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 (shae) fini de rire.

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MessageSujet: (shae) fini de rire.    (shae) fini de rire.  Icon_minitimeMar 1 Avr - 22:11

Ce matin là, j'avais dû prendre mon service très tôt. En effet, je devais assurer l'ouverture. J'avais dû me rendre au pub beaucoup plus tôt que l'horaire d'ouverture habituel, ne serait-ce que pour faire un brin de ménage et m'assurer que tout soit en ordre avant l'arrivée des premiers clients. Je commençais à en avoir ras-le-bol de ces horaires décousus, de travailler tantôt de jour, tantôt de nuit. Je ne m'inquiétais même plus pour mon rythme de sommeil, de toute façon, cela faisait bien longtemps qu'il était déréglé. Je ne comptais plus les nuits d'insomnie, voire même les nuits blanches qui me donnaient une gueule de cadavre au petit matin. Heureusement que le maquillage existait, ne serait-ce que pour se donner meilleure mine. Avec tous ces artifices, je pouvais me donner un teint de pêche et atténuer ces cernes monstrueux qui me faisaient ressembler à s'y méprendre à un épagneul breton. Je n'avais jamais été très tendre envers moi-même, mais ces matins-là, c'était encore pire, mon regard sévère scrutait mon reflet sans aucune pitié, clouant au pilori le moindre défaut. Lorsque j'étais encore étudiante, je n'étais pas spécialement coquette. J'avais dans l'esprit que j'étais dans une école, non pas dans un concours de beauté. Je me contentais du minimum syndical : une douche, un coup de brosse dans les cheveux et c'était bien tout. De toute manière, j'avais toujours les cheveux attachés que ce soit en queue-de-cheval ou en chignon strict. C'était du vite fait, en plus d'être passe partout. Cela ne me demandait pas trop d'efforts et c'était tant mieux. Je n'avais de toute façon pas l'intention de passer trois plombes dans le miroir en essayant de m'arranger un tant soit peu. Lorsque j'ai commencé à travailler ici, la donne avait changé. Radicalement. J'étais une rescapée de guerre, tout juste sortie de prison. Auparavant, je n'avais même pas de domicile fixe, je dormais soit dans des auberges ou soit dans une tente au milieu des bois. La vie de fugitive n'était pas franchement l'idéal pour se pomponner. Je devais être prête à lever le camp en toute circonstances. Autant dire que les talons aiguille n'étaient vraiment pas pratiques lorsqu'il s'agissait de cavaler dans la forêt. J'avais dû m'habituer à être présentable, apprendre à oublier le côté sauvage pour endosser la tenue d'une personne civilisée, ou tout du moins, qui prétendait l'être. Dans un monde où l'apparence était primordiale, je devais à tout prix me rendre présentable, presque désirable. Il fallait sourire, même si forte était l'envie de tous les envoyer se faire foutre. Il fallait garder bonne figure devant des clients dont le comportement frôlait l'impolitesse. Il fallait résister à l'envie de remettre à leur place les clients qui se prenaient trop pour des rois et qui exigeaient qu'on leur obéisse au doigt et à l'oeil. Ce travail avait l'air anodin en premier lieu puisqu'il ne requérait pas de qualifications particulières mais en réalité, il faisait appel à des qualités insoupçonnées : la patience, évidemment, mais aussi l'endurance et la maîtrise de soi. Pour moi qui de base n'étais guère sociable, c'était même tout un challenge, j'avais dû me forcer à adopter un comportement qui n'était pas le mien, et même des mois après mes débuts je ne m'y étais toujours pas habituée. Il fallait dire que la transition avait été brutale. J'étais passée de la solitude écrasante d'une cellule de prison à un bar animé du centre ville, j'avais été jetée dans la fosse aux lions sans y avoir été réellement préparée et depuis, j'essayais de garder la tête hors de l'eau, autant que faire se peut.

J'étais donc partie de chez moi sans finir de m'apprêter totalement. Je m'étais dit que j'aurais largement le temps de le faire d'ici l'ouverture officielle du bar, j'étais très en avance et il me restait du temps à tuer. J'avais passé un coup d'éponge humide sur le comptoir et les tables, même si c'était quelque peu superfétatoire puisque mes collègues s'en étaient chargés la veille, lors de la fermeture. Enfin. Mieux valait que ce soit trop propre plutôt que pas assez. J'eus également le temps de passer un coup de balai par terre ainsi qu'un coup de serpillière. Au moins, tout était nickel. Dire que ça n'allait pas le rester bien longtemps, m'enfin, c'était comme ça, il était des tâches que nous devions répéter tous les jours, recommencer autant de fois que nécessaire, rien n'était figé dans le marbre. Je sortis la pancarte sur laquelle était inscrit le menu du jour et la plaçai sur le trottoir, de façon à attirer l'oeil du passant et l'inciter ainsi à venir consommer chez nous. Une fois tout cela fait, je rentrai à l'intérieur, refermant soigneusement la porte derrière moi, avant de m'avancer au milieu de la pièce. Je jetai un regard circulaire aux alentours, ne serait-ce que pour voir ce qu'il y avait encore à faire, puis, décrétant que j'avais terminé, je m'exilai au vestiaire pour finir de me préparer. Je commençai par me passer un peu d'eau sur le visage. Sentir l'eau légèrement froide sur ma peau brûlante me faisait du bien, cela eut tout de même le mérite de me réveiller car malgré tout ce que j'avais déjà accompli, je me sentais toujours aussi vaseuse, presque comme si j'avais loupé le bord ce matin. Je m'essuyai finalement le visage avec des serviettes en papier. Mon regard capta mon reflet dans le miroir. Il me renvoyait l'image d'une jeune femme au regard dur et aux traits tirés. Malgré mon jeune âge, j'avais l'air d'être au bout du rouleau, usée, fatiguée, en tout cas, beaucoup plus vieille que le suggérait ma date de naissance. Je n'étais pas fraîche comme une rose, loin s'en faut. Me détournant de cette vision que je ne saurais endurer plus longtemps, je sortis de mon sac ma trousse à maquillage et j'entrepris de me rendre un tant soit peu présentable, ce qui n'était pas encore gagné. Ma main tremblait légèrement tandis que j'appliquais un trait de crayon. Quelques laborieuses minutes plus tard, j'étais fin prête, et le pire dans tout ça, c'était qu'il restait du temps avant l'ouverture, rien qu'une petite demi-heure. C'était déjà une demi-heure de trop. Je sortis du vestiaire une fois que tout fut enfin en ordre. Machinalement, je lissais ma jupe et rajustai mon chemisier. Il faut dire qu'après m'être agitée de la sorte, j'étais quelque peu débraillée. Voilà, ça ira comme ça. Je disparus alors derrière le comptoir. La caisse avait été vidée hier soir, les comptes avaient été faits, ce n'était donc plus à faire. Je soupirai, avant de m'allumer une cigarette. Je m'installai à une table avec des grilles de mots croisés. Je m'armai d'un stylo à bille, et j'entrepris de réfléchir sur les définitions qui m'étaient proposées. Cela m'occupa cinq minutes de plus. Mon attention fut détournée par la porte du bistrot qui s'ouvrit. « Excusez-moi » Je venais d'interpeller la grande blonde qui venait d'entrer dans le bar, faisant visiblement peu de cas des horaires d'ouverture. « Nous ne sommes pas encore ouverts. » dis-je aussitôt, désignant du menton la pancarte Closed mise bien en évidence sur la porte qu'elle venait de franchir. Au vu de l'expression que cette femme arborait, elle n'était certainement pas intéressée par un expresso. En fait, elle me faisait même froid dans le dos. « Vous allez bien ? » interrogeai-je, venant directement à sa rencontre, abandonnant par la même occasion mes grilles de mots croisés. « Je peux vous aider ? » Quelques fois qu'elle recherchait un renseignement. On ne sait jamais, après-tout. Si elle n'avait pas besoin d'aide, pourquoi s'embêterait-elle à venir avant l'ouverture, dans ce cas ?
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Arabella Fleming
Arabella Fleming
ADMIN ❖ we are the champions
≡ ton pseudo : sweet poison (anaïs).
≡ hiboux envoyés : 2768
≡ date d'arrivée : 27/03/2013
≡ tes points : 185 points.
≡ ta disponibilité rp : free.
≡ ton avatar : sophie turner.
≡ tes crédits : jukebox joints (avatar).
(shae) fini de rire.  Tumblr_noj13obuuI1ruwssto5_250
≡ âge du perso : dix-sept ans.
≡ amoureusement : fiancée, contre sa volonté.
≡ son emploi : étudiante, 7ième année à poudlard.
≡ statut de sang : sang-pur.
≡ sa maison : poufsouffle.
≡ niveau d'études : 7ième année, elle a déjà 7 buses.
≡ sa baguette : bois de noyer. Elle mesure 20,5 cm et contient une plume de phénix.
≡ son patronus : un panda roux.
≡ son amortencia : l'odeur de la cire à polir les balais, de l'herbre fraichement coupée et cette délicieuse odeur qui caractérise la grande salle de poudlard lors des repas.
MessageSujet: Re: (shae) fini de rire.    (shae) fini de rire.  Icon_minitimeLun 14 Avr - 17:32

my love is your disease.
TRACEY DAVIS & SHAE-LAYNE FLEMING

I made myself at home In the cobwebs and the lies. I'm learning all your tricks, I can hurt you from inside. I made myself a promise You would never see me cry 'Til I make you. I will be here When you think you're all alone, Seeping through the cracks. I'm the poison in your bones. My love is your disease. I won't let it set you free 'Til I break you. You'll never know what hit you  ~ the devil within.

Le nez dans ses dossiers, Shae-Layne laissa échapper un soupire. Enfin, elle était persuadée qu’on venait de lui retrouver quelqu’un qui pourrait s’avérer fort utile pour la vengeance qu’elle avait entamée. Une vendetta personnelle qu’elle essayait de mettre à part de son travail. Cependant, elle avait l’impression que les personnes qu’elle employait pour retrouver ses cibles étaient systématiquement des bons à rien, si bien qu’elle en avait déjà tué quelques uns, d’autres, avec lesquelles elle s’estimait particulièrement tolérante étaient à présent à Azkaban, simplement parce qu’elle les avait jugés inutiles, pas qu’ils aient pourtant – selon les nouvelles lois du gouvernement – mérité leurs places à Azkaban. Elle s’en fichait éperdument, du sort de ces gens là. Elle était indifférente aux sorts des autres de toute façon, à part sa propre personne et son frère, le reste du monde ne l’intéressait plus vraiment.  Depuis qu’elle avait perdu sa fille, elle se montrait plus froide que jamais. Tout ce qu’elle voulait à présent c’était venger la mort de son enfant. Cependant, elle devait admettre que jusqu’à présent, elle n’avait pas réussi à trouver beaucoup de ceux qui étaient qui étaient présent dans le groupe de l’ordre du phénix le jour de la mort de sa fille. En désespoir de cause, elle avait commencé à s’intéresser à celui qu’elle avait précédemment employé comme détective, un sang-de-bourbe qui, avec un peu de motivation s’était montré bien plus efficace que tous les abrutis auxquels elle avait eu à faire depuis plusieurs mois. Elle faisait preuve d’une patience qui lui ressemblait peu ces derniers temps, mais, agacée de payer des imbéciles, il fallait bien qu’elle se tourne vers des valeurs qu’elle considérait comme sûre. Puisqu’elle avait apparemment du temps à perdre autant le perdre plus efficacement qu’en s’acharnant sur les débiles du coin qu’elle n’avait de cesse de se coltiner. Noah Sheridan, elle ne savait pas où est-ce qu’il était passé celui-là après la guerre, mais de toute évidence il était assez malin pour ne pas se laisser retrouver. Maintenant de fil en aiguille, elle avait retrouvé une fille étant lié au sang-de-bourbe, de toute évidence, elle était moins maline que lui. Elle ne savait pas le détail des liens qui unissait Tracey Davis et Noah Sheridan mais elle s’en fichait comme de l’an quarante. S’il fallait qu’elle capture et qu’elle torture chacune des personnes ayant un jour adressé la parole au dit Noah et bien, ainsi soit-il, elle le fera. Il était clair qu’elle espérait qu’elle que Tracey Davis serait suffisante, au moins ça lui éviterait de perdre trop de temps, l’envie de vengeance qui bouillonnait dans ses veines s’avérait chaque jour un peu plus insupportable, elle se sentait presque à exploser n’importe quand. Elle était particulièrement irritable ces derniers temps, déjà qu’elle n’avait jamais eu la réputation d’être la personne la plus aimable du ministère de la magie, désormais, mieux valait éviter de lui adresser la parole lorsqu’elle n’était pas d’humeur. Malgré ses enquêtes personnelles, elle continuait de diriger le département des mystères avec soin. Sans doute que, les projets qu’elle mettait en œuvre reflétait à la perfection d’état dérangé de son mental ces derniers temps Live Bait avait été mis en place depuis quelques temps déjà et n’importe qui d’à peu prés censé trouverait un tel projet complètement horrifiant, de son côté, il s’agissait presque d’une grande fierté. Tiens, sa Travey Davis elle n’aurait qu’à la faire passer par là, la confier aux mains de ceux qui travaillait pour elle pour qu’ils en face une fille bien docile, ce serait déjà ça de gagné. En plus, ça lui éviterait de trop se salir les mains personnellement. Elle avait refait sa manucure récemment et elle n’avait pas envie de la détruire si rapidement. C’était un détail qui, selon elle, avait son importance. D’un geste las, elle avait repoussé les dossiers qui trainaient sur son bureau. Elle allait quand même devoir se déplacer toute seule jusqu’au misérable bar moldu où la jeune femme avait été repérée. Envoyer quelqu’un c’était presque une promesse de perdre sa cible. Plus le temps passait, moins elle avait confiance dans les hommes qu’elle employait. Trop souvent, il s’était avéré qu’ils avaient échoué dans leur mission. Ils avaient déjà laissé filer suffisamment des cibles qu’elle leur avait confiées, ainsi, aujourd’hui, elle considérait qu’il fallait mieux qu’elle se déplace toute seule, même si, elle était persuadée de valoir mieux que ça. Elle n’était pas ce genre de femmes qui avaient envie de trainer dans les rues moldues. Dans un soupire, elle attrapa le verre de vin qui était sur son bureau et avala ce qui restait dedans d’une traitre, avant de se décider enfin à se lever pour quitter son bureau.

Par mesure de sécurité on ne pouvait pas transplaner directement au ministère de la magie, ainsi, il fallait d’abord quitter les larges couloirs du bâtiment avent de pouvoir partir en empruntant les cheminées qui menaient vers l’extérieur. Elle ne tarda pas à quitter les lieux pour se retrouver dans les rues de Londres. Elle se fichait bien du monde moldu, elle n’allait pas se changer pour marcher dans les rues, ainsi, elle abordait une traditionnelle large robe de sorcière, sans doute qu’elle passait pour une folle habillée comme ça dans le monde des moldus mais ça n’avait pas d’importance, d’autant plus qu’elle ne tarda pas à trouver un coin tranquille pour transplaner. Elle voulait bien aller elle-même chercher la jeune sorcière, mais il ne fallait pas non plus abuser, elle n’allait pas en plus y aller à pieds. Elle faisait partie de ses sorciers qui avaient grandis dans un monde entouré de magie. Chez les Fleming, on utilisait la magie à tout va, pour tout et n’importe quoi, Shae-Layne n’avait toujours connu que ça. Ses parents disaient que la magie, c’était ce qui les rendait supérieur aux moldus, leur sang, c’était ce qui les rendait supérieurs aux autres sorciers. Montrer leur supériorité était une habitude chez les Fleming, ainsi, la sorcière était clairement du genre à transplaner plutôt qu’à se déplacer pendant des heures dans les rues et il était clair qu’elle n’allait pas monter dans un métro londonien. Elle aurait l’air d’une tarée avec sa grande robe rouge et ses longs cheveux blonds qui lui donnaient l’impression d’appartenir à un autre siècle. Elle avait transplané tout près du bar dans lequel elle devait se rendre. Il était encore tôt et elle remarqua rapidement la pancarte indiquant que c’était encore fermé. Il fallait plus qu’une pancarte pour l’empêcher d’entrer quelque part. C’était une sorcière, une porte avec un verrou ne devrait pas la retenir bien longtemps. Sa baguette en mains, elle tapota sur la serrure, dans un alohomora informulé. Un bruit de verrou se fit entendre et elle poussa lentement la porte du bar pour entrer. Sa baguette en main elle s’avança vers le bar, observant rapidement les lieux. C’était un bar bien miteux à ses yeux. Elle était riche, noble, habituée au luxe, évidemment elle avait une vision de ce bar plutôt négative. Si dans la rue elle avait tenu à tenir sa robe de façon à ce qu’elle ne traine pas par terre, ici, elle n’avait pas le choix, elle devait libérer ses mains pour garder sa baguette et en un rien de temps elle avait l’impression d’être en train de dépoussiérer le parquet grinçant des lieux. Elle ignora presque les paroles de la jeune femme. Oui, elle  pouvait l’aider, mais certainement pas ici. Elle lui trouverait un coin bien au chaud au ministère de la magie pour ça. Dans l’une des cellules du département de la justice, elle était sûre qu’il y avait une place pour la jeune sorcière. « Tracey Davis, si je ne m’abuse. » Elle ne s’abusait pas, elle avait vu des photos et elle était bel et bien en face de la personne qu’elle avait vue dans son dossier. Elle s’était rapprochée suffisamment du bar et bien vite elle tendit le bras pour pointer sa baguette en direction de la jeune femme. « Est-ce que vous possédez encore votre baguette ? Si oui, je vous conseille de me la confier. » Sur ces mots, elle tendit l’autre main pour obtenir la baguette de la sorcière si jamais elle en possédait encore une. Il fallait mieux la désarmer. Shae-Layne était certainement trop prétentieuse pour prétendre que même avec sa baguette en main, la jeune sorcière avait une chance de lui résister, mais bon, elle préférait tout de même empêcher toute tentative de résistance, ça écourterait cette entrevue. De toute façon, elle était coincée, pour l’heure, elle n’était pas recherchée activement par le ministère de la magie, mais elle pouvait être sûre que si elle osait attaquer une sorcière de la trempe de Shae-Layne, elle se condamné à une vie en fuite. Si elle décidait de s’en prendre à elle, elle ferait mieux de la tuer de toute façon, sinon, elle était sûre qu’elle s’ajoutera dans la liste des personnes qu’elle voudrait voir mourir ; liste qui n’avait de cesse de s’allonger soit-dit en passant. Enfin, si elle la tuait, elle se condamnait à une vie de tourments entre les griffes de Moses Fleming, en définitive, il était clair que la meilleure solution qu’elle avait pour l’heure c’était coopérer.
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MessageSujet: Re: (shae) fini de rire.    (shae) fini de rire.  Icon_minitimeMar 24 Juin - 19:35

La femme qui venait d'entrer me semblait étrangement familière. J'étais persuadée de l'avoir déjà rencontrée, mais ça n'avait pas l'air d'être le cas. Pas un instant je ne la quittai du regard et pour cause, elle ne m'inspirait aucune confiance. L'inconnue dégageait une aura inquiétante. À l'instant même où j'avais posé mes yeux sur elle, j'avais senti une certaine raideur me gagner, de la même façon que mon sang s'était glacé dans mes veines. Elle était habillée de façon bien trop excentrique pour qu'il s'agisse d'une moldue – elle n'était vraisemblablement pas au courant des codes vestimentaires en vigueur dans ce monde. En fait, elle faisait carrément tâche, on pouvait même dire qu'elle jurait avec le décor tant elle avait l'air tout droit sortie d'un roman d'époque – belles anglaises blondes et robe rouge qui aurait pu rendre n'importe quelle duchesse jalouse. Pourtant, nous étions bien en 1998 et elle se sapait comme si nous étions encore au moyen-âge. Il ne fallait pas avoir fait polytechnique pour comprendre qu'il s'agissait d'une sang-pur. Qui d'autre à part eux pouvaient se promener affublés d'une telle façon ? Je pinçai les lèvres en signe de réprobation. Je n'avais jamais aimé les us et coutumes des sorciers, c'était un fait. Je n'aimais donc pas leur façon de s'habiller. Je n'aimais pas non plus la façon dont les femmes étaient traitées – mariages arrangés et tout le tintouin - et je n'aimais pas davantage le fait qu'ils se pensaient tous droit sortis de la cuisse de Jupiter, au point même de se permettre d'ignorer quelque chose d'aussi banal qu'un écriteau qui indiquait que le bar était fermé. Je n'aimais pas leurs manières, et je ne m'y ferai sans doute jamais. Elle ne prit pas davantage compte des quelques mots que j'avais prononcés plus tôt. Bien sûr que non elle ne venait pas pour boire. Quel sorcier digne de ce nom irait s'aventurer dans de tels lieux de perdition ? Si quelqu'un venait à les surprendre en train de picoler des boissons aussi peu nobles que de la bière pression, leur image de marque allait sacrément en prendre un coup. Aussitôt, un horrible pressentiment naquit dans mon ventre alors qu'un goût de sang se répandait dans ma bouche. Pour un peu, j'en aurais eu la nausée mais mon visage ne laissa rien paraître. Je tâchais de rester stoïque malgré la panique qui commençait à m'envahir. Tout un tas d'hypothèses fusaient déjà dans mon esprit quant à la raison de sa présence ici. La pire d'entre toutes était sans aucun doute de me dire qu'elle était venue m'arrêter, en réponse à mon évasion du Ministère quelques semaines plus tôt. Je n'avais plus eu de nouvelles de Neville, pas plus que j'avais eu de nouveau affaire à l'autre péteuse de française qui s'était permise de m'apprendre la vie. Pourtant, ça ne collait pas. Si elle était là pour m'arrêter, elle serait sans doute venue avec une escouade d'exécuteurs. Or, elle ne semblait pas accompagnée. Cela pouvait donc signifier que la raison de sa présence ici même était bien plus personnelle. Enfin. Comme il devait s'agir d'une des grosses têtes du gouvernement actuel, il y avait des chances pour qu'elle délègue la tâche ingrate qu'était d'arrêter les rebus de la société magique.

Je m'efforçai de rester calme, de ne pas céder à la panique. Je devais donner l'apparence que j'avais la conscience tranquille. Sinon, elle ne tarderait pas à me considérait comme suspecte et seul dieu savait quel genre de méthodes elle était capable d'employer pour me tirer les vers du nez. Voilà pourquoi je m'étais empressée de poser ces quelques questions, ne serait-ce que pour en finir au plus vite. Tout ce suspense inutile était en train de me faire plus de cheveux blancs qu'il n'était nécessaire. « Tracey Davis, si je ne m’abuse. » Je déglutis légèrement lorsqu'elle énonça mon nom. Mes bras se couvrirent d'une abondante chair de poule tandis qu'un frisson me dévalait l'échine. Ma joue tiqua légèrement. Elle savait. il était donc inutile d'essayer de mentir. De toute façon, elle ne me croira pas, quoique je puisse dire. Je n'avais pas d'autre solution à part obtempérer. Mon supplice en saura d'autant plus abrégé si je coopérais, n'est-ce pas ? « Moi même. » daignai-je enfin répondre, bien que ça m'écorchait la gueule de le faire. Mieux valait répondre de façon explicite car elle n'allait certainement pas se contenter d'un hochement de tête. Je me revis alors quand j'étais petite. À l'époque, ma mère ne pouvait pas tolérer que je puisse répondre de cette façon, ou simplement en émettant un vague mh. Elle me reprenait aussitôt en disant que j'avais une langue et que je devais m'en servir pour répondre aux questions. Pourtant, ma mère ne s'était pas montrée excessivement sévère, mais elle était tout de même plus stricte que mon père qui quant à lui laissait tout passer même quand je dépassais clairement les bornes. Bon, d'accord, plus je grandissais et moins j'étais disposée à appliquer ce conseil puisque je restais parfois murée dans mon mutisme, allant jusqu'à ignorer délibérément les dires de mes interlocuteurs, ce qui relevait de la pure impolitesse. Aujourd'hui cependant, je choisis de jouer la carte de la prudence et de courber l'échine, mettant mon orgueil dans ma poche avec un mouchoir par dessus. Mieux valait ne pas titiller la Mangemort dès le départ, ce serait du suicide.

Je la regardais s'approcher de moi avec méfiance, sans jamais la quitter un seul instant des yeux. Je n'étais pas tranquille, je ne le serai pas tant qu'elle ne sera pas sortie d'ici. Mon vœu n'allait pas être exaucé de sitôt car de toute évidence, elle n'en avait pas fini avec moi. Je me tendis davantage lorsqu'elle dégaina sa baguette pour la pointer sur moi. Bon sang. Ils ne savaient pas se démerder autrement qu'en menaçant les gens à tout bout de champ, ou bien ? « Est-ce que vous possédez encore votre baguette ? Si oui, je vous conseille de me la confier. »  Au lieu de lui donner ma baguette conformément à ce qu'elle venait de me demander, je levai les mains en signe de paix, comme pour lui dire que je ne comptais pas l'attaquer en douce. « Je n'ai plus de baguette magique. » dis-je avec un certain aplomb, sans me démonter malgré la baguette pointée sur moi. « à dire vrai, je n'en ai plus eu depuis mon incarcération à Azkaban l'été dernier. Et quand bien même j'en aurais encore une, je ne l'aurais pas utilisée depuis des lustres, vous savez, je ne suis pas très friande de magie, moins je m'en sers et mieux je me porte. » Sans doute venais-je de proférer une hérésie digne de ce nom. Quel sorcier normalement constitué rejetterait en bloc les pouvoirs que la nature lui a donnés plutôt que de s'en servir allègrement, parfois aux dépends d'autres personnes ? Personne, à en croire la propagande pro sang-pur, et pourtant, je faisais partie de ces étranges phénomènes qui préféraient vivre sans. « Comme vous le voyez, de tels instruments sont inutiles dans un milieu comme le mien. » Le mien, sous-entendu, le monde moldu, bien évidemment. Jamais, au grand jamais je n'admettrai devant elle faire partie des leurs. Pourtant, depuis des mois, je me sentais rejetée, j'avais le sentiment d'être anormale, comme si les autres flairaient que quelque chose clochait chez moi sans mettre le doigt dessus pour autant. Je me sentais de plus en plus pathétique dans le rôle de la parfaite petite serveuse moldue que je m'étais octroyé quelques mois plus tôt. Et pathétique je l'étais à avouer ne pas aimer la magie à une sorcière de sang-pur qui se pensait très nettement supérieure aux gens de mon espèce. « Je ne suis rien de plus qu'une serveuse qui essaie de gagner sa vie alors qu'elle n'a pas les diplômes nécessaires pour poursuivre ses études. » De toute façon, je n'avais ni l'équivalent du bac, ni mes ASPIC, alors que pouvais-je faire d'autre à part servir des cocktails à des soiffards à longueur de temps ? Je n'étais même pas assez qualifiée pour servir de larbin aux gens du Ministère, c'était peu dire. Pourtant, était-ce trop demander de pouvoir vivre ma vie peinard, sans qu'il y ait personne pour me chercher des crosses à la première occasion ? Apparemment oui, au vu de la présence de la Mangemort dans mon bar.
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Arabella Fleming
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MessageSujet: Re: (shae) fini de rire.    (shae) fini de rire.  Icon_minitimeDim 10 Aoû - 20:47

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TRACEY DAVIS & SHAE-LAYNE FLEMING

I made myself at home In the cobwebs and the lies. I'm learning all your tricks, I can hurt you from inside. I made myself a promise You would never see me cry 'Til I make you. I will be here When you think you're all alone, Seeping through the cracks. I'm the poison in your bones. My love is your disease. I won't let it set you free 'Til I break you. You'll never know what hit you  ~ the devil within.

Le monde moldu n’avait jamais beaucoup intéressé Shae-Layne. Ce n’était pas son monde alors à quoi bon y porter intérêt ? Ses parents disaient que ce monde était vulgaire et qu’un Fleming ne devait pas y porter la moindre intention. Son éducation l’avait toujours éloignée avec soin du monde moldue. Elle avait grandi en Ecosse à Peakshire, cette ville qui n’acceptait que les sorciers et plutôt les sang-purs. Elle se souvenait d’avoir entendu ses parents râler à de nombreuses reprises quand il avait fallu se rendre à la gare de King’s Cross. Il fallait se jeter dans le Londres moldu pour aller jusqu’à cette gare et c’était limite si ça ne filait pas de l’urticaire à sa mère, dès que la rentrée approchait. Elle n’avait jamais compris pourquoi tous les étudiants de Poudlard étaient obligés de prendre le train dans cette gare pour se rendre jusqu’au château. Elle aurait préférait utiliser un portoloin pour emmener ses enfants à Poudlard. Cependant, la famille Fleming s’était pliée aux règles qu’on leur imposait, espérant chaque jour un peu plus que le monde allait changer, devenir meilleur, à l’image de ce qu’il était aujourd’hui. Shae-Layne n’était pas sûr qu’il soit meilleur. Rien ne pouvait rendre le monde meilleur depuis que sa fille était morte. Ses parents devaient certainement se réjouir en revanche de ce qu’était devenu le monde. Elle, elle s’en fichait tout comme elle s’était toujours moquée du monde moldu. Ce monde qu’elle était obligée de traverser aujourd’hui pour se rendre à destination. Les rues étaient sales et polluées, bruyantes et dégageant une odeur qu’elle n’appréciait pas. Elle détestait le monde moldu. Elle détestait à peu près tout, depuis la mort de sa fille en ne manquait pas de trouver une raison de râler, sur tout ou sur n’importe quoi. Aujourd’hui, c’était le monde moldu, demain ce serait autre chose. Elle avait traversé des rues entières dans une tenue que les moldus devaient trouver bien étrange, mais elle n’en avait que faire. Il était plus sage pour eux de ne pas lui adresser la parole ou même de s’approcher d’elle s’ils n’avaient pas envie de finir la tête accrochée au bout d’une pique. Shae-Layne avait toujours été la moins violente de sa lignée, la plus sage au milieu de ses deux frères. Elle n’avait pas été éduquée de la même façon. Ils étaient des hommes, elle était une femme. On l’avait éduquée de sorte qu’elle soit une bonne épouse et une excellente mère. Bonne épouse peut-être que c’était raté, elle avait tué son mari, mais une bonne mère, elle avait la conviction de l’avoir toujours été. Plus raisonnable que ses frères, elle l’avait été c’était certain, mais plus depuis la mort de sa fille. Shae-Layne avait été plus encline à épargner ses adversaires durant la guerre, là où Moses n’aurait pas résisté à l’envie de torturer. Aujourd’hui, elle avait changé. Elle n’était toujours pas comme Moses. Elle était à présent d’avis à tuer plus facilement sans se perdre dans la torture qui au final n’était qu’une perte de temps et elle avait horreur de perdre du temps. Alors, heureusement qu’aucun misérable moldu n’était venu l’importunée. Elle était déjà assez énervée comme ça, par la simple idée de devoir se pavaner dans les rues moldues jusqu’à un bar qui n’avait rien d’agréable. A peine rentrée, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle se porterait mieux une fois loin de ce trou à rat. Elle aurait finalement presque pu profiter d’un bon verre rien que pour se détendre, mais rien qu’en regardant les lieux, elle pouvait aisément arriver à la conclusion qu’elle se contenterait d’attendre d’être de retour dans son bureau pour se servir un grand verre de vin rouge. Une chance pour elle, la personne qu’elle cherchait été là, juste en face d’elle et il n’y avait apparemment personne d’autre pour venir se mettre sur son chemin, ça lui évitait de devoir semer des cadavres derrière elle. Personne ne s’en soucierait, tuer des moldus ou des nés-moldus ne représentait pas un problème au sein du ministère de la magie et puisque c’était un sorcier à la tête du ministère moldu et bien, le gouvernement moldu n’avait non plus que faire de ce genre de meurtres. Cela dit, gain de temps oblige, elle était plutôt satisfaite que la jeune femme soit seule. Maintenant, si elle pouvait obtempérer sans l’emmerder, ce serait parfait. Mais ce serait très certainement trop demandé, les choses ne pouvaient pas être aussi simples qu’elle l’aurait voulu, sans quoi elle aurait eu une belle vie. C’était loin d’être le cas.

Pas de baguette, parfait. Cependant, malgré cette nouvelle, la sorcière n’abaissa pas la sienne. Il s’agissait plus d’une façon de menacer la fille qu’elle avait en face d’elle que d’une question de prudence. Cette gamine ne lui faisait pas peur. Elle était une Fleming après tout, difficilement intimidable. La fierté typique de sa famille coulait dans ses veines pour lui donner une grande confiance en elle. « J’espère que vous ne mentez pas. De toute façon, quelqu’un vous fouillera quand nous seront au ministère de la magie. » Quelqu’un, mais certainement pas elle. Elle avait d’autres chats à fouetter et puis, fouiller quelqu’un ce n’était pas son rôle à elle, il y avait des gens plus habilités à cette tâche. Evidemment elle, elle valait mieux que ça. Il y avait les imbéciles de la police magique pour ça et puis les abrutis de rafleurs également ; que des gens pour lesquels elle n’avait pas la moindre estime. Les paroles de la jeune femme lui firent lever les yeux au ciel. Pourquoi est-ce qu’elle jugeait bon de lui raconter tout ça ? Est-ce qu’elle avait l’air d’en avoir quelque chose à faire ? Si elle était capable d’imaginer une telle chose, c’était qu’il fallait qu’elle revoie ses capacités d’interprétation des expressions d’autrui, puisque tout en Shae montrait clairement qu’elle s’en fichait comme de sa première paire de chaussettes. Il y avait de toute façon peu de choses susceptibles d’intéresser la Fleming ces derniers temps et quelques brides de la vie de cette fille n’en faisaient clairement pas parties. Elle laissa échapper un soupire, parfaitement audible avant de poser un regard sombre et plein de lassitude sur la serveuse. « Blablabla. Vous avez fini de parler ou bien il faut que je vous coupe la langue pour vous montrer à quel point ce que vous êtes en train de raconter m’intéresse ? » Question rhétorique, bien entendu. Si elle tenait à sa langue, elle ferait mieux de ne pas y répondre. La patience ne faisait pas partie des plus grandes vertus de Shae-Layne, ainsi, elle pouvait très facilement atteindre ses limites. « Fixons de suite les règles, ça nous évitera de perdre du temps. Je pose des questions et vous y répondez avec précision sans détails insipides ou je vous coupe la langue avant de vous la faire porter en collier. Est-ce que c’est clair ? » Cette fois elle attendait une réponse et pas n’importe laquelle. Si elle était assez maline pour ne pas trop chercher les emmerdes, elle comprendrait qu’elle avait tout intérêt à comprendre cette règle basique et à la respecter. Shae-Layne n’aurait aucun regret à vraiment lui couper la langue pour lui attacher autour du cou. Ou peut-être qu’elle pourrait simplement commencer par lui coudre les lèvres, après tout, ce serait tout aussi efficace pour l’empêcher de parler et ça ne la rendrait pas complètement muette, ainsi en cas de nécessité, il y aurait toujours possibilité de lui délier la langue. Cela dit, même sans langue, elle pouvait encore écrire. D’une façon ou d’une autre il y avait toujours moyen d’obtenir des informations. Cette Tracey Davis ne connaissait peut-être pas la sorcière qui lui faisait face, mais ce serait de toute évidence une très mauvaise idée que de douter de ses paroles. « Je suis Shae-Layne Fleming, directrice du département des mystères. » Les présentations étaient faites au moins et Fleming devait forcément lui dire quelque chose. Ce nom avait toujours eu une réputation dans le monde de la magie ne serait-ce que comme étant celui de Moses Fleming, ce type qui avait passé une grande partie de sa vie à Azkaban pour des raisons évidentes. Même Moses Fleming qui était à la tête des exécuteurs. Le département des mystères on pouvait facilement s’en moquer, mais les exécuteurs, n’importe qui de censé et de non partisan du seigneur des ténèbres faisait mieux de s’en méfier. Enfin bref, si elle n’avait jamais entendu ce nom dans sa vie, si elle n’avait pas la moindre idée de ce que Fleming signifiait elle n’allait pas tarder à en savoir davantage. « Noah S heridan. C’est tout ce que je veux et je suis sûre que tu peux m’aider. » Peut-être qu’elle aurait pu préciser qu’elle n’avait pas l’intention de tuer ou d’enfermer le né-moldu si jamais elle le trouvait, mais simplement de l’utiliser pour retrouver quelques personnes, puisqu’il semblait que dans toutes les personnes qu’elle avait employées par le passé, il était le seul a ne pas l’avoir considérablement déçue. Elle aurait pu le signaler, mais à quoi bon s’encombrer de détails ? Si elle ne lui livrait pas Noah, peut-être qu’il viendrait de lui-même pour éviter que cette pauvre fille ne subisse mille et une torture ; les détails n’étaient pas importants, seuls les résultats comptaient.
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(shae) fini de rire.

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