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 (dk.) ☆ all our hopes were dashed.

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MessageSujet: (dk.) ☆ all our hopes were dashed.   (dk.) ☆ all our hopes were dashed. Icon_minitimeLun 4 Aoû - 23:11


daeron ichabod kitzinger

Twisted and broken, some of the parts are missing.
NOM : il porte le nom de kitzinger, un nom connu dans le monde de la magie pour appartenir à une famille engagée dans l'ordre du phénix, depuis la première guerre des sorciers. PRÉNOM(S) :il s’appelle daeron, un prénom simple et efficace, il a horreur des surnoms. Son deuxième prénom est ichabod, il s'agissait du nom de son grand-père, un héritage en quelque sorte, un principe de transmission de nom qu'il trouve un peu stupide d'ailleurs. ÂGE : il a quarante ans cependant, quand on lui demande son âge, il répond trente-cinq ans, et oui, ça fait cinq ans qu'il a trente-cinq ans, il faut croire que vieillir n'est pas toujours facile pour certains. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : il est né le 25 décembre 1958, sa mère avait tendance à dire qu'il avait été le plus beau cadeau de noël de sa vie et pourtant, les années passant, il lui arrivait souvent de répéter qu'il n'avait rien d'un cadeau. STATUT SOCIAL :  il est célibataire, il a eu des histoires d'amour, il a déjà été en couple plusieurs fois sa vie, il aurait voulu se fiancer à une époque, puis s'engager dans quelque chose de sérieux avec la dernière femme qu'il ait aimé, mais le fait est qu'aujourd'hui, il n'a plus personne dans sa vie. STATUT DU SANG : : il est sang-mêlé, un statut de sang qui ne lui a jamais posé de problème, de façon général, les histoires de sang ne font pas parties de ses préoccupations.MAISON : il était dans la maison poufsouffle, une maison qu'il a toujours apprécié pour de nombreuses raisons, la première étant certainement la proximité de la salle commune avec les cuisines, il passait beaucoup de temps aux cuisines. NIVEAU D’ÉTUDES : il a terminé ses études depuis un moment déjà, il avait obtenu sept buses et sept aspics soit, la totalité de ses diplômes, ce qui lui a permis de rentrer facilement au ministère de la magie. EMPLOI : il est actuellement sans emploi, évadé récemment d'Azkaban, il n'a plus l'occasion de travailler, cependant avant la guerre il était professeur de vol à Poudlard et avant ça, il avait passé quelques années en tant qu'auror au ministère de la magie, un changement de carrière radicale . LIEU DE VIE : il vient tout juste de retrouver sa maison à pré-au-lard même s'il la trouve bien sombre et bien vide dans la présence de Willow ; ça reste toujours mieux que sa cellule à Azkaban. BAGUETTE : il possède une baguette qu'on lui a refilé dans la résistance, la sienne ayant été prise par le ministère de la magie, celle qui possède est en bois d'aulne, elle mesure vingt-huit centimètres, son cœur contient du crin de licorne, elle est très souple et encore pleine de mystères pour le sorcier. GROUPE : garden of bones.
nothing left to say
colérique loyal impulsif dynamique impatient franc déterminé râleur paternel bordélique intelligent peu loquace indépendant critiqueur logique désobéissant solide lunatique travailleur
Né dans une famille de sang-mêlé réputé pour sa tolérance et sa lutte pour l'égalité des sorciers qu'importe leur statut de sang, Daeron fait parti de ceux pour qui le statut de sang n'a aucune importance, cela dit, il ne fait pas pour autant parti de ceux qui lutte avec force pour l'égalité entre sorciers, quelque chose qu'on lui reproche assez souvent dans sa famille râleur, Daeron est ce genre de type qui a la capacité de toujours trouver quelque chose à critiquer ou une bonne raison de se plaindre, caractéristique qui le rend souvent difficile à vivre, mais vu qu'il a vécu seul pendant de nombreuses années, il n'y avait personne pour le lui reprocher, alors il n'a jamais essayé de faire d'efforts de ce côté là. il ne souffre d'aucune pudeur, il est du genre à sortir de la douche en serviette en sifflotant tranquillement et s'il a envie d'aller chercher son courrier en caleçon, il ira le chercher en caleçon. il est d'un naturel assez franc, si on l'emmerde, il le dira clairement, cependant, il y a des sujets qu'il n'aime pas aborder et s'il n'a pas envie de dire des choses, il ne les dira pas, même s'il doit mentir pour ça. il boit un peu trop de whisky pur-feu, mais attention, que lorsqu'il a terminé sa journée de travail, le matin ou dans la journée, il aura plutôt tendance à se noyer dans le café. il habite dans une petite maison à Pré-au-lard, ce qui lui permet de ne pas rester tout le temps enfermé entre les murs de Poudlard, il aime bien rentrer chez lui plutôt que de passer toute l'année au château et pourtant, ces derniers temps il éviter Pré-au-lard comme la peste. il sait jouer du piano, il a d'ailleurs un piano chez lui, mais il n'y a pas touché depuis des lustres, ainsi, l'instrument sert surtout de meuble sur lequel il dépose tout et n'importe quoi. il est loin d'être le plus ordonné du monde, il est même plutôt bordélique, il a tendance à en foutre un peu partout et à piquer des colères quand il ne trouve pas ce qu'il cherche ; il déteste chercher, si bien que le sortilège d'attraction est l'un de ses meilleurs amis, avec failamalle bien entendu. quand il était jeune, il avait commencé à collectionner les cartes chocogrenouilles, il en possède donc beaucoup aujourd'hui et par habitude sans doute, il ne les jette jamais, il a donc une grosse malle chez lui, pleine de cartes chocogrenouilles, qu'il continue de remplir régulièrement puisqu'il mange beaucoup de chocogrenouilles c'est un grand fan de quidditch, il suit avec beaucoup d'attention les matchs, les coupes en compagnie, il supporte l'équipe anglais puisqu'il est anglais ; quand il était à poudlard, il occupait le poste de batteur dans l'équipe de la maison poufsouffle, il était plutôt bon joueur après sa sortie de Poudlard, il avait commencé une formation pour devenir auror, il avait terminée cette dernière, il aurait pu avoir un bon emploi au bureau des aurors mais au lieu de ça, il a décidé de quitter le ministère de la magie pour aller enseigner à Poudlard, il travaille au château depuis quinze ans à présent. il est colérique, il s'énerve très facilement et peut devenir violent lorsqu'il est poussé à bout, malgré son appartenance à la maison des poufsouffles, il n'est pas un homme patient, ses limites sont facilement franchies. il est cependant très loyal, on pourrait se demander s'il n'est pas du genre à laisser quelqu'un derrière lui pour sauver sa propre vie et c'est une idée qu'il se plait à laisser circuler, malgré tout il ne laissera jamais quelqu'un derrière lui et il y a certaines personnes pour qui il pourrait volontiers donner sa vie. il a toujours beaucoup aimé étudier les créatures magique, cependant, au delà de l'étude théorique, ces créatures n'ont jamais été une véritable passion pour lui, même si quand il était plus jeune, il rêvait de posséder un dragon, une envie qui, heureusement, lui est aujourd'hui passée. il possède un vieux chat, âgé d'une dizaine d'année, il s'agit d'un animal feignant qui passe plus de temps à dormir qu'à faire autre chose, mais c'est un bon compagnon d'après daeron, la bestiole répond au nom de lucifer à cause de son pelage parfaitement noir. Il possède aussi un hibou depuis plusieurs années, utile pour le courrier, il répond au nom d'astaroth, un autre démon histoire de rester dans le même thème il n'y a rien qu'il aime plus manger que l'apple pie, un plat typiquement moldu que sa mère a toujours cuisiné à la perfection, un dessert simple qui représente sans aucun doute le plat préféré du sorcier. il a déjà changé une fois de baguette, sa première, celle qu'il a eu avant d'aller à Poudlard, il l'a cassée lors d'un duel au début de ses années en tant qu'auror, la seconde, il espère ne pas la casser, cela dit s'il utilise beaucoup la magie pour tout et n'importe quoi, il ne voit pas en une baguette une chose complètement irremplaçable il a toujours eu le gout du risque, plus jeune, on le disait imprudent, maintenant, on dit juste qu'il est beaucoup trop impulsif. Ça pourrait sans doute lui coûter cher en combat, mais dans la vie de tout les jours ça se résume en de nombreux paris, c'est un grand parieur. il adore la musique moldue et notamment le groupe les beatles, leur séparation dans les années 70 est presque un véritable drame pour lui. Il faut noter qu'il n'est pas rare de l'entendre fredonner leurs musiques, notamment sous la douche, mais ça heureusement, peu de gens ont eu l'occasion de le constater. bien qu'anglais d'origine, il ne supporte pas le thé, sa mère était pourtant une véritable accroc au thé, mais lui soit il a l'impression de noire de l'eau chaude, soit il a l'impression d'avaler un truc parfaitement amère, bref le thé, ce n'est pas pour lui. il est très mauvais cuisinier, il vit seul depuis des nombreuses années et ses repas sont souvent composé de choses très simples, mieux vaut éviter de le laisser trop longtemps derrière les fourneaux si on ne veut pas voir la maison brûler.

TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ?
Daeron vient juste d'être libéré d'Azkaban par une action de la rébellion. Ainsi, il a passé les neuf derniers mois en prison, il en garde sans aucun doute de nombreuses séquelles et il découvre tout juste le monde tel qu'il est devenu. Un monde qui le dégoute, même s'il n'a jamais été du genre à vouloir défendre la veuve et l'orphelin, le monde tel qu'il est aujourd'hui le répugne au plus haut point. Ancien membre de l'ordre du phénix, il n'a pas tardé à rejoindre la rébellion. Tout comme il avait rejoint l'ordre, c'est certainement dans le but de servir une nouvelle fois ses propres idéaux plus que ceux de la rébellion. Il veut retrouver Willow et la rébellion semble un bon plan pour ça et puis c'est mieux que de n'être qu'un fugitif livré à lui même et pourtant, dans un monde comme celui là, sans la rébellion c'était la seule chose qu'il serait devenu.

sweet poison - anaïs

21 ans chez peter hale fréquence de connexion : 40j/7
VOTRE AVIS SUR PI : il pue des fesses et il rote. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : dans une poubelle au coin de la rue. PERSONNAGE : inventé. CÉLÉBRITÉ : ian bohen, peter hale for the win. CRÉDITS : tumblr. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : nan c'est la perfection ici héhé.  DÉSIREZ-VOUS UN PARRAIN ? : nan c'est bon héhé. UN DERNIER MOT ? : si je vous dit que c'est le dernier, vous me croyez ? xD.



Dernière édition par Daeron Kitzinger le Mar 5 Aoû - 22:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (dk.) ☆ all our hopes were dashed.   (dk.) ☆ all our hopes were dashed. Icon_minitimeLun 4 Aoû - 23:13


Happiness can be found in the darkest of times.

if one only remembers to turn on the light.
« Tu ne devrais pas les écouter. » Assis sur l’un des murets du château, le jeune homme écoutait attentivement les paroles de son amie. La jeune serdaigle semblait avoir bien du mal à supporter sa famille, de son point de vu, elle se faisait su mal à essayer d’impressionner son père qui ne semblait pas vouloir la remarquer, alors même que lui, il ne voyait qu’elle depuis un long moment déjà. « C’est ma famille. Tu écoutes ta famille toi, non ? » Il haussa les épaules. Oui, il écoutait sa famille, sauf quand ça ne l’arrangeait pas. Certes, ça rendait sa mère folle parfois, mais dans la famille Moriarty, les enjeux ne semblaient pas être les mêmes que chez les Masreliez.  C’était compliqué chez elle de toute évidence, plus que ça ne le serait jamais chez lui. « Ma famille ne cherche pas à me dévaloriser alors, ce n’est pas pareil. » Elle baissa les yeux vers le sol d’un air triste. Elle aurait voulu qu’enfin son père la remarque pour ce qu’elle valait au lieu de systématiquement la dénigrer comme il le faisait, Daeron le savait, ça lui faisait mal d’être aussi mal vue par son propre père malgré les efforts qu’elle faisait, sans doute qu’elle donnerait cher pour un peu de considération. « Tu ne peux pas continuer à te faire du mal comme ça, ils n’en valent pas la peine. » Il savait bien qu’il était en train de parler de sa famille, qu’elle était importante à ses yeux, il ne voulait pas lui faire du mal, bien au contraire, il voulait simplement qu’elle voit la vérité en face et qu’elle agisse avec moins de pression, plus de liberté, qu’elle essaie d’être heureuse. Il voulait qu’elle soit heureuse. Dès qu’il posait ses yeux sur elle, il ressentait le besoin de faire en sorte qu’elle puisse être heureuse. « Tu crois qu’il ne m’aime pas ? » Il n’en savait rien, il n’était pas dans la tête de son père et heureusement pour lui d’ailleurs, il y avait clairement quelque chose qui ne tournait pas rond dans la tête du patriarche Masreliez. « Je sais pas. » Il n’avait rien de mieux à répondre, il y avait pourtant des tonnes de phrases qui traversaient son esprit en cet instant, mais aucune d’elles ne semblait appropriée. « Je crois que j’aimerai avoir l’impression d’être aimée pour une fois. » Elle le méritait, ça ne faisait aucun doute pour lui. Ils s’étaient rencontré un peu par hasard leur de leur première année, condamnés à former un duo en cours de potion et ça faisait maintenant six ans qu’ils partageaient la même paillasse en cours de potions. Ils étaient devenus amis, de bons amis et au fil des années, alors qu’il vieillissait, il s’était rendu compte que c’était bien plus que de l’amitié qu’il ressentait pour la jeune femme. D’un bon, il était descendu du muret sur lequel il était installé pour se retrouver en face de la jeune femme. Il se décida alors à faire ce à quoi il ne cessait de penser depuis des mois, il déposa un baiser sur ses lèvres, aucune claque ne vint s’écraser contre sa joue, c’était déjà bon signe, au lieu de ça, elle répondit tendrement à son baiser. « Peut-être que je pourrais t’aider … » Elle lui adressa un sourire et il ne pouvait qu’être attendri par ses joues légèrement empourprées. C’était une journée parfaite, il n’avait pas vu les choses sous cet angle quand il s’était levé le matin, mais désormais, il en était sûr, la journée était parfaite. « Essaie de ne pas me décevoir alors. » Sur ces mots, elle attrapa ses mains avec douceur avant de venir chercher un nouveau baiser. Ça avait presque été une évidence pour tout le monde, à part pour eux deux, qu’un jour, Moriarty et Masreliez finiraient ensemble.

Elle était partie. Elle s’était enfuie, Merlin seul savait où, Merlin seul savait pourquoi. Elle lui avait servi des excuses, toutes plus insensées les unes que les autres. Il fallait croire qu’elle avait eu un éclair de lumière, qu’elle avait été victime d’une révélation divine, pour décider du jour au lendemain de retourner auprès de sa famille. Elle les avait maudits pendant tellement d’années, elle avait décidé de vivre sa vie sans se soucier de ce qu’ils pourraient penser d’elle, mais ça n’avait duré qu’un temps. Il ne savait pas pourquoi, mais elle avait décidé de revenir vers eux. C’était un choix qu’elle avait fait en sachant très bien que, elle parmi les siens, ile ne pourraient pas rester ensemble. Elle était issue d’une famille qui ne voyait pas le monde comme les Moriarty. Elle les avait choisis eux plutôt que lui. Pourtant, ils avaient fait de sa vie un enfer, là où lui, il s’était toujours efforcé de tout faire pour la rendre heureuse. Elle était tombée enceinte, à peine sortie de Poudlard, une erreur de jeunesse, un faux pas qu’il n’avait jamais regretté, mais qui a elle avait couté les foudres de sa famille. Ils étaient heureux tous les trois. Ils étaient jeunes, peut-être trop jeunes pour être parents, mais les trois années qui s’étaient écoulées depuis la naissance de leur fille avait été les plus belles années de sa vie. Il aimait sa fille de tout son cœur, bien-sûr, il aimait la mère de sa fille, il l’avait aimée en tous cas. Il avait prévu de lui demander sa main et tout ce qu’elle avait trouvé à faire, c’était tout envoyé valser sans même prendre le temps de lui expliquer les choses. Son comportement n’avait aucune logique. Il ne savait pas pourquoi elle avait fait ça, pourquoi elle avait choisi sa maudite famille plutôt que lui. Tout ce qu’il savait maintenant, c’était qu’elle était partie, emmenant leur enfant avec elle et qu’il n’avait aucune idée d’où elle pouvait être à présent. Elle avait peut-être quitté le pays. Il semblait qu’elle s’était complètement volatilisée. Elle lui avait pris sa fille, son enfant, son bébé. Elle lui avait pris la chose la plus précieuse qu’il possédait et elle allait s’en sortir comme ça. Il savait qu’il n’avait rien fait qui puisse justifier qu’on le prive ainsi de son enfant. Si encore il avait commis une quelconque erreur, peut-être qu’il pourrait comprendre. Mais non, il s’était toujours bien comporté avec elles deux, il les avait aimées, il aurait tout fait pour elle. Il travaillait peut-être beaucoup afin d’atteindre ses objectifs. Il voulait devenir auror alors, évidemment, il se donnait les moyens d’y parvenir mais même sa charge de travail ne pouvait en rien justifier le choix qu’elle avait fait. Il se détestait presque lui-même à présent, idiot qu’il avait été de la penser différente des pourritures de sa famille. Il avait eu tord, il l’avait trop aimée pour se rendre compte qu’elle ne valait vraiment pas mieux qu’eux. Maintenant, il était seul avec sa peine. Elle était partie depuis quelques jours et tout ce qu’il était capable de faire pour l’instant, c’était de se noyer dans le whisky pur-feu, comme si ça pouvait l’aider à arranger les choses. Évidemment, ça n’aidait en rien, ça ne faisait que lui permettre d’oublier, au moins pendant un court instant, à quel point sa vie semblait à présent ne plus avoir le moindre sens. Il avait cette impression d’avoir tout perdu en un rien de temps. Il ne lui restait rien, si ce n’était cette peine qui lui bouffait le cœur ainsi que cette haine qui grandissait chaque jour un peu plus et qui se répandait dans ses veines tel un poison. Il la maudissait à présent, elle et sa famille. Il ne pouvait pas la laisser s’en tirer comme ça. Il ne tarda pas à lancer son verre encore plein, le laissant s’écraser contre l’un des murs de la maison. Non, il n’allait pas passer son temps à se bourrer la gueule. Il allait la retrouver et il se vengerait, même si pour ça, il fallait lui arracher le cœur à mains nues, c’était après tout, la seule chose qu’elle méritait et il semblait que c’était ce qu’elle avait fait avec son cœur à lui.

Willow, Willow, Willow. La jeune femme semblait hanter ses pensées. Ce n’était pas correct, il le savait. Elle était jeune, trop jeune. Elle semblait être partout dans cette maison, c’était son odeur qui planait dans l’air, c’était son pull qui trainait sur le fauteuil, c’était sa voix qui résonnait en continue à ses oreilles. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait ou du moins, il ne voulait pas comprendre, il ne voulait pas admettre cette chose pourtant si évidente, cette chose dont il avait pourtant conscience. Il l’avait aidée cette jeune fille, il l’avait aidée elle, parce qu’il avait été incapable d’aider sa fille. Elle n’avait été qu’un substitue à cette fille qui lui manquait tant et pourtant, il n’arrivait plus à la voir comme un enfant de remplacement. Elle n’était pas sa fille, elle ne partageait pas ses gènes, elle ne partageait pas son sang. Elle n’était pas sa fille. C’était une phrase silencieuse qu’il se répétait alors qu’il se mordait avec force la lèvre inférieure tandis qu’elle parlait encore et encore sans qu’il ne puisse saisir un mot de ce qu’elle racontait. Elle n’était pas sa fille, il n’y avait aucun mal à ressentir de tels sentiments pour elle. Elle était beaucoup plus jeune, mais elle était une femme, elle n’était plus une enfant. Trop de paroles dont il essayait de se convaincre sans y parvenir. Elle, elle le voyait probablement comme un père. Celui qui l’avait recueillie, aidée, soutenue dans les moments difficiles de sa vie. N’était-il pas juste ça pour elle. Un père, ou un être s’en approchant ? Un père et lui, il ne pouvait plus poser son regard sur elle et rester complètement indifférent. Il voyait ses lèvres se mouvoir au fil des paroles qu’elle prononçait et il avait cette envie folle de les embrasser. Ce n’était pas correct. Il n’avait pas le droit d’agir ainsi. Mais, rester là à la fixer et à l’écouter parler, ça le rendait fou. C’était à peine s’il se rendait compte qu’il serrait bien trop fort sa fourchette dans sa main, alors qu’il la fixait sans dire un mot. Il fallait que ça cesse. Son cœur battait bien trop vite, à croire qu’il allait finir par lâcher tant il subissait la pression du moment. Il fallait qu’elle se taise. Il fallait qu’elle disparaisse de sa vue, emportant avec elle ces maudits sentiments qui s’emparaient un peu plus de lui chaque jour. Elle avait vraiment l’âge de sa fille. Elle semblait fragile, il avait cette impression de devoir la protéger. Il voulait qu’elle survive à cette guerre et il aurait volontiers donné sa vie pour sauver la sienne. Lui, ce type égoïste qui ne faisait que lutter pour ses propres intérêts, le voilà prêt à se sacrifier pour une gamine maladroite. Une jeune femme qui ne serait jamais pour lui ce qu’il aurait voulu. C’était impossible. Il laissa échapper un long soupire, il sentait qu’il se laissait submerger par la colère. Contre qui était-il énervé ?  Contre elle sans doute. S’il fallait blâmer quelqu’un, il était plus aisé de la blâmer elle pour tout ce qu’elle lui faisait ressentir, c’était idiot, insensé mais il n’y pouvait rien. « Est-ce que tu peux arrêter de parler ? » Son ton avait été plus froid qu’il l’avait voulu, ses mots étaient sortis lentement et reflétaient cette colère qu’il avait de plus en plus de mal à gérer. Celle qui semblait être la solution à tout. S’il ne pouvait pas l’aimer, il pouvait toujours la pousser à le détester pour qu’elle décide de partir, qu’ils ne se revoient plus jamais et peut-être qu’avec le temps, il l’oublierait. Il aurait voulu qu’elle parte et pourtant si elle avait pris la décision de quitter cette maison, il aurait tout fait pour essayer de la retenir. C’était un véritable paradoxe dans lequel il était plongé. Il voulait ce qu’il ne pouvait pas avoir et il rejetait les solutions aux problèmes. Il avait suivit son mouvement du regard alors qu’elle s’était levée de table. « Willow, tu finis ton assiette. » Encore des mots qui étaient sortis avec froideur. Elle avait obéis comme elle aurait obéis à son père. Pourquoi avait-il fallu qu’elle obéisse comme ça ? Elle aurait dû lui dire d’aller se faire voir, elle aurait dû lui dire qu’il n’était pas son père. Il soupira avant de baisser la tête vers son assiette. C’était certain qu’il n’était que ça, un père pour elle et les sentiments qu’il éprouvait à son égard n’étaient, définitivement pas corrects et s’ils le bouffaient de l’intérieur au point de le rendre fou, il n’aurait jamais l’occasion de les lui avouer, au risque de la perdre à jamais. Un risque qu’il prenait depuis tellement longtemps à ne lui renvoyer que cette haine injustifiée.

Un soupire passa le seuil des lèvres du sorcier. Il était enfermé à Azkaban depuis trop longtemps maintenant. Il aurait pu sortir de sa cellule plus d’une fois, il lui aurait suffit d’accepter de recevoir la trace en échange de sa liberté, mais il ne pouvait pas s’y résoudre. S’il sortait de cette cellule, ce serait pour retrouver Willow, or, si tous ces faits et gestes étaient surveillés par le ministère de la magie, il ne risquait pas de la retrouver. Pas sans la mettre en danger en tous cas. Elle était partie du jour au lendemain, sans rien dire. Au fond, il avait toujours su que ça se terminerait comme ça. Il avait cru qu’elle finirait par partir à force de le voir se comporter comme le premier des abrutis avec elle. Il avait cru qu’un jour, elle en aurait marre de ses remarques désobligeantes, de tout ce qu’il lui lançait sans la moindre justification, il pensait qu’elle partirait parce qu’elle serait incapable de supporter l’homme qu’il devenait jour après jour, froid et mauvais envers elle. Il avait toujours voulu la protéger et pourtant il s’était mis à la rejeter parce qu’il ne pouvait pas accepter les sentiments qu’il avait pour elle. Il lui avait semblé que c’était la meilleure chose à faire et pendant longtemps, il s’était accroché à cette idée. Il avait eu raison. La seule fois où il avait cédé à ses pulsions, cette fois où il avait déposé un baiser sur ses lèvres, ça avait été la dernière fois qu’il l’avait vue. C’était un geste déplacé, il en avait bien conscience, il avait lutté pendant des mois pour ne pas céder parce qu’il savait qu’elle le maudirait pour ça et le fait été qu’elle l’avait détesté au point de quitter la maison sans même lui adresser un mot. Elle devait le détester, mais avec la guerre qui avait éclatée, il s’était juré de la retrouver et de la protéger. Il avait échoué, à la fin de la bataille de Poudlard, il s’était retrouvé prisonnier, condamné à Azkaban pour son allégeance envers l’ordre. Une allégeance qui pourtant, selon lui avait été plus que limitée. Il s’était d’abord servit de l’ordre pour essayer de retrouver son ex compagne, celle qui l’avait privée de sa fille, puis dans le but de retrouver Willow et maintenant, il était là, enfermé au fin fond d’une cellule à Azkaban. Ils avaient perdu la guerre et si la vie était loin d’être tranquille dans une geôle à Azkaban, il imaginait bien que dehors, ça ne devait pas non plus être la joie. Il ne savait pas de qui avait pu arriver à Willow, tout ce qu’il pouvait faire depuis son trou, c’était espéré qu’elle soit encore en vie, en bonne santé quelque part. Il voulait qu’elle s’en sorte, elle était encore jeune, elle avait l’avenir devant elle. Lui maintenant, c’était d’autant plus compromis qu’il se demandait souvent quand est-ce qu’on l’enverrait se faire exécuter, comme un grand nombre de ses camarades. Il semblait qu’il n’avait plus franchement l’espoir de s’en tirer en vie et il était clair qu’Azkaban n’était pas reconnu comme un lieu dans lequel pouvait naitre des espoirs, bien au contraire. Il n’espérait plus grand-chose concernant sa propre vie, il se contentait d’attendre mais d’attendre quoi ? Une mort certaine, comme un résigné certainement. Il ne croyait plus en une amélioration de la situation à présent. Il avait tord sans doute. C’était une rébellion qui s’était construite en silence pour s’opposer à nouveau à ceux qui contrôlaient le monde à présent et c’était cette rébellion qui allait le finir par le sortir de son trou, lui donnant ainsi une chance qu’il n’espérait plus ; l’opportunité d’enfin retrouver celle qu’il aimait, même s’il, le savait d’avance, les épreuves qu’ils avaient tous les deux traversées ne les avaient pas laisser complètement inchangés. Ça n’avait pas d’importance ; il fallait absolument qu’il retrouve Willow.



Dernière édition par Daeron Kitzinger le Mar 5 Aoû - 22:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (dk.) ☆ all our hopes were dashed.   (dk.) ☆ all our hopes were dashed. Icon_minitimeLun 4 Aoû - 23:31

Papa :héé:
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MessageSujet: Re: (dk.) ☆ all our hopes were dashed.   (dk.) ☆ all our hopes were dashed. Icon_minitimeLun 4 Aoû - 23:32

ma gosse d'amour :héé:
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MessageSujet: Re: (dk.) ☆ all our hopes were dashed.   (dk.) ☆ all our hopes were dashed. Icon_minitimeMar 5 Aoû - 11:01

vous êtes folles avec tous vos comptes  :fall: 
mais ils ont tous tellement la classe...  :rigole: 
bon bah... rebienvenue chez toi alors  :calin: 
et ian, nan mais quel bon choix, oh god  :bril: :bril: 
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MessageSujet: Re: (dk.) ☆ all our hopes were dashed.   (dk.) ☆ all our hopes were dashed. Icon_minitimeMar 5 Aoû - 12:12

mon mec  :héé: 
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MessageSujet: Re: (dk.) ☆ all our hopes were dashed.   (dk.) ☆ all our hopes were dashed. Icon_minitimeMar 5 Aoû - 16:44

LISEA - Merci beaucoup ma gamine d'un autre moi :red:

WILLOW -  :bed: 
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MessageSujet: Re: (dk.) ☆ all our hopes were dashed.   (dk.) ☆ all our hopes were dashed. Icon_minitime

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(dk.) ☆ all our hopes were dashed.

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