Camille Andrea Blackbird

17 ANS ◊ NÉ MOLDU ◊ PETER EVANS

HOGWARTS SCHOOL OF WITCHCRAFT AND WIZARDRY C. Andrea Blackbird 7e ANNÉE RAVENCLAW

"Dark and difficult times lie ahead"

☇ Le petit Camille Andrea Blackbird est, comme le mix de son premier prénom et patronyme l'indique, d'origine franco-britannique (sa mère étant française et son père anglais). Le jeune homme a cependant toujours vécu sur les terres anglaises. Il est un né moldu ; ses deux parents se sont rencontrés sur leur lieu de travail respectif (ils sont professeurs en universités moldues et ne connaissaient jusqu'alors rien du monde magique).
☇ Il a toujours été un enfant sensible, créatif et rêveur. Il a ce que l'on appelle « la fibre artistique » et se perd souvent dans ses diverses fantaisies rêveuses et niaises, chose qui a le don d'agacer son père, un homme aimant mais maladroit et très exigeant avec ses progénitures.
☇ Camille s'est engagé auprès de l'armée de Dumbledore, durant sa cinquième année, parce qu'il aime oeuvrer pour « la bonne cause ». Cela s'est fait assez naturellement, d'ailleurs, car l'adolescent est un battant. Il n'est pas spécialement doué pour les combats ou duels magiques mais brille dans le groupe de par sa sagesse et son intelligence. Il a un talent incontestable de grand orateur et sait rallier les troupes à sa cause. De plus, le jeune homme a de nombreux principes qu'il aime défendre, et mène un combat qui rend très fier son paternel. Son implication dans la vie politique et la communauté magique lui prend une grande part de son temps. (Il rêve secrètement de devenir le futur ministre de la magie, et plaisante souvent à ce sujet, car oui, Camille est un jeune homme empli d'ambition).
☇ Il a vécu une enfance heureuse, dans une famille aimante, et sans réellement de problèmes. Seules les exigences et la rudesse de ses parents l'handicapent ; il a tendance à vouloir atteindre leur perfection, et à se flageller spirituellement chaque fois qu'il n'y parvient pas ou qu'il les déçoit. Il manque ainsi beaucoup de confiance en lui même s'il a appris à garder une certaine maîtrise de lui-même.
☇Camille a peur des sentiments et émotions trop virulentes. Il craint la passion et tout ce qui y touche, bien que cela l'attire et l'attise incontestablement. Il ne supporte pas le fait de ne pas gérer, ou de sentir les choses lui filer d'entre ses fins doigts, parce que cela mène à dévoiler ses failles et que les failles entravent son dur projet de perfection. Il n'est pas masochiste ou handicapé sentimental, il ne voit donc pas l'intérêt de se laisser souffrir par amour ou toute autre chose qui y ressemble. Il aime et touche à ce qui sain, mais admire et rôde tout autour de ce qui est malsain. Un jeu constant qui parfois le perd dans ses propres limites. Une attirance dangereuse ; son talon d'Achille, en soit.
☇Depuis la mort du directeur de l'école, Albus Dumbledore, l'année dernière, Camille paraît chanceler sous le poid de la désillusion. Ses certitudes sont ébranlées et il perd foi en tout ce qui le constituait. Lui, le petit prince plein d'ambition et de lueur d'espoir. Il semble s'être perdu, simplement. Il enterre son fond, ses intentions, ses aspirations. Il se réfugie sous un tas d'illusions crasseuses pour ne pas avoir à affronter la vérité en face ; il fuit et préfère oublier ce qui le faisait vibrer, briller, par peur de décevoir ou d'être déçu. Encore et toujours, Camille préfère garder le contrôle et ne pas prendre de risques, même si cela le pousse à s'enfoncer dans l'hypocrisie ambiante et la banalité de ce monde, au grand damn de Rhiannon, d'ailleurs, cette sombre demoiselle qui sans cesse fout la pagaille dans son esprit.

Time is making fools of us again.

RHIANNON & CAMILLE

Qui sait véritablement, ce que ces deux idiots sont devenus l'un pour l'autre? Le lien qui relie Rhiannon à Camille semble bien fragile. Surtout depuis quelques temps. Surtout depuis le brutal changement du jeune homme. Les congénères se toisent, s'évitent, se jetent toutes sortes de confessions infectes à la figure. Ils s'aiment et se haïssent, se sourient et s'incendient. Ils se blessent, s'abîment, se déchirent. Ils s'accrochent malgré l'incompréhension qui les saisit, chaque fois qu'une dispute, qu'un débat éclate. Ils se préservent, au nom de souvenirs, d'éclats de rire, ils tentent, vainement, de sauver leur peau, de se sauver eux, ou peut-être pas en fait. Peut-être ont-ils simplement abandonné. Ils n'y parviennent plus. Ne savent plus communiquer, se perdent dans les méandres de leur orgueil infect. Fatalement. Oui, ils se perdent comme on perd l'amour, comme on perd l'envie, comme s'en va la vie. Tragique, fatal destinée qui n'a de sens pour rien ni personne. En réalité... Ils s'excusent pour leur lâcheté et leur manque de courage. Ils prétextent des tas de conneries, parce qu'il vaut mieux ça qu'avouer qu'on a tout foutu en l'air.

Les deux adolescents se connaissent depuis leur quatrième année. Il se sont croisés, à cette époque, lors d'une des nombreuses soirées organisées en l'honneur du tournoi des trois sorciers, au château, et ont progressivement tissé une belle amitié. Une belle, forte et durable amitié. Du moins, ils le pensaient. Le chemin fut rude, et périlleux, notamment pour Camille qui dû apprendre à encaisser les rejets et l'indifférence injustifiée de Rhiannon. Cette petite garce sentimentalement dérangée, elle a bien failli le tuer sous les coups et ecchymoses cardiaques. Et rien que pour ça, il me faut souligner l'hardiesse et l'envie du jeune homme ; son courage et son inconscience, alors qu'il s'est jeté tête la première dans la vie de la belle. Il est tombé pour elle. Rapidement. Trop sans doute. Un transfert stupide, une illusion puérile et puante. Rhiannon le savait, elle le sentait chaque fois qu'il posait les yeux sur elle. Infect, stupide, pathétique Amour fantasmé. Cela blessait la jeune fille plus qu'autre chose, car son coeur s'envenimait de Lui à mesure que le temps sur le cadran filait, que les minutes, précieuses, s'écoulaient. Elle se voyait sombrer, incapable, dans l'arc-en-ciel vertueux de son camarade, presque trop ravie de couler parmi autant de couleurs et de lumière, oubliant au passage que lui convoitait une personne qui n'existait pas. Il ne l'aimait que pour ce qu'il pensait qu'elle était, pas pour ce qu'elle était réellement, et alors elle le repoussait. Par protection, par crainte, et parce que les leurs ne l'intéressaient pas. Ils ne l'ont jamais intéressé.

C'est sans doute pour ça, qu'aujourd'hui, ils ne s'entendent plus. Rhiannon n'arrive plus à nier, à faire semblant. Elle ne sait pas mentir pour le bien commun, pas quand la sincérité de ses sentiments est si vive, et si poignante. Camille était tout pour elle. Son seul ami. Le meilleur. L'ange convoité, celui que l'on ne croise qu'une fois dans une vie. Celui qui brille si fort qu'il nous aveugle par tant de beauté d'âme, de profondeur. Mais tout semble foutre le camp, et la jeune fille se demande alors si tout ça, tout ce qu'ils étaient, n'a pas été le fruit de son imagination. Si, finalement, elle ne se retrouve pas victime d'un mauvais sort, alors que la terreur, vile, s'abat sur le monde magique dans un rire rauque et maîtrisé.

"It is my belief"

C'est simple, je suis capable de dresser un autel en l'honneur de la personne qui sera assez folle/maso/inconsciente pour vouloir RP avec Camille, et de brûler des dizaines de cierges, quotidiennement, jusqu'à la fin de mes jours, pour elle. De lui sacrifier des pastèques et de jouer avec les boyaux des personnes qu'elle veut éliminer ou qui infestent son espace vital. *psychopathe* C'est un scénario qui me tient vraiment vraiment trèèèèès à coeur. (Vous voyez un peu? 'ttention je mords et j'suis violente...) Non, plus sérieusement... Je ne suis pas très exigeante quant au nombre de RP à poster par semaine etc, je peux concevoir que vous ayez une vie en dehors du forum (je suis la première à avoir du mal à faire coexister ma vie de geek et mon semblant de vie sociale, sisi, même un « semblant » de vie c'est compliqué), mais je tiens à ce que vous ayez une activité décente et assidue — parce que prendre mon petit Camille pour l'abandonner en cours de route, ahah, ça ferait trop mal à mon petit coeur de guimauve. Voilà voilà. Je ne fixe pas de « statut » précis à la relation qu'il entretient avec ma petite Rhiannon, je ne colle pas « d'étiquette » tel « qu'ami/amant/en couple », cela vous permet de batifoler à droite et à gauche avec d'autres membres (muwahha, petits coquinous, si c'est pas magnifique ça! de toute façon elle va pas se gêner, la garce *zbaf*). Sinon, l'avatar est toujours négociable mais je tiens particulièrement à Evan Peters donc je risque d'être assez intransigeante sur le potentiel changement de bouille (MAIS BON, une discussion est toujours possible hein *se racle la gorge de façon diplomate*). Quant aux prénoms, c'est comme ça vous chante, vous pouvez préférer l'appeler Camille, ou Andrea, ou autre, je m'en bats les reins, du moment que le premier prénom ne change pas (à savoir le prénom français).
Puis, voilà quoi... Evan Peters + la maison serdaigle = la classe et le pouvoir absolu. Je dis ça, je dis rien.