il était hors de question qu'elle renonce à ce travail. « Je serais capable de devenir professeur juste pour aller enseigner à Poudlard et renverser ce Ó Donnell, devenir directeur de maison à sa place. Je ne serais peut-être pas meilleur que lui... Enfin, j'espère tout de même. C'est un mangemort tout de même. » La blonde rit doucement en récupérant son verre. Phineas aurait été un bien étrange professeur, qu'aurait-il pu enseigner ? L'utilisation des farces et attrapes ? Ceci dit, si une matière pareil existait, il y avait fort à parier qu'elle aurait eu un réel succès. D'autant plus avec Phineas en professeur : canon, drôle et sympathique, tous les élèves seraient contents d'avoir cours avec lui. Au moins, ça changerait des cours de Rogues. Ce serait même une véritable antithèse ! Dans tous les cas, l'image qu'elle venait d'avoir, l'amusait beaucoup. Même si elle ne savait pas s'il disait sérieusement ou si c'était juste pour l'amuser, elle était bien contente d'avoir un moment de détente comme celui-ci. Enfin ce n'était pas comme si à Poudlard tout était toujours déprimant, il y avait Clive pour la faire rire, mais ce n'était pareil qu'avec Phineas. Phineas c'était le meilleur ami, le frère, l'épaule sur laquelle elle pouvait s'appuyer, enfin, presque tous les rôles positifs à la fois. S'il savait ça, il aurait surement jugé la pression énorme.

Le verre levé sans savoir à quoi trinquer, la blonde tenta de trouver quelque chose, mais les idées qui lui venaient étaient soit bête, soit trop fragile. Enfin bref, ce n'était pas glorieux, peut-être était-elle dans un état d'esprit pessimiste où tout lui semblait sombre, éphémère ou frêle. Il fallait dire aussi, qu'elle côtoyait ses ennemis sept jours sur sept, ça n'aidait pas à avoir un angle de vue optimiste. Elle était coincée dans un endroit où la loi était faite par des êtres sans coeur alors que, normalement, les écoles devaient être un lieu sécurisant et épanouissant. Enfin bref, heureusement, son ami semblait être dans un meilleur état mental qu'elle. « A l'honneur des véritables serdaigles ? » Elle sourit et leva son verre pour trinquer avec lui. « Aux véritables serdaigles et leur imagination aussi débordante que leur capacité à réfléchir ! » Elle avait retrouvé de l'entrain, après tout, on parlait de sa maison, la tour où elle avait passé sept années de sa vie, la salle commune des serdaigles où elle avait souvent veillé tard à manger des bonbons ou même simplement pour étudier. Il arrivait qu'on reprochait aux serdaigles d'être un peu trop perso dans leurs études d'ailleurs, elle, n'avait jamais eu cette sensation, peut-être que comparer à certaine maison, on pensait que les piafs étaient des intellos près à tout pour avoir les meilleurs notes, mais de l'intérieur, ce n'était pas le cas. Enfin, Charlie pour sa part était toujours prête à donner un coup de mains à ceux qui lui demandaient de l'aide. Et pour autant qu'elle se souvienne, Phineas n'était pas du genre à dire aux autres de se démerder non plus, sinon elle, n'avait jamais remarqué, auquel cas elle lui aurait passé un savons d'ailleurs. Enfin bref. « Merci d'être venu » Lâcha-t-elle simplement en lui adressant un sourire sincère. Elle était réellement contente de le revoir ici, en ce lieu relativement jovial, ça lui redonnait un peu d'espoir dans son malheur. Bien qu'elle ne se considérait pas spécialement comme étant malheureuse.

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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  - Page 1 Icon_minitimeMar 23 Avr - 11:30

Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  - Page 1 Tumblr_mefq9vjpco1qzsojho2_250
Le bras en l’air, saisissant un verre duquel elle ne sait que faire, la blonde parait soudainement gênée. Il faut dire que c’est elle qui a eu le mouvement de trinquer, de façon instinctive presque – et subitement, je me demande avec qui elle peut bien partager ces instants, depuis deux ans que nous ne nous sommes plus vus ; avant de finalement décider que cela ne me regarde pas. Il semble pourtant difficile pour elle de se résigner et de laisser son geste inachevé. Trinquer lorsque tout semble perdu, n’est pas chose aisée. Loin de là même et c’est sans doute pourquoi Charlie semble tant hésiter quant à ce pourquoi nous pouvons bien trinquer. En vue de ce dont nous venons de parler, la chose me parait pourtant bien évidente, à moi. « Aux véritables serdaigles et leur imagination aussi débordante que leur capacité à réfléchir ! » reprend en écho la jeune femme alors qu’elle lève son verre face à moi. Je viens alors entrechoquer mon verre avec le sien, avant de venir le porter jusqu’à mes lèvres, afin d’en boire une longue gorgée. Bien vite cependant, la voix de la jeune femme s’élève de nouveau et je me trouve bien obliger d’abaisser l’objet pour pouvoir planter mes prunelles dans les siennes, afin de l’écouter. « Merci d'être venu. » Un sourire sincère se dessine sur ses lèvres et automatiquement, un autre se peint sur mon visage. C’est fou ce que les émotions de la blonde peuvent prendre le pas sur les miennes, si bien que souvent, je ne me trouve être qu’un copier-coller de son humeur actuelle. Pourtant, si peu original que cela soit, ça ne me dérange pas outre mesure. Ce n’est pas non plus comme-ci elle m’oblige à le faire à l’aide de l’impérium – il me paraît d’ailleurs impossible que ce sortilège soit un jour lancé par Charlie, mais qu’importe – et c’est sûrement pour cela que je ne m’en offusque pas. Surtout lorsque cela implique de me transporter sa bonne humeur, bien que je ne sois pas du genre à fuir lorsqu’apparaissent les premiers signes d’une certaine tristesse sur son visage. Tout au contraire, je me complais dans l’idée que je puisse lui venir en aide et la tirer de là, afin qu’elle puisse retrouver sa joie de vivre sempiternelle. Faisant glisser ma chaise dans sa direction, je fais le tour de la table afin de pouvoir la rejoindre et être assis juste à côté d’elle. Passant mon bras autour de ses épaules, je me permets de l’enlacer pendant quelques instants, finissant de la prendre dans mes bras. Je la relâche ensuite, plantant mon regard dans le sien. « Merci de m’avoir invité. » je finis par lui souffler avant de faire de nouveau glisser ma chaise vers sa place initiale, me replaçant face à la jeune femme. Et alors que je la fixe, une certitude me traverse l’esprit, vient s’ancrer en moi. Elle ne peut pas retourner à Poudlard. De ce qu’elle m’en dit, le château est devenu tout sauf l’endroit sécuritaire que j’ai connu lorsque j’y ai posé mes malles. Il n’est donc plus cet endroit dans lequel elle peut s’épanouir sans crainte. Du moins, moi, j’aurai toujours cette crainte qu’il lui arrive quelque chose, si jamais elle y retourne.

Reculant subitement ma chaise, je me redresse afin de me remettre sur mes pieds. Et alors que je me retrouve debout, je me demande ce que je suis en train de faire. Je ne semble pas être le seul à me poser la question d’ailleurs, vu le drôle d’air qu’affiche Charlie. Embarrassé, je finis par dégainer mon pouce en direction des toilettes, seule alternative que j’ai trouvée pour expliquer mon geste brusque. « Je… Euh… Je reviens. » je finis par souffler avant de m’empresser de quitter ma place. Je dois me retenir afin de ne pas courir jusqu’aux toilettes, me sentant soudainement idiot. Je me précipite jusqu’à l’évier, emplissant mes mains en coupe de l’eau clair que déverse le robinet, avant de venir me frotter le visage pour me remettre les idées en place. Enfin, je me recule, pour venir me plaquer contre le mur recouvert de carrelages. Je ferme les yeux alors que je me laisse glisser au sol, mon cœur tambourinant dans la poitrine. Réaction sans doute trop excessive face à ce besoin que j’ai de la garder auprès de moi afin qu’il ne lui arrive rien. Mais c’est la première fois qu’une telle pensée me traverse l’esprit et je ne sais pas comment agir face à celle-ci. Je ne peux tout de même pas séquestrer la jeune femme et je sais pourtant que c’est le seul moyen pour qu’elle accepte de rester à mes côtés. Jamais elle ne laisserait son poste d’infirmière à Poudlard et c’est bien tout ce qui fait son courage, ce pourquoi je ne peux l’en blâmer. Je laisse retomber mon bras et ma main droite heurte alors quelque chose, dans ma poche. Je fronce les sourcils alors que j’en retire un sachet, empli de cachets blancs comme neige. Pour te donner du courage, m’avait dit mon ami en me l’offrant, ou pour rendre les gens aussi dociles qu’avec un impérium. Je me mords subitement la lèvre inférieure alors qu’une sombre idée me traverse l’esprit. Peut-être la seule solution pour parvenir à mes fins, cependant. Et puis, ce n’est pas comme-ci je compte abuser de Charlie – je grimace rien qu’à cette idée – ou que je me laisse gagner par une quelconque envie lugubre du genre. Aussi je finis par soupirer alors que je glisse de nouveau le paquet dans ma poche, poussant un soupir avant de finalement me redresser. Je n’ai jamais pris ces choses moi-même, aussi j’espère que je ne vais pas faire de connerie en mettant une trop grande quantité ou que sais-je d’autre encore.

Alors que je passe la porte des toilettes, je me dirige automatiquement vers le comptoir du bar, afin de commander à nouveau deux bièraubeurres. Ce que la serveuse se presse de m’apporter. Je me tourne alors de nouveau vers la table où m’attend Charlie, vérifiant qu’elle ne regarde pas dans ma direction, tout en m’écartant assez de la serveuse pour qu’elle ne perçoive pas ce que je suis en train de faire non plus. Sortant de ma poche quelques uns des cachets, je les laisse tomber dans le verre, attendant qu’ils se dissolvent un peu – tout en espérant ne pas en avoir trop mis – avant de revenir à la rencontre de la blonde. « Désolé de l’attente. » je lui souffle alors que je prends de nouveau place face à elle. Je lui tends alors son nouveau verre de bièraubeurre et peu importe le fait qu’elle n’ait pas encore fini le sien, elle le boira sans aucun doute par la suite. A moins que je ne l’en empêche avant, si jamais elle accède à ma requête docilement avant cela, bien que je n’ai pas trop d’espoir à ce sujet. « Dis, Charlie… » je commence doucement, avant de laisser ma voix s’éteindre, ne sachant trop comment dire les choses. Il faut que je fasse preuve de tact et même ainsi, je suis à peu près certain qu’elle ne prendra pas bien la chose. Je connais bien la blonde à présent et ce même si je ne l’ai pas vu depuis longtemps – trop longtemps même. Je déglutis avant de reprendre. « J’ai une requête à te faire. » Une supplication plutôt, mais peu importe, du moment qu’elle comprend l’idée, la façon dont je peux bien l’exposer importe peu. C’est ce que j’imagine du moins. Aussi, je prends mon courage à deux mains afin de pouvoir lui faire part de mes pensées. En espérant me lancer une bonne fois pour toute, cette fois. « J’aimerais bien que tu ne retournes pas à Poudlard. » Je grimace alors que la phrase finit de s’extirper de mes lèvres, fuyant son regard. La vision que m’inflige mon esprit de son air choqué, est déjà bien suffisante pour qu’en plus, je n’envisage rien que le fait de le voir pour de vrai. Pourtant, je m’empresse de rajouter quelque, afin de pouvoir défendre mon point de vue, avant qu’elle n’ait le temps d’ajouter quoi que ce soit. « D’après ce que tu me dis, les temps sont durs là-bas et les mangemorts sont dans tous les coins. Et-et… » Complètement paniqué, une nouvelle fois, je reste la bouche ouverte, sans parvenir à respirer. Comme simplement bloqué parce que je suis bien incapable de trouver les mots justes. « Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. » je finis par lâcher subitement, avant de clore les lèvres. Je redresse alors légèrement la tête afin de pouvoir venir planter mes prunelles dans les siennes et la supplier du regard, les yeux pétillants. Je suis sincère après tout, je ne veux pas qu’il lui arrive la moindre chose. Rien que de la savoir en danger perpétuel me met dans tous mes états alors je n’ose pas imaginer ce que cela serait s’il lui arrivait quelque chose pour de vrai. Et dire que je ne lui ai pas envoyé le moindre hibou pendant tout ce temps. Quel idiot.
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