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 Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.

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MessageSujet: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeMar 25 Déc - 20:20

« Come and take a walk on the wild side
Let me kiss you hard in the pouring rain »


Ce mardi matin, Charlie était de meilleure humeur que les autres mardi matins, peut-être pouvait-on imaginer que ce son cycle nycthémère avait été particulièrement bienfaisant, mais la raison n'avait rien à voir avec son sommeil. Lorsqu'elle salua sa collège, elle avait l'air d'une petite fille qui s'était levé tôt pour souhaiter un joyeux noël à toute sa famille puis aller déballer les cadeaux, confectionnés par les lutins du père noël, au pied du sapin de noël. Enfin bon, n'allons pas imaginer que d'habitudes, la blonde était du genre morne, s'adressant aux gens avec acrimonie, ce n'était pas le cas, elle essayait toujours de paraître plus ou moins de bonne humeur même lorsque ce n'était pas le cas. Quoi que, lorsque l'un des foutriquets de l'armée de Voldemort mettait les pieds dans l'infirmerie, elle ne se gênait pas montrer clairement sa haine quitte faire preuve d'un caractère digne de Hans Trapp. Enfin bref, aujourd'hui Charlie était particulièrement de bonne humeur, elle rangeait en chantonnant, les fioles qui tintinnabulaient entre elles lorsque sa collègue lui demanda son entrain avait un rapport avec le fait qu'elle ai pris son après midi. L'infirmière acquiesça d'un mouvement de tête. « Un rendez-vous amoureux ? » Avait donc cherché à savoir la curieuse. Question qui choqua Charlie comme si elle venait de voir un tyrannosaure rex. « Non pas du tout, ma vie amoureuse n'aurais même pas besoin de prolégomènes tellement elle est insignifiante. Je vais voir mon meilleur ami. Ça n'a rien d'un rendez-vous amoureux, elle rit un instant avant de reprendre la parole, le dernier jour où je l'ai vu, nous nous sommes plus ou moins disputé, je lui avais reproché d'être trop pusillanime. Je n'aurais jamais dû dire une telle chose parce qu'il ne l'est pas, c'est juste nous avions un point de vue en totale dichotomie sur un sujet. J'ai vraiment mal agit lorsque je suis partie en claquant la porte. » Les paroles de l'infirmière ressemblaient plus à un soliloque qu'elle s'adressait à elle-même qu'à une explication ou justification sur sa sortie. Elles furent coupé dans leur élan par l'arrivée d'une élève qui visiblement avait fait une mauvaise chute de balais et s'était casser le cubitus. Charlie attrapa l'une des fioles en cristal quelle était en train de ranger, l'objet avait la forme d'un parallélépipède surmonté d'un goulot fermé par un bouchon de liège, le liquide contenu dedans était d'une couleur incertaine, entre le bleu et violet. La blonde tandis l'objet à sa collège et la laissa faire le reste. Elles n'avaient pas besoin d'être deux pour s'occuper d'un bras cassé, la patiente ne risquait d'être atteinte d'anosognosie subite.

La suite de la matinée fut plutôt calme et rien ne semblait pouvoir entamer le morale de la jeune femme qui remplissait un palimpseste qui servait d'inventaire et qu'il fallait régulièrement mettre à jour. Même lorsque l'un de ces méphiques mangemorts entra dans l'infirmerie, pour une quelconque raison que géra sa collègue, Charlie resta d'humeur joviale. Ainsi la matinée toucha à sa fin, la blonde était enfin libre, l'autre infirmière allait s'occuper des lieux pendant son absence. Même si elles n'avaient pas signé de contrat synallagmatique, il était normal que sa collègue la laisse prendre son après midi, après tout, Charlie l'avait remplacé pendant deux jours dernièrement. Elle quitta donc la pièce en saluant celle avec qui elle travaillait et passa rapidement prendre une soupe à la citrouille et aux omphalomyces dans les cuisines, histoire de ne pas avoir le ventre qui gargouille tout l'aprèm. Soit dit en passant, elle avait trouvé le goût des cucurbitacées délicieux, la récolte avait dû être bonne. Ensuite, elle fila dans sa chambre pour se préparer, elle ne pouvait pas sortir en tenue d'infirmière... enfin techniquement si, mais ça faisait un genre "pas la peine de me changer, je m'en fiche d'avoir un rendez-vous". Elle fouilla donc dans son armoire à la recherche d'une "tenue habillée, mais pas trop" et qui ne la fasse pas passer pour une gourgandine (bien que Charlie ne devait pas avoir ce genre de tenue dans sa garde robe).Elle finie par opter pour un truc simple jupe, collant, pull et bottines. Après tout, elle n'allait pas à un rendez-vous galant, ce n'était pas la peine qu'elle se mette sur son trente-et-un, cependant, elle voulait tout de même être présentable pour revoir son vieil ami. Elle se coiffa devant son miroir sur lequel elle avait gravé à la magie "Et rose elle a vécu ce que vivent les roses", une épanadiplose d'un auteur moldu, citation qui venait d'un poème que son père adorait, elle posa son doigt sur le signe diacritique au-dessus du "e" et soupira pensivement en pensant à ce dernier puis se remit à coiffer sa tignasse blonde. Elle était à la fois terriblement pressée de revoir Phineas et terriblement stressée... même s'il lui avait écrit qu'il ne lui en voulait plus, elle savait qu'elle était en tort dans le conflit qui les avait séparés. Il y avait longtemps qu'elle ne croyait plus au petit papa noël sinon elle aurait commandé un livre du genre "le petit guides des retrouvailles après une dispute", hélas, ce genre d'ouvrage n'existait pas encore. Aussi, ce stress lui donnait l'impression de sortir pour un diner aux chandelles "saumon fumé, fois gras et champagne" alors qu'elle allait juste boire un verre aux trois balais avec un son ami. Heureuse et angoissé à la fois, limite comme une gamine de quinze ans qui allait à son premier rendez-vous amoureux. « Bon aller c'est bon Charlie, calme toi, ce n'est que Phineas ! Tu ne vas pas escalader une ziggourat ou chasser l'ornithorynque, ce n'est pas la mer à boire. Ce n'est pas non plus un rendez-vous galant alors arrête de t'imposer un stress superfétatoire ! »

Finalement, après une grande inspiration, elle enfila son manteau, sortie du bâtiment et entendis une voix familière près de l'amélanchier devant lequel elle passait « Une fois, j'ai demandé à la lune de ne plus être atteinte de plangonophobie et ça s'est réalisé, depuis, trois nuits par semaines, je discute avec l'astre jusqu'au potron-minet, je pense lui demander de ne plus être une simple accessit dans l'équipe de Quidditch, l'élève qui parlait se tourna vers l'infirmière qui passait a même moment, oh bonjour Miss Williams. » Charlie adressa un sourire à la jeune fille qu'elle avait eu récemment à l'infirmerie pour une crise d'angoisse. « Vous devriez vous couvrir mieux que ça, mademoiselle Archdeacon avant de finir comme Rodolphe, le renne enrhumé du père noël. » Elle continua son chemin après avoir salué l'élève en pensant que les propos de celle-ci relevaient parfois de l'amphigouri. Une fois arrivée a pré-au-lard, Charlie se fit bousculer par un homme ventripotent qui transportait un immense paquet de croquettes pour chats il passa sans même s'excuser, la blonde imagina un phylactère au-dessus de sa tête avec plein de caractère représentant des gros mots, mais elle continua son chemin en silence. Puis elle arriva aux trois balais, elle chercha Phineas du regard, tandis qu'un savantasse était en train d'hurler qu'il connaissait tout de la cuniculiculture juste à côté d'elle. Ce qu'il était abrutissant. Enfin bref, elle trouva enfin son ami et se dirigea vers lui, son coeur battant la chamade, il n'avait pas changé en deux ans, heureusement d'ailleurs. Elle lui adressa un sourire et lâcha un simple « Salut, ça va ? » en guise de retrouvailles... c'était un peu bof, mais elle ne savait pas quoi dire de plus. Elle culpabilisait toujours pour ce qu'elle lui avait lancé à la figure avant de claquer la porte de son magasin. Ce qu'elle avait été cruelle.


Dernière édition par Charlie J. Williams le Mer 23 Jan - 21:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeVen 28 Déc - 21:48

Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Tumblr_mefq9vjpco1qzsojho2_250
« Et à quoi sert cette crème ? » Je pousse un soupir avant de prendre le tube de crème des mains de mon client, un peu exaspérer. Les descriptions sur les paquets de chaque produit sont pourtant là en prolégomènes à ce genre de questions. Mais certaines personnes préfèrent venir directement me voir, jugeant certainement que cela est bien plus simple que d’essayer d’interpréter les caractères imprimés sur la boite, forcément. Je laisse un sourire carnassier, digne de celui d’un tyrannosaure rex, apparaître sur mon visage tandis que je fais signe à l’homme ventripotent face à moi, de me tendre son bras. Rien ne vaut une petite démonstration pour faire comprendre l’utilisation d’un produit au client et encore mieux, lui donner envie de l’acquérir. L’homme semble avoir une certaine hésitation, avant de finalement me tendre son bras. Il semble être de ces savantasses qui cherchent des explications rationnelles partout, et ce, même dans le monde magique. Cela peut sembler légèrement étrange et pourtant, c’est bien l’impression que j’en ai. Etalant la crème sur son avant-bras, je lui lance un regard narquois, tandis que j’attends que le tout fasse son effet. La crème ne tarde pas à pénétrer la peau de l’homme pour s’immiscer jusqu’à son cubitus. Son avant-bras commence alors à devenir flasque et le visage de l’homme se couvre alors de plaques rouges tandis qu’il commence à stresser. Bien vite, il se met à ressembler à Rodolphe le renne enrhumé du père noël, mais je ne m’en inquiète pas outre-mesure. Tendant le bras sur le côté, je fais tintinnabuler quelques fioles avant de trouver celle que je cherche : une en forme de parallélépipède contenant une potion à base d’omphalomyces. « Une goutte de cette potion devrait suffire à rétablir les choses dans la minute, autrement, il faudra attendre le potron-minet du dernier jour avant la date de péremption pour que les choses reviennent d’elles même. » je glisse, plus pour les enfants comparables aux lutins du père noël que pour le foutriquet qui se tient face à moi. Et voilà pourquoi j’aime ce travail, les gens sont assez réactifs face à tout ce qu’il se passe dans la boutique et c’est un véritable plaisir de changer chaque intervention en véritable spectacle, même si le tout peut rapidement devenir exténuant, à force. Soudainement, j’entends un petit cri de détresse un peu plus loin dans la boutique et, m’excusant auprès des personnes rassemblées autour de moi et de mon homme-cobaye, je décide d’aller voir ce qu’il se passe. Il s’agit en fait d’une gourgandine qui attire avec force son fils vers l’extérieur, ne le laissant pas profiter plus longtemps de la magie de noël que l’on ressent aisément à l’intérieur du magasin en cette période festive. Le garçon tient presque un soliloque à sa mère qui n’en a absolument rien à faire. Je comprends en écoutant un peu mieux, qu’il souhaite mettre la main sur un amélanchier tissé en ziggourat, ayant la particularité d’être habité par des fantômes miniatures, tous répliques de fantômes de Poudlard. Une babiole ne devant pas coûter plus de quelques mornilles, aussi, une dichotomie intérieure serait superfétatoire pour en arriver à la conclusion que je ne souhaite pas me conduire en hans trapp. A vrai dire, l’enfant me fend le cœur. Aussi, après avoir jeté un rapide coup d’œil autour de moi, je m’approche du duo mère-fils et me saisit de l’objet avant de le tendre à l’enfant. « C’est le petit papa noël qui l’avait laissé pour toi. » je lui glisse en lui adressant un large sourire. Le petit se saisit alors de l’objet, le serrant dans ses bras comme-ci je venais de lui offrir le plus beau cadeau du monde. Cette vision me ravi à un point indescriptible. Je me redresse alors pour adresser un regard plus froid à la mère. « Vous pourrez l’emballer et le placer sous le sapin de noël pour moi ? » Elle acquiesce d’un signe de tête, signant alors un accord synallagmatique entre nous, avant de se fondre dans un discours de remerciement semblable à une épanadiplose. Je ne cherche même pas à répondre, me détournant en pinçant les lèvres tandis qu’elle disparait par la porte de la boutique. S’il y avait présent de phylactères au dessus de ma tête, ceux-ci ferait alors apparaître une immense frustration, représentée par quelques signes dicratiques et autres éléments de ponctuation. En effet, j’ai de plus en plus de mal à supporter les rabat-joies et les personnes laissant parler leur acrimonie ces derniers temps. Les gens qui se plaignent de la situation qui se dégrade dans le monde magique, sont toujours des accessits de sa dégradation, chose assez affligeante lorsque l’on y regarde bien. Rejoignant le comptoir, je me sers alors un bol de soupe aux cucurbitacées que je bois rapidement pour me réchauffer, avant de faire une annonce : « La boutique va fermer ce midi et cet après-midi, elle sera ouverte trois nuits par semaine pendant approximativement deux semaines pour compenser le temps de fermeture. En attendant, merci de quitter le magasin ou de venir régler vos achats, le plus vite possible. Et joyeux noël ! » je lance d’un ton enjoué tandis que le fait que je vais enfin pouvoir retrouver Charlie s’impose à moi avec de plus en plus d’insistance. Ces nouveaux horaires réduiront alors à néant mon nycthémère, mais qu’importe, j’aime mon métier et je sais d’avance que je ne le regretterais pas. Défilent alors devant moi quelques clients venant régler toutes sortes d’achats : ma fameuse pommade causant une anosognosie, un ornithorynque dansant et des croquettes pour chat à l’odeur particulièrement nauséabonde et méphitique. Une fois cela fait, j’éteins enfin les décorations de la boutique : une armée de poupées illuminées qui feraient fuir la moindre personne atteinte d’un soupçon de plangonophobie, disposés un peu n’importe comment par un homme qui ne comprenait visiblement pas tout à mes amphigouris ; avant de fermer la porte de la boutique et de m’éloigner.

C’est couvert de neige que j’arrive finalement aux trois balais. A l’intérieur, la chaleur a attiré un monde fou, de nombreuses personnes à l’entrée attendent après une table. Cela m’inquiète légèrement même si, étant venu réservé une table, je ne devrais pas avoir trop de problèmes. Du moins, je l’espère réellement. Pas le moins du monde pusillanime, je fends la foule des personnes en attente pour arriver au comptoir où la serveuse me lance un regard pour le moins interrogateur. « J’ai réservé une table au nom de monsieur Harkiss. » je m’explique alors. Elle hoche doucement la tête avant de fouiller la salle du regard. « Ce doit être là. » finit-elle par me dire en me désignant une table sur laquelle, un palimpseste mis en évidence, indique la mention « RESERVEE ». J’acquiesce d’un hochement de tête et après l’avoir remercier, je me hâte de rejoindre la table qu’elle m’a indiquée, attisant certainement la convoitise de toutes les personnes debout depuis un bout de temps maintenant. Assis seul face à ma table, je me mets alors à faire des pronostiques sur comment sera habillée mon amie en arrivant et sur comment se déroulera notre rencontre, les sujets de conversation que nous aborderons et tout un tas de choses diverses et variées, afin de passer le temps du mieux que je le peux. « Salut, ça va ? » retentit alors une voix mélodieuse au dessus de moi. Je relève alors la tête et mon regard croise celui d’une blonde au visage m’étant familier. Tous mes pronostiques s’envolent alors, tandis que je ne parviens qu’avec difficulté à ne pas afficher une expression béate. « Charlie. Bon dieu. Lorsque j’ai demandé à la lune ce que tu devenais, jamais elle n’a pensé à me dire que tu étais devenue cette magnifique créature… » je souffle, admiratif. Pourtant, je sais pertinemment qu’elle n’a pas réellement changé, pas physiquement tout du moins. C’est juste que les vêtements qu’elle a enfilé, la mettent particulièrement à son avantage, et je ne sais pas si elle en a conscience ou pas d’ailleurs. C’est alors que je me rends compte de ma façon de me comporter. Me reprenant immédiatement, je bondis sur mes pieds avant de m’approcher d’elle. « Excuse moi, ce ne sont pas des manières de gentleman. Laisse-moi t’installer. » je lui dis en écartant la chaise pour qu’elle puisse s’asseoir, avant de rapprocher doucement la chaise de la table. Je reviens alors m’asseoir à la table, juste en face d’elle. Je l’admire un moment avant de reprendre : « Je t’aurais bien proposé du fois gras, accompagné par un peu de champagne avant de finir sur du saumon fumé, mais vu l’heure, je ne sais même pas si tu as mangé ? Dans tous les cas, c’est moi qui invite ! » je lui lance d’un ton enjoué, accompagnant mes paroles d’un clin d’œil. Je souhaite ainsi lui montrer que je ne lui en veux pas le moins du monde pour ce qu’elle a pu me dire l’autre fois en quittant la boutique. C’est déjà oublié de toute façon, car je ne peux pas lui en vouloir.

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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeSam 29 Déc - 1:32

« And I don't think you see the places
inside me that I find you »



« Charlie. Bon dieu. Lorsque j'ai demandé à la lune ce que tu devenais, jamais elle n'a pensé à me dire que tu étais devenue cette magnifique créature... » La blonde se mit à rire en entendant les paroles de Phineas. Il n'avait pas changé, c'était exactement le même garçon qu'il y a deux ans, celui qui arrivait à la faire sourire lorsqu'elle était triste et qui chassait ses angoisses grâce à la magie de quelques mots. Ceci dit, d'un point de vue physique (puisqu'il avait lancé le thème), lui aussi était toujours aussi craquant, s'il n'avait pas été son meilleur ami, elle l'aurait surement vu comme un type à mettre dans son lit. Enfin bon, là n'était pas la question. Elle n'eut guère le temps de rétorquer que son ami reprit la parole. « Excuse moi, ce ne sont pas des manières de gentleman. Laisse-moi t'installer. » Elle se fichait pas mal que ce ne soit pas "des manières de gentleman" du moment qu'il restait fidèle à lui-même et puis de toute façon, il n'avait rien d'un goujat. En ce moment, elle voyait tellement de cons (un synonyme de "mangemorts" pour elle), qu'à côté de ça, Phineas était tout simplement l'homme parfait. « Quelle galanterie » lâcha-t-elle sur un ton amusé tout en le laissant l'installer. C'était tout de même agréable d'être traité comme une princesse pour une fois.« Je t'aurais bien proposé du fois gras, accompagné par un peu de champagne avant de finir sur du saumon fumé, mais vu l'heure, je ne sais même pas si tu as mangé ? Dans tous les cas, c'est moi qui invite ! » Il accompagna ses paroles d'un clin d'oeil et encore une fois, l'infirmière laissa s'échapper un petit rire. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas passé un moment de détente de ce genre. Enfin heureusement, il y avait Clive, l'homme sur qui elle pouvait compter pour la soutenir à Poudlard, il y avait aussi Ruby qui partageait sa haine envers les mangemorts. Mais pour être honnête, Clive ou Ruby, ce n'était pas Phineas, ce n'était pas ce garçon qui l'avait soutenue depuis si longtemps, qui avait toujours réussit à changer les moments difficiles en éclats de rire. Depuis deux ans, tout cela lui avait vraiment manqué, même si elle refusait de l'admettre. « J'ai mangé vite fait et toi ? En tout cas très classe de ta part, merci » Elle lui adressa un sourire sincère. Ceci dit, la galanterie de Phineas n'avait rien d'étonnante : il venait d'une famille plutôt aisée et elle aussi, du coup, tout deux étaient habitués aux bonnes manières. Même si de son côté Charlie avait tout de même été élevé de façon assez simple, pas comme ses mangemorts pédants qui aimaient étaler leur fortune sous le nez des gens en disant qu'ils n'aimaient pas se la péter. Décidemment, sur tous les points elle les haïssait ceux là.

C'était plutôt difficile de trouver quoi dire à une personne qu'on adore, après deux ans de séparations et surtout, après avoir été bien peu sympathique avec cette personne. Même si Phineas lui avait mainte fois signifié qu'il ne lui en voulait pas, à travers leur correspondance et même à ce moment précis, sa façon d'agir ne démontrer aucune animosité du vendeur envers l'infirmière. Elle restait tout de même convaincue qu'elle n'aurait jamais dû dire de telles choses. Sous entendre que Phineas était un couard, quand bien elle aurait eu raison, ce n'était pas le genre de choses à dire à son meilleur ami. Bien souvent, elle se remémorait la scène qui les avait séparés et en modifiait le script, une action en moins, quelques mots qui auraient été rayés du dialogue et elle aurait changé bien des choses pour leur futur fictif. Elle repensait souvent à ces paroles cruelles qu'elle avait eu au sujet de leurs parents... dire qu'elle avait carrément sous entendu qu'il s'en fichait de voir que ceux qui avaient tué leurs parents recommençaient leurs méfaits. Alors qu'il ne s'en fichait pas, Phineas n'était pas ce genre d'homme sans coeur, sinon, il n'aurait pas autant compté pour elle. Enfin bref, il lui était impossible de modifier le passé, alors à quoi bon le ressasser et éprouver du remord ? Jusqu'ici, ça ne lui avait apporté rien de bon, juste des souffrances. La seule chose à faire, c'était surement de repartir sur des bases saines. Enfin bon, même si elle ne trouvait rien d'intéressant à dire, elle savait que Phineas le ferait, il était assez social et jovial pour toujours avoir des choses à dires. Avoir le contacte facile était sans doute une chose très importante pour un vendeur. Charlie l'avait souvent envié pour cela, enfin ça ne voulait pas dire qu'elle était insociable, mais disons qu'elle avait plus de facilité avec les enfants et les adolescents... après tout, elle n'était pas infirmière à Poudlard pour rien.

« Alors, ta boutique ? J'espère que tout se passe aussi bien que ce que tu m'as écrit. De toute façon, lorsque la paix sera revenue, je viendrais vous surveiller, toi et ton commerce, tous les soirs comme avant. » Elle ponctua sa phrase d'un sourire amical. D'accord, c'était une question bateau et peu originale mais bon, elle était déjà étonnée d'elle-même d'avoir réussi à trouver un truc à dire pour ne pas laisser s'installer le silence, il ne fallait pas non plus lui en demander trop. Disons qu'en plus elle n'aimait vraiment pas les blancs dans les conversations, enfin surtout les silences gênés. Charlie ne voulait pas que ses retrouvailles avec son meilleur ami finissent comme ça, ce serait un véritable fiasco pour elle. Enfin bon, elle pouvait compter sur Phineas pour installer un climat de bonne humeur ou au moins un climat rassurant. Cependant, elle ne voulait pas lui sembler distante ou rancunière, elle ne voulait pas non plus qu'il croit qu'elle gardait des sentiments négatifs contre lui, suite à leur précédente dispute. Déjà parce que ce n'était pas le cas, ensuite, parce qu'elle ne voulait pas gâcher ce moment. En sont fort intérieur, elle songea que la fille qui arriverait à conquérir le coeur de son meilleur ami serait vraiment une chanceuse. Il n'occupait peut-être pas le plus au poste du ministère de la magie, mais c'était un garçon en or, le genre de type qu'il ne fallait surtout pas lâcher une fois qu'on lui avait mis le grappin dessus. La blonde était bien placée pour le savoir pour avoir fait l'erreur de lui tourner le dos une fois. C'était une fois de trop, elle souhaitait que cela ne se reproduise plus. Bref, ce n'était pas le moment de penser à ce genre de choses. Même si ça trotterait surement toujours dans un coin de sa tête.


Dernière édition par Charlie J. Williams le Lun 31 Déc - 14:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeSam 29 Déc - 15:15

Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Tumblr_mefq9vjpco1qzsojho2_250
Une voix me sort de ma rêverie. Une voix que je pourrais reconnaître entre mille autres. Mélodieuse, douce et suave, cette voix pourrait très bien appartenir à la princesse d’un conte de fée. Vu son ton légèrement distant, elle pourrait être la belle au bois dormant sortant de son profond sommeil ou encore blanche neige, prenant peur du chasseur. Sauf que nous ne sommes pas dans une tour ayant pu abriter un lit à baldaquin et encore moins dans une forêt. Surtout que je ne suis pas un chasseur effrayant. Du moins, je ne le pense pas. Quoi qu’il en soit, il est sûr que ce n’est aucune des deux princesses qui se tient face à moi, mais bien Charlie. Peut-être même il y a-t-il une princesse en elle aussi ? Une princesse méconnue par le grand publique, princesse qui ne saurait pas elle-même son ascendance royale. L’oubliée des décrets. Oui, pourquoi pas ? Dans tous les cas, si la famille royale a oublié de la rappeler jusqu’à elle, même si c’était pour la protéger de la même manière qu’Aurore, ils ont fais une bien grosse erreur. La même que moi, pendant deux longues années. Mais aujourd’hui, je me suis rendu compte de ma bêtise, revient sur mes pas. Il est normal de revenir en arrière lorsque l’on se rend compte que l’on a fais une erreur, après tout. Et puis, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. « Quelle galanterie. » souffle-t-elle tandis que je l’installe à table, lui rendant alors son statut légitime de princesse et forcément, les galanteries que cela entraine. Après tout, le Royaume-Uni reconnait encore l’existence de la monarchie, alors pourquoi ne serait-il pas possible après tout ? Bref, je m’égare. Je lui adresse un sourire tandis que je viens m’installer en face d’elle. Je lui propose alors de lui offrir quelque chose, même si je ne sais pas vraiment quoi lui offrir, car vu l’heure assez tardive, il est fort possible qu’elle soit déjà passée à table avant de me rejoindre. Enfin c’est ce que je suppose, aussi je préfère lui poser la question avant de commander quoi que ce soit – surtout sans lui demander, ce serait très mal élever de la forcer à manger quelque chose qu’elle n’apprécie pas forcément. Quoi que je ne me souvienne pas qu’elle m’ait dis détester les repas de fête classiques, mais sait-on jamais, mieux vat prévenir que guérir comme on dit. « J'ai mangé vite fait et toi ? En tout cas très classe de ta part, merci. » Je ne relève même pas le fait qu’elle souligne à chaque fois ma soi-disant galanterie, après tout, c’est normal. A-t-on déjà vu un homme laisser payer l’addition à une femme ? Il paraît que cela est de plus en plus répandu ces temps derniers, mais dans ma famille, on m’a toujours appris que cela ne se faisait pas. Et si mon père ne semble plus avoir toute sa tête à présent, il me semble tout de même qu’à l’époque, il savait ce qu’il disait et c’est pourquoi, je compte bien m’en tenir à l’éducation que j’ai reçu de lui. Quoi que son éducation me dictait aussi de me battre pour les idées que je trouvais juste, or, de ce que j’en sais, je n’appartiens pas à l’ordre du phénix comme je l’aurais du. Mais bon, disons juste que l’on peut bien faire quelques écarts de temps en temps. L’erreur est humaine après tout. « Et bien, j’ai pris une soupe pour me réchauffer avant de venir, donc on peut considérer que j’ai mangé, oui… Je peux t’offrir une bièraubeurre du coup ? A moins que tu ne préfères le jus de citrouille ? » Je pince les lèvres. Quel idiot je peux bien faire ! Je suis tellement nerveux à l’idée qu’elle m’en veuille encore même si moi je lui ai pardonné, que je me retrouve incapable de me souvenir de ses préférences au niveau des boissons tout du moins. Je me mets à rougir, légèrement gêné par la situation. Je suis en train de confirmer ce que je lui ai dis dans mes quelques missives ; je suis un bien piètre meilleur ami.

Alors que je cherche à faire signe au serveur des trois balais de nous rejoindre pour prendre notre commande, un silence s’installe entre nous deux. Pas forcément un silence tendu et gêné qui dérange tout le monde – du moins, il ne me dérange pas –, mais un silence tout de même. Il semble mettre Charlie mal à l’aise cependant, puisque sa voix s’élève bien vite, comme légèrement gênée par le fait que notre silence puisse creuser quelque chose entre nous. Un faussé sûrement. Sauf que je ne vois pas la moindre ombre de faussé par ici, et aucune pelle pour en creuser. Juste deux amis se retrouvant après quelques années sans se parler, prenant bien leur temps avant de se raconter les détails croustillants de leur vie. Un peu comme une pub, placée au moment où la tension est à son comble dans un film, un entracte au milieu d’une pièce de théâtre ou simplement… Je ne sais même pas, je ne vois pas quel autre exemple donner, étant donné que pour moi, ce n’est clairement pas ce que je perçois dans ce qui est en train de se passer. « Alors, ta boutique ? J'espère que tout se passe aussi bien que ce que tu m'as écrit. De toute façon, lorsque la paix sera revenue, je viendrais vous surveiller, toi et ton commerce, tous les soirs comme avant. » Sur le coup de la surprise, je cesse de chercher après le serveur, préférant me tourner de nouveau vers elle. Charlie pourra dire ce qu’elle veut, elle tient certainement plus que moi à la boutique. Après tout, elle en parle tout le temps, même dans nos missives, elle ramenait souvent le sujet. Je m’autorise à sourire légèrement. « Elle va très bien, je t’assure. On est en période de fête, alors il y a toujours plein de monde. J’ai du mettre pas mal de personnes à la porte pour venir te rejoindre d’ailleurs. » Je ris en repensant au gamin de ce matin et à sa marâtre de mère rabat-joie. Le gamin était le parfait exemple de pourquoi j’ai accepté de tenir la boutique bien plus que pour un simple pari – ou défi ou promesse, cela n’a pas vraiment d’importance, ce n’est qu’un nom que l’on peut donner – d’ailleurs. Je me reprends soudainement, me disant que Charlie va peut-être se sentir mal de savoir que j’ai mis des gens dehors pour la rejoindre, aussi je pense tout de suite à rectifier le tir : « Enfin, de toute façon, le mardi est jour de fermeture normalement. Et comme je vais ouvrir en nocturne sur toute la période de fêtes, ce n’est pas un problème. » Je m’imagine déjà les semaines exténuantes que cela va me faire. Trois nuits par semaine, six nuits au total, mais tout de même de nombreuses heures de travail sans interruption. Je ne sais pas quelle tête je pourrais bien avoir après cela, mais peu importe, du moment que cela fasse plaisir aux gens. Mais du coup, en quelque sorte, tant mieux que Charlie n’y passe plus, je n’aimerais pas avoir à lui proposer une vision aussi zombifiée de mon visage, quoi qu’elle n’en a sûrement rien à faire. Mieux vaut penser à sa survie tout de même. « En tout cas, ta compagnie me manque vraiment à la boutique. Les journées paraissent plus longues et les démonstrations sont moins drôles sans mon cobaye attitré. » Je lui adresse un nouveau clin d’œil. Après tout, elle sait bien que je ne la vois pas du tout comme un cobaye, bien au contraire. Elle est juste une bonne amie avec qui il est amusant de tester les objets qui nous auraient bien amuser lors de notre propre enfance. Nous sommes un peu deux grands gamins après tout, n’est-ce pas ? « Et sinon, toi, ça va à Poudlard ? » Je dois dire que si, à une époque, je l’enviais plus qu’autre chose de toujours être dans l’école de sorcellerie – moi qui avais cru ne plus pouvoir y aller à un moment donné, notamment à cause de mon père –, je dois bien lui reconnaître qu’aujourd’hui, ce n’est plus réellement le cas. Je m’inquiète beaucoup pour elle d’ailleurs.



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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeLun 31 Déc - 14:40

« And too much blood has flown from the wrists, of the children shamed for those they chose to kiss. Who will rise to stop the blood? »


« Et bien, j'ai pris une soupe pour me réchauffer avant de venir, donc on peut considérer que j'ai mangé, oui... Je peux t'offrir une bièraubeurre du coup ? A moins que tu ne préfères le jus de citrouille ? » Une soupe hein ? Elle avait mangé la même chose. Si elle avait été niaise, elle aurait imaginé un signe du destin, mais elle avait toujours été plus ou moins septique en ce qui concernait les signes et la divination. Elle trouvait ce domaine intéressant, mais à condition de ne pas baser toute sa vie dessus. Enfin bref, elle lui sourit gentiment avant de répondre à l'interrogation de son ami. « Une bièraubeurre me convient parfaitement, merci » Ça lui rappelait des souvenirs d'être assise autour d'une table des trois balais avec Phineas, parfois ils n'étaient pas que tous les deux, il y avait d'autres serdaigles avec eux, mais en tant que "meilleurs amis" c'était souvent qu'il ne sortait qu'à deux. Elle aurait aimé que le temps passé à Poudlard en tant qu'élève ne soit pas révolue. Mais hélas, tout le monde grandit un jour et même si l'un comme l'autre avaient su conserver leur jeunesse intérieure, il fallait se rendre à l'évidence qu'ils n'étaient plus des enfants, mais deux adultes qui prenaient un verre ensemble... il était fort probable que d'un point de vue extérieur, cela passait pour un rendez-vous galant. Il ne manquait plus que la robe de soirée et la chandelle sur la table pour que ça colle parfaitement. Quoi que les Trois Balais ce n'était pas le genre de lieu où les hommes invitaient leur conquête pour leur passer la bague au doigt, disons qu'il avait plus romantique pour ça. Enfin bref, ce n'était pas le moment de penser à ce genre de choses, c'était juste un rencard entre potes.

« Elle va très bien, je t'assure. On est en période de fête, alors il y a toujours plein de monde. J'ai dû mettre pas mal de personnes à la porte pour venir te rejoindre d'ailleurs. » Alors que lui rit, elle afficha un air ennuyé. Charlie ne voulait pas que son ami ferme à cause d'elle, leurs retrouvailles auraient pu attendre un peu, du coup. Cependant, il se rattrapa vite en reprenant la parole. Il a visiblement remarqué que la blonde allait culpabiliser pour cela. « Enfin, de toute façon, le mardi est jour de fermeture normalement. Et comme je vais ouvrir en nocturne sur toute la période de fêtes, ce n'est pas un problème. » Pauvre Phineas, rester ouvert la nuit, ce doit être encore plus pénible que les tours de gardes nocturnes à l'infirmerie. En tout cas, du point de vue de Charlie, la vente était vraiment un métier fatiguant, elle admirait son ami de réussir à faire un tel boulot (en autre). Enfin, ceci dit, il était possible que certaines personnes jugent le boulot d'infirmière difficile alors qu'elle trouvait ça plutôt simple et agréables. Après tout, faire un métier qu'on aime facilite largement la tâche, même s'il y a toujours des clients chiants ou des patients difficiles à soigner. « En tout cas, ta compagnie me manque vraiment à la boutique. Les journées paraissent plus longues et les démonstrations sont moins drôles sans mon cobaye attitré. » La blonde rit doucement, c'est vrai qu'elle en avait passé du temps à la boutique à être "maltraitée" par Phineas. Enfin bon, elle ne prenait pas de gros risque en servant de cobaye aux produits du vendeur, c'était un magasin de farce et attrape, pas une armurerie bourrée de poisons et de livres de sorts maléfiques. Et puis au moins, ça lui donnait l'avantage de connaitre parfaitement les produits qui pouvaient circuler dans l'école. « Tout cela me manque aussi. D'ailleurs les élèves les plus âgés de Poudlard m'appellent l'infirmière cool grâce à ça. » Du moins ceux qui n'ont pas du fuir à cause de l'invasion des mangemorts. La réapparition de Voldemort avait vraiment gâché plein de vies, au sens figuré comme au sens propre. « Et sinon, toi, ça va à Poudlard ? » Justement Phineas lance la discussion sur l'école. « Hum. Et bien c'est plein de ces satané mangemort, il reste quelques professeurs dignes de ce nom, mais pas assez hélas. Je fais de mon mieux pour retaper les élèves et les profs qui s'opposent à ces abrutis fini. » Elle lâcha un profond soupire puis re-dessina un sourire sur son visage. « Mais bon, il faut garder espoir. Et puis jusqu'ici personne n'est mort dans l'infirmerie. » Dans d'autres endroits, elle ne savait pas. Beaucoup d'élèves s'étaient enfuis avec l'arrivée des mages noirs, mais peut-être que certains avaient disparu pour d'autres raisons, on ne saura la vérité qu'une fois la guerre finie.

Elle allait continuer son petit discours sur Poudlard en ces temps de guerre quand le serveur se ramena enfin à leur table leur demandant s'ils avaient choisi ce qu'ils désiraient. « Une bièraubeurre, s'il vous plait » . Elle adressa un sourire à l'homme et se rendit compte qu'au final elle avait oublié ce qu'elle voulait dire. Elle supposa que ça ne devait pas être si important, sinon elle s’en souviendrait. Elle attendit donc gentiment que Phineas commande à son tour pour reprendre la parole. « Désormais, le directeur de notre très chère maison est un mangemort... c'est une honte pour Serdaigle... » Elle afficha un air blasé et plein d’acrimonie. Elle qui avait été si fière d'être à Serdaigle, c'était un véritable déshonneur pour cette maison. Le directeur de Poudlard Rogue, était d'ailleurs un mangemort... enfin, ironiquement, c'était l'une des personnes en qui Dumbledore avait le plus confiance. La question était donc de savoir si L'ancien directeur avait raison ou s'il s'était totalement fourvoyé sur le compte de cet homme. Après tout, c'était cette même personne qui l'avait tué, mais Charlie savait bien que les choses étaient plus compliquées qu'elles en avaient l'air. Enfin bref, ce n'était ni le lieu, ni le moment de faire une enquête interne sur la culpabilité ou non de Rogue dans cette histoire. Bon au moins, elle devait reconnaître que le directeur actuel n'était pas aussi taré que Dolores Ombrages. Combien d'élèves avaient fini à l'infirmerie à cause de ses méthodes horribles ? Beaucoup trop au gout de l’infirmière qui était contre les sanctions de ce genre. Au moins, avec Rogue, il n’avait pas autant d’élèves maltraité, même s’il était inévitable que certains mangemorts envoient des élèves à l’infirmerie… après tout c’était le propre du mangemort d’être con.
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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeVen 4 Jan - 17:45

Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Tumblr_mefq9vjpco1qzsojho2_250
Légèrement gêné, je lui demande ce qu’elle souhaite boire, puisqu’il semble que nous ayons déjà mange tous les deux. Quel idiot je fais, lui proposer un repas avant de lui annoncer que j’ai déjà pris une soupe. Je ne passe ainsi pas du tout pour un garçon ayant les yeux plus gros que le ventre. J’ai un peu l’habitude de parler avant de réfléchir de toute façon, faisant ainsi souvent ce genre de première impression peu avantageuse face aux personnes que j’apprends tout juste à connaître. Et même si je connais Charlie depuis un petit moment, je peux tout de même dire que c’est un peu comme-ci je devais réapprendre à la connaître. Cela fait tout de même deux ans que nous ne nous sommes pas vus. C’est tout de même énorme lorsque l’on y regarde bien. Je déglutis, légèrement mal à l’aise par rapport à ma petite gaffe, avant de lui demander ce qu’elle souhaite boire, essayant ainsi de reprendre une contenance. Mais encore une fois, je suis un peu gêné. En tant que meilleur ami, je devrais savoir quelles sont ses habitudes en matière de boisson. Mais je suis tellement nerveux à l’idée de raté nos retrouvailles, que je fais un peu n’importe quoi. Disons juste que c’est pour le cas où, elle déciderait subitement de changer d’habitude de consommation. Ou comment tenter de conserver l’illusion même pour moi-même. Apparemment aveugle à mes questions internes qui torturent mon esprit, la blonde m’adresse un léger sourire avant de me répondre. « Une bièraubeurre me convient parfaitement, merci. » dit-elle simplement. Je hoche doucement la tête, gravant cette réponse dans ma mémoire, avant de moi-même lui adresser un sourire. C’est fou ce qu’un simple sourire de sa part peut me rassurer et m’aider à me détendre. Comme-ci elle était une drogue de laquelle je peux me servir pour m’apaiser. Quoi qu’au moins, je ne crains pas les overdoses avec elle, ce qui est tout de même un bon point. « Une bièraubeurre ? Très bien. » Je lui adresse moi aussi un sourire avant de me tourner vers le comptoir, essayant d’attirer l’attention du serveur. Les personnes faisant la queue afin d’avoir une table, me dévisagent, mais je n’en ai que faire. Ils n’avaient qu’à réserver, comme moi je l’ai fais. Et puis, j’ai bien le droit de fêter mes retrouvailles avec mon amie de la manière que je le souhaite, non ? C’est exactement le moment que choisie la dite amie pour me tirer de mon petit moment de concentration durant lequel je tente d’appeler le serveur, pour me demander comment se porte la boutique. Encore une fois, je remarque à quel point elle y tient. Après tout, elle en a beaucoup parlé dans ses missives aussi. Mais elle est un peu à l’origine de sa création aussi, ce qui explique sans aucun doute son attachement pour le magasin. « Tout cela me manque aussi. D'ailleurs les élèves les plus âgés de Poudlard m'appellent l'infirmière cool grâce à ça. » répond-t-elle après que je lui ai dis qu’elle me manque, en tant que cobaye, pour la boutique. Je laisse échapper un léger rire. C’est vrai qu’elle doit être bien sympathique comme infirmière. Pas chiante, même plutôt sympathique, drôle, aimable – sauf pour les mangemorts, certainement –, joueuse, joyeuse et… Belle. Il ne faut pas se le cacher après tout. Elle est magnifique et doit bien s’en rendre compte. En comptant sur le fait que les infirmières en blouse blanche peuvent être le fantasme de pas mal de monde, certains élèves ne doivent pas se gêner pour aller la voir plusieurs fois par mois, prétextant je ne sais quelle maladie imaginaire pour cela. « L’infirmière cool ? C’est un titre qui te va bien. Enfin, j’imagine qu’avec un surnom pareil, ce n’est pas toi qui doit t’occuper des piqures et compagnie. » je lui dis avec un clin d’œil malicieux. Après tout, elle n’est pas sans savoir que je n’apprécie pas réellement les aiguilles. Pendant un moment, il n’y avait d’ailleurs qu’elle qui pouvait s’approcher de moi pour faire une prise de sang ou que sais-je d’autre. Peu importe à quoi pouvait bien servir l’aiguille en fait, je ne cherchais pas vraiment à comprendre à quoi elle servait, bien trop occupé à regarder de l’autre côté lorsque celle-ci pénétrait sous ma peau.

Enfin bref, trêve d’égarement. Je profite du fait que l’on parle de son job d’infirmière au château, pour lui demander comment se porte l’école de sorcellerie, qui est tout de même un lieu important à mes yeux. Symbole d’espérance durant toute mon enfance, je garde toujours espoir qu’il soit possible qu’à l’intérieur, les choses soient toujours un peu mieux qu’autre part. Quoi que les échos qui m’en reviennent, ne sont pas particulièrement réjouissants. Je préfère cependant demander confirmation à quelqu’un en qui j’ai pleine confiance, avant de commencer à croire ce qu’il se dit au sujet de Poudlard. « Hum. Et bien c'est plein de ces satanés mangemorts, il reste quelques professeurs dignes de ce nom, mais pas assez, hélas. Je fais de mon mieux pour retaper les élèves et les profs qui s'opposent à ces abrutis fini. » soupire finalement Charlie. Je hoche doucement la tête, ma gorge se nouant instantanément. C’est un peu comme-ci la voix de la blonde faisait s’enfoncer l’idée dans ma tête, bien plus efficace qu’un marteau avec lequel on aurait tapé sur ma boite crânienne. J’ai soudainement le cœur lourd. Je ne veux pas y croire. Je savais bien qu’il y avait des mangemorts à Poudlard, mais j’espérais encore la présence possible d’un nombre équivalents de professeurs encore normaux si je puis dire. Mais c’est une idée que je dois abandonner, apparemment. Je pince les lèvres. « Mais bon, il faut garder espoir. Et puis jusqu'ici personne n'est mort dans l'infirmerie. » Je laisse échapper un léger soupire, me retenant de rire qu’à grande peine. La blonde a toujours eu un sens de l’optimisme un peu particulier, lorsque l’on y regarde bien. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il n’y a pas eu de morts autre part dans l’enceinte du château, mais au moins, cela doit suffire à remonter un minimum le moral de Charlie. « C’est que tu dois bien faire ton travail. Les élèves peuvent sûrement te remercier. » je lui souffle en lui adressant un léger sourire qui se veut réconfortant. C’est le moment que choisi le serveur pour enfin faire irruption à la table, nous demandant ce que nous souhaitons commander, nous coupant ainsi dans notre conversation. En effet, ni Charlie ni moi-même, ne souhaitons échanger un mot de plus tant qu’il est là. En même temps, mieux vaut éviter les oreilles indiscrètes ces derniers temps, j’imagine. Ainsi, je laisse la jeune femme répondre la première. « Une bièraubeurre, s'il vous plait. » dit-elle en adressant un sourire au jeune homme. « La même chose pour moi, je vous prie. » je rajoute alors en adressant moi-même un sourire au serveur. J’en profite pour lui rendre ses cartes de menu, qui ne vont pas nous servir finalement. Tant mieux pour mon porte-monnaie quelque part. Non, je rigole bien sûr. Cela ne m’aurait pas déranger de payer le repas de Charlie. Je lui payerai sa bièraubeurre de toute façon, question de principe. Alors que le serveur s’éloigne finalement, la blonde reprend finalement la parole. « Désormais, le directeur de notre très chère maison est un mangemort... C'est une honte pour Serdaigle... » Je sers la mâchoire, embêté par cette fâcheuse annonce. Ce n’est pas la meilleure nouvelle que j’ai entendu de ma vie, cela va s’en dire. C’est un peu déshonorant de savoir que sa maison est dirigée par une personne de ce genre. « Qui est-ce ? » je demande finalement, les lèvres pincées. Je me demande si c’est une personne que nous avons pu fréquenter à l’époque où nous étions tous les deux à Poudlard en tant qu’élèves, ou non. Cela ne changera sûrement rien aux faits, mais j’ai tout de même besoin de savoir. Ce que je ne m’explique pas d’ailleurs.



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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeJeu 17 Jan - 20:58

« Alors on se souviendra
Que je me suis noyé sans toi. »


Tandis qu'il répondait à son sourire, Charlie songea que si elle avait dû faire un classement, ou même des awards à attribuer aux garçons qu'elle fréquentait, il y avait fort à parier que Phineas aurait raflé beaucoup de prix. À commencer par celui du physique le plus appétissant et aussi, le sourire le plus charmeur. Mais Phineas n'était pas non plus juste un bout de viande agréable à regarder, c'était aussi un garçon attentionné et drôle. La blonde se demandait comment était-ce encore possible qu'un type pareil soit célibataire ? Il était pourtant sociable, agréable, intelligent et amusant. La seule réponse qui effleura son esprit fut la suivante : Phineas devait être gay. Ce n'était juste pas possible autrement. Maintenant qu'elle y pensait, il avait tout d'un gay : elle était sa meilleure amie et dans ses souvenirs, Phineas n'avait jamais montré le moindre intérêt pour aucune fille. Les mecs sexy ont le don d'être soit déjà en couple, soit gays et visiblement le meilleur ami de Charlie ne faisait pas exception à cette règle imaginaire, créée par des filles rageuses de ne pas pouvoir avoir ce qu'elles convoitées. « Une bièraubeurre ? Très bien. » Elle sortie de ses pensées en entendant la voix de Phineas. Il tentait en vain d'avoir l'attention du serveur, à croire que tout le monde avait décidé de venir aux trois balais le même jour qu'eux deux. Enfin bon, qu'importe, ce n'était pas comme si ils étaient pressés, ils avaient tout l'après midi et même la soirée s'il le fallait. Du moins c'était le cas pour Charlie, peut être que Phineas avait des choses à faire, lui. Gérer une boutique ne doit pas être de tout repos, lorsque la journée est enfin finie, il reste les inventaires à faire, les commandes divers et varié, le rangement, le ménage. Avant Charlie n'hésitait pas à donner un coup de mains à son ami, mais maintenant il devait sûrement tout faire tout seul le pauvre, peut-être avait-il employé quelqu'un depuis. Pourtant, d'après les paroles de celui-ci, elle n'en avait pas l'impression.

« L'infirmière cool ? C'est un titre qui te va bien. Enfin, j'imagine qu'avec un surnom pareil, ce n'est pas toi qui doit t'occuper des piqures et compagnie. » À parler de leurs métiers ont aurait dit des petits vieux qui se retrouvaient avait vingt ans sans se voir. Heureusement qu'ils n'avaient pas d'enfants, sinon, ce serait encore plus cliché : « Alors, comment, va le petit Harkiss ? Ses études se passent bien ? » Bref. La blondinette rit doucement suite à la réflexion du vendeur au sujet des piqures. Elle se souvenait qu'il n'avait jamais été fan de ce genre médecine. Comment, un grand garçon comme lui, pouvait craindre une pauvre petite piqure de rien du tout ? Elle espérait pour lui ne soit jamais mis sous perfusions, il aurait des sueurs froides sinon. Vraiment, un mètre quatre-vingts et soixante-dix kilos de muscle (à vue d'oeil dans le cas de Phineas, elle n'avait pas été vérifier), et pourtant les mecs étaient parfois de grosses chochottes. Enfin bon, heureusement qu'on ne comptait pas vraiment sur eux pour la survie de la race humaine (même s'ils jouent tout de même un petit rôle). « Tu sais bien que j'ai des doigts de fée pour ce qui est de faire les piqures. » Elle dessinait sur son visage un sourire amusé. En réalité, ce n'était surement pas le pire les piqures, les potions de guérisons avaient parfois des goûts à faire regretter de ne pas se faire piquer ! Elle en avait récemment fait l'expérience sur Clive... le pauvre avait dû avaler une mixture absolument infâme. Mais bon, là n'était pas question.

La question était désormais de savoir comment se passait la vie à Poudlard. Honnêtement, c'était loin d'être digne de la croisière s'amuse... quoi que pour les mangemorts peut-être. Mais qu'importe, le fait est que la prestigieuse école de magie avait perdue, avec la mort de Dumbledore et l'arrivée des mages noirs, tout ce qui faisait son prestige. C'était plus ou moins la catastrophe, heureusement, il restait des profs plus moins normaux dans leur tête (hormis Clive, mais Clive, c'était Clive quoi.) pour se soutenir contre ces abrutis de suppôts du seigneur des ténèbres. Bref, elle lui expliqua qu'au moins personne n'était encore mort dans l'infirmerie. Elle aurait dû toucher du bois pour être sûre que cela ne change pas. « C'est que tu dois bien faire ton travail. Les élèves peuvent sûrement te remercier. » Un petit rire s'échappe des lèvres de la blonde. Elle n'était pas la seule sur qui les élèves pouvaient compter, heureusement d'ailleurs, elle n'aurait sans doute pas pu porter un tel poids sur ses épaules. Quoi qu'il en soit, le serveur les coupa dans leur discussion. Elle commande une habituelle et indémodable bièraubeurre « La même chose pour moi, je vous prie. » Rétorqua le beau vendeur assit en face d'elle. Une fois le serveur parti, leur discussion pouvait enfin reprendre son cours. Charlie évoqua le changement de directeur de la maison serdaigle. Après avoir passé sept ans dans cette maison, dans ces dortoirs à fréquenter toujours les mêmes personne, on fini forcement par développer une certaine fierté et un attachement à son blason. D'ailleurs, au départ Charlie était triste d'avoir rejoint les aigles, mais grâce à son défunt père et aussi à Phineas, elle avait finalement réalisé la chance qu'elle avait eut. Elle n'aurait sans doute pas été si proche de cet homme si elle avait été dans une maison différente et réaction en chaîne, la boutique de Phineas n'aurait peut-être pas existé. Enfin bon, de toute façon, changer un détail d'une histoire revenait modifier tout son futur, ce n'était jamais une bonne chose et surtout, pour Charlie, ça n'avait aucun intérêt... sauf peut-être celui de tuer Voldemort pendant qu'il était enfant, peut-être que là, ce serait une utilisation intelligente de ce genre de don. De toute façon, à quoi bon se poser la question : ce n'était pas possible. « Qui est-ce ? » Elle remarqua l'air visiblement contrarié par cette annonce de Phineas. « Il s'appelle Daley Ó Donnell... le pire c'est la matière qu'il enseigne : initiations aux forces du mal, dire qu'on apprend ça à des enfants. Je trouve ça scandaleux, mais bon, je ne peux pas faire un coup d'état pour prendre le pouvoir. Je ne suis qu'infirmière. » Elle sourit doucement sur la fin de sa phrase, même si elle n'était pas toute seule, les membres de l'Ordre restaient en infériorité numérique. Avec les récents événements de Gringotte et la victoire des mangemorts, le moral des troupes n'était pas spécialement au beau fixe. À ce train là, Charlie allait finir comme plein de malheureux, à devoir se cacher pour survivre. Elle serait peut-être utile grâce à ses capacités d'infirmière, mais elle tenait tellement à Poudlard. Et voilà.
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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeLun 21 Jan - 14:08

Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Tumblr_mefq9vjpco1qzsojho2_250
Je dois avouer que je commençais à trouver puérile cette histoire d’ego surdimensionné nous empêchant de reprendre contact l’un avec l’autre. Dire que tout cela a duré plus de deux ans rend la chose encore plus stupide, surtout lorsque l’on sait que malgré tout ce temps loin de la blonde, je n’ai cessé de la considérer comme ma meilleure amie. Et quels meilleurs amis nous faisons, à ainsi refuser de se parler pendant tout ce temps pour une question de -. Je crois que tout cela a à voir avec cette guerre mais je n’en suis plus convaincu. C’est pour dire à quel point tout cela est stupide. Surtout lorsque l’on se dit que nous nous sommes faits emporter par toutes ces histoires, sans pouvoir rien faire contre cela. Et au fond, c’est exactement ce qu’ils veulent ; nous monter les uns contre les autres de façon à ce que nous soyons tellement accaparés par tout cela alors que nous devrions nous serrer les coudes pour venir à bout de la menace mise en place par les mangemorts et le Seigneur des Ténèbres. Je hausse un sourcil en direction de la blonde, comprenant un peu mieux pourquoi elle s’est engagée dans l’Ordre du Phénix et pourquoi elle continue de lutter en faveur du bien, contre tous ces mages noirs. La fixant un instant, je ne parviens qu’à me dire que je suis fier d’elle – plus que d’habitude je veux dire – et que j’admire son courage face à la situation actuelle. A vrai dire, si elle n’était pas ma meilleure amie, je pourrais en être fou amoureux ; en effet, il faut se rendre à l’évidence qu’elle a tout pour elle. Belle, intelligente et courageuse. On pourrait presque croire que je joue les lèches-bottes à ainsi faire les louanges de ma meilleure amie. Pourtant, comme je ne les lui dis pas directement, cela ne doit pas compter. Du moins c’est ce que je pense. D’ailleurs, je me demande si elle a un petit ami en ce moment. Je me rends alors compte de ce que je viens de penser et mes joues se teintent alors d’une couleur pourpre, tandis que je baisse la tête, un peu gêné. Voulant me redonner une contenance, je me tourne alors en direction du comptoir, faisant comme-ci je tentais d’attirer l’attention du serveur. Je n’y crois pas trop pourtant, étant donné que de nombreuses personnes attendent une table, je suppose que les personnes déjà installées ne sont donc pas les priorités. Tandis que j’agite désespérément les mains en direction du comptoir, me trouvant moi-même un peu idiot, je sens le regard de mon amie toujours posé sur moi et je ne peux empêcher mes joues de s’empourprer de plus belle. Je finis par attirer mes gestes inutiles, tandis que Charlie trouve le moyen de lancer un nouveau sujet de conversation, me sortant ainsi de ma rêverie. Intérieurement, je la remercie de me changer ainsi les idées. Peut-être a-t-elle perçu mon malaise d’ailleurs, mais il n’en reste pas moins qu’elle ne cherche pas à comprendre ma gêne soudaine et je ne la remercierais jamais assez pour cela. « Tu sais bien que j'ai des doigts de fée pour ce qui est de faire les piqures. » Je roule des yeux tandis que l’infirmière laisse apparaître un sourire amusé sur son visage. Seule elle est en mesure de comprendre à quel point tout ce qui peut se rapporter à une aiguille est capable de me traumatiser. Pourtant, même si ce n’est pas foncièrement méchant, elle s’en amuse toujours un peu, prétendant à chaque fois qu’une piqure n’est rien en comparaison avec certaines potions. Mais bizarrement, je n’ai jamais été d’accord avec ce qu’elle pouvait bien me dire à ce sujet, quand bien même je n’ai jamais gouté l’une de ses dites potions. « Sans aucun doute, même si je me doute que ce n’est pas ce que tu fais de mieux. Enfin, ce n’est pas de ta faute. C’est les piqures quoi. » Je hausse doucement les épaules, comme pour bien lui montrer qu’elle n’y peut rien. Après tout, elle ne fait que son travail et ce n’est pas de sa faute si les aiguilles sont des choses atroces.

De manière assez soudaine, la jeune femme m’apprend alors que le nouveau directeur de la maison des serdaigles est un mangemort, ce qui me laisse tout de même assez perplexe. Les personnes originaires de notre maison sont censées être pourvues d’une intelligence assez développée et d’un sens de logique. Seulement, je ne suis pas convaincu qu’une personne possédant ses qualités soit apte à adhérer dans les idéaux du Seigneur des Ténèbres et des mangemorts. Pourtant, on a rarement vu le choixpeau magique se tromper sur l’envoie dans une maison de tel ou tel élève. Je pense même qu’il ne s’est jamais trompé. Aussi je reste assez sceptique quant au fait que le nouveau directeur des serdaigles puisse juste être quelqu’un de mauvais. Peut-être joue-t-il double-jeu après tout ? Je l’espère bien. Mais avant de me décider sur ce que je peux réellement penser de la situation, il faut déjà que je sache qui il peut bien être. Aussi je m’empresse de le demander à mon ami, ne pouvant m’empêcher d’afficher un air contrarié quant à l’idée que je puisse me tromper sur les réelles intentions de ce directeur. « Il s'appelle Daley Ó Donnell... Le pire c'est la matière qu'il enseigne : initiations aux forces du mal, dire qu'on apprend ça à des enfants. Je trouve ça scandaleux, mais bon, je ne peux pas faire un coup d'état pour prendre le pouvoir. Je ne suis qu'infirmière. » Et moi je ne suis qu’un simple vendeur dans une boutique de farces et attrapes, dépassé par cette annonce. Pourtant, ce poste de professeur en particulier, pourrait être la couverture idéale pour un faux mangemort. Aussi je reste sceptique, me demandant que penser de cela. Je préférais pouvoir penser que j’ai raison, ainsi au lieu d’être une ordure, ce dit directeur peut alors se révéler comme un genre de bienfaiteur masqué ou quelque chose du genre. « Et tu crois que c’est la vérité ? » je finis par demander à Charlie après avoir vérifier de tous les côtés que personne ne nous entendait. A vrai dire, je ne sais même pas me représenter qui est ce Ó Donnell, sûrement n’est-il pas de notre année du coup. Ou alors, je ne l’ai pas calculé lors de mes années passées à Poudlard, ce qui est tout aussi bien possible. Après tout, je n’ai jamais eu une mémoire surdéveloppée, ni des notes excellentes, juste un semblant d’esprit logique. Quelque chose d’à peine suffisant pour être dissuadé de prendre part aux mangemorts. Quoi que je n’ai jamais vraiment été tenté de rejoindre cette armée de mages noirs de toute façon, me plaisant bien mieux dans mon rôle de vendeurs d’objets de farces et attrapes. « Enfin, je veux dire… Tu penses qu’il est possible qu’il joue double jeu ? » je reprends alors, avant de passer une main sur mon front, me laissant retomber contre le dossier de ma chaise. Je ne veux pas croire que mon ancienne maison puisse être contrôlée par un véritable mangemort. Me reprenant, je pose alors mes avant-bras sur la table, me penchant en direction de Charlie. « Et si tout cela n’était qu’un alibi ? Une couverture ? » je lui souffle alors sur le ton de la confidence, pas du tout décidé à croire qu’un véritable mangemort digne de ce nom puisse être à la tête de ma chère maison. Ce serait bien trop absurde. D’ailleurs, j’ai beau savoir que je suis un grand rêveur idéalisant pas mal de choses, je me refuse de plonger dans des idées plus pessimistes sous prétexte que j’idéalise bien trop de choses. Me saisissant de mon verre contenant ma bièraubeurre, je la lève alors en fixant mon amie dans les yeux, comme si j’allais la boire à sa santé. Après quoi, je la porte à mes lèvres, me perdant de nouveau dans mes pensées idéalistes, comme à mon habitude. Voilà.

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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeMar 26 Fév - 21:02

« And I don't think you see the places
inside me that I find you »



L'espace d'un instant, Phineas avait eu l'air gêné. La blonde s'était demandé si c'était parce qu'il était capable de lire dans les pensées et qu'il avait entendu qu'elle l'imaginait gay. C'était pour elle que ce serait gênant. Enfin bon, elle préféra se concentrer sur leur discussion, ça lui éviterais de se poser des questions débiles comme chercher savoir si son meilleur ami était télépathe ou s'il s'était gay. D'ailleurs, il était plus probable qu'il soit gay que télépathe. Enfin bon, en y songeant, elle n'avait jamais vu Clive s'intéresser à une fille non plus, et lui aussi avait une meilleure amie fille... était-il gay aussi ? Auquel cas Charlie aurait un don pour se faire des amis qui n'étaient sexuellement pas attiré par elle. Le bordel, pas facile de bâtir un couple solide en attirant que des gens qui ne sont justement pas attirés par elle. Elle aurait peut-être pu rencarder Clive et Phineas ensemble, ceci dit, ça aurait fait un très étrange couple : le clown de service et le professeur dégenté. Enfin bref, elle aurait le temps de se poser ce genre de question plus tard, par exemple, lorsqu'elle s'ennuyait en remplissant des papiers à l'infirmerie. « Sans aucun doute, même si je me doute que ce n'est pas ce que tu fais de mieux. Enfin, ce n'est pas de ta faute. Ce sont les piqûres quoi. » Elle rit doucement. Pauvre Phineas et sa peur des aiguilles. Elle n'avait jamais vraiment compris cette peur, mais en tant qu'infirmière, elle ne pouvait pas nier l'existence de cette phobie parfois maladive pour certains. Les peurs ne s'expliquent pas toujours et plus que la douleur elle-même, ce qui faisait le plus de mal à ces phobiques, c'était l'appréhendions. Une piqure de moustique ne faisait pas mal parce que généralement, l'insecte ne prévenait pas avant de piquer et ne montrait pas son aiguille. Enfin bon, heureusement que Phineas ne l'assimilait pas qu'à une folle à seringues, ce serait assez dévalorisant et limite flippant sur les bords et à assonance légèrement psychopathe. Elle ne répondit pas, elle savait que les piqûres n'étaient pas le sujet préféré du vendeur et il était probable qu'il aimait mieux éviter d'en parler. Ceci dit, ne pas en parler ne résoudrait pas son problème, il était possible de se faire soigner pour ses phobies, même si c'était long et pénible, au moins, s'en débarrasser c'était comme s'ôter une épine du pied, sans mauvais jeu de mot au sujet des objets pointus.

Enfin bref, la discussion avait dérivé sur Serdaigle, Charlie avait appris qu'un enfoiré de mangemort était devenu directeur de leur maison. « Et tu crois que c'est la vérité ? » Elle haussa un sourcil, ne voyant pas vraiment où il voulait en venir. C'était bien la vérité : un mangemort à la tête de Serdaigle, elle n'était pas folle, ce genre de cinglés se reconnaissent facilement. « Enfin, je veux dire... Tu penses qu'il est possible qu'il joue double jeu ? » Bonne question. Pour elle, c'était peu probable. Daley avait vraiment des allures et des réflexions de mangemort et puis un mage digne de ce nom ne se serait pas proposé pour le poste d'initiations aux forces du mal tout de même. Ce que cette matière pouvait l'agacer, si elle avait eu un enfant scolarisé à Poudlard, elle l'aurait vite envoyé ailleurs juste pour qu'il n'assiste pas à ça. L'homme se pencha vers elle pour continuer son explication. « Et si tout cela n'était qu'un alibi ? Une couverture ? » Difficile de le dire, dans ce monde perturbé par la guerre, tout le monde était plus ou moins à suspecter. Elle réfléchit un instant, mais rien, selon elle, ne pouvait disculper le mangemort. « Franchement, je ne crois pas. Sinon c'est un très bon comédien qui n'hésite pas à faire en sorte que les choses semblent vraies. » Charlie soupira doucement. Elle aurait aimé espérer qu'il y ai plus de gens encore du bon côté à Poudlard, mais c'était difficile de leur faire confiance. Par exemple, Rogue avait tué Dumbledore... comment pensé que ce type pouvait être du bon côté. Charlie n'y songeait même pas. Elle n'avait qu'une envie, celle de venger le regretté directeur de Poudlard, celui qui fut, sans aucun doute, le meilleur de tous les temps. Enfin, elle manquait un peu d'objectivité puisqu'elle n'avait connu que Dumbledore comme directeur et dire qu'elle avait pensé qu'il serait toujours là, que Poudlard aurait toujours ce vieux bonhomme pour veiller sur les élèves. C'était fini maintenant. « Tu sais, c'est hélas plus facile de suspecter les membres de l'ordre d'être du côté des mangemorts que les mangemorts d'être du côté de l'ordre. » Elle s'était aussi rapproché pour parler de façon moins audible pour la foule qui se trouvait autour, même si tous les autres gens présent devaient avoir leurs propres affaire à régler et ne s'occupaient pas d'eux.

Quoi qu'il en soit, le serveur se remmena avec les deux bièraubeurre qu'ils avaient commandés. La blonde afficha un air ravi et remercia l'homme avant de prendre son verre et de le lever légèrement. « J'aimerais avoir quelque chose de solide sur quoi trinquer, mais par les temps qui courent... » Elle afficha un petit sourire gêné. Elle aurait pu vouloir trinquer à leur amitié, mais ça faisait un peu trop faux cul et ça revenait à nier qu'elle s'était comportée comme une salope la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Franchement, elle n'avait pas envie de penser à ça, à l'égoïsme dont elle avait fait preuve alors que ce pauvre Phineas était sans doute plus dans la merde qu'elle avec son père qui avait péter les plombs. C'était sûr que pour elle, s'engager dans l'ordre pouvait être une chose facile son père était mort pour l'ordre et sa mère, aujourd'hui encore, faisait toujours partie de cette organisation. Il n'y avait pas grand-chose pour la retenir contrairement à son meilleur ami. Avec un père du côté adverse, la décision était bien plus dure à prendre, même si celui-ci était devenu fou, il restait son père, l'homme qui l'avait élevé et qui lui avait servi de modèle. Surement l'homme qui avait eu le plus d'importance dans sa vie... sauf si Phineas avait eu un petit copain à qui avait encore plus tenu. Oui, elle était partie sur l'idée qu'il était homosexuel et ne semblait pas vouloir en démordre.

[HJ : vraiment, désolée pour l'attente @___@]



Dernière édition par Charlie J. Williams le Ven 8 Mar - 11:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeVen 1 Mar - 12:00

Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Tumblr_mefq9vjpco1qzsojho2_250
Bien souvent, je me suis montré trop idéaliste pour en venir à la conclusion que telle ou telle personne puisse se montrer vraiment mauvaise, préférant chercher son bon côté même s’il m’était déjà arrivé de conclure que cela pouvait s’avérer impossible. Pourtant, je reste convaincu que dans chaque adulte, chaque personne vivante, puisse se cacher une âme d’enfant. Et un enfant ne peut ainsi penser à faire des différences en fonction des origines de sang, pas lorsqu’il est encore innocent et que personne n’a essayé de lui formater l’esprit. Je dois donc moi-même être un grand enfant pour envisager la possibilité qu’il se cache quelqu’un de bien derrière chaque être et que les personnes ayant l’air le plus méchantes, ne sont que de simples âmes torturées qui attendent que l’on vienne leur sortir une épine du pied. Je ne peux pourtant pas prétendre au fait de toujours être un enfant et de connaître cette liberté relative à ce qu’apporte le monde des rêves qui l’accompagne. Je suis à présent entravé – bien que légèrement – par le monde des adultes, les responsabilités qui l’accompagnent et les sentiments que l’on y découvre. Car un enfant ne sent pas son cœur s’affoler aussi vite à l’approche d’un être cher, ne le sent pas tambouriner ainsi dans sa poitrine lorsque leurs regards se croisent, ne le sent pas tenter de s’échapper ou de guider ses mouvements lorsque leurs peaux se frôlent. Et c’est pourtant ce que fait mon cœur lorsque Charlie est près de moi. Enfin, je raconte n’importe quoi. La jeune femme n’est qu’une amie, ma meilleure amie qui plus est, et ce même si nous avons passé quelques temps sans nous parler. Elle l’a toujours été et rien ne peut changer cela. Si toutes ces choses se propagent en moi, c’est juste que je suis content d’enfin la revoir et totalement soulagé de savoir qu’elle ne m’en veut pas pour notre dispute à la boutique. Et si le fait qu’elle soit ravissante, m’a traversé l’esprit, c’est parce que cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes pas vus et qu’elle me paraît tout de même plus mûre que dans mes souvenirs. Sans compter qu’elle est véritablement magnifique, alors je n’ai rien à me rapprocher. Pourtant, gêné, je ne peux m’empêcher de sentir mes joues s’embraser alors que je suis obligé de détourner les yeux. Comme un gamin, forcément. C’est un réflexe complètement idiot, puisque techniquement parlant, à moins qu’elle ne soit subitement devenue légilimens, il n’y a aucune chance pour qu’elle sache ce qui se passe dans ma tête et les pensées que je puisse à voir. Et en agissant ainsi, il y a tout de suite beaucoup plus de chances pour qu’elle le devine. Réflexe parfaitement idiot et par conséquent, totalement humain.

Redressant finalement la tête, je m’oblige à fixer mes prunelles dans les siennes, alors que je sens mes pommettes reprendre peu à peu une teinte normale. Tant mieux, cela me met réellement mal à l’aise de rougir pour un rien. Pourtant, Charlie ne semble pas avoir pris conscience de mon trouble – ou sinon, elle cache bien son jeu, auquel cas je la remercie grandement – bien trop perdue dans ses pensées pour cela. Sûrement doit-elle réfléchir à ce que je lui ai exposé et à mon point de vue. « Franchement, je ne crois pas. Sinon c'est un très bon comédien qui n'hésite pas à faire en sorte que les choses semblent vraies. » finit-elle par dire avant de laisser échapper un soupir. Je ne peux que me permettre de hocher la tête, me montrant compréhensif. Par ses paroles, je ne peux que comprendre le fait que ce fameux professeur Ó Donnell n’hésite pas une seule seconde à user des sortilèges impardonnables sur les élèves pour punir ainsi que pour se faire respecter. Un lâche. Un homme agissant plus comme une bête que par la force de la réflexion. Décidément peu digne d’honorer le titre de serdaigle – quoi que l’on ne puisse pas réellement considérer qu’il l’honneur, vu comment il semble entacher la réputation de notre noble maison – et pourtant, il est aujourd’hui directeur de cette maison. Un mangemort véritable. Je ne peux m’empêcher de contracter la mâchoire, alors que cette information s’insinue peu à peu dans mon esprit. « Tu sais, c'est hélas plus facile de suspecter les membres de l'ordre d'être du côté des mangemorts que les mangemorts d'être du côté de l'ordre. » Je hausse brièvement les épaules, ne pouvant qu’approuver ses dires. Elle n’a pas tord. Depuis la nuit des temps, il est beaucoup plus simple de juger mauvaise une personne que l’on côtoie chaque jour et semblant présenter les mêmes facultés que nous même – sûrement quelque chose à voir avec de la jalousie, à n’en pas douter – que de juger bon une personne que l’on ne connait ni d’Ève ni d’Adam. « Les doubles-jeux ne doivent pourtant pas s’effectuer que dans un sens. » je finis par soupirer avant de le laisser retomber contre le dossier de ma chaise, tapotant un instant des doigts le bras en bois, me contentant de fixer ma main. Une légère moue apparaît alors sur mon visage, alors que je me rends compte d’à quel point tout cela peut être dérangeant. Moi qui était si fier d’avoir été envoyé à serdaigle jusqu’alors, me sens un peu défait d’apprendre l’identité du nouveau directeur de la maison. « Je serais capable de devenir professeur juste pour aller enseigner à Poudlard et renverser ce Ó Donnell, devenir directeur de maison à sa place. Je ne serais peut-être pas meilleur que lui… Enfin, j’espère tout de même. C’est un mangemort tout de même. » je lui glisse alors qu’un homme s’approche de nous afin de venir nous servir nous deux bièraubeurres. La jeune femme se saisit de la sienne avant de la lever légèrement, comme pour trinquer. Sans même savoir pourquoi nous trinquons, je lève donc également la mienne, fixant Charlie avec un regard interrogateur, attendant qu’elle laisse échapper ce qu’elle a à dire. « J'aimerais avoir quelque chose de solide sur quoi trinquer, mais par les temps qui courent... » Elle laisse sa phrase en suspens, me fixant elle aussi tout en semblant ne pas savoir quoi réellement ajouter. Faisant une nouvelle fois la moue, je la dévisage un instant, tandis que je réfléchis moi-même à ce pourquoi nous pourrions trinquer, comme il nous arrivait si souvent de faire autrefois. « A l’honneur des véritables serdaigles ? » je finis alors par demander, attendant son approbation pour véritablement trinquer. Comme-ci cela était un acte à ne pas prendre à la légère.

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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeMer 17 Avr - 15:24

« Alors on se souviendra
Que je me suis noyé sans toi. »


Assez pensé à la sexualité de Phineas, la blonde sortie définitivement de ses pensées. Elle pouvait parfois s'égarer loin, trop loin du sujet en vigueur durant la conversation. C'était peut-être à force de fréquenter Clive, il fallait bien reconnaitre que celui-ci avait le don de passer du coq à l'âne lors des conversations qu'ils avaient ensemble. Elle avait peut-être fini par adopter un système de pensée similaire... non, impossible, il fallait être Clive pour penser comme Clive, il n'avait pas d'autre moyen autrement. Enfin bref, dans tous les cas, elle était partiellement absente pendant qu'elle pensait à autre chose. Enfin, au moins, c'était une fille, elle avait donc le mérite de savoir faire plusieurs choses en même temps. Don qui pouvait s'avérer plutôt utile lorsqu'elle était débordée, quoi qu'assez méthodique dans sa façon d'organiser son travail, Charlie était rarement débordée. Et heureusement, l'infirmerie était rarement pleine à craquer, même en ces temps sombres, les cas les plus fréquents étaient de mauvaises chutes de balais, des bras cassés par un cognard, des incidents mineurs comme il y en avait toujours eu en sommes. Même si, désormais, il arrivait tout de même que certains incidents se produisent à cause de ces malades mentaux appelés mangemort. Évidemment c'était assez relativement rare puisque presque tous les né-moldus ou enfants des membres de l'ordre avaient été retirés de la scolarité par leurs proches ou simplement par eux-mêmes. Pour en revenir au moment présent, Phineas tenta de rassurer la blonde au sujet des traitres. « Les doubles-jeux ne doivent pourtant pas s'effectuer que dans un sens. » Elle acquiesça d'un signe de tête peu convaincu. L'histoire avait plus souvent prouvé que les traîtres se trouvaient généralement du côté des défenseurs de la paix et que le contraire était assez exceptionnel. En même temps, il était surement plus facile pour un mangemort de prendre sur lui en infiltrant l'ordre que pour un membre de l'ordre de tuer des innocents pour éviter de se faire griller. En tout cas, elle, en aurait été incapable. Ses capacités d'infiltrations étaient vraiment limitées du coup. De toute façon, elle n'avait pas l'intention de jouer les espions : elle avait l'infirmerie à gérer et il était hors de question qu'elle renonce à ce travail. « Je serais capable de devenir professeur juste pour aller enseigner à Poudlard et renverser ce Ó Donnell, devenir directeur de maison à sa place. Je ne serais peut-être pas meilleur que lui... Enfin, j'espère tout de même. C'est un mangemort tout de même. » La blonde rit doucement en récupérant son verre. Phineas aurait été un bien étrange professeur, qu'aurait-il pu enseigner ? L'utilisation des farces et attrapes ? Ceci dit, si une matière pareil existait, il y avait fort à parier qu'elle aurait eu un réel succès. D'autant plus avec Phineas en professeur : canon, drôle et sympathique, tous les élèves seraient contents d'avoir cours avec lui. Au moins, ça changerait des cours de Rogues. Ce serait même une véritable antithèse ! Dans tous les cas, l'image qu'elle venait d'avoir, l'amusait beaucoup. Même si elle ne savait pas s'il disait sérieusement ou si c'était juste pour l'amuser, elle était bien contente d'avoir un moment de détente comme celui-ci. Enfin ce n'était pas comme si à Poudlard tout était toujours déprimant, il y avait Clive pour la faire rire, mais ce n'était pareil qu'avec Phineas. Phineas c'était le meilleur ami, le frère, l'épaule sur laquelle elle pouvait s'appuyer, enfin, presque tous les rôles positifs à la fois. S'il savait ça, il aurait surement jugé la pression énorme.

Le verre levé sans savoir à quoi trinquer, la blonde tenta de trouver quelque chose, mais les idées qui lui venaient étaient soit bête, soit trop fragile. Enfin bref, ce n'était pas glorieux, peut-être était-elle dans un état d'esprit pessimiste où tout lui semblait sombre, éphémère ou frêle. Il fallait dire aussi, qu'elle côtoyait ses ennemis sept jours sur sept, ça n'aidait pas à avoir un angle de vue optimiste. Elle était coincée dans un endroit où la loi était faite par des êtres sans coeur alors que, normalement, les écoles devaient être un lieu sécurisant et épanouissant. Enfin bref, heureusement, son ami semblait être dans un meilleur état mental qu'elle. « A l'honneur des véritables serdaigles ? » Elle sourit et leva son verre pour trinquer avec lui. « Aux véritables serdaigles et leur imagination aussi débordante que leur capacité à réfléchir ! » Elle avait retrouvé de l'entrain, après tout, on parlait de sa maison, la tour où elle avait passé sept années de sa vie, la salle commune des serdaigles où elle avait souvent veillé tard à manger des bonbons ou même simplement pour étudier. Il arrivait qu'on reprochait aux serdaigles d'être un peu trop perso dans leurs études d'ailleurs, elle, n'avait jamais eu cette sensation, peut-être que comparer à certaine maison, on pensait que les piafs étaient des intellos près à tout pour avoir les meilleurs notes, mais de l'intérieur, ce n'était pas le cas. Enfin, Charlie pour sa part était toujours prête à donner un coup de mains à ceux qui lui demandaient de l'aide. Et pour autant qu'elle se souvienne, Phineas n'était pas du genre à dire aux autres de se démerder non plus, sinon elle, n'avait jamais remarqué, auquel cas elle lui aurait passé un savons d'ailleurs. Enfin bref. « Merci d'être venu » Lâcha-t-elle simplement en lui adressant un sourire sincère. Elle était réellement contente de le revoir ici, en ce lieu relativement jovial, ça lui redonnait un peu d'espoir dans son malheur. Bien qu'elle ne se considérait pas spécialement comme étant malheureuse.

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MessageSujet: Re: Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.    Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Icon_minitimeMar 23 Avr - 11:30

Keep making me laugh ↔ Phineas & Charlie.  Tumblr_mefq9vjpco1qzsojho2_250
Le bras en l’air, saisissant un verre duquel elle ne sait que faire, la blonde parait soudainement gênée. Il faut dire que c’est elle qui a eu le mouvement de trinquer, de façon instinctive presque – et subitement, je me demande avec qui elle peut bien partager ces instants, depuis deux ans que nous ne nous sommes plus vus ; avant de finalement décider que cela ne me regarde pas. Il semble pourtant difficile pour elle de se résigner et de laisser son geste inachevé. Trinquer lorsque tout semble perdu, n’est pas chose aisée. Loin de là même et c’est sans doute pourquoi Charlie semble tant hésiter quant à ce pourquoi nous pouvons bien trinquer. En vue de ce dont nous venons de parler, la chose me parait pourtant bien évidente, à moi. « Aux véritables serdaigles et leur imagination aussi débordante que leur capacité à réfléchir ! » reprend en écho la jeune femme alors qu’elle lève son verre face à moi. Je viens alors entrechoquer mon verre avec le sien, avant de venir le porter jusqu’à mes lèvres, afin d’en boire une longue gorgée. Bien vite cependant, la voix de la jeune femme s’élève de nouveau et je me trouve bien obliger d’abaisser l’objet pour pouvoir planter mes prunelles dans les siennes, afin de l’écouter. « Merci d'être venu. » Un sourire sincère se dessine sur ses lèvres et automatiquement, un autre se peint sur mon visage. C’est fou ce que les émotions de la blonde peuvent prendre le pas sur les miennes, si bien que souvent, je ne me trouve être qu’un copier-coller de son humeur actuelle. Pourtant, si peu original que cela soit, ça ne me dérange pas outre mesure. Ce n’est pas non plus comme-ci elle m’oblige à le faire à l’aide de l’impérium – il me paraît d’ailleurs impossible que ce sortilège soit un jour lancé par Charlie, mais qu’importe – et c’est sûrement pour cela que je ne m’en offusque pas. Surtout lorsque cela implique de me transporter sa bonne humeur, bien que je ne sois pas du genre à fuir lorsqu’apparaissent les premiers signes d’une certaine tristesse sur son visage. Tout au contraire, je me complais dans l’idée que je puisse lui venir en aide et la tirer de là, afin qu’elle puisse retrouver sa joie de vivre sempiternelle. Faisant glisser ma chaise dans sa direction, je fais le tour de la table afin de pouvoir la rejoindre et être assis juste à côté d’elle. Passant mon bras autour de ses épaules, je me permets de l’enlacer pendant quelques instants, finissant de la prendre dans mes bras. Je la relâche ensuite, plantant mon regard dans le sien. « Merci de m’avoir invité. » je finis par lui souffler avant de faire de nouveau glisser ma chaise vers sa place initiale, me replaçant face à la jeune femme. Et alors que je la fixe, une certitude me traverse l’esprit, vient s’ancrer en moi. Elle ne peut pas retourner à Poudlard. De ce qu’elle m’en dit, le château est devenu tout sauf l’endroit sécuritaire que j’ai connu lorsque j’y ai posé mes malles. Il n’est donc plus cet endroit dans lequel elle peut s’épanouir sans crainte. Du moins, moi, j’aurai toujours cette crainte qu’il lui arrive quelque chose, si jamais elle y retourne.

Reculant subitement ma chaise, je me redresse afin de me remettre sur mes pieds. Et alors que je me retrouve debout, je me demande ce que je suis en train de faire. Je ne semble pas être le seul à me poser la question d’ailleurs, vu le drôle d’air qu’affiche Charlie. Embarrassé, je finis par dégainer mon pouce en direction des toilettes, seule alternative que j’ai trouvée pour expliquer mon geste brusque. « Je… Euh… Je reviens. » je finis par souffler avant de m’empresser de quitter ma place. Je dois me retenir afin de ne pas courir jusqu’aux toilettes, me sentant soudainement idiot. Je me précipite jusqu’à l’évier, emplissant mes mains en coupe de l’eau clair que déverse le robinet, avant de venir me frotter le visage pour me remettre les idées en place. Enfin, je me recule, pour venir me plaquer contre le mur recouvert de carrelages. Je ferme les yeux alors que je me laisse glisser au sol, mon cœur tambourinant dans la poitrine. Réaction sans doute trop excessive face à ce besoin que j’ai de la garder auprès de moi afin qu’il ne lui arrive rien. Mais c’est la première fois qu’une telle pensée me traverse l’esprit et je ne sais pas comment agir face à celle-ci. Je ne peux tout de même pas séquestrer la jeune femme et je sais pourtant que c’est le seul moyen pour qu’elle accepte de rester à mes côtés. Jamais elle ne laisserait son poste d’infirmière à Poudlard et c’est bien tout ce qui fait son courage, ce pourquoi je ne peux l’en blâmer. Je laisse retomber mon bras et ma main droite heurte alors quelque chose, dans ma poche. Je fronce les sourcils alors que j’en retire un sachet, empli de cachets blancs comme neige. Pour te donner du courage, m’avait dit mon ami en me l’offrant, ou pour rendre les gens aussi dociles qu’avec un impérium. Je me mords subitement la lèvre inférieure alors qu’une sombre idée me traverse l’esprit. Peut-être la seule solution pour parvenir à mes fins, cependant. Et puis, ce n’est pas comme-ci je compte abuser de Charlie – je grimace rien qu’à cette idée – ou que je me laisse gagner par une quelconque envie lugubre du genre. Aussi je finis par soupirer alors que je glisse de nouveau le paquet dans ma poche, poussant un soupir avant de finalement me redresser. Je n’ai jamais pris ces choses moi-même, aussi j’espère que je ne vais pas faire de connerie en mettant une trop grande quantité ou que sais-je d’autre encore.

Alors que je passe la porte des toilettes, je me dirige automatiquement vers le comptoir du bar, afin de commander à nouveau deux bièraubeurres. Ce que la serveuse se presse de m’apporter. Je me tourne alors de nouveau vers la table où m’attend Charlie, vérifiant qu’elle ne regarde pas dans ma direction, tout en m’écartant assez de la serveuse pour qu’elle ne perçoive pas ce que je suis en train de faire non plus. Sortant de ma poche quelques uns des cachets, je les laisse tomber dans le verre, attendant qu’ils se dissolvent un peu – tout en espérant ne pas en avoir trop mis – avant de revenir à la rencontre de la blonde. « Désolé de l’attente. » je lui souffle alors que je prends de nouveau place face à elle. Je lui tends alors son nouveau verre de bièraubeurre et peu importe le fait qu’elle n’ait pas encore fini le sien, elle le boira sans aucun doute par la suite. A moins que je ne l’en empêche avant, si jamais elle accède à ma requête docilement avant cela, bien que je n’ai pas trop d’espoir à ce sujet. « Dis, Charlie… » je commence doucement, avant de laisser ma voix s’éteindre, ne sachant trop comment dire les choses. Il faut que je fasse preuve de tact et même ainsi, je suis à peu près certain qu’elle ne prendra pas bien la chose. Je connais bien la blonde à présent et ce même si je ne l’ai pas vu depuis longtemps – trop longtemps même. Je déglutis avant de reprendre. « J’ai une requête à te faire. » Une supplication plutôt, mais peu importe, du moment qu’elle comprend l’idée, la façon dont je peux bien l’exposer importe peu. C’est ce que j’imagine du moins. Aussi, je prends mon courage à deux mains afin de pouvoir lui faire part de mes pensées. En espérant me lancer une bonne fois pour toute, cette fois. « J’aimerais bien que tu ne retournes pas à Poudlard. » Je grimace alors que la phrase finit de s’extirper de mes lèvres, fuyant son regard. La vision que m’inflige mon esprit de son air choqué, est déjà bien suffisante pour qu’en plus, je n’envisage rien que le fait de le voir pour de vrai. Pourtant, je m’empresse de rajouter quelque, afin de pouvoir défendre mon point de vue, avant qu’elle n’ait le temps d’ajouter quoi que ce soit. « D’après ce que tu me dis, les temps sont durs là-bas et les mangemorts sont dans tous les coins. Et-et… » Complètement paniqué, une nouvelle fois, je reste la bouche ouverte, sans parvenir à respirer. Comme simplement bloqué parce que je suis bien incapable de trouver les mots justes. « Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. » je finis par lâcher subitement, avant de clore les lèvres. Je redresse alors légèrement la tête afin de pouvoir venir planter mes prunelles dans les siennes et la supplier du regard, les yeux pétillants. Je suis sincère après tout, je ne veux pas qu’il lui arrive la moindre chose. Rien que de la savoir en danger perpétuel me met dans tous mes états alors je n’ose pas imaginer ce que cela serait s’il lui arrivait quelque chose pour de vrai. Et dire que je ne lui ai pas envoyé le moindre hibou pendant tout ce temps. Quel idiot.
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