theodore nott

17 ANS ◊ SANG-PUR ◊ HOGWARTS

HOGWARTS SCHOOL OF WITCHCRAFT AND WIZARDRY theodore nott 7e ANNÉE SERPENTARD

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Theodore, sculptée avec soin du bois d'un cyprès, d'une finesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que 11 ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour lui: rigidité ; précision et vigueur sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en métamorphose. Le cœur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'une plume de phénix qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT :
Le Seigneur des Ténèbres est un nom familier à Theodore depuis son plus jeune âge. Fils de Mangemort, la disparition du mage noir en 1981 ne l’a pas empêché de baigner dans ses idées durant son enfance. Il représentait alors ce pourquoi il fallait se battre : le retour à un monde sorcier épuré, la reconnaissance à leur juste valeur des familles sang-pures et la fin du chaos instauré par un Ministère souillé. Sans jamais s’afficher comme officiellement engagé à ses cotés, Nott a pourtant longtemps adhéré à ses convictions et y adhère encore de nos jours. Seulement, il s’est rendu compte il y a quelques temps, que le retour de Vous-Savez-Qui ne rimait pas forcément avec la perspective d’un avenir meilleur. La grandeur semble s’être dissipée au profit d’une folie meurtrière, et même s’il est encore convaincu que son idéologie est bonne, Theodore voit malgré lui s’insinuer dans son esprit le doute quant à ses méthodes.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ?
Dumbledore était un grand sorcier dans le passé, certes, mais il va sans dire que ses dernières années ont laissées transparaitre chez lui une certaine…faiblesse intellectuelle ? Theodore, comme la majorité de ses camarades Serpentard, l'avait toujours méprisé. Un directeur amoureux des moldus ! Le viiellard, en se mettant en tête de combattre Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, avait signé son arrêt de mort. Et ce ne fut pas une grande perte dans le monde magique. Quant à ses disciples, saint Potter et sa clique, le même sort les attend s’ils ne se décident pas à capituler. L’Ordre du Phénix était un temps un obstacle à l’avènement du Seigneur des Ténèbres, un danger. Mais tout comme son défunt leader, il a vraisemblablement perdu de son standing, et ne demeure aujourd’hui rien de plus qu’une poignée de sang-souillés, plus inconscients que courageux.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ?
Nott est l’un des rares fils de Mangemorts à ne pas avoir encore rejoint les rangs de Vous-Savez-Qui après qu’il ait prit le contrôle de Poudlard, il se contente seulement de profiter de son statut dans l’enceinte de l’école. Sa vie s’est révélée beaucoup plus agréable depuis la prise de pouvoir de Vous-savez-Qui, il tient donc à conserver son image de sympathisant au nouveau gouvernement afin que cela dure. Seulement, comme dit plus haut, Theodore ne cesse de se poser des questions quant au déroulement des choses et au chaos qui s'est installé il y a quelques mois. La stupidité et la soif de violence de certains Mangemorts, doublées à l'insanité de leur chef pourraient très bien mettre en péril le régime et ainsi, détruire toute chance d'atteindre leur idéal.

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ barcka. TON ÂGE Ҩ seize ans. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ Logan Lerman. PERSONNAGE Ҩ issu de la saga, bien qu'il y soit peu évoqué. Du coup, je me suis aidé de notes de JKR à son sujet pour combler ce manque mais je crois que je vais devoir inventer pas mal d’éléments de sa vie. TON AVIS SUR PI Ҩ Génial, je pense y rester pas mal de temps. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ Via Bazzart. CONNEXION Ҩ Fréquente (6j/7). UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ ET BIEN PAR LE PLUS GRAND DES HASARDS IL SE TROUVE QUE JE SUIS AUSSI SUR PRETTY MUCH DEAD ALREADY (ulysses). Je trouvais ça marrant de tomber sur un forum administré par les mêmes personnes (enfin, à peu près les mêmes). Voilà (:

"A iron fist in a velvet glove"

JANVIER 1987 Un silence de plomb était tombé dans la chambre. Seule la respiration difficile de la malade interrompait à intervalles régulières le calme ambiant. Son visage portait les marques de sa souffrance : ses traits étaient tirés, son teint blême et sa peau luisante de sueur. On distinguait avec peine sa beauté antérieure. Sa figure semblait éteinte, à l’exception de ses yeux, d’un bleu électrique, qui brillaient encore, comme deux touches de peinture vive sur une toile ternie. « Maman… » A ses cotés se tenait un petit garçon, pas plus âgé de sept ans. Sa petite main était glissée dans celle de sa mère, qu’il regardait les yeux humides. « Ne t’inquiète pas, mon ange. Tout ira bien. Maman t’aime, tu le sais ? » Un faible sourire s’était dessiné sur les lèvres de la femme. Elle tentait de faire bonne figure devant son enfant, réprimant avec peine les gémissements de douleur qu’elle pouvait pousser malgré elle. Elle, était parfaitement consciente de la manière dont tout cela se terminerait. Mais le pauvre enfant était trop jeune pour saisir la gravité de la situation. Le regard de la femme se leva vers la silhouette massive d’un homme, resté en retrait depuis le début de la visite. « Tu restera avec ton père, ne t’en fais pas pour maman, veux-tu ? » Une douleur lancinante lui prit dans le bas du ventre. Elle s’efforça de ne rien laisser transparaitre. Seule un léger rictus déforma ses traits un instant. « Maman, quand est-ce que tu rentreras à la maison ? » L’enfant avait lâché sa main, pour se réfugier dans son étreinte chaude. Deux larmes perlaient sur ses joues tendit qu’il serrait sa mère contre lui. « Pas ce soir, mon ange, j’en ai bien p… » Elle ne put terminer sa phrase. La douleur était trop forte, son corps tout entier fut prit d’un soubresaut. Elle avait l’impression que mille lames lui tailladaient les tripes au même moment, qu'on lui déchirait la peau à vif. Une plainte s’échappa de ses lèvres, elle se recroquevilla sur elle-même. D’un regard, elle supplia son époux. Celui-ci s’avança d’un bond et attrapa le bras du garçon « Theodore, viens ici ! » Le petit éclata en sanglot tandis qu’on l’arrachait à sa mère, trépignant et griffant autour de lui. On le força à sortir dans le couloir, tandis que ses cris étaient peu à peu couverts par les hurlements de sa mère, dont le corps était prit de violentes convulsions.
Au bout d’une demi-heure d’heure, Theodore se calma. Il s’était assoupi sur un fauteuil, non loin de son paternel. Son visage bouffi par les pleurs affichait un air apaisé. Il n’entendit pas le médicomage arriver vers eux pour prendre à part son père. « Monsieur Nott…je suis desolé, votre femme… nous a quitté. Toutes mes sincères condoléances. » L’homme n’avait pas réagit, trop bouleversé par la nouvelle. Il s’était contenté de remercier le médecin et de récupérer son fils avant de disparaître.

✴✴✴

SEPTEMBRE 1991 On les fit entrer en rang dans la Grande Salle. C’était une pièce spacieuse, où trônaient quatre longues tables, sur lesquelles tous les autres élèves étaient déjà assis. Au fond se trouvait la table des professeurs, en face d’une estrade qui avait été dégagée. Un brouhaha difficilement supportable résonnait entre les murs. Theodore leva les yeux vers le plafond, magnifique réplique d’un ciel étoilé en dessous duquel flottaient des milliers de chandelles. Il entendit au loin la voix d’une fille expliquer : « C’est un plafond magique. Il a été fait exprès pour ressembler au ciel. Je l’ai lu… » Un plafond ? Si on ne lui avait pas dit, il aurait pu croire que la salle était ouverte sur le ciel. Nott resserra un peu plus sa cravate. Il avait senti tous les regards sur eux et il fallait quand même avouer que ça le rendait nerveux. A présent, comme lui avait raconté son père, venait le temps de la répartition.
Lorsque le calme fut rétabli dans la Grande Salle, on amena un vieux chapeau rapiécé perché sur un tabouret, que l’on posa sur l’estrade. Le Choixpeau Magique. Un murmure parcouru le groupe de premières années. Le chapeau, à la grande surprise de beaucoup d’élèves, se mit à gigoter, avant de s’éclaircir la voix.

Je n'suis pas d'une beauté suprême
Mais faut pas s'fier à ce qu'on voit
Je veux bien me manger moi-même…

Et tandis qu’il poursuivant puis terminait sa chanson, Theodore échangea un regard amusé avec Drago Malefoy, qu’il avait reconnu parmi les nouveaux venus. La directrice adjointe (le professeur McGonagall, qui leur avait été présentée dès lors arrivée) arriva finalement avec un parchemin sous le bras. « Quand j’appellerai votre nom, vous mettrez le chapeau sur votre tête et vous vous assiérez sur le tabouret. Je commence : Abbot Hannah ! » La première élève a être repartie s’avança timidement vers l’estrade. Son teint vira progressivement du blanc au vert. Le jugement du Choixpeau fut rapide : « POUFFSOUFFLE ». Et ainsi défilèrent une trentaine d’élèves, tous mal assurés. Malefoy fut sans surprise envoyé à Serpentard, suivit de trois autres. Puis vint finalement le tour de Theodore. Il sortit des rangs en s’efforçant de ne pas laisser paraître le moindre trouble, même si son cœur battait comme jamais, et s’assied sur le tabouret. McGonagall lui vissa le Choixpeau sur la tête et tout autour de lui devint brusquement noir. « Nott ? Voila un nom que je n’ai pas rencontré depuis des années... Je vois de la ruse et de la réflexion. Oh...tu sais ce que tu veux, n’est-ce pas ? Alors le choix est vite fait, ce sera…SERPENTARD ! »

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JUILLET 1996 Theodore avait les yeux rivés sur son père, qui évitait soigneusement de croiser son regard. Debout, au milieu de la pièce, il avait été placé dans une étroite cage de fer ouverte sur le coté, livré au jugement du jury. L’audience était grave. Les différents membres du Magenmagot s’affairaient sur leurs chaises. Certains s’envoyaient des notes, d’autres examinaient le dossier. Beaucoup chuchotaient. Mais le silence complet revint lorsque le président-sorcier, un mage à la longue barbe argenté, prit la parole. « Audience disciplinaire du deux juillet relative au crime d’Alistair Howard Nott, domiciliant au 13 Dunham Court, Bradford, Hampshire. Les chefs d’accusation sont : l’appartenance à l’organisation criminelle répondant au nom de Mangemorts et la tentative d’assassinat de l’agent du Ministère Ted Jenkins le 7 Juin 1996. Le prévenu sera interrogé par Albus Perceval Wilfric Brian Dumbledore, président sorcier, Amelia Susan Bones, directrice du Département de la justice magique et Tiberius Ogden, sous-secrétaire d’état auprès du ministre. Greffier d’audience : Perceval Ignatius Weasley… »
Alistair Nott n’était pas le seul Mangemort à avoir comparu devant le Magenmagot ce matin. Avant lui, Dolohov et Malefoy avaient été envoyé à Azkaban. Tous avaient été arrêtés suite à la désormais célèbre Bataille du Ministère, un mois auparavant. Ça avait fait la Une des journaux : le Seigneur des Ténèbres était officiellement de retour, désormais plus personne ne pouvait le nier. Et il avait fait fort, en pénétrant dans l’enceinte du Ministère de la Magie. Évidemment, la poignée d’Aurors menée par Fudge, l’ex-ministre lui même, ne l’avait pas empêché de prendre la fuite. Mais, le dénouement fut beaucoup moins heureux pour le reste de ses disciples. Ceux qui n’avaient pas eu le temps de transplaner, soit une bonne dizaine, avaient été attrapés et jetés à Azkaban. C’était le cas du père de Thedore. Et voilà qu’aujourd’hui, il passait officiellement devant le Magenmagot, le tribunal des sorciers. Theodore ne se faisait pas d’illusion : tous les Mangemorts jugés plus tôt avaient été emprisonnés. Mais il était quand même venu assister à la condamnation de son père. Il regardait Dumbledore parler, sans vraiment écouter ce qu’il disait. La seule chose qu’il pouvait ressentir à ce moment précis, c’était de la haine. « Ceux en faveur de la condamnation. » La voix d’Amelia Bones s’était élevée parmi l’assemblée. Une à une, des rangées de mains se levaient dans l’assistance. Par dizaines, puis par vingtaines. Au total, 50 personnes se déclaraient en faveur de la condamnation. Soit la totalité du Magenmagot. La cage se renferma sur Nott, qui se mit à hurler comme un forcené. Et tandis qu’elle s’enfonçait dans le sol, Theodore avait quitté la salle.

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AUJOURD'HUI Le train freina, avant de s’arrêter doucement devant la gare. Ce n’était pas trop tôt. « Et nous voilà reparti pour une année, n’est-ce pas ? » Theodore adressa un faible sourire à son interlocuteur, une connaissance de Serpentard rencontrée par hasard dans le train, qui avait fait le trajet à ses cotés. Il se leva de la banquette, épousseta sa veste et attrapa son cartable de cuir. « Enfin, on ne va pas se plaindre. Je me demande si tout va vraiment changer, comme ils le disent. » Tandis qu’ils descendaient du wagon, Nott salua d’un hochement de tête un ami au loin. L'autre lui collant au basques, il fut forcé de répondre. « Je ne sais pas. Je me pose aussi la question. Avec la mort de Dumbledore, rien ne sera plus pareil. Mais tant que la McGonagall est toujours là, il ne faut pas s’attendre à grand chose. » Après quelques instants, ils arrivèrent devant les calèches tirées par les Sombrals. Theodore était l’un des rares à pouvoir voir les Sombrals. Il se souvenait qu’en troisième année, seuls lui, Potter et une illuminée de chez Serdaigles avaient la faculté de les voir. Tous les trois étaient les seuls à avoir regardé la mort dans les yeux. Et il ne le voyait pas vraiment comme un privilège. « Oh, ne t’en fais pas pour la vieille Minerva. Elle sautera aussi. Je te le dis : maintenant que Tu-Sais-Qui est au pouvoir, tout est possible. » Nott acquiesça. Il grimpa dans la calèche la plus proche, et constata, agacé, que l'autre l'y suivit. « D’ailleurs, en parlant de Tu-Sais-Qui…comment vas ton père ? J’ai entendu dire qu’il avait réussi à quitter Azkaban avec d’autres. Il va pouvoir réintégrer le Ministère, j'imagine. » Il s’efforçait de parler le plus calmement possible, mais on percevait quand même une certaine excitation dans sa voix. C'était vraisemblablement ce genre de sangsue qui ne se manifestait que lorsqu'elle était susceptible de récolter quelques informations sur un sujet croustillant. Theodore répondit sobrement. « Il va bien. Oui, on lui a gardé une place au Commerce Magique. » Il observait à présent l’admiration sur le visage de son camarade. « Oh… Oui, il me semble qu’ils étaient ensemble à Poudlard, non ? » Theodore acquiesça encore fois, mais ne daigna pas relancer la conversation. Son regard se perdit dans le paysage qu'ils traversaient alors. Son interlocuteur avait du percevoir son irritation car il cessa de lui poser toute question, et ce jusqu'à leur arrivée au château.