001. NOM DE FAMILLE Ҩ	ZABINI.
002. PRÉNOMS Ҩ	BLAISE, ROMÉO.
003. ÂGE Ҩ	DIX-SEPT ANS.
004. STATUT DU SANG Ҩ	SANG PUR
005. MAISON Ҩ	SERPENTARD
006. ANNÉE D'ÉTUDES Ҩ	7E ANNÉE
007. BAGUETTE Ҩ	BOIS DE CERISIER, POUDRE DE CORNE DE LICORNE, PARFAITE POUR LA MÉTAMORPHOSE
008. ÉPOUVANTARD Ҩ	UN ORAGE.
009. PATRONUS Ҩ	UNE COLOMBE.

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“hogwarts will always be there to welcome you home.”

“l'avis votre personnage sur voldemort”

Voilà une question pertinente. De quel côté se range t-il? Du "mauvais côté", comme on ose souvent l'appeler. Pas par choix, loin de là, mais plutôt par sécurité. Est-ce qu'un Serpentard pourrait vraiment trouver de quelconques avantages à la lutte contre le mal? Défaitiste comme il est, sa réponse est et demeurera non. Faute de se casser la tête à penser, il laisse les autres décider pour lui, parce qu'au fond, c'est bien plus facile de fermer les yeux, lorsqu'on est favorisé par le régime que va instaurer Voldemort. A quoi bon se battre? Blaise est persuadé que le mage noir a remporté, et que plus rien ne peut lui barrer la route, et certainement pas un gamin comme lui. Alors il se contente d'accepter, puisqu'il doit en être ainsi.

“que pense-t-il de l'ordre du phénix ?”

Il reste discret, à ce sujet. Officiellement, cet ordre est son principal ennemi, puisqu'il a décidé d'accepter sans rechigner la victoire de Lord Voldemort. Mais au fond, lui, qui a toujours su se démarquer des autres, ne peut pas s'empêcher se rire intérieurement, en pensant que des résistant gardent espoir, et font un énorme bras d'honneur au Seigneur des Ténèbres. Bien sur, loin de lui l'idée de grossir les rangs de la résistance, il est bien trop... lâche pour ça.

“comment vit-il la situation actuelle ?”

Comme on peut s'y attendre de la part d'un garçon issu d'une longue lignée de Sang-Pur, Blaise n'a pas la moindre crainte vis-à-vis de la guerre qui se déroule. Il sait très bien qu'il ne fera pas de faux-pas, et que, pas conséquent, aucun Mangemort ne débarquera pour l'attaquer, lui, ou sa mère. C'est égoïste, tellement égoïste pour tous ceux qui se battent au dehors pour un monde meilleur, mais il ne peut pas penser comme eux, il ne peut pas se mettre à résister. Alors il reste confortablement installé dans un cocon de sécurité, bien décidé à ne pas bouger, à laisser les autres agir, puisqu'il a toujours fonctionné ainsi, sans éprouver la moindre peur. Après tout, que pourrait-il bien lui arriver?

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“every year is the same, muggles are everywhere.”

001. TON WEB PSEUDO Ҩ	KAYAA
002. TON ÂGE Ҩ	QUINZE ANS.
003. CÉLÉBRITÉ CHOISIE Ҩ	ZAYN MALIK.
004. PERSONNAGE Ҩ	DE LA SAGA
005. TON AVIS Ҩ	ABSOLUMENT GÉNIAL.
006. TROUVÉ PAR Ҩ	HERMIONE GRANGER, ALIAS SO'.
007. DERNIER MOT Ҩ	ÉCRIRE ICI
008. CONNEXION Ҩ	7/7

"Maman?" Blaise poussa la porte du salon, et découvrit sa mère, repliée sur elle-même, en boule sur l'un des canapés du salon. Il sentait dans l'air une odeur bien connue, qui était, à n'en point douter, issue d'une cigarette fraîchement terminée. Elle leva la tête vers lui, et il découvrit son visage pâle et ses yeux entourés de cernes, bouffis, et rouges. Elle avait pleuré. Son maquillage avait succombé, et tellement de personnes l'auraient trouvé ridicule dans cet état, mais Blaise éprouvait des maux de coeurs, à chaque fois qu'il la voyait ainsi. Il s'approcha doucement d'elle, avec précaution. "Maman, ça ne va pas?" demanda t-il, innocemment. Évidement qu'elle allait mal. Et il en connaissait même la cause. Il aurait même pu anticiper ce qu'elle allait répondre, mais, par respect, et surtout parce qu'il se sentait à présent incapable de parler, une boule dans la gorge, il la laissa lui répondre. "Josh est parti." annonça t-elle, d'une voix tremblante, avant de pousser un petit cri de douleur, et de fondre en larmes.
Blaise n'avait pas le moindre souvenir de son père. Il était mort alors qu'il avait à peine un an, et sa mère avait depuis enchaîné les maris et les petits-amis, qui s'étaient révélés être des déceptions totales. Il y avait eut John Gamberg, auquel elle avait été marié deux ans, occupait un poste important au ministère. Puis il y avait eut Andrei Malik, un ancien joueur de Quidditch, avec un mariage qui n'avait pas duré plus d'un an. Puis Orion Tobias, un sang-pur violent et parfaitement infect, qui avait rompu peu après leur fiançailles. Mais aussi Pablo, cet étranger venant du Brésil, qui avait obtenu un poste au ministère de la magie, bel étalon qui lui avait brisé le coeur en une dizaine de mois. Et puis enfin, ce John O'Malley, qui venait tout juste de la quitter.
Sa mère avait beau avoir été élue une dizaine de fois la sorcière la plus belle par sorcière hebdo, sa beauté semblait être devenue malédiction, l'empêchant de trouver l'amour, le vrai.
Pensant à toute ces fois où il avait dû supporter de voir sa mère s'effondrer à cause d'une histoire d'amour idiote, il soupira doucement, puis alla se blottir dans ses bras, en lui murmurant toute sortes d'injures sur ce pitoyable O'Malley, essayant comme il le pouvait de lui remonter le moral.
L'amour, ça craint.

i tremble, they're going to eat me alive.

"Zabini. Un grand nom. Tes ancêtres sont partagés entre Serpentard et Serdaigle. Tu es pour le moins... compliqué. Je vois de grandes capacités de réflexion et d'apprentissage. Une grande imagination, et un don pour les études, une maturité étrange pour un garçon de ton âge. Mais tu es aussi blasé, secret, et... apeuré?" Le Choixpeau était impitoyable. Qu'on lise ainsi dans ses pensées et son esprit troublait Blaise. Il resta pourtant impassible, face à la foule d’élèves lui faisant face, affichant cette moue d'ennui qui lui était totalement familière, presque habituelle. "Oui, tu as peur des autres. Tu as pour habitude de te renfermer sur toi même. Hm. Tu es complexe, jeune homme. Tu ferais un excellent Serdaigle. Et pourtant, je suis certain que tu ne t'y sentirai pas à ta place. Tu as ce petit quelque chose qui fait de toi un..." Agacé par tant d'hésitation, Blaise leva les yeux au ciel, et sans s'y attendre, il sursauta lorsque le Choixpeau termina sa phrase, cette fois audible pour tout le monde: "SERPENTARD!". Un tonnerre d'applaudissement brisa l'assemblée, venant de la table des Verts.
On lui enleva ce stupide chapeau, qui n'avait pas eu le temps de lui avouer ce qu'était ce "petit quelque chose". De la lâcheté? De la cruauté? Était-ce à cause de son sang? Ou était-ce simplement sa destinée? Des questions plein la tête, Blaise se dirigea vers la table de sa nouvelle maison, et prit place à côté d'un blondinet, qu'il identifia comme le fils Malefoy.

Stop and stare, I think i'm moving but i go nowhere.

"Monsieur Zabini?" lança le bon vieux Flitwick, de son ton aigu, plus menaçant que jamais. "Je suppose que vous savez déjà tout, si bien que vous vous dispensez d'écouter?" continua t-il. Blaise consentit à tourner sa tête vers le professeur, cet homme minuscule qui enseignait les sortilèges. Il était bien loin d'être l’élève le plus attentif de la classe, et ne s'en cachait pas. Placé au fond de la classe, il passait son temps les bras croisés, les yeux perdus dans le vide, et ne se sortait de la léthargie que pour effectuer les travaux pratiques.
"Répétez moi donc ce que je viens de dire sur le sortilège de calme immédiat." ordonna Flitwick, d'un petit air supérieur. Blaise lui accorda son attention, et le fixa droit dans les yeux. "Il existe sous plusieurs formes, mais on l'utilise la plupart du temps grâce à la formule "denervo". Bien appliqué, il permet d'effectuer une fonction apaisante sur le système nerveux, qui... " commença t-il, récitant ce qu'il avait appris lors dans son bouquin de Sortilèges, hier soir, à la bibliothèque, d'un ton monotone. " Ça passe pour cette fois." coupa Flitwick, visiblement agacé de ne pas avoir pu lui passer un savon à cause de son attitude. Blaise se renfrogna, et se ficha des regards braqués sur lui, et retourna à sa contemplation du paysage, en poussant un soupir.

You're gonna catch a cold, from the ice inside your soul.

"Tu ne l'auras pas." Blaise haussa un sourcil, surpris que le blondinet affirme une telle chose. Il le connaissait donc très mal, pour penser qu'il ne parviendrait pas à charmer cette fille de Serdaigle, qu'ils observaient depuis quelques minutes. "Tu veux parier?" lui demanda t-il, un grand sourire aux lèvres, sourire que seul lui, Drago Malefoy, pouvait lui arracher. Presque aussi prétentieux qu'il était vaniteux, Blaise ne pouvait pas admettre que quiconque puisse lui résister. Par la barbe de Merlin, il était quand même le fils d'une des femme les plus belles du monde de la sorcellerie! "Parions." répondit Drago, amusé par la confiance en lui-même qu'avait Blaise.
Il n'aurait jamais pensé en arriver là, avec lui. Durant toute son enfance, il avait entendu parler de lui. Drago Malefoy, le fils d'une famille de sang-pur qui ne manquait pas de s'en vanter. Tellement différents, et pourtant, tellement proches, ces deux-là étaient un paradoxe à eux tout seuls. Le fils à papa pourri gâté s'était révélé être un très bon ami, peut-être le meilleur que Blaise ait jamais eu.
Motivé, le fils Zabini se leva d'un bond, lança un clin d'oeil à son compagnon, et partit... à la chasse.

Somehow, we're not that different. Somehow, you make me realize who I truly am.

"Oh, Blaise. Quelle surprise!" Mary Prince, la fille la plus idiote de la planète. Serpentard, cinquième année, elle suivait Blaise comme si c'était son ombre. Assis dans un coin retiré de la bibliothèque, comme à son habitude, le jeune homme sentit son pouls augmenter quand il la vit arriver. Non, elle ne l'attirait pas du tout, mais au contraire, l’énervait au plus haut point. "Je peux m’asseoir?" demanda t-elle, en prenant son courage à deux mains. Blaise poussa un petit bruit dédaigneux, et la regarda avec une froideur d'une intensité inhabituelle. "Non." répondit-il, simplement, d'un ton catégorique. Mary rougit, puis se retira, troublée. Blaise soupira, agacé d'être le centre d'attention de quelques gamines en rut. Reprenant son calme, il se plongea dans la lecture de son bouquin de métamorphose.
Quelques minutes passèrent avant qu'il se rende compte de l'arrivée d'Hermione Granger, qui était certainement la fille la plus intelligente de tout le château. Blaise l'estimait, il l'estimait même beaucoup. Heureusement, cela restait secret aux yeux de tout le monde. Blaise se devait de mépriser les nés moldus comme elle. Pourtant, il était bien loin d'être comme son meilleur ami, Drago Malefoy, sur ce point là. Tout avait commencé par un devoir en commun, durant lequel ils avaient partagé plus qu'ils ne l'avaient espéré. De fil en aiguille, ils s'étaient ouvert, l'un à l'autre, dévoilant bien plus d'eux même que le pion de Malefoy, ou l'allié de Potter. L'espace d'un instant, ils n'étaient plus que deux adolescents, avec une vision du monde si similaire.
Doucement, il se leva, et s'approcha de la table de la jeune femme. Se grattant l'arrière du crâne, mal à l'aise, il commença: "Hermione-" Légère pause, marquant une hésitation."Je peux me joindre à toi?" se lança t-il enfin. Elle lui adressa un sourire, qu'il prit pour un 'oui', et il prit donc place, pour débuter une discussion, qui, il le savait, allait le libérer d'un poids. A ce jour, Hermione Granger était certainement la personne qui était la plus proche de savoir qui était vraiment le mystérieux Blaise Zabini.

It's good to see that things don't always change.

"Blaise, dépêches toi." cria sa mère, du bas de la demeure. Blaise, devant son miroir, achevait de se préparer. "Hmmm." dit-il pour seule réponse, d'un air bougon. Il détestait qu'on le presse. Il réajusta son noeud papillon, et descendit rejoindre sa mère, qui rayonnait de beauté. Il était tellement fier d'elle. "Tu sais à quel point cette soirée est importante!" lança t-elle, stressée, et à la fois souriante. "Mais oui, je le sais, maman." répondit Blaise, cherchant à l'apaiser, tel qu'il le faisait toujours, déposant un baiser tendre sur la joue de sa mère.

(...)

On sonna. Et l'intrus entra dans la maison. Un homme, beau garçon, la cinquantaine. Un bon parti, certainement. "Blaise, Edward Norrighton. Edward, voici mon fils."annonça Mrs Zabini, une pointe de fierté dans la voix. Blaise, en bon garçon, serra aimablement la main de son nouveau futur beau-père, en se demandant combien de temps leur histoire allait durer. C'était égoïste, peut-être, mais il avait simplement du mal à croire que sa mère trouverait jamais un homme qui l'aimerait vraiment.
Un sourire aux lèvres, il se rappela le nombre de fois que sa mère lui avait présenté un de ses compagnons, et, rassuré, il finit par se dire que certaines choses ne changeaient jamais, finalement.