Charlie Judy Williams

30 ANS ◊ SANG PUR

THE MINISTRY OF MAGIC, LONDON Charlie William 9 BUSES & 8 ASPICS Infirmière à Poudlard Ordre du phénix

"THE WAND CHOOSES THE WIZARD"

C'est une baguette bien spéciale que celle de Charlie, sculptée avec soin du bois d'amarante, d'une finesse inestimable. C'est il y a très longtemps que celle-ci a choisi son sorcier, à cette époque il n'avait que 11 ans et a d'instinct su qu'elle était faite pour lui/elle : douceur, solidarité et droiture sont les principales qualités de cette baguette, spécialisée malgré tout en incantation. Le coeur de cette baguette recèle bien des mystères, mais c'est la magie d'un cheveux de Vélane qui lui donne toute sa puissance.

I. DONNE-NOUS L'AVIS DE TON PERSONNAGE SUR VOLDEMORT : Plait-il ? Mon avis ? Vous vous fichez de moi ? Je suis de l'Ordre du Phénix... ça veut tout dire non ? Okay je vais développer... la tête de serpent et ses sous fifres à deux pièces m'horripiles au plus haut point, certes, je suis une "sang pur" mais personnellement je respecte totalement les né moldus, les sangs mêlés et les moldu (même si je n'en connais pas vraiment). Qui peut oser se considérer meilleurs que les autres et vouloir les exterminé ? Seigneur des ténèbres de mes fesses, il aurait bien besoin de s'occuper de ses affaires physiques plutôt que des casser les pieds à tout le monde celui-là ! Je suppose qu'il est aussi laid à l'extérieur qu'à l'intérieur de toute façon, complètement pourri au plus profond de son âme. Et ceux qui suivent ses idées, ce ne sont rien de plus que des moutons sans cervelles, des abrutis narcissiques qui mériteraient une leçon de vie... enfin passons à la suite avant que je commence à être énervée.

II. QUE PENSE TON PERSONNAGE DE L'ORDRE DU PHÉNIX ET DE SES MEMBRES ? J'en suis membre et je le resterais quoi qu'il m'en coûte. Je n'avais que treize ans lorsque l'Ordre fut créé pour la première fois, mes parents en faisaient partis, je me suis jurée que si un jour un nouveau monstre venait semer le chaos dans le monde de la magie, je ferais partie de la résistance. Mon père est mort de la baguette d'un sbire du seigneur des ténèbres, je ne pouvais pas rester neutre alors qu'il refaisait surface. Ma mère est toujours membre de l'Ordre, l'une comme l'autre, nous savons les risques encourus et nous ne renoncerons pas. Certes, j'ai peur pour elle et elle a peur pour moi, mais si tout monde se tait devant un tyran par peur des représailles, alors sa victoire est assurée. Si du sang doit être versé pour un monde moral, je suis prête à saigner sans hésiter.

III. COMMENT TON PERSONNAGE VIT-IL LA SITUATION ACTUELLE ? J'ai moi-même choisi ma situation, même si le château est plein de mangemort, je ne renoncerais pas. J'ai choisi d'être infirmière, je ne renoncerais pas non plus. Je sais que tous les élèves ne sont pas des anges, mais je préfère m'assurer moi-même des soins donnés que de quitter le navire et laisser n'importe quel mangemort s'occuper de se poste... de plus, cela fait neuf ans que je suis infirmière ici, c'est un peu ma résidence, une chance que je sois "bien" née, je ne crains donc pas d'être virée, enfin, tant qu'on ne sait pas que je suis du côté de l'Ordre. Bref, je vis plutôt bien ma situation, les choses pourraient être largement mieux (sans l'autre tête de serpent par exemple), mais bien plus qu'un sang pur, dans mes veine coule le sang d'insoumis prêt à tout pour éradiquer les graines du mal qui poussent dans notre merveilleux jardin magique !

"PLACE AU MOLDU DERRIÈRE L’ÉCRAN"

TON PSEUDO Ҩ Yumiko. TON ÂGE Ҩ toujours 22 ans. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ Maggie Grace. PERSONNAGE Ҩ inventé. TON AVIS SUR PI Ҩ il est toujours aussi koule. OU AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? Ҩ dans un paquet cadeau. CONNEXION Ҩ 7/7. UNE ULTIME BAFOUILLE Ҩ "si c'est pas un animal qui l'a tué... c'est peut-être un végétal".

"I'm starin' into the eyes of the shell left of me"

Charlie était assise au bureau de la chambre qu’elle possédait à Poudlard, une plume dans la main droite, un parchemin jaunis posé devant elle sur le bureau. Elle trempa la plume dans l’ancre avant de la posé sur le papier et de commencer à le gratter à coup de mots.

« Cher papa,

J’ai tenté de t’écrire il y a bien longtemps déjà, il m’était hélas impossible d’aligner deux mots sans me mettre à pleurer. Je crois que je n’ai jamais réussi à vraiment faire mon deuil, malgré ce que je montrais aux autres, à maman, je continuais de pleurer en silence lorsque j’étais seule avec les fantômes de mon passé. Je n’arrêtais pas de relire la dernière lettre que j’ai reçu de toi… j’étais alors à Poudlard en troisième année, logé dans la maison de Serdaigle « Une maison digne des grandes femmes, regarde, ta mère, elle était à Serdaigle elle aussi ! » m’avais-tu dit pour me consoler alors que je râlais parce que je voulais être à Gryffondor (comme toi)…Toi seul savait trouver les mots pour me faire passé de la déception à la satisfaction, toi seul savait me faire passer du rire aux larmes rien en chuchotant une de tes stupides blagues aux creux de mon oreille. Bref, j’en reviens à cette lettre, cette lettre que j’ai relue tant de fois que je la connais maintenant par cœur. « Ma petite puce, ma mère et moi avons décidé de nous battre pour que toi et tes petits camarades de ton âge, vous puissiez vivre dans un monde sûr et digne de faire de vous des personnes biens. J’ai toujours été honnête avec toi, alors je ne vais pas commencer maintenant à te mentir : il se peut que tu ne nous revois plus… garde toujours en tête que nous menions ce combat pour des causes justes et quelque soit ton parcours, reste une personne sage, droite et assoiffée de connaissances (oui les BUSES approchent chérie). Tendrement, tes parents qui t’aiment ». Ne m’en veut pas, j’ai jeté ta lettre hier dans les flammes de ma cheminée, il était temps que je fasse mon deuil et relire tes mots comme une ritournelle éternelle ne m’aurait mené à rien. Je garde cependant, en mémoire chacun des mots gravés à l’encre de tes sentiments : je suis et je serais toujours une personne sage, droite et assoiffée de connaissance… d’ailleurs sais-tu que j’ai obtenue neuf BUSEs, j’ai hélas échoué l’arithmancie. Ce n’est pas si mal quand même, si ma mémoire est bonne, j’étais dans le top vingt de mon année… quinzième ou seizième, je ne sais plus trop, mais ce n’est pas si mal n’est-ce pas. Pour ce qui est des ASPICs, j’en ai eu huit, j’ai échoué à l’étude des moldus… c’était vraiment trop compliqué pour moi qui ai grandi au sein d’une famille de sorcier dans un village magique et qui n’ai jamais connu de moldu… Enfin quelques soit mes résultats, je sais que tu serais fière de ta petite fille. Par la suite, je suis devenue infirmière, j’ai même eu un poste à Poudlard, où je suis encore aujourd’hui. J’aime à penser que c’est une façon de donner aux élèves d’aujourd’hui ce que j’ai reçu il y a vingt ans de ça. Après tout, tu disais toujours que tu aurais aimé être prof pour inculquer aux jeunes ce que tu avais appris à lorsque tu étais sur les bancs de l’école.

Bref, si je t’écris ce n’est pas que pour te raconter ce que tu sais sans doute déjà. Les choses ont recommencés : voldemort, les mangemorts… la guerre a encore recouvert notre monde de son manteau sanglant. Comme toi autrefois, comme maman aujourd’hui, j’ai choisis la résistance. Tu t’inquiéterais surement pour ta petite princesse adorée, mais tu vois, si je devais mourir demain, je pourrais te regarder droit dans les yeux et te dire que je suis morte en combattant pour un monde meilleur où nos enfants pourrons vivre sans crainte. Ainsi, je préfère mourir demain et libre de mes choix que dans cinquante ans pieds et points liés dans un monde chaotique. Je sais que tu pensais la même chose il y a dix-sept ans de ça, je sais que maman pense aussi à cela. Même si cette lettre ne te parvient jamais, je ressens tout de même le besoin de t’écrire, peut-être pour effacer les doutes qui me prennent. La peur de perdre maman, de mourir… dans ses moments là, j’ai du mal à me concentrer pour retrouver les plus beaux moments de mes souvenirs. Mais en t’écrivant, ils me reviennent, un par un… les soirées devant la cheminée à manger des choco-grenouille pendant que tu me lisais une histoire et que maman brossait mes cheveux où encore, cette journée sur le chemin de traverse ou nous devions acheter la liste des objets pour mon entrée à Poudlard, maman n’était pas là et t’avait interdit d’aller seul avec moi faire les courses car elle était sûr que tu oublierais tout… nous y avons quand même été et nous avons passer notre journée à manger des sucreries et à traîner dans les magasins de farces et attrapes… en rentrant le soir, tu t’es servis d’une de ces blagues sur maman… finalement, elle avait raison, nous avions presque tout oublié et nous y sommes retournés tous les trois le lendemain… ce fut sans doute les deux plus beau jours de ma vie, même si ça ne signifie pas grand-chose pour une personne normale.

Je crois qu’il est préférable de finir sur les bons souvenirs…
Tendrement, ta petite princesse chérie qui t’aime. »

La blonde dessina le symbole de l’Ordre sur le parchemin, le scella comme une lettre à envoyer et la jeta dans le feu de la cheminée qui chauffait la pièce. Un petit soupire passa le mur de ses lèvres avant de quitter sa chambre pour une nouvelle journée passé à l’infirmerie à s’occuper des élèves qui en avait besoin.