(event, lysander) and joy be with you all

Un mariage. Cela résonnait comme l’appel lancinant de son avenir : au fond de sa poitrine, battait son petit cœur à une vitesse folle. Comment pouvait-elle avoir les mains aussi moites ? Comment pouvait-elle se sentir à ce point, au bord de tomber dans les pommes, alors qu’elle s’apprêtait à se plonger dans une de ces énièmes fêtes mondaines des nobles familles de sang-pur qu’elle connaissait bien ? Branwen n’avait jamais fait le moindre pas en dehors des cérémonies telles que celle-ci, elle connaissait les us et coutumes du monde magique par cœur ; les appréciait, jusqu’à une certaine limite. Pourtant, les visages qui l’entoureraient aujourd’hui, avaient une allure plus hostile qu’elle ne pourrait le reconnaître : serrée dans sa main, il y avait la petite pièce que Bryn lui avait donnée – elle pourrait toujours l’utiliser pour le contacter, si les choses déraillaient. Elle pourrait. Elle pourrait… Elle crevait d’envie de le faire depuis l’instant même où elle s’était sentie serrée par les étreintes de ses parents. Ses parents ? Sa gorge se serrait – irrémédiablement elle repensait aux massacres auxquels elle avait assistés, aux images qui hantaient encore chacun de ses cauchemars, chaque instant éveillé. On frappa à sa porte, et Bran sentit son souffle se couper un instant : si déjà le corsage étroitement serré de sa robe ne l’aidait pas, le stress grandissant en elle ne faisait rien pour calmer son inquiétude. Ce n’était pourtant même pas elle qui se mariait – ni même quelqu’un qu’elle connaissait ; juste des membres de familles de sang-pur, et la bienséance voulait qu’elle y assiste. Tout comme une troupe d’inconnus viendraient assister au sien. Sans se faire prier, Branwen rejoignit sa mère, lui offrant un sourire contrit qui la satisfit amplement : ses parents également se rendaient à ce mariage, ce qui ne faisait, pour Branwen, qu’accroître le sentiment qu’elle serait observée sous toutes les coutures. Dans sa robe, toute parée, elle rejoignit auprès de sa famille, les Barrowman qui attendaient à l’entrée du domaine des Oswald-Appleby : partout autour des cracs significatifs et autres manifestations magiques indiquaient que les invités faisaient peu à peu leur apparition. De ses yeux clairs, elle remarqua aussitôt la présence de son fiancé, son souffle se coupant, ses joues se rosant légèrement : si elle avait, au premier abord, apprécié la bonne présentation du jeune homme, aujourd’hui, le rôle que Lysander jouait dans la guerre, passait avant tout le reste, et la glaçait d’effroi. Elle ne dit mot, ne laissa rien paraître auprès de ses parents, les laissant partir pour le jardin, à l’abandonner ici en présence de son fiancé. Auquel elle ne savait pas quoi dire, à vrai dire. Elle n’avait jamais su, le dialogue était toujours venu bien difficilement à chacune de leurs rencontres, quand bien même elle devait admettre s’être découvert des points communs avec lui. Comme le noble sorcier qu’il était, il lui offrit son bras pour marcher, et elle ne se fit pas prier pour le prendre, le suivre droit dans la gueule du loup. « Vous êtes ici pour le travail, ou pour le loisir ? » Articula-t-elle finalement, avec un certain naturel, alors qu’elle dévisageait les quelques sorciers, baguette à la main, qu’ils croisèrent à l’entrée : des membres de la police magique, au premier abord – ou pire, des rafleurs.

Le mariage qui avait lieu au manoir des Oswald-Appleby rappelait à Lysander son propre mariage qui serait certainement célébré dans les mêmes conditions. On lui avait laissé le choix d’accepter ou non cette union avec une parfaite inconnue. Il n’était pas dans les coutumes Barrowman d’imposer quoi que ce soit à leurs enfants. Ils faisaient leurs propres choix, c’était ce que Lysander avait toujours fait, ou du moins, c’était ce qu’ils se plaisaient à croire. Pourtant, Lullaby avait souvent mit le doigt sur la vérité. Il suivait aveuglément ses parents, il ne choisissait, il se contentant de se plier aux volontés, aux attitudes des Barrowman. Il avait rejoint l’armée du seigneur des ténèbres parce que les paroles que ses parents lui avaient répété toute sa vie l’avaient poussé dans cette voie. Il voulait pourtant croire qu’il avait choisi, il préférait ignorer toutes les paroles de Lullaby, ignorer cette raison qu’elle avait le don de faire naitre en lui, cette lueur d’humanité à laquelle il ne pouvait plus se soumettre aujourd’hui. Il était reconnu en tant que mangemort, il avait un poste haut placé au sein du ministère de la magie, il avait atteint ses buts et Lullaby elle ? Elle n’était qu’une épine dans son pied. Elle était cette femme qu’il aimait trop pour simplement l’oublier. Il était celle qu’il détestait mais dont il ne pouvait se débarrasser. Indéniablement, il le savait, s’il continuait de lui accorder de l’importance, de lui laisser une place dans sa vie, elle serait celle qui causerait sa chute. Il ne pouvait pas accepter une telle chose. Il ne pouvait pas perdre tout ce qu’il avait construit, il ne pouvait pas cracher sur son honneur pour une histoire d’amour dénuée de sens. Lullaby était ce qu’elle était. Trop maladroite pour s’en sortir toute seule, trop têtue pour écouter les conseils qu’il avait pu lui donner. Il était mieux sans elle sans sa vie. Il avait choisi d’épouser Branwen parce que jamais elle ne pourrait lui causer autant de tord que Lullaby. Sorcière au sang-pur, leur union était une chose évidence, un nouvel accomplissement dans sa vie. C’était un futur auquel il devait croire pour oublier les doutes que Lullaby avait semé dans sa tête. Il ne connaissait que très peu Branwen, mais un jour elle deviendrait son épouse et ce serait une bonne chose, plus il se répétait la phrase dans sa tête, plus il s’en persuadait. Il n’y avait qu’à la voir, élégante dans la robe qu’elle avait choisie pour se rendre au mariage pour n’avoir aucun regret quant à son choix. Bien évidemment, il lui offrit son bras afin de s’avancer avec, montrer à ceux qui attachaient trop d’importances aux stupides rumeurs – parfaitement fondée cela-dit – qu’on murmurait dans son dos, qu’ils avaient tord. Arrivé dans le hall du grand manoir de la famille Oswald-Appleby, il ne se fit pas prier pour attraper un verre qu’on eut tendait à peine furent-il rentrés. Il en avala une longue gorgée avant de poser son regard sur la jeune femme, un sourire au bord des lèvres. « Le loisir, indéniablement. Quoi qu’il puisse arriver, la police magique s’en sortira très bien sans moi ce soir. » Il travaillait beaucoup, gérer le département de la justice magique n’était pas de tout repos et bien qu’il ait, comme toujours, sa baguette à portée de main, il n’était pas venu là pour le travail.

Ils avaient passé le pas de la porte : et ses entrailles se serraient encore plus au fond de son ventre. Le souffle coupé, Branwen masquait sans la moindre difficulté tous les ressentiments qui la traversaient : elle avait toujours appris à vivre ainsi, faire bonne figure coûte que coûte. Sourire. Sourire. Sourire. On lui proposa un verre d’un délicat champagne aussitôt qu’ils furent entrés, et elle en avala une longue gorgée pour se donner du courage : ce n’était qu’une journée à passer, et son grand jour à elle, n’était pas encore là. Ils n’avaient encore rien officialisé, sans doute leurs parents espéraient-ils faire parler d’eux, jaser certaines bouches bavardes en les présentant l’un avec l’autre, yeux dans les yeux dans une cérémonie si officielle. C’était plus par réflexe de maintenir les apparences que pour plaire à son fiancé que Branwen s’était si bien parée, qu’elle souriait avec tant de naturel et avait trouvé en elle assez de courage pour ouvrir la bouche et débuter une simili-conversation avec son bien-aimé. A sa réponse, elle lui offrit un regard malicieux, se découvrant presque un certain talent d’actrice : qu’en serait-il cependant, le jour où il devrait toucher sa main pour lui passer une bague au doigt : irrémédiablement elle verrait le sang qui avait entaché celles-ci, la froideur dont elles étaient habitées tant l’être qui était face à elle ne semblait avoir qu’une âme glacée. Elle tendit son verre entre eux, souriant de plus belle et trouvant à nouveau la force de desserrer sa gorge et parler : « Au loisir alors. En espérant que cette journée soit bonne. » Et ils trinquèrent, offrant un nouveau prétexte à la sorcière pour porter sa coupe à ses lèvres et avaler une longue gorgée. Gorgée qui s’allongea sur quelques secondes, avant qu’elle ne saisisse au passage d’un plateau d’argent, un petit four qui semblait fort appétissant : ça allongeait le silence quelque part, presque maladroit entre eux deux, mais elle l’avala avec une certaine grâce, malgré la maladresse qui tétanisait tout son corps. « Honnêtement, j’ai l’impression de ne connaître personne ici – pas même ceux qui m’ont invitée. » Et sa langue se déliait déjà, comme un réflexe nerveux à tout ce qui se bousculait dans sa tête. Sans crier gare, elle attrapa le bras de son fiancé, déposant sa coupe de champagne comme pour mettre fin au quart d’heure de perdition gourmande. « Allons danser, on aura tout le temps pour la diplomatie plus tard. » Et pour toute discussion devant s’étaler sur plusieurs minutes : si elle lui en laissait l’occasion, allait-il commencer à parler de son travail comme la chose la plus belle du monde ? Elle ne voulait pas le savoir, et, quoique mal à l’aise à l’idée d’esquisser des pas de danse qu’elle n’avait plus accomplis depuis des lustres, Branwen préférait cette initiative à tout le reste.

Branwen était une femme ravissante dont il ne connaissait pas grand-chose. Il ne l’avait que très peu vue depuis qu’il avait accepté de se fiancer à elle et il ignorait tout ce qu’ils pouvaient avoir en commun. La pureté de leur sang, c’était certain, mais au delà de ça, ils n’étaient que deux inconnus qu’on collait ensemble dans le but de voir, deux lignées de sang-pur rester ce qu’elles étaient depuis des siècles. C’était probablement la même chose pour les deux mariés de ce soir, deux personnes à qui on imposait un mariage afin de s’assurer que la lignée reste pure. Beaucoup de familles avaient fonctionné comme ça avait même la victoire de Voldemort, aujourd’hui, ça semblait inéluctable de faire les choses ainsi. Il semblait que cela pouvait convenir à Lysander. Si on le lui avait pas proposé cette alliance avec la famille Läwe-Scarmardi, il n’aurait de lui-même pas cherché à se marier avec qui que ce soit. Il avait toujours Lullaby dans un coin de sa tête et les femmes qu’il avait tendance à côtoyer n’étaient que des histoires de passages, des nuits ne menant à rien. Sa mère l’avait bien dit, à son âge, il était temps qu’il envisage quelque chose de plus sérieux et Branwen semblait être la personne idéale pour ça. Sembler, était le verbe adapté à la situation. Il ne la connaissait pas, elle ne le connaissait pas. Si en apparence, tout semblait coller entre eux, aucun d’eux ne pouvait être sûr que dans les faits, tout irait aussi bien. Il avait fait son choix et leur mariage ne tarderait pas à avoir lieu, il aurait très certainement les mêmes allures que celui auquel ils étaient aujourd’hui. C’était deux familles qui avaient dépensé de l’argent pour en mettre plein la vue et sa famille, tout comme celle de Branwen n’hésiterait pas à faire de même. S’il avait épousé Lullaby, comme il avait voulu le faire, des années plus tôt, le mariage aurait certainement été bien plus simple que ça. Malgré sa folie des grandeurs, il devait bien admettre qu’il aurait préféré quelque chose de simple. Il trinqua avec la jeune femme, un sourire sur les lèvres, avant d’avaler une longue gorgée d’alcool. « La mariée, Arenberg travaille au département de coopération magique internationale. Le nom d’Appleby est aussi connu au ministère, mais j’ignore complètement qui est le marié. Le seul Appleby que je connais est … » Il haussa les épaules avant d’avaler une nouvelle gorgée de champagne. « Je ne trouve pas de mot correct pour le définir. » Des mots il en avait plein, mais aucun qui ne ferait preuve de politesse. Au fond, lui non plus il ne connaissait pas ceux qui les avaient invités, il connaissait une bonne partie des invités grâce au ministère de la magie, mais les hôtes en eux-mêmes ils ne connaissaient que leur réputation. Sans vraiment avoir le choix, il suivit la jeune femme sur la piste de danse après s’être débarrassé de sa coupe à présent vide. Une chance pour lui, il était assez bon danseur, encore quelque chose qu’il tenait de son éducation, pas question de passer pour le dernier des imbéciles sur la piste de danse lorsque l’on porte le nom de Barrowman.

La veille, Branwen avait dû lutter avec force pour ne pas lever les yeux au ciel lorsque sa mère lui avait annoncé que danser, ça ne s’oublie jamais ; un sourire explicite au bord des lèvres. Trop obnubilée dans son petit monde de perfection, ses napperons parfaits et son bonheur euphorique, la mère de Branwen ne s’était même pas rendu compte de la distance qui s’était creusée entre elle et sa fille depuis son retour de captivité. A chaque fois que son esprit s’égarait plus loin que l’instant présent, la jeune femme repensait à la petite pièce de monnaie, qui ne la quittait jamais. L’idée que Bryn serait toujours là pour elle ; l’idée qu’il pouvait l’arracher à cette vie qui lui donnait la nausée – pourquoi fallait-il qu’elle porte une telle robe, qu’elle doive sauver les apparences de cette manière ? Parfois, il arrivait à la sorcière de détester son ancien kidnappeur pour l’avoir laissée retourner chez elle ; elle aurait presque voulu continuer sa fuite, ne jamais revenir au sein des siens, pour découvrir à quel point ils pouvaient la dégoûter à présent. C’était envers sa mère, envers son père qu’elle avait des pensées pareilles ; les gens qui l’avaient élevée – son père, sur les pieds duquel elle avait montré ses progrès en danse à Beauxbâtons – sa mère, qui avait encore assez de douceur en elle pour choisir de si belles robes. Lysander – qui serait un jour son mari, en toute logique du moins ; Lysander, qui avait attrapé une de ses mains, posé une de ses mains sur sa taille pour la danse traditionnelle. Ces mêmes mains avaient sans doute tué des gens, été responsables de bien des malheurs ; c’était cet homme qui avait commandité bien des actes sanguinaires de la guerre, et continuait d’aider à maintenir la menace du Seigneur des Ténèbres et du Nouveau Régime. Pendant un instant, Branwen égara son regard sur lui, détaillant ses traits comme pour y deviner une certaine malveillance. Il n’y avait rien, au premier regard, et la blonde en profita bien vite pour détourner les yeux, feignant d’observer la foule autour d’elle : « C’est une jolie façon de dire que vous ne connaissez pas non plus les mariés ; ou que vous n’appréciez pas leur famille. » Bizarrement, quand bien même elle n’avait aucune idée de qui se mariait aujourd’hui, Branwen se sentait bien proche de ces gens ; elle savait ce qu’ils devaient ressentir – rien que l’idée de danser avec Lysander Barrowman la faisait osciller entre une certaine excitation réflexe, et une colère froide, celle de sentir son destin lui échapper. Elle ne savait pas vraiment si l’homme en face d’elle était apte à ressentir les mêmes choses, s’il vivait les choses de la même manière qu’elle ou s’il voyait ce mariage comme un simple contrat entre deux familles ; sans doute qu’elle devrait se faire à cette idée – quand bien même ledit contrat la condamnait à toute une vie qu’elle n’avait qu’à peine choisie. L’idée d’ouvrir la bouche pour déballer ses doutes lui avait traversé l’esprit pendant un moment, mais Branwen s’était ravisée bien assez tôt, ils ne seraient sans doute pas les champions des discussions cœur à cœur. « C’est intriguant cette histoire, comment connaissez-vous ce fameux Appleby ? Peut-être que c'est une histoire secret défense. » Ajouta-t-elle dans un de ces beaux sourires d’apparat qu’elle avait appris de sa mère, alors que peu à peu, la danse passait au second plan, des mouvements réflexes qui n’habitaient presque plus l’esprit de Branwen.

Danser ne faisait pas parti des grandes passions de Lysander. Il savait le faire puisque c’était bien vu en société et que chez les Barrowman être bien vu en société avait toujours été particulièrement important. Ce soir tout particulièrement alors que c’était tout le gratin des sorciers qui s’était réuni pour célébrer ce mariage, il était important de faire bonne figure. Danser en compagnie de Branwen semblait être un moyen efficace de les faire tout deux passés pour un couple heureux et unis de sang-purs respectables. En vérité, heureux était un bien grand mot puisqu’ils ne se connaissaient pas. De son côté, il y aurait toujours l’ombre de Lullaby dans sa vie, il pouvait essayer de le nier autant qu’il le voulait, mais c’était la rousse qui faisait encore battre son cœur et tentait d’effacer son image au profit de celle de Branwen était impossible. Il passait son temps à nier l’évidence et en épousant la blonde, il se condamnait à vivre dans le déni. Ainsi soit-il, il n’avait pas le choix de toute évidence. Il pouvait faire sa vie avec Branwen pour sauver sa peau et son honneur. Lullaby n’était pas une femme pour lui, ils ne pouvaient pas finir ensemble. Quand bien même le ministère actuel tomberait, lui, il finirait au fin fond d’Azkaban et sous ce ministère elle était celle qui allait finir à Azkaban si elle continuait à être aussi imprudence. Leur histoire appartenait au passé, un passé qu’il devait s’efforcer de laisser derrière lui. Au moins, peut-être qu’à force de se répéter que Lullaby n’était rien pour lui, il réussirait à s’en convaincre lui-même. Il l’aurait souhaité, pour l’heure c’était plus compliqué que ça. Il sourit à la jeune femme avec qui il partageait cette élégante danse. « C’est exactement ça. » Il n’appréciait probablement pas les Appleby, parce que la seule image qu’il avait d’eux, c’était Thaddeus ce qui en soit n’avait rien de valorisant pour la dite famille. Thaddeus était ce qu’il était, difficilement définissable et une chose était sur, la haine que Lysander éprouvait envers le sorcier était réciproque. « Pas si secret que ça. » Il laissa échapper un léger soupire alors qu’il se replongeait dans ses souvenirs de Poudlard, c’était bien là-bas qu’il avait rencontré Thaddeus pour la première fois, et déjà à ce moment là, le courant ne passait pas entre les deux sorciers. Il avait connaissance de son histoire avec Lullaby puisqu’il les avait vus ensemble à Poudlard et évidemment, il ne manquait pas une occasion de rappeler que Barrowman avait fréquenté une née-moldue. « On s’est rencontrés à Poudlard, ça s’est mal passé et maintenant cet imbécile travaille au ministère de la magie. » Le seul secret derrière tout ça, c’était la raison pour laquelle ils ne s’entendaient pas. Lullaby ou les fréquentations de Lysander qui à Poudlard faisait que Thaddeus ne comprenait pas qu’un sorcier de sang-pur puisse agir comme ça. Même si cette histoire était finir aujourd’hui, les choses ne s’étaient en rien arrangées entre les deux sorciers. Leur haine réciproque, née dans les couloirs de Poudlard n’était pas prête de s’arrêter.