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NOM : c'est le croisement de deux familles profondément scandinaves qui a entraîné la naissance de la génération ulv-maegyr. PRÉNOM(S) : bjorn, prénom scandinave signifiant ours. moren est son deuxième prénom, originaire du sud de l'angleterre. ÂGE : vingt-huit ans, il est l'ainé de sa fratrie, toujours chargé de les protéger, de faire passer les besoins de ses proches avant les siens. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : pendant un mois rude de février, le 15 plus précisément, et c'est dans les highlands, à proximité de l'énigmatique loch ness que bjorn a grandi. STATUT DU SANG : c'est un né moldu dont l'instinct l'a toujours destiné à être plus que ses ancêtres. MAISON : ancien gryffondor, il portait fièrement le lion pour blason. NIVEAU D’ÉTUDES : sans grande difficulté, il a obtenu la totalité de ses BUSES et de ses ASPICS, on lui a dit qu'il pourrait faire de grandes choses, accéder au ministère, mais ça ne lui ressemblait pas. EMPLOI : écrire ici. LIEU DE VIE : s'il passe fréquemment par les highlands pour voir sa famille, bjorn a gardé son appartement en plein cœur de londres, qu'il n'occupe que très rarement, et sert généralement à détourner l'attention de toute potentielle police magique à ses trousses. BAGUETTE : bois d'orme, de vingt-huit centimètres, plutôt fine, elle a une plume de phénix couleur or pour cœur, et est spécialisée pour les incantations. GROUPE : écrire ici. CÉLÉBRITÉ : bob morley. CRÉDITS : bellamyblake.

   A savoir sur ton personnage

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il est un être bouillonnant, autoritaire, ambitieux, confiant en lui-même et passionné. c'est un homme d'action a besoin de se dépenser physiquement et d'aller de l'avant. il en impose de prime abord, et apparaît comme quelqu'un de fort, sérieux et digne de confiance. c'est souvent aussi un caractère trempé, poussant parfois jusqu'à la contradiction, l'arrogance, qui déteste la flatterie et les contraintes. impatient, doué d'une agilité d'esprit surprenante, il peut se montrer aussi irritable, très nerveux, agressif et même violent, lorsqu'il estime que les bornes risquent d'être dépassées. il sait surtout être agréable, très responsable, curieux, adaptable, et n'hésite pas le cas échéant à se remettre en question, l'aventure et la nouveauté ayant tendance à le stimuler ◊ impulsif, bjorn est souvent déchiré entre son sens des responsabilités et du devoir, son esprit de famille, et l'envie de tout remettre en cause, de vivre pour lui et non pas pour les autres ; il apparaît cependant le plus souvent comme une épaule stable et solide sur laquelle s'appuyer, même s'il préférerait être un peu moins responsable des autres, alors qu'on profitera le plus souvent de sa serviabilité et de sa manière de prendre les choses au sérieux ◊ bjorn aime le confort de son foyer, la famille, l'harmonie et la paix. il a aussi un sens très, développé de la justice et des responsabilités. les sentiments tiennent une grande place dans sa vie et le poussent vers ses choix principaux, il y va "au feeling" comme on pourrait dire ; altruiste, il a toujours été celui qui tentait de faire taire les conflits, mais également l'adversaire le plus impétueux s'il fallait en venir aux mains ◊ froid au premier abord, il n'est pas de ceux qui laissent transpirer sur leurs visages leurs émotions ; le regard impérieux, d'un noir ténébreux, il sait se montrer sans faille, fort et vaillant quand il le faut ; bjorn n'en reste pas moins un ardent personnage, dédicacé aux relations qui lui tiennent à cœur, notamment sa famille, le fondement de tout son univers ◊ la magie n'a nullement pris le pas sur sa nature de né-moldu, bien au contraire ; il est fier de ses origines, et pourrait encore aujourd'hui dévisager celui qui le traiterait de sang de bourbe. bjorn agit généralement plus comme un moldu que comme un sorcier, il se déplace pour prendre des objets, a toujours écrit lui-même ses textes et a même passé son permis de conduire ; ce n'est pourtant pas faute d'être très bon en sortilèges, notamment pour les sortilèges informulés ◊ de par la nature de sa baguette magique, bjorn doit batailler plus que n'importe qui pour la conserver depuis le début de la guerre : en effet, aux yeux de beaucoup, il est indigne d'une baguette en bois d'orme, qui, selon la légende, ne fonctionne qu'auprès des sorciers de sang pur ; c'est une vieille histoire qui l'a toujours fait ricaner, puisque tous ceux qui ont tenté de retourner sa propre baguette contre lui, ont fini dans de bien piètres situations ◊ sur le quai 9 3/4 de la gare, il était fréquent de voir un homme fiché d'un style bien étrange attendre bjorn : son père a longtemps été un baba-cool, à la tête d'une très grande famille qui fonctionnait par elle-même : en plein coeur de l'écosse, la famille possédait une petite voiture qui se déplaçait rarement, possédait de nombreuses cultures et un beau potager - les parents de bjorn pourraient être considérés comme des hippies dans l'âme ; bjorn a appris à jouer de la guitare avec son père, et a grandi avec des groupes moldus tels que les beatles, les rolling stones, ozzy osbourne et d'autres que les sorciers ne connaissent absolument pas ◊ relativement discret pendant sa scolarité à poudlard, bjorn n'était pas du genre prétentieux cherchant à se faire remarquer, ni même du discret qu'on cherchait tous les jours : il était entre les deux, relativement invisible, mais assez effrayant en une œillade pour que personne ne se frotte à lui ; nonchalant, il n'hésitait pas à manquer de respect envers ceux que tout le monde craignait, et généralement, il suffisait de soutenir un regard avec fougue pour faire peur à tous les beaux parleurs.


   TON PERSONNAGE ET LA SITUATION ACTUELLE ?

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Il est une proie, le gibier qu'on le traque, l'animal que l'on maltraite. Bjorn a conscience de n'être plus qu'un moins que rien dans le misérable monde qui s'est dressé des cendres du précédent : il est loin le temps où il pouvait regarder Jyanna droit dans les yeux sans ressentir une pointe de haine à l'égard de tout ce qu'elle représente. Il est loin le temps où il peut agir sans craindre de mettre la vie des siens en danger. Pieds et poings liés, Bjorn a l'impression de n'être qu'un pion qu'on pousse doucement mais sûrement vers sa perte ; il lutte, tente de se dépêtrer de cette situation, mais le chaos l'entoure et le noie toujours un peu plus.

   

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TON PETIT PSEUDO+PRÉNOM : DIEUUUUU. TON ÂGE : trente six mille cinq cents ans. PAYS : un pays plein d'cons, qui me fait vraiment honte des fois (positiiive attitude). TU AS TROUVÉ PI PAR : une vache, germaine, que j'ai croisée sur la route. TON AVIS SUR PI : il est au bon lait de brebisss. DÉSIREZ-VOUS UN PARRAIN ? : non ça ira . UN DERNIER MOT : chauuuuuuuuuuud.

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« Je ne parle pas aux sang-de-bourbe. » Son premier réflexe aurait été d’arquer les sourcils, si seulement ça en valait la peine. Ceux qui avaient entendu, dans un cercle proche, murmuraient quelques paroles qu’il n’entendait pas, comme un petit grésillement remontant à ses oreilles : il n’était pas celui qui avait fauté, c’était à peine s’il s’était explicitement adressé à elle – il aurait pu lui passer à côté, elle se serait retrouvée bien idiote, à cracher son venin sur le néant. Il l’avait déjà remarquée quelques fois, attablée ici-même, avec pour seule compagnie des piles et des piles des livres ;  elle grattait toujours nerveusement le parchemin avec sa plume, comme si elle cherchait à déchirer la peau de la pauvre bête qui était morte pour lui offrir ce papier sur lequel écrire. D’un air vague, presque sans intérêt, il observa autour d’eux, sans prêter attention aux visages qui s’étaient levés, ou même aux élèves qui surveillaient sa réponse, tentant de se faire discrets. Même ses cadets, étaient plus discrets que cette bande de mouches agglutinés autour du moindre mot qu’il prononcerait : l’envie de passer son chemin aurait pu le submerger tout d’un coup, mais il n’en fit rien, reprenant de plus belle son allure. « Je voulais juste savoir si je pouvais emprunter la chaise. » Sans animosité, d’un ton neutre, dénotant parfaitement le mépris qu’il avait pour elle à l’instant, pour les paroles qu’elle venait de prononcer, et la doctrine débile avec laquelle elle avait grandi. Quelques ricanements se firent entendre, il n’en tint guère compte, aucun sourire narquois ne passa ses lèvres – c’était aussi con que ça, leur échange ; il voulait la chaise, et elle était à cette table. Sans doute seule, au vu de l’aspect détestable de sa personne, mais mieux valait prévenir que guérir. Il aurait pu se prosterner avec provocation pour amuser la galerie, ou en rajouter des tonnes, mais ce n’était pas son genre, et de toute manière, la blonde relevant les yeux vers lui, lui en coupa l’envie, net. « Euh, oui … non … je ne sais pas … Quoi ? » Et l’hautaine et détestable gamine gâtée qu’il avait observée un peu plus tôt, semblait s’être envolée ; rien que ça, la façon dont elle réagissait, le rouge à ses joues et ses paupières se fermant nerveusement, le retinrent de dire le moindre mot. Un sourire passa sur ses lèvres malgré tout, rixe envoyée à sa vis-à-vis, c’était subitement elle qui se trouvait être l’imbécile de la situation, il n’aurait pu qu’en profiter, et pourtant, elle lui faisait presque pitié. « Je suis désolée, je vais partir, vraiment désolée … pour tout. » Loin de lui l’envie de la retenir, il avait déjà posé sa main sur la chaise qu’il avait convoitée, mais il dévisagea avec plus d’insistance la blonde qui battait en retraite : il n’avait sans doute, de mémoire d’homme, jamais vu quelqu’un replier aussi vite ses affaires. Et déjà, parmi les spectateurs, d’autres ricanements s’élevaient, brumeux parmi la foule. Pour en rajouter une couche, ses affaires lui glissèrent d’entre ses bras, et, force de l’habitude, il se retrouva accroupi face à elle, à toucher, ramasser ses affaires de sorcière de sang-pur. Il aurait pu s’en ramasser une, ça ne l’aurait pas surpris, mais elle était trop occupée à faire plus vite que la musique pour disparaître : « Est-ce que tout va bien ? » Elle avait hoché la tête, avant de s’enfuir sur quelques paroles vaguement prononcées : sans doute qu’elle n’avait même pas eu conscience de ce qu’elle avait dit, elle qui ne parlait pas aux sang-de-bourbe, elle venait de lui souhaiter la bonne journée.

Sur ses mains, il voyait couler des quantités de sang. A ses narines, se mélangeaient l’odeur du chaos, l’arôme des bois tâchés de sang. La tête lui tournait, encore, encore. Et il s’effondra au milieu de la forêt, désorienté, déboussolé. Ses deux mains plaquées contre ses oreilles, Bjorn tentait de bloquer le passage des hurlements, qui glissaient par chaque fibre de son corps, pompaient dans ses veines. Jyanna. Jyanna souffrait, et au fond de ses rétines, les éclairs de lumière continuaient de défiler. Sa main moite encore serrée sur sa baguette, le sorcier avait l’impression que son cœur allait exploser au fond de sa poitrine tant il battait fort, comme un guerrier impétueux qui cherchait à retourner vers sa demoiselle en détresse. Princesse. Dulcinée, peu importe. Chaque goulée d’air était brûlante, consumait un peu plus ses poumons sous un feu ardent, il aurait pu hurler, si seulement un nœud ne serrait pas toute sa gorge comme un étau. Les ongles de ses mains, il vint à les enfoncer profondément dans son cuir chevelu, s’ouvrant jusqu’au sang alors que rien, rien ne parvenait à faire disparaître les films, les cauchemars, les visions que son cerveau lui imposait. Il se souvenait. Mais il ne comprenait pas. Jyanna avait été là ; il avait attaqué Jyanna. Non, il l’avait torturée, et au fond de ses entrailles il avait senti l’impulsion brûlante qu’il aurait pu la tuer, s’il en avait eu l’occasion. Si. Si. Il ne savait pas ce qui avait retenu l’Avada de passer ses lèvres. Il l’avait haïe si ardemment, si fort ; comme si toutes ses entrailles crachaient enfin la haine qu’il avait entassé en lui depuis le début de la guerre. Pas à l’égard de Jyanna, le seul éclat de bonheur dans son existence. Non, non. A l’égard de son nom, de cet éclair de fierté qui brillait dans ses yeux ; du sang qui coulait dans ses veines. Non. Non, il n’avait jamais voulu la détester à ce point. Il n’avait jamais voulu… Le sang battant à ses tempes, dans la noirceur de la nuit, il demeura aveugle à tout ce qui l’entourait. La solitude. Le silence. Les ténèbres. Le chaos.